vendredi 18 octobre 2024 23:14

Un festival du film marocain, le premier du genre aux Etats-Unis, se déroulera les 29 et 30 octobre prochain à New York.

Cet événement, organisé par la Fondation Haut Atlas (HAF), en partenariat avec "Tribeca Cinemas" de New York, connaîtra la projection d'une douzaine de films de différents réalisateurs marocains.

"Les films que nous avons sélectionnés seront fascinants, non seulement pour les Marocains résidant aux Etats-Unis, mais aussi pour les Américains ayant visité le Maroc", a affirmé Dan Cahill, vice-président du Festival.

Bon nombre de films programmés "vont briser les stéréotypes que beaucoup de personnes aux Etats-Unis se font sur la vie dans un pays musulman et promouvoir une meilleure compréhension entre nos deux pays", a relevé, de son côté, le 2ème vice-président du Festival, Richard Alleman.

Ainsi, cette première édition sera une occasion pour familiariser les cinéphiles avec la production cinématographique marocaine, à travers une sélection d'oeuvres traitant de thèmes profondément ancrés au sein de la société marocaine contemporaine, dont l'harmonie entre tradition et modernité et la promotion des droits de la femme.

Ce rendez-vous cinématographique permettra aussi, selon les organisateurs, de faire connaître, auprès des cinéphiles et des critiques étrangers, un nouveau cinéma marocain de plus en plus sophistiqué qui reflète la culture à la fois diversifiée et fascinante du Royaume.

Une projection d'oeuvres de cinéastes marocains en herbe sera également au programme de cette édition.

Créée en 2000 par d'anciens volontaires du Corps de la Paix, la HAF oeuvre pour la réalisation de projets ruraux communautaires au Maroc, en partenariat avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

Source : MAP

Regard incriminant, accusations mensongères, l'immigré marocain est le souffre-douleur de la société espagnole . Les fouilles policières et les accusations à l'emporte-pièce sont le quotidien de nombreux immigrés en Espagne…Suite



Les employées de maison d'origine étrangère sont souvent victimes d'abus et de mauvais traitements de la part de leurs employeurs aux Etats-Unis, parmi lesquels figurent souvent des diplomates…Suite

Si l'immigration marocaine aux États-Unis n'est pas récente, elle ne devient vraiment visible qu'au début des années 80. La communauté se concentre plutôt vers le New Jersey, la Pennsylvanie et la Virginie avec de très nombreux d'itinéraires réussis.

Abdelali JAWAD est lui installé en Floride où il a créé une entreprise d'import / export. Il entreprend d'attirer les investisseurs américains de plus en plus intéressés par les potentialités économiques du Maroc, sa stabilité, son positionnement et sa dynamique. Abdelali explique à l'équipe de Synergies TV sa démarche et son regard sur le Maroc en mouvement…Suite

Le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherqaoui, et son homologue espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, ont rappelé la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti.

Dans un communiqué conjoint rendu public au terme d'une réunion de travail tenue lundi à Rabat, les deux ministres ont également réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Ils ont, en outre, rappelé la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos.

Voici le texte de ce communiqué :

«M. Taieb Cherqaoui, ministre de l'Intérieur du Royaume du Maroc, accompagné de Mohammed Saad Hassar, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, et Alfredo Perez Rubalcaba, ministre de l'Intérieur du Royaume d'Espagne, ont tenu, le 23 août 2010, une réunion de travail à Rabat. Cette réunion, à laquelle ont pris part également les hauts responsables sécuritaires des deux pays, a été l'occasion pour les deux ministres de rappeler la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos, ainsi que les relations profondes qu'entretiennent les gouvernements des deux pays et les deux peuples, qui partagent leur attachement aux valeurs de la démocratie, de liberté et de tolérance.

Les deux ministres ont rappelé, durant cette rencontre, la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti, tout en affichant leur détermination à la consolider davantage. Les deux ministres ont également passé en revue les questions prioritaires de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment celles relatives à la migration, au trafic de drogues, au terrorisme et à la coopération sécuritaire. Concernant la gestion migratoire, les deux ministres ont réitéré leur engagement pour une approche globale et intégrée, conformément à l'esprit de la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, et qui a fait du respect des droits et de la dignité des émigrés une des priorités de l'action commune dans ce domaine.

Dans ce cadre, le ministre espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, a affirmé que le Maroc demeure un allié stratégique, crédible et responsable, tout en le félicitant pour ses efforts importants en matière de lutte contre les réseaux de trafic des migrants et de traite des êtres humains, ce qui a permis de tarir les flux migratoires illégaux. Evoquant le trafic de drogues, les deux ministres se sont félicités des résultats positifs enregistrés par le Maroc, ce qui a permis de réduire sensiblement les surfaces cultivées en cannabis et la saisie de grandes quantités de drogues, ainsi que le démantèlement d'un nombre important de réseaux. Afin de consolider ces résultats, les deux parties ont convenu de réactiver le groupe mixte anti-drogue afin d'établir, dans les meilleurs délais, une stratégie d'action commune, visant la lutte contre les nouvelles formes de trafic, particulièrement celles qui concernent les drogues dures et les modus operandi des réseaux, particulièrement le blanchiment d'argent.

Les deux ministres ont aussi discuté des moyens de lutter contre la menace terroriste dans leurs pays respectifs, et ont réaffirmé leur engagement à coordonner et renforcer leur action commune afin de faire face aux défis que représente le terrorisme dans la région sahélo-saharienne, et ses répercussions sur l'ensemble des pays du Maghreb et du pourtour méditerranéen.
Concernant la coopération sécuritaire, les deux ministres ont convenu de rehausser le niveau de coopération entre les services de leurs départements respectifs.

Dans ce sens, il a été décidé de réactiver les rencontres périodiques du groupe mixte de sécurité, et la mise en place de commissariats conjoints, ainsi que l'augmentation du nombre d'officiers de liaison et le perfectionnement de leur action.

De son côté, Taieb Cherqaoui a remercié l'Espagne pour sa contribution positive à la réussite de l'''opération Transit''.
A la fin de cette réunion, les deux ministres ont réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Dans ce sens, Taieb Cherqaoui a annoncé qu'il effectuera une visite en Espagne dans les meilleurs délais''.

Volonté de Madrid de renforcer la coopération avec le Maroc

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a exprimé la volonté de son pays d'œuvrer au renforcement des liens de coopération avec le Maroc. «J'ai exprimé à Sa Majesté le Roi la volonté et la disposition du gouvernement espagnol de renforcer la coopération avec le Royaume du Maroc afin de garantir la liberté et la sécurité de nos deux peuples», a déclaré Perez Rubalcaba à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée le Souverain lundi au Palais Royal de Casablanca. Le ministre espagnol, qui s'est dit «très honoré» de cette audience royale, a souligné la disposition de son gouvernement d'œuvrer avec le Maroc pour maintenir au même niveau les relations entre les deux pays voisins. Auparavant, Alfredo Perez Rubalcaba avait eu des entretiens avec son homologue marocain, Taieb Cherqaoui, axés sur la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé ainsi que le terrorisme.

Source : Le Matin

La Défenseuse du Peuple espagnol par intérim (Ombudsman) Maria Luisa Cava de Llano, a annoncé avoir déposé le 13 août un recours auprès du Tribunal Constitutionnel contre la loi catalane dite d'Accueil et d'Intégration des immigrés suscitant une levée de boucliers au sein de la classe politique catalane.

Approuvée en avril dernier par environ 90 pc des voix des députés de Catalogne, cette loi fait notamment obligation aux immigrés désireux de s'installer dans cette riche région du nord-est de l'Espagne d'apprendre et de parler le catalan.

Pour Mme Cava de Llano, cette disposition serait contraire à la Constitution espagnole qui stipule dans son article 3 que le castillan est la langue officielle de l'Etat espagnol.

Immédiatement après l'annonce de cette décision, rapportée d'abord par la presse locale avant d'être confirmée par l'institution du Défenseur du peuple, l'ensemble des partis catalans, à l'exception des représentants du Parti Populaire catalan (PPC) et du Groupe mixte, sont montés au créneau pour dénoncer cette initiative allant même jusqu'à accuser Mme Cava de Llano de connivence avec le Parti populaire (PP, opposition), qui a été à l'origine d'un recours pour inconstitutionnalité déposé précédemment auprès de la même juridiction contre le Statut d'autonomie catalan élargi, adopté en 2006.

Dans son jugement, rendu le 27 juin dernier, la cour considère que 14 parmi les 223 articles de ce Statut étaient partiellement ou totalement contraires à la Constitution espagnole. Le président socialiste du gouvernement autonome de Catalogne José Montilla ne rate aucune occasion pour clamer haut et fort que la loi d'Accueil et d'Intégration des immigrés sera belle et bien appliquée en dépit de ce recours.

Aux yeux de M. Montilla, leader du Parti Socialiste de Catalogne (PSC) qui dirige une coalition gouvernementale tripartite, le recours introduit contre la loi catalane "n'a aucun sens" dans la mesure ou Mme Cava de Llano "qui occupe ce poste à titre provisoire ne dispose pas de la légitimité requise pour entreprendre une telle initiative". "Elle devrait démissionner", a-t-il déclaré à la presse, rappelant qu'elle a été députée du PP, "ce qui, d'après lui, démontre encore une fois l'hostilité absolue de ce parti envers l'autogouvernement de Catalogne".

Le recours d'une loi nécessite l'aval de 50 députés et d'autant de sénateurs, selon le responsable catalan. "Ce recours est motivé par des considérations partisanes, en ligne avec la politique défendue par le PP, contraire à ce tout est de nature à promouvoir le statut d'autonomie", a accusé le chef de l'exécutif catalan qui a estimé que si les immigrés commencent par apprendre le catalan, ils pourraient par la suite apprendre facilement la langue espagnole. Mais s'ils apprennent l'espagnol, ils ne vont jamais apprendre le catalan, a-t-il dit dans un entretien publié dimanche par la Razon.

Même son de cloche chez les autres membres de la coalition gouvernementale catalane. "Nous allons appliquer cette législation, abstraction faite de la décision qui sera prise par le Tribunal constitutionnel", a pour sa part renchéri le secrétaire catalan chargé de l'Immigration, Oriol Amoros.

"Nous n'avons en aucun cas l'intention de modifier cette loi, dont la mise en œuvre s'avère nécessaire et urgente pour la Catalogne", a souligné M. Amoros, membre du parti ERC.

D'après lui, les immigrés qui ont afflué en Catalogne ces dernières années sans aucune formation sont ceux qui souffrent le plus de la crise économique.

Abondant dans le même sens, le parti nationaliste catalan Convergence et Union (CiU, opposition), a qualifié le recours introduit par la Défenseuse du peuple d'"agression envers l'autogouvernement de Catalogne". Il s'agit d'"un manque de respect à l'égard de l'autonomie du parlement catalan" et d'une "régression démocratique", a de son coté estimé Josep Lluis Cleries, député CiU à la chambre catalane.

"Le rejet de la loi d'Accueil et d'Intégration suppose la fin d'une étape dans les relations entre la Catalogne et l'Espagne", a prévenu de son coté le secrétaire général adjoint de CiU, Felip Puig dans un entretien à TV3.

Pour le moment, la Défenseuse du peuple espagnole réfute toutes les accusations des partis catalans, affirmant qu'elle ira jusqu'au bout dans sa démarche.

"Pour nous, cette loi établit une préférence linguistique pour le catalan au détriment du castillan, en matière de formation, d'information et de prestation de services pour l'accueil des immigrés (...), ce qui est contraire à l'article 3 de la Constitution de l'Espagne". La haute juridiction a avalisé l'article stipulant que les Catalans doivent connaître la langue catalane, co-officielle dans la région, mais jugé inconstitutionnelle la référence qui la définit comme langue "préférentielle" au castillan, a-t-elle insisté.
De leur coté, les associations des immigrés sont divisées sur ce sujet. "On ne peut exiger aux immigrés des choses plus que le reste des citoyens", a déclaré Kamal Rahmouni, président de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), qualifiant de "respectable" la décision de la Défenseuse du peuple.

Il a toutefois estimé que les immigrés doivent connaître les deux langues l'espagnol et le catalan s'ils vivent en Catalogne. "C'est un moyen d'intégration, mais ça ne doit pas être une condition pour accéder à un poste de travail", a insisté le président d'ATIME.
De son coté, le président de la Fédération des Associations des Immigrés et réfugiés en Espagne (FERINE), Victor Saez a exprimé son soutien à l'initiative de Mme Cava de Llano, qualifiant cette loi de "négative pour l'intégration des étrangers".

En revanche, les associations des travailleurs pakistanais et sénégalais en Catalogne ont exprimé leur soutien à la loi catalane, tout en dénonçant le recours introduit contre cette législation.

Elles ont annoncé qu'elles envisagent d'entreprendre prochainement une série d'actions pour manifester leur appui à la loi votée par le Parlement catalan et protester contre l'initiative de la Défenseuse du peuple.

Source : Casafree/MAP

Du 2 au 10 août, les Français ont pu croiser d'étonnantes affiches qui ont fleuri sur plus de six mille panneaux publicitaires répartis sur tout leur territoire national. Imprimées en couleurs sur grand format, elles mettaient en scène soit un bœuf charnu soit une poule dodue qui dressait la tête et tendait le cou. Un grand slogan donnait la signification : «Fièrement halai!». La campagne était signée «Isla Dence», la première marque de charcuterie halal en France, propriété de la société Zaphir qu' a créée en 1990, et que dirige, l'industriel Jean-Daniel Hertzog…Suite

La population résidante permanente de la Suisse a augmenté de 84'000 personnes en 2009, soit 1,1%, pour atteindre 7'785'800 habitants à la fin de l'année, selon les chiffres définitifs de l'Office fédéral de la statistique (OFS). On observe une baisse du solde migratoire de 24% et une hausse de l'accroissement naturel de 2,3% par rapport à l'année précédente. L'évolution de la population est plus marquée dans les zones urbaines (+1,2%) que dans les zones rurales (+0,9%). La population résidante permanente de la Suisse atteint 7'785'800 personnes au 31 décembre 2009. Elle a donc augmenté de 84'000 habitants, soit 1,1% de plus que l'année précédente. Cette croissance est inférieure à celle que l'on a pu observer en 2008 (1,4%), qui avait enregistré un solde migratoire particulièrement important, lié notamment à la bonne conjoncture économique, ainsi qu'à l'introduction de la libre circulation complète des personnes avec les 17 pays de l'Union européenne (UE) et les pays de l'AELE.

Source : Confédération suisse

Le pape Benoît XVI et deux hommes d'Eglise français ont exprimé dimanche leur désapprobation, après les expulsions de Roms par les autorités françaises dans le cadre de la politique sécuritaire renforcée du président Nicolas Sarkozy.
Devant des pèlerins français, dimanche à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, le pape a appelé à l'accueil des hommes de toutes origines.

"Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue", a-t-il déclaré lors de la prière de l'Angelus. "Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle", a-t-il ajouté.
Le pape n'avait pas encore pris position sur les renvois de Roms en Roumanie et en Bulgarie, leurs pays d'origine. Mais les mesures françaises avaient été critiquées par le secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les gens du voyage, Agostino Marchetto.

Il avait déclaré vendredi à l'AFP que "les expulsions en masse de Roms vont à l'encontre des normes européennes".
"Il y a un principe de proportionalité dans les réactions qu'on peut avoir vis-à-vis des délinquants. On ne peut pas généraliser et prendre tout un groupe de personnes et les expulser. La responsabilité est personnelle, elle n'est pas collective", avait-il précisé.

Après plusieurs faits divers médiatiques, Nicolas Sarkozy avait annoncé fin juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française. Ces mesures établissant un lien entre immigration et insécurité ont commencé d'être mises en application jeudi et vendredi, avec l'expulsion vers la Roumanie et la Bulgarie de plus de 200 Roms.

Cette politique s'est attirée les critiques de la gauche française, de quelques responsables de droite, mais aussi de dirigeants roumains, du Conseil de l'Europe et de l'ONU.

Dimanche, en écho aux propos de Benoît XVI, deux hommes d'Eglise français ont confié leur émotion et même leur colère.
Le père Arthur, un prêtre de Lille (nord), a fait savoir qu'en signe de protestation contre le sort réservé aux Roms, il avait écrit au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour refuser la médaille de l'Ordre national du Mérite, l'une des plus hautes distinctions françaises qui lui a été attribuée.

"Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque", a-t-il même déclaré dans un premier temps après la messe, avant d'assurer un peu plus tard dans la journée qu'il regrettait ces propos. "Depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit", a ajouté le père Arthur, très engagé dans la défense des Roms. L'archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles (sud-est), Mgr Christophe Dufour, a de son raconté avoir été témoin du démantèlement d'un camp de Roms, jeudi dernier.
"Des caravanes ont été détruites. Je ne mets pas en cause les forces de police qui obéissent aux ordres. Mais je demande le respect des personnes et de leur dignité", a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué. "Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables. Ces personnes, citoyens européens, vivent pour la plupart paisiblement ici", a-t-il ajouté.

La position de fermeté du gouvernement français a été rappelée au cours du week-end par Brice Hortefeux, pour qui elle "rassemble les Français".

Les critiques, assure-t-il, émanent essentiellement du "petit milieu politico-médiatique parisien" et de "la gauche milliardaire".

24/08/2010

Source : Le Matin

Confrontant des CV similaires postés de trois communes franciliennes, cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi ont mis en évidence l'influence du lieu de résidence, du sexe et de l'origine sur l'obtention d'un emploi. Il ressort que la discrimination affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées.

Habiter dans une banlieue réputée défavorisée peut réduire les chances d'être embauché. Ce n'est pas une surprise, mais, jusqu'à présent, peu d'études l'avaient démontré. Cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi (CEE) ont comblé cette lacune. Les résultats de leur travail confirment le rapport négatif entre banlieue défavorisée et obtention d'un emploi.  Au final, pour des profils en tous points similaires, l'écart entre le plus faible et le plus fort taux de réponse peut atteindre presque 10 points.

Mais les chercheurs du CEE apportent toutefois quelques nuances, grâce à une grille d'analyse qu'ils ont voulue très serrée. Ils ont utilisé la méthode du testing, consistant à créer des profils fictifs de demandeurs d'emploi. Dans ce cas précis, de jeunes diplômés à bac + 5, qui postulent à des postes de développeur informatique. Trois communes du Val-d'Oise ont été retenues : une ville réputée aisée, Enghien-les-Bains, une ville plutôt défavorisée et présentée de façon négative dans les médias, Villiers-le-Bel (où des émeutes ont eu lieu en 2007), et une ville réputée défavorisée mais pas médiatisée comme telle, Sarcelles. Ces trois collectivités à équidistance du centre de Paris.

Douze profils fictifs créés

En plus de l'influence du lieu de résidence sur la propension à être embauché, les chercheurs ont voulu ajouter le facteur de l'origine et du sexe. Douze profils fictifs ont ainsi été créés : quatre par ville, deux hommes et deux femmes, un homme et une jeune femme ayant des noms à consonance marocaine, les deux autres des noms à consonance française. Les candidats avaient des CV très similaires en termes d'études et d'expériences professionnelles.

Enghien plus que Sarcelles

De ces douze profils, il ressort que la discrimination territoriale affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées : le taux de réponse à leurs candidatures et de 13,7 % à Sarcelles, à peine 15 % à Villiers-le-Bel. Alors que pour une jeune femme d'origine marocaine résidant à Enghien, les chances montent à 19,5 %. A l'inverse, être d'origine marocaine et vivre dans une commune défavorisée n'est pas systématiquement discriminant pour les jeunes hommes. Le taux de réponse positive pour ceux résidant à Sarcelles est légèrement supérieur (19,2 %) à celui des jeunes d'origine marocaine résidant à Enghien (18,6 %).

Les mieux placées sont les jeunes femmes d'origine française résidant à Enghien, avec un taux de réponse à leurs candidatures de 22,5 %. Si, par contre, elles résident à Villiers-le-Bel, leurs chances se réduisent à 17,9 %. En revanche, l'étude est loin de constater des discriminations de genre : les femmes d'origine française résidant à Sarcelles ou Enghien ont ainsi un taux de réponse supérieur aux hommes.

24/08/10

Source : Les Echos.fr

Les services de la marine royale ont arrêté, lundi au large d'Al Hoceima, 72 Subsahariens, dont 20 femmes et trois nourrissons, candidats à l'émigration clandestine.

Ces personnes, qui projetaient d'émigrer clandestinement en Espagne, ont été arrêtées à bord d'un zodiac, qui a pris le départ du cap Kilates, relevant de la province de Driouech, indique-t-on de source sécuritaire.

Les émigrés clandestins ont été déférés devant les services sécuritaires pour complément d'enquête.

Source : MAP

La place de l'islam dans la société américaine est-elle en passe de devenir un sujet majeur de la campagne pour les élections de mi-mandat du 2 novembre? Ils étaient plusieurs centaines à s'invectiver dimanche à New York, séparés par un cordon de policiers. «Pas de mosquée!», criaient les uns, reprenant des chants patriotiques et brandissant des affiches où le mot «charia» apparaissait en lettres dégoulinantes de peinture rouge sang. «Peu importe ce que les bigots disent, les musulmans sont bienvenus», scandait l'autre groupe de manifestants.

Ce face-à-face tendu en dit long sur la virulence du débat national que suscite depuis le début de l'été le projet de construction d'un centre islamique à deux rues de Ground Zero, site des attentats du 11 septembre 2001, jugé sacré par de nombreux Américains. Le Parti républicain et une grande partie des familles de victimes ont protesté contre un projet perçu comme une provocation inutile. Invoquant la liberté de pratique religieuse comme «l'une des raisons majeures de la création de l'Amérique», le maire démocrate de New York, Michael Bloomberg, un Juif, a au contraire soutenu fermement la démarche, y voyant le symbole de la capacité du pays à surmonter ses divisions et à rallier les partisans d'un islam modéré. En ligne avec cette approche, dont il avait souligné l'enjeu dans son discours du Caire en 2009, Barack Obama s'est invité dans le débat pour expliquer que les musulmans avaient le droit de construire ce centre près de Ground Zero.

Des mots qui pourraient lui coûter politiquement cher, même s'il a refusé de dire si le projet devait être mis en œuvre, vu l'opposition qu'il suscite. Tout à son idéal de réconciliation de l'Occident avec l'Islam, le président semble avoir sous-estimé les appréhensions de la société américaine. Dimanche, certains responsables musulmans impliqués dans le projet n'ont pas exclu que le lieu de construction puisse être déplacé pour apaiser les esprits.

Méfiance grandissante

Le fait est que la question de l'islam suscite une inquiétude grandissante dans une Amérique qui n'abrite pourtant qu'une toute petite minorité de musulmans (à peine 1% de la population, contre environ 10 % en France). L'attentat perpétré cet automne sur la base militaire de Fort Hood par un officier américain musulman a profondément marqué les esprits, réveillant la peur d'une «cinquième colonne» islamiste prête à frapper le pays dans le dos. La découverte de l'implication de musulmans américains dans plusieurs projets d'attentats avortés, comme celui de Times Square, a accru les soupçons d'une nation qui pensait son modèle d'intégration des minorités supérieur à celui de l'Europe.

Loin de se limiter à la polémique de New York, les oppositions à la construction de mosquées se multiplient à travers le pays, de la Floride au Tennessee. Dans cet État conservateur de la «ceinture de la Bible», trois projets de mosquées ont poussé des centaines de personnes à descendre dans la rue, pour «garder le Tennessee libre de tout terrorisme». «Nous n'avons jamais éprouvé un tel degré d'hostilité», confiait hier dans le Washington Post le professeur Saleh Sbenaty, un musulman syrien installé depuis trente ans en Amérique, et responsable de l'expansion de la mosquée de Murfreesboro, près de Nashville.

Selon un sondage de Time Magazine, 43% des Américains ont une vision négative de l'islam. Cette méfiance grandissante rejaillit sur le président, dont beaucoup d'Américains n'apprécient guère les gestes d'ouverture vers le monde islamique, alors que les boys tombent sous les balles des talibans en Afghanistan. «C'est un musulman, il n'est pas des nôtres !», confiaient ce week-end, dans le Wyoming, trois cow-boys après une soirée arrosée. Selon un sondage du Pew Center, près de 20% des Américains partagent cette opinion. Invoquant le deuxième nom d'Obama, Hussein (celui de son père, kenyan), et le fait qu'il ne se soit pas choisi de paroisse chrétienne à Washington, ils sont persuadés que le président a menti sur son lieu de naissance et sa religion, tirant leurs «informations» des sites de théories du complot qui pullulent sur Internet.

Le danger est que ces théories de la conspiration sont également présentes dans les milieux musulmans, où beaucoup se disent persuadés que le 11 Septembre a été fomenté par les Juifs d'Amérique et le Mossad pour justifier la guerre américaine en Afghanistan. Selon le Washington Post, deux imams ayant travaillé avec l'imam Feisal Abdul Rauf, inspirateur bien intentionné du projet de centre islamique de New York, avaient émis des opinions de ce type au lendemain des attaques. Rauf, en visite à Bahrein pour un voyage sponsorisé par le département d'État, s'est contenté d'appeler à l'«harmonie», défendant la Constitution américaine et les droits qu'elle procure.

Source : Le Figaro

Le CCME soutient l'organisation du séminaire intitulé «Émancipation et Droits de la Femme Marocaine». Un séminaire organisé par EMCEMO (Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling) à Amsterdam le 4 septrembre 2010. 

« Une année chez les Français» est le nouveau roman que vient de publier le romancier Fouad Laroui chez les éditions Julliard. Il sera disponible au Maroc début septembre…Suite

L'expérience de Alamjadid a eu un succès phénoménal dans les pays où elle a été menée. En effet, en Allemagne, en Russie et en Espagne, des réseaux nationaux sont nés car leurs créateurs sont partis du même constat que le notre: les réseaux globaux ne sont pas adaptés à nos réels besoins. Nous avons réalisé une étude de marché auprès de 59Ôpersonnes, à qui nous avons demandé ce qu'ils voulaient avoir comme fonctionnalités sur le site. Les résultats nous ont permis de déterminer les centres d'intérêts des internautes marocains et de créer un site qui leur soit adapté…Suite

Pour ce « Marocains résidant à l’étranger", tout est sujet d'un sketch. Rencontré récemment, l'humoriste D'jal parle de son « One man groove, 100% marocain"…Suite

Le nouveau film «Mosquée» de Daoud Aoulad Syad vient d’être sélectionné au Festival international de cinéma de San Sebastian. Né à l’occasion du tournage du film «En attendant Pasolini», l’histoire raconte la vie d’un homme dont la vie a été bouleversée par l’arrivée d’une mosquée de décor. Entretien avec Daoud Aoulad Syad, autour de cette histoire extraordinaire.

C’est l’histoire de quelqu’un de simple qui vit tranquillement. Un film arrive dans le village, il loue son terrain pour les décors et il se retrouve sans rien. C’est une histoire extraordinaire. Le film raconte la quête qu’il mène pour récupérer son terrain» nous explique le réalisateur Daoud Aoulad Syad. L’idée de ce film est née d’une histoire vraie. Alors qu’il tournait son dernier film «En attendant Pasolini», Daoud Aoulad Syad cherchait pour tourner une grande place dans le désert, avec un grand arbre, sorte de décor idéal. Il réussit à trouver cet endroit, vers Zagora, mais sans rien autour. Pour les besoins du tournage, l’équipe loue le terrain et construit les décors autour de la place, avec des boutiques, des maisons et une petite mosquée. Puis, la fiction se confond avec la réalité… «Tout se passait très bien. Les gens du village faisaient les figurants pendant le tournage. Puis lorsque nous avons commencé à tourner la première semaine, à l’heure de la prière, les gens sont venus prier dans notre mosquée de décor, même s’il s’agissait juste d’une devanture. Cela nous faisait sourire au début», raconte le réalisateur au Soir échos. Puis, peu à peu, la mosquée a pris de plus en plus d’importance aux yeux des habitants. «Le monsieur qui m’a loué le terrain m’a demandé s’il pouvait mettre un cadenas pour fermer la porte de la mosquée en dehors des heures de tournage. On est parti de Zagora pour Ouarzazate pendant 2 ou 3 semaines. Durant notre absence, les villageois se sont réunis pour demander au propriétaire d’ouvrir le cadenas de la mosquée, et il n’a pas pu dire non », poursuit-il. Ce qui au début pouvait faire sourire est devenu un réel problème pour le propriétaire du terrain où avait été construite cette fausse mosquée. «C’est devenu une vraie mosquée pour eux. Le monsieur ne pouvait plus récupérer son terrain. Or avant le film, il vivait dessus, c’était terrible pour lui», déclare Daoud Aoulad Syad. Dans son nouveau film «Mosquée», il raconte sous forme de fiction cette histoire vraie, centrée sur la vie de cet homme qui a vu sa vie chamboulée par l’arrivée d’une mosquée de décor sur son terrain. En quelques semaines de tournage, il s’est retrouvé dans une situation délicate, il n’avait plus rien pour vivre et les gens voulaient venir dans la mosquée.

Le tournage s’est déroulé dans la région de Zagora, après une année de préparation du film, pendant 6 semaines. «Un bon tournage, c’était un plaisir» nous confie Daoud Aoulad Syad. L’avenir de cette nouvelle réalisation  s’annonce bien. Le film «Mosquée» vient tout juste d’être nominé pour la sélection officielle de San Sebastian, 4e Festival de cinéma du monde. «C’est le seul film arabe et africain de la compétition. Cela m’a fait très plaisir. C’est un rêve d’être sélectionné dans un festival aussi prestigieux que San Sebastian, à la fois pour le film mais aussi pour le cinéma marocain» nous déclare-t-il. Quant à la fin de l’histoire, à savoir si l’homme a pu retrouver son terrain, ou si la mosquée est toujours érigée sur ses terres, rendez-vous dans les salles de cinéma pour voir le film, dont la sortie est prévue vers la fin de l’année.

23 août 2010

Source : Le Soir


Comment passe-t-on le ramadan en tant que Marocaine vivant en Europe ? Notre série de témoignages nous conduit en Allemagne, à Bonn, chez Saloua, Allemande d'origine marocaine. La fondatrice de Lifemakers Germany, association de droits humains, apprécie beaucoup ce mois spirituel mais aussi les nombreuses discussions avec des non-musulmans, discussions qui aident à franchir les barrières de la peur...

- Yabiladi : Qu'attendez vous du ramadan qui arrive en plein mois d'août cette anée?

- Saloua : La même chose que du ramadan en décembre : spiritualité, amour du prochain, patience, miséricorde, et réussir enfin à ne pas regarder qu'avec les yeux, mais aussi avec le cœur.

- Craignez-vous la chaleur, la soif, les très longues journées?

- Ces quelques heures de jeûne en plus, ca ne change plus grand chose. La personne qui a décidé de montrer à son corps qui est le chef ressentira la satisfaction. Celui qui bois beaucoup et qui mange peu de graisse, assez de glucides, vitamines et des protéines après le ftour et pour le Shour, va passer la journée facilement, avec bravoure. La faim et la soif m'inquiète beaucoup moins que le manque de compréhension de certains concitoyens qui ne comprennent pas qu'on puisse aussi prendre au sérieux la religion en tant que musulman européen.

- Quel est le rythme que vous adoptez pendant la journée ?

- Je continue à travailler normalement, même plus efficacement, car je peux me concentrer pleinement sur le travail. Le sang circule dans le cerveau plutôt que dans l'estomac. La seule chose qui change, c'est qu'on se met à table seulement avant et après le lever du soleil pour manger.

- Vous levez-vous pour le Shour? Allez vous dormir pendant la journée?

- Vu que je travaille, la sieste, c'est pas possible. De toute façon, ça te rend plutôt nerveux, en tout cas pour moi. Je préfère rester réveillée et me réjouir d'avance à retrouver mon lit tard le soir. Naturellement, je me lève pour le Shour, car je ne veux pas laisser passer la bénédiction que l'on reçoit, comme le promettait le prophète Mohammed. Et bien sûr il faut que j'équilibre mon alimentation en eau. Sans oublier qu'après le Shour suit la prière du matin.

- Avez-vous fait des achats spécifiques pour le ramadan?

- On s'est procuré des épices spéciales et les ingrédients pour la soupe marocaine, car un ramadan sans harira, ce serait un peu bizarre. La famille nous a envoyé les pâtisseries du Maroc. Ça sent merveilleusement bon.

- Qu'est-ce que cela signifie pour vous de passer le ramadan loin du Maroc?

- Je suis née en Allemagne et j'y ai grandi, ce qui fait que je me sens plutôt allemande. Mais je dois avouer que passer le ramadan à Tanger, la ville d'où viennent mes parents, me plairait beaucoup. Mais le ramadan en Allemagne, cela évoque plus de sentiments d'appartenance, c'est plus chez moi.

- Une particularité du ramadan en Allemagne...

- La famille et les amis sont ici, on peut rompre le jeûne et passer du temps ensemble. On peut aussi avoir des discussions intéressantes sur le thème du ramadan avec des gens qui ont d'autres religions, croyances et manières de penser. Ces discussions peuvent éliminer beaucoup de barrières liées à la peur, aux préjugés et aux questions ouvertes.
L'environnement habituel, que l'on connait bien, est important psychiquement pour être bien pendant ce beau mois spirituel.

Source : Yabiladi

Le ministre espagnol de l'Intérieur, M. Alfredo Perez Rubalcaba, est arrivé lundi matin à Rabat pour une visite de travail dans le Royaume.

La visite de travail de M. Rubalcaba sera marquée par des entretiens avec le ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui sur des sujets d'intérêt commun notamment la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé, ainsi que le terrorisme.

Source : MAP

Des compagnies britanniques ont appelé le gouvernement à repenser sa politique en matière d'immigration, avertissant que le contrôle "excessif" des flux migratoires risque de porter atteinte à l'économie du Royaume-Uni.

Un rapport, élaboré par le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD) et cité dimanche par la presse londonienne, a montré que nombreuses sont les firmes britanniques qui ont décidé de délocaliser leurs activités à l'étranger en raison de la limite que le gouvernement entend imposer au nombre d'immigrés autorisés à entrer au Royaume-Uni. Des compagnies, opérant notamment dans les domaines de la technologie de l'information et de la finance envisagent de transférer dès l'année prochaine leurs unités à l'étranger, en particulier vers la Chine, l'Inde et l'Europe de l'est, indique le rapport.

Les mesures prises pour durcir le contrôle de l'immigration pourraient avoir "un impact dévastateur" sur l'économie, indique le CIPD, relevant que le déclin des compétences des diplômés britanniques incite les employeurs à chercher de la main d'œuvre qualifiée à l'étranger. Les experts du CIPD ont mis en garde que si l'actuel système d'immigration par points marche bien, le plan visant à imposer une limite au nombre d'immigrés arrivant en Grande-Bretagne risque d'entraver la reprise toujours difficile de l'économie du pays.

Le parti conservateur, qui dirige le gouvernement de coalition, s'était engagé avant les élections législatives de mai dernier à imposer une telle limite. Cette politique figure parmi les points de discorde avec le parti libéral-démocrate, partenaire des conservateurs au sein de la coalition. Lors d'une récente visite en Inde, le ministre britannique chargé des entreprises, Vince Cable (libéral-démocrate) a souligné que le débat se poursuit toujours au sein du gouvernement au sujet de cette politique. Le responsable est allé même jusqu'à qualifier en privé d'"idée folle" la politique proposée dans ce sens par les conservateurs, rapporte la presse.

Source : Le Matin

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