mardi 5 novembre 2024 21:57

Au-delà du cas Léonarda, l’association dénonce le fond de la politique de Manuel Valls.

Après dix-huit mois de pouvoir socialiste, les membres du Réseau Education sans frontières (RESF) font un constat amer : rien, ou presque, n’a changé en matière de politique migratoire. Au-delà des cas très médiatisés de Léonarda et de Khatchik, c’est le fond de la politique de Manuel Valls - soutenu par le président de la République - qui leur pose problème.

Les politiques migratoires qui ferment les yeux sur les atteintes aux droits humains mais qui concentrent leurs efforts pour empêcher les arrivées en Europe ne dissuadent pas les personnes qui tentent de rejoindre l’Europe. Ces politiques ont pour seule conséquence de mettre la vie de ces personnes en danger. Un changement fondamental et immédiat est nécessaire.

Le gouvernement est placé devant son manque de réflexion en matière de politique migratoire. Pierre Henry, directeur général de l’association France Terre d’asile, a répondu à vos questions.

Plovdiv. Le vrai scandale n’est-il pas qu’il ait fallu quatre ans pour les expulser ?

Les préoccupations et attentes des retraités marocains résidant à Paris ont été au centre d'une rencontre organisée, samedi dans la capitale française avec la participation de plusieurs acteurs de la société civile et des personnes âgées.

«La vision européenne des problématiques des jeunes et de la migration au Maroc» a été au cœur d'une rencontre organisée récemment par l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de Tadla Azilal à Béni Mellal, dans le cadre du programme «Enfants en voyage: pour une approche responsable des migrations des mineurs», financé en partenariat avec l'Union européenne.

Le saviez-vous ? Le Maroc est la seconde destination des Français en matière d'immigration, hors Union européenne et Amérique du Nord. Le Maroc n'est plus qu'une simple destination touristique, mais une terre d'accueil pour travailleurs de l'hexagone.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a appelé, vendredi, à "un engagement plus large" de toute la région méditerranéenne et du reste de l'Europe pour prévenir les traversées périlleuses en Méditerranée, en reconnaissant que la migration est "un processus à gérer plutôt qu'un problème à régler".

Le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Nils Mui?nieks, a fait part de son inquiétude, dans une lettre adressée récemment à la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, concernant la délocalisation des audiences pour migrants au Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot et, prochainement, à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.

Deux cercueils provenant notamment du Qatar arrivent en moyenne chaque jour à l'aéroport de Katmandou: ainsi sont rapatriés les corps d'ouvriers népalais qui ont tenté leur chance dans cet Eldorado économique, en pleine préparation pour le Mondial-2022.

Plusieurs personnes ont été interpellées, samedi à Rome, suite à des heurts ayant opposé les forces de l'ordre à une centaine de participants à une manifestation qui a rassemblé des dizaines de milliers de contestataires des mesures d'austérité adoptées par le gouvernement.

A peine la crise budgétaire terminée, le président américain Barack Obama a appelé le Congrès à terminer la réforme du système d'immigration, entamée au printemps, mais ses adversaires républicains du Congrès ne partagent pas le même enthousiasme.

Chaque année, des milliers de migrants empruntent les routes migratoires de l'Afrique vers l'Europe, dans l'espoir d'y trouver une vie meilleure. Parmi eux, nombreux sont ceux qui débarquent à Ceuta, minuscule enclave espagnole au Maroc, à quelques kilomètres des côtes européennes. Ils ont atteint l'Europe, mais restent parfois des années « emprisonnés » dans la ville, sans savoir ce qui les attend. Entretien avec Jonathan Millet, co-réalisateur du documentaire « Ceuta, douce prison », qui sortira en janvier 2014 sur nos écrans.

Après les résultats de l'enquête administrative sur l'expulsion de Leonarda, François Hollande avait promis samedi de modifier la circulaire sur les expulsions d'étrangers en situation irrégulière. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a adressé dans la soirée aux préfets le document qui durcit l'interdiction faite aux forces de l'ordre d'intervenir "dans le cadre scolaire".

 

La banlieue sud de Moscou s'est enflammée lundi après le meurtre d'un Russe par un "non-slave". En cause, la pression migratoire doublée d'une attitude ambiguë vis-à-vis de l'ultranationalisme.

 

L'association Terre pour tous regroupe 850 familles dont les enfants disparus avaient pris la mer pour l'Europe. Elle demande aux autorités tunisiennes et italiennes de créer une commission d'enquête.

En visite à Bruxelles, la ministre italienne de l'Intégration, Cécile Kyenge Kashetu, est venue réclamer plus de cohérence face aux flux migratoires auxquels sont exposés les pays du sud. Au sommet européen de la semaine prochaine, l'Italie demandera notamment à revoir le rôle de Frontex.

Après les expulsions de Leonarda et d’un Arménien scolarisé à Paris samedi dernier, les lycéens se sont mobilisés ce jeudi dans la capitale...

Déjà la veille, à la sortie des cours, les SMS s’échangeaient. Avec un mot d’ordre: bloquer l’ouverture des lycées et se retrouver à 11h à Nation… Le message est, semble-t-il, bien passé (2.500 à 6.000 manifestants) entre les élèves, relayé par des professeurs du lycée Camille-Jenatzy (18e), où était scolarisé Khatchik Khachatryan, expulsé samedi vers l’Arménie.

La secrétaire d’Etat à l’immigration se targue de maîtriser les flux migratoires. Sur les 8 premiers mois de cette année, 8400 demandes d’asile ont été rejetées pour 2000 acceptées. Moins de 20%. Une proportion assez comparable à celle des deux années passées. Mais le nombre des demandes est, lui, en forte baisse. La Belgique se ferme-t-elle aux demandeurs d'asile?

La méthode particulière employée par le gouvernement britannique pour pousser les immigrés illégaux à se régulariser ou à rentrer chez eux récolte de nombreuses critiques parmi la population.

Le pire, en politique, est de donner l'impression de ne rien maîtriser. C'est ce qui arrive à la gauche, entraînée à quelques semaines de distance dans deux polémiques sur le sujet ultrasensible de l'immigration. Il y a d'abord eu l'affaire des Roms qui a débouché sur la joute Valls-Duflot : une opposition frontale entre deux ministres, l'un socialiste, l'autre écologiste, et qui a mis à mal l'autorité présidentielle parce que aucun des deux n'a en réalité fait machine arrière.

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