vendredi 5 juillet 2024 20:43

Née à Paris un 18 novembre, date anniversaire de l’indépendance du Maroc, sortie d’une grande école française, Sihame ARBIB s’est investie tôt dans le monde associatif pour lancer, très jeune, « Enfance des 2 Rives ».

Elle étoffera un large réseau en travaillant auprès d’Elisabeth Guigou, alors Ministre de l'Emploi de sous le Gouvernement Jospin, de Michèle Alliot Marie, Ministre de la Défense de Jacques Chirac puis de Nezha Chekrouni alors Ministre des MRE avant de recueillir le parrainage de Dominique De Villepin alors ministre des Affaires Etrangères.

Elle organise, à Marrakech, le forum sur le thème « Choc des civilisations ou dialogue des cultures » suite aux attentats de Casablanca avant de co organiser à l’occasion du trentenaire de la Marche Verte la caravane des MDM pour le Sahara Marocain.

Coordinatrice du Club « compétences, synergies et initiatives », ancienne porte-parole de l’Alliance mondiale des Marocains à l’étranger, elle est aussi consultante en communication politique entre Bruxelles et Paris.

Côté politique, après avoir soutenu Ségolène Royale lors des présidentiels, elle fait partie de l’équipe dynamique de Dominique de Villepin et devient responsable de la Mobilisation Citoyenne au sein du Mouvement République Solidaire lancé par l’ancien premier ministre français.

SYNERGIES TV a rencontré Sihame ARBIB à Ifrane à l’occasion du premier Forum des Jeunes Marocains du Monde organisé par le MCMRE et le CCME…Suite

 

Fils d'émigrés marocains, Saïd Tagh maoui abandonne assez tôt les études pour pratiquer la boxe à un niveau national. Souhaitant devenir acteur, il s'illustre  dès 1994 dans «Frères: la roulette rouge» d'Olivier Dahan, lin téléfilm diffusé sur Arte….Suite

Une exposition itinérante, conçue par Médecins du Monde, lève le voile sur la santé des personnes sans autorisation de séjour, plus connues sous l'appellation de «sans-papiers».

L'association a pris le parti d'aller à la rencontre des personnes les plus vulnérables que comptent les pays développés et a mené des entretiens avec ceux que le monde dit civilisé oublie trop facilement.

L'exposition interpelle et donne à réfléchir sur leur passé douloureux, l'exil, l'errance et la survie. S'exiler, c'est s'exposer à d'innombrables risques, avant, pendant le parcours migratoire et sur le territoire où l'on atterrit, encore nommé aujourd'hui ironiquement «terre d'accueil». La liberté de circulation est l'un des droits humains fondamentaux. Fuir son pays n'est pas un crime, et pourtant, la préoccupation majeure des pays de l'Union Européenne est de repousser les migrants vers la sortie, quel que soit leur passé, rejetant ainsi, dans les zones d'ombre les plus sordides, des personnes qui cherchaient avant tout la sécurité et l'humanité.

Nombreux sont ceux qui se retrouvent ainsi durablement sans autorisation de séjour et cette nouvelle aventure en tant que «clandestin» se révèle être un autre parcours du combattant, émaillé de violences, de droits humains bafoués, de soins non prodigués, dû à leur statut administratif.

L'exposition «Exil, Exit» décrit la cascade d'obstacles que rencontrent les sans-papiers pour accéder aux systèmes de santé des 11 pays d'Europe où intervient Médecins du Monde. Elle retrace notamment les trajectoires chaotiques des migrants, y compris les sub-sahariens et maghrébins, qui traversent la méditerrané pour l'Europe.

Les conditions d'accès aux soins des personnes sans autorisation de séjour sont de plus en plus assujetties aux politiques d'immigration.
Médecins du Monde dévoile, par ailleurs, les conditions de vie défavorables des sans papiers, qui représentent plus de 90% des personnes soignées par ses équipes. A travers les témoignages de vie recueillis par l'enquête de l'Observatoire Européen de l'Accès aux Soins, l'exposition donne la parole à ces oubliés.

L'installation visuelle et sonore réalisée à partir de vidéos et de reportages photos d'Olivier Jobard leur donne des visages et des voix. Les organisateurs souhaitent, par le biais de cette exposition itinérante européenne, sensibiliser le grand public à un problème à la fois éthique et de santé publique : les sans-papiers ne viennent pas en Europe pour profiter des systèmes de soins. Non, loin de là. Ce sont leurs conditions de vie qui les rendent très souvent malades. Les violences qu'ils ont subies, combinées à la pauvreté et à leurs conditions de travail affectent gravement leur état de santé.

Par peur d'être arrêtés lors de leurs déplacements, par manque de ressources ou d'information, plus de 40% des sans-papiers renoncent à avoir recours aux soins.

Parmi eux, des patients restent des jours entiers avec des blessures ou des fractures sans pouvoir consulter un médecin, d'autres sont dans l'obligation de stopper leurs traitements alors qu'ils sont atteints de pathologies chroniques et graves, pathologies qui vont aller en s'aggravant et vont s'accompagner d'autres maux. De l'autre côté de la mer, les lumières scintillent, au loin un port s'active, là-bas une ville vit, porteuse de promesses et d'espoirs. Mais ces lueurs d'avenir sont devenues des mirages pour tous ceux qui attendent dans l'antichambre du rêve européen. L'Europe joue sa politique migratoire à guichets fermés et rejette massivement ceux qui ont décidé de fuir la misère ou la guerre, désireux de construire ailleurs, et d'y trouver ce que leur pays d'origine ne peut leur assurer : la sécurité, des conditions de vie décentes, du travail, un avenir meilleur... et digne.

Les exilés se retrouvent aujourd'hui en marge d'une société aux politiques de plus en plus restrictives, qui vont jusqu'à leur ôter l'un des droits fondamentaux : l'accès aux soins. Les lois restrictives, la discrimination par l'argent et le manque d'information limitent l'accès aux soins des sans-papiers. 80% des sans-papiers n'accèdent pas à une prise en charge financière de leurs soins, alors que 70% pourraient théoriquement en bénéficier, mais un quart d'entre eux l'ignorent. Médecins du monde (MDM) demande un accès égal à la prévention et aux soins pour toutes les personnes vivant en Europe, sans discrimination liée au statut administratif ou aux capacités financières. MDM rappelle que les politiques de santé ne doivent pas être assujetties aux politiques d'immigration.

L'Aide Médicale d'État en péril en France

l'AME est un dispositif de solidarité mise en place en France qui permet aux personnes vulnérables en situation irrégulière et déjà établies sur le territoire d'accéder à des soins de santé. Aujourd'hui, quelque 200.000 sans-papiers en bénéficieraient. Malheureusement, l'étau est en train de se resserrer de manière drastique. Le 2 novembre a été votée l'obligation de payer 30 euros pour pouvoir obtenir la carte AME et accéder aux soins! Cela éloigne les plus pauvres des structures de soins.

Leur prise en charge à moyen terme va coûter plus cher à l'État que si elles avaient été traitées aujourd'hui et avec des actions de prévention. Les dépenses correspondant à ce fonds de solidarité équivaudraient à à peine 2% des dépenses de la sécurité sociale. L'argument budgétaire est donc un leurre. On assiste tout simplement à une politique discriminatoire envers les sans-papiers. La remise en cause de l'AME aurait des conséquences catastrophiques en termes de santé publique.

Source : Le Matin

La rencontre à Rabat sur la dynamique migratoire revient sur la nécessité de construire une politique commune entre les  pays concernés par ce phénomène…Suite

Migration, Droits de l'homme et développement

L'Association marocaine de sciences économiques CAMSE) présente, mercredi 24 novembre à 17 h au Centre d'accueil et de conférence de la Fondation Mohammed VI à Rabat, le livre « Migration, droits de l'Homme et développement », coordonné par les universitaires Mehdi Lahlou et Mounir Zouiten et publié dans le cadre de l'Université ouverte « Migration, droits

de l'homme et développement ». Sur ce sujet, une rencontre internationale sur « Les politiques européennes d'immigration vues du Sud », aura lieu le 2 décembre au siège de la Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Mohammed V - Souissi (Madinat Allrfane) à Rabat.

Source : Le Matin

Accueillie en résidence au Cube, espace artistique à Rabat, la jeune artiste Leila Sadel inaugure aujourd’hui, Tout ce que l’on fait est sur fond de silence, une exposition mêlant photographie, dessins, installations, texte, son et vidéo. Rencontre.

Comment est née l’idée du projet Tout ce que l’on fait est sur fond de silence ?

J’entretiens une relation particulière avec le Maroc car j’y ai vécu toute mon enfance et une partie de mon adolescence avant mon arrivée en France. Ma démarche artistique aujourd’hui est, en grande partie, influencée par ces deux différentes cultures. J’ai donc trouvé intéressant et enrichissant, suite à l’obtention de mon diplôme à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, de contacter des lieux de diffusion au Maroc pour m’accueillir en résidence et/ou pour une exposition. Ainsi est né le projet de l’exposition Tout ce que l’on fait est sur fond de silence sous la forme d’une résidence/exposition sur une proposition de Elisabeth Piskernik, directrice du lieu d’art Le Cube – Independent art room à Rabat.

En quoi le titre est-il révélateur de votre démarche ? Quel message souhaitez-vous faire passer auprès du public ?

Le titre de l’exposition Tout ce que l’on fait est sur fond de silence est tiré d’une conversation entendue sur France Culture pendant ma résidence au Cube. Nos vies respectives ont, toutes en commun, un fond de silence sur lequel on décide de jouer notre propre partition, nos choix qui fondent notre singularité. Je vois mon exposition au Cube comme un ensemble de choix, de hasards, de coïncidences et de rencontres qui tissent des histoires, qui créent leurs propres sonorités sur ce silence. Le silence, d’une manière plus tangible, tient aussi un rôle de rythme pour le contenu de chaque oeuvre. Je souhaite proposer au public une promenade au travers d’instants que j’ai fait le choix de figer et de mettre en correspondance. Toutes ces associations nous racontent quelque chose, il existe de multiple possibilités de lecture, en fonction de notre vécu, de nos affinités, de nos influences…

Vous mêlez photographie, dessins, installations, texte, son et vidéo. En quoi ces supports entrent-ils en correspondance ici ?

Les mediums que j’ai utilisés dans le cadre de l’exposition sont des vecteurs, des moyens de matérialiser la perception de mon quotidien passé au Maroc en résidence, mais aussi de rendre compte de ce qu’il me reste de mon vécu dans ce pays : souvenirs, persistance de la langue. Dans ma pratique, je trouve nécessaire de créer des liens entre différentes propositions formelles, afin d’induire de multiples lectures et narrations : entre image en mouvement et image fixe, entre dessin et texte.

Pouvez-vous expliquer ce qui a régi le choix artistique de l’installation au Cube ?

L’installation au Cube m’a permis de mettre en correspondance des oeuvres antérieures à ma résidence à Rabat, réalisées en France, et qui relataient déjà mon rapport intime au Maroc. Fragments (2008) est une vidéo qui par l’intermédiaire de sous-titres sur un écran noir, rapporte des bribes de souvenirs plus ou moins fictionnels. Entre-temps, j’étais ailleurs (2009), est une vidéo dont l’atmosphère est plus onirique, elle raconte la traversée d’un pont par un personnage sur un extrait de musique d’Abdelhalim Hafez. Mon temps de résidence m’a permis de sonder et de me réapproprier les lieux, la culture et la langue arabe. La série de photographies Détours confronte des captations de mon quotidien à Rabat à des photographies de petits objets divers appartenant à ma famille lorsque je vivais encore au Maroc. Quant à la série de dessins et textes Brisures, elle a été réalisée à partir de couvercles et fonds en verre exposés au Musée d’archéologie de Rabat et datant de la période Almoravide.

23 novembre 2010

Source : Le Soir

Le ministre Ameur, chargé de la communauté marocaine à l'étranger sera au Québec du 25 au 29 novembre courant. Durant son séjour M. Ameur présidera une réunion des compétences marocaines du Canada et rencontrera les membres de la communauté marocaine du Québec. Deux rencontres sont prévues à cet effet: L’une à Montréal et région et l’autre à Sherbrooke.

Source : Maghreb Canada Express

La fondation Hassan II signe des conventions de coopération avec l’Espagne et l’Italie, dans le cadre de ses activités en faveur des marocains résidents à l’étranger en vue de leur promotion économique et socioculturelle, de leur intégration dans leur milieu d’accueil et de la préservation de leurs droits. Ces accords visent à promouvoir un travail conjoint avec ces partenaires pour réduire les difficultés des Marocains résidant à l’étranger, dues notamment à la crise économique et favoriser leur intégration et leur réinsertion dans le marché de l’emploi.

Source : 2 minutes

Cet accord a été signé lundi par la ministre belge de l'Emploi et du Travail, Joëlle Milquet, et son homologue marocain, Jamal Rhmani.

La Belgique et le Maroc ont signé lundi un nouvel accord de coopération bilatérale en matière d'emploi, lequel entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Celui-ci aborde plusieurs thèmes, dont le dialogue social, les relations professionnelles, la négociation collective, la santé et la sécurité au travail, ainsi que la promotion de l'égalité des chances entre hommes et femmes et la lutte contre les discriminations au travail.

Les deux ministres ont salué à cette occasion les "relations de coopération fructueuses" développées depuis 10 ans entre les deux pays dans les domaines de l'inspection du travail, de la sécurité au travail, du dialogue social et du règlement du conflit du travail, ainsi que de la lutte contre le travail des enfants.

Source : Lalibre.be

La 15-ème édition du Forum Horizons Maroc, organisée dimanche au Palais de la Bourse à Paris, a connu un franc succès grâce à une forte participation des étudiants marocains des grandes écoles et universités françaises venus s'enquérir des opportunités de carrière dans leur pays.

Quelque 2.500 étudiants, venus de toute la France, ont pu ainsi visiter en une journée les stands des 39 entreprises marocaines qui ont répondu présents à l'appel de l'Association des Marocains des Grandes Ecoles (AMGE-Caravane) organisatrice de l'évènement.

Les files d'attentes devant les stands de certains grands groupes n'ont pas désempli tout le long de la journée. Ils avaient délocalisé pour l'occasion leur département de ressources humaines dont les responsables ne se contentent pas de recevoir les CV mais ne ménagent aucun effort de répondre aux différentes questions des visiteurs. Celles-ci diffèrent selon qu'il s'agisse de demandes d'embauche, de stage, ou encore celles ayant trait à l'évolution de carrière par rapport à la France.

Encouragés par les échos des éditions précédentes, certains étudiants n'ont pas hésité à faire le déplacement de régions françaises éloignées pour être au rendez-vous. Les organisateurs ont d'ailleurs prévu des cars desservant les grandes villes, notamment Lille, Lyon, Nancy et Toulouse.

Fatima-Ezzahra Bouayad, responsable de communication de l'AMGE-Caravane, s'est félicitée du succès de cette édition aussi bien en terme de visiteurs que d'entreprises participantes "devenues nos partenaires pour l'organisation de cet événement".

Pour nombre de groupes marocains, cette manifestation est devenue un rendez-vous incontournable dans leur stratégie d'embauche, a-t-elle indiqué, se disant optimiste que, comme lors des éditions précédentes, des recrutements seront concrétisés après ce premier contact entre les entreprises et les candidats.

"Un étudiant a d'ailleurs pu être recruté sur place, alors que d'autres ont pu avoir de longs entretiens avec les recruteurs, intéressés par leurs profils", a-t-elle fait remarquer.

La conférence de clôture du Forum a donné lieu à un échange de vues contradictoires de deux économistes sur l'état des lieux de la croissance économique et ses retombées sur le développement social au Maroc.

Alors que M. Najib Akesbi, membre du Cercle d'analyse économique de la Fondation Abderrahim Bouabid, estime que la croissance du PIB est toujours corrélée à celle du PIB agricole, M. Younes Zrikem, Président de la Commission Commerce Extérieur de la CGEM et de l'ASMEX, retient que malgré cette corrélation l'écart se creuse entre les deux taux, ce qui signifie que d'autres moteurs de croissance prennent le relais du secteur agricole.

Les deux économistes conviennent que le rythme de croissance actuel est insuffisant pour permettre le décollage économique escompté et l'absorption de la demande d'emploi qui arrive sur le marché du travail.

M. Zrikem a appelé à équilibrer la balance commerciale, à travers le développement de la capacité exportatrice qui n'a, malheureusement, pas suivi les opportunités ouvertes par les accords de libre-échange conclus par le Royaume.

Il a également souligné la nécessité d'une modernisation de l'agriculture et d'une répartition territoriale de la croissance, en tirant profit des perspectives du chantier de la régionalisation.

Le Forum s'inscrit dans le cadre de la vocation l'AMGE-Caravane de favoriser le retour des compétences marocaines établies à l'étranger et de permettre à ces dernières de participer activement au développement du Maroc en créant des plateformes d'échanges, de rencontre et de réflexion sur les axes stratégiques de développement du pays.

22/11/10

Source : MAP

L'Institut des études africaines de l'Université Mohammed V-Souissi abrite, du 25 au 27 novembre à Rabat, un colloque international sous le thème "Religion et migration".

Initié par les structures de recherche de l'Institut "Dynamique religieuse en Afrique" et "Laboratoire d'études et de recherches multidisciplinaires sur l'Afrique", cette rencontre scientifique rassemblera une pléiade de chercheurs et enseignants en sciences humaines et sociales intéressés par les dynamiques religions-migrations venus d'une dizaine de pays et proposera plus d'une vingtaine de communications, ainsi que des tables rendes, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Les participants à ce colloque, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Conseil pour le développement de la Recherche en sciences sociales en Afrique, débattront de plusieurs thèmes qui concernent notamment les dimensions philosophique et spirituelle de la migration, migration en histoire des religions, le rôle des institutions religieuses dans les migrations, religion, territorialité, diasporas religieuses et sociétés multiculturelles et les religions et le discours sur la migration.

22/11/10

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a souligné, lundi à Rabat, la nécessité de mettre en place une politique en matière de migration, à géométrie variable, entre pays d'origine, de transit et d'accueil, qui tiennent compte des spécificités de chaque pays ou groupe de pays.

Dans une allocation lue en son nom, le ministre a mis l'accent sur l'importance de fédérer les efforts et d'agir collectivement, précisant qu'aucun pays n'est capable, à lui seul, de gérer cette problématique.

Intervenant lors du colloque sur "la dynamique migratoire, migration de retour et impacts sur les sociétés d'origine au Maghreb et en Afrique de l'Ouest", le ministre a souligné la nécessité de construire au niveau "de notre région un espace commun de coopération, d'échanges, de sécurité et de solidarité en matière de migration".

La migration réellement partagée et organisée dans la concertation peut ainsi traduire une nouvelle forme de solidarité dans les relations Nord-Sud, dans un esprit de co-développement, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a indiqué que l'importance de ce colloque, qui intervient en clôture d'un important programme de coopération scientifique entre les équipes maghrébines, africaines et françaises, réside dans le renforcement de la recherche académique au Maroc, en vue d'éclairer les politiques publiques.

Il a noté que les communautés immigrées connaissent, aujourd'hui, une mutation profonde, notamment en matière de diversification des trajectoires et de la féminisation des flux migratoires, en ce sens que pratiquement la moitié des migrants marocains sont aujourd'hui des femmes.

L'autre mutation concerne le développement des migrations irrégulières et l'émergence de législations régissant la circulation des êtres humains, a-t-il fait observer, relevant que ce phénomène international touche aussi le Maroc, qui devient progressivement un pays de transit, mais surtout de résidence de populations sub-sahariennes.

M. El Yazami a également mis l'accent sur la contribution des migrants au développement de leurs pays, notamment à travers les investissements ou encore les transferts qui constituent, aujourd'hui, trois fois plus que l'aide publique au développement des pays du Nord.

Cette rencontre permettra d'analyser l'efficacité des politiques de retour mise en œuvre par les pays du Nord et réfléchir en termes de retour définitif ou de mobilité et de circulation entre les deux rives, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l'Association marocaine d'études et de recherches sur les migrations, M. Mohamed Khachani, a affirmé que la migration, devenue un enjeu essentiel dans les relations internationales, joue un rôle essentiel dans le processus de mutation sociale, économique et politique engagé à l'échelle mondiale.

Il a signalé que ce colloque permettra d'initier une réflexion sur les politiques de réinsertion dans les pays d'origine, ainsi que les politiques d'aide au retour dans les pays de résidence, ajoutant que ce colloque sera aussi une occasion de lever le voile sur les différents enjeux liés à la dynamique migratoire dans la région et surtout d'aider les décideurs dans l'élaboration de leurs politiques.
Les travaux de cette rencontre scientifique s'articuleront autour de plusieurs thèmes, traitant notamment de "l'impact de la migration sur les sociétés d'origine" et "le Maghreb, un espace d'émigration, de transit et d'immigration".

Cette rencontre de deux jours s'inscrit dans le un programme de recherche sur "les migrations internationales, recompositions territoriales et développement", qui prend fin cette année.

22/11/10

Source : MAP

Basé à Amsterdam et représenté à Tanger et Bruxelles, le Centre Euro-Méditerranéen Migration et Développement (EMCEMO) est une organisation européenne. Il vise depuis sa création le renforcement des liens fonctionnels entre les migrants et le développement social, politique, économique et culturel dans l’espace de vie.

À travers ses actions l' EMCEMO se propose de stimuler le rôle et les initiatives des migrants dans le processus de leur propre développement au sein des pays européens et promouvoir leur rôle dans le soutien qu'ils apportent à la société civile dans les pays d'origine, de construire et renforcer des outils pour la vie associative en vue de construire des partenariats productifs avec les pouvoir publics, la commission européenne et les institutions euro-méditerranéennes.

Le centre vient de signer une convention de partenariat avec le MCMRE portant sur l'organisation d'un séminaire autour de l'émancipation et droits de la femme marocaine afin de l'informer sur le code de la famille, de valoriser leurs actions et talents et favoriser le soutien aux femmes émigrées défavorisées.

SYNERGIES TV a rencontré M Abdou MENEBHI son président….Suite

En raison du peu de cimetières musulmans existant dans les pays d’accueil, la majorité des expatriés qui décèdent à l’étranger sont rapatriés pour être inhumés près de leurs proches. Mais les procédures pour le retour des dépouilles sont parfois très complexes, surtout pour les familles nécessiteuses.

Rares sont les MRE qui désirent être inhumés à lʼétranger, surtout ceux vivant dans des pays non musulmans. Cʼest le cas en France où 80% des défunts originaires du Maghreb sont rapatriés dans leur pays dʼorigine, à en croire le chercheur Atmane Aggoun, du Centre national de la Recherche scientifique (France), cité par lʼAFP. Quant à ceux qui ne voient aucun mal à être enterrés sur place, lʼenterrement dans lʼHexagone relève du parcours du combattant pour leurs familles.

En effet, même si la France autorise depuis 1973 la réalisation de cimetières musulmans, dont le premier est dʼune superficie de quatre hectares, construit à Bobigny (Seine-Saint-Denis), les 85 carrés musulmans que compte aujourdʼhui le pays sont « largement insuffisants » confirme à l'AFP le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui. On estime entre 600 et 700 le nombre de cimetières nécessaires dans ce pays où vivent plus de 5 millions de musulmans.

En plus, le peu de cimetières existant est concédé pour des durées déterminées, et il faut compter des charges annuelles. Outre les coûts, lʼexhumation des sépultures nʼest donc pas à exclure un jour. Eventualité qui pousse de nombreux expatriés à ne jamais envisager être enterrés en France. Sans parler de lʼobligation du cercueil pour tout enterrement, à la différence des rites musulmans, selon lesquels, le mort doit être enterré à même le sol.

Rapatriement, la croix et la bannière pour les démunis

Pour tous ceux qui souhaitent que leurs proches retournent au pays, deux options existent en dehors de la prise en charge personnelle du rapatriement. Il y a des assurances spécifiques à cet effet, proposées notamment par les banques marocaines opérant en France. Les prix varient selon la formule choisie et le nombre de personnes assurées. Mais globalement, les tarifs restent abordables et permettent d'éviter de payer personnellement un rapatriement.

Par contre, les familles qui se voient dans lʼimpossibilité de payer le rapatriement, peuvent néanmoins se tourner vers le ministère des MRE ou vers la Fondation Hassan II pour la prise en charge des frais. Dans les deux cas, une demande doit être adressée au consulat du lieu de résidence, qui la transmet sous forme de demande de financement soit à la fondation, soit au ministère. Sʼil sʼagit de la fondation, celle-ci, après nouvel examen de la requête exige des devis avant de débloquer les fonds.

Une procédure qui malheureusement, prend tout son temps et décourage bien des gens qui ne savent à quel saint se vouer. Les autorités concernées ont été interpelées sur la question par des MRE. Mais des solutions  efficaces à ce problème crucial tardent encore à être prises.

21/11/2010

Source : Yabiladi

Une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences Canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se tiendra samedi prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on dimanche auprès des organisateurs.

L'objectif premier de cette rencontre, initiée sous le thème "les compétences canado-marocaines, pour un nouveau partenariat transatlantique", est de débattre, dans le cadre d'ateliers, de plusieurs sujets dont les opportunités économiques, d'investissement et de coopération dans différents secteurs, en particulier l'industrie et l'entreprenariat, l'agriculture et l'agroalimentaire, l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, et l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable.

Cet événement, organisé par l'Ambassade du Maroc au Canada avec la collaboration des compétences canadiennes d'origine marocaine, l'appui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et en partenariat avec le Consulat Général du Maroc à Montréal et la représentation de la Banque Populaire, réunira plus d'une centaine de personnes morales et physique porteuses de projets ou d'expertise et une délégation d'une vingtaine de responsables sectoriels marocains, ajoute la même source.

Cette rencontre, qui aura lieu en présence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, discutera également des moyens à même de mettre en valeur l'expertise et le savoir-faire des Canado-marocains et leur apport au processus de développement au Maroc.

Les participants profiteront de l'occasion, selon les organisateurs, pour lancer officiellement un site Internet et un répertoire des compétences marocaines installées au Canada oeuvrant dans différents secteurs d'activité.

22/11/2010

Source : Aufait/MAP

L’immigration rapporterait à la France 18,4 milliards d'euros de taxes sur la consommation. Même si ce constat est élitiste, car il ne concerne que les hauts cadres dont l'embourgeoisement profite à la consommation, il renseigne tout de même sur la réussite de leur intégration économique, qui s'opère essentiellement dans les domaines de "business ethnique", comme la filière halal qui pèse 6 milliards d'euros et progresse de 10 % par an. Selon une étude, les ménages immigrés ont versé, en 2005, près de 18,5 milliards d'euros de taxes sur la consommation.

Une part supérieure à leur poids démographique, ce qui montre que, en dépit d'une forte proportion de familles pauvres, une bonne part de cette population s'embourgeoise…Suite

La Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) organisent une exposition rétrospective des œuvres du peintre marocain André Elbaz simultanément à la villa des Arts de Casablanca et à la villa des Arts de Rabat…Suite

Première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, cette Marocaine œuvre sans relâche au rapprochement des différentes communautés…Suite

«Seuls 43 Etats ont ratifié la Convention pour la protection des travailleurs migrants»

Notre pays qui joue un rôle important au niveau international sur la question migratoire a été l'un des premiers pays à avoir ratifié la Convention pour la protection des droits des travailleurs migrants, adoptée il y a 20 ans et entrée en vigueur en 2003, a souligné M. El Jamri, de nationalité marocaine et également expert auprès du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.

LE MATIN : La Convention pour la protection des travailleurs migrants qui célèbre cette année son 20e anniversaire. Ce texte est, dites-vous, un outil d'aide à l'élaboration de politiques publiques en matière de migration afin qu'elles soient respectueuses des droits des travailleurs migrants.Pouvez-vous approfondir cette idée ?

ABDELHAMID EL JAMRI : La Convention est l'un des neuf instruments fondamentaux des Nations unies consacrés aux droits de l'Homme. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2003 et, à ce jour, 43 Etats l'ont ratifiée. L'adhésion du 41e Etat a marqué l'élargissement de la composition du Comité qui est ainsi passée de dix à quatorze membres en janvier de cette année. Ce qu'il faut savoir , c'est que le monde compte aujourd'hui plus de 200 millions de migrants internationaux. Avec la mondialisation, la mobilité de la main-d'œuvre est devenue un élément clé de développement et de prospérité dans toutes les régions du monde. Les données économiques et les recherches menées à ce sujet démontrent que la protection des travailleurs migrants renforce l'impact positif que la migration a sur le développement et la productivité au niveau national. Autrement dit, il est dans l'intérêt de tous les Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants. La convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille constitue le cadre juridique international le plus étendu pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille et elle oriente les Etats sur la démarche à suivre pour respecter les droits des migrants lors de l'élaboration et de la mise en œuvre de politiques relatives à la migration de main-d'œuvre. Une campagne mondiale lancée en avril de cette année par le Comité de direction de la campagne de ratification de la Convention, pour appeler les gouvernements à ratifier la Convention, afin de prendre une mesure concrète et décisive pour éradiquer les violations des droits de l'Homme dont les migrants sont victimes autour du monde.

Pour quelles raisons la ratification de cette convention est-elle importante, en ce moment où le phénomène migratoire est sous les feux de la rampe des médias et des gouvernements des pays d'accueil ?

Malgré l'existence de cet instrument, des actes d'une terrible violence et de relents xénophobes à l'encontre de migrants ont eu lieu récemment, ainsi que de la recrudescence des attitudes discriminatoires, de l'exclusion, de l'exploitation et des abus auxquels sont confrontés beaucoup de travailleurs migrants aujourd'hui. La Convention est articulée autour de la distinction entre travailleurs migrants documentés et non documentés, car l'un de ses objectifs principaux est de soutenir les efforts des gouvernements visant à combattre et si possible éliminer les migrations irrégulières et clandestines, étant donné que ces migrations rendent les migrants vulnérables aux fléaux de la traite et au trafic d'êtres humains. Nous avons constaté un durcissement de certains pays au détriment des droits des migrants .Or la Convention stipule l'obligation des Etats de protéger les droits fondamentaux de tous les travailleurs migrants, y compris de ceux en situation irrégulière. La protection des travailleurs migrants est nécessaire, étant donné la situation de vulnérabilité où ils se trouvent. La Convention sur les droits des travailleurs migrants fournit d'autre part , un cadre législatif général utile non seulement à la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qu'ils soient en situation régulière ou non, mais aussi à la formulation des politiques migratoires nationales et à la régulation des migrations au travers de la coopération internationale, favorisant ainsi la création de relations harmonieuses entre les régions, les Etats parties, et au sein même des sociétés dans lesquelles résident les travailleurs migrants. La Convention, constitue un outil de cohésion sociale puisqu'elle véhicule un message de tolérance et donne un signal clair que tous doivent être traités avec respect au travers de la reconnaissance et de la protection de leurs droits.

Quels sont les freins qui empêchent certains Etats de ratifier cette convention ?

Le Comité des travailleurs migrants a identifié des sujets de préoccupations communes comme la nécessité d'entreprendre des réformes législatives afin que le cadre légal national soit conforme aux dispositions de la Convention. La collecte de données dans le développement des politiques migratoires et la nécessité d'étendre les formations relatives aux droits de l'Homme et à la Convention à tous les fonctionnaires travaillant dans le domaine de la migration a été souligné. Le Comité des travailleurs migrants a souvent rappelé l'importance d'assurer que le droit à un recours effectif ne soit pas entravé pour les travailleurs migrants, y compris pour ceux qui ne sont pas documentés, et il a rappelé l'importance de poursuivre les efforts en vue de prévenir et combattre la traite et le trafic d'êtres humains. Depuis sa création, le Comité n'a cessé d'œuvrer pour la promotion de la Convention sur les droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille au travers d'une série d'évènements et d'activités. En mai dernier nous avons participé à un symposium organisé à Genève par le Groupe mondial sur la migration, pour discuter la manière d'introduire les droits de l'Homme dans les politiques de migration. J'ai aussi représenté le Comité lors du troisième Forum mondial sur la migration et le développement, accueilli par le gouvernement grec les 4 et 5 novembre 2009. J'ai été aussi présent au Forum permanent du dialogue Arabo-africain sur la démocratie et les droits de l'Homme, qui a eu lieu au Caire, du 7 au 9 décembre 2009, ainsi qu'à l'occasion de plusieurs initiatives de la société civile, comme le séminaire organisé par la Fédération internationale des droits de l'Homme le 14 décembre 2009, ainsi que la conférence régionale sur « la migration et la violence à l'égard des femmes en Europe », organisée par l'Union interparlementaire les 10 et 11 décembre 2009. J'ai également participé au 4e Forum sur la migration et le développement, qui a eu lieu du 8 au 11 novembre à Puerto Vallarta, Mexique.

Le Comité a également été représenté à la 2e session du Forum sur les questions de minorités du Conseil des droits de l'homme, tenu à Genève du 12 au 13 novembre 2009, qui a focalisé sur la participation politique effective. Le comité était également représenté à la 8e session du Groupe de travail intergouvernemental sur la mise en œuvre effective de la Déclaration de Durban et le Programme d'action, tenue à Genève. J'ai participé aussi au IV Forum Social Mondial sur les Migrations, qui s'est tenu la semaine dernière à Quito en Equateur. Dans les activités de promotion et protection du Comité que je représente, le 18 décembre 2009, nous avons émis une déclaration conjointe avec le Rapporteur spécial sur les droits des migrants, M. Jorge Bustamente, à l'occasion de la journée internationale des migrants.

La question des immigrés est souvent perçue par le seul biais de la sécurité et de l'ordre. La Convention change-t-elle quelque chose dans cette perception ?

Une déclaration conjointe du Groupe mondial sur la migration sur les droits des migrants en situation irrégulière, a été adoptée le 30 septembre de cette année. Dans cette déclaration, le Groupe a exprimé sa préoccupation au sujet de la vulnérabilité et des abus auxquels les migrants en situation irrégulière sont souvent confrontés. Le Groupe regrette que trop souvent les Etats aient abordé la migration irrégulière par le seul prisme de la souveraineté, la sécurité des frontières et le maintien de l'ordre, rappelant que cette préoccupation ne peut pas dominer les obligations de l'Etat de respecter les droits de l'Homme garantis au niveau international à tous les individus. Cette déclaration nous rappelle aussi les droits fondamentaux, établis dans la Convention et dans tous les traités des droits de l'Homme, qui sont reconnus à toutes les personnes, au-delà de leur statut migratoire, y compris le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité, le droit à ne pas être discriminé, le droit à ne pas être sujet à l'exploitation et aux abus, le droit à un procès équitable et à une réparation, les droits à la santé, à un niveau de vie suffisant, au logement et aux conditions favorables du travail. La question des droits de l'Homme dans le contexte de la migration est de plus en plus débattue, tant au niveau national qu'international. On observe que l'attention accrue dédiée aux droits des migrants se reflète aussi dans les recommandations issues de l'examen périodique universel. C'est ainsi que, jusqu'à la session du Conseil des droits de l'Homme tenu en février de cette année, des questions concernant la migration ont été soulevées dans 91 des 112 Etats examinés. 73 Etats ont reçu des recommandations concernant des questions de migration, et parmi ces 73 pays, 56 ont été encouragés à ratifier la Convention internationale pour les droits des travailleurs migrants. Même si le rythme des ratifications à la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille s'est accéléré depuis l'entrée en vigueur de la Convention, le Comité des travailleurs migrants regrette néanmoins le nombre limité des Etats parties. Avec 43 Etats parties, le manque de ratification constitue un réel défi pour notre Comité qui est plus que jamais déterminé à avancer dans sa mission.

Source : Le Matin

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