samedi 6 juillet 2024 20:12

Le Centre Euro-méditerranéen de Migration et Développement (EMCMO) tiendra, dans le cadre du Réseau Marocain transnational Migration & Développement (RMTMD), une rencontre intitulée « Les réformes constitutionnelles et les marocains du monde » le 21 Mai 2011 à Amsterdam, Pays-Bas.

Cette rencontre, à laquelle sont invités les cadres les acteurs marocains du monde et les associations issues de la migration marocaine, ainsi que les partis politiques et syndicats marocains sans oublier les chercheurs et les experts marocains, permettra de débattre les conditions de la révision de la constitution, son processus et les possibles répercussions de ces réformes constitutionnelles sur la condition du migrant et le rôle de celui-ci dans ces réformes. Cet évènement est organisé pour que  l’ensemble des personnes et organisations participantes puissent s’accorder autour de suggestions et recommandations à soumettre à la Commission Consultative de la Révision de la Constitution.

Cette rencontre fait partie des nombreuses initiatives dynamiques en Europe et ailleurs.

Cet événement incontournable a été initié par le franco marocain Fouad Ezbiri, quadruple champion de France, champion d'Europe et du Monde de kick boxing, champion du monde de freefight qui présente ce samedi 7 mai le le grand show sportif de la région : FIGHT ZONE 5. Le FightZone est un concept unique en Europe, inspiré des show à l'américaine, qui propose aux lyonnais des combats explosifs de boxe thaï lors d'un véritable festival son et lumière: feux d'artifices, explosions...

Après le franc succès de ses quatre éditions précédentes, 3000 personnes étaient venues « vivre» ce méga show sportif, le FightZone s'impose peu à peu comme un évènement incontournable à Lyon.

Pour cette 5ème édition, les organisateurs proposent un plateau riche avec les meilleurs combattants de la discipline qui  participeront à ce Gala de boxe Thaïlandaise et K-One. La team EZBIRI comprendra le maroco-néerlandais Ait said Abderahmane qui sera opposé à Kamel MEZATNI et le franco marocain Hicham Chaaibi. La ceinture d'Europe WKN en K1 sera également mise en jeu entre un autre franco marocain Abdellah EZBIRI et Vatore ZAPPULLA en règle du K1.

L'aventure de la Team EZBIRI commence en 2000 dans les hauteurs de St-Rambert (Lyon 9ème) sous le nom de Kickboxing 69 avec une trentaine d'adhérents. Très rapidement le nombre augmentera jusqu'à ne plus pouvoir accueillir de nouveaux élèves. Fouad EZBIRI décide alors de créer un autre club sportif du nom de Fighters'69, situé dans le 8ème de Lyon.

Le club avait démarré la saison avec 50 adhérents en 2004 et passe à environ 200 adhérents en 2010. On vient alors des 4 coins de Lyon pour suivre les cours. Devenu l'un des meilleurs clubs français, il forme chaque années des champions de France dans diverse disciplines de boxe pieds poings comme le kickboxing, le K-1 ou la boxe thaïlandaise.

FIGHT ZONE 5

Samedi 07 mai 2011 Dès 18h

Salle Raphaël De Barros  253 COURS EMILE ZOLA  69100 VILLEURBANNE

4/5/2011

Synergies

L'association Keepsmiling organise un «concert des solidarités» au profit des enfants de la rue de Marrakech, vendredi 6 mai à Paris…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger lance un programme de consultations auprès des Marocains résidant à l'étranger. Objectif : les faire participer aux réformes entamées dans leur pays d'origine…Suite

A l'avenir, le Parti social démocrate allemand devrait avoir au moins 15 % d'immigrés dans ses instances dirigeantes…Suite

La communauté marocaine installée à l'étranger cherche à avoir sa place dans la prochaine constitution…Suite

EN MOYENNE, les policiers ont verbalisé chaque jour une ou deux femmes portant le niqab depuis l'entrée en vigueur de la loi prohibant le port du voile intégral, le 11 avril dernier…Suite

Et c'est reparti pour un tour: depuis 6 ans maintenant, Jarnel Abdenassar organise Festimode, sorte de festival de la mode, lors duquel de nombreux talents ont été découverts, dont Amine Bendriouich et Amina Agueznay…Suite

Le projet de loi sur l'immigration menace de nombreux étrangers...

Ils sont 28.000 malades étrangers atteints d'affections de longue durée, désormais en sursis. Mercredi, sénateurs et députés réunis en commission mixte paritaire ont adopté l'intégralité du projet de loi sur l'immigration, dont l'une des mesures vise à encadrer plus strictement le droit au séjour des étrangers atteints de pathologies graves. Le texte devrait être adopté définitivement le 11 mai.

Il restera ici «jusqu'au désespoir»

Bernard, 51 ans, est l'un d'eux. Ingénieur au Cameroun, installé en France depuis huit ans, il a frôlé la mort dans son pays, un an seulement après avoir été diagnostiqué séropositif. Et pour cause, les antirétroviraux fournis par son médecin n'étaient que des placebos. Son salut viendra du programme Esther de coopération entre la France et les pays d'Afrique qui lui permet, cette fois, de suivre une véritable trithérapie.

Désormais intégré en France, celui qui se qualifie volontiers de «miraculé» vit dans l'expectative. La nouvelle disposition de la loi menace en effet d'expulsion les ressortissants dont le traitement existe chez eux. Bernard voit dans ces expulsions vers une mort prématurée «des bombes que l'on envoie en Afrique». Sans autre choix, lui affirme qu'il restera ici «jusqu'au désespoir», avant de lâcher: «Ce ne sont pas les malades qu'il faut combattre, c'est la maladie. Il ne faut pas se tromper d'ennemi.»

5/4/2011

20 minutes

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger organise trois voyages culturels et de prospection au Maroc au profit de 94 jeunes Marocains et étrangers résidant en Belgique et aux Pays-Bas.

Initiés en collaboration avec l'école supérieure de l'éducation à l'Université d'Amsterdam, la Fondation Ibn Khaldoun aux Pays-Bas, la municipalité de Maline, la mosquée El-Baraq en Belgique, ces voyages, prévus du 28 avril au 09 mai, profiteront à des jeunes âgés de 18 à 26 ans, précise un communiqué du ministère.

Le programme de ces voyages comprend des visites de terrain à des sites et monuments historiques notamment à Rabat, Salé, Meknès, Fès, Marrakech, Casablanca, Nador et Saidia.

Un exposé sur l'histoire du Maroc sera animé en partenariat avec la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Meknès et des rencontres de communications sont prévues avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger.

Ces visites à caractère culturel s'inscrivent dans le cadre du programme culturel du ministère pour l'année 2011. Il a pour objectif de consolider les relations des marocains résidant à l'étranger avec la mère patrie et de renforcer leur identité culturelle linguistique et civilisationnelle.

Le programme a également pour objectif de permettre aux jeunes MRE et leurs homologues étrangers de découvrir le patrimoine culturel, naturel et touristique ainsi que les valeurs authentiques de leur pays, basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité.

Le communiqué a précisé que lors de leur visite, les jeunes auront des rencontres avec les responsables d'établissements publics en vue de mettre en exergue le rôle de ces institutions dans le processus démocratique, politique et culturelle que vit le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Parmi ces institutions on cite notamment l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), la Cour suprême, le Parlement, la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et l'Ecole Normale Supérieur (ENS).

4/5/2011

MAP

Rabat- Quelque 14.951 Marocains et 200 étrangers ont été rapatriés par le gouvernement marocain, de Libye, de Côte d'Ivoire, de Tunisie, de Bahrein et du Japon, pour un coût de 126 millions de dhs, a fait savoir mercredi le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

En plus de ces personnes rapatriées à la charge du gouvernement, 3.400 autres ont regagné le Maroc par leurs propres moyens, a ajouté M. Ameur qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les mesures prises par les pouvoirs publics pour aider les Marocains qui ont fui dernièrement plusieurs pays en crise.

Il a précisé que près de 14.000 Marocains ont été rapatriés de Libye durant la période allant du 17 février au 28 avril, dont 5.888 personnes rapatriées par voie maritime et 8.087 par avion, ajoutant que dans le cadre des relations d'amitié et de fraternité avec plusieurs pays arabes et africains, le Maroc a pris en charge le rapatriement de près de 200 personnes de différentes nationalités à bord de trois navires, dont le Sénégal, le Mali, la Gambie, la Mauritanie, l'Egypte, la Tunisie, le Soudan et l'Algérie, .

Le ministre a souligné qu'en collaboration avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et les autorités de Tanger, toutes les mesures ont été prises pour assurer le confort et les meilleures conditions d'accueil aux personnes rapatriées par bateau, au port de Tanger Med.

Le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, a-t-il dit, a mobilisé plus de 500 autocars et autres véhicules de transport pour acheminer les personnes rapatriées vers leurs villes d'origine.

Il a expliqué que 937 Marocains ont été rapatriés de Côte d'Ivoire, en plus de 300 autres qui sont retournés au Maroc par leurs propres moyens et des dizaines de Marocaines mariées avec des Libanais et qui sont partis au Liban ou dans d'autres pays voisins, relevant qu'une centaine de Marocains, en majorité des femmes mariées avec des étrangers, ont choisi de rester en Côte d'Ivoire.

Il a fait savoir que le gouvernement a pris en charge le rapatriement de 1230 Marocains d'Egypte, 600 de Tunisie, 19 du Bahrein, et 165 du Japon après le puissant séisme et le tsunami qui ont ravagé ce pays en mars dernier.

M. Ameur a passé en revue les mesures prises par le gouvernement pour accompagner la réinsertion de ces personnes précisant qu'une cellule a été mise en place au sein du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger pour l'accueil des personnes rapatriées de Libye et leur fournir les informations à même de leur permettre de surmonter les difficultés de réinstallation et de réinsertion.

Cette cellule, a-t-il affirmé, a accueilli 2899 personnes et reçu 319 correspondances, ajoutant que son département a tenu une réunion urgente avec le président directeur général du holding Al Omrane, pour examiner les moyens permettant aux personnes rapatriées de bénéficier des offres de logement social avec les mêmes avantages et facilités accordées à leurs compatriotes vivant au Maroc.

Il a été également décidé l'intégration directe des enfants de ces personnes rapatriées dans les écoles publiques et de faire bénéficier les malades d'entre eux des soins gratuits dans les différents centres hospitaliers.

Il a annoncé, dans ce cadre, qu'une réunion se tiendra le 9 mai sous la présidence du Premier ministre pour examiner le dossier de ces personnes rapatriées et les mesures devant être prises pour trouver des solutions à leurs problèmes.

5/5/2011

MAP

Sept groupes représentant trois nationalités et officiant dans la musique urbaine participent depuis lundi à une résidence de création de 10 jours aux studios Boultek à Casablanca…Suite

Les arrestations massives de migrants qui ont transité par l'Italie tournent au fiasco judiciaire. A Marseille, tous les Tunisiens qui comparaissaient ce week -end ont été libérés…Suite

Depuis mars, pas moins de 2800 clandestins ont été interpellés dans les Alpes-Maritimes…Suite

Face à l’insistance de la France et d’autres grands pays, la Commission de Bruxelles est prête à revoir les accords de Schengen.

S’achemine-t-on, en dépit des accords de Schengen régissant la libre circulation des personnes au sein de l’espace communautaire européen, vers un retour beaucoup plus visible des contrôles aux frontières nationales des pays de l’Union? C’est l’objet actuellement d’une âpre négociation entre la Commission de Bruxelles d’un côté et quelques grands pays emmenés par la France de l’autre.

Saisie d’une demande conjointe de la France et de l’Italie, à la suite de l’arrivée soudaine de migrants venus surtout de Tunisie, la Commission doit adopter aujourd’hui des propositions pour étendre les cas où les contrôles aux frontières peuvent être rétablis à l’intérieur de l’espace Schengen.

Les populismes ont le vent en poupe en Europe

Pour le moment, seules des raisons « d’ordre public » (par exemple pour un sommet international ou un match de football) ou de « sécurité nationale » peuvent être invoquées par les Etats. Bruxelles serait d’accord pour envisager deux autres cas supplémentaires : lorsqu’un Etat gérant une frontière extérieure est manifestement défaillant (la Grèce est ainsi régulièrement pointée du doigt) ou lorsqu’il se trouve débordé par un afflux de migrants, ce qui fut le cas de Malte ou de l’Italie.

José-Manuel Barroso, le patron de la Commission européenne, voudrait s’en tenir à ces ajustements qui ne visent qu’à compléter le « code » de Schengen, alors que le gouvernement français, tout en saluant ces avancées, souhaite, lui, une modification plus profonde. Un projet que Bruxelles ne voit pas d’un très bon œil, inquiet des difficultés juridiques — une refonte nécessiterait un accord à la majorité qualifiée entre les Etats — et soucieux de ne pas encourager une surenchère des populismes qui ont aujourd’hui le vent en poupe en Europe.

Paris n’entend pas en rester là et pointe notamment la « gouvernance trop administrative et techno de Schengen ». Dans l’entourage de Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, on se félicite d’avoir obtenu de la Commission « une autocritique sur le mode de fonctionnement du droit européen ». « C’est une vraie révolution », insiste-t-on en assurant que les grands pays européens comme l’Allemagne ou l’Italie appuient la position française.

Pour autant, le rétablissement « temporaire » des frontières nationales dans les moments de tension migratoire ne sera pas mis en place tout de suite. Les propositions de la Commission seront discutées le 12 mai à Bruxelles par les ministres de l’Intérieur et de la Justice avant d’être soumises aux chefs d’Etat de l’Union au sommet du 24 juin. « On sait très bien qu’il y aura des étapes, mais l’essentiel est d’avoir ouvert la porte de la discussion », indique-t-on place Beauvau.

4/5/2011

Le Parisien

Alors que le ministre de l'Intérieur avait créé une polémique début avril, en déclarant que le gouvernement voulait réduire l'immigration légale, le chef de l'Etat lui a manifesté son soutien, dans un entretien à paraître dans l'Express, ce mercredi. « Poser la question de l'immigration légale : c'est du bon sens », a déclaré Nicolas Sarkozy dans L'Express. Alors que le pays émet des « difficultés à fournir un travail à tous nos nationaux » et que chômage atteint les « 23% pour les étrangers non communautaires », le président français estime que « nous devons adapter l'immigration économique à ces réalités et faire en sorte que notre formation professionnelle réponde aux besoins de notre économie ». Nicolas Sarkozy a également souligné que « la population active de la France augmente de 110.000 personnes par an. C'est-à-dire qu'avant de faire reculer le chômage d'une unité, il faut déjà créé 110.000 emplois ! ». Faisant référence à la politique d'outre-Rhin, le président français a ajouter : « je ne dirais pas la même chose si je dirigeais l'Allemagne, où il y a 110.000 actifs de moins par an ».

Une immigration « choisie »Loin de rejeter l'immigration, Nicolas Sarkozy préférerait qu'elle soit « choisie » et précise qu'il n'a « jamais été pour l'immigration zéro, car les civilisations s'effondrent par la consanguinité et non par le melting pot ». Depuis sa première annonce qui avait suscité de nombreuses réactions, Claude Guéant a, quant à lui, déclaré qu'il souhaitait réduire de 20.000 personnes, le nombre d'étrangers admis chaque année en France, lequel passerait ainsi de 200.000 à 180.000.

Et si le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, estime que l'Hexagone doit demeurer « une terre d'accueil », Claude Guéant envisage de diminuer le regroupement familial et l'immigration du travail car selon lui, « l'intégration est en panne ».

3/4/2011

France Soir

La Chambre de commerce, d'industrie et de services du Maroc en Espagne (CCISME), a été inaugurée récemment à Madrid pour servir de pont commercial entre les deux pays.

Le lancement de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services du Maroc en Espagne (CCISME) représente une étape importante dans le développement des relations commerciales entre les deux pays et répond aux exigences d'investissements croissants aussi bien au Maroc qu'en Espagne", indique un communiqué de la Chambre parvenu, mardi, à MAP-Madrid.

L'inauguration de la Chambre a bénéficié du soutien institutionnel notamment de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), la Confédération Espagnole des Organisations Professionnelles (CEOE), l'Agence Marocaine pour le Développement des Investissements (AMDI), Maroc Export et de l'Ambassade du Maroc en Espagne, précise-t-on de même source.

Selon la présidente de la Chambre, Leïla Hayat, l'objectif de cet organisme, basé à Madrid, est de servir de "pont commercial entre l'Espagne et le Maroc pour encourager les échanges commerciaux et culturels entres les deux pays".

Mme Hayat, directrice de "Chaabi Bank" en Espagne, a également précisé que la Chambre s'attellera à mettre à la disposition des chefs d'entreprises les informations nécessaires et proposera tout un éventail de services afin de soutenir les entreprises, espagnoles ou marocaines, qui cherchent à s'ouvrir à l'international.

La présidente de la chambre a, par ailleurs, relevé l'importance de la coopération économique entre l'Espagne et le Maroc, ainsi que les possibilités d'investissement pour les entreprises des deux côtés de la Méditerranée.

Pour le secrétaire général de la Chambre de Commerce du Maroc en Espagne, Javier Cremades, "le Maroc est l'un des marchés les plus attrayant pour l'investissement espagnol". Il a cité, dans ce contexte, trois principaux atouts qui font la force du Royaume : sa proximité géographique, la jeunesse de sa population et la structure d'une solide politique macroéconomique à l'inflation modérée.

Selon le communiqué, l'inauguration de cet organisme a été chaleureusement accueillie par nombre de responsables Marocains et Espagnols qui ont affirmé que cette initiative contribuera au renforcement de la coopération économique entre le Maroc et l'Espagne et ouvrira de nouvelles perspectives devant les hommes d'affaires des deux pays dans la perspective de la consolidation du partenariat entre les deux pays.

3/5/2011

MAP

La très contestée nouvelle loi espagnole sur l'immigration entrera en vigueur le 1er juillet prochain, soit deux mois après sa publication au bulletin officiel.

Selon les médias espagnols qui se font l'écho, mardi, de cette décision, la promulgation de la très contestée loi sur "les Droits et libertés des étrangers en Espagne et leur intégration en Espagne", qui devait être approuvée durant le premier semestre de l'année dernière, accuse près d'un an de retard.

Adoptée le 15 avril dernier par le Conseil des ministres espagnols après consultation des différents interlocuteurs sociaux et les organisations spécialisées en immigration et le passage obligé à Las Cortes (les deux chambres du Parlement Espagnol), la nouvelle loi sur l'immigration ne fait pas l'unanimité de l'ensemble des acteurs concernés par la question.

Défendue par l'exécutif, qui affirme que la nouvelle législation apporte des nouveautés positives comme le fait d'accorder plus de protection aux immigrés victimes de la violence du genre en situation irrégulière ainsi qu'à leurs enfants et aux victimes des mafias de l'immigration et de faciliter "un retour privilégié" en Espagne pour tout immigré au chômage ayant opté pour le programme du retour volontaire à son pays d'origine, la nouvelle loi est, par contre, fortement critiquée par les collectifs et les associations de défense des immigrés qui y voient un retour en arrière en matière de traitement de la question migratoire en Espagne.

Ainsi, un total de 84 organisations sociales parmi lesquelles des associations d'immigrés et de défense des droits de l'Homme comme SOS Racisme, la Fédération Etatique des associations d'immigrés et de réfugiés (Ferine) ou encore le centre de Défense et étude des droits humains (Cedehu), et des syndicats, regroupés au sein du "Réseau pour le droit à avoir des Droits" ont signé, récemment un manifeste dans lequel elles expriment leur rejet de la nouvelle loi sur l'immigration qui "ne protège pas les droits des immigrés".

La protection de la population immigrée la plus vulnérable, la régularisation des immigrés sans papiers et la fermeture des centres de rétention des immigrés en situation irrégulière, sont quelques unes des revendications des associations qui ne figurent pas dans la nouvelle réglementation, dénoncent ces associations qui critiquent également que la nouvelle loi rend "encore plus complexes les procédures administratives de la régularisation ou du regroupement familial".

Ces mêmes associations regrettent également que la nouvelle loi "laisse un vide" concernant les rafles policières opérées contre les immigrés en situation irrégulière en Espagne.

3/5/2011

Au fait/MAP

Le 29 avril dernier, à la collégiale du Saint-Sépulcre de Caen, le rideau est tombé sur l’exposition « Générations : un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France». Cette exposition clôture la dixième édition du « Festival Cultures du Maghreb » organisé par l’association Trait d’union. Dimabladna était à Caen. Retour sur les temps forts de ce festival qui a mis « les héritages et les mémoires vives » au cœur de son agenda 2011…Suite

Le French Institute Alliance Française met le Maroc à l'honneur du 30 avril au 30 mai lors du festival «World Nomads». New York pourra découvrir les influences du transculturalisme sur l'art contemporain marocain du 21e siècle…Suite

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