dimanche 20 octobre 2024 09:10

Huna Amsterdam a tenu une conférence pour présenter au public marocain l'émission radio Netherlands Worldwide et annoncer le lancement d'une édition maghrébine sur son antenne radiophonique. Une édition qui vise d'abord à informer, débattre et analyserl'actualité maghrébine et qui cible des jeunes citoyens ambitieux à la recherche d 'une information indépendante…Suite

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La communauté marocaine des îles Canaries était à l'honneur le week-end dernier, lors d'une conférence organisée par !Association culturelle canario-marocaine.

Depuis une immigration qui s'est renforcée durant les années 60, il existe actuellement plus de 20.000  « nationaux espagnols d'origine marocaine» vivant sur ces îles.

Source: Le Soir Echos

Malgré la fraîcheur du soir, il y avait foule au rendez-vous donné par le Conseil de la communauté marocaine à l’é'tranger (CCME) et la fondation 0NA, à la Villa des Arts de Casablanca, le jeudi 17 février. L'idée de la nuit de l'immigration était certes séduiante et pleine d'originalité.

Cette manifestation, organisée en marge du alon du libre, qui a aussi bénéficié du soutien des centres culturels étrangers au Maroc (Instituts français, Institut Cervantès de Casablanca, Institut italien Dante Alighieri de Rabat) et la délégation Wallonie- ruxelles, a réuni une trentaine d'artistes et d'auteurs marocains…Suite

Après l'indépendance, des milliers de jeunes Marocains sont partis étudier dans l'ancien bloc soviétique. Portrait d'une génération d'avant la chute du Mur de Berlin...Suite

la résolution de la question identitaire des sportifs marocains résidant à l'étranger constitue une nécessité urgente, ont souligné les participants à une conférence sur " les sportifs marocains à travers le mondeàhistoire et défis " tenue dans le cadre du 17ème Salon international de l'édition et du livre (SIEL).

Lors de cette rencontre, organisée, vendredi soir, par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), les participants ont estimé que la problématique de la double identité se pose à l'occasion de chaque événement sportif lorsque le sportif marocain à l'étranger se doit de choisir entre les couleurs de son pays d'origine et celles du pays d'accueil.

Ils ont ainsi mis l'accent sur la nécessité d'accorder davantage d'intérêt aux questions et problématiques qui rendent difficile l'intégration consciente des sportifs marocains à l'étranger.

A cet égard, l'ancien champion international Said Aouita a relevé que les problèmes du sportif marocain qui vit à l'étranger sont multiples, indiquant que les causes de l'immigration sont dues à la recherche de stages, la participation aux rencontres internationales ainsi qu'au manque au Maroc d'infrastructures de haut niveau.

Les sportifs marocains immigrent aussi pour tirer profit du sponsoring, a ajouté l'ancien champion, précisant qu'au cours des années 80 et 90 il' était difficile pour le sportif de vivre sans revenu ou sponsor.

Les athlètes marocains, a-t-il poursuivi, à cette époque, partait à l'étranger à la recherche de nouvelles expériences et pour tirer profit des progrès de la science en vue d'améliorer leurs performances.

Il a également mis en relief les difficultés qu'affrontent les sportifs marocains à l'étranger notamment la ségrégation, les différences culturelles et l'attrait de la naturalisation.

De son côté, le français Yvant Gastaut a rappelé que les sportifs marocains à l'étranger ont beaucoup donné à leur pays, soutenant que le sport constitue le miroir de la société marocaine dans le monde.

Il a , enfin, souligné que les sportifs marocains issus de la seconde génération en France disposent de potentialités exceptionnelles et choisissent, le plus souvent, de porter les couleurs du Maroc, le sport ayant éveillé leur identité d'origine. 
20/02/11

Source : MAP

Les produits de l'artisanat exposés au Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui se tient du 11 au 20 février à Casablanca, sont fort demandés par les visiteurs.

Les produits exposés au stand du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) sont très appréciés par les étrangers qui s'y rendent en grand nombre et entrent en contact direct avec les artisans marocains, se trouvant sur place, pour avoir des explications sur leurs différentes créations.

Ce stand est monté, en partenariat avec le CCME et le Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat, sur une superficie de 270 m2.

Cette exposition révèle le génie de l'artisan marocain et son esprit de créativité, dont les produits ne font pas uniquement le bonheur des visiteurs étrangers mais aussi des nationaux.

M. Abdellah Adnani, directeur général de la Maison de l'artisan, a confié, à cet effet à la MAP, que la participation aux activités du SIEL s'inscrit dans le cadre des objectifs de cette institution visant la promotion des produits d'artisanat sur les plans national et international.

Le Salon, a-t-il ajouté, constitue une bonne opportunité en vue de mieux faire connaître la diversité artisanale au Maroc, précisant que des documentaires, réalisés par la Maison de l'artisan, sont aussi projetés pour présenter le produit et mettre en avant la richesse de ce secteur.

La mise en place de cet espace vise aussi à promouvoir la production artisanale auprès de la communauté marocaine à l'étranger et à mettre en relief les créations du secteur d'artisanat, qui emploie plus de 2,300 millions artisans et dont l'apport reste bien bénéfique pour l'économie marocaine.

20/2/2011

Source : MAP

Le rideau est tombé, dimanche à Casablanca, sur la 17ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) après un franc succès auprès du nombreux public qui a afflué vers cette manifestation tenue sous le thème: "La lecture pilier de la société du savoir".

Placée de sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition,  ouverte le 11 février, a enregistré une grande affluence, particulièrement   des élèves et des étudiants venus découvrir les dernières parutions et profiter  des nombreuses activités organisées dans le cadre du Salon.

Plusieurs cérémonies de signatures de livres ainsi que des  rencontre-débats, des lectures de poésie et des ateliers pour enfants ont été,  cette année, proposés aux visiteurs qui ont, le plus souvent, afflué en famille  au SIEL auquel ont participé quelque 724 éditeurs et exposants représentant 42  pays sur 23.800 m2.

Au chapitre des conférence-débats, il y a lieu de rappeler celles organisées  par le ministère de la culture qui a élaboré un programme diversifié relatif à  plusieurs questions littéraires, philosophiques ou encore ayant trait à  certaines problématiques sociales actuelles.

Ainsi dès l'ouverture du SIEL, la conférence inaugurale animée par le  penseur français Edgar Morin a donné le ton aux rencontres qui allaient suivre.

Outre des lectures poétiques,  des débats ont été consacrés à la pensée et à  l'œuvre des regrettés Edmon Amran El Maleh, Mohamed Abed El Jabri et Mohamed  Arkoun, dont les noms on été donnés aux salles de conférences du Salon, en plus  d'une rencontre-débat avec le ministre français de la culture et de la  communication Frédéric Mitterrand.

Invitée d'honneur de cette 17ème édition, l'Italie a participé avec un  programme riche et diversifié portant sur l'histoire, l'art, la musique, le  design, le théâtre, l'archéologie et l'édition avec des oeuvres qui reflètent  le riche patrimoine de ce pays européen et méditerranéen.

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et la Bibliothèque  nationale centrale de Rome (BNCR) ont signé, au premier jour du 17ème SIEL, un  mémorandum d'entente visant le renforcement des relations bilatérales.

La présente édition a également enregistré une forte participation de la  France avec un Pavillon réaménagé permettant d'accueillir des signatures mais  également des ateliers pour enfants ainsi que des conférences en vue de  faciliter les échanges entre les auteurs invités et le public.

Les éditeurs venus du monde arabe ont, eux aussi, été nombreux à prendre  part à ce Salon proposant les nouveautés littéraires et les incontournables  classiques de la littérature et de la pensée arabes.

Un espace "création et récréation" a été, par ailleurs, consacré aux  enfants avec un programme aussi riche que diversifié. Ainsi, plusieurs  ateliers ont été mis gracieusement à la disposition des plus petits, venus non  seulement de Casablanca, mais de toutes les régions du Royaume grâce à des  voyages organisés par leurs écoles respectives.

Le 17ème SIEL a également enregistré une participation distinguée du  Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) dans le cadre de sa mission de  promotion et de défense des Droits de l'Homme, représenté au salon par le  Centre de documentation, d'information et de formation en droits de l'Homme  (CDIFDH).

Autre participation active enregistrée lors de cette édition est celle du  Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) qui a proposé un riche  programme portant sur "littératures, migrations, méditerranée".

Le Salon a également connu une forte participation de certains ministères  et institutions publiques, notamment le ministère de l'éducation nationale,  celui des Habous et des affaires islamiques en plus de la Bibliothèque  nationale du Royaume du Maroc et de plusieurs Facultés et établissements de  l'enseignement supérieur.

Le stand du ministère de la culture, organisateur de cet événement, a  notamment abrité une exposition sur la cavalerie dans la calligraphie. Elle comprenait des publications et des calligraphies reflétant le rapport entre  l'homme et les chevaux, ainsi que les différentes races de ce compagnon fidèle  de l'homme. L'exposition présentait également les différentes parures du cheval, les outils et les équipements utilisés par le chevalier lors des  fantasia.

Les activités de cette 17ème édition ont, enfin, été couronnées par la  remise des prix de la compétition de diction et d'oralité à seize élèves,  relevant de l'académie régionale de l'éducation et de la formation de  Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.

20/2/2011

Source : MAP

Réponse à la réponse : Esther Benbassa, Eva Joly (députée européenne) et Noël Mamère (député de la Gironde) réagissent ici à trois universitaires – Sylvain Crépon, Stéphane François, et Nicolas Lebourg –, qui avaient eux-mêmes critiqué sur Rue89 le « Manifeste pour une écologie de la diversité » que ces trois personnalités d'Europe Ecologie avaient publié dans Libération le 27 janvier.

Ils leur reprochaient d'user de concepts dangereux en faisant le parallèle entre diversité sociale et écologique. La réponse des auteurs.

Alors que M. Sarkozy, après avoir lié immigration et insécurité, poursuit sur sa lancée vers l'extrême droite en parlant de l'échec du multiculturalisme (concept n'ayant pourtant pas de sens en France) et en appelant de ses vœux un débat sur la laïcité qui ne vise en réalité qu'à stigmatiser un peu plus encore nos compatriotes musulmans, c'est à un bien curieux procès que nous avons droit depuis quelques semaines, suite à la publication dans Libération, le 27 janvier, de notre tribune « Manifeste pour une écologie de la diversité ».

Pour les uns, nous mettons en cause le concept même de laïcité. Pour les autres, nous emboîtons le pas de Nicolas Sarkozy quand ce dernier prétendait instaurer une « laïcité positive » et louait les qualités du prêtre en opposition à celles de l'instituteur.

Pour les derniers, enfin, ce sont les valeurs humanistes elles-mêmes que nous mettons à mal ; à tel point que nous sommes suspectés de mettre nos pas dans ceux de l'extrême droite que nous combattons…

Contre l'instrumentalisation de la laïcité

La laïcité est une valeur fondamentale de notre pacte social. Aucun autre pays n'est d'ailleurs aussi attaché à cette notion que les Français peuvent l'être.

Mais c'est précisément pour cette raison que nous refusons de la laisser déformer par l'extrême droite et par la droite au pouvoir et que nous voulons attirer l'attention sur une dérive des plus dangereuses, qui veut voir en elle non pas un outil de notre vivre ensemble mais au contraire une arme de destruction massive tournée contre une partie de nos concitoyens.

Si la laïcité est une vertu, son instrumentalisation et le laïcisme poussé à l'extrême ne le sont en aucune façon ; et entendre Mme Le Pen l'invoquer pour justifier la haine historique de son parti à l'égard de ce qui est aujourd'hui la deuxième religion de France est obscène, tout comme il est obscène de voir les responsables de la majorité et le président de la République lui emboîter le pas dans une visée purement électoraliste.

Entre nature et culture : le faux procès

Quant à nous accuser, ainsi que trois universitaires le font dans une tribune publiée par Rue89, de nous tromper de combat et même de mettre nos pas dans ceux de l'extrême droite suite à une comparaison qui ne leur plaisait pas… l'attaque est tellement curieuse qu'elle mériterait de n'être pas relevée. Voici les phrases qui nous valent tous les soupçons :

« Nous pouvons pourtant encore sauver et la laïcité et la République, à condition qu'elles soient revisitées, qu'elles cessent d'appuyer un nationalisme exclusiviste et stérile, et servent au contraire à créer les conditions d'une sociodiversité féconde. Lorsque le nombre d'espèces diminue dans la nature, les maladies infectieuses, elles, se multiplient.

Et pour les endiguer, des efforts doivent être déployés afin de préserver les écosystèmes naturels et leur variété. Qu'on nous pardonne le rapprochement, mais une société monoethnique (il n'en existe heureusement pas beaucoup) est une société condamnée. »

Sur la foi de ce parallèle entre nature et culture, nous voilà assignés à comparaître pour ethnodifférentialisme et fixisme culturel. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Dans leur explication de texte, les auteurs de cet article n'ont pas pris la peine par exemple de déterminer si ce coupable parallèle était à visée argumentative ou explicative.

Il s'agissait bien évidemment d'illustrer une idée, et non de la démontrer, contrairement à ce qui nous est reproché. Et cette première erreur en annonce d'autres. Ce rapprochement est ainsi tour à tour et au choix sous leur plume : un « argument », une « logique », « un parallèle », un « schéma formel », un « symbole » « une image ».

Alors de quoi parle-t-on ? Difficile de comprendre ce que les auteurs veulent vraiment dire quand autant de concepts, si différents les uns des autres, sont mobilisés pour commenter un seul et même élément…

L'extrême droite s'appuie de tout temps sur de prétendues lois naturelles pour justifier sa haine de l'autre et sa quête d'exclusion. Nous relevons simplement que la diversité est une condition sine qua non de toute forme de vie. L'extrême droite prétend qu'il n'y a pas d'« identité » qui ne soit génétique, et immuable, y compris au niveau des peuples.

Pour une laïcité ouverte et raisonnée

Nous relevons au contraire « qu'aujourd'hui plus encore qu'hier, il est difficile de concevoir des identités uniques et figées. Toutes sont et seront composites, évolutives, paradoxales, personne n'étant en mesure de les définir de force, sauf au risque de reproduire les modèles totalitaires ».

L'extrême droite prétend qu'on est français et doit l'être de génération en génération, sans possibilité de le devenir : deux d'entre nous sont nées à l'étranger et sont devenues françaises, et connaissent parfaitement bien ce qu'être « immigré » peut signifier… Il n'est pas certain que ceux qui prétendent que nous nous trompons de combat ne s'égarent pas eux-mêmes.

Ni « positive », comme quand Nicolas Sarkozy s'attaquait à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ni instrumentalisée, la laïcité a toujours été ouverte et raisonnée et symbole de tolérance ; elle doit le rester. Elle ne doit pas servir aujourd'hui à ceux dont la France rêvée serait une France barricadée sur elle-même, et ne souffrant aucune diversité.

21/2/2011, Esther Benbassa - Eva Joly - Noel Mamere

Source : Rue 89

Pour Marine Le Pen, la relance par l’UMP d’un débat sur «la laïcité et la place de l’islam en France» est pain béni. «La dernière fois que Nicolas Sarkozy a utilisé cela, c’était le débat sur l’identité nationale et le Front national a fait 15% des voix. Alors, encore un effort M. Copé ! Encore un petit débat, un petit bla-bla sur l’islam, la laïcité, et je pense qu’effectivement nous pourrons terminer à la présidentielle avec 25%», se réjouissait-elle vendredi sur France Info. Ce jour-là, un sondage Ifop publié par France-Soir la créditait de 19 à 20% d’intentions de votes au premier tour de la présidentielle (1). Un score inédit pour le FN à quinze mois de l’élection.

L’UMP va se retrouver sur un terrain que la présidente du FN a déjà labouré lors de sa campagne interne pour accéder à la tête du parti, en brandissant l’étendard de la laïcité et en dénonçant les prières de rues des musulmans comme une nouvelle forme d’«occupation».

En donnant l’impression de courir après les thématiques de Marine Le Pen, la formation de Jean-François Copé risque de les banaliser sans en tirer profit. Tout comme son père, Marine Le Pen pense que les électeurs «préféreront l’original à la copie». L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a d’ailleurs mis en garde ses propres amis de l’UMP : «Que voulons-nous ? A quoi jouons-nous ? Moi, j’ai beaucoup de sympathie pour les apprentis sorciers mais je n’ai pas le sentiment que dans un pays démocratique cela puisse se faire sans conséquence.» Villepin n’est pas le seul à s’inquiéter d’un débat «qui peut prêter à toutes les mauvaises interprétations», selon les mots de Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne et ex-ministre de Sarkozy. L’ex-garde des Sceaux Rachida Dati a ainsi demandé que les initiateurs de la discussion publique fassent «attention de ne pas stigmatiser les musulmans qui sont d’abord français».

«Sarkozy joue avec le feu et ce depuis des années, constate le socialiste Manuel Valls, pour qui ce débat aboutira à stigmatiser l’islam. Quand on fait ce débat sans réflexion, c’est une stratégie.» Preuve s’il en est que l’UMP vient de mettre les pieds sur un terrain déjà miné par le FN.

(1) Réalisé les 16 et 17 février auprès de 949 personnes.

19/2/2011,  CHRISTOPHE FORCARI

Source : Libération

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a souligné, vendredi à Agadir, le rôle important des Marocains du monde dans le développement du Maroc à tous les niveaux, indiquant que le maintien des liens solides qui les unissent avec leur pays d'origine figure en tête des priorités du gouvernement.

M. Ameur a ainsi relevé la contribution des Marocains du monde au dynamisme économique et social, qui traduit un grand attachement au Maroc, notamment à travers les transferts d'argent, le lancement de projets économiques, et l'apport à l'urbanisation et au développement des infrastructures dans le monde rural.

L'apport de la communauté marocaine au développement du tourisme a été également rappelé du fait qu'elle constitue aujourd'hui quelque 40 pc du total des touristes venus de l'étranger.

Le ministre a en outre mis l'accent sur la contribution importante des Marocains du monde à la défense des causes nationales, indiquant que leur double appartenance leur permet d'être une véritable force d'influence auprès des pays d'accueil et une passerelle entre le Maroc et ces pays.

Evoquant l'évolution de ce phénomène dans le contexte de la mondialisation, il a rappelé que le taux de croissance de la communauté marocaine à l'étranger a augmenté rapidement, passant d'un million et demi en 1992 à environ 4 millions actuellement, soit près de 10 pc du total des habitants du Maroc.

Cette évolution se traduit également, selon lui, par l'étendue des pays d'accueil, d'Europe aux Etats-Unis et d'Afrique aux pays Arabes, la mutation en terme de profils des immigrés qui comprend aujourd'hui un grand nombre de cadres et d'étudiants, et une tendance à la féminisation de l'immigration.

Face à ces mutations, le ministre a indiqué que le Maroc ne ménage aucun effort pour maintenir toujours solides les liens des Marocains du monde avec leur pays d'origine et répondre à leurs attentes et préoccupations, notamment au vu de l'impact de la crise économique qui touche nombre de pays d'accueil.

19/02/2011

Source : MAP

L’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) est en phase de restructurer la représentation des musulmans en Belgique. Une des modifications prévues : le prochain Exécutif sera constitué par des représentants délégués des mosquées, étant donné qu’elles constituent la base de la communauté musulmane. A part cette mesure, il n'y a pas d'informations supplémentaires pour le moment.

Le chantier avait été ouvert en mars 2008, quand le ministre belge de la Justice avait chargé cet organe représentatif du culte musulman de mener des discussions avec toutes les composantes de la communauté musulmane.

Le ministre avait déjà approuvé le 21 mai dernier les grandes lignes d'un projet de renouvellement. Après trois années de concertations entre les musulmans de Belgique, le projet final sera remis au ministre de la Justice le 1er mars prochain, selon un communiqué de presse.

19/2/2011

Source : Yabiladi

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a souligné, vendredi à Agadir, le rôle important des Marocains du monde dans le développement du Maroc à tous les niveaux, indiquant que le maintien des liens solides qui les unissent avec leur pays d'origine figure en tête des priorités du gouvernement.

M. Ameur a ainsi relevé la contribution des Marocains du monde au dynamisme économique et social, qui traduit un grand attachement au Maroc, notamment à travers les transferts d'argent, le lancement de projets économiques, et l'apport à l'urbanisation et au développement des infrastructures dans le monde rural.

L'apport de la communauté marocaine au développement du tourisme a été également rappelé du fait qu'elle constitue aujourd'hui quelque 40 pc du total des touristes venus de l'étranger.

Le ministre a en outre mis l'accent sur la contribution importante des Marocains du monde à la défense des causes nationales, indiquant que leur double appartenance leur permet d'être une véritable force d'influence auprès des pays d'accueil et une passerelle entre le Maroc et ces pays.

Evoquant l'évolution de ce phénomène dans le contexte de la mondialisation, il a rappelé que le taux de croissance de la communauté marocaine à l'étranger a augmenté rapidement, passant d'un million et demi en 1992 à environ 4 millions actuellement, soit près de 10 pc du total des habitants du Maroc.

Cette évolution se traduit également, selon lui, par l'étendue des pays d'accueil, d'Europe aux Etats-Unis et d'Afrique aux pays Arabes, la mutation en terme de profils des immigrés qui comprend aujourd'hui un grand nombre de cadres et d'étudiants, et une tendance à la féminisation de l'immigration.

Face à ces mutations, le ministre a indiqué que le Maroc ne ménage aucun effort pour maintenir toujours solides les liens des Marocains du monde avec leur pays d'origine et répondre à leurs attentes et préoccupations, notamment au vu de l'impact de la crise économique qui touche nombre de pays d'accueil.

19/2/2011

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Université de Limoges (France) ont signé, vendredi à Casablanca, une convention-cadre dans le domaine de la recherche.

Cette convention cadre a été signée à l'issue d'une table ronde sur "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels", avec la participation notamment de l'ancien champion du monde d'athlétisme, Saïd Aouita, tenue à l'occasion de la parution des actes d'un colloque international organisé par le CCME du 24 au 25 juillet à Casablanca.

En vertu de cette convention, signée dans le cadre du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), les deux parties décident de développer des rapports de coopération en matière de recherche dans des domaines d'intérêt commun.

Les deux institutions contribueront ainsi à la réalisation conjointe et coordonnée de programmes de coopération de recherche et s'engagent à encourager la réalisation de projets de recherche ou de programmes d'études conformes à leurs préoccupations et définis d'un commun accord.

Les deux parties acceptent de soutenir l'organisation de séminaires scientifiques, d'ateliers de communication et d'information et de manifestations culturelles. Elles s'engagent également à échanger la documentation, les publications et les documents scientifiques.

Chaque projet fera l'objet d'un programme spécifique dans lequel seront précisés les activités à réaliser, le calendrier de travail, les implications financières pour chacune des deux parties, les méthodes d'évaluation et les documents nécessaires à la réalisation du projet.

La présente convention est conclue pour une durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction.

19/02/2011

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), Driss Yazami, a indiqué que la communauté marocaine résidant à l'étranger crée dans toutes les langues bien que le français domine encore leurs écrits.

M. Yazami a ajouté, dans un entretien à la MAP en marge de la 17ème  édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qu'au cours des  dernières années sont apparus des écrivains marocains qui, en plus du   français, s'expriment en hollandais, en flamand, en catalan et en anglais  notamment, estimant que le champ culturel connaitra au cours des années à venir  des œuvres marocaines en espagnol, en italien et en d'autres langues.

Après avoir  souligné la nécessité de déployer davantage d'efforts en vue  d'entreprendre la traduction des écrits des marocains établis à l'étranger afin  qu'elles soient accessibles à tout le monde, il a relevé que les marocains de  la seconde génération résidant à l'étranger sont très productifs et que leurs  écrits portent essentiellement sur les questions sociales et les problématiques  de l'identité et de la recherche de soi.

A ce propos, M. Yazami a indiqué que le livre " Le dernier patriarche "  de Najat El Hachmi paru en catalan et qui a remporté le prix de Barcelone,  illustre  ce genre d'écrits en abordant la question identitaire à travers la  relation père-fils.

Il a ajouté que cette écriture est mise en branle des fois par le conflit  violent entre les origines et des fois par la réconciliation, soit consciemment  soit inconsciemment.

Le président du CCME a souligné, à cet égard, que la réconciliation avec  la famille signifie la réconciliation avec l'identité et l'origine, laquelle,  réconciliation, doit prendre en compte la nouvelle appartenance et ce que cela  implique pour la question du choix entre l'origine et le lieu d'adoption.

D'autre part, a-t-il poursuivi, il faudrait prendre en considération les  mutations exprimées par la littérature de l'immigration, surtout par la seconde  génération, relevant les compétences dont dispose la communauté marocaine à  l'étranger, rappelant la participation, récemment, au colloque sur la presse et  l'immigration de 230 marocains venus de 18 pays, dont une journaliste marocaine  qui présente le journal télévisé en Russie et une autre qui tient une chronique  dans le plus grand quotidien italien d'économie lu par les hommes d'affaires et  l'élite économique dans ce pays ainsi que d'un enseignant-chercheur dans le  domaine des média au Brésil.

Il a, en outre, souligné la nécessité de mettre la lumière sur les  mutations qu'a connues le phénomène de l'immigration en ce sens que celle-ci  s'est féminisée et intervient, aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation,  de nouvelles problématiques économiques et de l'importance de la question de la  relation pays d'origine-communauté établi à l'étranger.

Dans ce cadre, il a rappelé que le CCME a organisé des rencontres  scientifiques sur les questions des langues et a édité de nombreux livres  relatifs à la langue arabe et à la façon de la faire parvenir à l'autre.

Il a, en outre, mis l'accent sur l'importance de développer la  communication avec la communauté marocaine résidant à l'étranger en tenant  compte de la diversité de ses composantes et de leurs domaines d'action et leur  histoire dans les pays d'accueil.

M. Yazami a, enfin, fait savoir que le processus d'intégration au Canada,  par exemple, n'est pas le même à Dubaï ou Moscou, appelant à la nécessité  d'approfondir la connaissance des différences socioculturelles parmi la  communauté marocaines à l'étranger, des jeunes générations et de leurs   aspirations et différences en ce sens qu'elles  marquent leur relation avec le  pays d'origine.

18/2/2011,  Jamaleddine Benlarbi

Source : MAP

Le gouvernement espagnol a approuvé, vendredi, l'accord portant sur la coopération policière transfrontalière conclu avec le Maroc, en novembre dernier, a-t-on annoncé de source officielle à Madrid.

Réuni en Conseil des ministres, le gouvernement espagnol a décidé de soumettre ledit accord au Parlement.

L'accord, qui se veut un traité international, établit un cadre générique de  coopération policière dans la lutte contre le terrorisme et la délinquance  transfrontalière, souligne-t-on de même source.

Il se fixe comme objectif de "renforcer la coopération transfrontalière  pour combattre efficacement le terrorisme et la délinquance transnationale,  particulièrement celle organisée", à travers la création de centres de  coopération policière dans les ports d'Algésiras et Tanger.

Ces structures devront permettre un traitement et des échanges optimaux  d'informations relatives à la criminalité transfrontalière et faciliter la  prévention et la coordination à cette fin.

L'accord a été à signé l'occasion de la visite de travail, à Madrid, du  ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui.

Source : MAP

Communiqué de presse

L’immigration dans le roman arabe
et programme du week-end

Dans le cadre du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca – SIEL 2011 

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) avec le soutien de Artisanat du Maroc consacre le samedi 19 et le dimanche 20 février au traitement de l’immigration dans le roman arabe.

 

« Protéger les droits de l'homme des immigrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés tout en gérant les flux migratoires est l'un des plus grands défis que l'Europe ait à relever actuellement. Toute solution durable passe par une approche plus humaine, qui tienne compte de la nécessité de protéger les migrants et de favoriser leur intégration », a déclaré aujourd'hui Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, en annonçant la tenue d’un séminaire sur « la dimension des droits de l’homme des migrations en Europe ».

Ce séminaire est organisé à Istanbul les 17 et 18 février par le Commissaire et par la présidence turque du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe. Il vise à permettre un échange de vues sur les principales divergences entre les lois et pratiques migratoires en vigueur en Europe et les normes de protection des droits de l'homme ; il doit aussi être l'occasion de discuter des meilleurs moyens d'aider les Etats à réfléchir sur leurs politiques migratoires et à les faire évoluer.

Le séminaire réunira des représentants des Etats membres du Conseil de l'Europe et des experts qui s'occupent des questions migratoires dans les organisations intergouvernementales ou non gouvernementales ou encore dans le monde universitaire. Les participants examineront des thèmes comme les défis généraux que représentent les migrations du point de vue des droits de l'homme en Europe, la protection des enfants migrants non accompagnés et la lutte contre le trafic illicite de migrants. La séance introductive du séminaire sera ouverte à la presse.

Le respect des droits des migrants et les politiques publiques de gestion des flux migratoires figurent parmi les principaux domaines d’action du Commissaire. Lancée à l’occasion du séminaire, une page du site web du Commissaire est désormais consacrée à ces sujets. Vous y trouverez tous les documents publiés par le Commissaire qui concernent les droits de l'homme des immigrants, des réfugiés et des demandeurs d'asile. Cette page sera régulièrement mise à jour.

15/02/11

Source : Conseil de l’Europe

Ambassadeur extraordinaire chargé de la collaboration internationale en matière de migrations, Eduard Gnesa a rencontré jeudi le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, à qui il a présenté le programme de la présidence suisse du Forum mondial sur la migration et le développement, en 2011.

Le Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD) est le premier et unique processus international de dialogue sur les liens entre la migration et le développement. Fondé en 2006 à l'initiative de Monsieur Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, il est ouvert à tous les Etats membres de l'ONU. Il permet de renforcer les échanges informels d'expériences et la coopération entre les pays de provenance et de destination concernés par les questions de migration. A la suite de la Belgique, des Philippines, de la Grèce et du Mexique, la Suisse a repris la présidence du FMMD en décembre de l'année dernière. En 2011, cette fonction est assurée par l'ambassadeur extraordinaire Eduard Gnesa.

La Suisse entend poursuivre sur la voie des résultats obtenus par les précédentes présidences. Elle souhaite mettre l'accent sur les échanges entre Etats des différentes régions du monde et cibler certaines thématiques en adoptant une approche participative et en se focalisant sur les actions à entreprendre. Plutôt que de miser, comme auparavant, sur une seule et unique grande conférence, le FMMD organisera en 2011 plusieurs rencontres de moins grande envergure. La présidence suisse entend cependant maintenir le caractère global du dialogue en y associant les Etats de toutes les régions du monde, les organisations internationales ainsi que les différents acteurs de la société civile et de l'économie privée. La coopération en partenariat établie avec eux constitue l'un des principaux objectifs fixés par le FMMD pour 2011.

A l'occasion d'une rencontre informelle, l'ambassadeur extraordinaire Eduard Gnesa a présenté le programme de la présidence suisse du FMMD au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Ce dernier en a pris connaissance avec intérêt et a approuvé l'approche adoptée par la Suisse, axée sur la pratique.

Par ailleurs, l'ambassadeur extraordinaire Eduard Gnesa a rencontré à New York Joseph Deiss, président de l'Assemblée générale de l'ONU et ancien conseiller fédéral.

18.02.2011

Source : Confédération suisse

L’UMP relance le débat sur la place des religions dans la société, notamment de l’islam, et n’exclut plus d’autoriser un financement public des lieux de culte.

Le président de la République Nicolas Sarkozy entouré des représentants des principaux cultes, lors de la cérémonie des vœux aux autorités religieuses, le 7 janvier au palais de l'Élysée (Photo : AFP/LIONEL BONAVENTURE).

Nicolas Sarkozy ayant donné son feu vert, l’UMP organisera début avril un débat sur « l’exercice des cultes religieux dans la République laïque avec un point particulier sur l’exercice du culte musulman », pour reprendre la formule de Jean-François Copé, son secrétaire général.

Il s’agit pour la droite, tout en se félicitant de l’adoption de loi interdisant le voile intégral dans l’espace public, de ne pas laisser à Marine Le Pen le monopole du thème de la laïcité, que la présidente du FN instrumentalise depuis plusieurs mois au nom de la « lutte contre l’islamisation ».

La loi de 1905 dispose que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Or, plusieurs voix s’élèvent à droite afin de permettre le financement public de la construction de lieux de culte.

«Aménagement» ou contournement de la loi de 1905

« Il faut faciliter la construction de mosquées dans notre pays, quitte s’il le faut à ce que l’État y participe », a déclaré jeudi 17 février sur RMC Benoist Apparu, secrétaire d’État au logement et membre de l’UMP. Expliquant : « On ne peut pas d’un côté dénoncer l’islam des caves et des rues, et ne pas en tirer les conséquences. Se contenter de dénoncer, ça, c’est ce que fait le FN. Nous, nous devons apporter des réponses. »

Nicolas Sarkozy avait été le premier, avant d’y renoncer une fois élu, à remettre publiquement en cause la loi de 1905 dans son livre publié en 2004, La République, les religions, l’espérance (Cerf). Une idée implicitement reprise à l’occasion de ses vœux aux autorités religieuses, le 7 janvier dernier, en exposant que « la République implique qu’elle tienne ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes ».

Concrètement, indique-t-on à la direction de l’UMP, il s’agirait soit d’un « aménagement » de la loi de 1905, soit d’un contournement de celle-ci via le financement d’associations ou de fondations culturelles.

Abroger le concordat ?

À l’opposé, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a annoncé le dépôt d’une proposition de loi afin, d’une part, d’abroger le concordat en Alsace-Moselle, et, d’autre part, de revenir à la rédaction originelle de la loi de 1905 (« Ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux monuments classés »), modifiée en 1942 par Philippe Pétain (« Ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux édifices affectés au culte public qu’ils soient ou non classés monuments historiques »).

« Le concordat institutionnalise quatre cultes (catholique, israélite, protestant luthérien et protestant réformé) tandis que le droit local a permis le financement de la Grande Mosquée de Strasbourg par la ville (10%), le département (8%) et la région (8%) », rappelle Fabienne Keller, sénatrice UMP du Bas-Rhin, qui défend cet héritage historique du temps où les trois départements concernés étaient annexés par l’Allemagne.

«Une seule communauté, la communauté nationale»

Député UMP et maire de Woippy (Moselle), François Grosdidier a d’ailleurs déposé en 2006 une proposition de loi visant à intégrer le culte musulman dans le droit concordataire d’Alsace et de Moselle, estimant qu’« il n’est pas acceptable que les musulmans soient exclus du droit applicable en Alsace-Moselle au seul motif qu’ils n’étaient pas présents sur le territoire en 1801 ».

Cette question débouche sur un autre débat, celui du multiculturalisme. « Nous ne voulons pas d’une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côté des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale », a insisté Nicolas Sarkozy, jeudi 10, sur TF1, en rejetant le multiculturalisme.

Quitte à tourner le dos à ce qu’il prônait avant son élection à la présidence de la République, notamment lorsqu’il parlait de « discrimination positive » en fonction des origines ou de la religion (le « préfet musulman »).

Un débat qui dépasse les clivages droite-gauche

D’autres responsables politiques ont, à l’inverse, récemment proposé de remplacer la définition universaliste de la citoyenneté par une approche communautariste.

Dans une tribune publiée le 27 janvier dans Libération, trois membres d’Europe Écologie – Les Verts (Esther Benbassa, Noël Mamère et Eva Joly) prônent ainsi « une laïcité raisonnée qui reconnaisse la part de l’appartenance ethnique, culturelle, religieuse, linguistique », affirmant qu’« intégration et assimilation sont des mouvements venus d’en haut, autoritaires, ne prenant pas en considération les réalités humaines ».

Même critique de la part d’Hervé Morin, le 5 janvier, dans ses vœux. « Il faut se rendre à l’évidence que notre pacte social reposant notamment sur notre creuset républicain assimilateur et intégrateur a vécu », avance le président du Nouveau Centre en appelant à « la reconnaissance du rôle des tribus » constituées « en fonction de ses racines, de son métier, de ses passions, de sa foi ».

Un débat qui dépasse les clivages droite-gauche et touche au cœur du projet de société français.

17/2/2011, Laurent de BOISSIEU

Source : La Croix

 

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