Le gouvernement veut frapper vite et fort après le désormais fameux « discours de Grenoble »du Président. Brice Hortefeux a annoncé, hier, à Perpignan, son intention de faire, d'ici la fin du mois, des « propositions de mise en œuvre juridique » de la déchéance de la nationalité française. Un dispositif qui doit concerner les meurtriers de policiers et de gendarmes, selon la volonté de Nicolas Sarkozy. Mais aussi les polygames, comme l'a suggéré le ministre de l'Intérieur lui-même. En visite à Perpignan dont il veut pacifier le centre ville, ce dernier a précisé que ses propositions seront faites « en liaison » avec les ministères de la Justice et de l'Immigration. Ce ne sera probablement pas simple, car, hier, dans le Figaro, Éric Besson prenait quelques distances avec la volonté de son collègue de l'Intérieur. « Sur un plan politique, nous devons lutter avec détermination contre la polygamie et l'excision (également englobée par Brice Hortefeux, NDLR), explique-t-il. Mais, sur un plan juridique, la déchéance est complexe à envisager, notamment pour la polygamie ».
Un projet de loi pour rendre plus difficile la nationalisation
Le ministre de l'Intégration apportera néanmoins sa pierre au tour de vis sécuritaire annoncé par Sarkozy. Comme prévu, le projet de loi sur l'Immigration qu'il défendra à l'Assemblée nationale à la rentrée, sera renforcé et rendra, notamment, plus difficile l'acquisition de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers, remettant ainsi en cause le droit du sol : « Le gouvernement présentera un amendement en ce sens, respectueux de nos principes républicains ». Si les Français approuvent majoritairement le principe de ces mesures selon un sondage Ifop/Le Figaro (dont les questions et les résultats sont cependant contestés), nombre de constitutionnalistes doutent de la possibilité de les appliquer. Et elles suscitent, à gauche principalement, une vague d'indignation. Michel Rocard n'avait pas « vu ça depuis Vichy ». Rejoint sur le même thème par Roland Dumas.
Actuellement, la loi encadre rigoureusement les possibilités de déchéance de la nationalité laquelle doit faire l'objet d'un décret après avis du Conseil d'État, et l'interdit si elle a pour résultat de rendre apatride.
Source : La Dépeche.fr
La Roumanie, la Bulgarie - et bientôt la Hongrie - délivrent des passeports à leurs minorités à l'étranger. Résultat: environ 4,7 millions de ressortissants moldaves, macédoniens, serbes, ukrainiens et turcs peuvent obtenir un passeport européen, alors même que leur pays de résidence ne fait pas partie de l'UE…Suite
Le Musée de Marrakech va ouvrir ses portes le 7 octobre à l'exposition «Résonnances : artistes contemporains marocains du monde ». Produite par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, cette exposition inédite permet de présenter, pour la première fois au Maroc, un grand nombre d'artistes de sa diaspora reconnus ailleurs…Suite
Du 15 juillet au 5 août, les statistiques espagnoles avancent le chiffre de plus de 323.174 Marocains résidant à l'étranger qui auraient traversé le Détroit, en provenance de plusieurs pays du Vieux Continent. Ce chiffre équivaut à une progression de près de 40% par rapport à 2008, où le flux enregistré s'élevait à 230.635 personnes. Le nombre de véhicules a également grimpé, atteignant 79.9II contre 55.800 l'année dernière.
Source : Les Echos
Fondé en 2008, Hijab And The City (HATC) est le premier magazine électronique (webzine) féminin, dédié aux femmes françaises de culture musulmane. Derrière ce projet, deux sœurs franco-marocaines, Khadija et Mariame Tighanimine, qui ont décidé d'exprimer l'opinion des musulmanes de France, voilées ou pas. C'est sur un ton sérieux, simple mais toujours funky qu'elles prennent la parole sur Yabiladi. Entretien.
Fondé en 2008, Hijab And The City (HATC) est le premier magazine électronique (webzine) féminin, dédié aux femmes françaises de culture. Média d'un nouveau genre au sujet duquel beaucoup a été dit, mais à qui personne n'a jamais donné la parole, HATC nous parle de son histoire
- Yabiladi : D'où vous est venue l'idée de lancer HATC ?
- HATC : L'idée découle clairement de notre vécu. On est des femmes qui sont nées en France, qui ont grandi en France (...), et en fait on parlait beaucoup de nous, mais on n'est jamais venu nous donner la parole, on n'est jamais venu nous tendre de micro. Et nous en fait, on est parties du principe qu'en tant que femmes, il faut prendre la parole, il faut s'exprimer. Pour cette raison et pour reprendre un peu notre place dans le paysage médiatique français, on s'est dit qu'il fallait absolument créer une tribune qui allait permettre à toutes les femmes qui nous ressemblent de s'exprimer tout simplement, et après de s'exprimer sur des sujets très légers, ou des sujets plus sérieux, mais au moins, qu'elles aient la parole, et qu'on les considère comme des femmes normales.
- Comment arrivez-vous à concilier votre religiosité affirmée, voire revendiquée, assumée, avec ce côté léger (vous parliez même de funky)?
- En fait ce n'est pas trop quelque chose d'affiché (la religiosité, ndlr). Hijab And The City, c'était vraiment pour marquer les esprits, parce que clairement c'est un parallèle avec la série « Sex and The City ». On voulait expliquer et mettre en avant notre « occidentalité », et dire qu'on était des femmes comme X et Y, mais avec des particularités comme toutes les femmes, et qu'on ne pouvait pas nous enlever ça.
Et on évite aussi la question « pourquoi vous portez le voile? » Les deux fondatrices le portent, ça se voit, on ne va pas mentir, (...) on voit qu'on est musulmanes.
Mais on est avant tout des chroniqueuses de notre temps. On aborde un tas de questions, on est accompagnées et rejoint par d'autres femmes qui, elles aussi sont devenues chroniqueuses, qui sont voilées ou pas, musulmanes pratiquantes ou pas. On a même des femmes qui n'ont pas du tout de religion, qui sont athées. On n'est pas dans un discours militant (…). Il y a des gens qui le font déjà et qui le font très bien, et nous en fait, on est vraiment restées nous mêmes, c'est à dire qu'on a voulu créer un magazine où il y a des femmes qui peuvent nous ressembler, ou qui ne nous ressemblent pas forcément, mais ce sont des femmes à qui on confisque beaucoup la parole. Bien sûr on est voilées, mais on ne considère pas que ça relève de la revendication.
- Y a t-il des questions que vous estimez délicates à aborder?
- On nous a toujours reproché d'aborder certains sujets comme la sexualité, et notamment la sexualité avant le mariage, la question sur la polygamie, vraiment tous les gros clichés qu'on pouvait avoir sur les musulmans en Occident. On ne voulait pas nourrir ces clichés, on voulait juste dire une bonne fois pour toutes que c'étaient des problématiques qui nous intéressaient, qu'on était des femmes, avant d'être des musulmanes ou des voiles sur pattes.
On peut parler de tout, il faut juste aborder les choses intelligemment. Ce qu'on met en avant, c'est le témoignage, c'est l'authenticité. Ce qui nous intéresse, c'est le vécu des gens. Ce sont des demandes qui émanent des lectrices. Ce sont des femmes qui nous envoient leur courrier pour nous parler de choses qu'on ne peut pas éluder.
- Il y a des gens qui sont ouverts, certains aussi qui ne peuvent pas tolérer un hijab, et qui ont tout de suite des préjugés, mais il y a aussi des personnes qui sont dans la religion, et qui vont être très violents par rapport à certains positionnements au sein de la religion. Avez-vous été confrontées à ce genre de personnes ?
- Tout a fait, on a été tiraillées des deux côtés. Déjà de la part des personnes issues de la communauté musulmane, et il y a eu aussi des gens clairement contre le hijab. Il a fallu justement apporter des réponses. On a eu la bonne idée d'écrire des articles par moments pour répondre à certaines attaques de ceux qui ne tolèrent pas le hijab ou de ceux qui sont musulmans.
Les attaques des non-musulmans étaient là au début, mais ça s'est arrêté assez rapidement, car il y a pas mal de personnes qui sont revenues vers nous en nous disant qu'ils avaient pas mal de préjugés mais qu'ils ont appris à mettre de l'eau dans leur vin. Par contre du côté des musulmans, ça reste marginal, mais très violent. Maintenant on nous reproche d'être des femmes libérées, libérales, hérétiques, on a même droit à des « fatwa minutes ».
Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde, on le dit, on l'a annoncé depuis le début. On ne représente personne, on n'a pas la prétention de dire qu'on représente qui que ce soit, et on n'a pas non plus la prétention de dire qu'on a l'apanage de la bonne islamité.
Source : Yabiladi
Les principales mesures pour lutter contre l'insécurité en France, annoncées par le président Nicolas Sarkozy et qui ont suscité une vive controverse, suscitent l'approbation de la population
Selon un sondage Ifop pour le quotidien le Figaro publié jeudi, 70% des sondés se sont dits favorables au retrait de la nationalité française pour les délinquants d'origine étrangère "en cas d'atteinte à la vie d'un policier ou d'un gendarme".
Ce projet avait suscité un large tollé dans la presse, les milieux associatifs et intellectuels, dénonçant une atteinte à la Constitution française.
Parmi les différentes mesures soumises aux personnes interrogées, celle qui remporte la plus forte adhésion (89%) est le port du bracelet électronique, pour les délinquants multirécidivistes, pendant plusieurs années après la fin de leur peine.
A l'inverse, la proposition d'une condamnation à deux ans de prison des parents de mineurs délinquants recueille le moins d'opinions favorables, même si tout de même 55% des Français approuvent.
Le démantèlement des camps illégaux de Roms et de gens du voyage est plébiscité par 79% des interrogées. Enfin, 67% des Français sont favorables à la mise en place de 60.000 caméras de vidéo surveillance d'ici à 2012.
Le consensus semble transcender assez largement les tranches d'âge, appartenances sociales ou préférences politiques affichées.
Le sondage a été réalisé entre le 3 et 5 août sur un échantillon de 1.003 personnes.
Source : L’Avenir/AFP
Les participants à une rencontre sur "l'immigration et les médias" organisée, mercredi à Berkane, ont plaidé en faveur de la mise en valeur de la dimension culturelle de l'immigration, à la promotion de la diplomatie culturelle et au renforcement de la sécurité culturelle des Marocains résidents à l'étranger (MRE).
Les intervenants lors de cette rencontre, initiée par la section régionale du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) à Oujda et le conseil local des oulémas de Berkane, ont appelé aussi à la préservation de l'identité religieuse et culturelle des MRE à travers des programmes médiatiques et des émissions qui sont de nature à consolider l'attachement des immigrés marocains, notamment les jeunes, à leurs origines et aux constantes de la nation.
Mettant l'accent sur la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les MRE et l'apport certain de cette communauté au développement socio-économique du pays, ils ont invité les médias à accorder davantage d'intérêt aux questions des MRE dans le cadre d'une approche réaliste et équilibrée et à oeuvrer pour mieux montrer l'image de cette communauté dans les pays d'accueil.
Les exposés faits lors de cette rencontre ont porté entre autres sur "l'immigration et les médias électroniques", "les médias au service de l'immigré", "le rôle des médias occidentaux dans la recrudescence de l'islamophobie", "les Marocains du monde et l'associatif" et "Radio Amazigh et son soutien aux questions des immigrés et de l'immigration au Danemark".
Certains intervenants ont relevé la nécessité de lutter contre les phénomènes de marginalisation et de discrimination manifestés à l'égard de certains émigrés dans des pays européens, appelant à la mobilisation des différentes parties concernées pour favoriser une meilleure intégration des MRE dans les pays d'accueil.
Source : MAP
Dans le flot ininterrompu de la production cinématographique, il arrive parfois que les séquences ou le propos d’un film, vous hantent encore à l’issue de sa projection, tant l’œuvre est marquée d’une rare force. Norteado (2009) est de la veine de ces ovnis, qui vous tienne en haleine, tant il touche et interpelle à plus d’un titre. Rigoberto Perezcano, pressenti comme l’un des futurs grands réalisateurs du cinéma d’auteur mexicain, embarque le spectateur dans la traversée et les souvenirs d’Andres, jeune fermier qui quitte sa terre natale, Oaxacan, avec l’espoir de passer la frontière afin de rejoindre les Etats-Unis. Rétention de dialogue, richesse du langage visuel, esthétique hors pair au travers d’une lumière bleue, tel un personnage qui jalonne l’exil du jeune homme. On marche dans le bel ouvrage qui flirte entre humour et ironie pour dire les envies d’ailleurs d’Andres, qui pourrait vivre sous le ciel d’Alger, de Casablanca, de Ouagadougou, de Brazzaville et avoir les yeux rivés vers le vieux continent. Le procédé scénaristique qui peut dérouter, bouscule les schémas classiques narratifs : le héros vit dans un monde lié à son inconscient et revient sur ses tentatives de traversées, sa rencontre avec deux femmes, Ela et Cata, sa découverte avec Tijuana.
La fin de son histoire, à la frontière de la réussite ou de l’échec, est laissée en suspens… L’idée ? «Edgar San Juan, le scénariste, m’a demandé mon avis au sujet de son script, il voulait que je sois le réalisateur du film. J’étais touché, car j’ai immédiatement été séduit par les personnages. Je lui ai, cependant, expliqué que j’avais besoin d’une large part de liberté», explique Rigoberto Perezcano. Venu au septième art, à l’issue de ses études de droits, Rigoberto, suit ensuite une école de cinéma pour dire quelques années plus tard, à travers un documentaire, XV à Zaachila, la vie et les habitants de sa ville natale, à fleur de vérité. «J’y ai grandi, entouré de mes trois sœurs, mon père était mécanicien, je me destinais au métier d’avocat. J’aime le travail d’investigation, la dimension du réel. Un film, c’est une histoire et la véracité qui peut s’en dégager m’intéresse. Un réalisateur doit savoir prendre des risques. Dans mon pays, nombre de Mexicains tentent d’aller aux Etats-Unis, dans l’espoir de trouver un job, afin de mieux vivre. Il en est de même au Maroc, comme à Tijuana, les candidats à l’immigration clandestine agissent par désespoir, leur vie est particulièrement difficile», confie-t-il. Norteado, sorti en salles en France depuis fin juillet 2010, connaît un franc succès où il alimente les colonnes de la critique parisienne, élogieuse et dithyrambique. «J’en suis très heureux, d’autant que j’ai vécu un an à Paris, il y a quelques années. J’adore cette ville», ajoute le jeune réalisateur. La nouvelle étoile du cinéma mexicain travaille actuellement sur le projet de son prochain long-métrage «Carmin Tropical» : «Le tournage se déroule à Mexico. Il traite de l’univers des travestis, des transsexuels et où le personnage principal tombe amoureux. Je souhaite montrer la complexité de l’homosexualité», conclut-il. En attendant, Norteado, continue sa traversée réussie, dans les salles obscures des quatre coins du monde.
Source : Le Soir
L’une des préoccupations majeures des Autorités marocaines chargées de la Communauté marocaine résidant à l’étranger est la protection et la sauvegarde des droits de cette communauté là où elle se trouve, dans toutes les circonstances et quelles que soient les catégories de ses membres, leurs origines, statut juridique et social et leurs besoins. C’est ainsi que plusieurs actions ont été entreprises et plusieurs rencontres ont été organisées aussi bien au Maroc qu’à l’étranger avec l’objectif de répondre aux attentes de cette communauté.
L’instauration d’une journée nationale des Marocains résidant à l’étranger, le 10 août de chaque année durant la période de la présence d’une grande partie d’entre eux dans leur pays d’origine, pour les vacances d’été, est une preuve parmi d’autres, du grand intérêt que porte le Maroc, sous les Hautes Directives Royales, à ses citoyens résidant à l’étranger. C’est une opportunité de rencontre et d’échange et une occasion annuelle parmi d’autres pour être à l’écoute de la Communauté et appréhender les obstacles et les difficultés auxquels elle peut-être parfois confrontée que ce soit dans les pays d’accueil, lors du retour au Maroc ou durant ses déplacements.
Partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et ont connu des restrictions, surtout durant les crises. L’actuelle crise économique a engendré des problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l’étranger qui nécessitent d’être relevés et solutionnés. Parmi ces problèmes se pose celui de la protection juridique des Marocains résidant à l’étranger. Plusieurs interventions, débats et recommandations de la conférence internationale sur « L’impact des crises sur la migration » organisée à Rabat le 12 et 13 octobre 2009 par le Ministère Chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, en collaboration avec d’autres acteurs nationaux et internationaux, ont mis l’accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l’étranger en particulier et le besoin de débattre du thème. Les principales conclusions de la conférence d’octobre 2009 ont relevé tout un ensemble de problèmes d’accès aux droits des migrants. On peut mentionner parmi ces recommandations : la nécessité de sensibiliser les migrants à leurs droits sociaux et juridiques, de leur permettre de présenter leurs requêtes et doléances et de leur apporter des réponses et solutions dans leur pays d’origine d’une part, et d’autre part, le besoin de défendre leurs droits dans les pays d’accueil pour qu’ils puissent en jouir sans exclusion ni discrimination .
C’est pourquoi, cette année, il a été décidé de célébrer la journée nationale des Marocains résidant à l’étranger en approfondissant la réflexion sur l’impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. Une journée d’étude sera ainsi organisée le 10 août 2010 sur « Crise économique et protection des droits des MRE» pour débattre des droits de cette communauté et développer une vision globale et concertée des stratégies et des mécanismes nécessaires pour une meilleure garantie de ces droits.
Source : Yawatani
Avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, viennent de paraître les actes des travaux du 5ème congrès des Recherches Féministes dans la Francophonie Plurielle, organisée sous le thème : « Le féminisme face aux défis du multiculturalisme ».
Avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, et en partenariat avec British-Council Maroc, viennent de paraître les actes du colloque international « Migrations, droits humains et développement », au sein de la Revue marocaine d’études internationales (RMEI).
Avec l’appui et la collaboration du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, le numéro hors série du Magazine Littéraire du Maroc, en vente depuis fin juillet, est consacré aux écrivains de la diaspora marocaine. Une vingtaine de contributions d’écrivains d’origine marocaine, établis à l’étranger, ont été rassemblés grâce au concours du CCME, dans le prolongement de la seizième édition du Salon International de l’Edition et du Livre, durant laquelle les Marocains du monde étaient mis à l’honneur.
Une commission de la ville de New York, chargée de la préservation du patrimoine, a levé mardi 2 août un obstacle majeur à la construction d'une mosquée controversée à quelques pas de l'emplacement où se trouvaient les tours jumelles détruites par les attentats du 11 septembre 2001…Suite
Le trait de quelques coups de dessin a un impact plus fort que plusieurs colonnes d'un texte, le rapport au dessin étant immédiat. Le choix de dire la traversée des jeunes marocains vers l'Europe, sous forme de bande dessinée, semblait une évidence pour les auteurs de la BD «La traversée dans l'enfer du h'rig»…Suite
Au 1er janvier 2010, la population de l'Union européenne (UE) a dépassé la barre symbolique des 500 millions d'habitants, 501,1 millions précisément. Comparé aux 499.7 millions enregistrés en 2009. Ce chiffre marque une progression de 2.7 habitants pour mille, selon les données communiquées, mardi 27 juillet, par Turcstat, le service d'information statistique….Suite
Selon le journal espagnol El Peri6dico, 212 Marocains ont été extradés d'Espagne durant les six derniers mois par le Corps national de la police de la communauté de Barcelone. Il s'agit de délinquants récidivistes ne jouissant d'aucun titre de séjour légal. Le collectif marocain arrive en tête pour des raisons de souplesse dans les démarches d'extradition. Car selon le journal, le gouvernement marocain n'oppose aucune objection aux demandes d'extradition formulées par l'Espagne. Le rapport indique que ces récidivistes ont des antécédents pénaux pour des affaires liées au vol, agressions avec blessures ou trafic de drogue.
Source : Les Echos
Neuf ans après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center, le projet de construction d'une mosquée et d'un complexe culturel islamique tout près de Ground Zero devait aider le processus de réconciliation. Il est au contraire en train de susciter un débat d'une extrême virulence aux États-Unis sur la nature de l'islam et la signification de l'attaque du 11 Septembre. Si les marques de soutien à ce projet se multiplient à New York -plusieurs feux verts ont été accordés à la construction du complexe, le plus récent venant de la commission chargée de la préservation du patrimoine new-yorkais- l'opinion américaine, elle, exprime plus souvent son opposition.
«Menace»
Les détracteurs d'un tel projet rejettent bruyamment ce qu'ils perçoivent comme une preuve d'«indélicatesse» à l'égard des 2750 victimes ou, pis encore, une «victoire symbolique» des «radicaux islamistes», voire une «menace» contre l'Amérique. Leur colère est d'autant plus grande qu'ils savent que si la mosquée voit le jour, ce sera avant la tour surnommée «Freedom Tower» qui doit symboliser la victoire de l'Amérique sur les terroristes, en étant encore plus haute que les Twin Towers détruites. Ses partisans défendent avec ardeur le principe de la «liberté religieuse» si chère à New York et à l'Amérique et l'exhortent à ne pas céder à la «peur».
Ce projet traînait depuis quelques années dans la tête de Feisal Abdul Rauf, qui prêche depuis la fin des années 1980 un islam soufi modéré dans une mosquée non loin de Ground Zero, dans le sud de Manhattan. L'imam, qui bénéficie de nombreux soutiens, y compris dans la communauté juive, est le fondateur de la «Maison Cordoba». L'association, dont le nom fait référence à la cité médiévale espagnole où vécurent ensemble pendant 800 ans juifs, arabes et chrétiens, affirme avoir pour mission de «promouvoir le dialogue interreligieux» et de casser les «stéréotypes» américains sur l'islam.
En juillet 2009, il a obtenu le soutien financier d'investisseurs musulmans, dont la société immobilière Soho Properties, afin de racheter pour cinq millions de dollars la Burlington Coat Factory au 45 Park Place, un magasin de vêtements laissé à l'abandon depuis huit ans. Situé à deux pâtés d'immeubles des anciennes tours jumelles, celui-ci a subi quelques dommages lors de l'attentat. Le projet de construction d'un complexe islamique, estimé à 100 millions de dollars, pour lesquels les investisseurs n'ont pas encore été trouvés, selon l'imam, comporte un immeuble moderne de 13 à 15 étages avec un lieu de prière pour les musulmans à l'intérieur, un auditorium de 500 places, une piscine et un restaurant. Depuis des mois déjà, des dizaines de musulmans assistaient dans le bâtiment actuel en décrépitude à la prière du vendredi, dans la plus grande discrétion. L'annonce du projet a immédiatement provoqué un tollé parmi les familles de victimes, puis chez les Tea Parties et dans le camp républicain. Ils se sont promis d'utiliser tous les moyens -recours légaux et pression médiatique- pour l'empêcher de voir le jour. La très influente Ligue anti-diffamation de lutte contre l'antisémitisme a qualifié cette semaine le projet de «choquant» car trop près du site de l'attentat, considéré par beaucoup comme «sacré». Elle a suggéré un lieu un peu plus éloigné «à un mile de là» (près de deux kilomètres). La pasionaria des conservateurs, Sarah Palin, avait tenu auparavant le même discours en appelant les «musulmans recherchant la paix» à rejeter une «provocation inutile». Les partisans du projet opposent avec autant de passion leurs propres arguments. Plusieurs rabbins ont qualifié de «honteuse» la position de la ligue antidiffamation juive, qui en rejetant la mosquée ferait exactement ce contre quoi elle lutte. Le maire de New York, Michael Bloomberg, fervent défenseur du projet, a rappelé hier dans le Wall Street Journal la présence de musulmans parmi les victimes du 11 Septembre et insisté sur la garantie donnée par la Constitution américaine à la liberté de culte. Si l'Amérique cédait aux sentiments populaires et «trahissait ses valeurs en traitant les musulmans différemment des autres», dit-il, ce serait «la victoire des terroristes».
La Maison-Blanche refuse pour l'instant de s'immiscer dans le débat qu'elle prétend «limité» à New York, mais il sera probablement difficile de résister longtemps à la pression politico-médiatique à l'approche du neuvième anniversaire de la tragédie et des élections de mi-mandat.
Source : Le Figaro
M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.
Le vice-chancelier allemand, Guido Westerwelle, s'est déclaré mercredi en faveur de mécanismes d'incitation à l'immigration de travailleurs qualifiés, intervenant dans un débat qui agite l'Allemagne.
M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.
Il est toutefois tout aussi nécessaire "de qualifier la jeune génération", ainsi que "de réduire l'émigration des personnes qualifiées", a dit aussi le ministre. "Beaucoup trop de gens ont quitté notre pays", où le solde migratoire est négatif, a-t-il ajouté dans une conférence de presse.
Un débat sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée qui menace l'Allemagne et les moyens de la contrer enflamme le pays depuis que le ministre de l'Economie, lui aussi libéral, a suggéré la semaine dernière d'abaisser les seuils de revenus qui encadrent l'installation de travailleurs qualifiés.
Plusieurs personnalités, notamment le chef des conservateurs bavarois, troisième parti de gouvernement, se sont élevées contre ces propositions, estimant qu'il fallait donner la priorité à l'emploi des chômeurs allemands avant d'aller puiser à l'étranger.
Pour M. Westerwelle "il n'y a pas de contradiction" entre la nécessité de qualifier et remettre au travail les sans-emploi en Allemagne et le renforcement de l'attractivité du pays pour les cerveaux étrangers.
A l'heure de la reprise, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée redevient le problème numéro un sur le marché du travail allemand, qui manque cruellement d'ingénieurs, techniciens et spécialistes informatiques. Le problème va s'aggraver à moyen terme sur fond de natalité en berne.
Source : Libre.be/ AFP
Le CRI de Fès-Boulemane organise du 2 au 10 août 10 en collaboration avec l’association des investisseurs marocains résidant à l’étranger un espace d’accueil des MRE au niveau de l’Arrondissement d’Agdal (Place Florence). Selon le CRI, cet espace est dédié à l’orientation et l’information des MRE. Une série de rencontres de sensibilisation et d’information est organisée au niveau du Palais des Congrès au profit des MRE. L’objectif étant de leur exposer la situation des projets structurants de la région, ainsi que les mesures et dispositions, les concernant, adoptées dans les différents secteurs notamment celles relatives à l’incitation à l’investissement. Ces rencontres communiqueront notamment sur les missions du CRI et opportunités d'investissement dans la région
Source : Maroceco
Le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur et – depuis un certain temps -, il commence à inquiéter à juste titre les pouvoirs publics au Maroc. En période de crise économique, les pays d'accueil font peu de cas des migrants. Et sont de moins en moins regardants sur la protection de leurs droits fondamentaux qui, déjà en période normale, ne sont pas toujours respectés.Conscient de cet état de fait, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger veut faire la lumière sur cette problématique pour en exposer les différents aspects.
Le département de Mohamed Ameur a décidé ainsi de mettre à profit la journée nationale MRE (10 août) pour « approfondir la réflexion » sur l'impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. Il organise une rencontre internationale sur le thème « Crise économique et protection des droits des MRE ». L'objectif affiché est de procéder à une analyse sereine et objective de la situation, d'essayer d'en comprendre les causes et les conséquences afin de pouvoir formuler une vision globale et concertée qui permettrait d'élaborer les mécanismes nécessaires à la protection des droits des MRE. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger estime que l'organisation de cette rencontre «répond au besoin de sensibiliser à l'importance de la protection des migrants» et à la nécessité de «mettre en place les moyens susceptibles de sauvegarder leurs droits fondamentaux». Cette manifestation permettra en outre, selon le même département, d'exposer les doléances des MRE et de proposer des solutions à leurs problèmes dans les pays d'accueil.
Outre les principaux représentants de la communauté marocaine résidant à l'étranger, la journée du 10 août réunira des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des acteurs de la société civile du Maroc et de l'Europe, ainsi que d'autres institutions nationales et internationales. Les participants examineront les instruments juridiques et les mécanismes relatifs à la protection des migrants ainsi que les lacunes qu'il convient de combler pour une protection efficiente de leurs droits.
Deux principales séances articuleront les travaux de cette rencontre. La première séance sera consacrée à la présentation des droits des migrants et des obstacles qui les empêchent d'en jouir pleinement. La seconde sera consacrée aux discussions et aux propositions de solutions. La rencontre de mardi prochain s'inscrit dans le sillage de la conférence internationale sur «L'impact des crises sur la migration» organisée à Rabat les 12 et 13 octobre 2009 par le même département ministériel.
Cette conférence avait mis l'accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger en particulier et la nécessité de débattre de cette problématique afin d'en limiter les répercussions sur les MRE. Les principales conclusions de la conférence d'octobre 2009 avaient insisté pour rappel sur la nécessité de sensibiliser les migrants à leurs droits fondamentaux, de les doter des instruments leur permettant d'exposer leurs doléances et de mettre à leur disposition des voies de recours au Maroc et en pays d'accueil.
Source : Le Matin
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