"Stop! Vos papiers. Ouvrez votre sac!" Alejandro s'exécute sans trembler pour ce contrôle au faciès. Cela fait partie d'un jeu de rôles organisé par texto jusqu'à la mi-juin à Vienne pour faire connaître le quotidien difficile des migrants dans la capitale autrichienne.
Les contrôles au faciès à répétition sont l'une des expériences auxquelles s'exposent depuis le 3 juin une centaine de participants volontaires de "Schwellenland" (pays en transition en allemand) expérience inscrite au programme d'un festival artistique, qui se déroule à chaque fois dans un quartier différent de Vienne.
D'entrée les joueurs ont été harangués en chinois ou dans une langue africaine par un "fonctionnaire" de Schwellenland brandissant des formulaires puis déchus -symboliquement- de leur nationalité.
Dans ce nouveau monde (pas si) imaginaire, les volontaires se frottent à différent aspects comme les chicanes des services d'immigration, le travail au noir ou l'absence de couverture maladie.
"Les situations sont inspirées des récits de véritables migrants", explique le metteur en scène allemand Jörg Lukas Matthaei qui supervise ce jeu de rôles.
Pour chacune des dix journées du jeu, le "plateau" se déplace au gré des épreuves au quatre coins de la capitale. Tantôt dans un parc, une gare routière ou bien un marché, sous l'oeil curieux des passants.
Les rendez-vous et les missions à accomplir sont divulgués par SMS ou par des indications sur un site internet.
"Au fond, nous avons toujours notre passeport européen en poche. Il s'agit donc moins de rejouer la vie d'un réfugié que de modifier la perception des gens", selon le metteur en scène qui a effectué des recherches pendant un an à Vienne pour le projet.
Environ 25 migrants, arrivés de plus ou moins longue date en Autriche, y participent activement.
Ils conseillent avec leur savoir-faire les joueurs --divisés en trois groupes: les migrants vulnérables, les habitants locaux chargés de les aider et enfin les surveillants zélés, défenseurs de l'ordre établi-- et distribuent bons et mauvais points.
"Chez nous, les migrants sont les spécialistes. Ils sont valorisés", insiste le metteur en scène.
Tout le contraire de l'ambiance en Autriche, où l'extrême droite et la presse populiste stigmatisent sans relâche les étrangers non occidentaux et demandeurs d'asile.
La ministre de l'Intérieur conservatrice Maria Fekter s'est même attirée les foudres début 2010 du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en proposant de les interner jusqu'au terme de l'examen de leur dossier.
La petite république alpine, dont environ 11% des résidants sont étrangers et qui a enregistré 75.000 demandes d'asile entre 2005 et 2009, se fait remarquer par des contrôles au faciès récurrents, déplore Amnesty International.
"Cela se passe comme cela, surtout pour les Africains. Ils sont faciles à voir", témoigne Eliou un Guinéen, réfugié depuis quatre ans en Autriche. Il espère "ouvrir les yeux des gens et leur donner le courage de faire quelque chose de positif" pour ces étrangers, considérés comme des délinquants en puissance par une large partie de l'électorat.
Enthousiasmé par le concept du jeu, Dieter le prend au mot: "cette expérience a remis à l'ordre du jour mon projet de donner des cours de soutien scolaire à des enfants de migrants", note ce géologue d'une trentaine d'années.
L'Autriche tirant profit de l'immigration, M. Matthaei souligne l'"ambivalence" entourant cette thématique.
Même les actes de générosité comme celui de Dieter en sont empreints: "le fait d'aider quelqu'un est toujours lié à ce que l'on espère en retour, de manière matérielle ou émotionnelle".
Source : AFP
En Italie, Turin a une longueur d’avance sur beaucoup de villes, car la municipalité a décidé de s’attaquer aux problèmes d’intégration au grand dam de la Ligue du Nord, très présente dans cette région du nord pays. C’est ainsi qu’une association de musulmans de l’association musulmane dirigé par un Marocain, a obtenu l’autorisation de construire une mosquée dans la capitale du Piémont, a indiqué le Financial Times.
La future mosquée de la Miséricorde de Turin sera la deuxième de toute l’Italie, après celle de Rome à être officiellement reconnue. Le lieu de culte qui est financé à hauteur de 2 millions d’euros par le gouvernement marocain, n’est pas bien vu par le parti raciste, Ligue du Nord. Un de ses leaders, le député européen, Mario Borghezio, a répété à maintes reprises son opposition à la mosquée de Turin. Rappelons que ce dernier faisait parti de ceux qui ont marché devant le consulat marocain à Milan pour demander sa fermeture. En été 2008, la Ligue du Nord avait plaidé pour la fermeture de toutes les mosquées.
« Nous avons mené une véritable guerre des nerfs pour cette mosquée », a reconnu Ilda Curti, chargée de l’intégration pour Sergio Chiamparino, le maire de gauche de Turin, très populaire dans la communauté immigrée. La conseillère faisait allusion aux démarches entreprises par le parti de Umberto Bossi pour tenter de bloquer le projet soutenu par le maire.
Selon le Marocain Abdelaziz Khounati, présidant de l’association musulmane qui a obtenu le feu vert de la construction de la mosquée, la Ligue du Nord a déjà empêché des initiatives similaires dans d’autres villes. Elle est allé jusqu’à menacer d’amener des porcs sur le terrain prévu pour la construction afin de le souiller. « D’abord, la Ligue a fait campagne contre les Italiens du sud qui se sont installés à Turin il y a des années. Ensuite, ils s’en sont pris aux étrangers en général. A présent, c’est le tour de Musulmans », a-t-il dit.
« Nous plaidons pour une société ouverte, intégrée et multiculturelle, où les droits de chacun seront respectés », a ajouté Abdelaziz Khounati. Rien ne semble désormais se mettre au travers du chemin qui verra la future mosquée de la Miséricorde.
L’emplacement du futur lieu de prière tant attendu par les musulmans turinois, est déjà connu. En plus de la mosquée, un centre culturel islamique sera bâti, pour la promotion des études, des actions sociales et du dialogue interconfessionnel.
Source : Yabiladi
"Les droits des réfugiés et demandeurs d'asile: entre la réalité et la loi" est le thème d'une session de formation organisée à Oujda, les 12 et 13 juin, par la section marocaine d'Amnesty International.
Cette session de formation, la deuxième du genre après celle organisée au profit des avocats de la région de Tanger-Tétouan, s'inscrit dans le cadre des activités d'Amnesty International-Maroc marquant la commémoration de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin).
Elle est destinée notamment aux organisations de la société civile dans l'Oriental qui s'intéressent aux questions des migrants et des refugiés.
Cette rencontre connaît aussi la participation de Médecins sans frontières, de représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Maroc, d'universitaires et d'autres associations.
Les débats visent à favoriser l'échange d'expériences, examiner la situation de la migration et d'asile, et s'informer des solutions proposées par le HCR pour le règlement du phénomène des flux migratoires provenant d'Afrique subsaharienne, a indiqué le directeur général d'Amnesty International-Maroc, M.Mohamed Sektaoui.
Il s'agit également de formuler des propositions en guise de contribution à la mise en place d'un cadre juridique national régissant les questions de la migration et d'asile, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, rappelant que le Maroc a ratifié la convention de 1951 relative au statut de réfugié et le protocole y afférent.
M. Sektaoui a salué dans ce sens l'esprit d'ouverture et les avancées enregistrées par le Maroc à tous les niveaux, plus particulièrement en matière de protection des droits de l'Homme, ainsi que les efforts déployés pour faire face aux effets de la migration, soulignant toutefois l'importance de définir des lois qui soient plus adaptées aux conventions internationales sur les réfugiés.
L'atelier constitue également une occasion pour sensibiliser les associations de la société civile sur le rôle qu'ils peuvent jouer en matière de défense et d'assistance des migrants et des réfugiés, et ce dans la cadre de la consécration des droits de l'homme dans le Royaume, a-t-il encore ajouté.
Un exposé sur les activités du HCR au Maroc présenté à l'ouverture de cet atelier souligne que le Maroc a été le premier pays africain à accueillir le personnel du HCR en 1959 et à autoriser l'ouverture d'une délégation honoraire en 1965, a expliqué M. Marouane Tassi (HCR-Maroc), rappelant que le Haut commissariat et le gouvernement marocain ont signé un accord de siège le 20 juillet 2007, ce qui a permis l'ouverture d'une représentation à part entière.
Les objectifs stratégiques du HCR au Maroc consistent à renforcer "les mécanismes de protection pour les demandeurs d'asile et les réfugiés dans le cadre d'une approche globale de gestion des flux migratoires mixtes", à mettre en place "des solutions durables permettant aux réfugiés de vivre dignement, dans le respect de leurs droits fondamentaux", et à développer les "capacités des interlocuteurs institutionnels et celles des partenaires de la société civile dans l'offre de services de protection et d'assistance aux réfugiés et demandeurs d'asile", indique-t-on dans cet exposé.
Source : MAP
Avec la crise, la xénophobie attisée par la Ligue du Nord gagne du terrain. Et la situation des 4,6 millions d’immigrés légaux – sans parler des clandestins – devient préoccupante. Pourtant, bien peu songent à repartir.
Après la « chasse aux blacks » déclenchée début janvier à Rosarno, en Calabre, les manifestations d’intolérance se multiplient dans toute l’Italie. Dans les municipalités qu’elle dirige, la très xénophobe Ligue du Nord, qui participe au gouvernement de centre droit de Silvio Berlusconi, fait feu de tout bois. À Adro, une « prime de rendement » de 500 euros est accordée à chaque policier qui réussit à épingler un clandestin. À Turate, un bureau de la délation a été ouvert dans les locaux de la mairie. À Vérone, Flavio Tosi, l’une des figures du parti, s’efforce de limiter l’accès des immigrés aux logements sociaux. À Rome, plusieurs passages à tabac d’immigrés ont fait la une des journaux. « En France, en Allemagne ou en Belgique, je n’avais jamais vu des autochtones prendre un fusil pour tirer sur des Africains ! » s’effare Keita Bandjougou, un Ivoirien arrivé en Italie en 2008 et régularisé il y a quelques mois.
Le fait est que les Italiens, exaspérés par la crise, ont tendance à retourner leur colère contre les étrangers – lesquels contribuent pourtant à faire tourner l’économie. Dans le Nord, ces derniers travaillent majoritairement dans l’industrie, surtout pour des PME ; dans le Centre, ils sont le plus souvent employés dans la restauration ; dans le Sud, ils fabriquent la mozzarella de bufflonne et récoltent fruits et légumes. Les quelque 4,6 millions d’immigrés en situation régulière que compte l’Italie versent chaque année un peu plus de 5 milliards d’euros au fisc. Selon la communauté catholique Sant’Egidio, ils n’en récupèrent qu’environ 50 % sous forme de services. En 2009, en tenant compte du million de clandestins (chiffre établi à la louche par les autorités), ils ont contribué à hauteur de 11 % au produit intérieur brut. Enfin, les transactions réalisées par les immigrés ont représenté 15 % du marché immobilier en 2007.
Pourtant, entre Italiens et immigrés, le fossé ne cesse de se creuser. À Rome, dans les quartiers où ces derniers sont relégués, le malaise est palpable. Au début de l’avenue Prenestina, une artère commerçante et populaire, se trouve la rue del Pigneto, une zone piétonnière bordée d’arbres, de petits bars et de restaurants. Dans un premier temps, les bobos ont afflué et la cote du quartier a grimpé. Et puis ces mêmes bobos se sont lassés et sont partis. À en croire les agences immobilières, la présence massive d’immigrés a fini par faire chuter le prix de la pierre…
Le samedi, c’est jour de marché. Entre les étals, Italiens et immigrés se croisent, échangent parfois quelques mots. C’est là que vit Issy. Ce grand gaillard d’origine sénégalaise ne décolère pas : les Italiens, dit-il, doivent comprendre que les immigrés ne sont pas des citoyens de seconde zone. Lui-même s’en est pourtant plutôt bien sorti. Arrivé en Italie il y a dix ans, il a suivi une formation en informatique, a travaillé dans une petite entreprise commerciale avant d’être recruté par un grand musée. Aujourd’hui, il gagne 1 500 euros par mois, travaille 40 heures par semaine, bénéficie de congés payés et d’une couverture sociale. « L’immigration étant ici un phénomène relativement récent, les Italiens ont le plus grand mal à accepter et à comprendre les différences », explique-t-il.
L’intégration en est encore à ses balbutiements. Les mariages mixtes restent rares et les jeunes de deuxième génération commencent tout juste à fréquenter l’université. « Ici, on veut bien de nous à condition que nous nous fondions dans le paysage. Mais les choses changent. Hier, les immigrés se sentaient isolés et n’osaient pas bouger. Aujourd’hui, nous sommes nombreux et commençons à nous organiser », commente Saad, un Soudanais installé dans la capitale depuis une vingtaine d’années.
Pour apprendre la langue et faire son chemin, Saad a, comme beaucoup d’autres, eu recours à la communauté Sant’Egidio. Cuisinier de son état, il avait ouvert un petit restaurant dans la banlieue de Rome, mais, pris à la gorge par la crise, il a été contraint de fermer boutique et travaille aujourd’hui dans un restaurant 100â¯% italien, où, raconte-t-il, les immigrés sont cantonnés derrière les fourneaux ou à la plonge. Du coup, les contacts avec les Italiens sont rares. Sauf dans le centre historique, près des palais du pouvoir et des monuments antiques, où les immigrés, qui parlent généralement plusieurs langues, sont très recherchés dans les bars et les pizzerias. Place du Peuple, un Congolais vient ainsi d’être engagé chez Rosati, un bar-restaurant fréquenté par des acteurs et des hommes politiques étrangers de passage. Mais il refuse de parler. Pudeur ? Plutôt peur de perdre sa place si un collègue venait à l’entendre.
Nouvelle famille
Pourquoi, dans ces conditions, ne pas rentrer au pays ? D’abord, parce que ce serait un aveu d’échec et, dans la majorité des cas, un retour à la case misère. Ensuite, parce que, en dépit de tout, l’Italie offre quand même la possibilité de se construire un avenir. Ici, on peut vivoter dans la clandestinité, se débrouiller au jour le jour, obtenir une carte de séjour et, comme Ibrahim, rêver : « L’Italie, c’est comme chez moi, comme si j’avais trouvé une nouvelle famille », confie ce Nigérien de 29 ans, arrivé par la mer il y a un an. Depuis, il traîne sa misère dans Rome…
Changement de décor. Pour Berlusconi, Milan, la capitale économique du pays, n’est plus désormais qu’une « ville africaine » tant les immigrés qui arpentent le centre-ville y sont nombreux. Africains et Chinois se partagent la rue de Padoue, une grande artère qui commence place Loretto, là où Benito Mussolini fut pendu par les pieds à la Libération. Ici, en février, un jeune Égyptien a été tué par les Chicago, un gang de Latinos au casier judiciaire long comme le bras. Du coup, la police a imposé une sorte de couvre-feu, et les relations intercommunautaires sont tendues. Déjà frappée de plein fouet par la crise, la rue de Padoue sent la mort. À l’heure où les sirènes des usines sonnent la fin de la journée de travail, bars et magasins restent vides.
En vase clos
Pendant que ses deux employés trompent le temps en nettoyant la boutique, le boucher Mustapha épluche ses comptes. Il évoque les difficultés quotidiennes, puis nous entraîne vers la mosquée voisine. Située au fond d’une cour, celle-ci sert aussi de centre culturel. Les hommes s’y retrouvent après la prière pour discuter autour d’un jus de fruits. Il y a Benaïssa, un Algérien arrivé en Italie en 1975 pour faire Polytechnique, Mohamed, un spécialiste de l’import-export, et aussi Sharif, un jeune Égyptien qui vit dans la clandestinité depuis deux ans… Il y a peu, la communauté a acheté un terrain afin d’y construire une mosquée. Mais la municipalité rechigne à délivrer le permis de construire (voir encadré).
« Il faudrait mettre en place des politiques d’accueil. À leur arrivée, les immigrés ne peuvent compter que sur la solidarité de leurs proches ou de leurs concitoyens. Ils n’ont aucun contact avec les Italiens et vivent en vase clos. Cela ne facilite pas leur insertion », constate Benaïssa. Quant au racisme, « c’est avant tout de la politique. La Ligue du Nord prône l’intolérance pour préserver l’espèce car la population italienne diminue », juge Mohamed.
Derrière la gare de Milan, les Africains ont pris leurs quartiers rue Castaldi. Avant la crise, le quartier débordait de vie. Aujourd’hui, le restaurant érythréen, comme les bars avoisinants, sont vides et l’ambiance est morose. Le vendredi soir, on entend bien de la musique s’échapper des bars, on voit bien quelques gaillards conter fleurette à leurs belles, mais le cœur n’y est plus. Comme chaque soir, la devanture du King Queen’s – l’endroit le plus in du quartier, avant la crise – est illuminée. Mais le restaurant ressemble désormais au Sahara. Dans sa cuisine, Juliette, la gérante, remâche sa mauvaise humeur en cuisinant des bananes plantain. « D’un côté, le gouvernement durcit les lois ; de l’autre, les autochtones nous traitent de voleurs de travail », lâche cette belle femme plantureuse, un œil sur la télévision qui retransmet un match de foot. Elle agite le doigt comme pour un avertissement.
À Rosarno, en Calabre, des centaines d’immigrés s’apprêtent à reprendre le chemin des champs – avec une pointe d’angoisse. À Rome, ils s’indignent en voyant les responsables d’agence pour l’emploi jeter leurs candidatures à la poubelle. À Milan, ils s’inquiètent pour l’avenir de cette deuxième génération d’immigrés qui parle pourtant l’italien avec l’accent régional. « Le racisme existe partout, mais moi je veux vivre et mourir en Italie. Ici, au moins, la démocratie existe, même si elle est imparfaite », confie Babakar, le regard perdu dans la grisaille milanaise.
Source : Jeune Afrique
Le journal des Marocains résidant à l’étranger et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»
Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :
Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;
Cette édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.
En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,
Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….
Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:
Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.
Source : Yawatani
Le journal des MRE et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»
Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :
Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;
Cette édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.
En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,
Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….
Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:
Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.
Source : Yawatani
Trois nouvelles publications de la Fondation Hassan II pour les MRE ont été présentées mardi à Rabat. Ces ouvrages s’axent principalement autour de la crise économique mondiale et son impact sur les Marocains résidant à l’Etranger.
Il s’agit des publications "MRE, l’utilisation des transferts", "Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" et "MRE : précarité et droits humains".
"MRE, l’utilisation des transferts" : résultat d’une enquête menée par l’Observatoire de la communauté des MRE. Elle explique l’évolution de l’immigration, les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles de celle-ci et réserve un volet à la retraite et la couverture sociale.
"Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" : actes de la rencontre "Transfert des migrants : expériences et perspectives" tenue en juillet 2007.
"MRE : précarité et droits humains" : actes du séminaire "Transfert des migrants : expériences et perspectives" organisé en juin 2007
Source : Bladi.net
BMCE Bank et Air Arabia viennent de signer une convention de partenariat en faveur des Marocains Résidant à l’Etranger, visant à offrir des réductions tarifaires à la clientèle MRE de BMCE Bank.
Les marocains citoyens du monde, clients de BMCE Bank, pourront ainsi bénéficier de nombreuses réductions sur l’ensemble des destinations Air Arabia desservant le Maroc telles que Paris, Montpellier, Lyon, Mulhouse, Bruxelles, Amsterdam, Istanbul, Venise, Milan, Bologne, Barcelone et Malaga.
Cette nouvelle convention reflète la volonté des deux partenaires à renforcer la relation de proximité, d’ores et déjà, établie avec la communauté des MRE, leur proposant des offres avantageuses adaptées à leurs besoins.
Ainsi, ce nouvel accord vient enrichir la liste des partenaires privilégiés participant actuellement à la carte Avantages de BMCE Bank à savoir, CTM, Groupe Accor, Budget, Comarit et Century 21 en attendant d’autres alliances potentielles.
BMCE Bank continue d’offrir à sa clientèle MRE différents Packages à travers son offre Pack Dawli qui intègre en plus de la carte Avantages, un ensemble de produits et services essentiels à la gestion au quotidien du compte du client MRE ainsi que d’autres avantages tarifaires bancaires.
Source : Aufait
Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à L'Etranger (CCME), a été faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), dont la liste a été publiée samedi dans le bulletin officiel britannique.
Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres, lit-on dans le bulletin.
Les personnes désignées recevront leurs décorations lors d'une cérémonie qui aura lieu dans les six mois qui viennent au palais de Saint James à Londres.
Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.
"Etre reconnue par sa Majesté la Reine est à la fois un grand honneur et un privilège", a confié à la MAP Mme Talsi, soulignant que la distinction royale est avant tout une reconnaissance des efforts et de la lutte de la communauté marocaine en Grande-Bretagne durant les 50 dernières années.
"Il s'agit d'un moment historique", a dit l'activiste qui s'est dite fière de son héritage culturel et social marocain tout en étant Britannique.
Fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, Mme Talsi est membre de plusieurs associations et groupes britanniques, dont le Groupe Consultatif National des Femmes Musulmanes en Grande Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire de Londres sur les questions de l'immigration.
Source : MAP
Il y a vingt-cinq ans, le 14 juin 1985, la France, l'Allemagne et les trois pays du Benelux décidaient de supprimer leurs frontières pour créer un espace de liberté élargi aujourd'hui à vingt-cinq pays, mais contraint de s'adapter face au terrorisme et aux pressions migratoires. L'eurodéputé luxembourgeois Robert Goebbels, 66 ans, se souvient de cette page européenne écrite à bord d'un navire, le "Princesse Marie-Astrid" amarré à Schengen, petite localité viticole luxembourgeoise à la frontière avec la France et l'Allemagne. "J'ai fait un petit discours en disant +cet accord va entrer dans l'histoire+ et tout le monde à rigolé. Mais j'ai eu raison", raconte-t-il. 25 ans après, l'espace Schengen compte 25 Etats membres et permet à plus de 400 millions de citoyens de circuler librement de la Finlande à la Grèce, du Portugal à la frontière polonaise, sans devoir montrer leurs passeports. Seuls le Royaume-Uni et l'Irlande, deux pays insulaires, ont décidé de rester en dehors. Mais trois non membres de l'UE --la Suisse, la Norvège et l'Islande-- ont adhéré; et la Bulgarie, la Roumanie et Chypre devraient rapidement compléter l'espace. Jonathan Fall, directeur général sortant à la Commission européenne pour la Justice et les Affaires intérieures, tempère cet enthousiasme. Chargé de la mise en œuvre de ces accords durant huit ans, il ne nie pas le succès Schengen mais souligne ses points faibles, notamment en matière d'immigration et d'asile. Le relâchement du contrôle frontalier à l'intérieur de l'espace doit avoir pour contrepartie un renforcement des frontières externes et des politiques communes sans pour autant transformer l'Europe en forteresse. Or l'Union est en défaut en matière d'asile, lutte encore contre l'immigration clandestine de manière dispersée, sans montrer aucune solidarité et refuse de doter l'Union de moyens communautarisés. Elle joue également de malchance. Le "visa Schengen" est toujours à l'état des projet et la modernisation de la base de données interne à l'espace, instrument capital pour une coordination des activités quotidiennes des polices de l'UE, n'est toujours pas opérationnelle. Elle devrait l'être en 2013, si tout se passe bien, soit avec six ans de retard sur le calendrier prévu. Le projet vise a compléter les informations sur les citoyens des 27 Etats membres et sur les automobiles par l'intégration de données biométriques, les immatriculations de bateaux et d'aéronefs, ainsi que les informations concernant les cartes de crédit volées. "Le système a été initialement conçu pour traiter 22 millions de signalisations par an. Mais nous savons maintenant que le système devra être en mesure de traiter 100 millions de signalements par an", souligne la Commission. En termes d'image pour l'UE, le bilan reste malgré tout très positif. "Schengen est un grand gain de liberté, il suffit de parler avec nos grands parents", souligne le ministre allemand de l'Interieur Thomas de Maizière. "Schengen c'est l'Europe des citoyens", renchérit Robert Goebbels. "J'ai constaté lors de voyages en Afrique, en Asie et en Amérique qu'on connaît le nom de notre petit village luxembourgeois. Je me suis rendu récemment en Thaïlande, à la frontière avec le Myanmar (Birmanie) où l'on peut encore voir des tours de guet et des fils barbelés, et un Thaïlandais m'a surpris en me disant : ce qu'il nous faut ici, c'est quelque chose comme Schengen".
Source : Le Monde/AFP
C’est avec le « Récit de l’Effroi » du poète marocain Yassin Adnan qu’ont été ouvertes les journées culturelles arabes à Feldkirchen…Suite
Les Marocains du monde reviennent au pays pour le plaisir des mélomanes…Suite
C’est dans cet opus publié en 2008 que Issa Aït Belize a mis une grande part de sa préoccupation culturelle : «Appelez-moi Sam» (Editions Averbode, Belgique).
Ecrivain d’origine rifaine vivant en Belgique depuis une quarantaine d’année, Aït Belize n’a pas cessé d’écrire ses deux pays et au-delà. En avril 2005, il avait publié «Racines et épines», premier volume de sa trilogie «Le fils du péché» qui sera composée de «Noces sarrasines» paru en 2006 et s’achèvera avec «Calendes maghrébines» sorti en 2008, le tout faisant plus de mille pages aux éditions Luce Wilquin. A travers cette trilogie, le lecteur est invité à suivre l’itinéraire atypique d’un gavroche bien de chez nous puisqu’il s’appelle Amrouche, petit Amazigh pauvre du Poblado tangérois. Fils naturel, communément désigné dans cette autre partie de la Méditerranée par «fils du péché», on le verra grandir rapidement -sans passer par l’enfance -dans un combat perpétuel avec sa société et sa destinée.
«Appelez-moi Sam» est moins joufflu puisqu’il ne compte que 69 pages et il est d’abord destiné à un public jeune mais je le trouve aussi très utile et agréable pour les grands. C’est par la voix de la jeune Christina que nous découvrons les inextricables problèmes de l’identité et de la nationalité qui se posent à son père d’origine marocaine. Ce dernier, marié à une immigrée espagnole en terre de Belgique, porte le nom Abdoussamad Sandali comme une cicatrice, il préfère qu’on l’appelle Sam Sandali qui a «une consonance proche de l’italien» et soit dit en passant : «Italien, ça passe encore» (p.17).
Au commencement fut donc le nom propre ! Et quand «deux cultures, deux civilisations, deux êtres venus d’horizons différents, se rencontrent, il n’y a pas moyen de faire autrement que de produire du nouveau, du jamais vu !» (p. 44). Le nouveau est justement cette jeune fille que nous suivons dans l’édification de son identité et dans la découverte de ses appartenances : Belge, Espagnole et Marocaine.
A travers un récit bien tissé, Issa Aït Belize traque dans la vie de ses personnages les indices qui ressortent et mettent en valeur la pluralité et la diversité de leur identité jusque par-delà la vie. En effet, il place la tombe de Sam, alias Abdoussamad, «entre un soldat anglais, tombé ici en Belgique en hiver 1944, et un mineur polonais, mort de sa belle mort» (p.47). Les nationalités cohabitant ainsi, l’auteur tentera de rapprocher aussi les religions ce qui nous rappelle ce propos déjà ardemment défendu dans «Noces sarrasines» : «Le rêve de la juive et celui de la musulmane […] ne pouvaient être complets qu’en rejoignant celui de la chrétienne, de l’hindouiste, de la zoroastrienne, de la bouddhiste ou de l’animiste, de l’athée… pour bannir l’exil et exiler le bannissement à tout jamais de nos réactions viscérales, qu’elles fussent personnelles ou collectives» (p.372). C’est à peu près le même message qu’a laissé Abdoussamad à sa fille dans sa tentative de répondre aux interrogations de la gamine portant sur la religion du père.
Christina, adulte et mariée à un Tchétchène, récupère la nationalité de son père et porte en sus un prénom arabe (Shamsou-l-moulouk). Elle devient une de ces «femmes avides de paix, prêtes à défendre les réfugiés du monde, avec ou sans papiers, les exilés, les bannis, les Gitans, les Palestiniens, les Tchétchènes, les Soudanais du Darfour qu’on persécute…» (p. 65). Bref, elle évolue en citoyenne qui brandit fièrement son identité multiple qu’elle enrichit de jour en jour, bien consciente du fait que l’identité n’est pas un objet figé ni un acquis définitif. Elle répond ainsi au conseil du père qui lui recommanda dans ses dernières paroles : «Je ne voudrais pas te quitter ici sans te dire ceci : tu es libre, ma fille chérie, de chercher la vérité par tes propres moyens, indépendamment de celle de tes parents, de ta culture ou de tout autre héritage» (p. 10). C’est là un conseil que nous acceptons volontiers de la part de Issa Aït Belize à qui nous reconnaissons sa valeur de passeur entre les cultures et de citoyen du monde.
N’en déplaise à un certain André Gide qui affirmait qu’on «ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments», Aït Belize a relevé le défi en injectant dans sa mixture une considérable dose de «bons sentiments» brassée avec une bonne maitrise de l’écriture et de l’art du récit. Il y adjoint un souci permanent d’une esthétique originale dans sa manière de camper les personnages et de brosser les situations pour aboutir à une texture harmonieuse… C’est ce qui fait de ce petit livre une grande œuvre et le hisse au rang de la bonne littérature.
Source : Le Soir Echos
L'Afrique représente le plus gros volume d'envoi de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie, a rapporté dans son édition d'hier Le Monde qui cite MoneyGram qu'il qualifie de premier concurrent de la Western Union.
Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au “trafic informel”.
Selon le ministère français de l'Immigration, poursuit le quotidien, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.
Source : aufait
Une "Caravane de la Paix" a démarré jeudi de Bruxelles à destination de Lagouira, en passant par Paris et Madrid, pour sensibiliser l'opinion publique européenne à la crédibilité du projet d'autonomie au Sahara et à la légitimité de la marocanité des provinces du Sud du Royaume, a-t-on constaté sur place.
La caravane, formée de plusieurs autocars transportant trois cent cinquante marocains établis dans plusieurs pays européens, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la Marche Verte, s'est ébranlée en fin d'après-midi depuis le siège du Conseil européen.
Le cortège devra sillonner plusieurs capitales et grandes villes européennes notamment Strasbourg, siège du Parlement européen, Paris, et Madrid avant d'effectuer un périple de Tanger à Lagouira, a indiqué à la MAP, Mme Zahra Hidara, présidente de l'Association sahraouie pour la solidarité du projet d'autonomie, basée en France, et organisatrice de cette manifestation.
"Les Marocains d'Europe se mobilisent, comme à l'accoutumée, pour réitérer la marocanité du Sahara et exiger la libération de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf sur le territoire algérien", a ajouté Mme Hidara.
Cette caravane, qui s'inscrira désormais dans la continuité, sera également une occasion pour réaffirmer l'attachement des Marocains, partout dans le monde, au glorieux Trône alaouite et réitérer l'allégeance à SM le Roi Mohammed VI, a-t-elle souligné.
"Outre les ressortissants marocains de Belgique, Pays-Bas, France, Espagne, Italie et Suisse, plusieurs autres nationalités se sont jointes à cette caravane de paix notamment des Belges, Français, Italiens, Espagnols, Luxembourgeois, Algériens, Tunisiens, Irakiens et Palestiniens", a précisé Mme Hidara.
Et de faire savoir que plusieurs hommes et femmes européens du monde de la politique, de l'art, de la culture, des médias, du sport, des sciences et du cinéma, dont l'acteur français Alain Delon, ont été conviés à accompagner cette caravane qui sera couverte par des médias belges, français, espagnols et égyptiens.
Durant le périple marocain et surtout dans les provinces du Sud, ils auront ainsi l'occasion de constater de visu l'essor tous azimuts politique, économique, social et culturel enregistré par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Prônant la paix et le respect des droits de l'Homme, les participants devront rencontrer au cours de ce périple plusieurs responsables et leur remettre une lettre dans laquelle ils appellent la communauté européenne et internationale à faire pression sur le "polisario" et son mentor l'Algérie pour mettre fin au calvaire enduré par les Marocains retenus contre leur gré dans les geôles de Tindouf.
Ce voyage fera aussi office d'une démarche, au nom des représentants de la société civile et des familles séquestrées et torturées dans ces camps, pour exprimer leurs inquiétudes qui se confirment de plus en plus sur le terrain.
Revenant sur l'itinéraire de la caravane, Mme Hidara a indiqué que sept autocars effectueront ce voyage de Bruxelles à Lagouira (22 juin) en passant par Paris, Lyon, Marseille, Barcelone, Madrid, Algésiras, Tanger, Rabat, Marrakech, Agadir, Guelmim, TanTan, Tarfaya, Laâyoune Boujdour et Dakhla.
S'agissant du nombre des participants, elle a indiqué que des milliers de Marocains d'Europe voulaient prendre part à cette manifestation mais que seuls 350 personnes ont été retenues, expliquant qu'il s'agit d'une forte symbolique qui renvoie au nombre des participants à la glorieuse Marche Verte.
Durant le périple, un monument baptisé "Main ouverte" sera inauguré à Guelmim et sera suivi d'un lâcher de colombes en signe de paix.
Pour Mme Claudine Naassens, vice-présidente du Club de la Presse de Mons en Belgique et qui prend part à la Caravane de la Paix, cet initiative permettra aux Européens de confirmer l'esprit d'ouverture et de démocratie qui règne au Maroc et de découvrir, pour certains, et constater, pour d'autres, les grands chantiers démocratiques ouverts dans ce beau pays sous "le règne d'un Roi que tout le monde estime, aime et respecte".
"Nous permettre de visiter les régions du Sud prouve que le Maroc n'a rien à cacher et qu'il est dans son droit légitime, d'autant plus que le projet d'autonomie proposé pour ces régions a recueilli une large adhésion de la communauté internationale", a souligné Mme Naassens.
Quelques instants avant de donner le coup de départ, Mme Hidara a remis une lettre à plusieurs responsables d'institutions européennes à Strasbourg et à Bruxelles, notamment à M. Jerzy Buzek, président du Parlement européen et à M. Thorbjorn Jagland, secrétaire général du Conseil de l'Europe.
Auparavant, les participants avaient tenu un rassemblement devant le siège du Conseil de l'UE à Bruxelles pour appeler à la libération des Marocains séquestrés à Tindouf et réaffirmer la marocanité du Sahara.
Aux côtés des portraits de SM le Roi Mohammed VI et du drapeau national, les participants de différentes nationalités brandissaient les couleurs nationales notamment de Belgique, France et de Tunisie.
Source : MAP
La chanteuse marocaine Touria Hadraoui se produira le 18 juin en ouverture du festival "Musiques du Monde" organisé par Arteganza à Amersfoort (Pays Bas).
Au cours de ce récital qui comprendra du malhoun et des morceaux arab-andalous, l'artiste marocaine sera accompagnée par le pianiste Simon Nabatov, avec qui elle vient de co-signer l'album "Concert live à Bordeaux".
Ce récital n'est pas la premier que Touria Hadraoui donne en Hollande. Le public hollandais l'a connue à travers une tournée avec le groupe de jazz hollandais "CRAM", dont des extraits ont été diffusés par la première chaine de télévision hollandaise.
L'artiste marocaine s'est produite également à Amsterdam, en mars 2007, dans le cadre de la Biennale du cinéma, organisée par le musée du cinéma hollandais, où sa voix a raisonné au cours de la projection du film muet "L'Atlantide" (réalisé en 1921), sur une composition de Corrie Van Binsbergen.
Le succès de cet événement a valu à Touria Hadraoui et aux musiciens hollandais l'accompagnant, une tournée avec la projection du même film à travers les Pays Bas en 2008.
Source : MAP
Le Conseil des ministres italien a décidé d'octroyer la citoyenneté d'honneur à une Marocaine dont toute la famille a péri dans la tragédie de Viareggio (centre) qui avait fait, en juin 2009, 22 morts dont 7 ressortissants marocains, a annoncé jeudi le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni.
Unique survivante de la famille, Bitzen Ayad, 21 ans, avait perdu ses parents ainsi qu'un frère de 17 ans et une soeur de 3 ans.
L'accident s'était produit près de la gare de la ville côtière de Viareggio à la suite du déraillement suivi d'un incendie d'un wagon-citerne faisant partie d'un convoi de 14 wagons transportant du GPL.
Source : MAP
La chaîne de télévision indienne "CNN" a choisi l'entraîneur marocain Karim Benchrifa pour analyser, aux côtés d'un staff technique, les matches du Mondial-2010 de football, dont le coup d'envoi sera donné vendredi.
Dans une déclaration jeudi à la MAP, Benchrifa, actuel entraîneur de l'équipe indienne de Salgocar Sports Club, a indiqué que la chaîne, largement suivie en Inde, l'a désigné pour faire partie d'un staff d'analystes sportifs dans le cadre de la couverture par ladite chaîne des phases finales du Mondial, ajoutant qu'il se chargera de l'analyse de trois matches par jour.
Le coach marocain, qui avait entraîné de nombreux clubs indiens, avait assuré l'analyse des matches de l'Euro-2008 pour le compte de la même chaîne.
Il avait aussi fait partie d'une pléiade d'analystes à la chaîne sportive mondiale "ESPN" à l'occasion de la CAN-2006 en Egypte et participé à l'analyse de plusieurs matches du championnat indien de football à la chaîne sportive indienne "Zee".
A l'occasion du Mondial-2010, Benchrifa, un des entraîneurs étrangers les plus brillants dans la péninsule indienne, a signé également des contrats avec trois journaux indiens, à savoir "Hindustan-Times", "Mint" et un journal bengali local, en vertu desquels il rédigera, hebdomadairement, trois articles d'analyse sur les matches du mondial en Afrique du sud.
Karim Benchrifa (42 ans) fut le premier entraîneur de la sélection marocaine féminine avec qui il avait remporté la Coupe arabe et qu'il avait qualifiée pour les phases finales de la Coupe d'Afrique des nations.
Il avait également pris en main plusieurs clubs et remporté de nombreux titres en Malte, au Sultanat de Brunei et à Singapour, avant de rejoindre l'Inde en 2006.
Source : MAP
Les Rencontres de Fès ont réussi, mercredi, nombre de voyages à travers monts et océans, rivières et lacs, forêts et prairies à la recherche de l'exploration et du mythe qui ont toujours attiré l'espèce humaine.
Ces Rencontres, qui ont animé de manière docte et cinq jours durant les matinées du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, se sont attelées à décortiquer cette pulsion interne qui pousse les gens à aller vers la découverte d'un autre ailleurs, défiant, dans cette exploration, aléas climatiques, dangers naturels et autres obstacles socioculturels.
Dès l'entame, l'assistance a été entrainée dans le mythe d'Ulysse, ''dont on attend toujours le retour car il n'est pas encore revenu de son aventure'', nous dira Barbara Cassin, philologue et philosophe et qui a signé dernièrement ''Google moi, la deuxième mission de l'Amérique''.
Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à Nice, est parti sur les traces de Léon l'Africain et son périple à travers les continents. Ses récits de voyages sont ''une grande oeuvre de description géographique, une anthologie magique qui a porté essentiellement sur la collecte des faits'', commentera le conférencier qui a commis nombres d'écrits dont ''Averroès" (2000) et ''Al Farabi, philosopher à Bagdad au 10-ème siècle''(2007).
Karima Berger, romancière, et auteur de ''Filiations Dangereuses''(2008) et ''Eclats d'Islam, chronique d'un itinéraire spirituel''(2009), a narré les pérégrinations, à travers les terres algériennes, d'Isabelle Eberhardt, "cette algérienne de coeur, française de nationalité et russe d'origine''.
Olivier Germain-Thomas a pisté l'aventure de cet aventurier infatigable qu'est Marco Polo, voyage qui l'a mené au fin fond des contrées asiatiques sans oublier d'évoquer le dilemme né de la confrontation entre foi chrétienne et bouddhisme ou encore l'influence qu'il a pu avoir sur d'autres aventuriers comme Christophe Colomb.
Abdelahadi Tazi, historien et membre de l'académie du royaume du Maroc, a suivi les pas du grand voyageur Ibn Battouta, qui, a-t-il dit, a sillonné 800 contrées répertoriées en Europe et en Asie et rencontré plus de 1.000 personnes que l'aventurier a cité nommément.
Cet explorateur était également un fin observateur et il a réservé, dans ses récits une place particulière à la situation socio-économique de la femme savante, politicienne à(etc), devait rappeler M.Tazi, lui aussi grand voyageur qui a effectué plus 1.300 déplacements à travers le monde.
La veille, l'assistance avait rendez-vous avec un autre voyage, mais forcé celui là, qu'est l'exil. Une thématique décortiquée dans ses déchirements, dans la mélancolie qu'elle engendre tout autant que dans l'enrichissement qu'elle occasionne en mettant en relation des personnes d'horizons et de cultures différents.
L'exil/immigration a été cadenassé partout même si le phénomène prend de plus en plus de l'importance, devait relever M. Driss Al Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Les flux migratoires sont plus gérés par des législations nationales que par une réglementation internationale, a-t-il noté, relevant que l'immigration pose, ici et là, moult problèmes liés à l'appartenance, à l'identité et à l'égalité des chances entre migrants et autochtones.
L'exil peut avoir un grand nombre d'influences sur divers domaines comme la musique, a relevé, pour sa part, Daniel Brown, journaliste, qui a évoqué l'influence des esclaves noirs, exilés forcés, sur nombre de genres musicaux comme le Jazz et le reggae en passant par le célébrissime tango argentin.
L'immigration m'a permis de retrouver le chemin de l'écriture musicale et de la créativité comme l'a reconnu dans un témoignage émouvant, Ahmed Assayad l'un des compositeurs notoires du Maroc.
Le rideau est tombé sur les Rencontres de Fès qui ont réuni 5 jours durant plus de 40 intellectuels de toutes les disciplines et de tous les horizons pour débattre, sous l'ombre du tentaculaire et accueillant chêne du Musée Batha, de spiritualité, de sacralité, de quête intérieure et de voyages initiatiques.
Le chêne, qui a délié les chaînes tressées par la méconnaissance de l'autre et déchaîné discussions et réflexions sur l'homme et ses rapports avec Dieu, avec ses semblables, avec son environnement, a été tellement irrigué qu'il doit avoir cumulé assez de réserve pour tenir jusqu'à la prochaine édition et ressusciter de nouveau arbre de lumière, de dialogue et d'espérance.
Fès, quant à elle, restera encore pour quelques jours, sous l'emprise des musiques sacrées du monde, un festival qui maintient vivace la magie de cette cité spirituelle.
Source : MAP
Un hebdomadaire en espagnol consacré au Maroc et aux relations hispano-marocaines, "Marruecos Siglo XXI" (Maroc XXIème Siècle) a été lancé jeudi dans les deux pays, selon un communiqué diffusé à Madrid.
Il s'agit de la "première revue hispano-marocaine en langue espagnole" jamais publiée, a précisé le journaliste marocain Said Ida Hassan, directeur de la rédaction et promoteur de ce projet.
Cette publication d'informations générales est destinée aux hispanophones résidant au Maroc comme aux plus de 750.000 Marocains vivant en Espagne.
Tirée initialement à 15.000 exemplaires, la revue, distribuée en Espagne comme au Maroc, espère doubler à terme ce tirage, a indiqué à l'AFP M. Ida Hassan.
Ce dernier, ancien correspondant à Madrid de l'agence marocaine MAP, avait lancé avec succès en février dernier le premier journal internet en arabe destiné à la communauté arabophone en Espagne, essentiellement d'origine marocaine (site www.andaluspress.com).
Source : Le Monde/AFP
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