vendredi 18 octobre 2024 17:16

«Le sport constitue le chemin d'une insertion réussie des Marocains résidant à l’étranger»

LE MATIN : Quel est l'état des lieux des sportifs marocains à l'étranger? Combien sont-ils approximativement et quelles sont les disciplines dans lesquelles ils brillent ?

DRISS EL YAZAMI : De manière générale, on peut dire que le sport exerce une forte attractivité auprès des Marocains de l'étranger. Ils sont nombreux à se retrouver pour jouer au foot chaque semaine, courir ensemble, fréquenter des salles de boxe ou d'arts martiaux, etc. De telle sorte qu'on peut affirmer que le sport constitue un lien social fort entre Marocains dans leur pays de d'accueil, allant parfois jusqu'à constituer des clubs de Marocains, avec des noms de clubs du Maroc (Raja, Wydad, …), comme il en existe en France, en Italie ou ailleurs … même à Washington. Certains de nos compatriotes choisissent d'aller plus loin et de pratiquer leur sport favori non seulement comme passion, mais aussi comme gagne-pain.
Ainsi, on trouve des générations de sportifs de moyen ou de haut niveau, un peu partout dans des clubs toutes disciplines confondues.
La majorité d'entre eux sont dans des clubs de foot ou d'athlétisme : on en compte quelques centaines en Europe. Un phénomène intéressant est à relever : la forte fréquentation des écoles de formation et des clubs par les jeunes générations de Marocains nés là-bas, particulièrement en football et en sports de combat.

Enfin, il y a les stars, nombreux aussi, qui sont allées jusqu'au bout de leur rêve et qui sont des champions nationaux de leur pays de résidence, voire de renommée internationale ou même champions du monde, pour certains peu connus au Maroc ou pas du tout, mais respectées comme tels dans leurs pays de résidence.

On en trouve jusqu'en Nouvelle-Zélande où on compte un champion du monde de Thaï Kickboxing. On les trouve essentiellement en football, en athlétisme, en arts martiaux, en boxe tous les poids ; mais aussi en handball, en basketball, en natation, en hockey sur glace ou dans des disciplines moins médiatiques comme le handisport.

Les sportifs marocains sont présents à l'étranger depuis 1930. Comment leur situation a évolué depuis ?

Les premières générations étaient engagées à l'époque coloniale dans des sélections françaises ou espagnoles, surtout en cross country, en fond et demi-fond. De même, on a toute la génération de footballeurs des années 40-50, avec des figures emblématiques comme Larbi Benbarek, Hassan Akesbi, Belmahjoub, Zhar, etc … Et ceci a continué jusque dans les années 80 où des sportifs marocains choisissaient de s'expatrier pour trouver des conditions plus favorables d'entraînement mais aussi financières, et qui leur permettaient de s'épanouir dans des clubs d'envergure. C'est toute la génération des Krimau, Bouderbala, El Haddaoui, Zaki, mais aussi des Benazzi, El Moutawakkil. Dans les deux dernières décennies, à l'image des mutations profondes que connaît l'émigration marocaine, des générations de jeunes nés dans les pays de résidence commencent à percer. Le sport constitue pour eux un moyen de réussite sociale et professionnelle, le chemin d'une insertion réussie mais aussi de reconnaissance dans un environnement parfois difficile. Etant généralement binationaux, ils se retrouvent devant un choix cornélien : porter les couleurs du pays de naissance ou celles du pays d'origine . Ainsi, comme vous le savez, l'équipe nationale de football est essentiellement composée de Marocains de l'étranger, les boxeurs tels que Badr Hari, Lakhsam et d'autres sont pour beaucoup des champions de leur pays de naissance et parfois champions du monde.
A mon avis, ce phénomène est appelé à prendre de l'ampleur. Le colloque sur « sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels » qui sera tenu les 24 et 25 juillet va nous permettre de mettre cette situation en perspective et d'imaginer le cadre qui pourrait permettre au Maroc de continuer à bénéficier de l'apport de ces compétences.

De quelle manière les sportifs marocains du monde contribuent-ils à la promotion de l'image du Maroc à l'échelle internationale ?
Un souvenir me revient ; celui de Saïd Aouita lorsqu'il a battu son premier record du monde. Les jours et les mois qui ont suivi, et chaque fois que j'étais en déplacement dans un pays étranger, il se trouvait toujours quelqu'un pour me rappeler lorsque je lui disais que j'étais Marocain : « Oh, yes ! Morocco, Saïd Aouita ! ». C'est ainsi ! Le sport est un formidable vecteur de promotion d'un pays, et plusieurs campagnes publicitaires ne suffiraient pas à produire le même effet qu'une image de performance sportive individuelle ou collective. Il n'y a qu'à songer à ce qui s'est passé ces dernières semaines pendant le Mondial de football, et les conséquences, positives (Corée, Nigeria) ou négatives (France, Italie), que cela a produit selon les pays.
Bon nombre de ces sportifs défendent les couleurs de leurs pays d'accueil. Est-ce qu'on peut dire que ceux-ci apportent également à l'image du Maroc à l'étranger ?

Je précise tout d'abord que, en général, il ne s'agit pas de pays d'accueil mais de naissance. Et là aussi, c'est un sujet qui sera soulevé lors de notre colloque. Cette situation correspond également aux mutations profondes que connaît l'immigration marocaine. On est en présence d'un processus d'enracinement irréversible de ces populations, avec une double nationalité et une double appartenance qui va aller en s'amplifiant, même si cet enracinement demeure parfois contrarié par les réalités des discriminations et de la xénophobie.

Il n'empêche, ces sportifs sont repérés comme étant de descendance marocaine et, peu ou prou, sont considérés par le public national comme des nationaux. Regardez la fierté des Marocains lorsque Abdellatif Benazzi était capitaine de l'équipe de France ou encore celle de nos voisins Algériens vis-à-vis de Zidane. Je suis prêt à prendre le pari qu'Afalay et Boulahrouz auraient été considérés comme des champions du monde marocains si les Pays-Bas avaient remporté la finale du Mondial.

Quel sera l'apport du colloque « Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels » qui sera tenu les 24 et 25 juillet aux sportifs marocains du monde ?

L'analyse sur le temps long du palmarès des sportifs marocains de l'étranger s'envisage de multiples façons : il s'agira de prendre en compte les choix de carrière entre intérêt sportif et attachement national, mais aussi l'évolution des performances dans les différentes disciplines sportives en repérant les temps forts, bien souvent liés à des figures emblématiques.
L'ambition est de réfléchir aux modalités du choix de « l'identité sportive » à travers le cas marocain, envisagé dans un large cadre qui inclut la période coloniale et les enfants issus de l'immigration. Ces derniers, binationaux, sont souvent amenés très jeunes à choisir le pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière.

S'il reste limité au monde assez fermé du haut niveau, compte tenu de l'importance symbolique et politique des performances lors des compétitions internationales, le choix de l'identité sportive revêt une importance majeure. Par ailleurs, il sera nécessaire de replacer ces stratégies dans le cadre plus large des mobilités marocaines vers l'étranger.

Les réactions du public marocain au pays ou à l'étranger face à ces vedettes devenues pour certains des stars internationales, qui se situent entre appropriation, adulation et rejet, constituent un aspect majeur qu'il s'agira également d'étudier.

Source : Le Matin

Après la France et certaines régions d'Espagne, c'est au tour du Royaume-Uni d'envisager de limiter le port du voile islamique intégral. C'est un député conservateur qui vient de déposer un projet de loi. Il a annoncé samedi 17 juillet qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé. L'élu de la majorité compte surtout stimuler le débat dans le royaume.

Le vote pour interdire le voile intégral en France a beaucoup frappé les Britanniques et certains députés en profitent d’ailleurs pour tenter de relancer le débat ici.

Le conservateur Philip Hollobone vient ainsi de déposer à la Chambre des communes un texte qui rendrait illégal le port de certains voiles en public. Le parlementaire reproche à ses pairs d’être complètement déconnectés de l’opinion publique et s’appuie sur un tout récent sondage YouGov qui a révélé que deux tiers des Britanniques seraient favorables à une interdiction sur le modèle de celle votée en France.

Les chances de voir une telle mesure adoptée au Royaume-Uni sont néanmoins infimes car l’ensemble de la classe politique anglaise reste très réticente à légiférer sur le voile, d’abord par crainte de réveiller des tensions avec la communauté musulmane, mais aussi par conviction.

« Dire aux gens ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas porter quand ils marchent dans la rue n'est pas vraiment britannique. Nous sommes une société tolérante pratiquant le respect mutuel », a rappelé le secrétaire à l'Immigration Damian Green.

Et le ministre conservateur d’enfoncer le clou : « Contrairement à la France, la Grande-Bretagne n'est pas un pays ‘agressivement laïque’ ».

Il n’empêche, le député Hollobone a de son côté prévenu qu’il refuserait dorénavant de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé par un voile.

Source : AFP /RTL

"Villes de migration" ("Cities of Migration") est une plateforme Internet proposant des bonnes pratiques en matière d’intégration des migrants urbains et encourageant le développement de nouveaux concepts qui soient source d’équité, de cohésion sociale et de prospérité des villes. Menant des activités avant tout virtuelles, cette plateforme, véritable collection d’exemples concrets d’intégration urbaine à travers le monde – "bonnes idées" pour reprendre le terme consacré du site – vise à favoriser les échanges entre édiles du monde entier, experts en migration et spécialistes de terrain.

"Villes de migration", dirigée par la Fondation canadienne Maytree, organise régulièrement des séminaires virtuels réunissant des personnes du monde entier pour partager des expériences remarquables dans le domaine de l’intégration urbaine.

La Conférence à venir "Migration to Integration – An Opportunity Agenda for cities" ("De la migration à l’intégration : des chances à saisir pour les villes") sera l’occasion d’un échange direct, pendant deux jours, visant à établir de nouveaux contacts et une future coopération entre les participants. S’appuyant sur l’expérience des bonnes pratiques urbaines en matière de migration et d’intégration, cette conférence s’annonce comme un événement qu’aucune personne ayant saisi l’importance d’envisager sérieusement les migrations aujourd’hui ne se doit de manquer, des fonctionnaires locaux en passant par les dirigeants économiques.

Des débats, des sessions plénières et une "foire" aux bonnes idées, seront organisés au cours de la conférence dans la perspective de faire naître des initiatives urbaines renouvelées et de nouvelles réflexions sur les migrations.

La Haye (Pays-Bas), 3-4 octobre 2010

Source : Site du Conseil de l’Europe

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur de la République française dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2010.

Outre ses fonctions à la tête du CCME, M. El Yazami, ancien membre de l'Instance équité et réconciliation (IER), est membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH).

En France, il est délégué général de l'association "Génériques", qui Œuvre pour la préservation des archives et de l'histoire de l'immigration.

A ce titre, il a notamment assuré en 2009 le commissariat général d'une exposition intitulée : "Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", dont le catalogue a été publié aux éditions Gallimard.

Secrétaire général jusqu'en mai dernier de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH), M. El Yazami a été chargé la semaine dernière d'une mission de prospective sur l'avenir de cette ONG.

Il est également président de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l'Homme, basée à Copenhague.

Source : MAP

En partenariat avec le CCME, l’Association Conte’Act et le Collectif des Associations de Nador, avec l’appui de l’Agence de développement de l’Oriental, organisent la première édition du Festival des Cultures Immatérielles Méditerranéennes « IMERQANE ». La manifestation placée sous le thème « Patrimoine en partage » se tient à Nador du 15 au 28 juillet.

Pour ce festival, le CCME organise l’exposition « Dakira » qui donne à voir plus de 60 photos rares et de documents d’archives retraçant 40 ans de présence des Marocains aux Pays-Bas. Un documentaire présentant une série de témoignages livrés par des Marocains des Pays-Bas sera aussi projeté lors de cette édition.

M Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, représente le Conseil dans une table ronde sur « l’immigration, apports et liens entre les régions d’origine et les régions d’accueil » le  27 juillet à 16h, à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Nador.

Outre la programmation scientifique, le Festival « IMERQANE » comprendra des spectacles de musique, de chants et de théâtre avec la participation d’artistes marocains du monde.

Source : CCME

Une enquête de la Cimade, service œcuménique d'entraide, dénonce les graves dysfonctionnements dans les procédures de délivrance de visas par les consulats français au Maroc…Suite

D'origine marocaine, Malika Zarra, la chanteuse de jazz oriental évoluant sur la scène artistique new-yorkaise, dévoile quelques aspects de sa personnalité…Suite

Ce sont 10.000 anciens combattants marocains qui devront profiter de l'alignement des pensions de retraite des anciens soldats originaires d'Afrique résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français…Suite

Dans sa quête – sans grand résultat pour le moment – de promotion de la diversité, l’Etat français vient de connaître une nouvelle ère. Eric Besson, ministre de l’Immigration, a reçu mardi, un rapport sur la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations dans les entreprises, réalisé à la demande de son département. Ce rapport préconise quinze mesures pour encourager la diversité, notamment d'inclure le lieu de résidence dans les critères discriminatoires prohibés par la loi.

L’égalité des chances et la diversité dans les entreprises sont des sujets cher au président Nicolas Sarkozy. C’est ainsi qu’il a émis l’idée de créer un « Label Diversité ». Cette distinction lancée en 2008, a été décernée pour la première fois à sept entreprises françaises en avril 2009, pour une durée de trois ans.

Ce travail de promotion du multiculturalisme ne pouvait se limiter à la distinction des entreprises « engagées dans la prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines ». Ainsi, à l’initiative d’Eric Besson, le Centre d’analyse stratégique (CAS), organisme dépendant de Matignon, avait confié au Cabinet d’études Deloitte en 2009 une étude sur les meilleures pratiques des entreprises en matière de diversité en France et à l’étranger.

Le rapport est intitulé « la Promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l'étranger ». Il a comparé les pratiques françaises en la matière aux cas de six autres pays : l'Allemagne, le Canada (Québec), les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.

L’un des premiers constats qui se dégage de l’étude, est que « les discriminations persistent, sans qu’il soit d’ailleurs possible d’en cerner exactement l’étendue », malgré l’existence de mesures ad hoc pour les combattre. Ces discriminations concernent l’emploi. « Au vu des chiffres disponibles, les populations issues de la diversité peinent toujours à accéder à l’emploi » note l’étude. C’est le cas notamment des personnes issues de l’immigration, des personnes handicapées et des seniors peu qualifiés. Elles « peinent à progresser » quand elles trouvent un emploi, et sont cantonnés dans des « métiers fastidieux et mal rémunérés ».

La plupart des testings (pratique utilisée pour mettre en évidence une discrimination) effectués en France depuis 10 ans ont été catégoriques selon le rapport. « Un homme avec un nom et un prénom maghrébin a, en moyenne, 4 à 5 fois moins de chances qu’un candidat ayant un patronyme français, d’être convoqué à un entretien d’embauche », a-t-il précisé.

Sans grande surprise donc, le taux de chômage des immigrés (15,2 %) s’est révélé être le double de celui des non immigrés (7,3 %). Les jeunes de 15 à 24 ans des zones urbaines sensibles (ZUS), issus en partie de l'immigration, sont les plus touchés par le chômage (22 % contre 11,6 % sur la même tranche d'âge au niveau national). Pourtant,  le taux d’immigrés diplômés de l'enseignement supérieur a quadruplé de 1982 à nos jours, passant de 6 % à 24 %, une proportion très proche de celui des non-immigrés (29 %).

Les concepteurs du rapport ont ensuite énuméré ce qu’ils appellent « bonnes pratiques » chez certains groupes en France (l’Oréal, Casino), en Suède (Volvo), aux USA (Johnson & Johnson), avant de faire des recommandations au nombre de quinze. Elles sont classées autour de 3 axes. Premièrement, facilitater l’intégration professionnelle des populations issues de la diversité. Deuxièmement, promouvoir le Label Diversité et renforcer l’articulation entre les dispositifs, et enfin, sensibiliser, informer et mesurer. La recommandation qui a retenu le plus l’attention des médias préconise l’introduction du lieu de résidence dans les critères de discrimination définis par la loi.

Le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a pris note et Eric Besson s'est engagé à étudier les possibilités de modification de la loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.

Le rapport complet et sa synthèse sont téléchargeables sur les portails du CAS et du ministère de l’Immigration.

Source : Yabiladi

Une convention de partenariat a été signée, jeudi 15 juillet à Casablanca, entre la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de Casablanca (CCISC) et le Club des Investisseurs Marocains de l'Etranger (CIME).

Cette convention, signée par M. Hassane Berkani, président de la CCISC et M. Bouchaib Rami, président du CIME, a pour objectif la création de guichets uniques qui faciliteraient toutes les démarches administratives des MRE et autres investisseurs qui veulent investir au Maroc.

En vertu de cette convention, la CCISC s'engage à accompagner les investisseurs dans toutes leurs démarches, leur faciliter la voie de l'investissement en créant des guichets uniques en vue de répondre à leurs exigences et leur éviter toute sorte d'obstacles.

Elle s'engage également à jouer le rôle d'intermédiaire entre le club et les investisseurs MRE en fournissant le club de toutes les informations concernant les occasions d'investissement dans le territoire relevant de la chambre.

Le CIME s'engage, de son côté, à sensibiliser les réseaux des représentations des MRE, dans le monde entier et les inciter à investir dans le territoire relevant de la CCISC.

Cette convention prévoit également la contribution des deux parties à l'organisation des manifestations et des conférences économiques aussi bien au Maroc qu'à l'étranger et effectuer des études et des recherches concernant l'investissement au territoire relevant de la CCISC.

La convention entre en vigueur pour une période de deux ans à partir de la date de sa signature.

Source : MAP

Une délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains a été reçue, jeudi, au Congrès américain où elle a eu des entretiens avec des Sénateurs et Congressmen, y compris le chef de la majorité démocrate au Sénat, le Sénateur Harry Reid, et son collègue républicain John Ensign.

Lors de ces entretiens, les membres de la délégation ont informé leurs interlocuteurs au Congrès des avancées que connaît le Maroc à tous les niveaux ainsi que du processus démocratique en cours dans le Royaume.

Ils ont de même exposé la démarche suivie par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, à travers notamment la proposition du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP le président du Cercle des Jeunes Démocrates marocains, Mehdi Bensaid.

La délégation marocaine prendra part, par ailleurs, du 16 au 18 juillet à Washington, au Congrès national des Jeunes Démocrates Américains à laquelle elle a été conviée.

Pour sa part, le président du comité des affaires internationales des Jeunes Démocrates Américains, Thione Niang, a indiqué dans une déclaration similaire que la participation des membres de la délégation marocaine à ce conclave leur permettra de s'enquérir et de s'imprégner de l'expérience américaine dans le domaine électoral, notamment à la veille des élections législatives américaines de mi-mandat prévues en novembre prochain.

Niang s'est, d'autre part, dit impressionné par "l'esprit de patriotisme, la fierté et le sentiment d'appartenance qui animent les jeunes marocains", faisant remarquer que la délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains est la seule de tout le continent africain à être conviée à ce congrès.

En marge de cette rencontre, le Cercle des Jeunes Démocrates marocains va organiser samedi une conférence portant notamment sur la citoyenneté, l'amitié américano-marocaine ainsi que sur le plan d'autonomie pour le Sahara.

Outre Mehdi Bensaid, cette délégation est composée de Réda Bachir, premier vice-président, Aymane El Alj, deuxième vice-président, Mehdi Belhag, membre du Bureau national, et Selma Talha Jebril, responsable du Bureau de Washington du cercle des Jeunes Démocrates marocains.

Source : MAP

Un groupe de 21 jeunes canadiens d'origine marocaine effectue, du 31 juillet au 11 août, un séjour culturel au Maroc destiné à renforcer leurs liens et leur attachement avec le pays d'origine, apprend-on de source officielle jeudi à Montréal.

Entreprise par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Consulat général du Maroc à Montréal, cette initiative permettra également à ces jeunes de découvrir la richesse du patrimoine culturel de leur pays d'origine, sa diversité civilisationnelle et ses potentialités et ses atouts naturels.

"Le fait que nous ayons réussi à réunir un groupe mixte (musulmans et juifs, filles et garçons) constitue une première. Car, il y a aussi l'objectif de rapprochement entre deux composantes d'une même communauté originaire du Maroc et qui ne se connaissent pas pour autant", a déclaré à la MAP la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.

"Le but est bien-entendu de permettre à ces personnes à découvrir ou redécouvrir le Maroc moderne, ainsi que ses valeurs basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité", a ajouté Mme Otmani.

Outre la dimension humaine et identitaire que revêt cette visite, a-t-elle ajouté, ces jeunes auront toute la latitude d'approfondir leurs connaissances sur le Maroc d'aujourd'hui et les réalités de ses grands chantiers structurants de développement.

Le programme de ce séjour culturel sera marqué notamment par des visites dans les sites touristiques et historiques dans différentes villes du Royaume (Rabat, Meknès, Fès, Marrakech et Casablanca), ainsi que par des rencontres avec plusieurs responsables marocains.

Source : MAP

Le Centre régional d'investissement (CRI) de Fès Boulemane, en collaboration avec la wilaya de la région, a élaboré un programme spécial destiné à accompagner les Marocains résidant à l'étranger (MRE) lors de leur séjour estival.

Le programme, qui sera lancé lundi prochain, vise, entre autres, la mise en place d'un environnement propice pour garantir un meilleur accueil aux MRE, accorder une suite à leurs attentes et leur faire découvrir la dynamique de croissance et de développement à l'échelle de leur région.

Il sera procédé ainsi à la mise sur pied de stands au niveau du CRI englobant l'ensemble des services extérieurs de la wilaya pour traiter les demandes et répondre aux questions soulevées par les MRE dans les meilleures conditions de proximité et d'efficacité.

Ces stands seront présentés par plusieurs intervenants oeuvrant dans les domaines notamment du logement et de l'investissement, dont, l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès, la Conservation foncière, la Douane, le CRI et les banques de la place.

Selon le CRI, des professionnels présenteront aux MRE les opportunités d'investissements, ainsi que les avantages fiscaux.

Il sera également procédé à l'organisation de visites de terrain pour s'enquérir de près des projets initiés par des MRE, ainsi que des projets structurants en cours de mise en oeuvre au niveau de la région.

Des tables-rondes et des rencontres de sensibilisation seront aussi organisées au profit des MRE dans le but de les informer des dispositions les concernant adoptées dans différents secteurs, notamment celles relatives à l'incitation à l'investissement.

A noter que l'investissement des MRE à Fès est nettement orienté vers le secteur du tourisme. Sur les six projets des MRE approuvés par la Commission régionale d'investissement, trois sont touristiques, soit 60 pc du montant global de ces projets.

Au niveau de la région Fès-Boulemane, six projets des MRE ont été approuvés au 1er semestre 2010 avec un investissement global prévisionnel de 28,23 millions de dirhams. Ces projets pourraient générer quelque 630 postes d'emploi.

Source : MAP

Des inscriptions islamophobes et des croix gammées ont été découvertes mercredi sur le mur d'enceinte du chantier d'une mosquée à Hérouville-Saint-Clair, ville nouvelle de la banlieue de Caen, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Caen.

Une enquête préliminaire a été confiée à la police judicaire qui disposait de peu d'éléments sur les auteurs de ces tags: "Islam hors d'Europe", "Ni islam ni burka" ou "Charles Martel", entourés de deux coeurs, croix gammées et croix celtiques.

Ces inscriptions ont été réalisées au cours de la nuit du 13 au 14 juillet, a précisé le procureur adjoint, Jean-Pierre Triaulère.

Le Conseil français du culte musulman a exprimé jeudi dans un communiqué "sa profonde indignation" et "condamné avec force cette nouvelle agression".

Le CFCM "fait part de son incompréhension totale face à cette longue série de profanations qui attriste la communauté musulmane de France et menace le vivre ensemble et la cohésion nationale", appelant les autorités "à tout mettre en oeuvre pour que cessent ces indignes atteintes à des lieux de prière et de recueillement".

Eric Besson, ministre de l'immigration, a "condamné" ce qu'il a qualifié d'"actes xénophobes intolérables" qui "témoignent non seulement d'une immense lâcheté et d'une extrême imbécillité, mais aussi d'une volonté de porter atteinte aux principes et valeurs qui fondent la construction même de notre Nation".

"Ces actes s'ajoutent à ceux qui ont visé au cours des derniers mois plusieurs mosquées et cimetières musulmans", a-t-il rappelé, ajoutant: "la France a toujours été, et doit demeurer, une terre d'immigration et d'intégration".

Le maire (Modem) d'Hérouville-Saint-Clair, Rodolphe Thomas, s'est dit dans un communiqué "profondément choqué par cet acte raciste et islamophobe". "Il n'y a pas de mots assez fort pour caractériser cette bêtise", a-t-il ajouté.

"Dans le contexte national actuel où l'on caricature et où tant d'amalgames sont faits, il est important de revenir vers une démocratie apaisée et modérée", poursuit-il, "La France est (...) une terre d'accueil qui s'honore en garantissant et en défendant la liberté, l'égalité et la fraternité".

"Hérouville Saint-Clair est une ville atypique, c'est une fenêtre ouverte sur le monde. C'est le symbole même de la tolérance, où plus de 77 nationalités vivent ensemble dans le respect et la fraternité", a-t-il ajouté.

En mai, des inscriptions xénophobes et pro-nazies avaient été constatées sur la devanture d'une future boucherie halal à Lisieux, une commune normande de 24.000 habitants, qui compte très peu d'immigrés.

Source : Les Echos/AFP

La loi controversée sur l'immigration en Arizona, accusée par ses opposants de légaliser le délit de faciès, se retrouvait pour la première fois devant les tribunaux jeudi, pour l'examen de la première des sept plaintes qu'elle a suscitées.

Les avocats des deux parties -la gouverneure de l'Arizona Jan Brewer et le plaignant David Salgado, officier de police -ont notamment débattu devant la cour fédérale de Phoenix de la difficulté présumée, pour les services de police, d'appliquer la nouvelle loi, qui doit entrer en vigueur le 29 juillet.

L'avocat Stephen G. Montoya, qui représente M. Salgado, a assuré que les policiers de Phoenix et d'autres villes d'Arizona auraient du mal à interpréter la loi telle qu'elle est écrite, et qu'elle donnait à l'Etat frontalier du Mexique des prérogatives jusqu'alors réservées à l'Etat fédéral.

«Nous n'avons jamais eu 50 lois migratoires», a-t-il déclaré en référence aux 50 États des États-Unis. L'immigration relève de la politique étrangère et «les États ne peuvent pas la contredire», a-t-il ajouté.

L'avocat de Jan Brewer a affirmé que la loi n'allait en aucun cas entraîner des délits de faciès. «Nous avons 15 000 officiers de police très qualifiés, qui font leur travail chaque jour. La situation horrible que certains veulent décrire est erronée», a-t-il ajouté.

L'officier Salgado, un Américain d'origine mexicaine résidant à Phoenix, a affirmé pour sa part n'être «ni un politicien, ni un militant. Mais quand la loi est passée, je suis passé à l'action, car j'ai considéré que c'était mon devoir», a-t-il dit.

La loi, adoptée en avril, permet aux policiers de demander papiers et statut migratoire à toute personne soupçonnée d'être immigrée clandestine. Jusqu'alors, il fallait avoir commis une infraction.

Elle a suscité sept plaintes, notamment du gouvernement fédéral et d'associations de défense des droits civils.

Selon l'institut Pew Hispanic Center, un centre de réflexion, l'Arizona compte environ deux millions de personnes d'origine hispanique, dont 460 000 n'ont pas de papiers.

Source : Cyberpresse

Tous les migrants ne se valent pas et il est une catégorie que les pays cherchent à faire venir et même à retenir. Les étudiants "internationaux" sont de ceux-là.

Pour la première fois, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) quantifie, dans son rapport annuel sur les "Perspectives des migrations internationales", publié lundi 12 juillet, le nombre de ceux qui transforment leur visa d'études en visa de travail après leur diplôme.

Sur les 2 à 2,5 millions de jeunes issus du monde entier venant étudier chaque année dans les pays de l'OCDE, 21 % en moyenne "s'installent" dans le pays d'accueil. Autrement dit, plus d'un étudiant sur cinq ne rentre pas dans son pays d'origine après son diplôme.

Ces jeunes viennent en grande majorité de pays de l'OCDE, mais les contingents venus de Chine, d'Inde sont également importants.

Ce chiffre exclut les étudiants en libre circulation au sein de l'Union européenne. Il est réellement significatif dans la mesure où il représente 84 % environ "de la totalité des étudiants effectuant leur cursus à l'étranger".

Cette fuite des cerveaux non négligeable, souhaitée et organisée par les grands pays développés, varie fortement selon les pays. Au Canada, 19 % des étudiants en mobilité internationale s'installent dans le pays. Au Japon, ils sont 20 % et en France, 27,4 %.

Depuis le début des années 2000, la tendance est partout à l'augmentation des effectifs des étudiants étrangers. Leur nombre a "doublé en moyenne" de 2000 à 2007, selon l'OCDE, mais il a été multiplié par dix en Corée du Sud, et par huit en Nouvelle-Zélande. En Suède, la progression annuelle a été de 14 % depuis 1997.

Corrélativement, le pourcentage des étudiants étrangers dans la population étudiante des pays développés ne cesse de croître : il est de 19,5 % en Australie, pays qui a déployé de très gros efforts pour se rendre attractif auprès des jeunes Asiatiques notamment, de 15 % au Royaume-Uni et de 11,3 % en France par exemple.

Les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, l'Australie, la France et le Royaume-Uni figurent parmi les pays qui accueillent le plus d'étudiants étrangers. Ces six pays représentent 75 % de la totalité des étudiants internationaux de la zone OCDE. Avec près de 600 000 étudiants en 2007, les Etats-Unis se taillent la part du lion.

Pour les pays développés, cette future main-d'oeuvre est d'autant plus intéressante qu'elle est qualifiée et qu'elle parle la langue du pays. Les autorités canadiennes ont ainsi facilité l'obtention d'un titre de séjour permanent par les jeunes diplômés étrangers.

Source : Le Monde

Créateur de Med’it Wear, une marque de sportwear, Rachid Guenaoui, s’est frayé un chemin, dans un milieu monopolisé par des firmes internationales. Ce trentenaire, qui se décrit comme un autodidacte, nous livre dans cet entretien son parcours et ses projets.

Vous avez rejoint la France à l’adolescence. Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

Je suis issu d’une famille modeste originaire de la ville de Mechraa Bel Ksiri, dans la région du Gharb. J’avais 15 ans lorsque j'ai rejoint la France et le Lot-et-Garonne où mon père travaillait en tant qu’ouvrier agricole. Je vis actuellement dans la région Bordelaise mais je garde un très bon souvenir de ma cité. Il y a ce mélange, cette diversité de cultures et on apprend beaucoup de choses.

Vous êtes le créateur de Med'it Wear. Comment est née l'idée de créer une marque de vêtements de sport?

Med'it wear a été créée en 2004. L’idée est née de ma rencontre avec des sportifs de haut niveau. J'ai aussi noté que les plus grandes marques s’inspirent de la banlieue, car ce sont les jeunes de banlieue qui font la mode. Alors, je me suis dis pourquoi pas moi ?

Avec Med’it Wear, je mets en avant ma passion mais tiens surtout à exposer mes origines.

A quels défis fait face la nouvelle génération maghrébine en France? Et quels conseils leur donneriez-vous?

Le combat pour la survie. Pour un jeune issu de l’émigration, il faut se battre deux fois plus qu’un Français de souche pour réussir. Mais tout est possible si on s’en donne les moyens. C’est pour cela que j’exhorte les jeunes à ne pas oublier l'école.

Pour un jeune issu de l'immigration, la création d'une entreprise en France n'est pas chose facile, racontez-nous votre expérience.

On m’a traité de fou quand j’ai commencé. Fou de m’attaquer à un milieu monopolisé par les multinationales. Mais je voulais me prouver certaines choses et prouver, même si ça peut faire cliché aujourd’hui, qu’on pouvait sortir de la banlieue avec du travail et de l'abnégation.

Est-ce que votre entreprise commence à être rentable?

Elle commence à peine à faire du bénéfice. Nous n’allons pas parler de chiffre d’affaire, car c’est un peu tôt pour notre jeune entreprise. Notre objectif, c’est de faire connaitre le produit ici en France et bien sûr au Maroc.

Vous allez organiser en septembre prochain un défilé de mode dans votre ancienne cité, Fumel (France). Quels sont vos projets pour le Maroc?

A court terme, j’aimerais  pouvoir distribuer notre ligne de vêtements. J’ai d’ailleurs rencontré à ce propos, le fondateur d’une grande marque marocaine de prêt-à-porter, dont je trouve les coupes de très haute qualité. J’ai aussi quelques rendez vous cet été avec plusieurs distributeurs au Maroc. Nous pouvons aussi compter sur le soutien de plusieurs personnalités du milieu sportif et administratif.

Source : aufait

Née au Maroc, et Balmanaise d’adoption depuis de longues années, Amina Ighra n’a jamais rien renié de sa terre berbère sans pourtant en rester prisonnière. Emotions de jeunesse et mémoires des êtres aimés : le portrait du père, le buste de la mère donnent à l’œuvre, aujourd’hui nourrie de multiples inspirations, une grande et forte humanité.

Après un court passage de 1994 à 1997 aux Beaux Arts de Toulouse aux côtés de Corret et Peyranne où elle obtient son premier Prix en 1995, ses dessins, sculptures et peintures sont rapidement remarqués dans de nombreux salons et expositions qu’il serait trop long ici d’énumérer, mais parmi eux : le Salon International de Béziers, le Lion’s Club d’Agen, le Festival Africajarc, Gaillac Abbaye Saint-Michel et bien entendu, le Salon des Arts de Balma….

En outre elle fait partie de ces artistes Balmanais qui portent haut et fort la culture au travers de tout l’hexagone et Alain Fillola, maire de Balma de renchérir : « C’est une chance pour Balma de compter parmi ses habitants une artiste à qui la sensibilité et la maîtrise technique valent aujourd’hui une récompense grandissante…. Elle fait partie de ces artistes entiers, qui se donnent corps et âme à leur art ». Ainsi soutenue par Génération Culture, l’association dont le siège est à Balma avec pour vocation de contribuer au développement des Arts et de la Culture, et la mairie de Balma, ont décidé d’accompagner Amina Ighra à réaliser un projet d’exposition sur deux mois durant cet été, du 6 juillet au 29 août, avec une sélection de toiles et de sculptures à l’Institut du Monde Arabe à Paris.

Haut lieu de la culture, l’Institut du Monde arabe est le fruit d’un partenariat entre la France et vingt-deux pays arabes. Fondation de droit français, l’I.M.A a été conçu pour faire connaître et rayonner la culture arabe.

Source : Marocainsdumonde

 

L’AMF fête ses 50 ans sous la forme d’une caravane de la Mémoire qui, depuis deux ans, s’arrête à différentes étapes pour permettre la rencontre et les échanges entre différentes nationalités et acteurs associatifs.

50 annés de reconnaissance des luttes des immigrations et de l’immigration marocaine en particulier.

50 années qui ont vu évoluer ses champs d’intervention dans différents domaines car l’AMF a toujours inscrit ses activités dans le cadre de questions d’actualité.

Cette caravane, qui a pris son départ en France : Chevilly-La-rue, Saint-Denis, Paris, autour des thèmes de la Mémoire, se poursuivra au Maroc s’arrêtant dans plusieurs villes : Agadir, Oujda, Rabat…

Elle fait le pont entre la France et le Maroc et donne toute sa dimension à la citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée.

Cette traversée est symbolisée par l’exposition - photo montage «Rupture» du peintre plasticien Antoine de Bary qui a «découvert dans un classeur de bureau vert des fiches d’identité et des carnets individuels roses de travailleurs marocains, manœuvres, sans profession…vus de face et de profil, oreilles bien dégagées, arrivés en France entre 1939 et 1940 …

Source : Marocainsdumonde

Les entrées de migrants vers l'Espagne ont connu une diminution de 43 pc depuis 2008 à cause de la crise économique qui frappe de plein fouet le pays ibérique.

Ainsi, le nombre de travailleurs étrangers ayant entré en Espagne a passé de 682.300 à 391.900 personnes en deux ans, soit une baisse de 43 pc, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Il s'agit de la chute la plus importante parmi les plus développés affectés par la crise internationale, ajoute la même source, précisant que cette baisse dépasse de loin la moyenne enregistrée dans les pays de l'OCDE qui atteint 6 pc.
Le rapport de l'OCDE intitulé " Perspectives des migrations internationales " (à consulter sur le site du CCME) indique également que les entrées de migrants vers les pays de l'OCDE ont tombé à 4.4 millions d'individus, soit une baisse de 6 pc, alors qu'au cours des 5 années précédentes, leurs effectifs avaient augmenté de 11 pc par an en moyenne.

Les immigrés ont été durement frappés par la crise de l'emploi, notamment les jeunes qui, dans bien des pays, ont enregistré une forte diminution de leur taux d'emploi, explique l'OCDE.

Source : Casafree/MAP

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