Le CFCM (Conseil français du Culte musulman) a dénoncé lundi la profanation de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise) et réitéré sa demande d'une réflexion nationale sur l'islamophobie, dans un communiqué.
Des inscriptions islamophobes ont été peintes dans la nuit de samedi à dimanche sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois.
Le CFCM "lance un appel pressant aux autorités publiques pour mettre fin à cette série de profanations indignes et ignobles qui visent des lieux de prières et de recueillement". Depuis quelques mois, ajoute-t-il, "les profanations de mosquées se sont multipliées mettant en danger la cohésion nationale et le +vivre ensemble+".
Le CFCM "regrette que la mission parlementaire sur le port du voile intégral n'ait pas retenu dans son rapport final la demande de mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France". Il réitère cette demande "à laquelle le président de la République avait apporté son soutien moral" quand il avait reçu les représentants du CFCM à l'Elysée en décembre dernier.
Source : La Croix/AFP
Plus de 60% des Français estiment que le débat débat sur l'identité nationale, lancé fin octobre par le gouvernement, n'est pas "constructif", selon un sondage. Plus de la moitié d'entre eux pensent en outre qu'il s'agit d'une "démarche électoraliste".
A la question "estimez-vous que le débat sur l'identité nationale a été constructif?", 22% des sondés ont répondu oui, 63% ont répondu non, tandis que 14% ne se sont pas prononcés.
Les sondés sont 53% à trouver que ce débat "est une démarche électoraliste", visant à mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales de mars, tandis que 29% répondent non et 16% ne se prononcent pas, selon cette enquête d'opinion réalisée par Obea-InfraForces pour le journal 20 minutes et la radio France Info.
Ce débat a donné lieu jusqu'ici à des centaines de réunions publiques et à des forums sur un site internet consacré à ce sujet. Il s'agit d'y définir ce qu'est "être français".
Cette grande concertation est vivement critiquée par la gauche et même par certains membres de la majorité de droite, qui craignent une stigmatisation des immigrés, pour la plupart des musulmans originaires d'Afrique et du Maghreb.
En octobre, 54% des Français jugeaient que ce débat était "important".
Source : Romandie
La 16ème édition du Maghreb des livres se tiendra les samedi 6 et dimanche 7 février 2010 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. L’objectif de cette manifestation, organisée par l'association Coup de Soleil, est de mettre en valeur l’ensemble de la production éditoriale relative au Maghreb…Suite
(qu’il s’agisse de littérature, à travers les romans et la poésie, mais aussi des essais, de la bande dessinée, des beaux livres, etc.) et de multiplier les espaces de réflexion à travers des débats, des rencontres et des tables rondes.
Au cœur de la manifestation : le livre et les auteurs. Il s’agit des livres édités dans les 12 derniers mois en France, au Maghreb et ailleurs (ouvrages en langues française, arabe et tamazight) présentés au sein d’une grande librairie. 120 à 130 auteurs seront présents pour dialoguer avec leurs lecteurs et dédicacer leurs livres.
Outre le livre et les auteurs, le Maghreb des livres propose des espaces de débat et de réflexion : hommages, rencontres, tables rondes, cafés littéraires, sont programmés sur deux jours.
Cinq tables rondes, dont 2 sur l’Algérie, sont ainsi prévues portant respectivement sur l’actualité, l’histoire, l’intégration et la littérature, ainsi que trois hommages à des personnalités maghrébines où très liées à l’histoire franco-maghrébine.
Source : CNHI
Des centaines de Marocains de confession juive, affluent depuis jeudi soir à Gourrama, dans la province d'Errachidia, pour commémorer la Hiloula, pèlerinage rituel à la tombe de Rabbi Itshak Abehassira.
Cette manifestation, à laquelle des juifs Marocains venus des quatre coins du royaume, mais aussi du monde, a connu des moments forts de spiritualité et de recueillement, ponctués de prières.
Les rabbins marocains ont exprimé, lors de la cérémonie officielle de lancement de cette manifestation à laquelle a assisté une délégation conduite par le secrétaire général de la province, M. Azeddine Haloul, leur ferme attachement à leur mère-patrie, le Maroc, se félicitant de l'accueil chaleureux qui leur est réservé à chaque fois qu'ils se rendent à Gourrama pour célébrer cette fête religieuse.
"C'est une occasion qui me permet, à moi et à ma famille ainsi qu'à tous les juifs marocains du monde entier, de retourner à Gourrama, ma terre natale et de renforcer nos liens avec le Maroc, notre cher pays", a déclaré à la Map David Bouhssira, venu depuis Paris.
Le pèlerinage de cette année a été marqué également par une forte présence de jeunes, "signe de pérennité de cet attachement à nos racines et à notre terre d'origine", fait remarquer Benjamin Azeroual, jeune casablancais de 17 ans. Plusieurs habitants de la province d'Errachidia sont venus également assister à cette manifestation, en vue de rechercher et de revoir leurs anciens voisins, leurs amis d'enfance, avec qui ils partageaient des relations distinguées.
Décédé en 1921, Rabbi Ytzhak Abehassira qui est l'un des 600 saints du judaïsme marocain, est un témoin de la liberté de culte qui caractérise historiquement le Maroc.
Source : MAP
Le restaurateur marocain Hassan M'Souli, aux fourneaux en Australie, est nominé aux Gourmand Awards 2010, dont la remise est prévue le 11 février prochain à Paris, a-t-on appris auprès des organisateurs de ce Prix qui récompense les meilleurs livres de cuisine publiés en 2009.
Hassan M'Souli, l'un des quatre candidats en lice dans la catégorie "Best African Cuisine Book, est "finaliste pour recevoir le Gourmand Award pour son livre +Make It Moroccan+(cuisine marocaine)", a précisé à la MAP Edouard Cointreau, président du comité de ce Prix.
Le restaurateur marocain, propriétaire d'un restaurant à Sydney et auteur de plusieurs livres de cuisine marocaine, participera également au Paris Cookbook Festival, le premier salon du livre de cuisine de la capitale française (12-15 février) où il devra faire une démonstration de cuisine.
Fondés en 1995 par Edouard Cointreau, les Gourmand Awards vise à honorer ceux qui "cuisinent avec des mots", en aidant les lecteurs à trouver les meilleurs des 26.000 livres sur la cuisine, publiés chaque année, et les éditeurs à traduire et distribuer ces livres.
Il contribue ainsi au développement de la connaissance en la matière, dans le respect des différentes cultures culinaires, pour une meilleure compréhension de l'autre.
En 2008, des livres de 102 pays ont participé à cette compétition gratuite et ouverte à toutes les langues.
Source : MAP
Le festival des deux rives, organisé dans plusieurs villes du Maroc du 21 au 29 courant, a clos, vendredi, sa 3ème édition en apothéose avec un concert/fusion de musiques andalouse et flamenco.
La prestation aussi remarquable que remarquée du jeune talentueux, Jallal Chekkara, et de son orchestre, composé de musiciens marocains et espagnols, a donné un sens concret aux objectifs de ce festival qui se veut, selon M. José Monleon président de la fondation de l'Institut International de Théâtre méditerranéen, organisatrice du festival, "une expression artistique" et un lieu de "dialogue de l'imaginaire et de la mémoire''.
Les spectateurs, venus en masse au complexe culturel Mohammed VI, ont assisté également à d'autres moments forts de cette interférence culturelle et du dialogue culturel notamment le concert musical des '' femmes de la méditerranée'' durant lequel se sont distinguées, dans une harmonie déconcertante, les chanteuses Ilham loulidi et Ana Alcaide, ou encore le ballet flamenco de la chorégraphe Eva Flamenco.
Au cours de cette manifestation, lancée à Rabat par l'opéra Carmen, les spectateurs ont pu suivre 26 spectacles (danses, musiques, mimes, cirques) donnés dans six villes et qui ont drainé, selon les organisateurs, au moins 30.000 personnes.
Organisée, à tour de rôle, annuellement, depuis 2007, au Maroc et en Espagne, cette manifestation a pour objectif de promouvoir la coopération, la connaissance mutuelle, la cohabitation dans le cadre de la diversité et la consécration des valeurs communes, souligne le directeur adjoint de cette manifestation M. Larbi El Harti.
Source : MAP
Une enveloppe budgétaire de 80 millions d'euros a été allouée par l'Agence de développement Belge CTB-Maroc pour financer le nouveau programme indicatif de coopération maroco-belge (2010-2013).
Ce programme, dont le montant représente le double de celui alloué au précédent, a été lancé, vendredi soir à Rabat, en présence d'un parterre de personnalités marocaines et étrangères.
Il portera sur deux secteurs prioritaires en l'occurrence l'eau et l'agriculture. Une attention particulière est également accordée aux thèmes transversaux tels que l'égalité des sexes, la gestion durable de l'environnement et le changement climatique ou encore les droits de l'enfant.
En décembre 2009, la Belgique et le Maroc se sont mis d'accord sur un programme indicatif de coopération étalé sur les trois années à venir, a déclaré à la presse l'ambassadeur de Belgique, M. Jean-Luc Bodson.
Le Maroc et la Belgique ont entamé leur coopération de développement depuis 1965 soit près de 45 ans de coopération fructueuse, a-t-il ajouté, rappelant que les deux parties " célèbrent aujourd'hui le 10ème anniversaire de la CTB, l'agence belge de développement qui a atteint sa vitesse de croisière".
Cette cérémonie célèbre également l'entrée de la Belgique au "G 0,7" qui est un club des pays qui consacrent 0,7 pc de leur PNB aux dons de coopération et de développement, a fait remarquer M. Bodson. Ce club ne compte que six pays à savoir la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suède, la Norvège et le Danemark, a-t-il ajouté.
L'agence belge de développement dispose désormais d'une nouvelle identité visuelle, plus forte et plus cohérente dont un nouveau logo symbolisant le partenariat et solidarité mondiale, et une nouvelle signature "Construisons un monde équitable".
Cette cérémonie s'est déroulée en présence de la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli et du ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Source : MAP
Une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des marocains du monde recommande la pérennisation et l'amélioration des flux des transferts de leurs fonds vers le Maroc.
Présentée, vendredi à Rabat, lors d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, cette étude appelle à l'optimisation de l'emploi de ces transferts, particulièrement dans les investissements productifs.
Réalisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'étude souligne également l'importance de développer un système d'information et de reporting au niveau des différents intervenants dans la collecte et le transfert des fonds (Bank Al Maghrib, les banques commerciales et l'Office des changes).
Ce système sera d'une "grande utilité et une source d'information en temps réel, nécessaire pour concevoir une stratégie de réponse également en temps réel", selon l'étude.
Compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la crise économique internationale, l'étude met l'accent sur la nécessité de concevoir et de mettre en place un système qui "pourrait aider à anticiper les tendances futures et concevoir les actions appropriées".
L'étude n'a pas manqué de relever les handicaps rencontrés par les MRE qui veulent investir au Maroc, énumérant notamment dans ce cadre le manque d'information et de sensibilisation, les problèmes d'accompagnement, de foncier et de justice.
Il est recommandé donc le lancement d'une action de sensibilisation des MRE dans les pays d'accueil, pour contribuer aux efforts visant à résoudre les difficultés que rencontrent les Marocains du Monde porteurs de projets au Maroc.
L'étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des MRE s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre une politique volontariste et intégrée en faveur de cette communauté.
Le séminaire, auquel a pris part le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant le développement de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à leur mise en œuvre.
Source : MAP
Le cinéma marocain est l'invité d'honneur de la 32è édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand (Centre de la France) qui se tient du 29 janvier au 6 février.
La programmation marocaine comprend une rétrospective de films représentant "les moments forts de la production marocaine": les années 50-70 avec les pionniers, les années 90 marquées par les cinéastes issus de l'immigration et les années 2000, reflet d'une nouvelle génération d'auteurs.
Plus de 40 courts-métrages de réalisateurs marocains sont programmés à cette édition du festival.
Cette rétrospective réunit aussi plusieurs cinéastes consacrés internationalement par leurs longs métrages comme Laïla Marrakchi, Faouzi Bensaïdi, Ismaël Ferroukhi ou encore Nabil Ayouch.
Le court-métrage marocain "Passion courte", de Mahassine El Hachadi (2009), est en lice à la compétition internationale du festival aux côtés de 78 autres films représentent 53 pays.
Le jury qui a sélectionné les courts-métrages des trois compétitions (internationale, nationale et Labo) a visionné plus de 6.500 films, un record, selon les organisateurs.
Parallèlement au festival, se tient le 25è marché du court-métrage, un rendez-vous des professionnels du monde entier qui offre un catalogue de 6.000 films.
Le festival avait accueilli plus de 137.000 visiteurs en 2009 et devrait encore une fois confirmer sa réputation de "découvreur de talents".
Source : MAP
La Mauritanie reste un pays majeur de destination et de transit pour les migrants d'Afrique sub-saharienne, puisque 84 pc des quelque 100.000 immigrés en situation irrégulière pour la plupart vivant actuellement en Mauritanie provient de pays voisins, en particulier du Sénégal (38 pc) et du Mali (28pc), mais aussi de Gambie, de Côte d'Ivoire et de Guinée-Bissau, a indiqué l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Dans un rapport, présenté vendredi à la presse à Genève, l'OIM a précisé que ce chiffre comprend les migrants qui travaillent dans le secteur informel de l'économie mauritanienne, ainsi que les migrants qui transitent par la Mauritanie sur le chemin de l'Europe à travers les îles Canaries.
En 2008, note le rapport, 100.000 Mauritaniens avaient émigré à l'étranger, principalement en Afrique de l'Ouest (65,6 pc) et en Europe (20,6 pc), mais aussi en Afrique centrale (2,4 pc), en Amérique du Nord (2,5 pc) et vers les pays du Golfe (0,3 pc).
Selon l'OIM, l'émigration des Mauritaniens est principalement due à la diminution des opportunités dans l'économie nationale et à un secteur informel saturé, qui poussent un nombre croissant de jeunes non qualifiés et de chômeurs à immigrer.
Le rapport indique que les fonds envoyés par ces immigrés jouent un "rôle crucial" dans l'amélioration du niveau de vie des familles en Mauritanie, même si les fonds envoyés ont été estimés à seulement 2 millions de dollars en 2008, ce qui représente 0,1 pc du PIB du pays.
Source : Casafree/MAP
Des délégations française et sénégalaise ont décidé vendredi à Dakar de mettre en place les modalités de suivi de ‘’l’application optimale’’ de l’accord sur l’observatoire des flux migratoires et le comité mixte paritaire, a appris l’APS de source diplomatique.
L’objectif est d’arriver à ‘’favoriser une meilleure maîtrise des flux migratoires’’, indique samedi le ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Les deux délégations étaient conduites, respectivement, par Stéphane Fratacci, secrétaire général du ministère français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et par l’ambassadeur Absa Claude Diallo, son homologue du côté sénégalais, signale le texte.
Les deux parties comprenaient des représentants de ministères et structures impliqués dans la mise en œuvre de l’accord.
Elles se sont retrouvées mercredi, jeudi et vendredi pour tenir la première réunion du comité mixte paritaire de suivi de l’application de l’Accord de gestion concertée des flux migratoires.
Cet accord date du 23 septembre 2006 et son avenant du 25 février 2008, signés entre la France et le Sénégal et entrés en vigueur le 1er août 2009.
Il s’inspire de l’Approche globale des migrations consacrée par les Conférences euro-africaines sur la migration et le développement, tenues à Rabat, en juillet 2006 puis à Paris, en novembre 2009.
Il est ‘’le reflet d’une volonté commune marquée par l’histoire et l’intensité des relations entre les deux pays (le Sénégal et la France), en vue d’appréhender, dans le cadre d’un partenariat, la problématique migratoire’’, souligne le communiqué.
‘’Cette réunion (de Dakar) a permis de préciser les conditions d’une bonne application des dispositions de l’accord qui ont vocation à encourager la migration circulaire légale et à lutter contre l’immigration irrégulière’’, rapporte la même source.
Aussi a-t-elle permis de ‘’souligner le lien entre migration et développement par des actions de développement solidaire notamment en soutien aux initiatives de la diaspora sénégalaise en France’’.
Des dispositions ont déjà mises en œuvre notamment celles favorisant la circulation des personnes entre la France et le Sénégal ainsi que l’exécution d’un nouveau programme de développement solidaire,.
Ce programme est étalé sur trois ans (2009-2011), à hauteur de plus de 6 milliards de FCFA. Il poursuit et élargit le programme de développement solidaire engagé en 2005 et arrivé à son terme. Les délégations se sont félicitées de ces dispositions.
‘’Les deux parties ont notamment retenu le principe d’un dispositif permettant d’assurer, entre les deux pays, la transmission et le rapprochement des offres et demandes d’emplois dans les 108 métiers figurant sur la liste annexée à l’accord’’, poursuit le texte.
Il note à cet égard que des dispositions pratiques sont en cours d’élaboration pour faciliter la mise en œuvre de l’immigration de travail en application de l’accord de gestion concertée des flux migratoires.
Source : Agence de presse sénégalaise
Les temps sont difficiles pour les immigrés en Autriche. Le gouvernement vient de durcir les conditions d’immigration et de rendre plus difficile l’accès aux allocations familiales. Des mesures qui font plaisir à l'extrême droite qui est certes dans l’opposition mais qui est créditée de 24% des intentions de vote pour les prochaines élections.
L’extrême droit en Autriche est la plus puissante d’Europe. Elle est notamment incarnée par le Freiheitliche Partei Österreichs (FPO) fondé en 1955 et dirigé un temps par Jörg Haider. Le FPO a toujours une place importante dans le paysage politique autrichien mais c’est en 1999 qu’il fait son entrée au pouvoir.
Le parti obtient alors 27% des voix lors des élections législatives et forme une coalition avec le Parti populaire autrichien. A l’époque, l’Union européenne inquiète avait placé l’Autriche sous surveillance afin de s’assurer que les principes démocratiques y étaient toujours respectés.
Une surveillance levée en 2000, alors que Jörg Haider ne fait pas partie du gouvernement et ne dirige plus le FPO. Le parti ne fait d’ailleurs plus vraiment recette et s’enfonce dans les sondages. Jusqu’à l’arrivée à sa tête de l’actuel président Heinz-Christian Strache en 2005.
Heinz-Christian Strache fait partie de la tendance la plus à droite du parti et est connu pour ses déclarations tranchées telle que «Vienne ne doit pas devenir Istanbul». C’est son parti qui a réussi le tour de force d’installer le débat sur l’immigration au cœur de la vie politique autrichienne.
Source : Euranet
Free a lancé depuis le 1er janvier 2010, une offre de téléphonie illimitée vers le Maroc, incluant les appels vers les lignes fixesde Maroc Telecom. L’offre bien accueillie en France par de nombreux utilisateurs de téléphone vers le Maroc, a fait déjà de nombreux mécontents, moins d’un mois après son lancement. Motif, des abonnés n’ayant pas bien compris les modalités des changements tarifaires, ont commencé à utiliser le service sans valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV). Résultat : des grosses factures en perspectives pour certains clients.
Depuis le 6 janvier 2010, des messages sur Free et ses conditions ne cessent d’alimenter notre forum. « Farahana » a ouvert le bal, en informant les internautes qu’elle venait d’apprendre qu’il fallait valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV) pour bénéficier de la gratuité vers les fixes de Maroc Telecom. Aussitôt, des réponses de confirmation ou demande de plus amples explications ont été postées. Comme elle, beaucoup d’utilisateurs avaient commencé les appels vers le Maroc sans valider au préalable les CGV.
Dans son communiqué officiel de lancement daté du 22 décembre 2009, Free a indiqué que la nouvelle grille tarifaire sera effective 24 heures après la validation des nouvelles CGV. En d’autres termes, les anciens abonnés ayant appelé avant l’acceptation des CGV se trouvaient donc hors forfait. Cette nouvelle grille, comme nous l’avons annoncé, prévoit en effet, en plus des appels illimités vers les fixes marocains (Maroc Telecom uniquement), l’augmentation de 0,39 à 0,49 euro la minute, des tarifs vers les mobiles au Maroc.
Les personnes n’ayant pas approuvé les CGV ont reproché à Free de ne pas les avoir prévenues par mail de ces changements tarifaires, comme le fait SFR également dans l'illimité vers le Maroc, ou d’autres opérateurs vers d’autres destinations. De plus, il est important de signaler que les abonnés Free n’ont pas accès à leur consommation du mois en cours. Ils doivent impérativement composer le 3244.
Ainsi, ceux qui ont appelé le 3244, ont eu la désagréable surprise d’apprendre qu’une facture importante les attendait pour février. Parmi eux, « Omazzouzi » et « Faicaltang », ont appris qu’ils doivent déjà plus de 600 euros chacun. Dans la même situation, « Varadero » s’est dit « arnaquer de 231 euros par Free ». Ce dernier est même décidé à résilier son abonnement.
Ils sont nombreux ceux qui ont fait les frais de la non validation des CGV, au point de vouloir se réunir et saisir des associations de consommateurs pour dénoncer Free. Mais en attendant, certains ont décidé de faire opposition au prélèvement bancaire, alors que d’autres sont déterminés à ne pas régler leur facture, se disant victimes d’une grosse arnaque.
La gratuité des appels vers le Maroc, a du mal à passer pour toutes ces victimes des CGV !
Source : Yabiladi
Le Consulat du Maroc à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste peintre Anne Marie Marrache Azoulay placée sous le thème "Réminiscence marocaine"
Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, cette artiste juive marocaine laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.
L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, Le rocher, les bergères, l'eau vive... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.
Pour Mme Azoulay, cette exposition qui fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal, représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume.
Elle a d'autre part salué l'initiative "pionnière" du Consulat général du Maroc à Montréal d'organiser cet événement qui a vu la présence des membres du Consulat général du Maroc et de l'ONMT à Montréal, d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.
Tout en rendant hommage à l'artiste peintre, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a indiqué avoir voulu à travers cette exposition et d'autres programmées "humaniser" l'administration et la rendre "plus chaleureuse, plus attrayante en faisant non seulement un lieu de services publics, mais également un lieu de culture, de rencontres et d'échanges".
L'œuvre de Marrache Azoulay témoigne de l'"attrait particulier pour la culture populaire" avec un "sens aigu de l'observation méticuleuse", a ajouté la diplomate dans une allocution à cette occasion.
Native d'Essaouira, Mme Anne Marie Marrache Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.
Source : MAP
Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a appelé, vendredi à Rabat, à favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'investisseurs et de porteurs de projets parmi les Marocains résidant à l'étranger (MRE).
S'exprimant lors de l'ouverture d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, M. Ameur a souligné l'importance "grandissante" de cette génération hautement qualifiée qui doit être pleinement mobilisée dans l'économie nationale.
Il a indiqué, dans ce sens, que son département travaille pour asseoir un cadre "attractif et adapté aux besoins et affinités des investisseurs expatriés", mettant à leur disposition une banque de projets en adéquation avec les potentialités et les particularités de leurs régions d'origine.
Le ministère oeuvre également pour identifier et évaluer les formes de partenariat international avec les acteurs locaux et nationaux dont l'objectif est l'appui et l'encadrement des émigrés dans leurs projets de développement économique de leurs régions, a ajouté M. Ameur.
S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour mieux drainer les investissements des Marocains du monde, il a rappelé notamment la mise en place du mécanisme d'encouragement des investissements des MRE (25 pc du coût du projet à la charge de l'investisseur, 10 pc sous forme de subventions de l'Etat et 65 pc de crédit bancaire).
Pour sa part, le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), M. Houcine Itaoui, a souligné l'importance de MDM invest, un fonds géré par la Caisse et destiné à inciter les MRE à investir davantage.
Ce fonds se caractérise par l'ouverture sur plusieurs couches et plusieurs secteurs, l'attractivité générée par la diversité de ses services et la simplicité de sa procédure.
Cette rencontre, organisée par le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant la promotion de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à la mise en œuvre de ces mesures.
Source : MAP
Une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des marocains du monde recommande la pérennisation et l'amélioration des flux des transferts de leurs fonds vers le Maroc.
Présentée, vendredi à Rabat, lors d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, cette étude appelle à l'optimisation de l'emploi de ces transferts, particulièrement dans les investissements productifs.
Réalisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'étude souligne également l'importance de développer un système d'information et de reporting au niveau des différents intervenants dans la collecte et le transfert des fonds (Bank Al Maghrib, les banques commerciales et l'Office des changes).
Ce système sera d'une "grande utilité et une source d'information en temps réel, nécessaire pour concevoir une stratégie de réponse également en temps réel", selon l'étude.
Compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la crise économique internationale, l'étude met l'accent sur la nécessité de concevoir et de mettre en place un système qui "pourrait aider à anticiper les tendances futures et concevoir les actions appropriées".
L'étude n'a pas manqué de relever les handicaps rencontrés par les MRE qui veulent investir au Maroc, énumérant notamment dans ce cadre le manque d'information et de sensibilisation, les problèmes d'accompagnement, de foncier et de justice.
Il est recommandé donc le lancement d'une action de sensibilisation des MRE dans les pays d'accueil, pour contribuer aux efforts visant à résoudre les difficultés que rencontrent les Marocains du Monde porteurs de projets au Maroc.
L'étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des MRE s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre une politique volontariste et intégrée en faveur de cette communauté.
Le séminaire, auquel a pris part le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant le développement de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à leur mise en œuvre.
Source : MAP
Faire de la Fondation des émigrés sénégalais (Fes) un projet pilote dans d’autres pays africains, c’est le vœu émis par la présidente de ladite structure, hier, à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de cette organisation à Dakar.
La présidente de la Fondation des émigrés sénégalais (FES) a appelé les organisations s’activant dans le domaine de la migration à faire de sa structure « un projet pilote » dans d’autres pays. Khady Sakho Niang, qui s’exprimait hier lors de l’Assemblée générale de la Fes, à Dakar, a estimé que sa fondation pourrait servir de modèle dans d’autres pays. Cette fondation de migrants sénégalais existe depuis 2004. Selon la présidente, sa création découle de la « volonté des Sénégalais de la trentaine de pays » qui avaient senti la nécessité de son existence. Saluant la crédibilité acquise par cette organisation en si peu de temps, le directeur de Cabinet du ministère des Sénégalais de l’Extérieur a réitéré la disposition de son département à accompagner la Fes dans ses missions. Cheikh Issa Sall a, d’ailleurs, invité les membres de la Fes à « travailler main dans la main » afin de faire de leur immigration une « immigration de développement ». D’ailleurs, a rappelé M. Sall, l’Etat se devait de connaître la contribution considérable des émigrés dans les domaines social, culturel et dans le tourisme sénégalais.
Pour sa part, le représentant régional adjoint de l’Organisation internationale des migrations (Oim), Laurent de Boeck, a exhorté les membres de la Fes à contribuer à rectifier la mauvaise image de l’immigration consistant à en faire la seule voie de réussite pour beaucoup de jeunes. A ce titre, il a ajouté aux fonctions sociales et de développement économique des migrants, celle de diplomate qu’ils doivent incarner dans les pays d’accueil. Abondant dans le même sens, la représentante du Bureau international du Travail (Bit) a invité les migrants sénégalais à faire de leur expérience migratoire « une expérience positive » pouvant davantage servir à leur communauté. Et M. De Boeck de rappeler que la structuration de la diaspora pourra favoriser la défense de leurs droits et contribuer à une meilleure écoute de leurs doléances.
Depuis sa création, la Fes a participé à différentes sessions sur le Forum mondial sur les migrations aux Philippines et en Grèce. Au plan national, la fondation vient d’inaugurer un Centre d’orientation et de documentation sur l’émigration dont le rôle est d’informer, de conseiller et d’orienter les candidats à l’émigration et les émigrés de retour. Dans le long terme, cette fondation des migrants sénégalais envisage l’ouverture de « représentations dynamiques » dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, le Maroc, les Etats-Unis, le Gabon, la Côte d’Ivoire, etc.
Source : Le Soleil.sn
Parce que la migration circulaire permet aux candidats à l'émigration de faire la navette entre leurs pays d'origine et celui d'accueil, le Bureau international du travail l’encourage. D’autant qu’une étude menée au Sénégal, en Mauritanie et au Mali démontre que moins les migrants résident dans les pays européens, moins ils leur posent des problèmes.
De plus en plus en plus, l'Europe se replie sur elle-même. Parallèlement à l'émigration choisie, le vieux continent encourage le retour des migrants vers leurs pays d'origine. Ce qui n'est pas sans risque pour les principaux intéressés. En ce sens que leur réinsertion dans le tissu socio-économique de leurs pays pose plus de problèmes qu'elle n'en résout. Sous ce rapport, le Bureau international du travail (Bit), par le biais de son Projet de bonne gouvernance de la migration de main-d’œuvre et son lien avec le développement au Sénégal, encourage la migration circulaire. Une méthode qui permet aux candidats à l'émigration de faire la navette entre leurs pays d'origine et celui d'accueil. Selon le coordonnateur du projet Federico Barroeta, sur la base d'études menées au Sénégal, en Mauritanie et au Mali, il a été découvert que moins les migrants résident dans les pays européens, moins ils leur posent des problèmes. Par conséquent, l’étude sur ‘la migration du retour’ préconise une meilleure gestion, par les gouvernements africains, des conditions d’un retour et de la réinsertion réussis permettant une réinsertion dans le pays d’accueil.
Responsable au sein dudit projet, Badara Ndiaye estime qu'on ne peut pas dissocier la question du retour des migrants des nouvelles règles sur l'émigration en Europe. Pour lui, ‘maîtriser la question du retour, c’est maximiser le potentiel de la circulation des migrants’.En effet, les résultats préliminaires de cette étude montrent qu’il y a ‘une demande des migrants à bénéficier d’un travail d’accompagnement pour faciliter leur retour’. A l’en croire, les migrants candidats au retour se posent énormément de questions sur leurs conditions d'accueil et de réinsertion. Ce qui pousse Federico Barroeta à estimer que le retour doit être préparé et non improvisé. Pour lui, la personne doit préparer les différents aspects aussi bien économiques que sociologiques ou socioprofessionnels pour faciliter la réintégration dans son pays d’origine. ‘Généralement, les personnes ont des motivations différentes pour décider de retourner, mais ils sentent, par moments, le besoin d’être mieux outillés avant de regagner leur pays d’origine’, souligne-t-il.
L’étude qui a été restituée visait à avoir un regard sur les politiques publiques, afin de faire des propositions les aidant à améliorer leur vision sur les questions de retour et de la migration circulaire. Elle renseigne que ‘connaître la manière dont s’organisent les pratiques de la circulation et celles de liens transnationaux entre les migrants et leur pays d’origine, constitue un outil principal pour les politiques publiques en matière de migration. Elle permet de définir les politiques de réinsertion pour exploiter le potentiel que constituent les migrants. En lien avec la question de la circulation mais aussi les ressources techniques et les compétences des migrants’. Il a été cependant déploré le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de travaux sur la question du retour.
L’étude démontre que, dans les motivations personnelles des candidats au retour, il y a l’attachement à son pays et la conscience d’un potentiel à mettre au service de son pays en développant des activités à forte valeur ajoutée. Ce qui doit pousser les pouvoirs publics à réorienter leurs politiques vers la migration circulaire. Les réflexions doivent contribuer à améliorer les politiques publiques pour donner aux gouvernements, aux organisations de la société civile, aux acteurs de coopération des informations cruciales sur la manière de traiter la question du retour.
Source : Walf Fadjri
Une Convention-cadre de partenariat entre le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Université Mohammed V-Agdal portant sur le développement de la coopération dans le domaine des recherches et activités éducatives et culturelles au profit des Marocains résidents à l'étranger (MRE) a été signée jeudi à Rabat.
Cette convention, signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines à Rabat, M. Abderrahim Benhadda, vise à identifier un cadre de coopération et de partenariat entre le ministère et l'Université pour mobiliser et faire participer l'Université Mohammed V-Agdal à l'encadrement des activités éducatives et culturelles ciblées, outre l'encouragement de la recherche scientifique dans les domaines relatifs aux MRE.
Aux termes de cette Convention, l'Université prend en charge, à travers la Faculté des lettres et des sciences humaines, l'organisation de l'Université d'été et la réalisation de programmes éducatifs et culturels au profit des jeunes de l'émigration, en plus de l'encouragement de la recherche scientifique sur l'émigration et la situation des Marocains établis à l'étranger.
De son côté, le ministère mettre à la disposition des chercheurs l'ensemble des données et documents et prendra en charge l'organisation de l'Université d'été, outre la contribution au financement des recherches relatives à l'émigration et à la situation des MRE.
Elle stipule, en outre, la mise en place de programmes de coopération annuels en fonction d'un plan convenu entre les deux parties.
Intervenant à cette occasion, M. Ameur, a indiqué que cette Convention permettra d'ouvrir de nouvelles perspectives de coopération prometteuse entre les deux parties qui érige l'investissement dans le domaine culturel en pari stratégique pour la consolidation des relations entre les MRE et leur patrie.
M. Ameur a précisé que cette Convention permettra aux enfants des MRE de prendre connaissance de la civilisation de leur pays d'origine et d'être informés des derniers chantiers de réforme que connaît le Royaume.
Pour sa part, M. Benhadda a souligné que les Universités d'été seront organisées en deux sessions de 15 jours chacune qui profiteront aux enfants des MRE.
La faculté des lettres et des sciences humaines recevra également deux promotions d'étudiants qui bénéficieront de cours de langue arabe et de conférences sur l'histoire et la géographie du Maroc et d'autres sujets portant notamment sur la situation de la femme, le processus démocratique et les droits humains dans le Royaume.
Source : MAP
Le Groupe Banque Populaire (GBP) compte ouvrir quatre nouvelles agences en Espagne durant l'année 2010, dans l'objectif de "bancariser" davantage la Communauté marocaine résidant dans ce pays.
Ces nouvelles succursales seront ouvertes dans les villes de Bilbao (Nord), Almeria (Sud), Tarragone (Nord-est) et Valence (Est), dans le cadre du plan d'expansion de cette entité financière marocaine en Espagne, a-t-on appris jeudi auprès du GBP à Madrid.
La Banque Populaire compte actuellement deux agences bancaires en Espagne, une à Madrid et l'autre à Barcelone.
L'ouverture courant 2010 de ces nouvelles succursales, qui se fera dans des régions espagnoles à forte concentration de Marocains, répond à un souci de rapprochement des services bancaires de la communauté marocaine résidant en Espagne, a-t-on précisé de même source.
Elle a pour objet également de contribuer à l'inclusion financière des marocains résidant en Espagne par une bancarisation plus poussée et un accès plus facile aux services bancaires, aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine.
L'un des buts recherchés est aussi le renforcement des flux financiers entre les deux pays, à travers un accompagnement plus rapproché des entreprises et des investisseurs souhaitant saisir les opportunités offertes par le Royaume dans les différents secteurs de l'économie.
La Banque Populaire est liée par des accords de partenariat et de coopération avec plusieurs entités financières espagnoles, notamment "La Caixa", "Caja Madrid" et "Banco Popular".
Source : MAP
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