samedi 19 octobre 2024 03:16

Trois compagnies maritimes Acciona Trasmediterránea, Balearia et FRS Iberia ont été condamnées par la Commission nationale Espagne de la concurrence (CNC) à payer 3,8 millions d’euros (plus de 40 millions de dirhams) d’amende. Elles sont accusées d’entente sur les prix appliqués durant les étés 2008 et 2009 sur la ligne Algésiras-Sebta. Les compagnies mises en cause ont contesté la sanction et ont indiqué vouloir faire appel.

Acciona Trasmediterránea a écopé de la plus grosse amende (2 millions d'euros), suivie de Balearia (1,3 millions d’euros) et FRS Iberia (500 000 euros).

Tout a commencé le 28 mai 2008. Ce jour-là, la CNC a reçu une plainte écrite venant de Sebta concernant le transport maritime des personnes et des véhicules entre Algésiras et Sebta au cours de la période du 14 au 27 mars 2008. Les plaintes étaient relatives aux tarifs pratiqués par quatre armateurs : Buquebus España, Acciona Trasmediterránea, Euromaroc 2000 et Ferrys Europa. En effet, ces compagnies auraient supprimé simultanément à l’époque, des offres promotionnelles et pratiqué des prix similaires. Europa Ferrys et Trasmediterránea, formant le groupe Acciona Trasmediterránea, ainsi que Buquebus España et Euromaroc 2000, qui forment le Groupe de Balearia, avait convenu de vendre leurs billets durant la semaine de Pâques 2008, au même prix empêchant du coup toute concurrence en matière de prix.

Ces mêmes pratiques anticoncurrentielles ont été répétées au cours de l’été 2008. L’arrivée de FRS Iberia sur la même ligne maritime, qui devrait donc entrer en concurrence avec les compagnies existantes, n’a rien changé. Au contraire, FRS Iberia a rejoint ses prédécesseurs.

Cette condamnation est une justice rendue à toutes les personnes lésées depuis presque trois ans par les prix de billets exorbitants. Elle devrait servir d’exemple à tous les transporteurs maritimes. Cependant, elle est loin d’être suffisante. Et pour cause, elle n’a concerné – pour le moment – que la liaison entre Algésiras et Sebta, l’une des plus fréquentées du Détroit de Gibraltar. Alors que les compagnies épinglées opèrent sur d’autres lignes du Détroit.

Le temps a donné raison aux MRE

Les tarifs élevés appliqués dans la traversée du Détroit, ont longtemps été décriés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), empruntant le bateau pour venir passer la saison estivale au Maroc. Durant l’été 2008, ils s’étaient plaints des prix élevés. Les armateurs, notamment marocains, avaient justifié la hausse du billet par la flambée du prix du pétrole. Une année plus tard, été 2009, les billets étaient toujours très chers alors que le pétrole avait connu une baisse.

Le gouvernement n’avait rien fait pour soulager lpes MRE, et leur ministre de tutelle, Mohamed Ameur,  s’était prononcé sur la polémique, mais avait préféré esquivé les questions et cité le communiqué des armateurs qui démentaient toute hausse. Pourtant cette année-là, la traversée au kilomètre dans le Détroit de Gibraltar était l’une des plus chères au monde. Algésiras-Tanger était deux fois plus cher que Douvres-Calais. Plus tard en fin 2009, Mohamed Ameur était de nouveau revenu dans un débat télévisé sur les fameuses hausses, en promettant une intervention du gouvernement. Jusqu’à présent il n'y a eu aucune action entreprise. D’ailleurs pour l’année 2010,  il n’y a pas eu non plus de grand changement. Il y aurait même eu moins d’arrivée par bateau à cause, entre autre, de la chereté de la traversée.

La CNC espagnole a donné un signal. Mais elle doit finir le travail qu’elle a commencé. Côté marocain, beaucoup de questions restent pour le moment sans réponse. Les autorités se pencheront-elles un jour sur le cas des compagnies marocaines comme la COMANAV et la COMARIT ? Si telle était le cas, quelle serait la portée des sanctions ? En attendant de voir un signe, il faut souhaiter que la CNC condamne encore les compagnies exploitant d’autres lignes qu’Algésiras-Sebta.

Source : Yabiladi

Rabat - SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de l'islamologue feu Mohammed Arkoun, décédé mardi à Paris.

L'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" de Tunis, dont les travaux de restauration et de rénovation se sont achevés récemment, représente, depuis la fin des années 1950, une œuvre historique illuminant le ciel des relations maroco-tunisiennes et continue d'être le lieu privilégié des citoyens marocains établis dans ce pays.

Les travaux de rénovation, financés par un mécène marocain et menés sous la coupole de l'ambassade du Royaume en Tunisie, a redonné toute sa superbe à ce monument grâce à une architecture et une décoration marocaines authentiques en phase avec l'objectif d'en faire un espace de promotion du patrimoine culturel national.

"Mabarate Mohammed V" est désormais fin prête pour contribuer à faire connaître l'héritage civilisationnel marocain auprès du peuple tunisien frère et à consolider les passerelles de communication non seulement au plan bilatéral, mais aussi aux niveaux maghrébin et méditerranéen, à la faveur d'activités culturelles et artistiques rassemblant des acteurs des deux pays, de la région maghrébine et du bassin méditerranéen, a souligné à la MAP l'ambassadeur du Maroc en Tunisie , M. Najib Zerouali Ouariti.

A cet effet, un mémorandum de partenariat et de coopération a été signé entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, d'une part, et l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie d'autre part.

Le mémorandum, qui porte notamment sur le soutien de cette institution en termes de gestion et d'équipements, aidera à transformer cet espace en un lieu de rencontre entre les membres de la communauté marocaine, a dit l'ambassadeur qui insiste sur le rôle de cette institution dans la consolidation des relations unissant les deux peuples frères, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et du président Zine El Abidine Ben Ali.

"Mabarate Mohammed V", a-t-il dit, fera office d'une "Maison du Maroc" pour préserver l'identité nationale et cultiver le sentiment d'appartenance, tout en encourageant l'ouverture sur les citoyens tunisiens et les autres communautés étrangères à travers les activités qui y seront organisées tout au long de l'année.

Le secrétaire général de l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et de l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, M. Mohamed Hajji, a exprimé la fierté de la communauté marocaine du soutien moral et financier continu apporté par l'Etat marocain.

En plus de son rôle social et "d'accueil" des quelque 15 mille citoyens marocains exerçant dans les secteurs du commerce et de l'artisanat ou comme médecins, avocats ou ingénieurs, entre autres, l'association accompagne les affaires des membres de cette communauté grâce au soutien qu'elle reçoit de l'Etat marocain, a-t-il dit, insistant sur la portée symbolique de cette institution dans l'histoire des relations maroco-tunisiennes.

Sise à Montfleury, l'un des tout premiers quartiers chics de la capitale tunisienne, "Mabarate Mohammed V" a vu le jour en 1956 à l'occasion de la visite historique en Tunisie de feu SM Mohammed V, en compagnie de son digne successeur, feu SM Hassan II.

Erigé sur une superficie de 3.500 M2, "Mabarate Mohammed V" comporte, après les travaux d'aménagement et de restauration, une mosquée, deux salles de conférences, une grande salle des fêtes, un espace d'expositions, une bibliothèque, un espace multimédia, une cafétéria et des locaux administratifs.

Source : MAP

L'opération d'accueil des Marocains Résidant à l'Etranger "Marhaba 2010", clôturée au lendemain de l'Aïd Al Fitr, s'est déroulée dans "des conditions très satisfaisantes", indique la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

"L'opération de transit a enregistré cette année 2.400.000 entrées en augmentation de près de 5 pc par rapport à la même date de l'année 2009", précise la Fondation dans un communiqué, ajoutant que les voyageurs optent de plus en plus pour le transport aérien qui a enregistré un taux de 43,5 pc de l'ensemble des entrées, sachant que la voie maritime représentait les deux dernières années plus des 2/3 du trafic. "Cette opération bénéficie de l'intérêt et de la Haute Sollicitude de SM le Roi, que Dieu L'Assiste, depuis ses premières éditions. Le Souverain se rend régulièrement dans l'un des sites d'accueil des voyageurs", souligne le communiqué. "Cette sollicitude s'est confirmée cette année par la visite que SM le Roi, que Dieu L'assiste, a effectuée au port de Nador où Il s'est enquis des conditions et des modalités de passage sur le territoire national des Marocains résidant à l'étranger", rappelle la même source. Cette année a également été marquée par deux événements importants. L'inauguration par SM le Roi de la nouvelle gare maritime du port Tanger Med, qui remplace dorénavant le port Tanger ville ainsi que le lancement du projet de construction d'une nouvelle aire de repos "Tanger Méditerranée" de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Cette nouvelle aire permet de gérer et d'adapter le trafic des voyageurs aux nouvelles infrastructures mises en place par le port Tanger Med, ajoute le communiqué.

Source : MAP

Près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.

L'actrice américaine Eva Longoria Parker a plaidé mercredi pour l'adoption urgente de mesures contre le travail des enfants dans les fermes aux Etats-Unis à l'occasion de la présentation d'un documentaire estimant à 400.000 le nombre de mineurs dans cette situation.

"A chaque fois que vous mangez une salade, que vous avalez un légume, vous devez avoir en tête qu'ils ont peut-être été cueillis par un enfant", a déclaré la femme du basketteur français Tony Parker, qui a grandi dans une ferme au Texas (sud).

"Les enfants qui fournissent le pays le mieux nourri au monde vont au lit le ventre vide", a dénoncé la star de la série Desperate Housewives, lors de la présentation du documentaire "The Harvest" ("La récolte", en français) en cours de réalisation.

Selon ce film, près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.

Dans certains cas, les enfant travaillent jusqu'à 14 heures par jour, huit mois par an, en pleine chaleur, des conditions qui compromettent leur accès à l'enseignement.

Face à cette situation, des élus américains appellent à l'adoption d'une nouvelle législation pour améliorer le statut des enfants travailleurs.

"Lors de la rentrée scolaire il y a quelques semaines, il manquait malheureusement des milliers d'enfants qui restaient à travailler dans les champs", a dit la représentante démocrate Lucille Roybal-Allard, dénonçant l'opposition du secteur agricole, qui profite selon elle d'une "main d'oeuvre bon marché", contre toute réforme.

Autre problème selon l'élue: le fait qu'une majorité d'Américains ignorent qu'il est légal aux Etats-Unis de faire travailler dans les champs un enfant de 12 ans. Mme Roybal-Allard défend un projet de loi qui porterait à 18 ans l'âge minimum légal.

Source : AFP

L'Allemagne a apporté mercredi son soutien à la Commission européenne, engagée dans une confrontation verbale avec la France à propos de l'expulsion des Roms, tout en regrettant le ton des propos.

Le droit de libre circulation au sein de l'Union européenne (UE) "est inconditionnel", et "aucune discrimination n'est autorisée à l'encontre de minorités ethniques", a estimé le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert au cours d'un point de presse régulier.

"Si la Commission européenne examine à présent si la France est en accord avec tout ceci, alors c'est son droit de le faire", a-t-il poursuivi.

Une représentante de la Commission "a par ailleurs parfaitement le droit de faire une déclaration, comme elle l'a fait hier. Bien sûr, de telles déclarations sont parfois plus utiles si elles sont mesurées au niveau du ton," a ajouté M. Seibert.

"Le gouvernement allemand va attendre et suivre les développements de cette affaire", a-t-on ajouté de source gouvernementale.

Viviane Reding, chargée de la Justice et des Droits fondamentaux à la Commission européenne, a vivement critiqué la France mardi pour la façon dont elle expulse les Roms originaires de Roumanie et de Bulgarie.

"J'ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l'impression que des personnes sont renvoyées d'un Etat membre (de l'UE) juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale", a-t-elle ajouté.

Mercredi l'exécutif européen a apporté son soutien à Mme Reding en affirmant qu'elle parlait "au nom de la Commission" toute entière.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a ajouté qu'elle n'avait pas voulu faire un parallèle avec les déportations pendant la guerre.

Une autre source gouvernementale à Berlin a estimé mercredi que l'affaire donnerait lieu à "des discussions entre la France et la Commission" jeudi en marge du Conseil européen à Bruxelles.

Mais "il n'est pas dans l'intérêt du président français de faire de cette question bilatérale un sujet du Conseil", ajoutait-on de même source.

Concernant les menaces mardi de Bruxelles de poursuivre la France en justice pour sanctionner ces expulsions après la révélation de l'existence d'une circulaire (texte donnant une interprétation de la loi) ciblant expressément les Roms, cette source a rappelé que "presque tous les pays sont engagés dans une procédure juridiques d'une forme ou d'une autre avec la Commission".

Le quotidien allemand de centre-gauche Süddeutsche Zeitung a publié mercredi un éditorial au vitriol contre Mme Reding, estimant qu'elle devait démissionner ou présenter des excuses "avant de provoquer des torts sérieux à la relation entre Paris et Bruxelles".

"On aurait pu espérer que la commissaire en charge de la justice dans l'UE connaisse la différence entre l'extermination d'une minorité et ethnique durant la Deuxième guerre mondiale et la déportation d'hôtes indésirables auxquels on donne quelques centaines d'euros", a écrit le quotidien.

Source : Le Monde/AFP

Une commission américaine indépendante composée d'élus et chargée de veiller à la situation des droits de l'homme en Europe a dénoncé aujourd'hui les expulsions controversées de Roms par la France et l'adoption de la loi sur le voile comme des "manoeuvres politiques".

La commission pour la sécurité et la coopération en Europe, également appelée commission U.S. Helsinki, eu égard à sa vocation à veiller à l'application des accords d'Helsinki, a également critiqué l'adoption de "lois visant les musulmans", après le vote de la loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public.

"Il me semble que de telles mesures constituent des manoeuvres politiques inopportunes, en particulier la politique discriminatoire consistant à cibler les Roms pour les expulser", a déclaré le représentant Alcee L. Hastings (démocrate, Floride), coprésident de la commission.

"Les minorités font partie intégrante de la société et il y a un risque quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes", a-t-il ajouté dans un communiqué, publié à l'occasion d'une table ronde au Congrès sur la situation des minorités en France. "La situation des Roms en Europe ne sera pas résolue en cherchant à les cacher ou à les déplacer", a dit M. Hastings, appelant "la France, et d'autres pays", à "se concentrer sur l'intégration des Roms là où ils se trouvent".

L'ambassadeur français se défend

Présent à la table ronde, l'ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, a assuré que la politique française ne constituait pas une "action collective" contre les Roms. "La question est de prendre des mesures contre des personnes qui créent un problème lié essentiellement à l'ordre public", a-t-il dit, alors que l'expulsion des Roms par la France a débouché mercredi sur une vive polémique entre Paris et la Commission européenne.

Source : Le Figaro/AFP

Comment nous percevons-nous les uns les autres des deux rives de la Méditerranée ? Nos valeurs et nos tendances culturelles sont-elles trop différentes pour envisager un espace commun de partage et de connaissances mutuelles? Partageons-nous plus que ce que nous croyons? Telles sont les questions à l'origine du rapport de la Fondation Anna Lmdh, présenté hier à Bruxelles…Suite

Les deux co-présidents du groupe Vert au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit et Rebecca Harms, ont dénoncé jeudi les "pressions" exercées, selon eux, par la France sur ses partenaires européens pour saper le rôle de la Commission européenne. "Nous sommes préoccupés par la pression que le gouvernement français met sur les Etats membres de l'UE pour porter atteinte au rôle de la Commission, afin d'éviter les conséquences de ses actions concernant les Roms", ont écrit les deux dirigeants écologistes dans une lettre adressée au président de l'UE Herman Van Rompuy et à la présidence belge de l'Union. Bien que le sujet ne soit pas officiellement à l'ordre du jour de la réunion des dirigeants des 27 Etats de l'UE jeudi à Bruxelles, le président français Nicolas Sarkozy a promis de s'expliquer devant ses pairs sur la politique de son pays à l'égard des Roms alors que la Commission européenne a menacé Paris de poursuites devant la justice européenne. M. Cohn-Bendit et Mme Harms ont demandé à M. Van Rompuy et à la présidence belge de l'UE de "garantir l'indépendance de la Commission" et "de ne pas laisser un gouvernement mettre en danger l'autorité des institutions de l'Union et mépriser les droits fondamentaux énoncés dans les traités que tous les Etats membres et les gouvernements sont tenus de respecter". Le Parlement européen a voté la semaine dernière une résolution non contraignante, notamment à l'initiative des Verts, pour demander à la France de "suspendre immédiatement" les expulsions de citoyens européens d'origine Rom. La commissaire à la Justice, Viviane Reding, a menacé mardi la France de poursuites en justice pour non respect de la législation de l'Union européenne, tirant un parallèle avec les déportations pendant la Seconde guerre mondiale. Mme Reding a depuis exprimé ses "regrets" pour cette comparaison. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, avait contesté lundi à Bruxelles le rôle de "gardien des traités" de la Commission européenne.

Source : Le Monde/AFP

Le plus célèbre exilé volontaire de la littérature marocaine francophone contemporaine. Une polyvalence exceptionnelle caractérise le parcours scientifique, professionnel et intellectuel de l'écrivain marocain Fouad Laroui. Portrait

«Al Jamaâ», du réalisateur Daoud Oulad Sayed, participe au Festival international du film de. Saint -Sébastien qui se tiendra du 17 au 25 septembre…Suite

« Qu'est-ce que ça veut dire être Musulman, dans la France d'aujourd'hui ? Est-ce croire en Dieu et prier? Avoir des racines de l'autre côté de la Méditerranée? Comment l'Islam est-il devenu en cent ans la 2ème religion de France? Réponse dans‘‘Musulmans de France’’ une série documentaire signée Karim Miské. Première partie : ‘‘Indigènes’’, jeudi 16 septembre à 22h00 ».

Source : Site 2M

L’association franco-marocaine Azzeka lance l’opération Doud’AZK pour vendre des jouets pour enfants en France. Ces derniers sont confectionnés par des femmes issues du milieu rural à Ouarzazate des jouets marocains vendus en France.

En vue de promouvoir l’enseignement préscolaire dans le monde rural, l’association Azekka France-Maroc lance, en partenariat avec des associations locales de Ouarzazate, l’opération Doud’AZK. Selon Fabienne Auclair, vice-présidente de l’Association, cette opération vise à vendre en France  des jouets traditionnels confectionnés par les femmes de la région. «L’objectif est d’inscrire les familles dans une vraie démarche de partenariat et les impliquer de manière active dans la pré-scolarisation de leurs enfants. Les mamans qui vont confectionner les jouets seront remboursées par l’Association qui va leur financer l’achat des livres d’exercices de maths et de lecture nécessaires à leurs enfants pour l’année scolaire 2010/2011»,explique la vice-présidente de l’Association. Et d’ajouter : «Les jouets seront vendus en France par les membres d’Azekka volontaires et au Maroc dans les hôtels et aux autres endroits qui se déclareront partenaires de l’opération.  Les revenus des ventes seront reversés aux associations partenaires du projet qui les distribueront aux éducatrices de manière équitable en complément de la cotisation mensuelle versée par les familles». Ces éducatrices enseignent à plusieurs enfants dans des espaces éducatifs aménagés grâce au projet «Malles éducatives pour les jardins d’enfants». Ce dernier a été lancé, en 2008, par l’association Azekka en collaboration avec plusieurs associations locales de développement.

«On est également en contact avec la délégation du ministère de l’Education nationale à Ouarzazate. Une convention de partenariat devrait être signée prochainement dans le cadre de ce projet», précise Fabienne Auclair. Celle-ci a indiqué que la mise en œuvre du projet s’articule autour de quatre axes, dont le premier vise l’aide à l’équipement des jardins d’enfants en matériel éducatif (fournitures scolaires, jeux, jouets, livres etc). «Cette année encore, on a pu doter les jardins d’enfants de nouveaux livres en arabe, des jeux, des jouets, des lecteurs CD et des  fournitures scolaires. On a pu compter sur des voyageurs solidaires qui n’ont pas hésité à  acheminer un peu de matériel au Maroc»,se réjouit la vice-présidente d’Azekka.

Le deuxième volet du projet porte sur l’aide à l’aménagement des espaces par l’acquisition de mobilier scolaire, la réfection et l’entretien des locaux. «Chaque jardin d’enfants participant au projet a désormais une salle réservée à l’usage des enfants. Cette année, on a poursuivi l’aménagement de ces locaux afin qu’ils soient mieux adaptés aux besoins des jeunes enfants», ajoute Fabienne Auclair.

Troisième axe du projet : la formation des éducatrices. «Cinq éducatrices à  S’koura ont suivi  une session de formation de plusieurs jours, animée par la responsable du préscolaire dans la région de Ouarzazate. On espère que cette première session pourra être suivie par d’autres», souhaite la vice-présidente de l’Association.

Dernier champ d’intervention du projet : la communication et la sensibilisation du grand public sur l’importance de l’enseignement préscolaire.  «En février 2009, on a participé à la réalisation d’un film sur le jardin d’enfants Danaé-Le Défi. Il a été réalisé par  la fondation d’Arfeuille et a pour objectif d’être diffusé auprès des responsables d’associations marocaines pour les inciter à créer des jardins d’enfants modernes et dynamiques», indique Fabienne Auclair.

Le projet ciblera lors de cette rentrée huit jardins d’enfants dont six à S’koura et deux à Erfoud. «On a déjà travaillé dans cinq jardins d’enfants en 2008. On espère pouvoir intégrer 1 ou 2 nouveaux jardins d’enfants, courant 2011. Cela dépendra de plusieurs facteurs notamment la motivation et le sérieux des partenaires pouvant intégrer le projet et surtout l’obtention de subventions pour poursuivre nos actions», précise la vice-présidente de l’Association avant de  poursuivre «L’Association mène ce projet de grande envergure grâce aux relations de confiance qu’elle a établies avec la fondation d’Arfeuille qui finance la majeure partie du projet des Malles éducatives.  En 2009, le budget s’est élevé à 7000 euros. Le même budget est prévu pour 2010». Notons que la fondation d’Arfeuille développe de nombreux projets en faveur des enfants du Maroc. Elle assure notamment l’équipement et la rénovation d’écoles. Elle mène également des opérations autour de la lecture et du livre. Ces actions se situent sur les secteurs de S’koura, Casablanca, Berkane et Erfoud.

Source : Le Soir Echos


La Fondation du Haut Atlas organise, le 29 et 3à octobre à New York, le premier Festival du film marocain aux États-Unis…Suite

Mohammed Arkoun, intellectuel franco-algérien, philosophe et historien de l'islam, est décédé mardi soir à Paris, à l'age de 82 ans,. Il sera inhumé au Maroc à Casablanca.

Grande ffigure de l'islamologie et véritable "passeur" entre les cultures, Mohammed Arkoun est un des professeurs les plus influents dans l'étude islamique contemporaine. Il était professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris III), et avait enseigné l’« islamologie appliquée », discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l'anthropologie appliquée de Roger Bastide. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain.

Mohamed Arkoun est né en 1928 à Taourit-Mimoun, petit village de Kabylie, dans un milieu très modeste. Il a fait ses études secondaires chez les Pères Blancs. Ensuite, il a étudié la littérature arabe, le droit, la philosophie et la géographie à l'Université d'Alger. Grâce à l'intervention du Professeur Louis Massignon, il a pu préparer l'agrégation en langue et littérature arabes à l'Université de la Sorbonne.

Sa curiosité d'esprit l'a alors poussé à s'intéresser à l'humanisme arabe du X ème siècle, particulièrement la pensée de Miskawayh. Il en a fait son sujet de thèse.

Mohamed Arkoun était convaincu que l'évènement historique de "la parole coranique devenue texte" n'avait pas bénéficié de l'intérêt scientifique qu'il méritait, et que d'immenses chantiers restaient à ouvrir. Pour lui, les "trois définitions de la révélation": la définition juive, la définition chrétienne et la définition musulmane ne pouvaient pas être dissociées, et leur étude apportait à chacune des éclairages salutaires.

Mohammed Arkoun se situe dans la branche critiqu du réformisme musulman. Prônant le modernisme et l'humanisme islamique, il a développé une critique de la modernité dans la pensée islamique, et plaide pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il y a consacré de très nombreux ouvrages dont La Pensée arabe (Paris, 1975), Lectures du Coran (Paris, 1982), Penser l'islam aujourd'hui (Alger, 1993), ou encore The Unthought in Contemporary Islamic Thought (Londres, 2002).

15 Septembre 2010

Source : Atlas info

"Les peuples frères" sont "divisés sur les immigrés", titre le Jyllands-Posten, à la une duquel la Suédoise Fifi Brindacier tend la main à un étranger basané, tandis que "Mère Danemark" le regarde horrifiée. Le quotidien danois résume ainsi une étude sur l’attitude des Danois et des Suédois face aux étrangers et à l’immigration. Selon cette enquête – la première conjointe de ce genre – 65% des Suédois portent un jugement positif sur l’immigration des dernières décennies, contre 50% des Danois ; 20% des Suédois perçoivent l’immigration (bien plus importante en Suède qu’au Danemark) comme un phénomène négatif, contre plus du double de leurs voisins. Enfin, 47% des Suédois ne perçoivent pas l’islam comme un problème, contre 20% des Danois. Cette différence de perceptions viendrait du fait que "les Suédois estiment que toutes les personnes ont la même valeur" et qu’ils "refusent de discuter des problèmes des minorités", conclut le quotidien.

15.09.2010

Source : Courrier International

L’Opération Transit 2010 a pris fin hier. Il est maintenant l’heure pour les autorités marocaines de tirer un bilan. Et celui établi par le ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger est plus que positif; et cela malgré la coïncidence du Ramadan avec la période estivale.

- Yabiladi : Qu’en est-il des chiffres des arrivées des MRE, cet été ?

- Mohamed Ameur : Du 5 juin au 6 septembre 2010, le nombre des marocains du monde qui ont passé leurs vacances d’été au Maroc s’est élevé à 2.025.017. A la même période de 2009, ils n’étaient que 1.970.805. Cette année a enregistré donc une évolution de 2,75% par rapport à l’année dernière.

- Pourtant, il semblerait que les MRE ne soient pas venus en masse pour passer le Ramadan au Maroc ?

- Rien ne peut prouver cette assertion. Les chiffres dont nous disposons, outre ceux des arrivées dont je viens de parler, disent que les sorties enregistrées aux postes de frontière, à quelques jours de la fin du mois sacré, marquent une régression de 18,48% par rapport à l’année dernière. En chiffres, cela donne 872.583 sorties cette année contre 1.066.891, en 2009. En clair, ceux qui ont séjourné au Maroc durant cette période étaient plus nombreux que ceux de l’année dernière.

- Que retenez-vous de cette saison estivale ?

- La constance de l’évolution positive des indicateurs d’affluence de nos concitoyens expatriés, confirmée encore une fois cette année avec les 2,75 % de plus, indique le fort attachement des marocains du Monde à leur pays d’origine. C’est un vrai pèlerinage aux sources qu’ils effectuent désormais chaque année. Peu de pays connaissent pareil engouement de la part de leurs communautés à l’étranger. Nous ne pouvons qu’en être fiers. Cela est dû à la sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI envers cette partie de ses sujets, sollicitude si fortement exprimée dès l’accession de Sa Majesté au Trône de ses glorieux ancêtres et qui n’a cessé de grandir depuis, traduite dans les faits par des gestes, des initiatives et des mesures tendant à améliorer constamment les conditions de transit et de séjour de nos concitoyens résident à ’étranger.

- Y a t-il des enseignements à retenir pour les années futures ?

- Vous savez, la recherche du mieux est notre devise.  Dans notre domaine, servir le bien de notre communauté à l’étranger ne se limite pas à une saison au détriment des autres. Nous œuvrons à longueur d’année, chaque action tirant les enseignements de sa précédente, pour que notre approche soit en amélioration constante. Ce que je peux vous dire, c’est que tous les intervenants concernés, qu’ils soient pouvoirs publics ou secteur privé, savent qu’il est de l’intérêt de notre pays que ses relations avec ses expatriés se pérennisent. Cette pérennisation passe forcément et en premier lieu par un accueil irréprochable. Donc, vous pouvez être sûr que les années à venir connaîtront des progrès considérables dans l’organisation de l’opération Transit, comme du reste dans tous les autres domaines s’intéressant directement ou indirectement aux Marocains du monde.

Source : Yabiladi

Le Professeur Mohamed Arkoun est décédé dans la soirée de ce mardi 14 septembre 2010 à Paris, à l'age de 82 ans. Avec lui disparait une grande figure de l'islamologie et  un véritable "passeur" entre les cultures. Intellectuel musulman, il était plein d'empathie pour le christianisme et plein d'amitié pour les chrétiens, sa route lui ayant permis de tisser de grandes amitiés avec plusieurs.

Un nouveau plan d’assistance aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) vient d’être adopté par leur ministère de tutelle. Ledit plan comporte un volet juridique, et un volet social. 10 millions de dirhams auraient été nécessaires à la mise en œuvre de la première partie de ce plan, selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MCMRE).

Le MCRME annonce ainsi su son site que le nouveau plan de soutien, a pour principal objectif d’assister les MRE fragilisés économiquement. L’essentiel du programme se décline en deux axes, l’un juridique, et l’autre social.

Le premier aspect consistera à apporter une assistance juridique et judiciaire aux ressortissants marocains établis dans 22 pays d’Europe, d’Afrique subsaharienne, d'Asie, et du Monde arabe, selon les termes du communiqué.

Concrètement, il s’agira de signer des conventions avec des cabinets d’avocats dans les pays concernés pour fournir l’encadrement juridique des MRE de ces pays. En outre le MCMRE a également prévu d’engager des avocats pour défendre les Marocains établis dans des pays où il n’existe pas d’assistance judiciaire gratuite. Le communiqué précise que le dispositif sera supervisé dans 12 ambassades et 48 consulats du Royaume.

Le 2e aspect du programme quant à lui, consiste en la mise en place d’un fond d’aide sociale, au niveau des représentations diplomatiques et consulaires des pays concernés. L’objectif principal de cette mesure est : «d’apporter le soutien nécessaire aux catégories et personnes en détresse et répondre à leurs besoins les plus urgents ».

Selon le communiqué du MCMRE, la première phase de ce nouveau programme, qui a nécessité 10 millions de dirhams, a été lancée depuis le début du mois de septembre courant. La liste des pays concernés par ces mesures n’a pour l’instant pas été communiquée.

Source : Yabiladi

La controverse sur le renvoi de Roms a plongé les relations entre la France et l’UE dans une phase de turbulences d’une rare intensité et particulièrement malvenue pour Nicolas Sarkozy au moment où il entend souder les Européens derrière sa présidence du G20

«La France, en termes d’image, voire sur le plan juridique, va avoir à en pâtir», estime Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Schuman spécialisée sur les questions européennes. Les renvois de Roms roumains ou bulgares «sont dans l’Europe d’aujourd’hui des mesures qu’on ne peut plus prendre tout seul dans le cadre national, sinon ce sont les valeurs européennes de base qui seront bientôt mises en cause», ajoute-t-il.

La crise couvait depuis le mois d’août. Elle a éclaté cette semaine suite aux révélations sur l’existence d’une circulaire des autorités françaises ciblant spécifiquement les Roms pour les renvois, en contradiction d’engagements donnés par Paris à Bruxelles.

La Commission européenne a tapé mardi du poing sur la table. Elle a menacé la France de poursuites en justice pour non-respect de la législation de l’UE, qualifiant de «honte» l’attitude de Paris et tirant un parallèle avec les déportations de la Deuxième guerre mondiale.

Des termes particulièrement vigoureux à l’aune de l’histoire mouvementée des rapports entre Paris et Bruxelles, où les contentieux ne furent pas rares dans le passé, sur les déficits publics, le protectionnisme économique ou la politique industrielle.

En retour, les critiques fusent du côté français, où dans les rangs du parti de droite du chef de l’Etat (UMP) la parole contre l’Europe se libère.

Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche conteste à Bruxelles le droit de s’ingérer dans les affaires de la France, pays «souverain», le chef des députés UMP, Jean-François Copé, accuse l’Europe de mener «un procès d’intention systématique» contre Paris avec «une arrière pensée politique».

Pendant ce temps, au Parlement européen la réputation de la France se retrouve particulièrement dégradée chez une majorité d’élus de gauche et du camp libéral, qui ont sèchement rappelé à l’ordre Paris sur les Roms la semaine dernière.

Et parmi les pays de l’UE, même si la plupart se retranchent sur le sujet derrière un silence tout diplomatique, la Roumanie n’est plus la seule à émettre des critiques. Le président autrichien a émis mardi des réserves face à l’attitude de la France.

Source : Le Temps.ch/AFP

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