vendredi 18 octobre 2024 11:14

Un collectif d'associations de marocains résidant à l'étranger, a plaidé, lors d'une rencontre à Dakar, pour la création d'une caisse pour la protection sociale des marocains du monde, plus particulièrement les migrants marocains en Afrique et dans les pays arabes où la couverture sociale et juridique fait cruellement défaut.

La proposition a été faite dans le cadre d'un colloque sur le thème "La protection sociale et juridique des Marocains d'Afrique et du monde Arabe", organisé, ce week-end à Dakar, par le Conseil national des marocains au Sénégal en partenariat avec la Fondation Hassan II des Marocains de l'Etranger, le Ministère chargé des marocains de l'Etranger et le Conseil de la Communauté des Marocains à l'Etranger.

L'idée d'un tel projet émane de la particularité de la situation des MRE en Afrique et dans les pays arabes qui, pour la majorité, s'activent dans des métiers relevant du secteur informel ou en tant qu'employés ne bénéficiant d'aucune couverture pour les prestations sociales fondamentales, comme la retraite et la couverture médicale.

Selon les participants à ce colloque, dont des experts du Bureau international du travail (BIT) et du Comité des Nations Unies pour la protections des travailleurs migrants, les formules de protection sociale à mettre en place au profit des migrants marocains en Afrique subsaharienne et dans les pays arabes ne sont pas exclusives et uniformes, compte tenu des spécificités des communautés ciblées et de leurs attentes.

Ce projet de caisse pour les marocains du monde doit être lancé dans le cadre d'une démarche participative de tous les acteurs marocains concernés, Etat et société civile, avec l'assistance de spécialistes internationaux, ont recommandé les participants à cette rencontre.

La réflexion concertée doit porter notamment sur les questions de la retraite, la couverture médicale des MRE et leurs familles, l'ex portabilité et transférabilité des droits sociaux et la double imposition des prestations, a-t-on précisé à ce sujet.

Si les scénarios d'organisation, de financement, de choix des branches de cette protection sociale sont du ressort des concertations participatives autour de ce projet, les participants au colloque de Dakar ont toutefois dégagé des pistes à explorer.

Ainsi, selon les recommandations du colloque, le financement de cette caisse pourrait être assuré de manière contributive par les bénéficiaires (cotisations), mais aussi par le soutien de la solidarité nationale à travers des subventions ou des taxes spécifiques.

Dans une déclaration à la MAP, Abdelhamid El-Jamri, Président du Comité des Nations Unies pour la protections des travailleurs migrants (ONU-CMW) a souligné que cette initiative s'inscrit dans l'esprit du débat international qui vise à faire évoluer la question de la migration de la dimension économique à la dimension droits.

Cette rencontre a pour objectif de lancer un chantier qui a pour ambition de généraliser la couverture sociale et juridique à l'ensemble des migrants marocains à l'étranger, particulièrement en Afrique et dans les pays arabes, a-t-il expliqué.

Pour ce faire, les recommandations de ce colloque plaident pour une démarche participative qui regroupe l'ensemble des intervenants concernés et particulièrement la CNSS qui a la charge de gérer les conventions de sécurité sociale conclues avec les différents pays d'accueil, a-t-il dit, précisant que les intervenants au colloque de Dakar comptent organiser une conférence au Maroc à ce sujet avec les parties institutionnelles concernée et la participation d'organismes internationaux disposés à aider à la mise sur pied de ce projet.

Le Maroc dispose des structures et institutions nécessaires à même d'assurer une bonne politique migratoire et mener à bien de telles initiatives à la condition d'une meilleure coordination entre ces structures et d'une démarche participative auprès des concernés, a-t-il assuré.

Le problème de la retraite et de la couverture sociale concerne même les MRE dans les pays industrialisés, puisque que dans plusieurs pays européens seule une partie des allocations est transférable (cotisations des bénéficiaires) au contraire de la part du financement du régime de la retraite par les impôts qui se trouve amputée en cas de retour définitif du retraité dans son pays d'origine, a-t-il souligné.

Une telle restriction qui impose à de nombreux migrants retraités de vivre une situation pénible entre le pays d'accueil et celui d'origine, implique la révision des conventions sociales passées avec plusieurs pays européens et dont certaines datent des années 60, a-t-il dit.

Mohamed Farsi, président du conseil national des marocains au Sénégal et membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), relève, pour sa part, que près de 95 pc des travailleurs marocains en Afrique et dans les pays arabes ne bénéficient pas de protection sociale.

Outre le projet de création de la caisse, un travail de sensibilisation s'impose auprès de ces migrants marocains confrontés aux risques d'une précarité totale au terme de leur carrière laborieuse, a-t-il conseillé.

Et d'expliquer, à cet égard, que le projet proposé lors de cette rencontre requiert un recensement de cette frange de la communauté marocaine à l'étranger afin de constituer une base de données fiable qui servira à la mise en place de prestations adaptées aux besoins spécifiques des bénéficiaires.

D'autre part, il a relevé que cette initiative pourrait même bénéficier de certains programmes et projets lancés par des organismes internationaux. Et de citer, à ce sujet, le projet "MGCE" initié par le BIT avec l'aide de pays européens dans l'objectif d'étendre les prestations de la couverture sociale au profit des migrants africains.

Au terme des travaux de ce colloque, qui a connu la participation de plusieurs parlementaires et représentants de syndicats marocains, les participants ont donné lecture à un message de fidélité et de loyalisme adressé à SM le Roi Mohammed VI.

Source : MAP

Le Séminaire avait pour objectif principal de définir une vision globale, intégrée et concertée de la protection sociale et juridique des migrants Marocains…Suite

Trois publications émanant de la Fondation Hassan II ont été présentées, à Rabat, sur la précarité de cette diaspora marocaine, sur ses transferts financiers et la nature de ses investissements.

La migration a connu d'importantes fluctuations ces deux dernières décennies. Les caractéristiques des populations migrantes, leurs âges, leurs niveaux d'éducation et de formation, leur genre, leur mobilité géographique imposent un nouveau regard sur cette migration. Soucieuse de mieux adapter son action aux besoins des MRE et de mieux servir la diaspora marocaine, la Fondation Hassan II a diligenté plusieurs enquêtes sur l'évolution de ces phénomènes et ses multiples effets sur le Maroc.

Trois publications issues de ces enquêtes ont été présentées, à Rabat, par les directeurs des travaux sous la houlette du président délégué de la Fondation Hassan II, Omar Azziman. Ce dernier a tenu à souligner avant toute chose le potentiel de la population migrante et ses multiples apports socio-économiques pour le pays d'origine autant que pour les pays d'accueil. La Fondation tient à sa mission de suivi et d'analyse de l'évolution et des conditions de vie des Marocains de l'extérieur, a déclaré Omar Azziman. C'est pourquoi le premier ouvrage «MRE, précarité et droits humains », de Fouad Ben Makhlouf, met en lumière les différentes catégories de migrants marocains diversement touchés par les aléas socio-économiques des pays d'accueil. Fouad Ben Makhlouf a répertorié 5 catégories de gens comptant parmi les plus démunis et les plus vulnérables: les personnes âgées, les mineurs, les femmes, les détenus et les clandestins.

Pour la petite histoire, l'émigration marocaine vers l'Europe devient véritablement massive au cours des années 1960 et 70. Aussi, les primo-migrants sont-ils aujourd'hui pour un grand nombre d'entre eux retraités. ''Hier ouvriers, ils sont aujourd'hui immigrés, vieux et pauvres'', a affirmé laconiquement Fouad Ben Makhlouf. Les difficultés qui accompagnent la survenue de la retraite, telles que l'accès à la pension, aux soins, à l'hébergement, à l'information et l'absence de politiques locales en leur faveur constituent pour les émigrés français et belges, en particulier, des entraves à une retraite pourtant « bien méritée ». Cette précarité touche dans les mêmes proportions la population carcérale marocaine, en France, en Belgique et en Espagne. Comportements discriminatoires des autorités pénitentiaires, mauvaise ou insuffisance assistance juridique, insuffisance médicale mettent à mal une population exclue par essence.

Autrement dit, tel que l'affirme Malika Benradi, collaboratrice de l'ouvrage, «l'immigré délinquant est à double titre l'individu non conforme. L'étranger est déjà hors la loi; l'humanité cesse aux frontières du groupe social». Le statut social des migrants ne favoriserait-il pas le passage à l'acte ? », se demande à juste titre Malika Benradi. Précarité et exclusion sont aussi le lot des mineurs clandestins. Les jeunes Marocains non accompagnés sont entre 6.500 et 7.000, âgés de 15 à 17 ans à entrer de façon irrégulière en Italie. Leur présence est tout aussi massive en Espagne mais non moins sûre car ainsi que le note Dr Rita Bertozzi, « ils vivent la précarité de l'avenir » car à leur majorité, rares sont ceux qui obtiennent leur autorisation définitive de séjour ».

Il en va de même pour les femmes migrantes qui sont de plus en plus nombreuses à partir seules. Mohamed Charef rappelle que ces dernières cumulent les discriminations de leur genre en plus de celles des hommes migrants. «Dans le domaine migratoire, comme dans le reste..., la femme marocaine souffre toujours d'un manque de visibilité, voire d'une invisibilité tout court ». En Espagne et dans les pays du Golfe, elles sont diversement les victimes expiatoires d'une émigration dégradante et inhumaine. A cet égard, l'enquête en appelle à l'application juste et équitable de la législation en vigueur dans les pays de résidence des MRE et le respect des conventions internationales, nécessités vitales pour lutter contre toutes formes de discriminations. Le second ouvrage se penche cette fois sur l'évolution et «l'utilisation des transferts » financiers de la communauté MRE, actualisant ainsi une première enquête publiée en 2000.

La nouveauté des chercheurs est d'avoir élargi l'enquête de 2007 aux transferts en nature en sus des transferts bancaires. Malgré les mutations sociologiques et géographiques de la diaspora marocaine, «le volume des transferts reste stable dans l'ensemble et quasiment identiques à l'année 2000 » aux dires du directeur des travaux, Bachir Hamdouch, nonobstant le fait que l'enquête a été réalisée avant la crise économique internationale. L'enquête révèle également que les transferts représentent pour l'année 2007, 7,8 milliards de dollars pour le Maroc. Ces transferts représentent une part significative des revenus des MRE. Mais l'effort des transferts reste plus significatif dans les pays d'immigration récente. Les transferts les plus élevés sont effectués par les MRE de 40 à 49 ans et par ceux nés au Maroc par opposition à ceux nés à l'étranger.
«Ces transferts, note cependant Bachir Hamdouch, ont tendance à régresser avec l'élévation du niveau d'éducation et de formation ». Ce qui laisse supposer que l'augmentation du niveau de qualification chez les migrants se traduira fatalement dans les années à venir par une diminution des transferts plutôt que par leur augmentation.

De plus, ajoute Bachir Hamdouch, «l'utilisation de ces transferts concernent pour 70% les dépenses courantes des ménages, les quelque 20% restants étant consacrés à l'épargne». Cette donnée fondamentale révèle la part que les MRE consacrent désormais à leur bien-être et à leurs familles.

La dernière publication, quant à elle, « Remises d'épargne des migrants, expériences et perspectives », est consacrée à l'ensemble des investissements réalisés par les MRE jusqu'à leur concrétisation. Cette publication fait apparaître que les investissements sont essentiellement concentrés dans l'immobilier. « Ce secteur accapare aujourd'hui 86% de l'investissement contre 83,7 en 1998, aux dépens des secteurs productifs, indique Abdessalam El Ftouh, la pierre représentant toujours la valeur refuge pour le migrant».

Un changement de taille, les MRE investissent également dans leurs pays d'accueil, ce qui suppose une plus grande sédentarisation de cette population dans ces pays, un attachement moindre au pays d'origine et par voie de fait, des transferts en monnaies sonnantes et trébuchantes moins importantes.

Ces enquêtes imposent un nouveau regard sur la population migrante et le phénomène migratoire et appellent de facto à rectifier le tir dans les politiques menées dans leur direction, dans l'intérêt des migrants et de la nation.

Source : Le Matin

La municipalité d'El Vendrell, dans le nord-est de l'Espagne, a approuvé vendredi l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics, devenant la deuxième ville de Catalogne à opter pour une interdiction, ont annoncé les médias espagnols.

Le Conseil municipal a approuvé une motion présentée par le parti nationaliste conservateur CiU, minoritaire, qui interdit à la fois le port de la burqa et du niqab, deux voiles islamiques qui couvrent le visage.

Le 28 mai, la ville catalane de Lerida, dirigée par le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero, a été la première ville d'Espagne à prendre un arrêté limitant le port du voile intégral.

Le Conseil municipal de Gérone doit se prononcer lundi sur une telle mesure, qui doit également être discutée à Barcelone, capitale de la Catalogne, et d'autres villes catalanes se préparent à interdire le voile intégral, à l'initiative du Parti populaire (PP, droite), du CiU ou du petit parti d'extrême droite Partit per Cataluna, selon la presse.

Le Parti populaire, principale formation de l'opposition espagnole, a annoncé la semaine dernière qu'il allait présenter au Parlement de la région de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le PP a également présenté une motion pour que le sujet soit débattu au Sénat espagnol.

De leur côté, les responsables de onze mosquées de Catalogne ont annoncé cette semaine qu'ils envisageaient de déposer un recours contre cette interdiction devant le Tribunal constitutionnel espagnol.

L'immigration a explosé depuis les années 1990 en Espagne, où la communauté marocaine est l'une des plus importantes. Mais la Catalogne compte également une forte communauté pakistanaise. La communauté musulmane en Espagne compte 767.000 personnes sur une population totale de 45 millions d'habitants.

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans les lieux public et un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : La Croix/AFP

Le "Club des jeunes sahraouis établis en Afrique" a réitéré, samedi à Dakar, son adhésion et son soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.

es membres du club, qui regroupe les jeunes de la communauté marocaine issue des provinces du sud du Royaume établie au Sénégal, se félicite également de la récente décision du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, qui a signifié de nouveau la crédibilité de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, indique un communiqué du Club, dont copie est parvenue à la MAP.

Les jeunes sahraouies établis au Sénégal, réunis samedi à Dakar dans le cadre de leurs activités associatives, ont rendu un vibrant hommage au Sénégal pour sa courageuse position en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.

"Les membres du club saluent la courageuse position de principe du Sénégal, peuple et gouvernement, en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume et rendent hommage à Son Excellence le Président Abdoulayé Wade concernant son sincère engagement à ce sujet", indique le communiqué.

La réunion des jeunes sahraouis établis au Sénégal a été marquée par un exposé sur les récents développements dans l'affaire du Sahara marocain, présenté par M. Taleb Mohamed, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS).

Lors de cette rencontre, les membres du Club ont annoncé la création d'un "réseau de sahraouis établis en Afrique pour le soutien à la proposition d'autonomie au Sahara". Une initiative pour promouvoir la proposition marocaine auprès de la société civile des pays d'accueil.

Source : MAP

A l'issue du scrutin de ce dimanche 13 juin, les belgo-marocains Hassan Bousetta et Fatiha Saïdi ont été élus sénateurs, Nahima Lanjri, Nadia Sminate et Fadila Laanan députées à la Chambre … Ces résultats ont confirmé les sondages réalisés auparavant, avec une forte avancée du parti nationaliste flamand NV-A (Nieuw-Vlaamse Alliantie – Nouvelle Alliance flamande), le grand gagnant, talonné de près par le parti socialiste francophone, le PS ... Suite

"Stop! Vos papiers. Ouvrez votre sac!" Alejandro s'exécute sans trembler pour ce contrôle au faciès. Cela fait partie d'un jeu de rôles organisé par texto jusqu'à la mi-juin à Vienne pour faire connaître le quotidien difficile des migrants dans la capitale autrichienne.

Les contrôles au faciès à répétition sont l'une des expériences auxquelles s'exposent depuis le 3 juin une centaine de participants volontaires de "Schwellenland" (pays en transition en allemand) expérience inscrite au programme d'un festival artistique, qui se déroule à chaque fois dans un quartier différent de Vienne.

D'entrée les joueurs ont été harangués en chinois ou dans une langue africaine par un "fonctionnaire" de Schwellenland brandissant des formulaires puis déchus -symboliquement- de leur nationalité.

Dans ce nouveau monde (pas si) imaginaire, les volontaires se frottent à différent aspects comme les chicanes des services d'immigration, le travail au noir ou l'absence de couverture maladie.

"Les situations sont inspirées des récits de véritables migrants", explique le metteur en scène allemand Jörg Lukas Matthaei qui supervise ce jeu de rôles.

Pour chacune des dix journées du jeu, le "plateau" se déplace au gré des épreuves au quatre coins de la capitale. Tantôt dans un parc, une gare routière ou bien un marché, sous l'oeil curieux des passants.

Les rendez-vous et les missions à accomplir sont divulgués par SMS ou par des indications sur un site internet.

"Au fond, nous avons toujours notre passeport européen en poche. Il s'agit donc moins de rejouer la vie d'un réfugié que de modifier la perception des gens", selon le metteur en scène qui a effectué des recherches pendant un an à Vienne pour le projet.

Environ 25 migrants, arrivés de plus ou moins longue date en Autriche, y participent activement.

Ils conseillent avec leur savoir-faire les joueurs --divisés en trois groupes: les migrants vulnérables, les habitants locaux chargés de les aider et enfin les surveillants zélés, défenseurs de l'ordre établi-- et distribuent bons et mauvais points.

"Chez nous, les migrants sont les spécialistes. Ils sont valorisés", insiste le metteur en scène.

Tout le contraire de l'ambiance en Autriche, où l'extrême droite et la presse populiste stigmatisent sans relâche les étrangers non occidentaux et demandeurs d'asile.

La ministre de l'Intérieur conservatrice Maria Fekter s'est même attirée les foudres début 2010 du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en proposant de les interner jusqu'au terme de l'examen de leur dossier.

La petite république alpine, dont environ 11% des résidants sont étrangers et qui a enregistré 75.000 demandes d'asile entre 2005 et 2009, se fait remarquer par des contrôles au faciès récurrents, déplore Amnesty International.

"Cela se passe comme cela, surtout pour les Africains. Ils sont faciles à voir", témoigne Eliou un Guinéen, réfugié depuis quatre ans en Autriche. Il espère "ouvrir les yeux des gens et leur donner le courage de faire quelque chose de positif" pour ces étrangers, considérés comme des délinquants en puissance par une large partie de l'électorat.

Enthousiasmé par le concept du jeu, Dieter le prend au mot: "cette expérience a remis à l'ordre du jour mon projet de donner des cours de soutien scolaire à des enfants de migrants", note ce géologue d'une trentaine d'années.

L'Autriche tirant profit de l'immigration, M. Matthaei souligne l'"ambivalence" entourant cette thématique.

Même les actes de générosité comme celui de Dieter en sont empreints: "le fait d'aider quelqu'un est toujours lié à ce que l'on espère en retour, de manière matérielle ou émotionnelle".

Source : AFP

En Italie, Turin a une longueur d’avance sur beaucoup de villes, car la municipalité a décidé de s’attaquer aux problèmes d’intégration au grand dam de la Ligue du Nord, très présente dans cette région du nord pays. C’est ainsi qu’une association de musulmans de l’association musulmane dirigé par un Marocain, a obtenu l’autorisation de construire une mosquée dans la capitale du Piémont, a indiqué le Financial Times.

La future mosquée de la Miséricorde de Turin sera la deuxième de toute l’Italie, après celle de Rome à être officiellement reconnue. Le lieu de culte qui est financé à hauteur de 2 millions d’euros par le gouvernement marocain, n’est pas bien vu par le parti raciste, Ligue du Nord. Un de ses leaders, le député européen, Mario Borghezio, a répété à maintes reprises son opposition à la mosquée de Turin. Rappelons que ce dernier faisait parti de ceux qui ont marché devant le consulat marocain à Milan pour demander sa fermeture. En été 2008, la Ligue du Nord avait plaidé pour la fermeture de toutes les mosquées.

« Nous avons mené une véritable guerre des nerfs pour cette mosquée », a reconnu Ilda Curti, chargée de l’intégration pour Sergio Chiamparino, le maire de gauche de Turin, très populaire dans la communauté immigrée. La conseillère faisait allusion aux démarches entreprises par le parti  de Umberto Bossi pour tenter de bloquer le projet soutenu par le maire.

Selon le Marocain Abdelaziz Khounati, présidant de l’association musulmane qui a obtenu le feu vert de la construction de la mosquée, la Ligue du Nord a déjà empêché des initiatives similaires dans d’autres villes. Elle est allé jusqu’à menacer d’amener des porcs sur le terrain prévu pour la construction afin de le souiller. « D’abord, la Ligue a fait campagne contre les Italiens du sud qui se sont installés à Turin il y a des années. Ensuite, ils s’en sont pris aux étrangers en général. A présent, c’est le tour de Musulmans », a-t-il dit.

« Nous plaidons pour une société ouverte, intégrée et multiculturelle, où les droits de chacun seront respectés », a ajouté Abdelaziz Khounati. Rien ne semble désormais se mettre au travers du chemin qui verra la future mosquée de la Miséricorde.

L’emplacement du futur lieu de prière tant attendu par les musulmans turinois, est déjà connu. En plus de la mosquée, un centre culturel islamique sera bâti, pour la promotion des études, des actions sociales et du dialogue interconfessionnel.

Source : Yabiladi

"Les droits des réfugiés et demandeurs d'asile: entre la réalité et la loi" est le thème d'une session de formation organisée à Oujda, les 12 et 13 juin, par la section marocaine d'Amnesty International.

Cette session de formation, la deuxième du genre après celle organisée au profit des avocats de la région de Tanger-Tétouan, s'inscrit dans le cadre des activités d'Amnesty International-Maroc marquant la commémoration de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin).

Elle est destinée notamment aux organisations de la société civile dans l'Oriental qui s'intéressent aux questions des migrants et des refugiés.

Cette rencontre connaît aussi la participation de Médecins sans frontières, de représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Maroc, d'universitaires et d'autres associations.

Les débats visent à favoriser l'échange d'expériences, examiner la situation de la migration et d'asile, et s'informer des solutions proposées par le HCR pour le règlement du phénomène des flux migratoires provenant d'Afrique subsaharienne, a indiqué le directeur général d'Amnesty International-Maroc, M.Mohamed Sektaoui.

Il s'agit également de formuler des propositions en guise de contribution à la mise en place d'un cadre juridique national régissant les questions de la migration et d'asile, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, rappelant que le Maroc a ratifié la convention de 1951 relative au statut de réfugié et le protocole y afférent.

M. Sektaoui a salué dans ce sens l'esprit d'ouverture et les avancées enregistrées par le Maroc à tous les niveaux, plus particulièrement en matière de protection des droits de l'Homme, ainsi que les efforts déployés pour faire face aux effets de la migration, soulignant toutefois l'importance de définir des lois qui soient plus adaptées aux conventions internationales sur les réfugiés.

L'atelier constitue également une occasion pour sensibiliser les associations de la société civile sur le rôle qu'ils peuvent jouer en matière de défense et d'assistance des migrants et des réfugiés, et ce dans la cadre de la consécration des droits de l'homme dans le Royaume, a-t-il encore ajouté.

Un exposé sur les activités du HCR au Maroc présenté à l'ouverture de cet atelier souligne que le Maroc a été le premier pays africain à accueillir le personnel du HCR en 1959 et à autoriser l'ouverture d'une délégation honoraire en 1965, a expliqué M. Marouane Tassi (HCR-Maroc), rappelant que le Haut commissariat et le gouvernement marocain ont signé un accord de siège le 20 juillet 2007, ce qui a permis l'ouverture d'une représentation à part entière.

Les objectifs stratégiques du HCR au Maroc consistent à renforcer "les mécanismes de protection pour les demandeurs d'asile et les réfugiés dans le cadre d'une approche globale de gestion des flux migratoires mixtes", à mettre en place "des solutions durables permettant aux réfugiés de vivre dignement, dans le respect de leurs droits fondamentaux", et à développer les "capacités des interlocuteurs institutionnels et celles des partenaires de la société civile dans l'offre de services de protection et d'assistance aux réfugiés et demandeurs d'asile", indique-t-on dans cet exposé.

Source : MAP

Avec la crise, la xénophobie attisée par la Ligue du Nord gagne du terrain. Et la situation des 4,6 millions d’immigrés légaux – sans parler des clandestins – devient préoccupante. Pourtant, bien peu songent à repartir.

Après la « chasse aux blacks » déclenchée début janvier à Rosarno, en Calabre, les manifestations d’intolérance se multiplient dans toute l’Italie. Dans les municipalités qu’elle dirige, la très xénophobe Ligue du Nord, qui participe au gouvernement de centre droit de Silvio Berlusconi, fait feu de tout bois. À Adro, une « prime de rendement » de 500 euros est accordée à chaque policier qui réussit à épingler un clandestin. À Turate, un bureau de la délation a été ouvert dans les locaux de la mairie. À Vérone, Flavio Tosi, l’une des figures du parti, s’efforce de limiter l’accès des immigrés aux logements sociaux. À Rome, plusieurs passages à tabac d’immigrés ont fait la une des journaux. « En France, en Allemagne ou en Belgique, je n’avais jamais vu des autochtones prendre un fusil pour tirer sur des Africains ! » s’effare Keita Bandjougou, un Ivoirien arrivé en Italie en 2008 et régularisé il y a quelques mois.

Le fait est que les Italiens, exaspérés par la crise, ont tendance à retourner leur colère contre les étrangers – lesquels contribuent pourtant à faire tourner l’économie. Dans le Nord, ces derniers travaillent majoritairement dans l’industrie, surtout pour des PME ; dans le Centre, ils sont le plus souvent employés dans la restauration ; dans le Sud, ils fabriquent la mozzarella de bufflonne et récoltent fruits et légumes. Les quelque 4,6 millions d’immigrés en situation régulière que compte l’Italie versent chaque année un peu plus de 5 milliards d’euros au fisc. Selon la communauté catholique Sant’Egidio, ils n’en récupèrent qu’environ 50 % sous forme de services. En 2009, en tenant compte du million de clandestins (chiffre établi à la louche par les autorités), ils ont contribué à hauteur de 11 % au produit intérieur brut. Enfin, les transactions réalisées par les immigrés ont représenté 15 % du marché immobilier en 2007.

Pourtant, entre Italiens et immigrés, le fossé ne cesse de se creuser. À Rome, dans les quartiers où ces derniers sont relégués, le malaise est palpable. Au début de l’avenue Prenestina, une artère commerçante et populaire, se trouve la rue del Pigneto, une zone piétonnière bordée d’arbres, de petits bars et de restaurants. Dans un premier temps, les bobos ont afflué et la cote du quartier a grimpé. Et puis ces mêmes bobos se sont lassés et sont partis. À en croire les agences immobilières, la présence massive d’immigrés a fini par faire chuter le prix de la pierre…

Le samedi, c’est jour de marché. Entre les étals, Italiens et immigrés se croisent, échangent parfois quelques mots. C’est là que vit Issy. Ce grand gaillard d’origine sénégalaise ne décolère pas : les Italiens, dit-il, doivent comprendre que les immigrés ne sont pas des citoyens de seconde zone. Lui-même s’en est pourtant plutôt bien sorti. Arrivé en Italie il y a dix ans, il a suivi une formation en informatique, a travaillé dans une petite entreprise commerciale avant d’être recruté par un grand musée. Aujourd’hui, il gagne 1 500 euros par mois, travaille 40 heures par semaine, bénéficie de congés payés et d’une couverture sociale. « L’immigration étant ici un phénomène relativement récent, les Italiens ont le plus grand mal à accepter et à comprendre les différences », explique-t-il.

L’intégration en est encore à ses balbutiements. Les mariages mixtes restent rares et les jeunes de deuxième génération commencent tout juste à fréquenter l’université. « Ici, on veut bien de nous à condition que nous nous fondions dans le paysage. Mais les choses changent. Hier, les immigrés se sentaient isolés et n’osaient pas bouger. Aujourd’hui, nous sommes nombreux et commençons à nous organiser », commente Saad, un Soudanais installé dans la capitale depuis une vingtaine d’années.

Pour apprendre la langue et faire son chemin, Saad a, comme beaucoup d’autres, eu recours à la communauté Sant’Egidio. Cuisinier de son état, il avait ouvert un petit restaurant dans la banlieue de Rome, mais, pris à la gorge par la crise, il a été contraint de fermer boutique et travaille aujourd’hui dans un restaurant 100 % italien, où, raconte-t-il, les immigrés sont cantonnés derrière les fourneaux ou à la plonge. Du coup, les contacts avec les Italiens sont rares. Sauf dans le centre historique, près des palais du pouvoir et des monuments antiques, où les immigrés, qui parlent généralement plusieurs langues, sont très recherchés dans les bars et les pizzerias. Place du Peuple, un Congolais vient ainsi d’être engagé chez Rosati, un bar-restaurant fréquenté par des acteurs et des hommes politiques étrangers de passage. Mais il refuse de parler. Pudeur ? Plutôt peur de perdre sa place si un collègue venait à l’entendre.

Nouvelle famille 

Pourquoi, dans ces conditions, ne pas rentrer au pays ? D’abord, parce que ce serait un aveu d’échec et, dans la majorité des cas, un retour à la case misère. Ensuite, parce que, en dépit de tout, l’Italie offre quand même la possibilité de se construire un avenir. Ici, on peut vivoter dans la clandestinité, se débrouiller au jour le jour, obtenir une carte de séjour et, comme Ibrahim, rêver : « L’Italie, c’est comme chez moi, comme si j’avais trouvé une nouvelle famille », confie ce Nigérien de 29 ans, arrivé par la mer il y a un an. Depuis, il traîne sa misère dans Rome…

Changement de décor. Pour Berlusconi, Milan, la capitale économique du pays, n’est plus désormais qu’une « ville africaine » tant les immigrés qui arpentent le centre-ville y sont nombreux. Africains et Chinois se partagent la rue de Padoue, une grande artère qui commence place Loretto, là où Benito Mussolini fut pendu par les pieds à la Libération. Ici, en février, un jeune Égyptien a été tué par les Chicago, un gang de Latinos au casier judiciaire long comme le bras. Du coup, la police a imposé une sorte de couvre-feu, et les relations intercommunautaires sont tendues. Déjà frappée de plein fouet par la crise, la rue de Padoue sent la mort. À l’heure où les sirènes des usines sonnent la fin de la journée de travail, bars et magasins restent vides.

En vase clos 

Pendant que ses deux employés trompent le temps en nettoyant la boutique, le boucher Mustapha épluche ses comptes. Il évoque les difficultés quotidiennes, puis nous entraîne vers la mosquée voisine. Située au fond d’une cour, celle-ci sert aussi de centre culturel. Les hommes s’y retrouvent après la prière pour discuter autour d’un jus de fruits. Il y a Benaïssa, un Algérien arrivé en Italie en 1975 pour faire Polytechnique, Mohamed, un spécialiste de l’import-export, et aussi Sharif, un jeune Égyptien qui vit dans la clandestinité depuis deux ans… Il y a peu, la communauté a acheté un terrain afin d’y construire une mosquée. Mais la municipalité rechigne à délivrer le permis de construire (voir encadré).

« Il faudrait mettre en place des politiques d’accueil. À leur arrivée, les immigrés ne peuvent compter que sur la solidarité de leurs proches ou de leurs concitoyens. Ils n’ont aucun contact avec les Italiens et vivent en vase clos. Cela ne facilite pas leur insertion », constate Benaïssa. Quant au racisme, « c’est avant tout de la politique. La Ligue du Nord prône l’intolérance pour préserver l’espèce car la population italienne diminue », juge Mohamed.

Derrière la gare de Milan, les Africains ont pris leurs quartiers rue Castaldi. Avant la crise, le quartier débordait de vie. Aujourd’hui, le restaurant érythréen, comme les bars avoisinants, sont vides et l’ambiance est morose. Le vendredi soir, on entend bien de la musique s’échapper des bars, on voit bien quelques gaillards conter fleurette à leurs belles, mais le cœur n’y est plus. Comme chaque soir, la devanture du King Queen’s – l’endroit le plus in du quartier, avant la crise – est illuminée. Mais le restaurant ressemble désormais au Sahara. Dans sa cuisine, Juliette, la gérante, remâche sa mauvaise humeur en cuisinant des bananes plantain. « D’un côté, le gouvernement durcit les lois ; de l’autre, les autochtones nous traitent de voleurs de travail », lâche cette belle femme plantureuse, un œil sur la télévision qui retransmet un match de foot. Elle agite le doigt comme pour un avertissement.

À Rosarno, en Calabre, des centaines d’immigrés s’apprêtent à reprendre le chemin des champs – avec une pointe d’angoisse. À Rome, ils s’indignent en voyant les responsables d’agence pour l’emploi jeter leurs candidatures à la poubelle. À Milan, ils s’inquiètent pour l’avenir de cette deuxième génération d’immigrés qui parle pourtant l’italien avec l’accent régional. « Le racisme existe partout, mais moi je veux vivre et mourir en Italie. Ici, au moins, la démocratie existe, même si elle est imparfaite », confie Babakar, le regard perdu dans la grisaille milanaise.

Source : Jeune Afrique

Le journal des Marocains résidant à l’étranger et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»

Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :

Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel  et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;

Cette  édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.

En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,

Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….

Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:

Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.

Source : Yawatani

Le journal des MRE et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»

Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :
 Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel  et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;

Cette  édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.

En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,
Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….
Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:
 Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.

Source : Yawatani

Trois nouvelles publications de la Fondation Hassan II pour les MRE ont été présentées mardi à Rabat. Ces ouvrages s’axent principalement autour de la crise économique mondiale et son impact sur les Marocains résidant à l’Etranger.

Il s’agit des publications "MRE, l’utilisation des transferts", "Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" et "MRE : précarité et droits humains".

"MRE, l’utilisation des transferts" : résultat d’une enquête menée par l’Observatoire de la communauté des MRE. Elle explique l’évolution de l’immigration, les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles de celle-ci et réserve un volet à la retraite et la couverture sociale.

"Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" : actes de la rencontre "Transfert des migrants : expériences et perspectives" tenue en juillet 2007.

"MRE : précarité et droits humains" : actes du séminaire "Transfert des migrants : expériences et perspectives" organisé en juin 2007

Source : Bladi.net

BMCE Bank et Air Arabia viennent de signer une convention de partenariat en faveur des Marocains Résidant à l’Etranger, visant à offrir des réductions tarifaires à la clientèle MRE de BMCE Bank.

Les marocains citoyens du monde, clients de BMCE Bank, pourront ainsi bénéficier de nombreuses réductions sur l’ensemble des destinations Air Arabia desservant le Maroc telles que Paris, Montpellier, Lyon, Mulhouse, Bruxelles, Amsterdam, Istanbul, Venise, Milan, Bologne, Barcelone et Malaga.

Cette nouvelle convention reflète la volonté des deux partenaires à renforcer la relation de proximité, d’ores et déjà, établie avec la communauté des MRE, leur proposant des offres avantageuses adaptées à leurs besoins.

Ainsi, ce nouvel accord vient enrichir la liste des partenaires privilégiés participant  actuellement à la carte Avantages de BMCE Bank à savoir, CTM, Groupe Accor, Budget, Comarit et Century 21 en attendant d’autres alliances potentielles.

BMCE Bank continue d’offrir à sa clientèle MRE différents Packages à travers son offre Pack Dawli qui intègre en plus de la carte Avantages, un ensemble de produits et services essentiels à la gestion au quotidien du compte du client MRE ainsi que d’autres avantages tarifaires bancaires.

Source : Aufait


Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à L'Etranger (CCME), a été faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), dont la liste a été publiée samedi dans le bulletin officiel britannique.

Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres, lit-on dans le bulletin.

Les personnes désignées recevront leurs décorations lors d'une cérémonie qui aura lieu dans les six mois qui viennent au palais de Saint James à Londres.

Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.

"Etre reconnue par sa Majesté la Reine est à la fois un grand honneur et un privilège", a confié à la MAP Mme Talsi, soulignant que la distinction royale est avant tout une reconnaissance des efforts et de la lutte de la communauté marocaine en Grande-Bretagne durant les 50 dernières années.

"Il s'agit d'un moment historique", a dit l'activiste qui s'est dite fière de son héritage culturel et social marocain tout en étant Britannique.

Fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, Mme Talsi est membre de plusieurs associations et groupes britanniques, dont le Groupe Consultatif National des Femmes Musulmanes en Grande Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire de Londres sur les questions de l'immigration.

Source : MAP

Il y a vingt-cinq ans, le 14 juin 1985, la France, l'Allemagne et les trois pays du Benelux décidaient de supprimer leurs frontières pour créer un espace de liberté élargi aujourd'hui à vingt-cinq pays, mais contraint de s'adapter face au terrorisme et aux pressions migratoires. L'eurodéputé luxembourgeois Robert Goebbels, 66 ans, se souvient de cette page européenne écrite à bord d'un navire, le "Princesse Marie-Astrid" amarré à Schengen, petite localité viticole luxembourgeoise à la frontière avec la France et l'Allemagne. "J'ai fait un petit discours en disant +cet accord va entrer dans l'histoire+ et tout le monde à rigolé. Mais j'ai eu raison", raconte-t-il. 25 ans après, l'espace Schengen compte 25 Etats membres et permet à plus de 400 millions de citoyens de circuler librement de la Finlande à la Grèce, du Portugal à la frontière polonaise, sans devoir montrer leurs passeports. Seuls le Royaume-Uni et l'Irlande, deux pays insulaires, ont décidé de rester en dehors. Mais trois non membres de l'UE --la Suisse, la Norvège et l'Islande-- ont adhéré; et la Bulgarie, la Roumanie et Chypre devraient rapidement compléter l'espace. Jonathan Fall, directeur général sortant à la Commission européenne pour la Justice et les Affaires intérieures, tempère cet enthousiasme. Chargé de la mise en œuvre de ces accords durant huit ans, il ne nie pas le succès Schengen mais souligne ses points faibles, notamment en matière d'immigration et d'asile. Le relâchement du contrôle frontalier à l'intérieur de l'espace doit avoir pour contrepartie un renforcement des frontières externes et des politiques communes sans pour autant transformer l'Europe en forteresse. Or l'Union est en défaut en matière d'asile, lutte encore contre l'immigration clandestine de manière dispersée, sans montrer aucune solidarité et refuse de doter l'Union de moyens communautarisés. Elle joue également de malchance. Le "visa Schengen" est toujours à l'état des projet et la modernisation de la base de données interne à l'espace, instrument capital pour une coordination des activités quotidiennes des polices de l'UE, n'est toujours pas opérationnelle. Elle devrait l'être en 2013, si tout se passe bien, soit avec six ans de retard sur le calendrier prévu. Le projet vise a compléter les informations sur les citoyens des 27 Etats membres et sur les automobiles par l'intégration de données biométriques, les immatriculations de bateaux et d'aéronefs, ainsi que les informations concernant les cartes de crédit volées. "Le système a été initialement conçu pour traiter 22 millions de signalisations par an. Mais nous savons maintenant que le système devra être en mesure de traiter 100 millions de signalements par an", souligne la Commission. En termes d'image pour l'UE, le bilan reste malgré tout très positif. "Schengen est un grand gain de liberté, il suffit de parler avec nos grands parents", souligne le ministre allemand de l'Interieur Thomas de Maizière. "Schengen c'est l'Europe des citoyens", renchérit Robert Goebbels. "J'ai constaté lors de voyages en Afrique, en Asie et en Amérique qu'on connaît le nom de notre petit village luxembourgeois. Je me suis rendu récemment en Thaïlande, à la frontière avec le Myanmar (Birmanie) où l'on peut encore voir des tours de guet et des fils barbelés, et un Thaïlandais m'a surpris en me disant : ce qu'il nous faut ici, c'est quelque chose comme Schengen".

Source : Le Monde/AFP

 

C’est avec le « Récit de l’Effroi »  du poète marocain Yassin Adnan qu’ont été ouvertes les journées culturelles arabes à Feldkirchen…Suite

Les Marocains du monde reviennent au pays pour le plaisir des mélomanes…Suite

C’est dans cet opus publié en 2008 que Issa Aït Belize a mis une grande part de sa préoccupation culturelle : «Appelez-moi Sam» (Editions Averbode, Belgique).

Ecrivain d’origine rifaine vivant en Belgique depuis une quarantaine d’année, Aït Belize n’a pas cessé d’écrire ses deux pays et au-delà. En avril 2005, il avait publié «Racines et épines», premier volume de sa trilogie «Le fils du péché» qui sera composée de «Noces sarrasines» paru en 2006 et s’achèvera avec «Calendes maghrébines» sorti en 2008, le tout faisant plus de mille pages aux éditions Luce Wilquin. A travers cette trilogie, le lecteur est invité à suivre l’itinéraire atypique d’un gavroche bien de chez nous puisqu’il s’appelle Amrouche, petit Amazigh pauvre du Poblado tangérois. Fils naturel, communément désigné dans cette autre partie de la Méditerranée par «fils du péché», on le verra grandir rapidement -sans passer par l’enfance -dans un combat perpétuel avec sa société et sa destinée.

«Appelez-moi Sam» est moins joufflu puisqu’il ne compte que 69 pages et il est d’abord destiné à un public jeune mais je le trouve aussi très utile et agréable pour les grands. C’est par la voix de la jeune Christina que nous découvrons les inextricables problèmes de l’identité et de la nationalité qui se posent à son père d’origine marocaine. Ce dernier, marié à une immigrée espagnole en terre de Belgique, porte le nom Abdoussamad Sandali comme une cicatrice, il  préfère qu’on l’appelle Sam Sandali qui a «une consonance proche de l’italien» et soit dit en passant : «Italien, ça passe encore» (p.17).

Au commencement fut donc le nom propre ! Et quand «deux cultures, deux civilisations, deux êtres venus d’horizons différents, se rencontrent, il n’y a pas moyen de faire autrement que de produire du nouveau, du jamais vu !» (p. 44). Le nouveau est justement cette jeune fille que nous suivons dans l’édification de son identité et dans la découverte de ses appartenances : Belge, Espagnole et Marocaine.

A travers un récit bien tissé, Issa Aït Belize traque dans la vie de ses personnages les indices qui ressortent et mettent en valeur la pluralité et la diversité de leur identité jusque par-delà la vie. En effet, il place la tombe de Sam, alias Abdoussamad, «entre un soldat anglais, tombé ici en Belgique en hiver 1944, et un mineur polonais, mort de sa belle mort» (p.47). Les nationalités cohabitant ainsi, l’auteur tentera de rapprocher aussi les religions ce qui nous rappelle ce propos déjà ardemment défendu dans «Noces sarrasines» : «Le rêve de la juive et celui de la musulmane […] ne pouvaient être complets qu’en rejoignant celui de la chrétienne, de l’hindouiste, de la zoroastrienne, de la bouddhiste ou de l’animiste, de l’athée… pour bannir l’exil et exiler le bannissement à tout jamais de nos réactions viscérales, qu’elles fussent personnelles ou collectives» (p.372). C’est à peu près le même message qu’a laissé Abdoussamad à sa fille dans sa tentative de répondre aux interrogations de la gamine portant sur la religion du père.

Christina, adulte et mariée à un Tchétchène, récupère la nationalité de son père et porte en sus un prénom arabe (Shamsou-l-moulouk). Elle devient une de ces «femmes avides de paix, prêtes à défendre les réfugiés du monde, avec ou sans papiers, les exilés, les bannis, les Gitans, les Palestiniens, les Tchétchènes, les Soudanais du Darfour qu’on persécute…» (p. 65). Bref, elle évolue en citoyenne qui brandit fièrement son identité multiple qu’elle enrichit de jour en jour, bien consciente du fait que l’identité n’est pas un objet figé ni un acquis définitif. Elle répond ainsi au conseil du père qui lui recommanda dans ses dernières paroles : «Je ne voudrais pas te quitter ici sans te dire ceci : tu es libre, ma fille chérie, de chercher la vérité par tes propres moyens, indépendamment de celle de tes parents, de ta culture ou de tout autre héritage» (p. 10). C’est là un conseil que nous acceptons volontiers de la part de Issa Aït Belize à qui nous reconnaissons sa valeur de passeur entre les cultures et de citoyen du monde.

N’en déplaise à un certain André Gide qui affirmait qu’on «ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments», Aït Belize a relevé le défi en injectant dans sa mixture une considérable dose de «bons sentiments» brassée avec une bonne maitrise de l’écriture et de l’art du récit. Il y adjoint un souci permanent d’une esthétique originale dans sa manière de camper les personnages et de brosser les situations pour aboutir à une texture harmonieuse… C’est ce qui fait de ce petit livre une grande œuvre et le hisse au rang de la bonne littérature.

Source : Le Soir Echos

L'Afrique représente le plus gros volume d'envoi de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie, a rapporté dans son édition d'hier Le Monde qui cite MoneyGram qu'il qualifie de premier concurrent de la Western Union.

Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au “trafic informel”.

Selon le ministère français de l'Immigration, poursuit le quotidien, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.

Source : aufait

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