samedi 19 octobre 2024 01:45

Le département d'Action Sociale de la Generalitat, le parlement de Catalogne, propose un guide pour favoriser la diversité dans les entreprises catalanes, par une meilleure intégration des salariés étrangers.

 

Principal objectif : fournir une meilleure information sur la nouvelle loi « d'accueil des étrangers », qui regroupe tout un dispositif pour faciliter l'accès des immigrés aux services publics (santé, justice, école et universités).

Le guide présente également l'organisation pour la formation linguistique au Catalan mis en place par la Generalitat.
Le document est disponible en téléchargement sur le site de la Generalitat.

Source : econostrum

Les Marocains arrivent en tête des étrangers extracommunautaires légalement installés en Espagne, au 1er janvier 2009, selon des chiffres de l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat), rapportés, mercredi, par les médias locaux.

Les Marocains représentent 11,4 pc des étrangers résidant en Espagne, devancés par les Roumains (11,8 pc) et suivis des Equatoriens (7,4 pc), précise la même source.

L'Eurostat a, dans le même sens, fait savoir que 5,7 millions d'étrangers résident en Espagne, soit 12 pc de la population totale du pays, ajoutant que 3,37 millions sont originaires de pays extracommunautaires, alors que 2,27 millions proviennent de pays de l'UE.

La moyenne d'âge des ressortissants étrangers résidant en Espagne est de 34,3 ans contre 41,2 ans pour les Espagnols, indique cette étude.

Au 1er janvier 2009, quelque 1,8 million de Marocains vivaient dans l'Union, soit près de 6pc du nombre total des étrangers vivant dans l'UE.

Les Marocains constituent ainsi la deuxième communauté étrangère hors UE après les Turcs qui totalisent 2,4 millions.

Source : MAP

Les élections aux Pays-Bas ont une vertu thérapeutique pour les Français vivant dans le plat pays qui n’est pas forcement le leur. Durant deux décennies, l’émergence puis la consolidation de l’extrême droite populiste représentée par Le Pen, et dans une moindre mesure de Villiers, dans le paysage politique français me valait des reproches continus. Mes amis des Pays-Bas, où la tolérance est élevée au rang de vertu nationale, ne pouvaient comprendre un tel extrémisme dans le pays des droits de l’homme. Quel soulagement pour un français de voir que le mal populiste n’est pas le monopole de la France. L’extrême droite qui avait pointé le bout de son nez en 2002 avec Pim Fortuyn est de retour aux Pays-Bas, grâce à Wilders. Et comment ! 24 sièges au parlement, une augmentation de 15 sièges ; 15 % des suffrages, score dont Le Pen et De Villiers seraient jaloux. Et pourtant. La droite autoritaire, conservatrice et populiste aux Pays-Bas présente-t-elle autant de ressemblances avec la droite française conservatrice à tendance extrémiste ? À y regarder de plus près, pas tant que cela. Hormis leur haine de l’immigration (Wilders a ce chapitre n’a rien a envié à Le Pen quant au nombre de déclarations douteuses aux relents fascistes tel qu’« un tsunami islamiste », ou « il faut bruler le Koran livre à idéologie fasciste »), sur un certain nombre de points, Wilders et Le Pen diffèrent radicalement. En premier lieu, le programme économique de Wilders est un programme de gauche (conservation des acquis sociaux, maintien de la retraite à 65 ans, etc.). En deuxième lieu, Wilders est un ami d’Israël, à la différence de Le Pen dont l’antisémisme est aussi fort que son aversion pour l’Islam et pour les pays arabes. Autre différence notoire à trait à l’homosexualité. Fortuyn, alias tante Pim, se plaignait qu’on le traitât de raciste. Comment pouvait-on accuser de racisme (contre les Arabes) un homme qui avalait le sperme des jeunes marocains. Wilders, quant à lui, souhaite la participation entière des membres du gouvernement à la fameuse Gay pride sur les canaux d’Amsterdam. Je doute que Le Pen ou De Villiers tiennent des discours aussi progressifs. Et c’est justement ça ce qui me fait plaisir. Aussi sécuritaire et anti Islam qu’elle soit, la droite néerlandaise conservatrice, autoritaire et populiste ne peut pas être assimilée à l’extrême droite classique française. Heureusement. Même si les temps changent, il fait encore bon vivre aux Pays-Bas. Le parti « de la liberté » de Wilders représentant une droite dure aux penchants sécuritaires, exploitant la menace de l’immigration, se nourrissant de la peur de l’avenir, de la mondialisation est un parti tout simplement populiste respirant la frilosité et le repli sur soi même. Ni plus ni moins. Cette peur que je croyais ancrée dans la psyché française a fait son apparition dans le pays de la tolérance. Et elle n’est pas prés d’être déracinée.  Les Pays-Bas viennent de perdre leur virginité. Pour la deuxième fois. Ce n’est pas toujours agréable. Mais on vit très bien avec.

Source : Le Monde

Nicolas Sarkozy ne s'est pas trompé. Ses outrances en matière d'immigration et de sécurité sont délibérées, calculées. A défaut d'être efficace et de pouvoir convaincre sur le terrain de l'économie et du social, il tente encore de déplacer les termes de la confrontation politique. Il construit de nouvelles lignes de clivages afin de contenir son électorat autour des questions "d'identité" et de "sécurité". La banalisation des idées du Front national qui en résulte n'est pas une conséquence malencontreuse mais, au contraire, une possibilité de construire une nouvelle majorité incluant le parti de Jean-Marie Le Pen éventuellement relooké par sa fille. Pour conserver le pouvoir, Sarkozy prend sciemment le risque de défaire le socle républicain : liberté, égalité, fraternité.

Les démographes et les sociologues ont raison de souligner que les principes de tolérance et la réalité de la diversité s'imposent de plus en plus dans notre société. Mais la France n'est pas à l'abri du vent mauvais qui souffle en Europe, qui se nomme replis identitaires et se traduit pas la montée des droites radicalisées. Aucun peuple n'est a priori raciste. Tous sont susceptibles de sombrer quand les difficultés s'amoncellent et qu'aucune perspective ne se dessine. Sarkozy ne croit pas à une sortie de crise ; il n'a aucun projet en ce sens et s'attache donc à créer des leurres.

APPORTER DES RÉPONSES

Nous ne pouvons pas regarder avec distance l'engagement idéologique du chef de l'Etat pour déplacer le curseur des valeurs. L'été avait mal commencé par un vote trop consensuel contre la burqua. Il a été dominé, ensuite, par la surenchère du président et de ses proches. En s'attaquant aux Roms, le chef de l'Etat ravive des peurs anciennes. Heureusement que les associations ont tenue tête et pris l'initiative de la manifestation de samedi prochain. A leurs côtés, elles ont rencontré les églises. Tout ce temps, la gauche politique est restée bien trop discrète. Elle se doit pourtant d'apporter des réponses à la crise et de s'opposer aux graves remises en causes sociales. Elle doit rappeler aussi les dangers de la recherche de boucs émissaires. Les Roms sont tenus dans une situation de non-droit par le maintien des mesures transitoires qui les discriminent jusqu'en 2013 au sein de l'Europe. J'avais demandé ce printemps que la France, comme d'autres pays européens, y renonce. Car nul ne peut prétendre que ces 10 000 à 15 000 personnes compromettent la situation de l'emploi, du logement et qu'il n'est pas possible de trouver une solution à la scolarisation de leurs enfants. La gauche se doit de les défendre politiquement, idéologiquement et pratiquement. De nombreuses communes s'y emploient et tentent avec les Roms, avec leurs associations, d'innover pour apporter des réponses à leurs attentes.

Ne pas laisser le venin s'infiltrer est une obligation morale et politique de première importance et de tous les instants. Le dos rond n'est pas possible. L'exemple italien nous le rappelle : là, Berlusconi est parvenu à ses fins et la gauche ne s'en remet pas.

Source : Le Monde

55% des Français jugent les mesures gouvernementales non conformes aux valeurs de la République française. 46% jugent cependant que cette politique répond à "une attente de la majorité des Français", contre 42% qui pensent qu'il s'agit là de "séduire l'électorat d'extrême droite".

L'opinion majoritaire dans l'ensemble de la population est particulièrement ressentie chez les individus aisés ou diplômés. A l'inverse, les retraités (45%), les 65 ans et plus (41%) et les individus ayant un niveau d'études inférieur au Bac (47%) se retrouvent moins dans cette opinion majoritaire.

Sans surprise, les sympathisants de la gauche jugent massivement cette politique non conforme aux valeurs de la République française (82% et 84% auprès des sympathisants PS). Les opinions des individus se déclarant proches des Verts (84%) et, dans une moindre mesure, du MoDem (58%) vont également dans ce sens et permettent d'établir que les diverses forces politiques de l'opposition convergent sur ce point.

A l'inverse, les sympathisants de la droite soutiennent la politique gouvernementale. Ils sont 74% à valider la conformité de la politique à l'égard des Roms et des immigrés avec les valeurs de la République française dont 72% des individus se déclarant proches de l'UMP et, de façon écrasante, 90% des proches du Front national.

 Non conforme aux valeurs mais qui répond à une attente

Toutefois, pour près d'un sondé sur deux, la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy à l'égard des Roms et des immigrés répond à "une attente d'une majorité de Français" (46%) et non pas juste à "séduire l'électorat d'extrême droite" (42%). La première opinion est plus significativement partagée par des populations plus âgées, moins diplômées, moins favorisées ainsi que par les sympathisants de la droite. Par ailleurs, la dimension nécessaire de cette politique est logiquement nettement plus présente chez les sympathisants de la droite (77%), notamment de l'UMP (78%) et plus encore du Front national (81%) contre 27% chez les sympathisants de la gauche.

Séduire un électorat d'extrême-droite ? C'est auprès des Français les plus jeunes (18-24 ans : 53% ; 25-34 ans : 45% ; 35-49 ans : 47%) que cette finalité apparaît la plus vraisemblable tout comme chez les "CSP+" (55%, dont les cadres à 66%). C’est également une opinion consensuelle dans l'opposition, mise en avant par 66% des sympathisants de la gauche (dont 66% des sympathisants socialistes), 70% des individus se déclarant proches des Verts et, dans une moindre mesure encore, les sympathisants du MoDem (42% contre 39% qui estiment que cette politique répond à une attente d'une majorité des Français).

- Sondage réalisé par téléphone les 3 et 4 septembre 2010 sur un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 973 personnes.

Source : Nouvel Observateur


Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a affirmé mercredi que plus de 75% des décisions de reconduite à la frontière des étrangers en situation irrégulière n'étaient pas exécutées, devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale.

"Le taux d?échec des décisions d?éloignement (Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière ou Obligation de quitter le territoire français) dépasse 75%", a dit le ministre en présentant son projet de loi relatif à l?immigration, à l?intégration et à la nationalité, qui sera soumis le 27 septembre à l'Assemblée nationale.

Le texte va au-delà des trois directives européennes qu'il transpose dans le droit français en prévoyant des amendements en relation avec la situation des Roms.

"Sur 96.109 ressortissants étrangers en situation irrégulière interpellés en 2009 en France métropolitaine, 85.101 ont fait l?objet d?une décision d?éloignement et 29.288 seulement ont été effectivement reconduits dans leur pays d?origine, de manière volontaire (8.268) ou contrainte (21.020), a-t-il précisé.

"Nos efforts d?intégration de l?immigration légale et de lutte contre l?immigration illégale seront vains si nos procédures d?éloignement des étrangers en situation irrégulière restent aussi peu efficaces", a argumenté le ministre pour justifier le durcissement de la lutte contre l'immigration irrégulière.

Le projet de loi, le cinquième sur l'entrée et le séjour des étrangers en sept ans, est dénoncé par les associations de défense des immigrés.

Il renforce le rôle du juge administratif, prévoit la création d'une zone d'attente temporaire quand un groupe d'étrangers a franchi la frontière en dehors d'un point de contrôle, allonge la durée de rétention des étrangers expulsables et sanctionne les entreprises qui emploient des immigrés sans titre de séjour.

Le texte prévoit la possibilité d'assortir l'expulsion d'une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans, une procédure qui sera "entourée de plusieurs garanties", a assuré M. Besson.

Le ministre déposera trois autres propositions d?amendement facilitant les éloignements, y compris, dans certaines circonstances lorsqu?ils concernent des ressortissants de l?Union européenne.

Les amendements annoncés déjà par M. Besson la semaine dernière, vont permettre de sanctionner "l'abus du droit au court séjour", les personnes "qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d?assistance sociale", et les auteurs d'"actes répétés de vols ou de mendicité agressive". Ils semblent viser les Roms.

Le projet de loi contient par ailleurs un amendement étendant les motifs de la procédure de déchéance de nationalité, aux personnes ayant porté atteinte à la vie d?une personne dépositaire de l?autorité publique, en particulier les policiers et les gendarmes.

L'amendement, découlant d'un arbitrage décidé lundi par le président Nicolas Sarkozy, "maintient les motifs de déchéance bien en-deçà de ce qu?ils étaient depuis 1945 et jusqu?à la loi du 16 mars 1998", selon M. Besson.

Par ailleurs, le texte propose de soumettre l'acquistion de la nationalité française à la signature d'une "charte des droits et devoirs du citoyen" et va va permettre aux étrangers qui auront accompli des efforts d'intégration d'accéder plus rapidement à la nationalité.

Source : AFP

Six gouvernements de l'Union européenne (UE) et le Canada se sont engagés lundi à Paris à améliorer leur coopération pour combattre l'immigration illégale.

Les ministres ou leurs représentants se sont entendus pour travailler à des "procédures accélérées pour les demandes infondées" d'asile et d'immigration, a déclaré le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, hôte de cette réunion.

"Nous devons parallèlement nouer de nouvelles coopérations dans la lutte contre  l'immigration irrégulière", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Paris à l'issue d'un séminaire, dont le but était entre autres de préparer une réunion ministérielle de l'UE, les 13 et 14 septembre à Bruxelles.

Outre Eric Besson, son homologue canadien Jason Kenney, le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, et des secrétaires d'Etat grec, britannique, allemand et belge, participaient à cette réunion.

Le gouvernement français a été très sévèrement critiqué par des organisations de droits de l'Homme, mais aussi par l'ONU ou l'Eglise catholique, pour avoir mis en oeuvre cet été des expulsions très médiatiques de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.

En revanche, la Ligue du Nord, le parti de Roberto Maroni, partenaire de la coalition du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, a approuvé les décisions françaises.

Le ministre italien a précisé que l'Italie combattait les migrations clandestines en provenance d'Afrique du Nord, et cherchait à limiter l'immigration via des pays du sud de l'Europe et la Turquie.

"La prochaine étape, c'est maintenant de créer un système européen unifié d'un point de vue législatif, de façon à ce que tous les pays aient les mêmes règles et les mêmes normes, afin de mieux affronter ce phénomène qui est significatif", a-t-il dit.

Le Canadien Jason Kenney a assuré de son côté que cette réunion avec des ministres européens avait été "très utile" car "nous faisons face au défi d'un grand nombre de fausses demandes (d'asile) qui posent une menace" au système d'immigration.

Le Canada était en 2009 le troisième pays au monde pour le nombre de demandes d'asile reçues, après les Etats-Unis et la France. Si la lutte contre l'immigration clandestine se renforce, l'intégration des immigrés dans la vie locale pourrait se concrétiser. Ainsi quelque 260.000 ressortissants étrangers extra-communautaires pourraient participer aux prochaines élections municipales en Catalogne (nord-est de l'Espagne), prévue en mai 2011, selon l'Association des mairies et municipalités catalanes.
Il s'agit des ressortissants originaires de la Norvège, du Chili, la Colombie, l'Equateur, la Nouvelle Zélande, le Pérou, Burkina Faso, la Corée du Sud, le Cap-Vert et Trinidad et Tobago, a indiqué la même source, citée lundi par les médias locaux.

Ces pays sont liés avec l'Espagne par des accords bilatéraux sur le droit de vote réciproque de leurs citoyens aux élections locales, a noté l'Association des mairies et municipalités catalanes, précisant que des négociations sont en cours avec l'Argentine, le Venezuela et l'Uruguay pour permettre à leurs ressortissants de prendre part aux scrutins locaux.

Source ; Le Matin/MAP

 

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Nicolas Sarkozy s’est prononcé lundi sur l’extension de la déchéance de la nationalité, écartant du projet les cas de polygamie.

Les nouvelles mesures du gouvernement, dont le projet de déchéance de la nationalité et les mesures concernant les Roms, font l’objet de vives critiques, tant sur la scène internationale que nationale.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement français a entamé un virage sécuritaire, provoquant sur la scène internationale de nombreuses condamnations et faisant couler beaucoup d’encre. La politique de Nicolas Sarkozy envers les minorités, dont notamment les Roms, est en effet jugée « xénophobe » par plusieurs associations des droits de l’homme. Tout a commencé avec l’idée du président français de lancer un débat sur l’identité nationale en novembre 2009, pour soi-disant mettre en place « des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être Français ». Après cette première impulsion, directement liée aux problématiques de l’immigration et des minorités, les mesures et projets sécuritaires du gouvernement se sont succédés.

Lors d’un discours prononcé le 30 juillet dernier à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy avait affirmé l’idée que « la nationalité française puisse être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme, ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique». Bien qu’interrogeant l’article premier de la Constitution française qui stipule que  « Tous les français sont égaux, quelles que soient leurs origines », le projet de déchéance de la nationalité a pris de l’ampleur. Suite notamment à l’affaire du Nantais d’origine algérienne Lies Hebbadj, Brice Hortefeux a proposé de faire de la « polygamie de fait » et de la fraude aux prestations sociales un motif de déchéance de la nationalité. Le chef de l’Etat a arbitré lundi, écartant la polygamie du projet. La prochaine étape décisive des discussions sur la déchéance de nationalité aura lieu à partir du 27 septembre avec le projet de loi sur l’immigration soumis à l’Assemblée nationale.

Outre ce premier projet, le gouvernement a poursuivi son orientation sécuritaire avec des mesures visant les populations Roms, procédant au démantèlement de campements et à plusieurs expulsions depuis fin juillet. Ces mesures sécuritaires du gouvernement ne manquent pas de faire réagir et font l’objet de vives critiques sur le plan national et international. Samedi, à l’appel d’associations, syndicats et partis de gauche, des manifestations ont eu lieu dans toute la France pour protester contre les mesures du gouvernement.

Les chiffres font comme de coutume le grand écart, entre les 77.300 personnes au rendez-vous selon la police, et les 100.000 annoncées par les organisateurs.

Sur la scène internationale, c’est l’ONU qui avait condamné une première fois, le 12 août dernier, les mesures du gouvernement. Les critiques du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD)  avaient fusé, voyant dans la situation de l’Hexagone un « manque de volonté politique » face à une « recrudescence » des actes racistes. Dans le collimateur onusien, ce sont les mesures de démantèlement des campements de Roms et les expulsions qui ont amené les 18 experts de ce comité à se déclarer le 27 août préoccupé par « la tenue de discours politiques de nature discriminatoire en France ». Le CERD s’est inquiété «de la montée des manifestations et des violences à caractère raciste envers les Roms  », jugeant que leur renvoi en Roumanie et Bulgarie avait lieu sans « leur consentement libre, entier et éclairé ». Les experts mettaient en évidence que les mesures prises visaient « un groupe » plutôt que des individus, allant ainsi à l’encontre du droit européen qui interdit les reconduites collectives.  Mais, malgré les manifestations et les réactions au niveau européen et international, le gouvernement s’est dit déterminé dimanche à poursuivre sa politique sécuritaire. Le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, et le ministre de l’immigration, Eric Besson, se sont employés à minimiser les manifestations de la veille, tout comme ils l’avaient fait avec les condamnations de l’ONU et le rappel à l’ordre de l’Union Européenne.

Source : Le Soir

Attires par de meilleurs salaires, des travailleurs syriens franchissent la montagne frontalière pour s'établir dans la plaine libanaise de la Bekaa. Ils y vivent d ans des campements précaires et s'échinent en famille à la récolte e des fruits et légumes. Leur séjour peut durer quelques mois ou plusieurs années ...Suite

Le Forum des journalistes marocains à l'étranger (FJME), basé à Dubaï, a condamné toutes les formes de dénigrement et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine à travers certaines productions télévisées arabes.

Dans un communiqué de presse, le Forum a exprimé sa "condamnation totale de toutes les formes de diffamation et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine après avoir visionné un épisode du dessin animé koweitien "Abou Qatada et Abou Nabil" et de la série égyptienne "Al Aâr" (Le déshonneur) qui ont porté atteinte à l'image du Maroc et de la femme marocaine.
Le Forum a appelé à poursuivre en justice les responsables de ces productions télévisées en vertu du Droit international privé et à inciter toutes les parties lésées à réclamer des dommages et intérêts.

Il a également exhorté l'ensemble des professionnels de la presse au Maroc à déployer tout l'effort nécessaire pour empêcher la consécration de ces stéréotypes et de recourir en cas de besoin aux organisations de défense des droits de l'Homme et aux autorités judiciaires pour défendre les fondements de l'identité nationale du Royaume et l'image de la femme marocaine.
Il a également appelé les associations de défense des droits de l'Homme marocaines et arabes à inscrire les questions de la femme marocaine dans leurs agendas et à défendre "sa réputation contre toute tentative de diffamation".

Le Forum a salué par la même occasion l'essor médiatique que connaît le monde arabe et souligné son ferme attachement au principe de la liberté d'expression, relevant que ce communiqué n'est nullement un appel au renforcement de la censure et des restrictions de la liberté d'expression.

Le FJME compte plus de 100 membres exerçant dans les quatre coins de la planète.

Source : MAP

La communauté marocaine établie à Dakar a entrepris plusieurs actions de solidarité à l'occasion des dix deniers jours du mois de Ramadan qu'elle veut empreintes de piété, de bienfaisance et de convivialité.

Depuis plusieurs jours, l'association des marocains natifs du Sénégal a entrepris l'organisation d'opérations de rupture de jeûne au profit des démunis dans le quartier "Liberté 4" de Dakar.

Non loin d'une mosquée de quartier, l'association procède à la distribution de denrées alimentaires et offre le couvert à l'heure de la rupture du jeûne. Un moment de convivialité souvent partagé par des ressortissants marocains établis à Dakar avec leurs frères sénégalais, indique le président de l'association, M. Mohamed Lotfi Benjelloun.

Des dizaines de personnes bénéficient chaque jour de cette opération "Iftar" et ce geste de solidarité contribue à ancrer et à consolider davantage les relations fraternelles et chaleureuses qui existent entre les Marocains établis à Dakar et leurs frères sénégalais, a-t-il souligné.

De son côté, l'Association des Femmes Marocaines au Sénégal et l'association Lalla Soukaina Aide ont investi la maison de la culture Douta Seck de Dakar pour en faire un lieu de rencontre, de convivialité et d'échanges durant les dix derniers jours du Ramadan.

Des dizaines de personnes, des Sénégalais et des Marocains, sont conviées chaque jour à table pour un repas de rupture du jeûne dans une ambiance marocaine authentique.

La nuit du destin, célébrée lundi soir, des membres de l'association Hassan II pour la culture islamique ont organisé une conférence sur l'histoire des relations entre le Maroc et le Sénégal.

Des relations où la dimension spirituelle joue un rôle déterminant à travers la confrérie Tijaniya qui compte des millions d'adeptes aussi bien au Sénégal que dans différents pays d'Afrique de l'Ouest.

Outre le cadre associatif, les Marocains établis à Dakar tiennent à conférer à ce mois sacré une ambiance de retrouvailles dans le cadre du recueillement et de la piété.

En effet, des Marocains résidant au centre ville de Dakar se retrouvent chaque soir pour des prières d'attarawih que mène un Imam dépêché à Dakar par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques.

Vivant dans un pays dont la population est presque totalement de confession musulmane, la communauté marocaine établie au Sénégal ne souffre point de dépaysement durant le Ramadan.

En dépit des difficultés liées au climat tropical et ses grosses chaleurs, les Marocains au Sénégal vivent comme il se doit l'ambiance de piété et de recueillement du mois sacré rehaussée, durant les 10 derniers jours, par des retrouvailles autour d'une bonne table marocaine à l'heure de la rupture du jeûne.

Source : MAP

Avec quelque 2,4 millions de ressortissants, les Turcs représentent le plus grand groupe de population étrangère établi dans l'UE, suivis par 2 millions de Roumains, premier groupe de citoyens européens vivant dans un autre pays que le leur, a indiqué aujourd'hui Eurostat. Au total, 31,9 million d'étrangers ont été recensés début 2009 dans les 27 pays de l'UE, soit 6,4% de la population européenne totale. Sur ces 31,9 millions d'étrangers, 11,9 millions étaient ressortissants d'un autre Etat de l'UE, selon l'office des statistiques européen.

Les pays accueillant les plus grands contingents d'étrangers sont l'Allemagne (7,2 millions d'étrangers), suivis par l'Espagne (5,7 millions), le Royaume-Uni (4 millions), l'Italie (3,9 millions) et la France (3,7 millions). Mais c'est le Luxembourg qui accueille la plus importante part d'étrangers (44% de sa population), suivi par la Lettonie (18%), contre 8,8% en Allemagne ou 5,8% en France, et moins d'un pourcent en Pologne, Roumanie ou Bulgarie.

Parmi les 19,9 millions d'étrangers originaires de pays extérieurs à l'UE, 7,2 millions venaient d'autres pays d'Europe, 4,9 millions d'Afrique, 4 millions d'Asie et 3,3 millions du continent américain. Outre les Turcs, les plus importants groupes de citoyens non ressortissants de l'UE sont les Marocains (1,8 million) et les Albanais (1 million). Derrière les Roumains, les groupes les plus importants de ressortissants européens vivant dans un autre pays de l'UE que le leur sont les Polonais (1,5 million) et les Italiens (1,3 million).

Source : Le Figaro/AFP

Le Maroc traite avec dextérité politique la question de l'émigration clandestine, a affirmé mardi à Rabat le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

Dans un point de presse à l'issue de la réunion du Conseil du gouvernement, le ministre a indiqué que le Maroc n'est le gendarme d'aucun pays, soulignant que le Royaume est un pays souverain d'une civilisation séculaire.

Le Maroc et l'Espagne, deux pays voisins qui aspirent à un partenariat sérieux, positif et constructif, se doivent de chercher les moyens à même d'assurer une gestion commune de la question de l'émigration clandestine, a-t-il ajouté, notant que le Maroc est disposé à coopérer et ne peut assumer à lui seul la gestion de ce dossier.

L'émigration clandestine est une question complexe à dimension géostratégique et géopolitique qui interpelle les pays des deux rives de la Méditerranée, a relevé le ministre.

Source : MAP

Six gouvernements de l’Union européenne et le Canada se sont engagés hier à Paris à améliorer leur coopération pour combattre l’immigration illégale.

Les ministres ou leurs représentants se sont entendus pour travailler à des "procédures accélérées pour les demandes infondées" d’asile et d’immigration, a déclaré le ministre français de l’Immigration Eric Besson, hôte de cette réunion.

"Nous devons parallèlement nouer de nouvelles coopérations dans la lutte contre l’immigration irrégulière", a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse à Paris à l’issue d’un séminaire, dont le but était entre autres de préparer une réunion ministérielle de l’UE, les 13 et 14 septembre à Bruxelles. Outre Eric Besson, son homologue canadien Jason Kenney, le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni, et des secrétaires d’Etat grec, britannique, allemand et belge, participaient à cette réunion.

Le gouvernement français a été très sévèrement critiqué par des organisations de droits de l’Homme, mais aussi par l’ONU ou l’Eglise catholique, pour avoir mis en œuvre, cet été, des expulsions très médiatiques de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.

En revanche, la Ligue du Nord, le parti de Roberto Maroni, partenaire de la coalition du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, a approuvé les décisions françaises.

Le ministre italien a précisé que l’Italie combattait les migrations clandestines en provenance d’Afrique du Nord, et cherchait à limiter l’immigration via des pays du sud de l’Europe et la Turquie.

"La prochaine étape, c’est maintenant de créer un système européen unifié d’un point de vue législatif, de façon à ce que tous les pays aient les mêmes règles et les mêmes normes, afin de mieux affronter ce phénomène qui est significatif", a-t-il dit.

Le Canadien Jason Kenney a assuré de son côté que cette réunion avec des ministres européens avait été "très utile" car "nous faisons face au défi d’un grand nombre de fausses demandes (d’asile) qui posent une menace" au système d’immigration.

Source : Soleil.sn/AFP

Après le choc provoqué par un pamphlet, toutes les formations réclament une réflexion «sans tabous» sur l'intégration.

Un brûlot aura suffi à effacer le mirage «multikulti» créé cet été par l'équipe nationale allemande de football. L'euphorie provoquée par les joueurs d'origine turque, polonaise, ghanéenne ou brésilienne rassemblés sous le maillot de la Mannschaft avait fait oublier à l'Allemagne les ratés de l'intégration. Avec son pamphlet ciblant les immigrés musulmans, Thilo Sarrazin, un haut fonctionnaire de la Bundesbank, a enterré l'enthousiasme multiculturel et ramené l'échec de l'intégration au cœur du débat politique outre-Rhin.

Vilipendé par l'ensemble de la classe politique, à l'exception des partis néonazis, pour ses théories jugées racistes, Sarrazin semble néanmoins avoir trempé sa plume dans une plaie réelle. Il dénonce le déclin de l'Allemagne, qu'il voit «s'abrutir» sous le poids des immigrés musulmans. Selon un sondage publié ce week-end, 17% des Allemands seraient prêts à voter pour lui s'il créait son propre parti politique. L'Allemagne, qui compte quelque 15,6 millions d'étrangers ou de nationaux d'origine étrangère, dont quelque 4 millions de musulmans, peine à se considérer comme un pays d'immigration. Selon une étude de l'université de Bielefeld, un Allemand sur deux trouve qu'il y a trop d'étrangers dans le pays.

Contrairement à ses voisins européens, l'Allemagne a pourtant été épargnée jusqu'à présent par les mouvements populistes ou islamophobes. L'audience des partis néonazis reste marginale et limitée à l'ex-RDA. Mais si Sarrazin, consacré «héros populaire» en couverture de l'hebdomadaire Der Spiegel , exclut pour l'instant de créer son parti, les formations politiques traditionnelles reconnaissent désormais qu'il a dénoncé de véritables maux… en allant trop loin dans le choix de ses formulations. Il expose «des vérités amères», juge Necla Kelek, une sociologue réputée d'origine turque.

La polémique renforce les clivages entre ceux, y compris chez les conservateurs, qui voient l'immigration comme une solution à la dépopulation de l'Allemagne et les traditionalistes, plus attachés aux valeurs chrétiennes du pays.

La CDU réclame des sanctions plus dures

Angela Merkel a déclaré dimanche vouloir «parler ouvertement» du problème de la radicalisation de certains jeunes musulmans, «sans être pour autant soupçonnée de xénophobie». Mais lier la violence de certains jeunes dans des quartiers dits difficiles à l'islam est «une erreur», a martelé la chancelière. Elle souhaite qu'à l'avenir il y ait plus d'immigrés dans les services publics, comme «la police ou les offices de protection de la jeunesse».

Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, affirme que les difficultés d'intégration ne concernent que 10 à 15% des immigrés. Son parti, la CDU, n'en réclame pas moins des sanctions plus dures pour les immigrés qui rechignent à faire des efforts d'intégration, notamment ceux qui resquillent aux cours de langue obligatoires. «Si leurs enfants ne sont pas scolarisés, il faut les sanctionner avec des coupes dans les allocations», propose le député conservateur Michael Fuchs. Pour le ministre bavarois de la santé, Markus Söder (CSU), «c'est aux immigrés de s'adapter». «Les crucifix ont leur place dans les salles de classe bavaroises, pas les foulards», affirme-t-il… Dépité, le patron des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel, qui souhaite exclure Sarrazin du SPD, reconnaît que le débat risque de coûter cher à son parti.

Source : Le Figaro

Les chantres de la tolérance peuvent déchanter, Le Maroc vient d'être épinglé sur la question de la discrimination raciale par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, Ce comité, composé d'experts internationaux en charge de scruter l'application de la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale...Suite

 

Le ministre français de l’Immigration réunit un aréopage d’homologues muets sur le durcissement migratoire de l’été. Muets aussi sur les Roms.

Belle opération de communication pour Eric Besson. Au surlendemain d’une journée de mobilisation qui, samedi, à Paris comme dans plusieurs villes de province, a vu quelque 100 000 personnes manifester contre le durcissement migratoire et sécuritaire ayant marqué l’été en France, le ministre (ex-PS) de l’Immigration de Nicolas Sarkozy est parvenu lundi à s’afficher en compagnie de plusieurs de ses homologues européens et internationaux, sans que ceux-ci n’émettent la moindre critique à l’égard de sa politique. Et alors qu’au même moment, une nouvelle manifestation contre les expulsions de Roms avait lieu devant l’ambassade de France à Bucarest.

Ce "Séminaire ministériel international sur l’asile et la lutte contre l’immigration irrégulière" a réuni à Paris sept pays qui, a rappelé Eric Besson, "reçoivent à eux seuls 50% de la demande d’asile mondiale". Outre la Commission européenne, étaient représentés, aux côtés de la France (premier pays européen et deuxième mondial pour le nombre de demandes d’asile) l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Grèce, l’Italie et le Royaume-Uni. Les participants à ce sommet étaient convenus de n’y évoquer "aucune situation nationale particulière", seuls les "enjeux généraux du pacte européen sur l’immigration et l’asile" étant à l’ordre du jour.

Devant un tel parterre international, Eric Besson n’en a pas moins profité pour répéter ce qui a été son argumentation ces dernières semaines. A savoir que la France ne se distingue pas du reste de l’Europe, puisqu’elle ne procède "pas à des expulsions collectives" de Roms. Mais à "des retours exclusivement volontaires", se déroulant "dans le respect scrupuleux du droit communautaire et des principes républicains". Aucun de ses invités n’a objecté. Tout au plus, le représentant de la Belgique (qui préside l’Union) a-t-il un peu plus insisté que ses homologues sur la nécessité d’une politique certes "responsable", mais aussi "solidaire".

Plus révélatrice de l’existence, tout de même, d’un certain malaise, a sans doute été la décision de la commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, de ne pas prendre part à la conférence de presse qui a suivi ces échanges ministériels — la Commission ayant récemment dit ses réserves sur le sort réservé aux Roms par la France. Eric Besson ne s’est pas étendu sur cette absence. Tout comme il n’a pas eu l’air de se chagriner du fait que, parmi ses hôtes, hormis les ministres canadien et italien, ne figuraient que de simples secrétaires d’Etat ou ministres délégués.

S’ils s’en sont tenus à de confortables généralités, tous les participants au sommet de Paris ont insisté sur la grande utilité de ce type de réunion informelle, qui permet les échanges entre pays confrontés aux mêmes problèmes. Tous aussi ont dit "l’urgence de coordonner plus étroitement", en Europe et au-delà, les pratiques nationales en matière d’immigration et d’asile. Enfin, "pour élargir cette approche coordonnée aux dix pays principaux de destination de la demande mondiale d’asile", les ministres sont tombés d’accord pour créer "un groupe des dix" : sorte de G10 informel qui, une fois par an, réunirait les ministres de l’Immigration de ces dix Etats.

Source : Lalibre.be

Quelque 260 mille ressortissants étrangers extra-communautaires pourraient participer aux prochaines élections municipales en Catalogne (nord-est de l'Espagne), prévue en mai 2011, selon l'Association des mairies et municipalités catalanes…Suite
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