samedi 19 octobre 2024 01:41

Les membres du directoire de la Bundesbank, la banque centrale allemande, se sont prononcés à l'unanimité mercredi pour l'éviction de l'un des leurs après des propos jugés racistes, a rapporté jeudi le quotidien Berliner Zeitung, alors que le débat prend de l'ampleur en Allemagne.

Le président de la "Buba", Axel Weber, et les quatre membres du directoire non concernés ont débattu mercredi de l'avenir au sein de l'institution du sixième membre de l'organe de direction, Thilo Sarrazin, vivement critiqué après des attaques au vitriol contre les immigrés musulmans et des propos sur l'existence d'un "gène juif".

Les cinq dirigeants de la Bundesbank seraient d'accord pour faire prendre la porte à M. Sarrazin, coutumier de déclarations provocatrices et qui avait déjà mis son employeur en difficultés par des propos peu délicats l'an dernier, rapporte le Berliner Zeitung. Les modalités de son départ seraient encore à déterminer, selon le journal.

La Bundesbank a refusé de commenter ces informations.

La procédure officielle veut que la Bundesbank demande au président de la République de démettre un membre de son directoire. Celui-ci, le conservateur Christian Wulff, a jugé mercredi soir qu'il fallait éviter "que la discussion ne nuise à l'Allemagne, notamment sur le plan international".

L'affaire fait grand bruit en Allemagne, où M. Sarrazin a essuyé des critiques très violentes, notamment de la part de responsables politiques de tous bords. Mais il est également soutenu par une partie de la population, qui adhère à ses thèses sur la faible volonté d'intégration de certains immigrés.

Selon un sondage de la chaîne de télévision N-24, 51% des Allemands seraient opposés à son renvoi de la Bundesbank.

Le chef du parti social-démocrate SPD, dont M. Sarrazin est membre, a reconnu mercredi qu'il avait reçu un flot de messages de soutien à M. Sarrazin ces derniers jours de la part de la base du parti. Sigmar Gabriel veut néanmoins exclure le provocateur.

Pour l'influent hebdomadaire Die Zeit, "Thilo Sarrazin est en passe devenir un héros national, un renvoi du directoire de la Bundesbank ou du SPD lui conféreraient même un statut de martyr", selon un éditorial.

L'affaire suscite une nouvelle fois le débat sur l'intégration des étrangers à la société allemande, une problématique dont la chef de file des Verts, Renate Künast, a reconnu jeudi qu'elle lui causait "aussi des inquiétudes", tout en se distançant des propos de M. Sarrazin.

Source : Romandie/AFP

 

La politique d'expulsion des Roms que mène le gouvernement français place l'Union européenne face à un dilemme entre sa volonté de donner davantage de marge de manoeuvre aux Etats membres et son souci de protéger les droits d'une population pauvre et marginalisée.

"La Commission demande aux autorités françaises des informations détaillées sur le fait de savoir si et dans quelle mesure les garanties requises ont été appliquées dans des cas récents", écrivent trois commissaires européens - Viviane Reding (Justice), Laszlo Andor (Emploi) et Cecilia Malmström (Affaires intérieures) - dans un rapport confidentiel remis cette semaine.

Au cours du mois dernier, Paris a procédé aux reconduites à la frontière de 979 Roumains et Bulgares et démantelé une centaine de campements illicites. Au total, quelque 9.000 Roms ont été expulsés depuis le début l'année.

Ces reconduites ont suscité une cascade de critiques en France, émanant d'associations de défense des droits de l'homme, de l'Eglise catholique, voire de plusieurs ministres - Bernard Kouchner dit avoir "profondément" songé à démissionner du Quai d'Orsay. De nombreux acteurs du débat public accusent le président Nicolas Sarkozy de pratiquer l'amalgame entre la communauté rom et la criminalité.

Parce que la Roumanie et la Bulgarie sont membres de l'Union européenne, le dossier a des répercussions au niveau du bloc communautaire.

Au cours du mois d'août, bombardée quotidiennement de questions sur la politique française, la Commission européenne a peiné à arrêter sa position. Elle tente à présent de reprendre l'initiative sur une question très sensible inscrite ce jeudi à l'ordre du jour de la commission des affaires intérieures et des libertés civiles du Parlement européen.

POLITIQUE DE L'AUTRUCHE ?

Pour des experts européens, la légalité de ces reconduites à la frontière dépend davantage des conditions dans lesquelles ces Roms sont renvoyés chez eux que de la décision de les renvoyer, même si le gouvernement français devra sans doute démontrer que sa politique de lutte contre la délinquance ne cible pas spécifiquement les Roms.

En tant que citoyens de l'UE, les Roms ont le droit de séjourner dans tout Etat membre pour une durée de trois mois. Au-delà, il leur faut disposer de ressources financières suffisantes et d'une assurance maladie.

Dans leur rapport confidentiel, dont l'agence Reuters s'est procuré une copie, les trois commissaires estiment que la France doit s'assurer au cas par cas que les expulsions sont justifiées et démontrer que les personnes reconduites à la frontière constituaient une menace à l'ordre public ou une "charge déraisonnable pour le s ystème d'assistance sociale".

Le gouvernement français, qui nie stigmatiser une communauté quelle qu'elle soit, souligne que chaque expulsion procède d'un examen individuel et que "ces retours, dans leur immense majorité, sont des retours volontaires" accompagnés d'une aide financière de 300 euros, plus 100 euros par enfant, précisait le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le mois dernier.

Mais les commissaires jugent qu'il ne suffit pas à la France d'offrir aux Roms une prime de départ, qui revient, disent-ils, à payer pour suspendre l'application des règles communautaires encadrant la libre circulation des Européens.

Un autre aspect du problème pour la Commission est de déterminer si la politique française respecte l'égalité entre ressortissants européens. Les directives européennes interdisent à un Etat de distinguer un groupe de population sur la base de ses origines ethniques.

Au-delà du cas spécifique que représente la France, la Commission devra aussi se pencher sur la question de l'intégration des Roms dans les sociétés européennes.

"Les Roms sont en train de devenir le visage de l'immigration en Europe", note Andrzej Mirga, conseiller sur les questions liées à cette communauté pour l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

D'après une étude remontant à 2008, un quart des Européens vit avec malaise la présence de Roms dans son voisinage. Pour les autres groupes ethniques, cette proportion chute à 6%.

"Tout le monde tente d'enfouir sa tête dans le sable", analyse Piotr Maciej Kaczynski, du Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, qui estime que les responsables politiques cherchent à esquiver une question qui concerne quelque 10 millions de personnes et implique un complexe mélange de pauvreté, d'exclusion sociale et de racisme.

Source : Challenge/Reuters

Le Maroc est devenu depuis un certain temps, la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique subsaharienne. D’abord pour son accessibilité, mais et surtout pour les bonnes relations  qu’entretient le Maroc avec les pays  d’Afrique noire. A travers l’Agence marocaine de  coopération internationale (AMCI), le Royaume du Maroc accorde  une bourse d’étude à près de 7000 étudiants étrangers. Entre tentative d’adaptation et la différence des cultures, l’échange ne peut être qu’enrichissant.

Depuis plus de dix ans, les gouvernements de certains pays de l’Afrique subsaharienne, envoient chaque année les plus méritants de leurs bacheliers au Maroc pour y effectuer des études universitaires. Ainsi, le Maroc participe à la formation des  leaders de l’Afrique et vulgarise sa politique dans le continent. Car chaque année plus de 500 étudiants retournent dans leur pays d’origine en ayant dans leur valise, l’expertise et la technicité marocaine qu’ils  mettent à la disposition de leur nation. Ceci dans tous les domaines d’activités : La science, les technologies, les sciences humaines etc…

La cité universitaire internationale, dortoir  de la plupart des étudiants

Nous sommes à Rabat, à la cité universitaire internationale, où l’on trouve la majorité de ces étudiants subsahariens dans la capitale. Aida, ancienne étudiante sénégalaise au Maroc, a suivi tout son cursus à l’ISIC, l’école publique de journalisme et de communication du pays. Elle se souvient que dans sa classe, elle était la seule fille étrangère de sa promotion : «  J’étais avec quatre garçons subsahariens dans ma promotion. Au début je me sentais seule mais avec l’accueil,  l’ouverture de mes camarades marocains et la solidarité de mes amis, je me suis adaptée », confie-t-elle. Elle rajoute, « la communication était facile puisque nous parlions tous le français et pour mieux nous adapter, je m’amusais à prononcer certains mots de la Darija, le dialecte du pays, qui était un peu compliqué au départ ».

Aida est consciente que le Maroc est plus doté que son pays d’origine, elle s’y sentait à l’aise. « Les moments où je sentais que je suis étrangère » confie-t-elle, c’est lorsqu’elle faisait l’objet de   remarques frustrantes que certains  Marocains, peut-être non habitués à voir des étrangers, proféraient à son encontre, du genre « Azzia ». Mais dans son école, elle ne s’est jamais sentie différente. Au contraire, sa culture et ses origines intéressaient ses camarades.

Le passage au Maroc, un moment inoubliable

Les témoignages des anciens étudiants au Maroc, aujourd’hui retournés au pays ne manquent pas. Francis est un ancien étudiant béninois du Maroc. Aujourd’hui, il est cadre dans le secteur de la communication dans son pays. Interpellé sur son séjour au Royaume, il nous raconte « qu’il n’a gardé que de bons souvenirs, ses amis, la cuisine marocaine et la beauté  du pays ». D’ailleurs, il nous dit qu’il envisage d’y faire un tour lorsqu’il aura des congés.

Diakhiss, un Mauritanien de la même promotion que Francis n’a pas oublié ses soucis et ses « nombreuses altercations avec [ses] professeurs », mais néanmoins, il avoue que les plus beaux moments de sa jeunesse, c’est au Maroc qu’il les a vécus. Son séjour, dit-il, lui a permis de « connaître plusieurs cultures, de [se] faire des amis de nationalités différentes » de la sienne.

En un et mille mots, le Maroc, riche de par sa culture et sa position géographique, fait aussi le bonheur de certains pays de l’Afrique en formant leurs cadres. Et sa politique de développement continue d’être un exemple dans la région, ce qui pousse à penser qu’il restera encore longtemps la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique noire.

La culture africaine importée au Maroc

Pour se retrouver entre expatriés et revivre des moments purement africains, chaque nationalité présente au Royaume, organise une journée culturelle où elle a l’opportunité de montrer aux autres sa culture à travers des conférences, spectacles de danses, sketchs, des défilés de mode mais aussi à travers l’art culinaire. Ainsi, les étudiants ont une possibilité de montrer toutes les facettes de leur tradition.

Ces moments de retrouvailles se font en présence des représentants diplomatiques des pays des étudiants, et des autorités du Maroc,  rendant l’événement plus officiel. Les ressortissants sénégalais eux ont initié la semaine du Sénégal au Maroc. Durant cette semaine, les médias sénégalais, les investisseurs et d’autres professionnels font le déplacement pour affiner et perpétuer les échanges entre les deux pays.

1.09.2010

Source : Yabiladi

Le taux de chômage en Espagne a renoué avec la hausse en août dernier après quatre mois consécutifs de baisse, grimpant de 1,5 pc par rapport aux chiffres du mois de juillet, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi à Madrid.

Le nombre total de chômeurs a augmenté ainsi de 61.083 personnes en août pour s'établir à 3,96 millions, indique le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

L'ensemble des secteurs d'activité ont été concernés par cette nouvelle hausse du chômage, à l'exception de l'agriculture qui, en revanche, a connu une baisse du nombre de chômeurs, souligne le communiqué.

La grande majorité des régions autonomes espagnoles ont été également touchées par cette situation, selon la même source.

L'Office européen des statistiques " Eurostat " avait indiqué, mercredi, que le taux de chômage s'est établi à 20,3 pc à fin juillet dernier en Espagne, soulignant qu'il s'agit du taux le plus élevé en Europe.

Ce taux a été de 20,09% durant le deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui avait également constitué un record par rapport la moyenne européenne (10%).

Les baisses successives du nombre de chômeurs en Espagne entre avril et juillet derniers laissaient prévoir une reprise du marché de travail pour le reste de l'année, mais la nouvelle hausse du mois d'août laisse planer quelques doutes sur ces espoirs, dans un pays encore plongé dans la crise économique.

Source : Casafree

Fadila Laanan a fait approuver par le gouvernement de la Communauté française, ce jeudi, le projet d'arrêté octroyant une subvention de 10.742 euros à l'asbl Akhénaton pour la réalisation d'un outil pédagogique sur l'égalité des femmes et des hommes, en lien avec le spectacle «Moudawana forever» (www.bellone.be).

Ce dossier pédagogique, accompagné d'un DVD, est destiné aux jeunes de 12 à 16 ans. Il vise à les inciter à acquérir des «réflexes citoyen »; à leur faire prendre conscience de l'utilité de la loi dans le cadre de l'égalité femme/homme, ce qu'elle permet et ce qu'elle limite; à les amener à percevoir ce qu'implique un État séparé ou non du principe religieux; à les conduire à prendre conscience qu'en Belgique, les droits des femmes et le droit à l'égalité ont été acquis progressivement et que les droits de l'Homme doivent être une préoccupation de chacun.

Source : Site du Fadila Laanan

L’économie nationale marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,3% en 2011. C’est ce que prévoit le budget exploratoire élaboré par le haut Commissariat au Plan (HCP) . L’augmentation du PIB non agricole serait de 5,4%, une hausse attribuée à une croissance des secteurs secondaire et tertiaire respective de l’ordre de 5,7 et de 5,3%.

De nombreux secteurs devraient bénéficier de cette croissance, notamment sous l’impulsion, du moins selon les prévisions du HCP, des diverses stratégies menées par le Maroc. Cela devrait être le cas de l’énergie ou encore de l’automobile.
Le bâtiment connaîtrait quant à lui un grand dynamisme, sous l’impulsion de la politique du logement social menée par le gouvernement. Côté recettes, les transferts des Marocains résidant à l’étranger devraient connaître une hausse de l’ordre de 10%. Cela supposerait que la situation économique au sein des pays d’accueil s’améliore nettement.

1 Septembre 2010

Source : Bled.ma

Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) a enregistré l'an dernier 2.888 nouveaux signalements de discrimination (supposée), soit une augmentation de 30% par rapport à 2008, a annoncé l'institution à l'occasion de la présentation de son rapport annuel Discrimination/Diversité.

"Cette hausse n'est pas nécessairement proportionnelle à une augmentation de la discrimination en Belgique. Il se peut en effet que les individus connaissent mieux leurs droits et l'action du Centre et hésitent moins à signaler des faits de discrimination supposée", commente le Centre.

"D'autre part, il faut se rappeler que ces signalements ne constituent que la pointe de l'iceberg et que la discrimination est bien plus courante que celle que les chiffres laissent entrevoir", rappelle-t-il.

Au total, ces signalements ont donné lieu à l'ouverture de 1.859 dossiers. Le Centre a été compétent pour 84% d'entre eux. Comme les autres années, la plupart des dossiers ouverts au Centre (49%) résultent de plaintes pour discrimination raciale. Viennent ensuite le handicap (15%), les convictions religieuses ou philosophiques (13%), l'orientation sexuelle (6%) et l'âge (5%).
En 2009, les dossiers portaient principalement sur trois domaines. Pour la première fois, médias et internet arrivent en tête (25%) devant le travail et l'emploi (24%) et les biens et services (21%).

"Notre cellule Cyberhate, ouverte depuis quelques années, commence probablement à être de mieux en mieux connue du grand public", indique Edouard Delruelle, directeur adjoint du CECLR, pour expliquer la place prise par internet.

Source : Le Vif.be/Belga

 

L’humoriste français d’origine marocaine, D’jal, bien connu des spectateurs du Jamel Comedy Club, s’est produit les 27, 28 et 29 août à l’espace culturel français de Rabat dans le cadre de son spectacle « Les After F’tour du Rire ». Nous l’avons rencontré pour vous.

Alors, D’jal, comment cela se passe avec le public marocain ?

Ça se passe super bien avec le public qui me connaît bien d’ailleurs, puisque je viens très souvent au Maroc. Beaucoup me connaissent aussi à travers mes prestations au Jamel Comedy Club (théâtre ouvert par Jamel Debbouze en 2008 à Paris pour permettre à de jeunes talents de la scène comique de s’affirmer, NDLR). Je dois dire que les spectacles que je présente au Maroc ne sont pas écrits à la légère. En effet, comme je suis un “z’magri” (émigré) comme on dit ici, je sais que je serai toujours attendu, notamment sur la manière de procéder : est-ce qu’il va se moquer des Marocains ? Comment se moquera-t-il des Marocains ? Sera-t-il caricatural sur le Maroc et les Marocains ?... Il fallait donc un spectacle en “béton armé” qui soit cohérent et adapté au public. Cela demande beaucoup de temps et d’énergie, mais c’est nécessaire !

Comment ça se passe pour toi au Jamel Comedy Club ?

Très bien ! Vous savez, j’ai une relation un peu bizarre avec Jamel (Jamel Debbouze)… Cela fait longtemps qu’on se côtoie, j’ai travaillé plusieurs fois avec lui avant de signer avec d’autres boîtes de prod’. Et à chaque fois, il m’a demandé de revenir à ses côtés, et je suis toujours revenu : je pars, je reviens, je repars, je reviens… c’est le mekhtoub (destin) qui me lie à lui !

Faire rire les gens, qu’est-ce que cela te fait ? Dans quel état te trouves-tu au moment de faire face au public ?

Faire rire, je considère cela comme un grand acte d’amour : si t’as pas envie de donner, si t’es pas généreux, ça ne marchera pas ! Il n’y a pas plus gratifiant que donner du plaisir.

Quant à l’état dans lequel on se trouve avant d’affronter le public, j’avoue qu’avant le spectacle je ressens un trac fou, un terrible black-out dans ma tête, mais une fois sur scène, je parviens rapidement à casser tout ça.

Comment est ce que tu es arrivé l’humour ?

Par un pur hasard ! J’étais plutôt intéressé par l’écriture de scenarii, je voulais devenir réalisateur – j’ai d’ailleurs réalisé des courts-métrages dont certains ont été primés – Ce sont des amis qui m’ont poussé à devenir humoriste car ils trouvaient que j’avais un sacré don pour raconter des histoires… et voilà

Source : Aufait

L’Opération Transit 2010 tend vers sa fin, fixée au 15 septembre prochain. Les retours vers l’Europe se poursuivent. Toutefois, non seulement il n’y a pas eu de pic comme l’année dernière, mais il semblerait que moins de Marocains de l’étranger sont repartis après la première semaine du Ramadan que l'année dernière.

Dans des précédents articles, nous avions expliqué l’impact du Ramadan sur les arrivées mais également les retours dans les pays d’accueil. Nous avions même attribué la vague de retour observée entre le 2 et le 9 août, au mois de ramadan.

Cependant, la première semaine du ramadan a connu une forte baisse des retours vers le Vieux continent. Ces retours se sont stabilisés la deuxième semaine, avant de repartir en légère hausse  depuis le 25 août. Il semblerait donc que moins de MRE aient finalement quitté le territoire national après la première semaine du mois sacré.

Cette tendance pourrait s’expliquer par deux phénomènes qui se conjuguent : il y a eu tout simplement moins de MRE ayant visité le Maroc cette année, il est donc normal que moins de MRE sortent du pays. Mais en même temps, certains auraient tout de même décidé de rester au Maroc pendant le mois de ramadan jusqu'à ce que les grandes vacances soient terminées. Cela semble cohérent pour les Marocains d'Espagne, où les vacances se terminent cette fin de semaine. Du fait que l'immigration marocaine y est plus récente, il semble cohérent que certains d'entre eux voulaient passer le ramadan au Maroc.

De façon globale, en comparaison avec l’année 2009, on a observé une légère baisse des retours. Entre le 15 juillet et le 29 août, 825 215 Marocains ont quitté le Maroc, alors qu’ils étaient 898 428 à la date du 29 août 2009, soit une baisse de 8 %.

Source ; Yabiladi

31.08.2010

Une mobilisation accrue est observée en France pour protester contre l'avant-projet de loi "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera soumis à partir du 27 septembre au débat parlementaire…Suite

Salim Hilali  est un interprète de musique arabo-andalouse. Il influencera des générations d'artistes judéo-arabes comme Sami El Maghribi. Il est l'auteur et interprète des célèbres chansons comme «Mahani Zine Ya Laamam…Suite

Les vacanciers espagnols s'apprêtent à accueillir la reprise avec un sentiment du déjà vu. Les pronostics sur l'état de santé de l'économie ibérique reprennent de plus belle. Les analystes du Financial Times ont dégainé leurs armes contre les gestionnaires espagnols. Cette semaine, le ton alarmiste a repris du service après une brève trêve. Les économistes prévoient même une rechute. La timide croissance réalisée durant les premiers mois de 2010 n'a pas eu l'effet escompté…Suite

 

La 4ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé se tiendra du 20 au 25 septembre prochain sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a annoncé, mardi, l'Association Bouregreg, initiatrice de cet évènement.

Plus de 150 invités étrangers de différents pays et de 350 invités nationaux oeuvrant dans le secteur cinématographique prendront part à ce festival qui se positionne en tant que manifestation consacrée spécialement au cinéma féminin.

La création cinématographique féminine sera à l'honneur lors de cette manifestation à travers plusieurs sections parallèles du festival.

Outre la compétition officielle de films de long métrage, le programme de cette édition comprend des rencontres et des tables rondes sur des thèmes afférents à la femme et le 7ème art.

Source : MAP

Le Maroc sera à l'honneur sur Canal 33 de la Télévision de Catalogne (TVC, publique) à travers la diffusion, durant le mois de septembre, d'une série de reportages, de documentaires et de films visant à faire connaître la richesse du patrimoine et de la culture du Royaume, apprend-on auprès de la TVC.

Cette initiative baptisée "D'aqui i d'allà" (D'ici et de là-bas), vise à permettre aux téléspectateurs catalans de s'informer du dynamisme que connait la société marocaine notamment dans les domaines de l'art, du cinéma et de la culture et de favoriser le rapprochement et la connaissance entre le Maroc et la Catalogne, a indiqué un responsable de la TVC dans une déclaration à la MAP.

Le Maroc est le premier parmi six pays qui seront célébrés, six mois durant, par cette télévision aux cotés de l'Equateur, la Chine, la Colombie, la Roumanie et la Bolivie, le choix de ces pays étant dicté par l'importance des communautés originaires de ces pays établies dans cette région du nord-est de l'Espagne.

Ainsi, Canal 33, chaîne dédiée à la connaissance et à la découverte, diffusera quotidiennement, à partir du 02 au 30 septembre, une série de documentaires, de reportages et de films réalisés par des Marocains et des étrangers ainsi que des débats et des discussions sur l'intégration et le rôle de la communauté marocaine dans le développement de la Catalogne.

Une place de choix sera accordée au cinéma marocain à travers la présentation de plusieurs films notamment "Ali Zaoua" de Nabil Ayouch, "Marock" de Leila Marrackchi, "Casanegra" de Nourredine Lakhmari, et "Adieu mères" de Mohamed Ismaïl.

Plusieurs documentaires sur les différents aspects de la vie au Maroc seront également présentés par Canal 33 notamment "El Batalet, Femmes de la Medina" de Dalila Ennadre, "Les damnés de la mer" de Rawad Rhalid et "Voyage en sol majeur" de Georgi Lazarevski.

La chaîne catalane mettra notamment l'accent sur l'effervescence que connait la scène musicale au Maroc et le rôle de la jeunesse dans le rayonnement de la culture et la musique marocaines à travers la projection de "Casanayda" de Farida Benlyazid.
Sont également prévus des débats sur le dynamisme de la société civile marocaine en Catalogne et son rôle dans le développement du Maroc en présence de militants d'ONG marocaines.

La chaîne catalane présentera également un reportage sur la vie des Marocains en Catalogne sous le titre "Les Filles de Mohamed" et donnera la parole à plusieurs ressortissants marocains établis depuis longtemps en Catalogne.

Les téléspectateurs catalans auront de même l'occasion de découvrir la richesse de la gastronomie marocaine ainsi que la finesse de la couture traditionnelle marocaine notamment le caftan.

La ville de Marrakech et sa place mythique de Jamaa El Fna ainsi que les beaux paysages du Royaume seront également à l'honneur de cette programmation spécial Maroc.

Le nombre de ressortissants marocains installés en Catalogne est estimé à près de 300.000, soit la plus forte communauté marocaine en Espagne.

Source : MAP

Le marché des transferts fermera ses portes ce soir à minuit. En cette dernière journée de mercato, plusieurs Marocains sont cités dans des opérations de dernière minute, aussi bien en Europe que dans le championnat national.

En Europe, aucun Marocain n’arrivera en grande pompe au Real Madrid ou au FC Barcelone, grands acteurs de ce mercato 2010. Néanmoins, des noms circulent ci et là pour renforcer des équipes moins en vue, mais pas moins ambitieuses. Ainsi, selon le site Marocfootball.info, l’international marocain de Liverpool Nabil El Zhar, serait en partance pour la Grèce.

En mal de temps de jeu dans le club de la Mersey, le joueur de 24 ans avait récemment fait part de ses envies de départ. Il aurait trouvé une porte de sortie du côté du PAOK Salonique. La durée du contrat, et le montant de la transaction n’ont toutefois pas été précisés par le site.

Egalement annoncé sur le départ, Nabil Baha, ne rentrant pas non plus dans les plans de son entraineur à Malaga (Liga espagnole), le Marocain serait proche du promu Levante, actuel 18e du classement. Baha avait également été annoncé du côté du Betis Séville, club de 2e division espagnole  qui aurait sollicité son prêt.

Mais le championnat Marocain n’est pas en reste. Des renforts venus du vieux continent seraient annoncés dans 3 grands clubs du Botola. Ainsi, selon le site Infomédiare.ma, le Wydad Casablanca, champion en titre, aurait mis  à l’essai le Franco-Marocain Fouad Dahmoune. Le jeune latéral gauche de 22 ans aurait été formé chez les girondins de Bordeaux, ancien club de Marouane Chamakh.

De son côté, le voisin du Raja aurait pris à l’essai Imed Taarabt, jeune cousin de l’international marocain Adil Taarabt, rapporte la même source. Le jeune milieu de terrain de 19 ans, pensionnaire d’Epinal (3e division française), effectuera une période d’essai de 5 à 10 jours.

Le Kawkab Marrakech aurait pris, toujours pour un essai, le cadet des frères Hadji, le jeune défenseur Farid. Le joueur de 21 ans, formé à Nancy, évoluait à Sarrebruck, en 3e division allemande.

Source : Yabiladi

31.08.2010

Plusieurs personnalités canadiennes et marocaines ont partagé, dimanche à Montréal, un dîner d'iftar organisé par le groupe Atlas Médias à l'occasion du mois sacré de ramadan.

Quelque deux cent représentants et membres des différentes communautés culturelles et confessionnelles établies à Montréal ont été conviés à partager la rupture du jeûne dans une ambiance fraternelle et conviviale qui met en avant l'esprit de solidarité qui prime lors de ce mois sacré.

Cette initiative, la sixième du genre organisée par le groupe, s'inscrit dans le cadre des activités sociales organisées par Atlas Médias en ce mois de piété et de recueillements.

Dans des allocutions de circonstance, les différents intervenants ont mis l'accent sur la dimension culturelle et sociale du mois de Ramadan et sur l'implication de la communauté marocaine dans la vie québécoise et son souci de donner l'image, la meilleure, de la culture maghrébine, en général, et marocaine en particulier.

L'occasion a été aussi pour rendre hommage à des personnalités de divers horizons et origines qui ont consenti des efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et oeuvré de près ou de loin pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles.

Ce diner d'iftar a été rehaussé par la présence notamment de Fatima Houda Pepin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, de membres du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, de représentants des communautés culturelles et confessionnelles, ainsi que d'hommes politique, d'académiciens et de représentants d'associations marocaines établies à Montréal.

Source : MAP

Le long-métrage "Les oubliés de l'Histoire" du réalisateur marocain Hassan Benjelloun a été retenu en compétition officielle de la 26ème édition du festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui se tiendra du 14 au 19 septembre prochain.

Prendront part à la compétition officielle de ce festival quelque 35 films représentant l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, le Liban, le Maroc, la Slovénie, la Syrie et la Turquie, selon les organisateurs.

Les films "Harragas" de l'Algérien Merzak Allouach, "chaque jour est une fête" de la Libanaise Dima El Horr, "la porte du paradis" du Syrien Maher Kedo participent également à la compétition officielle de ce festival.

Le jury, présidé par l'actrice tunisienne Moufida Tilali, comprend les acteurs égyptiens Hicham Salim et Zina, le président Directeur général du centre du cinéma grec, Giorgos Papalios, le compositeur de musique français, Eric Serra, et la photographe indienne Sabina.

Cette édition sera marquée aussi par l'organisation d'une compétition pour le choix des dix meilleurs films égyptiens durant la dernière décennie, précisent les organisateurs.

Source : MAP

Les artistes marocains, présents en force ce week-end à Paris, dans le cadre de la première édition du Grand Ramdam, fête musicale à la découverte des rythmes du Maghreb, ont charmé, par leur talent et l'originalité de leur musique, le public du festival, très nombreux à suivre leurs concerts au Parc de la Villette.

Dans la salle des concerts de la Cité de la Musique, les spectacles des groupes Mazagan et Nass El Ghiwane, accompagné de la troupe Jil Gnawa, ont ainsi fait un tabac auprès d'un public large, composé aussi bien de maghrébins, dont plusieurs marocains, que de mélomanes français, des inconditionnels des concerts d'artistes marocains.

Si la musique du groupe Mazagan, initiateur du style "chaâbi-groove" (mélange du chaâbi, reggae, rock, jazz), a attiré surtout les jeunes, celle de Nass El Ghiwane a, comme à l'accoutumée, eu la particularité de mettre en transe les spectateurs, tous âges confondus. Ils ont trouvé du plaisir à répéter en choeur les principaux succès du groupe mythique.

Youness Elguezouli, jeune talent marocain (27 ans) qui s'est produit en plein air aux côtés du Cheb Bilal, star du Raï au Maghreb et en France, a également fait danser la foule et eu sa part des applaudissements.

Lauréat du concours de chant "Casting Star" en 2003 (émission de téléréalité diffusée sur la première chaîne marocaine), ce natif de la ville de Fès se dit "honnoré" de pouvoir participer à ce concert à l'invitation du Cheb Bilal. Son premier album, "Safar" (voyage), sortira le 7 novembre en France où il poursuit sa carrière musicale.

"C'est un chanteur qui a beaucoup d'avenir et de potentiel", dira de lui Cheb Bilal qui l'a invité au Grand Ramdam après l'avoir rencontré pour la première fois, l'année dernière au festival international du Raï d'Oujda.

L'artiste algérien est un habitué des festivals marocains de musique. Il reconnaît que son succès actuel est dû en grande partie au public marocain.

"Le public marocain a joué un grand rôle dans ma carrière. S'il n'y avait pas le Maroc, je ne pense pas que je serai là maintenant", a-t-il confié à la MAP. Il compte prochainement enregistrer une chanson en duo avec la grande chanteuse marocaine Latifa Raafat.

Coïncidant avec le mois sacré du Ramadan, le festival "Grand Ramdam", initié par le ministère français de la Culture et dont les concerts ont pu être retransmis en direct sur la chaîne de télévision France O, donné l'occasion au public, venu en famille ou entre amis, de se réunir dans une ambiance de convivialité et de partage.

Une pause a été ainsi marquée au moment de rupture du jeûne où des bénévoles ont distribué aux spectateurs des dattes et du thé à la menthe.

"En France, nous sommes profondément solidaires, d'abord du mois du Ramadan et de son aspect sacré, mais aussi de son aspect festif", a déclaré à la MAP le ministre français de la Culture, M. Frédéric Mitterrand.

"Les nuits du Ramadan sont des nuits de fête et la fête c'est principalement la musique, d'où cette initiative de faire venir des groupes de toute la Méditerranée pour chanter dans ce milieux magnifique du Parc de la Villette", a indiqué le ministre qui tient à associer les artistes maghrébins et marocains en particulier aux différentes manifestations culturelles qui se déroulent en France.

Il s'est félicité de l'engouement du public pour cette première édition du festival et du fait qu'il soit rediffusée sur la chaîne France O à travers tout le territoire français.

"Je pense que c'est un honneur, un plaisir et un devoir aussi", a-t-il dit, estimant qu'il s'agit là de "l'amorce d'un festival que l'on doit continuer dans les années prochaines".

Car, selon le ministre, ce n'est pas uniquement la communauté musulmane qui tient à afficher son intérêt pour cet événement, dans la mesure où "dans l'assistance on trouve beaucoup de gens non musulmans qui viennent, par sympathie et solidarité, retrouver leurs amis".

"C'est important que les gens se comprennent et dialoguent", a-t-il souligné.

La chaîne France O partenaire du Grand Ramdam, a retransmis les concerts de cette édition dans le cadre de sa semaine thématique "Les lumières de la Méditerranée" (du 28 août au 3 septembre). Celle-ci prévoit une programmation tout entière destinée à mieux faire connaître les richesses culturelles de tous les pays riverains de la "Mare nostrum".

Magazines, concerts, fictions, mais aussi documentaires et spectacles vivants viendront rendre hommage aux lumières de la Méditerranée.

S'y ajoutera un grand débat, prévu le 1er septembre à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris, autour de trois thèmes cruciaux pour l'avenir du monde méditerranéen: "mythes, enjeux stratégiques et vivre ensemble". Il sera diffusé le même jour sur France O .

Source : MAP

Cent neuf subsahariens candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés, dimanche, dans la ville d'Oujda et ses environs, a-t-on appris lundi auprès des autorités locales.

Ces personnes ont été arrêtées lors d'une vaste opération de ratissage menée conjointement par des éléments de la gendarmerie royale, de la sûreté nationale, des forces auxiliaires et des autorités locales d'Oujda.

De différentes nationalités, ils sont entrés clandestinement au Maroc et ont trouvé refuge notamment dans les zones forestières et périphériques et dans les alentours du campus universitaire de la ville d'Oujda, a précisé la même source.

Les subsahariens interpellés sont originaires du Ghana (32), Mali (10), Nigéria (12), Niger (4), Guinée Conakry (8), Guinée Bissau (4), Cameroun (4), Sénégal (4), Libéria (7), Kenya (3), Ethiopie (3), Sierra Leone (4), Côte d'Ivoire (6), Soudan (1), Rwanda (1), Zimbabwe (1), Congo (1), Bangladesh (1), Benin (1) et Gambie (2), a-t-on ajouté, faisant savoir qu'un camerounais souffrait d'une maladie infectieuse a été transféré à l'hôpital Al Farabi d'Oujda pour recevoir les soins nécessaires.

Lors de cette opération de ratissage il a été procédé à la destruction par incinération d'une soixantaine d'abris de fortune, a encore ajouté la même source, notant que des opérations similaires menées le même jour dans les provinces de Nador et Driouch ont permis l'arrestation d'une cinquantaine de subsahariens candidats à l'émigration clandestine.

Source : MAP

Pour "stopper" l'immigration clandestine et éviter une Europe "noire", "la Libye soutenue par l'Italie demande à l'Union européenne au moins 5 milliards d'euros par an", a déclaré lundi le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi lors d'une cérémonie à Rome aux côtés de Silvio Berlusconi.

Le chef du gouvernement italien n'a pas commenté cette demande d'aide libyenne ni l'affirmation du colonel Kadhafi qu'elle serait défendue devant les instances européennes par l'Italie.

Répondre à la demande libyenne est dans l'intérêt de l'Europe, qui sinon, "demain, avec l'avancée de millions d'immigrés, pourrait devenir l'Afrique", a affirmé le colonel Kadhafi, en fêtant à Rome le traité d'amitié Italie-Libye signé il y a deux ans pour mettre fin au contentieux colonial.

La Libye "est la porte d'entrée de l'immigration non souhaitée" qu'il faut "stopper sur les frontières libyennes", a argué le dirigeant libyen.

"Demain peut-être que l'Europe ne sera plus européenne et même noire car ils sont des millions (d'Africains) à vouloir venir", a encore déclaré Kadhafi. Il a qualifié ces mouvements migratoires de "chose très dangereuse". "Nous ne savons pas ce qui se passera, quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens face à ce flux d'Africains affamés et non instruits", a-t-il dit avant d'ajouter: "nous ne savons pas si l'Europe restera un continent avancé et uni ou s'il sera détruit comme cela s'est produit avec les invasions barbares".

Le traité italo-libyen prévoit notamment le refoulement vers la Libye des migrants clandestins cherchant à atteindre les côtes italiennes ainsi que 5 milliards de dollars d'investissements italiens en dédommagement de la colonisation, notamment pour 1.700 km d'autoroute sur le littoral libyen.

Selon M. Berlusconi, grâce au traité bilatéral et au refoulement des migrants, l'Italie a contribué à "contrer avec succès la traite des clandestins de l'Afrique vers l'Europe contrôlée par les organisations criminelles". Il n'a toutefois pas répondu aux organisations de défense des droits de l'homme qui s'inquiètent régulièrement du sort des immigrés renvoyés en Libye.

"C'est un avantage pour tous si les relations entre l'Italie et la Libye ont changé. Qui ne le comprend pas appartient au passé et est prisonnier de schémas dépassés", a estimé M. Berlusconi.

Pour sa part, le colonel Kadhafi a invité les Libyens ayant des ressources à investir en Italie. "Il y a aussi une immigration souhaitée. Il y a des Libyens qui ont de l'argent et je les encourage à venir en Italie pour investir", a-t-il dit.

Selon Mouammar Kadhafi, M. Berlusconi s'est ému en inaugurant lundi une exposition photographique sur l'histoire des relations entre la Libye et l'ancienne puissance coloniale italienne.

M. Berlusconi "a pleuré devant les photos relatives aux drames vécus par le peuple libyen, mais la chose importante est que cela ne se reproduise pas", a déclaré le colonel Kadhafi au cours d'un discours fleuve de 40 minutes.

Source ; Le Matin.ch/AFP

31 août 2010

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