vendredi 18 octobre 2024 13:16

Selon le HCR, la majorité des réfugiés se trouvant au Maroc sont originaires de  la Côte d’Ivoire et de la république démocratique du Congo…Suite

La visite qu'effectue actuellement en Grande-Bretagne le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger Mohamed Ameur, a été l'occasion de réaffirmer l'engagement du gouvernement en faveur de cette communauté dans le cadre d'une vision novatrice et plus en phase avec les nouvelles réalités.

Lors d'une rencontre, tenue mardi soir à Londres avec les représentants de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, le responsable a abordé, en long et en large, cette politique qui traite les questions liées à l'immigration sur la base d'une nouvelle vision fondée notamment sur le contact direct et permanent avec les Marocains du monde.

Le contact et la communication une question vitale

M. Ameur, dont c'est le premier déplacement en Grande-Bretagne, a souligné que ce contact et cette communication demeurent les mots d'ordre dans le cadre de la politique mise en oeuvre par le gouvernement dans son traitement des problèmes de la communauté marocaine à l'étranger.

«Le gouvernement s'est engagé, sous Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans une nouvelle politique, prenant en compte les changements que cette communauté a connus durant les dernières années», a-t-il dit, notant que ces changements imposent par la force des choses une nouvelle approche à même de répondre aux exigences des temps modernes et aux attentes de la communauté.

L'émergence de nouvelles élites au sein de cette communauté incite à aborder autrement les questions se rapportant à l'immigration à partir d'une perspective d'avenir en perpétuel changement, a encore dit le responsable, qui n'a pas manqué de rappeler le programme de réformes tous azimuts lancées par le Maroc sur la voie de la modernisation et du développement dans tous les domaines.

«Le Maroc est désormais un grand chantier», a dit M. Ameur, relevant que ce dynamisme que connait le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI touche tous les aspects de la vie du pays, y compris ceux qui concernent la communauté marocaine à l'étranger.

Marocains résidant à l’étranger , rôle clef dans la construction du Maroc

Le responsable a relevé que les membres de la communauté marocaine à l'étranger, en tant que citoyens à part entière, ont un rôle clef à jouer dans le cadre de ce dynamisme que connait le Royaume, rappelant l'attachement indéfectible de cette communauté à la mère-patrie.

Un hommage particulier a été rendu à la communauté marocaine en Grande-Bretagne, qui demeure «un modèle d'intégration dans le pays d'accueil», a dit M. Ameur, notant que cette communauté, à l'instar de ses compatriotes dans d'autres contrées, participe au processus de développement continu au Maroc.

«Nul ne peut occulter le rôle de la communauté marocaine à l'étranger et son engagement en faveur de la défense des intérêts du Royaume ainsi que sa mobilisation pour la défense de son intégrité territoriale», a souligné M. Ameur, qui a également salué la mobilisation à la fois constante et exemplaire de la communauté juive marocaine à l'étranger et son attachement infaillible à son pays d'origine.

Accompagnement de l'intégration dans les pays d'accueil

Le responsable a décliné devant l'assistance le programme du gouvernement concernant la communauté marocaine à l'étranger, un programme qui se fonde sur le renforcement des liens de cette communauté avec le Maroc et l'accompagnement de son intégration au sein des sociétés d'accueil.

«Le renforcement des liens avec la mère-patrie est perçu comme un devoir moral», a dit le responsable, soulignant l'importance que le gouvernement accorde à la sauvegarde de l'identité culturelle des Marocains résidant à l'étranger à travers notamment la promotion de l'enseignement de la langue arabe et des préceptes et valeurs de l'Islam.

De nombreuses initiatives ont été entreprises, dans ce sens, a dit le ministre, citant l'encouragement des associations à s'impliquer dans cette entreprise noble.

Des mesures ont été prises pour accueillir cette année au Maroc 600 jeunes marocains résidant à l'étranger contre 200 l'année dernière dans le cadre d'un programme visant à permettre à ces jeunes de savoir plus sur les pas franchis par le Maroc pour renforcer sa vocation de pays moderne, ouvert, tolérant et démocratique, a noté M. Ameur, relevant que son ministère est déterminé à ouvrir des centres culturels marocains dans plusieurs pays.

Des projets sont en cours dans ce sens à Bruxelles, à Barcelone, à Montréal, à Paris, en Libye et en Tunisie, a-t-il fait savoir.

Cette question précise a été soulevée lors des entretiens que M. Ameur a eus mardi avec James Husband, maire du Borough de Kensington et Chelsea, un district de l'ouest de Londres, qui abrite quelque 10.000 ressortissants marocains.

Mesures incitatives pour encourager les RME à investir au Maroc

Conscient de l'importance de la contribution que peut apporter la Communauté marocaine à l'étranger au processus de développement du Royaume, le gouvernement a mis en place une série de mesures incitatives visant à encourager cette communauté à investir dans le pays.

Le responsable a cité, dans ce cadre, la mise en place d'un fonds d'appui aux investissements des Marocains du monde, une initiative qui doit faire l'objet d'efforts de sensibilisation supplémentaires.

Ces mesures seront en effet le thème d'une rencontre, qui se tiendra l'automne prochain à Londres, a-t-il dit, tout en revenant en détail sur d'autres initiatives prises dans les domaines du logement, de la révision du taux de change, de l'appui aux projets présentés par les RME en prenant en compte l'importante dimension régionale.

Les compétences des MRE, élite globalisée porteuse de vastes opportunités

M. Ameur a relevé dans ce cadre que l'émergence dans plusieurs partis du monde de compétences marocaines avérées offre de vastes opportunités que le Maroc se doit de saisir. De nombreux cadres marocains hautement qualifiés ont pu se frayer un chemin dans plusieurs domaines de pointe, comme la finance, a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont en mesure de contribuer à l'élan de développement remarquable que connait le Royaume.

«Il s'agit d'un capital réel», a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont conscients que le Maroc est désormais un pays attrayant pour les investissements et souhaitent apporter leur contribution.

Et le responsable d'inviter les membres de la communauté marocaine à l'étranger à s'impliquer davantage dans la vie politique dans les pays d'accueil et ce pour une intégration encore plus réussie et pour une défense plus efficace des intérêts du Maroc.

Les élites doivent également faire montre d'un intérêt plus accru dans le domaine de l'action sociale pour préparer le terrain aux générations montantes, a-t-il dit.

La rencontre de mardi soir, qui a également été l'occasion de débattre avec les représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne plusieurs autres questions d'ordre social, a été marquée par la participation de Driss Ouaouicha, Secrétaire général de la Moroccan-British Society (BMS) et Président de l'université Al-Akawayn d'Ifrane.

Ce dernier a donné un aperçu sur le rôle de la BMS, que préside l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala Alaoui, dans le cadre du renforcement des liens d'amitié entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Des représentants de l'ambassade et du consulat du Maroc à Londres ont également pris part à cette rencontre, qualifiée de «très fructueuse et louable» par plusieurs représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne.

Source : Le Matin

Hier terre d'émigration, le Maroc est devenu un point de transit vers l'Europe et un pays d'accueil, par défaut pour un nombre croissant de migrants irréguliers, de demandeurs d'asile et de réfugiés.

Plus de 10 000 migrants, pour les trois quarts subsahariens, se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain. Pour répondre au drame humanitaire que constituent ces flux migratoires, le bureau de Rabat du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien de la Suisse, des Pays Bas et de la Suède, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont l'essentiel a été cofinancé par la Direction du développement de la Coopération suisse et la Fondation espagnole CEAR. L'accueil des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes veuves avec enfants, les femmes victimes de violences, les handicapés et les mineurs non accompagnés comptent parmi les priorités de ce centre installé dans les locaux de la Fondation Orient occident. Inauguré, hier, en présence de nombreuses personnalités internationales et locales, le centre d'accueil de ces réfugiés est «le premier du genre au Maroc mais aussi dans tout le Maghreb», s'est félicité Johanes van Der Klaw, un des hauts responsables de l'UNHCR au Maroc.

«Le centre est l'aboutissement de 4 années de travail en étroite collaboration avec le ministère des Affaires étrangères marocain, les ONG, la société civile et la Suisse a déclaré l'ambassadeur suisse Bertrand Louis. Notre pays est dépositaire du droit international humanitaire et de la Convention internationale des réfugiés, aussi sommes-nous plus que jamais déterminés à poursuivre cette coopération afin d'offrir une vie digne à ces hommes et à ces femmes réfugiés et les aider à construire un projet de vie dans le pays hôte».

Le centre se veut une passerelle vers l'autonomisation et l'autosuffisance des réfugiés, avec l'objectif à terme de faciliter l'intégration de ces derniers dans la société marocaine. Pour ce faire, l'UNHCR et la FOO ont développé un important programme basé sur la formation professionnelle, ainsi que l'assistance pédagogique et psychologique afin d'apporter une réponse globale adaptée aux situations de grande précarité vécues par les réfugiés en particulier, les femmes.
Ainsi, le centre d'accueil offre des cours d'alphabétisation, des cours de français, d'arabe dialectal et de mathématiques pour les adultes comme pour les enfants. Ces formations aussi utiles soient-elles dans l'absolu, restent trop théoriques pour Georges. « Je viens surtout pour les 16DH qui me sont donnés pour le transport et qui me permettent d'acheter le minimum vital , le pain et le lait », lance-t-il amer. «Pour la FOO, c'est un début», arguent les responsables, la Fondation accueille 800 Subsahariens par an et se démène pour l'amélioration des conditions de vie des réfugiés tout en aidant au retour dans le pays ceux qui le souhaitent».

Grâce au concours de bénévoles encadrés par 12 professionnels, la Fondation organise également des formations aux petits métiers, tels que la coiffure, l'esthétique, la pâtisserie afin de permettre aux réfugiés de développer des activités génératrices de revenus. Cependant ces revenus plutôt modestes sont tirés du secteur informel mais ils permettent aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines. Les réfugiés restent en fait exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte. D'où l'importance pour Johanes Van Der Klaw pour le Maroc d'insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif ad hoc». En attendant, la création de deux coopératives féminines structurées autour d'activités de couture, de poupées et de bijoux artisanaux est une réponse pragmatique vers l'autosuffisance de cette population.

«Reste à améliorer les produits finis et les techniques de vente ainsi que d'identifier les nouveaux marchés en vue d'écouler la production de ces femmes réfugiées comme les foires scolaires, les bazars de la médina, etc. explique une responsable de cette coopérative. Un restaurant devant être géré également par les femmes refugiées devrait prochainement être inauguré, au sein de la Fondation. Une bibliothèque de plus de 8000 ouvrages et revues, une salle de lecture, un cyberespace et une halte garderie accueillant les enfants de 5 mois à 6 ans permettent aux réfugiés de profiter pleinement et sereinement de l'éventail des activités offertes. Mais plus que tout, le centre offre une cellule d'écoute et d'accompagnement psychosocial permettant aux réfugiés d'exprimer leur détresse, d'être conseillés et orientés mais surtout d'être réintégrés dans leur dignité. Un nouveau défi pour le Maroc qui devient contre toute attente une terre d'asile.

Le droit des réfugiés au Maroc

Le Maroc a ratifié la Convention de Genève relative à la protection juridique et administrative des réfugiés depuis 1951 mais ce n'est que le 20 juillet 2007, avec la collaboration du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), qu'il a véritablement mis en place des procédures d'accueil de cette population, lui reconnaissant la qualité de réfugiée en vertu du mandat de l'UNHCR.

Mais si le Maroc reconnaît aujourd'hui ce droit, il ne s'est pas doté d'un cadre juridique permettant à ces mêmes réfugiés d'exercer leurs droits sur la base d'un séjour légal et d'avoir un accès formel au marché de l'emploi et aux services publics de base.

Source : Le Matin

Un canton de Genève sans bonnes sœurs en uniforme, sans prêtres en soutane, et surtout, sans femmes portant la burqa ou le niqab. Voilà à quoi aspirent les radicaux genevois, qui ont déposé un projet de loi visant à interdire le port du «costume religieux» dans l’espace public. Un terme qui vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», affirme le député radical Jean Romain, fer de lance du projet. A peine lancé, le texte suscite la colère des communautés religieuses et les critiques d’autres partis.

Comme le rappellent les radicaux, Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Héritée des tensions du Kulturkampf, cette loi est toujours en vigueur, mais plus appliquée depuis longtemps. «Elle avait été conçue dans un climat de méfiance et dans un esprit de laïcité de combat», explique le philosophe Jean Romain.

Il convient aujourd’hui de la remettre au goût du jour en l’appliquant à toutes les religions, estiment les radicaux. «Depuis trente ou quarante ans, cette loi était oubliée parce que nous vivions dans un système profondément irréligieux. Mais les choses ont changé du tout au tout: Genève s’est ouvert à l’international, des gens sont venus s’installer chez nous avec leurs religions. La thématique religieuse, qui était pacifiée, est redevenue passionnelle. Nous estimons que le rôle de l’Etat est de veiller à éviter tout débordement», affirme Jean Romain.

Source : Le Temps.ch

Le débat sur la migration est trop souvent centré sur la notion de problème. Cela éclipse le fait que la migration a une influence positive sur les pays d’origine et d’accueil. La diaspora y joue un rôle central. Elle doit donc être impliquée dans les politiques migratoires. En Suisse comme dans d’autres pays, cette idée commence à faire son chemin. Une approche globale s’impose.

La migration internationale s’intensifie et devient de plus en plus complexe. Elle est une conséquence des disparités, accentuées par la mondialisation, entre les régions du globe. Aujourd’hui, le monde compte près de 200 millions de migrants, soit plus du double qu’en 1980. Souvent, la migration n’est pas le fait des plus pauvres, mais de ceux qui disposent de ressources financières et de formation. De plus, la plupart des migrants ne quittent pas le Sud pour le Nord, mais un pays en développement, ou un pays développé, pour un autre.

Face à cette évolution, la communauté internationale a réorienté son discours. Jusqu’à récemment, il était surtout question en Europe de la sécurité des pays d’accueil, que l’on pensait garantir au mieux par des contrôles aux frontières, des mesures de politique d’asile et d’aide au retour. Depuis, on s’accorde à penser qu’une politique migratoire réussie passe par une approche globale. Le but n’est plus seulement d’atténuer les impacts négatifs, mais de reconnaître et d’exploiter le potentiel positif de la migration internationale.

La migration est en principe un phénomène positif. Elle permet aux migrants de réaliser leurs objectifs personnels. Dans les pays d’accueil, elle comble les lacunes du marché de l’emploi et engendre des recettes fiscales et des contributions aux retraites. Elle décharge les marchés du travail des pays d’origine et apporte plus de devises que l’aide publique au développement.

Mais la migration est également source de problèmes. Les migrants peuvent être victimes de trafiquants d’êtres humains, se faire exploiter par des employeurs qui abusent de leur statut de clandestin ou devenir criminels. Dans les pays d’accueil, l’augmentation de la migration irrégulière ébranle la confiance dans l’efficacité des politiques migratoires et d’asile. Pour leur part, les pays d’origine perdent une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, l’Ethiopie est le pays africain qui connaît la plus forte émigration de professionnels, notamment dans le domaine de la santé

Aussi la Suisse a dû prendre conscience du fait que sa politique migratoire, centrée surtout sur ses propres intérêts, touche à ses limites. De là, elle a développé des instruments comme les Partenariats migratoires et la Protection dans la région. Ces instruments font partie du dialogue politique avec les pays d’origine et de transit et permettent une coopération concrète en matière de migration. Cette évolution s’inscrit dans une volonté de conciliation des intérêts, de cohérence et de complémentarité. Ainsi, le partenariat migratoire envisagé avec le Nigeria ne prévoit pas seulement des projets de prévention de la migration irrégulière mais aussi des projets de formation professionnelle de migrants nigérians échoués en Afrique de l’Ouest. Au Yémen, la Suisse contribue à la protection des réfugiés de la Corne de l’Afrique en finançant des projets d’enregistrement de demandes d’asile et en favorisant l’accès des réfugiés aux soins de santé.

Les politiques de développement tiennent aujourd’hui de plus en plus compte des conclusions des chercheurs sur l’apport de la migration au développement. On s’accorde à dire que les initiatives des diasporas sont bénéfiques au développement. Leurs membres envoient notamment des fonds, investissent ou participent à des projets et font bénéficier leur pays d’origine de leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ils sont mobiles et nombre d’entre eux se déplacent souvent entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Les membres de la diaspora connaissent les spécificités culturelles des deux mondes et parlent leurs langues. Enfin, dans de nombreux domaines, les objectifs des diasporas et de la politique de développement se recoupent. D’après la Banque mondiale, les migrants ont transféré près de 328 milliards de dollars dans les pays en développement en 2008, soit près de trois fois le volume total des fonds publics alloués à l’aide au développement. Certes, les apports des diasporas ne peuvent à eux seuls résoudre les problèmes de développement.

L’Office fédéral des migrations (ODM) et la Direction du développement et de la coopération (DDC) ont mandaté une étude pour évaluer les possibilités de collaboration avec la diaspora d’Afrique subsaharienne dans les domaines de l’intégration, du retour volontaire et de la coopération au développement.

D’après cette étude, la diaspora subsaharienne représente avec 62 000 personnes 2,7% de la population étrangère domiciliée en Suisse. L’étude confirme d’une part les difficiles conditions socio-économiques dans lesquelles de nombreux ressortissants de ces pays vivent en Suisse, mais d’autre part, elle montre également le potentiel de la diaspora pour une coopération avec les autorités de migration. Plus de 70% des membres de la diaspora subsaharienne parlent l’une de nos langues nationales ou l’anglais comme première langue. Ils sont nombreux à être titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur et disposent de compétences interculturelles dues à leur parcours migratoire. Les organisations de la diaspora qui travaillent sur les mêmes sujets se connaissent et communiquent entre elles. De plus, elles cultivent des contacts étroits avec leurs pays d’origine et s’investissent dans des projets d’intégration et de développement. Les conditions pour un dialogue constructif et une collaboration efficace entre les autorités suisses de migration et la diaspora sont donc réunies.

Dans le cadre de son mandat, la DDC a commencé à réaliser des projets en lien avec la diaspora. Elle soutient des pays comme l’Ethiopie, le Ghana, le Mali et la Syrie dans leurs efforts de récupérer leur main-d’œuvre qualifiée et de proposer des incitations financières pour les envois de fonds et les investissements au pays d’origine. Elle fait bénéficier une organisation de la diaspora des connaissances financières nécessaires pour mettre en place un système transparent et économique de transferts de fonds. Ce sont donc quelques-uns des premiers pas vers la concrétisation de la nouvelle approche globale de la politique migratoire suisse.

Source : Le Temps.ch

Le collège-lycée musulman Réussite d’Aubervilliers survit au jour le jour. Outre une dette de 380000 €, l’établissement privé hors contrat a été placé l’année dernière en redressement judiciaire. Seul moyen pour éviter le dépôt de bilan : obtenir un contrat avec l’Etat.

Mais pour y parvenir, il faudrait que le collège obtienne le numéro d’agrément qu’il aurait dû avoir… en 2001. Une situation d’autant plus ubuesque que le lycée, lui, a reçu le précieux sésame en 2008.

Discrimination, absence d’égalité de traitement, mauvaise foi, le constat est dur mais les responsables de l’association qui gère le collège-lycée perdent patience. « A quatre reprises, entre 2004 et 2008, nous avons renvoyé le dossier sous prétexte qu’il manquait des éléments, sans résultat, regrette Sami Triki, l’un des directeurs adjoints de l’établissement. Quasiment tous les préfets sont venus sur le site mais, officiellement, le collège n’est pas censé exister, contrairement au lycée. »

Criblée de dettes, notamment vis-à-vis de l’Ursaff, l’association a besoin d’un contrat avec l’Etat, ce qui permettrait la prise en charge des salaires des professeurs. Et les solutions pour renflouer les caisses ne sont pas légion. « Nous avons fait évoluer les frais de scolarité (NDLR : actuellement autour de 2300 € l’année) et nous avons organisé également des quêtes à la mosquée, souligne Sami Triki. Et même si nous avons aujourd’hui 144 élèves, contre 79 l’année dernière, ça ne suffit pas à rembourser nos dettes. » L’association a donc décidé de vendre des parts de la société civile immobilière propriétaire des locaux.

Les rapports compliqués avec l’administration sont peut-être aussi à chercher dans la descente de la brigade financière et la brigade antiterroriste en juin 2006. Les locaux sont perquisitionnés et une vingtaine de personnes sont interpellées, dont Dhaou Meskine, fondateur de l’association et imam à Clichy-sous-Bois. Le religieux et son fils sont alors mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour « financement du terrorisme, non-justification de ressources et abus de confiance aggravé ». Le tout « en relation avec une entreprise terroriste ». Actuellement, Dhaou Meskine n’est plus président de l’association mais intervient toujours comme conseiller technique.

« Depuis 2001, le regard des gens a changé sur l’enseignement musulman, se désole Yvonne Fazilleau, proviseure du collège. Alors que nous n’avons qu’une heure de cours religieux par semaine et des cours de langue arabe. Pour le reste, nous suivons scrupuleusement le programme de l’Education nationale. La preuve, nous avons 100% de réussite au BEPC. » « A croire qu’il n’y a pas de volonté d’intégration, tempête Youssef Riahy, professeur de science économique. Le ministre doit nous recevoir pour débloquer la situation. »

Du côté de l’inspection académique, on reste particulièrement prudent sur cette affaire : « Nous avons vu les responsables de l’association en fin d’année dernière afin de faire le point, assure Daniel Auverlot, inspecteur d’académie. Pour le moment, le dossier est toujours à l’instruction. »

Source : Le site de l’Union des associations des musulmans de Seine Saint Denis

Le Centre National Pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRT) à travers le Réseau Maroc, Incubation et Essaimage (RMIE), organise du 21 au 25 juin courant à Rabat, la semaine d'accompagnement des porteurs de projets de création d'entreprises innovantes de la Diaspora marocaine.

Cet évènement, qui sera organisé en collaboration avec le Réseau des Compétences Germano-marocaines en Allemagne (DMK) et le Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOME), vise à aider les porteurs de projets innovants dans les domaines des technologies de l'information, des énergies renouvelables et de l'intelligence économique, à murir leurs projets et à prendre connaissance de l'environnement entrepreneurial national avant la création de leurs propres entreprises, précise un communiqué du CNRT.

Pour assister les porteurs de projets parmi les scientifiques et ingénieurs marocains opérant dans les secteurs scientifiques et industriels notamment européens, cette manifestation qui sera clôturée par une présentation des projets devant un panel d'experts et de bailleurs de fonds, se fera par le biais d'un workshop sur l'environnement de l'entrepreneuriat au Maroc et d'un programme d'accompagnement et de Networking à la carte spécifique conçue pour chaque projet, ajoute la même source.

Le communiqué a rappelé que le programme FINCOME du CNRT a permis au cours des 5 premiers mois de l'année en cours, à 70 ressortissants résidant en Europe et en Amérique à mettre leurs compétences et leurs expertises au service des universités et institutions marocaines, ajoutant qu'en un semestre, le nombre d'interventions a été doublé de celui réalisé en 2009.

Source : MAP

Le Mondial-2010 est le premier tournoi où la sélection allemande reflète la diversité de sa société, avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère.

A 21 ans, Mesut Özil a déjà beaucoup de responsabilités: il est le plus jeune meneur de jeu de l'histoire de la Nationalmannschaft, il doit faire oublier le forfait de la star Michael Ballack et il est le symbole d'une Allemagne "multi-kulti", ou multi-culturelle, transformée depuis les années 1960 par divers courants migratoires.

Il aura fallu attendre 2010 pour qu'un joueur d'origine turque devienne, à l'exception notable de Mehmet Scholl dans les années 1990, titulaire indiscutable en équipe d'Allemagne. Un comble lorsqu'on sait que la communauté turque, installée essentiellement dans l'ancien bassin industriel de la Ruhr et à Berlin, est la plus importante d'Allemagne avec 2,5 millions de personnes d'origine ou de nationalité turque.

La faute à la Fédération allemande qui se faisait "piquer" les talents par leur pays d'origine. La faute surtout au style de jeu pratiqué par l'Allemagne, réputée jusqu'à peu pour sa puissance physique et sa rigueur défensive.

Avec Jürgen Klinsmann de 2004 à 2006 et Joachim Löw depuis, le football allemand est devenu plus offensif, plus technique et la sélection s'est ouverte aux profils les plus divers.

Comme le résume Philipp Lahm, le nouveau capitaine, "il y a moins de joueurs typiquement allemands et cela nous fait beaucoup de bien".

Löw a intégré Cacau le Brésilien, naturalisé allemand en 2009, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'émigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng qui aurait pu représenter, comme son demi-frère Kevin-Prince, le Ghana.

Ils ont rejoint la "faction" polonaise (Klose, Podolski, Trochowski) et Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.

"Ils sont Allemands de la tête au pied. Pour un entraîneur, c'est un enrichissement, car ils ont, en plus de leur style de jeu, des cultures et des mentalités différentes", s'enthousiasme Joachim Löw.

L'Allemagne a eu le déclic en voyant la France Black-Blanc-Beur de Zinédine Zidane remporter la Coupe du monde 1998 quand son équipe nationale "100% allemande" échouait en quart de finale.

"On regardait cette France avec admiration et on ne pensait pas qu'avoir une telle équipe était possible chez nous", rappelle l'ancien international Oliver Bierhoff, aujourd'hui manageur de la Nationalmannschaft.

La Fédération allemande (DFB) a depuis fait de l'intégration par le football son message central. Elle parvient désormais à convaincre les talents d'origine étrangère, majoritaires dans les sélections de jeunes et convoités par le pays de leurs parents, d'opter pour la Nationalmannschaft.

"Pour moi, il a toujours été clair que je porterai ce maillot", assure Özil, né à Gelsenkirchen et objet de menaces de mort de supporteurs turcs lorsqu'il a choisi de représenter l'Allemagne, son pays.

Source : Le Temps/AFP

Le gouvernement britannique s'est dit mercredi prêt à explorer avec son homologue marocain les meilleurs moyens de renforcer les liens de coopération dans les domaines liés à l'immigration.

Le gouvernement britannique souhaite renforcer les discussions avec la partie marocaine au sujet des moyens de renforcer cette coopération, a confié à la MAP M. Eric Pickles, Secrétaire d'Etat britannique chargé de la cohésion sociale, à l'issue d'une séance de travail avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, actuellement en visite au Royaume-Uni.

Le responsable britannique a qualifié d'"intéressants" ses entretiens avec M. Ameur, notamment au sujet du projet visant la mise en place en Grande-Bretagne d'un espace culturel au profit de la communauté marocaine au Royaume-Uni.

"Nous allons examiner les moyens d'avancer rapidement vers la concrétisation de ce projet", a assuré M. Pickles.

Lors de la rencontre, tenue au siège du parlement britannique, M. Ameur a donné un aperçu sur les pas franchis par le Maroc dans tous les domaines, soulignant que les entretiens avec les responsables britanniques offrent l'occasion d'examiner les moyens de bâtir un partenariat gagnant-gagnant dans les domaines touchant à la vie culturelle et à la préservation de l'identité de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, en particulier les jeunes.

Le secrétaire d'Etat, qui a rappelé que le Maroc et la Grande-Bretagne partagent les mêmes valeurs et idéaux de démocratie, de tolérance et de pluralisme, a souligné que le Maroc est soucieux de voir ses ressortissants réussir leur intégration dans les pays d'accueil tout en restant attachés à leurs origines.

Il a souligné que le centre culturel que le Maroc propose de créer en Grande-Bretagne devra servir d'espace d'échange, de dialogue et de partage, l'objectif étant de refléter l'image réelle d'un Maroc moderne et en marche.

De son coté, le Sous-secrétaire d'Etat britannique chargé des Communautés et des Gouvernements Locaux, M. Andrew Stunel, a indiqué que le Royaume-Uni attache une grande importance au renforcement des échanges avec le Maroc, un pays, a-t-il dit, qui demeure "un modèle".

Source : MAP

 

L'Appel chrétien démocrate (CDA), la formation du premier ministre néerlandais sortant, Jan Peter Balkenende, va réunir un congrès pour décider s'il participera, ou non, à un gouvernement de coalition, a indiqué le président intérimaire du parti, Henk Bleker, mercredi 16 juin. Le CDA, qui a subi une lourde défaite électorale le 9 juin (21 sièges de députés, - 20) est divisé sur le principe d'une nouvelle participation au pouvoir, et singulièrement avec le Parti de la liberté (PVV), la formation du député populiste de droite Geert Wilders.

La reine Beatrix, chef de l'Etat, a nommé il y a quelques jours un "informateur" chargé de mener les premières négociations : Uri Rosenthal, membre du Parti populaire pour la liberté et la démocrate (VVD, libéral), le vainqueur du scrutin législatif. Il est chargé d'examiner la possibilité d'une coalition entre le VVD et le PVV de M. Wilders. Une formule qui a les faveurs des électeurs libéraux, comme l'a confirmé un sondage récent.

Cette formule à deux ne dispose toutefois pas d'une majorité suffisante à la Chambre des députés : il lui manque 20 sièges, que pourraient lui apporter les chrétiens démocrates. Mais jusqu'ici, le CDA a refusé le principe de négociations directes.

Son nouveau leader, Maxime Verhagen, ministre des affaires étrangères sortant, devait rencontrer séparément M. Rosenthal, mercredi. Il estime que libéraux et populistes doivent sceller leur entente avant de s'adresser à une troisième formation. Mark Rutte, numéro un des libéraux, a esquivé, estimant qu'une coalition de droite reste "la plus évidente". Geert Wilders, en revanche, a critiqué l'attitude de M. Verhagen : "Il doit indiquer qu'il n'a pas envie du PVV, ou alors il doit négocier avec nous."

DES CADRES LOCAUX TRÈS RÉTICENTS

Le dirigeant populiste a renoncé à certaines de ses exigences et s'est montré particulièrement coopératif depuis quelques jours. Il a déclaré qu'un gouvernement de droite serait "tout à fait fantastique" pour les Pays-Bas. En fait, il n'ignore pas que, faute d'une alliance avec les libéraux et les chrétiens démocrates, il n'a aucune chance de participer au pouvoir. Or, les critiques enflent au sein du CDA, de nombreux cadres locaux estimant impossible de gouverner avec M. Wilders étant donné, notamment, ses positions sur l'islam, l'immigration et le droit d'asile. M. Wilders veut fermer les frontières des Pays-Bas à toute immigration et réclame l'interdiction du Coran, qu'il qualifie de "fasciste".

La mission confiée à l'informateur de la reine semble intégrer la possibilité d'un échec des négociations avec le PVV. M. Rosenthal a, en effet, été invité à examiner "en premier lieu" l'hypothèse d'une coalition de droite. Ce qui maintient la possibilité d'une alliance entre les libéraux et des travaillistes, le deuxième parti du pays. Mais là, ce sont les divergences entre les programmes socio-économiques des uns et des autres qui pose problème.

Seule certitude : les négociations pour la formation d'un gouvernement s'annoncent très longues à La Haye.

Source : Le Monde

Après un très long séjour en France (18 ans) et de nombreux spectacles donnés à travers l’Europe, la chanteuse marocaine évoque…Suite

Jordi Hereu, le maire socialiste de Barcelone, a annoncé lundi que le port du voile intégral sera  interdit dans tous les bâtiments publics de la capitale. Pour l'association ATIME, il s'agit de manœuvres électorales…Suite

La Fondation des Trois Cultures et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organisent conjointement les 14 et 15 juin, un séminaire international à Séville. De nombreux experts des deux rives du Détroit prennent part à cette rencontre qui a pour thème « Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne ».

Les travaux qui ont débuté ce lundi matin se pencheront en deux jours sur l’état actuel de l’immigration et les mouvements associatifs marocains en Andalousie, selon un communiqué de la Fondation. La coopération en matière d’immigration dans le dialogue euro-méditerranéen ainsi que l’évaluation des politiques migratoires sont d’autres sujets qui sont à l’ordre du jour.

L’objectif de ce séminaire est d’« améliorer et mettre à jour » les connaissances de la migration marocaine dans le contexte espagnol et européen, précisent les organisateurs. Cette première journée a été consacrée en partie à la présentation de l’étude intitulée « Marocains en Andalousie. Dynamiques migratoires et conditions de vie ». Cette enquête dévoilée en juillet 2009 par le Centre d'études andalouses (CEA), entre dans le cadre d’un projet d’investigation développé parallèlement par la Fondation des Trois Cultures, avec le CEA, la Direction générale de coordination des politiques migratoires du ministère andalou de l'Emploi.

Le séminaire international de Séville se tient dans le cadre du cycle d'activités culturelles « Maroc en trois cultures », organisé depuis le 26 mai à Séville (Sud de l'Espagne) par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée. Des concerts de musique, des expositions et défilés de mode, des projections de films marocains ainsi que des concours gastronomiques sont au programme de « Maroc en trois cultures », qui s’étale jusqu'à octobre prochain.

Source : Yabiladi

Bruxelles accueillera ce mercredi une soirée littéraire organisée par Fouad Laroui. L’auteur marocain se fera ainsi l’hôte de trois « Marocains du marécage » bruxellois : le cinéaste Nabil Ben Yadir, la chanteuse Laïla Amezian et l'écrivaine et femme politique Yamila Idrissi.

Une ambiance littéraire, une discussion entre intellectuels, c’est en somme le programme que proposera le Centre littéraire de Bruxelles ce mercredi à 20 heures (heure de Bruxelles). Ce qu’il y a de spécial, c’est que les intellectuels en question sont de grands noms issus du terroir maghrébin, et qui, chacun à sa manière, font parler d'eux dans leur domaine de prédilection.

L’un de ces grands nom n’est autre que Fouad Laroui, écrivain, économiste et scientifique, auteur d’un essai sur l’immigration nord-africaine en Hollande, paru en mai. L’œuvre, intitulée Des Bédouins dans le polder, est un portrait atypique de l’immigration, basé sur le vécu de l’auteur, et des témoignages reçus.

Fouad Laroui comptera parmi ses invités le réalisateur belge Nabil Ben Yadir, dont le film Les Barons,  sorti en Belgique au mois de novembre 2009 a obtenu le prix du jury lors de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Il y aura aussi Laïla Amezian, chanteuse marocaine aux inspirations jazz. Le trio d’invité sera complété par Yamila Idrissi, députée flamande d’origine marocaine.  Comme qui dirait, les grands esprits se rencontrent

Source : Yabiladi

La jeune artiste marocaine Sofia Essaïdi est la marraine de la saison 2 du concours "Les Talents Acoustic", une émission de TV5Monde offrant un tremplin aux futurs talents de la scène musicale francophone, a-t-on appris mardi auprès de la chaîne internationale francophone.

A la fois chanteuse, danseuse et comédienne, Sofia Essaïdi a triomphé dans la comédie musicale "Cléopâtre, reine d'Egypte" ou encore dans "Aïcha", une fiction réalisée par Yamina Benguigui pour France 2 et dont une suite est actuellement en tournage.

La jeune chanteuse marocaine est lauréate de l'émission de TF1, "Star Academy" (2003). En janvier 2010, elle est élue artiste féminine francophone de l'année aux NRJ Music Awards à Cannes (Sud-est de la France). Un mois plus tard, elle reçoit le prix de la "meilleure actrice" aux "jeune talents de l'année 2009" pour sa prestation dans "Aïcha".

L'artiste marocaine succède à Mademoiselle K qui avait accompagné les candidats de la première édition en 2009 sur le plateau d'"Acoustic", et viendra soutenir la prestation des cinq finalistes en octobre prochain lors de l'enregistrement de l'émission.

Après le succès de la première édition l'an dernier, TV5MONDE a ouvert depuis le 26 avril, et jusqu'au 29 août, les inscriptions pour la saison 2 de son concours musical. Près de 150 candidatures ont déjà été enregistrées en 6 semaines sur le site de la chaîne.

Source : MAP

Pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, qui persiste depuis 2007, un effort devrait être déployé en direction de la bancarisation et de la petite et moyenne épargne, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.

L'objectif d'un taux de bancarisation de 50 pc en 2010 est vraisemblablement à portée de main, surtout après le lancement de banque postale "Al Barid Bank", a affirmé M. Jouahri, lors du point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de Bank Al Maghrib.

"Nous sommes actuellement à un taux de bancarisation de 47 pc, avec le réseau d'Al Barid Bank. Il y a encore de la marge" pour atteindre l'objectif de 50 pc à fin 2010, a souligné le gouverneur de la Banque centrale, précisant que la bancarisation du monde rural n'est que de 6 pc.

"Nous avons donné l'agrément à la banque postal pour qu'elle participe à cet effort de bancarisation", a-t-il dit, ajoutant que Poste Maroc, qui compte actuellement environ 4 millions de clients, vise d'ici 2013 environ 6 millions.

Parmi les autres mesures que Bank Al Maghrib juge utiles pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, M. Jouahri a cité le renforcement de la proximité avec les Marocains résidents à l'étranger .

"Nous avons incité le secteur bancaire à aller davantage vers une politique de proximité avec les Marocains résidents à l'étranger ", a-t-il poursuivi, estimant que cette politique a "commencé à donner des résultats", en témoigne l'amélioration des transferts des MRE, durant les quatre premiers mois de l'année en cours (+11,9 pc).

M. Jouahri a indiqué, également, que des efforts devraient être déployés en direction de la mobilisation de l'épargne à long terme dans le but de permettre aux liquidités de "reprendre une certaine normalité".

Il a indiqué, dans ce cadre, que vu les contraintes d'investissement et le niveau des coefficients d'emploi, il n'est pas admissible, maintenant plus que jamais, de trouver des financements de court terme au niveau de l'investissement, estimant nécessaire de travailler en direction des incitations pour la mobilisation de l'épargne à long terme.

Source : MAP

Le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie visant une meilleure interaction avec la communauté marocaine à l'étranger, a affirmé mardi soir à Londres, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Cette stratégie se base sur le renforcement des liens des MRE avec leur mère patrie, et l'accompagnement des efforts de cette communauté visant une meilleure intégration dans les pays d'accueil, a expliqué le ministre lors d'une rencontre avec des membres de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni.

Dans ce cadre, le ministère a pris plusieurs initiatives dans l'objectif de consolider l'attachement des Marocains de l'étranger aux valeurs, à la langue et à la culture du Maroc, a dit le ministre.

Il a rappelé, dans ce sens, un projet visant la création de centres culturels dans plusieurs pays.

"Il est absolument nécessaire de renforcer davantage l'attachement des Marocains résidant à l'étranger au Maroc, à travers l'enseignement de la langue arabe et l'ancrage des préceptes de l'Islam", a indiqué le ministre, précisant qu'à cette fin, environ 600 enseignants d'arabe ont été envoyés aux pays d'accueil.

M. Ameur a également rappelé l'organisation des universités d'été qui reçoivent chaque année plusieurs jeunes MRE, formant le vŒu de voir ces universités accueillir entre 1000 et 1500 jeunes Marocains dans les prochaines années.

Le responsable a, par ailleurs, passé en revue les multiples initiatives prises par les autorités marocaines en faveur des MRE désirant lancer des projets au Maroc.

Il a cité, en autre, la création du fonds MDM Invest qui permet aux MRE investisseurs qui assurent 25 pc du coût global du projet de bénéficier d'une aide de l'Etat de 10 pc et d'un financement bancaire de 65 pc avec un taux d'intérêt faible, ainsi que la création d'un fonds d'aide aux à l'acquisition de logements, et une initiative visant à encourager et à soutenir les investissements au Maroc.

M. Ameur a, d'autre part, souligné la qualité des membres de la communauté marocaine à l'étranger, invitant les MRE à s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemies de son intégrité territoriale.

Intervenant lors de cette rencontre, le Secrétaire général de la Moroccan-British Society (MBS), M. Driss Ouaouicha, a rappelé les objectifs de l'association qui vise à renforcer les liens d'amitié entre le Maroc et la Grande-Bretagne, ajoutant que la MBS est ouverte aux contributions et aux suggestions des MRE dans ce sens.

M. Ouaouicha, également Président de l'université Al Akhawayn d'Ifrane, a souligné les efforts fournis par l'université pour assister les étudiants marocains désireux de poursuivre leurs études au Royaume-Uni, rappelant également les possibilités qu'elle offre aux étudiants MRE dans le cadre des programmes d'échange.

Source : MAP

Dans un rapport, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance "recommande aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration", qui est de nature à "encourager un climat hostile".

Un rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, dénonce le climat de xénophobie qui entoure les questions d'immigration en France, a-t-on appris mardi 15 juin.

En conséquences, l'Ecri "recommande vivement aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration et le droit des non ressortissants", du 20 novembre 2007. La Commission estime en effet que la législation est de nature à "encourager un climat hostile aux non ressortissants".

"Au-delà de la question des droits fondamentaux des non ressortissants", le collège d'experts issus des 47 états membres de l'organisation "s'inquiète de l'évolution du climat général à (leur) égard".

Dérapages des élus et des membres du gouvernement

Dans le collimateur de la Commission : les politiques français et le débat sur l'identité nationale. "Plusieurs propos tenus notamment sur les questions d'immigration et d'intégration par les responsables politiques, y compris par des élus et des membres du gouvernement, ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et particulièrement de la xénophobie", souligne l'Ecri. Elle se félicite en revanche des condamnations de ces dérapages par la société.

Rédigé fin 2009, ce quatrième rapport sur la France reprend les analyses de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), qui soulignent que "l'immigration choisie", vantée par le président Nicolas Sarkozy, a "un caractère potentiellement discriminatoire".

Selon la Commission, "l'immigration choisie" associe trop exclusivement le droit de résider en France à l'exercice d'un métier dans un secteur qui peine à recruter, au détriment d'autres raisons telles que le regroupement familial.

Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale est particulièrement épinglé par le rapport pour sa "politique du chiffre" en matière de reconduites aux frontières. L'Ecri estime que ces objectifs "créent apparemment des tensions au sein de la société française et des administrations concernées". Ils "entraîneraient des excès" en matière d'interpellations et contribueraient à développer une "suspicion généralisée de fraude" à l'encontre des étrangers.

"Profilage racial" persistant

En revanche, la Commission se réjouit que la loi de 2007 reconnaisse la nécessité d'agir en faveur de l'intégration tout en mettant en garde "contre les excès possibles". Elle s'interroge sur la pertinence du lien entre l'obtention d'une carte de résident et le respect du contrat d'accueil et d'intégration, qui prévoit une formation linguistique et civique, alors que "le degré d'intégration d'une personne ne dépend pas seulement de sa volonté".

En outre, le rapport dénonce "la persistance d'allégations de comportements discriminatoires de la part des représentants de loi", notamment le "profilage racial" ou "contrôle au faciès".

Un commentaire de la France joint au rapport est contesté par la France.

La Commission, qui s'appuie notamment dans ses analyses sur le travail de la Halde et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), invite par ailleurs le gouvernement français à "soutenir" ces deux institutions.

Source : Le Nouvel Observateur

Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraki, a été réélu à l'unanimité président de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), lors de l'assemblée générale de cette association tenue mardi à Madrid.

S'exprimant à cette occasion, M. Iraki a passé en revue les principales étapes franchies par l'Association depuis sa création et les initiatives qu'elle a entreprises, tout en soulignant les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.

M. Iraki avait souligné, lors des travaux de la 4ème rencontre de l'AOM, que le choix de la problématique de la relation entre immigration, droits de l'Homme et rôle des ombudsmans comme thème de cette rencontre était "judicieux", étant donné l'importance de cette question et sa complexité.

Il avait mis l'accent sur l'importance de toutes les questions relatives à l'immigration et aux migrants, notamment la nécessité de défendre la dignité et les droits de cette catégorie sociale pouvant faire face à toute forme d'exclusion et de marginalisation, surtout en cette conjoncture de crise économique vécue par plusieurs pays d'accueil.

"Cette situation nous interpelle tous en tant qu'institutions de médiation ou ombudsmans", avait-t-il ajouté.

La 4ème réunion de l'AOM a été une occasion de mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'Association sur la question de l'immigration et des droits de l'Homme.

Elle a été sanctionnée par l'adoption d'une déclaration où l'AOM a exprimé son engament à oeuvrer pour la promotion et la défense des droits fondamentaux et le respect de la dignité des migrants, ainsi qu'à veiller au respect des droits fondamentaux dans tout l'espace méditerranéen pour toutes les catégories de migrants, y compris les migrants irréguliers.

L'Association a appelé à "mettre en œuvre une politique active d'intégration des migrants et de lutte contre l'exclusion, la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme et, en général, contre toute forme de fanatisme".

L'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille, à l'occasion de la 2ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans.

Source : MAP

La qualité du dialogue politique entre le Maroc et l'Italie et leurs acquis en matière de coopération économique et d'échanges humains militent pour que les deux pays inscrivent désormais leur partenariat dans une vision stratégique et novatrice, ont souligné mardi à Rome Mmes Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Stefania Craxi, Secrétaire d'Etat italienne aux Affaires Etrangères.

Lors d'entretiens qui s'inscrivent dans le cadre des consultations politiques renforcées entre le Maroc et l'Italie, les deux responsables se sont félicités, à ce propos, du niveau du dialogue politique existant entre les deux pays et des acquis en matière notamment de coopération économique.

S'agissant de la coopération migratoire avec l'Italie, la secrétaire d'état a rappelé que, comme c'est le cas avec l'ensemble des pays de l'Union Européenne, le Maroc prône l'adoption d'une stratégie globale et équilibrée, fondée essentiellement sur la promotion de l'immigration légale et la facilitation des procédures d'obtention de visas.

Lors de ses entretiens avec Mme Akharbach, Mme Craxi a, pour sa part, salué l'intégration réussie de la communauté marocaine résidant en Italie et loué sa contribution active au développement économique de la Péninsule.

D'autre part, les deux parties ont relevé la convergence de leurs analyses concernant le coût humain, politique et économique du non-Maghreb et souligné la nécessité de lever les blocages institutionnels et politiques qui entravent la marche et l'action de l'Union pour la Méditerranée.

Mme Akharbach effectue, du 14 au 16 juin, une visite de travail en Italie pour des entretiens portant sur les derniers développements de la question nationale, la coopération bilatérale économique et culturelle, les relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), la gestion de l'immigration, le partenariat euro-méditerranéen et le processus de paix au Moyen Orient.

Source : MAP

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