La 4ème édition de "la semaine des Deux Rives", initiée par l'association franco-marocaine de Picardie "Les deux rives", s'est ouverte, mercredi à Nador, avec le vernissage d'une exposition artistique et photographique.
Cette exposition, organisée à la galerie "Académie de Nador" donne à voir une trentaine de toiles baignant dans différents styles artistiques et plusieurs dizaines de photographies représentant la ville de Nador et région à l'époque coloniale, l'Âœuvre d'artistes marocains et étrangers.
Il s'agit de la première fois que cette manifestation est organisée au Maroc puisque les trois précédentes éditions ont eu lieu dans la ville d'Amiens (Nord de la France) sous le nom "la Semaine du Maroc à Amiens", a expliqué à la MAP, le coordinateur de la manifestation, Salaheddine El Manouzi.
Cette semaine culturelle et artistique (21-26 mai) vise à contribuer à la promotion de l'action commune franco-marocaine et renforcer les échanges entre les deux régions d'Amiens et l'Oriental notamment Nador dont sont issus la majorité des Marocains résidant à Amiens, a souligné M. El Manouzi, mettant en valeur la richesse du programme de cette 4ème édition (économie-culture et sport).
Cette manifestation comporte des expositions de peinture et de calligraphie, une soirée musicale et des débats sur différents thèmes notamment "échanges entre entrepreneurs d'ici et là-bas", "éducation et coopération solidaire" et "les services publics de proximité."
Le programme de cette semaine, organisée en collaboration avec l'association "Thissaghnasse pour la Culture et le Développement (ASTICUDE)", prévoit également une soirée musicale animée par des groupes des villes de Driouch et Amiens ainsi qu'un match de football qui opposera les équipes Amiens rif et celle de Driouch et une course à pied (Parcours de l'amitié).
"Les deux Rives" se propose notamment de promouvoir les cultures marocaines, valoriser le "vivre et travailler ensemble" et développer la coopération entre Amiens Métropole et la région marocaine de l'Oriental dans les domaines de la gestion de l'eau, de la formation et du transfert des compétences.
24 mai 2012
Source : MAP
L'artisanat marocain est à l'honneur à Ryad où se tient une exposition, à l'initiative du Rassemblement des Marocains résidant en Arabie saoudite.
Le président de ce rassemblement, Abdelmajid Al Mabkhouti, a indiqué que cette exposition offre l'opportunité de faire connaître l'authenticité et l'originalité des produits de l'artisanat du Maroc qui témoignent du savoir-faire et le génie créatif des artisans marocains.
L'exposition donne à voir des chefs d'œuvres de l'artisanat marocain dont des articles en cuir, cuivre, céramique, plâtre, ainsi que des sculptures sur bois et des habits traditionnels.
Ont notamment pris part à la cérémonie d'inauguration, mercredi, de cette exposition le chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Ryad, Mustapha Belhaj, le président de la Chambre du commerce et de l'artisanat à Ryad, Abderrahmane Jrissi et des opérateurs et acteurs de la société civile s'intéressant à la mise en valeur du patrimoine culturel.
24 mai 2012
Source : MAP
Les technologies de l’information et de la communication (téléphones portables, Internet, base de données informatisées) ont profondément transformé la vie des migrants. On observe en outre depuis une dizaine d’années une prolifération de sites, de blogs ou de réseaux sociaux créés par ou destinés aux diasporas. Ces « e-diasporas » sont-elles un prolongement ou un effet de miroir des diasporas physiques ? Sont-elles à l’origine de nouvelles communautés de diasporas ? Ou plutôt un amplificateur de la mondialisation, d’une société elle-même en train de se « diasporiser » ?
Invitée du Forum des 100, la conseillère fédérale s’exprime sur les enjeux de migration et d’intégration et rappelle que la Suisse a besoin des étrangers.
Existe-t-il un point de bascule, une limite au-delà de laquelle il y aurait trop d’étrangers en Suisse?
Oui, il y a une limite. Elle ne se mesure toutefois pas en chiffres, mais à l’acceptation de la population. Depuis toujours, l’immigration échauffe les esprits, apporte des avantages et pose des problèmes. L’Etat a tout intérêt à ce que la population et les étrangers se sentent bien ensemble et à renforcer la cohésion. D’ailleurs, si la migration provoque des frottements, elle inspire aussi l’amour: un mariage sur trois est binational.
On ne peut quand même pas ignorer les problèmes. Que peut faire la politique?
L’immigration a des effets sur le marché du travail, mais aussi sur d’autres domaines, comme le marché du logement. C’est pourquoi les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes sont si importantes. Dans le monde du travail il faut combattre les abus, notamment la sous-enchère salariale. L’immigration nous montre aussi le besoin de réformes dans l’aménagement du territoire par exemple.
La population a souvent le sentiment que personne ne pilote la migration.
La plus grande partie des immigrés viennent en Suisse parce qu’on leur propose un contrat de travail. C’est l’économie qui détermine le nombre de travailleurs étrangers dont elle a besoin. Mais le Conseil fédéral pilote aussi. Cette année, nous avons refusé d’augmenter les contingents pour les étrangers des pays hors Union européenne (UE), même si certains cantons en demandaient davantage. On ne peut pas faire plaisir à chacun. Il y a dilemme entre les intérêts économiques et la sensibilité de la population.
Vous croyez beaucoup à l’intégration. Depuis quand pose-t-elle un problème?
On a commencé à réaliser dans les années 90 que de nombreux étrangers, recrutés activement il y a trente ou quarante ans, n’étaient pas repartis. On a constaté un peu tard qu’on n’avait pas fait attention à l’intégration. Des personnes vivaient depuis trente ans chez nous et ne parlaient aucune langue nationale. Ceux qui perdaient leur emploi avaient beaucoup de peine à retrouver du travail. Certains se retrouvaient à l’aide sociale. Les immigrés, mais aussi les contribuables suisses, ont payé cher ce manque d’intégration.
Comment expliquer qu’un réflexe de rejet existe aussi envers les immigrés bien formés et qui travaillent?
La concurrence fait peur. Mais nous voulions une immigration plus qualifiée. Désormais elle est là, avec tous ses aspects positifs pour notre prospérité. Les étrangers contribuent largement à payer notre AVS. La Suisse, avec sa politique fiscale, a attiré des entreprises de l’étranger qui sont arrivées, souvent avec leur propre personnel. Ces gens paient des impôts et consomment en Suisse.
Mais ils ne s’intègrent pas non plus…
On ne peut pas généraliser, mais il est vrai que certains étrangers vivent dans une société parallèle. Peut-être parce qu’ils passent peu d’années en Suisse, ils n’essaient pas d’apprendre une langue nationale, ils vivent entre eux, envoient leurs enfants dans des écoles internationales. La Suisse est un petit pays où les gens s’investissent pour la collectivité, pour l’école, les pompiers: on attend aussi un certain engagement des étrangers.
Y compris des CEO de nos grandes banques qui ne parlent aucune langue nationale?
L’effort d’apprendre une langue exprime la volonté de comprendre. Le Conseil fédéral ne va pas exiger que tous apprennent la langue mais les y inciter. C’est un avantage pour tous. D’ailleurs, on peut attendre de l’économie, qui va chercher ces personnes très qualifiées, qu’elle prenne aussi une certaine responsabilité en matière d’intégration.
Est-ce pour calmer les critiques envers les étrangers que le Conseil fédéral a utilisé la clause de sauvegarde pour les pays de l’Europe centrale et de l’Est (8 pays), réintroduisant pour eux les contingents?
L’accord sur la libre circulation des personnes prévoyait une clause de sauvegarde. Le Conseil fédéral a toujours affirmé que, si les conditions étaient remplies, si l’immigration augmentait dans certaines proportions, nous en ferions usage. C’est une question de crédibilité.
Mais rien ne va changer. Les employeurs engageront davantage d’Européens du Sud. Faire croire aux gens qu’on maîtrise l’immigration grâce à cette clause, n’est-ce pas hypocrite?
Nous n’avons jamais prétendu que cette mesure provisoire soit l’instrument le plus important, ni qu’elle stopperait l’immigration en provenance de l’UE. Les mesures pour éviter le dumping salarial sont bien plus importantes. Nous n’avons pas qu’un seul instrument pour maîtriser les effets de la migration.
Vu l’absence d’effet de la clause, valait-il la peine de provoquer tant de mécontentements du côté de l’UE?
Il y a un an déjà que le Conseil fédéral avait annoncé publiquement ses intentions. Ce n’était pas nouveau. J’ai aussi parlé par deux fois à l’ambassadeur de l’UE à Berne avant que le Conseil fédéral ne prenne sa décision.
Avez-vous été surprise par les réactions des pays concernés, blessés d’être considérés comme des Européens de seconde zone?
Je peux très bien les comprendre. Ils ont fourni des efforts considérables pour intégrer l’UE. Mais la Suisse fait beaucoup pour eux. Elle paie un milliard de francs pour leur développement, à titre de contribution à la cohésion européenne. La clause ne va pas troubler durablement nos excellentes relations, le Conseil fédéral y veille.
Quand la Suisse a-t-elle pris conscience que l’UE contestait l’utilisation de la clause de sauvegarde?
Le Conseil fédéral avait connaissance des différentes interprétations du traité. Un comité mixte composé de Suisses et d’Européens va discuter de ces différents points de vue. Mais la question de la clause n’est pas primordiale.
Qu’est-ce qui est primordial?
Nos relations futures avec l’UE, c’est le grand enjeu. La Suisse gagne 1 franc sur 3 dans l’UE. L’accès au marché européen est vital. Je rencontre presque chaque mois mes homologues européens responsables de Schengen et de Dublin. J’y constate les efforts, les problèmes, la dynamique. L’UE a beaucoup grandi, son Parlement a acquis davantage de pouvoir. Nos relations, elles, sont réglées par des accords statiques. Il s’agit maintenant de déterminer comment nous trancherons quand nous ne serons pas d’accord. Le Conseil fédéral a fait des propositions en ce sens à l’UE.
«LES IMMIGRÉS, MAIS AUSSI LES CONTRIBUABLES SUISSES, ONT PAYÉ CHER LE MANQUE D’INTÉGRATION.»
Simonetta Sommaruga
Le Conseil fédéral propose un arbitrage par des juges suisses. Or un arbitre, par définition, ne peut pas être partie. Cette sainte horreur des juges étrangers n’est-elle pas pathétique?
Attendez. Nous sommes au début des discussions. Personne n’attend de nous que nous mettions un compromis sur la table. La Suisse a reconnu qu’il fallait clarifier la situation, c’est ce qui importe. Notre relation avec l’UE va changer. Mais à petits pas.
On finira par admettre des juges étrangers, donc.
Pas forcément. Prenez l’exemple de Schengen/Dublin. La Suisse y est associée et s’est engagée à reprendre les développements. Elle a deux ans pour le faire. Et si le Parlement – ou le peuple – refuse, notre pays sort de Schengen.
Certains seraient ravis! Fini les frontières ouvertes aux criminels étrangers.
Attention aux clichés: avant Schengen, on contrôlait seulement 3% des gens qui passaient la frontière. Si nous voulions contrôler aujourd’hui les 1,3 million de personnes qui traversent chaque jour nos frontières, nous bloquerions le pays et son économie. Vous imaginez les bouchons sur les routes? Et puis, sans Schengen, nous n’aurions plus accès à toutes les informations sur la criminalité européenne, alors que la criminalité est organisée à l’échelle internationale.
Ne redoutez-vous pas que votre intransigeance initiale donne ensuite le sentiment aux Suisses que le Conseil fédéral cède face à Bruxelles?
Je n’ai pas peur: à la fin, lorsqu’ils doivent voter sur le résultat d’une négociation, les Suisses savent très bien peser leurs intérêts. Le maintien de l’accès au marché et l’immigration de personnes qualifiées sont essentiels pour notre économie et notre prospérité.
L’initiative de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) sur les traités internationaux menace de vous enlever toute marge de manœuvre dans les négociations internationales. Vos arguments pour empêcher le oui le 17 juin?
Les Suisses se prononcent déjà sur tous les traités d’une importance fondamentale pour le pays: ils voteraient automatiquement sur l’adhésion à l’UE ou à l’OTAN. Pour de nombreux accords, s’ils sont contestés, le peuple peut se prononcer, à condition de réunir 50 000 signatures pour un référendum. Je suis une fan de la démocratie directe, mais la démocratie n’est pas une question de quantité. Le Conseil fédéral conclut environ 500 traités internationaux par année. Voter obligatoirement sur des accords incontestés, ça ne renforce pas la démocratie, au contraire, ça l’affaiblit.
23.05.2012, Chantal Tauxe, Catherine Bellini
Source : L’Hebdo.ch
La Fondation Orient Occident organise, du 14 au 20 juin, la 6e édition du Festival Rabat Africa. Au programme, un spectacle de danse africaine qui se tiendra au théâtre Mohammed V de Rabat, mais également l'aménagement d'un village africain dans les jardins de la Fondation. Un évènement qui invite au dialogue entre les populations marocaines et africaines...Suite
Bonne nouvelle pour les étudiants marocains en France. La circulaire Guéant qui restreint le recrutement des étudiants étrangers dans l'hexagone devrait être prochainement abrogée. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche...Suite
Trois ferries marocains, saisis pour dettes, sont immobilisés à Sète depuis près de cinq mois. A bord, 200 membres d'équipage vivent dans des conditions précaires. Histoire d'un naufrage d'aujourd'hui...Suite
Amnesty International a encore épinglé la France sur sa politique vis-à-vis des migrants, des demandeurs d'asile et des Roms, à l'occasion de la publication jeudi de son rapport annuel 2012, et formé le voeu que le président François Hollande tienne ses engagements sur ces sujets.
"Aujourd'hui nous attendons que François Hollande tienne ses engagements", a déclaré la présidente d'Amnesty International France, Geneviève Garrigos, lors d'une conférence de presse. "Nous sommes plutôt optimistes mais si les blocages continuent, nous serons là pour les dénoncer".
L'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres, avait envoyé aux candidats à l'élection présidentielle française dix recommandations, incluant la fin des expulsions forcées de campements roms, la possibilité d'un recours suspensif devant la cour nationale du droit d'asile pour tous les demandeurs d'asile ou encore davantage de transparence sur le contrôle des exportations d'armes.
Avant d'être élu, M. Hollande avait répondu par courrier et argumenté ses positions sur ces propositions.
Dans la partie France de son rapport annuel, l'ONG estime que "les Roms étaient toujours en butte à des discriminations" en France, constatant que "des campements et des abris de fortune habités par des Roms ont été démantelés cette année encore lors d'opérations qui semblaient être des expulsions forcées".
Amnesty rappelle également qu'"en juin, le Comité européen des droits sociaux a considéré que les évacuations forcées de campements roms à la mi-2010 s'étaient +produites dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte+, et que les expulsions de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie en 2010 étaient discriminatoires".
Par ailleurs, "de nouvelles dispositions législatives ont encore restreint les droits des demandeurs d'asile et des migrants", déplore le rapport, en évoquant la "loi qui a porté de 32 à 45 jours la durée maximale de la rétention des migrants en situation irrégulière en attendant leur reconduite à la frontière".
Parmi ses autres constats, Amnesty note que "les allégations de mauvais traitements infligés par des agents de la force publique ne faisaient pas toujours l'objet d'enquêtes effectives, indépendantes et impartiales, menées dans les meilleurs délais".
24/5/2012
Source : Le Nouvel Observateur
Selon un sondage réalisé sur internet et repris par la presse officielle, le 24 mai en Chine, plus de 94% des Chinois se disent favorables au renforcement des contrôles sur les étrangers dans le pays. L’étude s’inscrit dans le cadre de la campagne contre l’immigration irrégulière lancée par les autorités à Pékin, et qui donne lieu à quelques débordements. Un présentateur de CCTV n’hésitant pas à parler de « pourriture d’étrangers ».
Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Le sondage lancé par l’écrivain Zheng Yuanjie a visiblement été autorisé par les censeurs puisqu’il est repris par les journaux officiels et notamment le Huanqiu Shibao. 94,3% des sondés sur le réseau social Weibo se disent en effet pour un renforcement des contrôles sur ceux qu’on appelle ici les « san fei », littéralement les « trois illégalités » : revenu, résidence et visa.
La case « abstention » n’a pas été prévue visiblement. 5,7% seulement des personnes interrogées se disent non pas contre, mais pour le « maintien de l’actuelle situation ».
Contrôles renforcés sur les étrangers à Pékin
Il y a donc des visites de policiers chez les étrangers qui habitent la capitale. Il y a aussi des contrôles de passeport dans les lieux fréquentés par les expatriés, et notamment le quartier de San Litun derrière les ambassades. Il y a enfin ce standard téléphonique mis en place par la mairie de Pékin la semaine dernière pour dénoncer les personnes en situation irrégulière. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de montée du ressentiment anti-étranger, pour ne pas dire de racisme, contre lequel les autorités ne font pas grand-chose, c’est le moins que l'on puisse dire.
Les Taiwanais de NMA Tv dénoncent ainsi la « xénophobie » en toute liberté de Yan Rui dans leur nouvelle animation publiée ce jeudi 24 mai. Le présentateur vedette de l’émission « Dialogue » sur CCTV rebaptisée depuis « Monologue » par certains internautes farceurs, n’a en effet pas été licencié par sa chaîne. C’est pourtant lui, Yan Rui, qui, il y a quelques jours, parlait de « pourriture d’étrangers » sur son Weibo, qualifiant de « mégère » notre consœur d’al-Jazira English, Melissa Chan, expulsée de Chine au début du mois.
Un violoncelliste russe suspendu
Le violoncelliste russe Oleg Vedernikov a lui bien été suspendu de l’orchestre symphonique de Pékin hier, mercredi 23 main, pour avoir dégradé l’image de l’institution. Une vidéo le montrant les pieds sur le siège d’en face dans le TGV et ricanant face aux remontrances des passagers a fait le tour du web.
D’autres images filmées avec un portable et postées le 8 mai dernier sur le site de vidéo en ligne Youku avaient déjà déclenché l’hystérie anti-« laowai » - étranger en mandarin - sur internet. A l’écran, un étranger en état d’ébriété, apparemment en train d’agresser une jeune femme en pleine rue à Pékin. La vidéo a fait disparaître les images de « bons samaritains » étrangers, et notamment de cet Américain aidant un sans-abri à Nankin, dont les internautes avaient fait un héros. Elle a surtout opportunément contribué à mettre un terme aux débats sur le web autour du dissident Chen Guangcheng, exilé aux Etats-Unis depuis dimanche dernier.
Selon les chiffres officiels, la Chine comptait 20 000 immigrés en situation irrégulière en 2011 pour un nombre d’étrangers approchant 0,6% de la population totale, contre 11% en France et 23% en Suisse.
23/5/2012
Source : RFI
La Fondation Roi Baudouin, le Migration Policy Group et leurs partenaires ont entrepris de vérifier si les politiques d’intégration étaient à la mesure des espoirs et des besoins des immigrés en Europe. Ils ont aussi voulu vérifier si un instrument trop peu utilisé – l’enquête ciblée - pouvait cerner les expériences personnelles d’individus aussi divers et difficilement accessibles que les immigrés issus de pays non-européens. L’enquête sur les citoyens immigrés a été menée dans 15 villes de 7 pays européens… Consulter le document
Le groupe de recherche sur « la jurisprudence et les questions des marocains résidant à l’étranger » de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, organise un colloque international sur le thème : «La communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence», les 29 et 30 mai 2012 à Marrakech.
Le Maroc est le 42ème partenaire économique de la Wallonie-Bruxelles en dépit d'une forte présence de la communauté marocaine dans cette région de Belgique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre-président de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.
"Nous avons effectivement une très belle présence marocaine en Belgique et il est anormal que le Maroc soit aujourd'hui le 42ème partenaire commercial de la Wallonie. C'est anormal, il y a quelque chose que nous devons corriger", a souligné le responsable belge, lors d'un point de presse, à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Othmani.
"Nous avons proposé de faire en sorte que des fédérations patronales marocaines et belges francophones se rencontrent par l'intermédiaire des Affaires étrangères et de nos diplomates belges francophones ici présents", a assuré M. Demotte, précisant que son entretien avec le ministre marocain a été axé sur les moyens d'accentuer les relations économiques bilatérales.
Il a fait savoir que les relations culturelles ont aussi été au centre de cette entrevue, rappelant que "Daba Maroc", festival prévu du 9 octobre 2012 au 31 janvier 2013 en Belgique, est "un investissement d'un million d'euro de la part de la Belgique francophone".
Le festival ambitionne que "le Maroc contemporain, pas seulement le Maroc touristique (...), mais que le Maroc dans son évolution moderne et contemporaine soit découvert aujourd'hui en Belgique et singulièrement en Belgique francophone", a-t-il soutenu.
Les deux parties ont également évoqué des "projets concrets notamment d'échanges sur les problématiques scolaires et d'enseignement supérieur", a ajouté M. Demotte, assurant que l'entretien a abordé "la possibilité de mettre en place des réponses à des demandes de belgo-marocains d'enseignement in situ au Maroc".
Qualifiant cette entrevue de "riche", M. El Othmani a, de son côté, déploré que "les relations économiques bilatérales ne soient pas à la hauteur des relations humaines, sociales et historiques", liant le Maroc et la Wallonie-Bruxelles.
"La visite de M. Demotte à Rabat va, à coup sûr, insuffler une nouvelle dynamique à nos relations et nous souhaitons y contribuer", a dit M. El Otmani.
"Daba Maroc" est un projet multidisciplinaire, qui regroupe littérature, danse, musique, cinéma et débats. Il vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges et à mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.
Au menu de cette manifestation culturelle, un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc. Elle permettra à 150 artistes marocains ou belges d'origine marocaine de proposer une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre.
22 mai 2012
Source : MAP
Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, jusqu'à fin avril, 46.509 personnes, selon des chiffres officiels.
Les travailleurs marocains venaient en tête des contingents extracommunautaires inscrits en avril à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome avec une légère hausse de 660 affiliés par rapport au mois précédent, indique le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.
Le contingent chinois occupait la seconde place avec 22.901 affiliés, talonné par les travailleurs équatoriens avec 22.408 affiliés, a ajouté le ministère, précisant que le nombre total des étrangers inscrits à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 375.063 contre 370.229 en mars.
Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale dans cette région ont accusé une baisse de 5,54 pc en avril. Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne occupait la première position en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celle de Madrid avec 362.340 inscrits et de l'Andalousie (226.427).
D'après des chiffres publiés par l'institut catalan de statistique, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.
22 mai 2012
Source : MAP
Le Centre d'études sur les migrations et les relations interculturelles de l'Université d'Almeria (Cemyri) a lancé une étude sur l'intégration socio-professionnelle des Marocains résidant en Andalousie (Sud de l'Espagne), apprend-on, mardi, auprès de l'Université d'Almeria (UAL).
L'étude, intitulée "L'intégration socio-professionnelle des Marocains en Andalousie", vise à faire une analyse interdisciplinaire de la situation des Marocains dans les différentes villes andalouses et à apporter des moyens utiles pour faciliter et promouvoir leur insertion, précise la même source.
L'étude repose sur plusieurs axes, notamment l'emploi, l'éducation, la santé, la mobilité géographique, la religion, les aspects linguistiques, les aspects sociogéographiques et les politiques publiques d'intégration.
Une équipe composée d'une cinquantaine de professeurs universitaires et chercheurs de l'UAL spécialisés dans le domaine social se pencheront sur l'examen des différents aspects de la vie quotidienne des immigrés marocains dans cette région espagnole avant de présenter, en décembre prochain, une série de propositions pour favoriser davantage l'intégration de ce collectif dans le tissu socio-professionnel.
Le lancement de cette étude s'inscrit dans le cadre du Programme de Coopération Transfrontalière Espagne-Frontières Extérieures (Poctefex) financé par le Fonds de Développement Régional de l'Union européenne (FEDER).
Le Poctefex a été lancé en 2008 et dispose d'une dotation financière de plus de 67 millions d'euros jusqu'en 2013.
22 mai 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) entame, mercredi, une visite de travail de quatre jours en Andalousie (23-26 mai).
Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les pays de résidence de la communauté marocaine et du raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de cette communauté, indique mardi un communiqué du ministère de tutelle.
Lors de ce déplacement, M. Maazouz aura des entretiens avec les responsables du gouvernement autonome et du parlement d'Andalousie, ainsi qu'avec les autorités et les élus locaux de Séville, dans le but d'assurer la mise en Âœuvre de moyens pour une meilleure coopération au service des intérêts de la communauté marocaine établie en Espagne.
Dans ce cadre, le ministre inaugurera avec les autorités andalouses la 3ème édition de la semaine culturelle marocaine, organisée conjointement avec la Fondation des trois cultures à Séville et qui coïncide avec la commémoration du 20ème anniversaire du Pavillon Hassan II à l'Exposition Universelle de Séville en 1992.
Le ministre rencontrera également des acteurs associatifs et des compétences marocaines afin de s'enquérir de leur situation et de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, selon le communiqué.
22 mai 2012
Source : MAP
Sanaa Hamri est marocco-américaine. A 18 ans, elle quitte Tanger pour faire ses études de cinéma à New-York. Aujourd'hui, elle est une des réalisatrices les plus en vue d'Hollywood. Elle a travaillé avec …Suite
Troisième étape du Smap Road Show 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, le Smap Immo Paris a été une réussite selon ses initiateurs. Cette étape prévoit 50 000 visiteurs sur 15 000 m2 de surface d'exposition…Suite
En collaboration avec The Network et The Intelligence Group, ReKrute.com vient de dévoiler une synthèse des comportements et attentes des candidats marocains vis-à-vis de l’international.
Au cœur de l’actualité européenne ces dernières semaines, la crise en Grèce. Ce pays d’Europe du Sud vit une situation économique plus qu’alarmante depuis plus d’une année. Les conséquences sont des plus ardues sur les plans politique et social, si bien que certains Grecs immigrent pour s’assurer un lendemain meilleur. Yabiladi a voulu savoir comment les Marocains résidant en Grèce vivent cette période délicate. Témoignages.
La situation en Grèce n’est plus à décrire, tellement le sujet défraye la chronique ces derniers temps. La crise de la dette publique a entrainé une telle paralysie que l’heure est à la réflexion sur une éventuelle sortie de l’euro. Sur les plans politique et social, les retombées sont des plus criardes. Nul n’est épargné. Les Grecs sont si touchés qu’ils immigrent, notamment vers l’Allemagne. A Volos (nord d'Athènes), les habitants ont créé le TEM, une monnaie qui leur permet de détourner l’euro devenu rare et cher. Les étrangers aussi payent bien les frais de cette conjoncture et les Marocains ne font pas exception. « Malheureusement, la crise a beaucoup touché les Marocains, puisque la plupart d’entre eux sont sans-papiers », affirme Abd Ben Brahim, président de l’Association de la communauté marocaine en Grèce, contacté par Yabiladi. Ils arrivent en général de Turquie et n’ont pas souvent l’intention de rester en Grèce, puisque ce pays est considéré comme un portail pour l’Europe.
Dur dur d’avoir un travail
C’est plus de 3000 Marocains résidant en Grèce, selon l’Ambassade du Maroc à Athènes, qui vivent actuellement dans des conditions plus qu’austères. « Ça fait presque 20 ans que je suis en Grèce et je peux vous dire que pour trouver du travail c’est très difficile », confie M. Ben Brahim ajoutant que « la Grèce est un pays difficile pour l’intégration des immigrés ».
Hassan Bessalah réside à Athènes depuis 1 an et demi et chôme depuis plus de six mois. Il a travaillé dans un centre d’appel canadien comme téléopérateur pour les pays arabes. Mais le contrat n’a duré que six mois, car la compagnie est allée s’installer en Espagne. « Pour me faire un peu d’argent, je donne des cours de cuisine aux Françaises expatriées. J’ai un ami français, avec qui je vis, qui m’aide pour le loyer et la nourriture », explique-t-il à Yabiladi. Hassan se souvient avec regret de son arrivée dans ce pays. « Au début c’était bien, donc je m’étais dit que c’est là où je vais travailler. Maintenant je suis coincé, regrette-t-il. Je ne peux plus faire marche-arrière. Je suis arrivée du Maroc vers la Turquie et de là je suis arrivée en Grèce clandestinement, comme la plupart des gens, y a rien à cacher, lance-t-il désavoué ».
Depuis, Hassan cherche du boulot sans succès. Actuellement il suit des cours de grec espérant que les choses seront plus simples pour lui. « Puisque je parle couramment l’anglais, le français, le coréen et l’arabe, j’apprends le grec pour travailler comme traducteur, parce que c’est un métier qui paye ici », souligne-t-il.
Olaya Rakdani, étudiante en optique n’a pas de bourse. Cela fait maintenant 7 ans qu’elle réside en Grèce et y est arrivée malgré elle. « Je n’avais pas une moyenne satisfaisante, donc le choix était limité. Mon oncle médecin a étudié en Grèce. Il m’avait dit que la vie était simple et que les Grecs sont agréables », se souvient-elle. Pour subvenir à ses besoins, Olaya travaille le soir dans un fast-food comme serveuse. « Depuis la crise je travaille 3 jours par semaine, ce qui fait que je gagne moins. La famille au Maroc n’a pas les moyens de m’aider ».
Maria Menouni, originaire de Meknès est professeure de Français. Elle aussi a senti les effets de la crise, mais à moindre mesure. « Je vis de ces cours. Avec la crise, j’ai connu une baisse d’effectif et là on se serre la ceinture », indique-t-elle.
« Situation insupportable »
Même si certains arrivent à garder leur travail, la vie au quotidien reste difficile. Selon Khalid Chamane, « les prix des aliments ont augmenté de plus 35, 40 voire même 45% ». « C’est déjà impossible avec les salaires que l’on a en plus de la surcharge des taxes. J’ai été obligé de vendre ma voiture parce que le prix du carburant a augmenté de 60% », confie-t-il partagé entre le rire et la désolation.
« Nous aussi on paye les dettes avec les Grecs, mais à la télé, ils disent que les étrangers ne payent rien, ce n’est pas normal. Nous, on n’a même pas profité de cet argent, mais on paye et ils ne le reconnaissent pas. On est dans une situation insupportable, déplore cet informaticien qui vit en Grèce depuis maintenant 10 ans. « On nous a fait jusqu’ici des prélèvements de 40 euros sur les salaires. Il est prévu qu’à partir de cette semaine, les salaires soient abaissés de 20 à 25%. Mais avec le gouvernement actuel, on ne sait pas s’ils vont appliquer cette mesure. On espère que ce ne sera pas le cas », lance Khalid, optimiste.
Pas question de retourner au Maroc...
Même si plusieurs Marocains sont retournés au royaume ces derniers mois, comme le fait savoir M. Ben Brahim, ceux qui sont restés, bien qu’ils décrient la situation actuelle en Grèce, n’envisagent pas un retour immédiat au Maroc. Pour Maria Menouni, la question ne se pose pas vraiment, puisqu’elle est mariée à un Grec depuis 28 ans, donc naturalisée et son époux travaille dans une multinationale. En dépit du « climat tendu » qui y règne, elle ne connait pas une situation précaire.
Par contre, Khalid Chamane, n’envisage pas de rester en Grèce, mais rejette toute possibilité de retour au pays. « Rester en Grèce, je ne crois pas. J’aime le pays, mais c’est très difficile. Ils nous traitent d’une manière… je dirais raciste », affirme-t-il. Cependant, « Rentrer au Maroc, impossible ! Mon capital est zéro. Rentrer au Maroc, c’est tout recommencer, et ça, je ne peux pas. Chaque fois que je vais au Maroc, je trouve qu’il n’y a rien pour moi là-bas. Je vais essayer de voir ailleurs. Mais j’espère vraiment que la situation va s’améliorer » déclare Khalid qui s’estime heureux de ne pas être marié pour l’instant, sinon ce serait plus difficile.
Olaya Rakdani, quant à elle, aimerait bien rentrer au Maroc après ses études. « Mais avant, j’aimerais me spécialiser encore plus dans un autre pays comme la Suède ou le Canada, car la spécialité que je veux faire n’existe pas en Grèce », explique-t-elle.
... et pourquoi pas ?
Hassan Bessalah ne sait pas encore ce qu’il fera si la situation ne s’améliore pas. « Je n’ai pas encore décidé. Mon ami Français a dit qu’il fera tout pour que j’aille en France, confie-t-il. On va voir, peut-être je pourrai retourner au Maroc jusqu’à ce que ça s’améliore ».
Pour l'instant la spéculation autour d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro est de plus en plus renforcée et aucune mesure salutaire ne se décline à l'horizon. Un gouvernement de transition a été formé le 17 mai dernier, mais le FMI refuse de travailler avec ce dernier afin de résoudre la crise, préférant attendre les élections législatives prévues le 17 juin prochain. Si le pays sort de l'euro, les conséquences risquent d'être fâcheuses sur l'économie de toute la zone. Et ces pays, où certains Marocains de Grèce envisagent d'aller, risquent d'appliquer des mesures d'austérité pour retrouver l'équilibre économique et financier. Alors que la France, l'Espagne, l'Italie, et pour ne citer que ces pays, sont loins d'être à l'aise économiquement, où iront-ils si la Grèce ne se relève pas?
22/5/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi
L'ex ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri et l'ambassadeur du Royaume d'Espagne, M. Alberto Navarro Gonzalez, le 12 octobre 2011 à Rabat. /MAP
La coopération conjointe entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la sécurité est un modèle à suivre, a souligné l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Alberto Navarro.
Le Maroc et l'Espagne vont inaugurer, au cours de ce mois, à Tanger et à Algésiras, deux commissariats conjoints pour renforcer davantage la coopération sécuritaire bilatérale, a fait savoir M. Navarro, qui était mardi l'invité de l'émission 6/9 diffusée par Radio Médi 1.
Outre ces deux postes de police, huit gardiens civils et policiers espagnols seront affectés à Tanger et huit gendarmes marocains à Algésiras, a poursuivi le diplomate, rappelant qu'une patrouille conjointe de la Gendarmerie royale et de la Guardia civile est opérationnelle, depuis neuf mois, à Casablanca et Madrid.
Ce dispositif sécuritaire va permettre la gestion des flux migratoires clandestins entre les deux pays, a ajouté M. Navarro.
Evoquant l'opération de transit 2012 des Marocains résidant à l'Etranger (MRE), le diplomate espagnol a souligné que son pays a engagé 7.000 volontaires qui vont participer à cette opération, outre la contribution de la Croix rouge espagnole, de la protection civile et des forces de l'ordre.
Cette année, l'Espagne a ouvert le port de Motril dans la province de Grenade, entre Almeria et Malaga, et a mis à la disposition des MRE des ferries pour leur assurer la traversée du détroit dans de bonnes conditions, a-t-il dit.
22/5/2012
Source : MAP
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