Moins de 2.000 immigrants clandestins sont détenus dans les centres rétention en Libye, un chiffre en baisse par rapport aux deux dernières années grâce à la politique de rapatriement de Tripoli, a indiqué mardi un haut responsable libyen.
"Moins de 2.000 immigrants séjournent dans les douze centres de rétention du pays", a déclaré à l'AFP le colonel Mohamed Béchir, directeur des investigations au service des passeports, en marge d'un atelier international sur l'immigration clandestine à Sabratha (ouest).
Un participant occidental a précisé à l'AFP que ce chiffre était de plus de 6.000 il y a deux ans.
"Cette baisse s'explique par une politique de rapatriement massif appliquée par Tripoli durant les derniers mois", a-t-il ajouté.
Ces opérations ont été dénoncées par le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) aux motifs que les clandestins n'ont pas la possibilité de déposer une demande d'asile et que la Libye n'a pas signé les conventions des Nations unies sur les réfugiés.
M. Béchir a rejeté ces accusations, affirmant que son pays ne "peut pas rapatrier un immigrant contre son gré". Il a reconnu toutefois qu'il y avait un "problème avec les (immigrants) Somaliens", dont le pays est déchiré par une guerre civile depuis 1991.
Le directeur du Conseil italien pour les réfugiés, Christopher Hein, a indiqué que son ONG avait visité la plupart des centres de rétention libyens, enregistrant la présence de réfugiés d'Erythrée, de Somalie et de Soudan.
"Nous cherchons des solutions pour ces réfugiés, comme leur installation dans un pays tiers", a-t-il déclaré à l'AFP, affirmant que l'Italie avait accueilli récemment 67 Erythréens qui étaient détenus dans les centres de rétention libyens.
Par ailleurs, la Libye et l'Italie se sont félicitées de leur coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine à l'occasion d'une visite en Libye du ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.
M. Maroni a co-présidé avec son homologue libyen Abdelfattah Laâbidi une réunion consacrée au "suivi de l'application de l'accord en matière de lutte contre l'immigration clandestine" en vertu duquel Rome continue à refouler vers Tripoli les immigrants clandestins interceptés en Méditerranée.
M. Laâbidi a souligné que le nombre des immigrants ayant réussi à atteindre les côtes italiennes depuis la Libye a diminué de 90% depuis l'entrée en vigueur de l'accord, le 7 mai dernier, a indiqué Jana.
De son côté, M. Maroni a souligé le "souci de son pays" de poursuivre sa coopération avec Tripoli, notamment en lui assurant les ressources financières et la formation des équipages pour la surveillance des côtes libyennes qui s'étendent sur plus de 1.700 km.
Source : AFP
Quatre films marocains sont en compétition au Festival des cinémas d'Afrique de Besançon (Est de la France), qui se déroule du 7 au 15 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.
Il s'agit de "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et "Tamazighte oufella" de Mohamed Mernich dans la série longs métrages ainsi que "La jeune femme et l'instit." (Mohamed Nadif) et "Un été presque parfait" (Fouad Mikrat) dans la section courts métrages.
Cette 9-ème édition présente dix longs et sept courts métrages en compétition ainsi que sept documentaires en sélection.
Pendant une semaine, longs et courts métrages, documentaires, rencontres et expositions donneront à voir, à travers le 7-ème Art, les multiples facettes et la richesse culturelle et artistique du continent africain d'aujourd'hui.
La sélection des Âœuvres cinématographiques, mêlant émotion et prise de conscience, présente un cinéma peu connu et peu distribué en France, mais qui ne manque pas pour autant de diversité et de qualité.
Les deux compétitions officielles se verront récompensées par les Prix "Coup de cÂœur du public", des Lycéens et du Jury "Signis" pour les longs métrages et par le Prix du Jury de la Diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages.
Source : MAP
Organisée par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), les Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme ambitionne de mettre en exergue cette relation interactive entre l'action cinématographique et celle des droits de l'Homme, et de développer le débat autour des rôles susceptibles d'être joués par le cinéma en vue de promouvoir la culture des droits de l'Homme.
Le festival Moussem, dédié à la musique, au théâtre et au cinéma des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, se tiendra du 10 au 28 novembre, à Bruxelles, Anvers et Malines, avec la participation du Maroc.
Les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique plurielle, qui constitue aussi une plateforme de rencontres entre artistes du monde arabe et de l'Europe, ont établi un riche programme de débats autour de la littérature, de la musique, du théâtre berbère et de la poésie arabe.
A l'affiche, une projection du long-métrage marocain "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et la présentation pour la première fois de la pièce de théâtre "Belga" de l'écrivain flamande d'origine marocaine Rachida Lamrabet et de Michael De Cock.
Cette pièce a été présentée à Casablanca le 5 novembre et sera jouée dans les villes de Malines et d'Anvers en berbère, en néerlandais et en français.
A travers l'histoire d'un jeune berbère qui vient travailler en Belgique dans les années 60, "Belga" évoque les rêves des travailleurs immigrés, leur contribution sociale et économique à la société belge et leur solitude, après tant d'années. Cette représentation se veut un récit du présent, en puisant dans les histoires et les rêves originels des premiers migrants venus s'établir en Belgique.
Dans le cadre de ce festival, "La caravane des écrivains Flandre-Maroc", qui après avoir sillonné en octobre les villes de Rabat et de Casablanca, s'arrêtera du 13 au 15 courant en Belgique pour trois jours de rencontres littéraires sous le signe de l'échange.
Quatre écrivains de Flandre (Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost) et quatre autres du Maroc (Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika) aux talents multiples, se révéleront au public au cours de débats intitulés "D'un côté, de l'autre côté" et de soirées littéraires et musicales sur le thème "Autoportrait d'un autre".
Au volet musical, le festival prévoit au palais des Beaux-arts à Bruxelles un concert des groupes Jil Jilala et "Ghiwaniyat Orchestra", pour rendre un hommage aux voix des années 70 et une soirée avec, pour la première fois en Belgique, le chanteur Kadim Al Sahir, l'un des grands noms de la scène artistique arabe.
Source : MAP
La première édition des "Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme" (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.
Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.
Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.
L'objectif de ces rencontres est d'initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.
Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideurs) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.
Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.
Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.
Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.
L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach
"Harragas".
Source : MAP
Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".
Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.
Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.
Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.
Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.
Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".
Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".
Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".
Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes. AP
Source : Nouvel Observateur
Le gouvernement libéral-conservateur danois a décidé de multiplier par dix la prime au retour accordée aux immigrés, leur offrant désormais 100.000 couronnes (13.443 euros) pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays, a-t-on appris lundi 9 novembre de source parlementaire.
Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.
La prime au retour octroyée jusqu'à présent s'élèvait à 11.000 couronnes.
Cette offre, "à l'initiative" du PPD, est destinée aux immigrés "de pays autres que ceux de l'UE et des Etats nordiques" a déclaré à l'AFP Peter Skaarup, vice-président du PPD.
"Mais elle vise en pratique les ressortissants de pays non occidentaux qui ont du mal à s'adapter à la société danoise et qui seraient tentés avec une somme aussi substantielle de rentrer définitivement chez eux", a-t-il expliqué.
Les immigrés et réfugiés candidats au retour "recevront 11.000 couronnes au début puis le restant des 100.000 couronnes après 12 mois, non sans avoir renoncé définitivement à leur titre de séjour au Danemark", a-t-il ajouté.
Actuellement, les immigrés revenus chez eux ont le droit au bout d'un an de regretter leur décision et de revenir dans le royaume scandinave.
Des immigrés turcs, interrogés lundi soir par la chaîne danoise TV2 News, se sont déclarés sceptiques, estimant que le Danemark est leur pays d'adoption et qu'ils comptent y terminer leurs jours.
L'accord prévoit aussi une aide de 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) aux mairies, responsables de l'intégration des immigrés, pour "motiver" les étrangers à revenir chez eux et à renoncer à leur titre de séjour.
Selon le ministère aux Réfugiés, immigrés et à l'intégration, 2.524 personnes notamment d'ex-Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, du Liban, de Somalie et de Turquie ont quitté le Danemark depuis 1997, date de l'introduction dans ce pays d'un régime de rapatriement.
Les immigrés représentent 7,3% de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5% issus de pays non occidentaux.
Source : AFP
Les représentantes de plusieurs associations de femmes migrantes en Afrique se sont retrouvées, ce week-end à Dakar, pour un débat sur la migration et l'approche genre des questions liées à la situation des femmes établies dans différents pays d'accueil sur le continent.
Le colloque, organisé par le conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) en collaboration avec le collectif des femmes Marocaines en Afrique, a été l'occasion d'initier un débat sur la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle.
En effet, il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs de la rencontre.
Intervenant lors de cette manifestation, le directeur de la coopération à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Fouad Benmakhlouf a salué cette initiative qui contribuera à mieux appréhender les questions de la migration en intégrant l'approche genre.
Une telle approche ne peut qu'enrichir le débat positif sur la migration et permettre une meilleure visibilité sur la réalité de la communauté marocaine établie à l'étranger. Et de rappeler, à ce sujet, les efforts déployés par la Fondation, à travers son observatoire, afin de parvenir à des données fiables sur les communautés des MRE dans différentes contrées.
L'objectif fondamental de cette approche de la Fondation consiste à "mieux connaître pour mieux servir les communautés marocaines à l'étranger sans aucune distinction liée aux pays d'accueil", a-t-il assuré.
Pour sa part, Mme Fatima Mouhajir, responsable au ministère chargé des marocains résidant à l'étranger, a rappelé l'importance de l'approche genre dans les débats sur la migration, affirmant que la femme représente désormais presque 50 pc des communautés marocaines à l'étranger.
Si des migrantes Marocaines ont réussi une remarquable intégration dans les pays d'accueil en se hissant brillamment aux devants de la scène politique et associative, tel n'est pas le cas pour de nombreuses émigrées qui se retrouvent dans des situations difficiles, isolées et sans garantie de leurs droits fondamentaux, a-t-elle relevé.
Toute action ou stratégie visant les femmes de la migration doivent cibler la bonne intégration dans les pays d'accueil à même d'assurer leurs pleins droits, a-t-elle insisté, rappelant que son ministère s'emploie actuellement à développer des axes de services au bénéfice des femmes Marocaines établies en Afrique.
Farida Benmahdi, du collectif des femmes en Afrique a donné un bref aperçu sur la migration des femmes dans les différents pays du continent noir, une migration aussi ancienne que celle dans les pays d'Europe.
La situation des femmes établies en Afrique subsaharienne requiert une attention particulière puisque ces dernières sont plus exposées à divers problèmes dont certains sont liés aux droits coutumiers qui ne sont souvent pas conformes aux principes d'égalité et d'équité entre les sexes.
En raison d'un manque cruel en études et recherches sur ce genre de migration sud-sud, la perception des femmes en Afrique se trouve entachée de stéréotypes et de préjugés, a-t-elle soulevé, appelant les différents intervenants dans le domaine de la migration à pallier ce manque d'information en vue de donner une image réelle de la diaspora marocaine dans les pays africains.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Berrada, a rappelé la remarquable percée du Maroc dans le domaine de la promotion de la situation de la femme conformément à l'esprit des conventions internationales des droits humains.
Les avancées du Maroc dans ce domaine font du Royaume un pionnier sur le continent à travers des réformes audacieuses visant à asseoir les principes de l'égalité entre les sexes, a-t-il dit. Et de rappeler, en guise de témoignage sur l'actuelle situation de la femme au Maroc, la forte participation des femmes sur la scène politique et une présence remarquable sur les différents fronts du développement.
La communauté marocaine établie au Maroc compte parmi les plus anciennes et fait figure de pionnière au niveau du continent africain, a-t-il souligné. Et de relever l'exemplaire intégration de cette communauté à travers une importante implication dans les différents secteurs d'activité, s'érigeant ainsi en acteur actif dans le développement du Sénégal.
La manifestation a connu la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en côte d'ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie ont été également présentes à cette rencontre pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.
Plusieurs thématiques ont été au menu du débat de cette rencontre. Il s'agit notamment de "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La sphère économique et développement durable".
Experts en droit et juristes ont appréhendé lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.
Source : MAP
Suite à une mise à jour de l'édition 2009 de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés (Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22 % de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2 milliards de dollars cette année.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de la récession qui a frappé de plein fouet l'économie mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés solides tout au long de l'année, et n'ont que très légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record de 7 180 millions de dollars enregistrés en 2008, selon les chiffres cités par le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique hebdomadaire de la Bank Audi.
L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.
De plus, la baisse des transferts des expatriés libanais a été inférieure à celle enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première moitié de l'année.
À titre comparatif, les transferts des expatriés vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts ont diminué de 5,3 %.
À l'échelle régionale et en termes de volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale. L'Égypte a raflé la première position du classement avec 7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.
En termes de ratio des transferts des expatriés au produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat reflète l'ampleur et la solidité des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la taille de l'économie et à la population du Liban.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont été sévèrement affectés par la crise financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en 2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars en 2004.
La croissance des transferts des expatriés libanais en 2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence financière mondiale et qui a encouragé les émigrés à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont en effet souvent qualifiés alors que les licenciements dans le Golfe ont surtout touché la main-d'œuvre non qualifiée.
À la lumière de ces constats, il convient de souligner que les transferts des expatriés contribuent activement à la croissance du PIB du Liban, ces flux étant une source de financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes étaient utilisées par les familles des expatriés pour financer la consommation de biens et services de première nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé au cours des dernières années, les transferts des expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des achats de logements et de terrains.
Source : L'Orient - Le Jour
Séminaire "Marocaines d'ici et d'ailleurs-2ème édition"
"Féminisation de la migration : dynamiques
internationales et spécificités marocaines"
Marrakech - les 18 et 19 décembre 2009
Abonnez-vous aux flux RSS 2.0 des rubriques du CCME en cliquant sur les icônes correspondantes :
RSS général | |
Le Conseil | |
Le Président | |
Le Secrétaire Général | |
Presse et Migration | |
Actualités | |
Evènements | |
Partenariats |
Fidèle à ses objectifs depuis son inauguration en avril 2009, «Darkoom»,la maison des cultures maroco-flamande, organise durant le mois de novembre en Belgique un riche panel d'activités culturelles et artistiques où prendront part notamment écrivains, altistes, musiciens et cinéastes des deux pays. Dans ce programme, Darkoom met en tête d'affiche le cinéma marocain pour donner un aperçu sur l'évolution du 7e art national à travers ses réalisateurs.
Deux productions sont ainsi programmées dans les salles bruxelloises le 10 novembre: Casa Négra de Nourredine Lakhmari et Les barons, premier long métrage du Belgo-marocain Nabil Ben Yadir. La projection de «Casa Négra» sera suivie d'un débat entre le public et le réalisateur. Côté littérature, des écrivains marocain set belges, flamands en l'occurrence se rencontreront du 13 au 15 novembre à Anvers et Bruxelles pour poursuivre un débat diversifié récemment lancé au Maroc dans le cadre d'une caravane, Da 11s le domaine de la musique, le Palais Bozar abritera le 19 courant un concert de Jil Jilala qui sera précédé d'une table-ronde sur «les voix des années soixante-dix au Maroc et le renouveau des styles musicaux traditionnels»
Source : Le Soir Echos du 9/11/2009
Plus de 5.000 travailleurs immigrés sans-papiers sont en grève dans 1.253 entreprises essentiellement dans le BTP, le gardiennage et la restauration pour demander leur régularisation, selon le dernier décompte donné vendredi par la CGT.
"Une quarantaine de sites sont occupés, ça tourne", a précisé Francine Blanche, secrétaire confédérale du syndicat qui encadre leur mouvement.
Le mouvement a été lancé mi-octobre par les sans-papiers, essentiellement africains, qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements.
Quatre réunions ont déjà eu lieu entre les représentants syndicaux et le ministère de l'Immigration. Sont notamment demandés l'abaissement de la durée de séjour en France de cinq à trois ans pour la régularisation, l'entrée dans le dispositif des personnels de sécurité et la prise en compte du travail au noir.
Ces deux derniers points demandent une intervention des ministères du Travail et de l'Intérieur et risquent donc de retarder l'élaboration d'une nouvelle circulaire, précise une source proche du ministère.
Même si une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine, la CGT entend maintenir la pression.
"Quand un site est évacué, un autre site le remplace, c'est ce qui s'est passé ce matin où les sans-papiers qui occupaient l'agence d'interim Crit près de la gare Saint-Lazare depuis plus de trois semaines ont dû en partir et sont allés immédiatement occuper une agence Manpower à Courbevoie", a précisé Mme Blanche.
Elle dénonce certaines évacuations comme celle, lundi, du chantier de rénovation de la tour First, ex-Axa, occupée par environ 350 grévistes sans papiers "sur simple réquisition de la préfecture, et sans décision de justice, alors que certains des grévistes avaient des badges prouvant qu'ils travaillaient bien sur ce chantier".
"Le droit de grève chez leur donneur d'ordre leur est dénié", a-t-elle estimé.
Au-delà du « phénomène sans-papiers », c'est la première fois qu'une grève aussi importante a lieu dans la sous-traitance", a-t-elle fait remarquer.
Source : AFP
Les associations marocaines en Espagne ont affirmé leur totale adhésion au discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, et aux efforts visant à mettre fin aux complots des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
Représentant les Marocains établis dans différentes régions espagnoles, ces associations ont exprimé, dans des communiqués parvenus dimanche à la MAP, leur disposition à défendre la marocanité du Sahara et à déjouer les manœuvres et complots des adversaires de l'intégrité territoriale du pays, se félicitant du contenu du discours du Souverain.
Ainsi, la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), qui rassemble un nombre important d'associations marocains dans cette région d'Espagne, a qualifié le discours royal d'"historique et franc".
Le président de la FECCOM, Mohamed Chaib, qui est également membre du Parlement catalan, a souligné que le Royaume confirme, à travers l'initiative d'autonomie des provinces du Sud, sa ferme volonté de garantir "une vie décente et juste" pour ses fils d'origine sahraouie.
Il a ajouté que la détermination du Maroc d'accorder aux provinces du Sud une place de choix en matière de régionalisation avancée démontre clairement sa volonté d'aller de l'avant dans la consolidation de la démocratie, la décentralisation et la bonne gouvernance locale.
L'Association des travailleurs immigrants marocains en Espagne (ATIME), qui compte plusieurs sections dans les régions espagnoles, a noté que le discours royal, marqué par la clarté et la franchise, a apporté de nouvelles orientations relatives à la question du Sahara marocain, mettant en valeur le rôle que peut jouer la communauté marocaine vivant en Espagne pour la défense de la cause nationale au sein de la société espagnole.
Le président d'ATIME, Kamal Rahmouni, a plaidé pour une large adhésion et mobilisation de la communauté marocaine en Espagne pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
L'ONG marocaine CODENAF (Co-développement avec l'Afrique du nord) a relevé, elle aussi, que l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue "une solution avancée" à la question du Sahara, appelant à la libération des populations sahraouies séquestrées à Tindouf pour leur permettre de regagner la mère-patrie.
Mohamed Bentrika, président de CODENAF à Almeria (Sud), a indiqué que les Marocains sont unanimes à souligner que le discours royal a été marqué par "la fermeté et la clarté", saluant l'appel lancé par SM le Roi aux instances politiques et acteurs de la société civile pour accomplir leur mission de défense de la cause nationale et d'enracinement des valeurs de citoyenneté.
De son côté, l'Association de l'union des Marocains aux Iles Baléares a affirmé sa disposition à défendre l'intégrité territoriale du Royaume qui constitue la première cause de l'ensemble des Marocains sans exception.
Le président de cette association, Youssef Jouahri, a exprimé son appui total au contenu du discours de SM le Roi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, réaffirmant la mobilisation des Marocains vivant aux Iles Baléares pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur de son développement.
L'Association marocaine "Adib Biladi", qui est basée à Reus (Catalogne-Nord est), s'est félicitée du contenu du discours royal, notamment en rapport avec la régionalisation, la restructuration du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et la mobilisation en faveur de la défense de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.
El Hassan Jeffali, président de l'association, a affirmé que l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud constitue la solution idoine pour clore le dossier du Sahara et contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe prospère et développé, pour le bien de ses citoyens.
L'Union des femmes marocaines immigrantes, dont le siège se trouve à Barcelone, a salué le discours royal qui ouvre la voie aux citoyens sahraouis pour gérer leur propres affaires locales et participer à la réalisation du progrès escompté.
La présidente de cette Ong, Naima Anzaz, a souligné, à ce propos, que le projet marocain d'autonomie au Sahara ouvre de larges perspectives pour l'édification d'un avenir meilleur pour les Sahraouis, ainsi que pour la stabilité et la prospérité dans la région du Maghreb arabe.
La section espagnole du Mouvement des démocrates d'origine marocaine résidant à l'étranger a souligné la sagesse de SM le Roi dans la gestion du dossier du Sahara marocain.
Le président de cette section, Houssine Yakhlef, a mis l'accent sur l'importance des initiatives annoncées par le Souverain dans Son discours, pour la réalisation du développement, l'élargissement de la régionalisation et la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, se félicitant de l'annonce par SM le Roi de la restructuration du CORCAS.
L'association sportive "Atlético de Marruecos", basée à Madrid, a exprimé son appui total au contenu du discours royal et aux positions sages exprimées par le Souverain au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le président de cette association, Taieb El Hiaiti, a mis l'accent sur l'importance d'agir "avec fermeté" à l'égard de tous ceux qui complotent contre la question de l'intégrité territoriale du Royaume, saluant les initiatives lancées par SM le Roi pour le développement de toutes les régions du Maroc, particulièrement les provinces du Sud.
L'Ong CODENAF-Catalogne a fait part de son plein soutien à l'initiative d'accorder une large autonomie aux provinces du sud, réaffirmant la mobilisation totale de l'ensemble de ses sections dans cette région espagnole pour la défense de la cause nationale.
Oussama Saâdoune, président de cette ONG marocaine, s'est dit convaincu que le Maroc remportera la bataille de l'intégrité territoriale du Maroc "car la légalité internationale et historique est de notre côté", mettant l'accent sur "la conviction de tous les Marocains de la légitimité de leur cause sacrée".
L'Association des immigrants marocains aux Iles Baléares a qualifié le projet d'autonomie des provinces du Sud de "solution globale" au conflit artificiel du Sahara.
L'association a salué l'appel du Souverain à une mobilisation collective pour faire face, de manière ferme, à ceux qui conspirent contre l'intégrité territorial du Maroc.
Le président de l'Association "Atlas" (basée à Salt en Catalogne), Mohamed El Houri, a indiqué que le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, constitue un tournant décisif dans la gestion de la question du Sahara, soulignant l'intérêt accordé par le Souverain à la croissance de l'économie et au renforcement de la démocratie qui représentent "deux piliers fondamentaux pour le Maroc".
La Ligue marocaine pour l'éducation fondamentale et la lutte contre l'analphabétisme (Catalogne) a réaffirmé l'attachement de tous les Marocains à leur patrie et leur mobilisation constante pour la défense de leur pays et leurs causes sacrées.
Le président de la Ligue, Mohamed Khlifi, a souligné que le discours royal est venu barrer le chemin aux adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le discours de SM le Roi Mohammed VI a été hautement salué également par plusieurs associations sahraouies en Espagne.
Ces associations ont exprimé, dans des déclarations samedi à la MAP, leur appui au contenu du discours de SM le Roi, réitérant leur disposition à se mobiliser pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur du développement de cette région du Maroc.
Source : MAP
le haut niveau de participation marocaine à la 15ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome, "Medfilm 2009", ouverte samedi soir, dénote l'intérêt grandissant qu'accorde le Royaume au développement du cinéma national, a affirmé le secrétaire général du ministère de la Communication, M. Redouane Belarbi.
Dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la cérémonie d'ouverture de ce festival, M. Belarbi a souligné que "cette présence s'inscrit dans le cadre d'une orientation qui a été choisie et qui figure dans un contrat programme pour le développement du cinéma marocain". Ce contrat "a été élaboré et est actuellement en cours d'adoption définitive", a précisé M. Belarbi qui conduit l'importante délégation marocaine à ce festival.
En plus des officiels, la délégation marocaine est composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs et exploitants de salles de cinéma et de journalistes.
"Un des grands axes de ce contrat programme c'est justement une présence affirmée du cinéma marocain à l'étranger notamment lors de festivals du genre de celui de Rome, mais aussi la présence du cinéma d'autres pays importants au Maroc", a-t-il expliqué.
Il a évoqué en ce sens l'initiative, actuellement en cours, pour l'organisation dès l'année prochaine de journées de cinéma italien à Rabat et du cinéma marocain à Rome.
M. Belarbi s'est, par ailleurs, réjoui que le Maroc soit invité d'honneur à cette 15ème édition du Medfilm, à laquelle il participe avec plusieurs longs et courts métrages, dont le film "Amours voilées" de Aziz Salmy, qui est en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché " aux côtés de 10 autres films étrangers.
Le choix porté sur le Maroc dénote le plein engagement de l'Italie vis-à-vis des pays de la Méditerranée qui ont fait le choix irréversible du dialogue des cultures et de l'ouverture, a-t-il affirmé.
Il s'inscrit aussi, a-t-il dit, dans la continuité puisque le Maroc vient de signer une déclaration d'intention dans le domaine de l'audiovisuel avec la région de la Lazio et la société Cinecitta Luce, la plus importante société de production de cinéma italien.
Cette déclaration, a-t-il ajouté, est basée sur quatre volets dont la participation du Maroc à des festivals italiens, notamment à Rome et à Venise. L'Italie participera de son côté au festival marocain de Tétouan.
Elle met également l'accent sur le volet formation auquel l'Italie participe déjà par le biais de plusieurs initiatives, notamment à Casablanca, Ouarzazate et à Marrakech, a poursuivi le responsable marocain indiquant que les deux parties travaillent actuellement sur un nouvel institut que le Maroc envisage de créer pour la formation des cadres en matière d'audiovisuel et du cinéma.
Il s'agit de l'institut des métiers du cinéma qui va ouvrir ses portes à partir de l'année 2011, auquel l'Italie apportera son soutien particulièrement au niveau de la formation des formateurs et des stagiaires et à celui de l'appui technique et technologique, a-t-il précisé.
La déclaration d'intention porte, par ailleurs, sur d'autres initiatives italiennes au Maroc ainsi que sur "la sensibilisation en matière de co-productions".
En tant que pays leader en matière de co-productions étrangères au niveau africain et arabe, le Maroc entend développer sa coopération avec l'Italie, un grand pays du cinéma et qui, en tant que tel, peut être intéressé par l'importante infrastructure qui existe dans le Royaume pour les productions étrangères, a insisté M. Belarbi.
Le responsable marocain a fait état également de l'intention des deux pays de développer leur coopération en matière de production audiovisuelle qui, a-t-il observé, connait un grand essor au Maroc qui produit actuellement 15 longs métrages, une dizaine de courts métrages et de films- documentaires.
La séance d'ouverture de la 15ème édition du Medfilm 2009 a été marquée par l'attribution du prix "Koiné" à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres œuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".
M. Benjelloun a mis l'accent à cette occasion sur le rôle primordial de "l'éducation dans la lutte contre les préjugés y compris par le cinéma qui est un des vecteurs sur lesquels il faut parier ".
Cette séance a été également marquée par la projection d'une coproduction franco-marocaine "le grand voyage" de Ismaël Ferroukhi qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.
Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendaient rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco- marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.
Cette fiction, qui raconte le périple d'un jeune élève qui se voit contraint, l'année de son bac, d'accompagner son père en pèlerinage à la Mecque, a reçu un accueil enthousiaste d'un public romain venu nombreux découvrir le cinéma marocain.
La 15ème édition du Medfilm, qui se poursuivra jusqu'au 15 novembre, met en compétition onze longs métrages pour le prix "Amour et Psyché"
Aux côtés du film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy, cette sélection comporte également "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israël) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).
Il s'agit aussi de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.
Source : MAP
L'épiscopat européen doit rappeler la dimension humaine de la question des migrations, a estimé le vice-président de la Commission européenne chargé de Justice, Liberté et Sécurité, Jacques Barrot, devant l'Assemblée plénière des évêques de France, samedi à Lourdes.
"L'épiscopat européen peut agir auprès des gouvernements" pour réaffirmer que les migrants et demandeurs d'asile sont des "personnes humaines", et "auprès de la société civile pour créer un climat, un regard positif sur les migrants", a-t-il dit à la presse après s'être exprimé devant les évêques.
Pour lui, "la mobilité n'est source de richesse que si elle est vue de manière positive".
M. Barrot a rapporté que les évêques avaient "beaucoup insisté sur le regroupement familial", les "droits de l'enfant et des personnes les plus vulnérables" à l'occasion de son intervention.
"Ils voient les problèmes, les comprennent et en mesurent les difficultés", a souligné le commissaire européen, qui n'a pas observé de "vision naïve" chez ses interlocuteurs.
Réclamant une "dimension humaniste" dans la gestion de la mobilité, M. Barrot a affirmé que cela "n'excluait pas la rigueur".
Affirmant que "les politiques d'asile sont trop disparates en Europe", M. Barrot s'est prononcé pour "des procédures d'asile claires, précises". "Cela, a-t-il dit, ne crée pas d'appel d'air" à l'immigration, car des règles nettes découragent les passeurs.
"Il faut un volontarisme éclairé" et on doit expliquer "qu'à moyen terme, l'Europe sera sauvée par les migrations", selon lui.
Le commissaire estime qu'il faut éviter trois risques: avoir "une vision négative" des flux migratoires, confondre immigration et asile, et "penser que l'on peut régler ces problèmes au niveau national".
Selon lui, une "politique responsable" de la mobilité prévoirait un cadre légal pour certaines migrations, dont les saisonniers, la lutte contre les trafiquants (surveillance aux frontières...) et une "politique d'intégration" dans les pays d'accueil.
Interrogé sur le débat sur l'identité nationale proposé en France, M. Barrot l'approuverait "si cela permettait d'aller plus loin dans l'intégration". Il le condamnerait s'il devait "opposer" les personnes entre elles.
Source : AFP
Idriss El Yazami est président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger. Nous avons pris attache avec lui à Essaouira à l'occasion de l'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" et lui avons posé des questions sur la vision, la stratégie et les réalisations du CCME.
Libé: Plusieurs événements culturels et artistiques initiés par les communautés marocaines à l'étranger se sont multipliés ces derniers mois. Est-ce que cela s'inscrit dans le cadre d'une vision globale du CCME?
Idriss El Yazami: Effectivement, il s'agit d'une vision globale et intégrée du CCME qui ambitionne de changer la notion que portent les Marocains sur l'émigration. Le phénomène de migration n'a jamais été seulement une question de sous, c'est tout d'abord politique, culturel, commercial, et puis économique et social. Nous avons veillé sur la conjugaison de cet état de fait sous forme de réalisations artistiques et culturelles qui retracent cette expérience migratoire porteuse de richesse. En 2008, nous avons produit un CD de chansons axées sur le phénomène de migration réalisées par des chioukhs de la région de Berkane. Nous avons accompagné une caravane organisée par des immigrés issus de la région de Souss-Massa-Deraâ, ensuite il y a eu un événement culturel qui raconte l'histoire de la migration marocaine aux Pays-Bas dans le cadre d'un programme commémoratif après 40 ans de la signature de la convention de main-d'œuvre entre le Maroc et la Hollande. Et comme vous le constatez aujourd'hui, le CCME est fort présent dans cette exposition itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui met en exergue une longue existence marocaine dans le Royaume-Uni. L'objectif étant d'une part, de mettre en valeur le patrimoine commun maroco-britannique qui date du 19ème siècle, et de prouver, d'autre part, que la migration marocaine n'a jamais été seulement une question d'argent. Il y en a qui sont partis pour étudier, faire du commerce, dans des missions diplomatiques, ou même pour des fins purement artistiques ; les cas de Haj Belaid en 1936, Houssine Slaoui ou même Bahija Idriss en sont l'illustration. Des gens qui sont partis ailleurs et ont rapporté des richesses. C'est pareil pour les cinéastes et les peintres.
Par le biais de ce genre d'événements, nous cherchons à démontrer que l'émigration est un phénomène fondamentalement culturel, et qu'il remonte à très loin. Nous disposons actuellement de quarante livres en littérature de migration qui illustrent la diversité des parcours migratoires et des raisons de départ. Nous menons un vrai travail sur l'histoire pour changer l'image qu'ont les Marocains sur l'émigration.
Comment pouvez-vous définir la nature des rôles dévolus au CCME?
Le CCME est une instance consultative et prospective ; elle ne peut en aucun cas remplacer les instances gouvernementales. Elle a été mise en place, dans le cadre de son rôle consultatif, pour réaliser un constat réaliste, objectif et indépendant sur les conditions de vie des communautés marocaines installées à l'étranger. Pour ce qui est de sa mission prospective, le CCME est appelé à réaliser un rapport tous les deux ans pour proposer les stratégies, les outils, les méthodes et les actions à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des Marocains à l'étranger de façon à répondre parfaitement à leurs besoins et attentes. Le rapport stratégique 2010 qui est en cours de finalisation, sera présenté le premier trimestre de l'année 2010.
Quelles sont les contraintes que vous avez rencontrées dans votre mission?
Je préfère surtout le mot « richesse », car nous avons été confrontés à une grande richesse conjuguée à la diversité du phénomène de l'émigration marocaine. Il y a tout d'abord l'explosion démographique de la Communauté marocaine à l'étranger qui est passée d'1,4 million en 1995, à 3 millions en 2007 ; il y a aussi la mondialisation de l'émigration marocaine qui a dépassé les frontières européennes classiques, pour embrasser le continent asiatique, le Canada, et même l'Afrique. Par ailleurs, nous avons constaté la féminisation de l'émigration marocaine. Les femmes représentent actuellement 50% de la Communauté marocaine à l'étranger. Sur le plan géographique et social, nous notons la généralisation du phénomène de migration sur toutes les régions et les couches sociales du Maroc, puis l'amélioration du niveau d'instruction des Marocains émigrés, et finalement l'enracinement dans les pays d'accueil. Dans un sondage réalisé en juin dernier auprès de trois mille Marocains résidant en Europe, nous avons proposé aux personnes consultées de répondre en arabe, en amazigh ou bien dans la langue du pays de résidence. La majorité des interrogés ont répondu dans la langue du pays d'accueil et 78% ont affirmé être naturalisés. Nous nous trouvons devant une diversité au niveau de l'enracinement, et même au niveau social au sein des pays d'accueil, qu'il faut penser, comprendre et mieux gérer afin de répondre aux attentes des Marocains à l'étranger, au niveau culturel en particulier.
Comment évaluez-vous le niveau d'organisation et d'encadrement des Communautés marocaines à l'étranger?
Comparés à d'autres communautés, les Marocains ont vraiment besoin de fortifier leurs structures d'encadrement à l'étranger, car le niveau actuel assuré en premier lieu au sein des mosquées ne parvient plus à soutenir le rythme croissant du social, de l'économique et du politique, et bien d'autres secteurs dans les pays d'accueil. Un effort pareil pourrait drainer des initiatives remarquables qui seront d'un grand appui au processus de développement du Maroc.
Source : Libération.ma
L'Espagne a livré à la Mauritanie un avion de surveillance maritime pour renforcer la lutte contre l'émigration en pirogues des Africains au départ des côtes mauritaniennes, avec l'espoir de gagner l'Espagne, selon la télévision publique mauritanienne.
L'avion de type Antonov a été offert aux autorités de surveillance maritime mauritaniennes, mercredi 4 novembre, à Nouadhibou (extrême nord ouest), a-t-elle indiqué vendredi 6novembre.
Cette ville portuaire est le point de départ des migrants en direction des Iles Canaries (Espagne). Début octobre, les garde-côtes mauritaniens avaient ainsi intercepté, au large de Nouadhibou, 105 migrants, en majorité sénégalais, qui avaient pris la mer dans une embarcation artisanale.
Pour lutter contre cette émigration "clandestine", un accord a été signé entre la Guardia civil (force de sécurité espagnole, à statut militaire) et la délégation de surveillance maritime de Mauritanie. Mais les détails de cet accord n'ont pas été révélés par la télévision d'Etat mauritanienne.
Le 5 octobre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, en visite en Mauritanie, avait insisté sur le caractère selon lui "extraordinaire" des résultats de la coopération entre Madrid et Nouakchott dans ce domaine.
Source : Angola Press
La ville des Alizées a abrité dans le cadre du Festival des Andalousies Atlantiques une exposition et une table ronde célèbrant l'histoire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne. Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette exposition est l'aboutissement d'un projet porté par l'association Moroccan Memories Foundation. «Le projet a démarré il y a trois ans, exactement en 2006.
L'objectif principal de ce projet est de regrouper des récits de vie des Marocains qui séjournent en Grande-Bretagne depuis les années soixante», souligne Myriam Cherti, commissaire de l'exposition et chercheuse en Sciences Sociales à l'université de Sussex. Et d'ajouter : «Nous nous sommes concentrés sur les années soixante et pas les années 80 ou 90, tout simplement parce que c'est la partie de l'histoire qu'on ignore, méconnue tant pour les Marocains que pour les Britanniques.
Et le seul moyen de comprendre cette expérience passe par le biais de connaître les récits et les itinéraires des Marocains installés là bas depuis les années 60». Elle a précisé que le projet a durée deux ans. En premier lieu prendre contact avec des personnes qui adhèrent à l'idée de partager leur récit de vie avec le grand public. «Une tâche difficile », selon les explications de Myriam Cherti. «Nous avons recruté des Marocains qui ont contribué avec dévouement à la réalisation des entretiens avec les personnes ciblées à Londres, St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh», ajoute-t-elle. Elle a précisé qu'un autre objectif a été visé par le projet. Celui de créer des liens, plus au moins, étroits entre les personnes de générations différentes. «Pour qu'ils se comprennent mieux et brisent les barrières entre eux», complète Myriam Cherti.
«Nous nous sommes retrouvé avec une collection de récits de vie. Une collecte très dense. Et nous nous sommes demandés comment présenter tout cela pour le grand public?», dit-elle, et de poursuivre : «Le fait de présenter les entretiens, retracer les chemins de chaque personne et suivre les récits sous l'angle de l'immigration classique ne sera pas intéressant et ne sera guère compréhensible».La solution trouvée, selon le commissaire du projet, c'est d'aborder les récits de vie et les entretiens sous la lumière des rapports qui se sont noués entre le Maroc et la Grande-Bretagne au fil des siècles. Ainsi le projet nous a offert outre les premiers liens historiques et diplomatiques de longue date des deux Royaumes, des témoignages et des histoires occultes. «Mettre en valeur les rapports humains partagés et la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, à travers les récits et les témoignages des interviewés», corrobore-t-elle. Et d'ajouter que le projet vise à se détacher de tout ce qui est migration et de se focaliser davantage sur tout ce qui est culturel. « Nous avons essayé de démontrer comment les identités se sont formées, et comment les traditions marocaines et anglaises se sont mélangées», précise Myriam Cherti.
Elle a rappelé, en concluant, qu'après les villes de Tanger en septembre dernier, Rabat en octobre dernier, c'est la ville de Mogador qui abrite la dernière escale de l'exposition dans sa tournée marocaine qui se poursuit jusqu'au 10 novembre.
A noter qu'en marge de cet événement une table ronde, intitulée « Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'Histoire», a été organisée, avec la participation de André Azoulay, Driss El Yazami, Myriam Cherti, Khalid Bensrhir, Paul Dahan...
Communautés de foi
Au Maroc, comme en Grande-Bretagne, les membres de divers groupes religieux vivent côte à côte. En lisant les témoignages tirés du catalogue de l'exposition, en rendant compte comment il est facile de s'adapter aux différentes croyances et pratiques religieuses ; et comment les Musulmans et les Juifs peuvent vivre ensemble. Selon Sydney Assor : «les Marocains, juifs et musulmans, ne sont pas vraiment différents. On pourrait être en désaccord en ce qui concerne la question du conflit israélo-palestinien, mais en termes de culture, d'acceptation, il n'y a pas de différence.
La troisième génération n'a pas vécu avec les musulmans comme je l'ai vécu au Maroc, ou je suis allée à l'école avec des musulmans. Nous avons joué ensemble, nous nous aimons les uns les autres.»
Source : Le Matin
Le chef de mission de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) à Tripoli, Laurence Hart, a exhorté les pays africains à adopter des politiques de promotion de la migration du travail à travers l'accession des candidats à l'émigration à des canaux réguliers qui représentent un créneau gagnant pour toutes les parties.
S'exprimant mercredi au cours d'un entretien avec la PANA, M. Hart a cité l'exemple du Ghana qui a misé sur ce type de migration en investissant beaucoup sur la formation du personnel médical et assistants médicaux de sorte qu'il en exporte un grand nombre vers le Royaume-Uni.
Selon lui, cette politique était déjà appliquée par des pays asiatiques comme l'Inde, le Sri Lanka, le Bengladesh et le Pakistan qui ont su développer une stratégie à la migration de travail de telle façon que les Indiens sont partout dans le domaine de la technologie de l'information tout comme les Sri Lankais qui ont acquis une bonne réputation dans l'hôtellerie, le bâtiment et les travaux publics.
M. Hart a également plaidé pour une programmation concertée entre les pays d'accueil et les pays d'origine de l'émigration pour l'établissement d'un système de formation professionnelle ciblé.
Il a indiqué, à titre d'exemple, que la Libye peut renforcer le système de formation professionnelle dans certains pays africains, ce qui permettrait de doter ces pays de stratégies de formation pour préparer une main-d'?uvre qui sera envoyée dans ce pays d'Afrique du Nord.
M. Hart a souligné que cette main-d'?uvre pourrait être amenée selon un programme saisonnier ou à l'occasion de projets spécifiques temporaires, ce qui permet à l'émigré de savoir que son projet migratoire s'effectue dans un canal bien déterminé et lui confère une meilleure performance en sachant combien il peut envoyer à son pays.
Il a signalé, à ce sujet, que les pays d'accueil en sortent gagnant en bénéficiant d'un choix de la meilleure expertise qui soit adaptée à leurs besoins.
Le chef du bureau de l'OIM en Libye a rappelé que des pays riches comme l'Espagne, l'Italie et la Libye, qui étaient des pays d'émigration, sont devenus aujourd'hui pays d'accueil, car les citoyens de ces pays dédaignent faire des travaux harassants ou qui exigent beaucoup d'engagement physique.
"Si on arrive à faire concorder la demande avec l'offre, tout le monde en sortira gagnant", a affirmé M. Hart.
Source : Afrique en ligne
Innondations en Espagne
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...
Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...
- Rakia Laroui devient professeur émérite de k'UQAR
- Rencontre avec Lilya Ennadre à l’occasion de la rétrospective de films documentaires de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre.
- Deuxièmes rencontres de la Maison de la diaspora marocaine sous le thème: «Désir de Maroc vs désir de la diaspora»
- Le CCME organise un séminaire sous le thème :"Images, cinéma et migrations" en marge du Festival International Cinéma et Migration d’Agadir
- Le CCME partenaire de l’organisation de la 20ème édition du Festival International Cinéma et Migrations