vendredi 18 octobre 2024 13:17

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisera les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux ». Des représentants de huit pays, en plus du Maroc y sont attendus.

Dans un communiqué, le CCME a indiqué que l’un des objectifs de la conférence était de poursuivre la réflexion sur quelques unes des problématiques qui découlent de l’émigration marocaine, à savoir par exemple,  la transmission de la langue maternelle aux nouvelles générations issues de cette émigration, ou encore, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.

Le constat dressé par le CCME fait état d’une nouvelle génération de Marocains nés dans les pays de résidence, et pour qui la nécessité d’apprendre la langue des parents se ferait de plus en grande. Le CCME rappelle dans le communiqué les efforts fournis dans ce sens. Le Maroc envoie notamment des centaines de professeurs pour enseigner la langue et la culture d'origine (ELCO).

Il sera donc aussi question d’évaluer ces efforts, d'en tirer des enseignements, et de les rendre plus efficaces. Sont attendus à cet effet, des chercheurs, des responsables  des gouvernements étrangers représentant la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis, et le Canada.

Source : Yabiladi

Radouane Bnou-Nouçair est un auteur qui s’intéresse au monde qui l’entoure. Installé au Québec depuis plusieurs années, il s’était penché, entre autres, sur la condition des immigrés dans la province francophone du Canada en publiant un ouvrage intitulé Atouts et faiblesses de l’immigration au Québec.

Au fond, écrire, c’est aussi partager ses passions avec des personnes qui ont des penchants similaires. Profitant de la coupe du monde de football, dont le coup d’envoi a été donné le 11 juin en Afrique du Sud, premier pays africain à accueillir cet évènement, Radouane Bnou-Nouçair rend hommage à sa manière aux footballeurs africains. Le Mundial 2010 se déroulera jusqu’au 11 juillet. Nous avons rencontré l’auteur à l’occasion de la sortie de son livre Le football africain Biographies, histoire, bilan et perspectives.

Entretien

La publication de votre ouvrage intitulé Le football africain, Biographie, histoire, bilan et perspectives coïncide avec la Coupe du monde 2010, peut-on déduire que cet ouvrage est lié à cet événement international ?

Cet ouvrage n’est pas lié à un événement ; il est le fruit de plus de 10 années de collecte et de stockage d’informations sur le football africain et s’il est sorti en pleine coupe du monde africaine, c’est une belle coïncidence. J’ambitionne de faire de ce livre la grande RÉFÉRENCE en matière de football en Afrique car il concentre les données historiques de base pour entretenir des archives.

Le Hokey a beaucoup de succès au Canada. Pourtant, les jeunes issus de l’immigration, notamment les enfants nés de parents africains s’intéressent beaucoup au football, soccer comme on l’appelle ici, … Y a-t-il une explication à cet engouement ?

Pour jouer au football ou soccer, il suffit d’un peu d’espace et d’un ballon (même en chiffons) ; ce jeu se pratique en plein air et il offre une grande sensation de liberté et beaucoup de plaisir. De plus, la technique s’acquiert individuellement selon les potentialités de chacun. Le Hockey nécessite beaucoup de moyens : de l’équipement (rondelles, bâton, patins, …), une infrastructure adéquate et couteuse (patinoire) sans oublier l’encadrement (c’est impossible d’apprendre le Hockey tout seul !). Le soccer est donc beaucoup plus accessible que le Hockey.

Votre ouvrage retrace l’historique de la coupe africaine des Nations (CAN), depuis sa création en 1957 à 2008. Pouvez-vous brièvement nous en parler ?

Le football africain ne pouvait pas se développer sans une grande compétition continentale ; la coupe du monde étant trop sélective et trop espacée dans le temps (tous les 4 ans). C’est ce qui a motivé un groupe de dirigeants africains à procéder à la création d’un organisme regroupant toutes les fédérations africaine ( La Confédération Africaine de Football ; CAF) et une compétition regroupant les meilleures sélections d’Afrique : la coupe d’Afrique des Nations (CAN). Sa fréquence étant réduite à 2 ans. Cette compétition a permis à de nombreuses nations (Égypte, Ghana, Cameroun, …) et a de beaux joueurs (Laurent POKOU, Alain GOUAMÉNÉ, Chérif SOULEYMANE, Ahmed FARAS, Paul MOUKILA, Rabah MADJER, Mac CARTHY, Malumba NDYAYE, Jay Jay OKOCHA, Samuel ETO’O, …) de s’illustrer.

Le livre offre aux lecteurs, non seulement les résultats de tous les matches, mais aussi les meilleurs buteurs et beaucoup d’informations utiles avec de brefs commentaires sur chacune des 27 éditions (de 1957 à 2010).

Que doit-on retenir de SALIF KEITA, «le Pelé malien», ses dribbles élégants ou ses 30 à 40 buts annuels qui ont fait de son club le triple champion de France, de 1968 à 1970 ?

Pour bien saisir ce que représente Salif KEITA, il faut rappeler que , jusque dans les années 60, la plupart des pays africains étaient colonisés et que de grands joueurs africains (EUSEBIO, BENBAREK, MAHJOUB, MEKHLOUFI,…) jouaient pour des clubs européens avec une nationalité européenne (Française, portugaise, belge, …) Salif KEITA, lui, a rejoint St-Étienne, en tant que Malien, recruté par un club européen. De ce fait, c’est lui qui a ouvert le chemin aux DAHLEB, Abédi PELÉ, Georges WEAH , et, aujourd’hui. Aux ÉTO’O, ADEBAYOR et DROGBA.

De plus, c’est le premier détenteur du titre de meilleur joueur africain concrétisé par un ballon d’or.

SALIF KEITA a été le premier «ballon d’or», selon vous, cette prouesse a-t-elle eu des répercussions sur le football malien ou africain ?

Cette prouesse n’a eu que très peu de répercussions car le football africain était très peu médiatisé à l’époque.Par contre, ce qui va bouleverser le football africain, ce sont les centres de formation qui vont se multiplier en offrant au monde des joueurs africains de grande qualité. Il ya eu le centre de l’ASEC d’Abidjan dirigé par le français GUILLOU puis le centre Chérif SOULEYMANE, en Guinée puis, au Mali, le centre de … Salif KEITA qui a produit, entre autres Seydou KEITA , l’actuel vedette du FC Barcelone, COULIBALY et SIDIBE.

Vous affirmez que « les Africains contribuent de plus en plus efficacement aux performances et résultats professionnels du monde », des noms comme DROGBA, ADEBAYOR, ETO’O, ROOBELAR, DAHLEB, PELLE viennent appuyer votre argumentation. Parlez-nous donc de ces grands footballeurs !

Le livre propose 176 biographies des meilleurs joueurs africains de l’histoire depuis les années 50 à nos jours. Ces joueurs ont été choisis sur la base de critères rigoureux (longévité, qualités techniques, appartenance à un grand club,…) . Les noms que vous avez cités font partie des plus connus mais ils sont loin d’être les seuls.

Il y a :

7 joueurs sud-africains (MAC CARTHY, RADEBE, BARTLETT, …

19 algériens (MADJER, MEKHLOUFI, LALMAS,..)

Le burkinabais DAGANO ;

14 ivoiriens : POKOU, FOFANA, GOUAMENE, GERVINHO,…

20 camerounais (MILLA, NKONO, ABEGA, ETO’O, ENOH …)

14 égyptiens (Hossam HASSAN, CHAZLI, KHATIB, ABOUZID, ABOUTRIKA …)

12 ghanéens (Abedi PELÉ, KUFFOUR, KOFI, ESSIEN, …)

17 marocains (BENBAREK, MAHJOUB, AKESBI, FARAS, HAJJI, ZAKI, DOLMY …)

8 sénégalais (BOCANDE, Cheikh SECK, DIOUF, NIANG…)

11 tunisiens (TARAK, TEMIME, ATTOUGA …)

15 nigérians (OKOCHA, RUFAI, KANU, FINIDI …)…

Soit un total de 176 joueurs représentant 27 pays africains.

C’est ce qui rend ce livre unique à nos jours.

Durant dix ans vous avez été dirigeant d’un grand club de football, peut-on en savoir davantage ?

De 1992 à 1997, j’ai été trésorier adjoint et membre de la commission technique du Raja de Casablanca, le club marocain le plus populaire et un des plus titrés avec 10 titres nationaux, 3 titres africains, une super coupe d’Afrique et une participation à la première coupe du monde des clubs en 2000. C’est avec ce club que j’ai acquis l’expérience nécessaire pour avoir la distance suffisante à traiter objectivement le sujet sensible du football africain.

Source : L’Indépendant

Elles sont vingt-huit femmes aux parcours très différents, mais toutes battantes et bourrées d'énergie. ...

Elles sont françaises, belges, italiennes, et une fois installées dans leur pays d'adoption, se sont heurtées à la barrière de la langue, qui les a éloignées du monde du travail.

C'est pour favoriser l'intégration sociale et professionnelle de ces femmes issues de l'immigration que le projet Leila est né. Leila, comme Liaisons européennes pour l'intégration et l'autonomisation. Une initiative lilloise portée par la Fédération des centres d'insertion (FCI), avec une dimension européenne. « Dans les villes jumelles de Lille que sont Turin et Liège, les femmes issues de l'immigration connaissent les mêmesdifficultés, explique Virginie Tchoffo, conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. Nous nous sommes associées dans ce projet : construire une solidarité européenne. » Depuis près de trois ans, une cinquantaine de femmes de Moulins, de Lille-Sud, du Faubourg de Béthune et des Bois-Blancs se sont engagées dans un contrat aidé d'un an, où elles alternent des temps de formation et une immersion dans le monde du travail. Depuis lundi, les vingt-huit femmes intégrées au projet Leila ont partagé leurs expériences respectives, sur l'invitation de la FCI, dans le cadre du projet « Histoires de vies, histoires de femmes ». Dans un français impeccable, Ludmila, 48 ans, d'origine ukrainienne et installée à Liège depuis dix ans, raconte : « C'était le trou noir dans ma vie . Grâce à Leila, j'ai appris le français, mais j'ai surtout découvert à qui m'adresser pour travailler. Lundi, je débute un emploi de secrétaire dans une association. Un contrat d'un an et demi. Ça ne m'est jamais arrivé ! Pour moi, c'est comme une nouvelle naissance . » Bintu, elle, a quitté la Sierra Leone pour s'installer à Lille il y a cinq ans « sans parler du tout le français ». Aujourd'hui, elle travaille comme femme de ménage, et les témoignages des autres femmes lui donnent « encore plus de force pour la suite », dit-elle. Ce dispositif, financé par des fonds européens, est un succès puisqu'à l'issue de leur contrat d'un an, « 60 à 70 % de ces femmes s'orientent vers une formation qualifiante ou un CDD », souligne Virginie Tchoffo.

Source : La Voix du Nord

Brice HORTEFEUX, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales et Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman, ont signé la convention-cadre pour la mise en oeuvre d'un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France.

Le ministre a tout d'abord indiqué que la signature de ce texte s'inscrit dans le prolongement de l'action conduite depuis 2003, avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Il a souligné que sur les 1 026 faits de violence raciste recensés en 2009, 314 concernaient tout particulièrement nos compatriotes musulmans. Après avoir rappelé que ces actes « heurtent de plein fouet les valeurs de notre pacte républicain » et « n'ont clairement pas leur place sur le territoire de la République », Brice HORTEFEUX a réaffirmé sa totale détermination à les prévenir et à les réprimer, notamment en améliorant les outils de recensement et d'analyse.

C'est tout l'objectif de la convention-cadre conclue avec le CFCM : « mettre en oeuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France » pour « disposer d'une vision tout à la fois exhaustive et partagée ». Ce document prévoit des échanges statistiques entre le Gouvernement, via la délégation aux victimes et le bureau central des cultes du ministère de l'intérieur, et le CFCM sur la base de réunions organisées au moins une fois par trimestre. Brice HORTEFEUX a particulièrement insisté sur « la qualité des partenariats qui devront voir le jour entre les services de l'Etat et les conseils régionaux du culte musulman ».

Enfin, le ministre a tenu à dire que l'État sera toujours aux côtés du CFCM pour dénoncer les extrémismes, d'où qu'ils viennent, et pour combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Source : News Press

Après les législatives du 9 juin dernier, l’ombre d'une participation du leader d'extrème droite, Geert Wilders, au gouvernement semble se dissiper. Alors qu'il est difficile de dégager une coalition gouvernementale, le parti chrétien démocrate (CDA) refuserait des négociations avec le « Parti pour la liberté » (PVV) de Wilders.

« Nous avons obtenu le soutien d’un million-et-demi de personnes qui ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins d’immigration, et moins d’islam ». Tels étaient les propos de Geert Wilders, à la suite des élections législatives de la semaine dernière, qui ont vu le « Parti pour la liberté » (PVV) quasiment tripler son nombre de sièges au parlement.

De tels résultats et de telles déclarations avaient évidemment de quoi inquiéter la communauté des immigrés établis aux Pays-Bas, musulmane en l’occurrence, au sein de laquelle les MRE sont fortement représentés. Un sentiment qui s’explique, quand on sait que le parti de Wilders est taxé de xénophobie, que son leader est actuellement poursuivi pour ses déclarations qui comparent l’islam au nazisme. Le pire de tout, Geert Wilders prétendait à un poste dans le futur gouvernement de coalition.

En effet, le PVV dont la popularité n’a cessé de croître ces derniers mois, a obtenu 15% des suffrages, et a vu son nombre de sièges au parlement passer de 9 à 24, ce qui en fait la 3e principale formation politique des Pays-Bas. En l’absence d’une majorité claire à la suite des législatives, le prochain gouvernement sera donc issu d’une coalition. Ladite coalition devait donc se former autour des pricipales formations de Droite, à savoir les libéraux du VVD arrivés en tête du scrutin, le VVD de Wilders, et aussi le CDA, parti chrétien démoncrate, dont est issu le Premier ministre sortant.

Cependant, les divergeances entre le VVD et le parti de Wilders, rendaient particulièrement difficile une telle cohabitation. Le CDA aurait même, selon la radio Néerlandaise RNW, refusé de participer aux négociations tant que les deux partis n'auraient pas trouvé de compromis.

Les tractations n'auraient, semble-t-il, finalement débouché sur aucun résultat positif, vu que, toujours selon RNW, le sénateur Uri Rosenthal (VVD), qui dirigeait les négociations pour la future coalition, a conclu que « constituer une coalition avec le PVV, le VVD et le CDA est impossible ». Malgré ses résulats lors des récentes législatives, le PVV devrait donc en faire les frais, et rejoindre l'opposition.

Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME avait d'ailleurs envisagé la difficulté d'une telle coalition dans une interview qu'elle nous accordait la semaine dernière : « Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV.(…) Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser (...) Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs ».

Pour sa part, Geert Wilders, crie au sabotge, et dénonce l'attitude des Chrétiens-démocrates qui ont refusé de participé aux négociations en l'absence d'un consensus entre le VVD de Mark Rutte et le VVD. Toujours est-il que, si la coalition tripartie avait été formée, elle aurait emporté la majorité d'un seul petit siège, et se serait trouvé en difficulté au sénat, puisque le parti de Wilders n'y dispose d'aucun siège.

Au courant de la journée du vendredi, une annonce est attendue du leader des négociations, Rosenthal. En attendant, ce sont les immigrés qui devraient être ravi de la tournure qu'ont pris les pourparlers.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a présenté, début juin 2010 à Rabat, trois  publications qui passent au crible les tendances lourdes d'évolution de l'émigration marocaine dans le monde…Suite

La compagnie maritime "Naviera Armas", basée aux Iles Canaries, a mis en vente les billets de la nouvelle ligne de transports de passagers devant relier les ports de Las Palmas et celui de Laâyoune (sud du Maroc), qui sera ouverte ce samedi.

La compagnie, qui a annoncé la mise en vente de ces billets sur son site "Navieraarmas.com", a fixé à 152,44 euros le prix du billet aller pour chaque passager, qui sera accompagné de sa voiture.

Le prix du billet pour le passager est estimé à 45 euros par trajet. Le premier voyage sera effectué le 19 juin prochain, et tous les billets de cette sortie ont été vendus, soit quelque 230 passagers avec véhicules, a expliqué à la MAP le responsable chargé de la communication au sein de la compagnie maritime.

Le bateau, "Volcan Tejeda", qui assurera cette liaison, prendra le départ chaque samedi à 23h00 du port de Las Palmas pour arriver dimanche matin à 07h00 au port marocain de Laâyoune, pour un trajet de sept heures.

Le retour sera le dimanche à 12h30, lit-on sur le site web de cette société.

La nouvelle ligne maritime tant attendue par les Marocains résidant aux Iles Canaries, devait commencer initialement le 12 juin dernier mais elle a due être retardée pour des raisons techniques.

Le bateau "Volcan de Tejeda" qui desservira cette liaison, avait effectué en mars dernier les manoeuvres d'amarrage avec succès dans le port de Laâyoune, rappelle-t-on.

Le "Volcan Tejeda" est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.

La compagnie avait indiqué lors de l'annonce de cette nouvelle ligne maritime que cette liaison permettra le déplacement de plusieurs personnes au Maroc à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.

La ligne permettra en outre aux résidents des Iles Canaries, d'accéder à une zone avec laquelle ils ont une relation traditionnelle et qui offre de nouvelles opportunités de commerce et de loisirs.

L'annonce de la mise en marche de cette nouvelle ligne entre l'Archipel canarien et la ville marocaine de Laâyoune, avait été bien accueillie par les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel, notamment ceux originaires des Provinces du Sud du Royaume, ainsi que par des ressortissants de certains pays africains comme le Sénégal et la Mauritanie.

Ces immigrés éviteront désormais de se déplacer jusqu'à Cadix (sud d´Espagne) ou Portimao (Portugal) pour aller ensuite jusqu'à Algesiras en vue de prendre un bateau pour le Maroc.

Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique.

Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.

Source : MAP

La Commission européenne a invité vendredi les gouvernements européens à tenir les engagements pris lors de l'adoption du pacte pour l'immigration et l'asile en 2008 dans une déclaration publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin. "L'Europe est confrontée à la plus grave crise économique de son histoire récente, mais cela ne justifie pas d'oublier le drame des réfugiés en Europe et dans le monde", ont souligné les commissaires européens chargés de la Sécurité Cecilia Malmström et de l'Aide humanitaire Kristalina Georgieva. Cecilia Malmström a une nouvelle fois dénoncé les "disparités" constatées entre les Etats "tant dans l'octroi de la protection que dans la forme de la protection accordée". "Il n'est pas acceptable que dans une Union européenne fondée sur des valeurs communes, les chances d'obtenir une protection varient aussi radicalement d'un pays à l'autre". La Commission européenne a formulé une série de propositions pour doter l'UE de procédures et de critères communs, mais elle n'est pas parvenue à obtenir un accord des gouvernements. Les Européens ne sont en revanche pas avares de soutiens financiers avec 218 millions d'euros accordés en 2009 et 2010 pour aider 22 millions de réfugiés et personnes déplacées dans le monde. Mais ils sont plus réticents en matière d'asile. Près des trois quarts des demandes présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon l'Office européen des statistiques Eurostat. En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés. Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vu octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche son expulsion. 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.

Source : Le Monde/AFP

Initié dans le 1 cadre de l'intégration des réfugiés, ce centre implanté au quartier Yacoub El Mansour, au sein de la FondationOrient Occident (FOO) est une première dans tout le Maghreb…Suite

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Les premières journées hispano-marocaines de l'intégration auront lieu les 18 et 19 juin dans la ville de Galapagar, près de Madrid, à l'initiative de l'Association hispano-arabe pour le développement et la culture.

Organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en Espagne et la municipalité de Galapagar, cette manifestation a pour objet de contribuer au rapprochement entre les Marocains et les Espagnols et d'exposer les différentes facettes du patrimoine marocain, soulignent-on auprès des organisateurs.

Ces journées ambitionnent également de promouvoir l'esprit de solidarité, de cohabitation, de compréhension et de dialogue entre les Espagnols et les ressortissants marocains établies en Espagne, notamment à Galapagar, ainsi que de favoriser leur intégration et de contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre.

Au programme de ces journées, figurent une exposition de photographies intitulée "Facettes du Maroc", un concert de musique gnaouie, ainsi qu'un défilé de kaftans marocains.

Deux tentes caïdales marocaines seront installées dans la Place de la Constitution de Galapagar où seront exposés des produits de l'artisanat dont des tapis, des objets en poterie et en bois et des bijoux, et où les visiteurs de cette manifestation pourront déguster du thé à la menthe et des gâteux marocains.

L'inauguration de ces journées sera marquée par l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain.

Source : MAP

Si les étrangers entrent irrégulièrement en France, c’est qu’ils savent qu’ils vont y trouver du travail. Et s’ils y trouvent du travail, c’est que des employeurs leur en donnent.

L'avant projet de loi d'Eric Besson "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera présenté au Parlement à partir du 27 septembre prochain, prétend corriger cette situation puisqu’il comprend un volet sanctionnant l’emploi d’étrangers en situation irrégulière.

«La lutte contre le travail illégal : un affichage plutôt qu’une réalité», rétorque un collectif d’associations (1), qui a publié, jeudi, une  analyse détaillée, et critique, de l’ensemble du texte du ministre de l’Immigration.

Le volet travail du projet de loi vise, ainsi, à dissuader un donneur d’ordre d’avoir recours à un sous-traitant employant des sans papiers. «On peut douter que l’aggravation des sanctions contre les employeurs de sans-papiers, et notamment contre les donneurs d’ordre, traduise une véritable volonté politique de lutter contre ces pratiques», affirment les associations.

Exemple : les donneurs d’ordre n’ont pas «l’obligation de vérifier la sincérité et l’authenticité des documents remis par les cocontractants».

Et s’ils sont pris la main dans le sac, et condamné à une amende, ils pourront «s’exonérer facilement» de la solidarité financière avec des sous-traitants indélicats. Il leur suffira, dans le cas où ils auraient, par exemple, connaissance d’un mouvement de grève de sans papiers en préparation dans l’une des entreprises cocontractante, d’enjoindre à cette dernière, par lettre recommandée, de mettre fin à cette situation.

Enfin, le texte de Besson prévoit que «l’autorité administrative» peut ordonner la fermeture d’un établissement dans lequel une infraction de travail illégal aurait été constatée. Sur ce point encore, les associations sont sceptiques : «il n’est pas sûr que, dans le contexte social et économique actuel, l’administration prenne (cette) responsabilité»

Au delà du seul volet travail, le collectif juge que l’ensemble du projet de loi pose problème. Ainsi, la prolongation de la durée de rétention qui passe de 30 à 45 jours, ou «la mise à l’écart des juges». «Un étranger placé en centre de rétention devra attendre 5 jours au lieu de 48 heures aujourd’hui avant de comparaître devant le JLD (juge de la liberté et de la détention, ndlr)».

Or, son rôle est essentiel puisqu’il se prononce notamment sur la légalité des conditions d’interpellation. Et, pendant ces cinq jours, le juge administratif aura eu le temps de statuer sur la légalité de la mesure d’expulsion, voire de la mettre à exécution.

Les associations s’insurgent également contre ce qu’ils qualifient de véritable «bannissement» des sans-papiers expulsés. Ceux-ci peuvent se voir interdire de déposer une demande de visa pour entrer, légalement cette fois, dans l’espace Schengen, pendant une durée allant de deux à cinq ans.

Autre point litigieux: prenant prétexte de l’annulation par les juges de toutes les décisions d’expulsion et de placement en rétention des 123 Kurdes de Syrie débarqués en Corse en janvier 2010, «le ministre de l’Immigration veut pouvoir, dans l’avenir, renvoyer chez eux aisément tout “groupe d’étrangers”», prévient le collectif.

A cette fin, Besson propose la création de zones d’attente virtuelles, comme celles existant dans les aéroports. Cet artifice permettrait de considérer que ces personnes, bien que se trouvant en France, éventuellement loin à l’intérieur de ses frontières, n’y ont pas encore mis les pieds. Avantage pour le gouvernement: les règles de protection des étrangers cueillis à la descente de l’avion sont moins strictes que celles s’appliquant aux personnes interpellées sur le territoire national..

Source : Libération.fr

La ville d'Algésiras (Sud de l'Espagne) abritera, du 14 au 16 octobre prochain, la 2ème édition des Rencontres culturelles et de coopération créative d'Andalousie et du nord du Maroc, "EC3".

"EC3", qui se veut un espace de dialogue et d'échange entre des personnes ou des organisations partageant les mêmes intérêts, permettra de favoriser l'établissement de liens entre les professionnels de la culture et les intellectuels des deux pays ainsi que la mise en place de projets culturels conjoints.

Organisé notamment par la Fondation "Dos Orillas" (Deux rives), relevant de la députation de Cadix (Sud), et la ville d'Algésiras, "EC3" est ouvert à la participation d'artistes, chercheurs, associations et professionnels actifs dans les domaines de la culture et de la coopération ou dans d'autres segments en rapport avec les thèmes retenus pour cette 2ème édition.

Les candidats désireux de prendre part à cette évènement culturel ont jusqu'au 30 juin courant pour proposer des communications lesquelles porteront notamment sur "la coopération et la culture numérique : édification de nouvelles compétences", "les deux rives : promesses et paradoxes" et "l'éducation pour le développement durable : vers une pensée critique".

Cette manifestation a notamment pour objectif d'encourager les initiatives socioculturelles à même de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des peuples des deux pays et de générer de nouvelles idées de développement partant de l'optique de la coopération interculturelle et de rapprochement entre les peuples des deux rives du détroit de Gibraltar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux".

A travers cette conférence, le CCME entend participer à la réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine: la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés, indique jeudi un communiqué du Conseil.

Plusieurs dizaines de chercheurs, responsables marocains, représentants de gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile participeront à cette conférence qui sera marquée par la présentation d'une trentaine de contributions académiques et d'une vingtaine d'expériences pédagogiques privées et publiques en la matière, ajoute la même source.

Regroupant plus d'une centaine de participants du Maroc, de France, d'Italie, d'Espagne, de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne, des Etats-Unis et du Canada, la conférence entend ainsi contribuer à l'évaluation des enseignements des langues et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l'émigration marocaine exprime des demandes fortes dans le domaine de l'apprentissage des langues, et en premier lieu de l'arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d'origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d'accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l'envoi de centaines d'enseignants.

Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par des gouvernements européens, des cours sont dispensés dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés.

Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Source : MAP

Les descendants des premiers migrants marocains venus s'installer au Sénégal depuis la fin du 19eme siècle, ont commencé à affluer massivement à l'ambassade du Maroc à Dakar en vue de soumettre leur requête d'obtention de documents administratifs et jouir des droits que leur garanti leur marocanité qui n'a pas pris une ride le long des générations.

Ils portent des noms marocains, préservent précieusement leur identité, leur culture et leur attachement à leur pays d'origine, mais près de deux siècles passés dans le pays d'accueil n'ont pas permis aux générations successives de s'inscrire sur le registre de l'état civil marocain, se trouvant ainsi privés des documents d'identités marocains.

Les membres de cette communauté n'ont cessé depuis longtemps de solliciter des solutions pour remédier à cette situation. La complexité des procédures et la limite des prérogatives consulaires pour traiter de tels cas se traduisent par une longue attente qui n'a pas toutefois ébranlé leur ferme volonté de jouir pleinement de leur marocanité.

Avec l'arrivée de cette commission, composée de représentants des ministères de la justice, de l'intérieur, des affaires étrangères et de la communauté marocaine établie à l'étranger, les membres de la plus ancienne communauté des marocains à l'étranger se dit très soulagée de voir un vŒu des plus chers à leur cŒur exaucé.

"Cette initiative qui réjouit énormément les membres de la communauté des marocains natifs du Sénégal intervient grâce aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI lors de sa dernière visite au Sénégal", indique M. Taleb Barrada, ambassadeur du Royaume à Dakar, qui souligne que la régularisation de la situation de cette communauté, très attachée à sa marocanité, est érigée en priorité pour les services de l'ambassade.

Ces marocains du Sénégal, la première communauté de migrants marocains à l'étranger, a joué un rôle primordial dans le rayonnement culturel et religieux du Maroc en Afrique subsaharienne et a toujours été un facteur déterminant dans la consolidation des profonds liens d'amitié et de fraternité entre le Sénégal et le Royaume du Maroc, a-t-il tenu à rappeler.

Cette initiative intervient après un travail de coordination mené par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger qui a Œuvré de façon soutenue pour mettre sur pied cette commission qui se chargera de faciliter les procédures et permettre un traitement rapide et efficace des dossiers, a-t-il dit.

Les membres de la commission ont entamé leurs travaux dans les locaux de l'ambassade pour examiner les requêtes au cas par cas. Les situations diffèrent et chacune nécessite des procédures légales spécifiques.

"Nous avons reçu jusqu'à présent une centaine de personnes de cette communauté et les cas qui diffèrent selon la situation des requérants et des procédures légales à enclencher pour permettre l'inscription sur les registres de l'état civil qui permet l'obtention des documents d'identités (Carte d'identité nationale et passeports)", explique M. M'hamed El-Harti, chef du service d'état civil au ministère de l'intérieur.

Il y a des personnes porteuses d'anciens documents d'identité mais pas inscrits au registre de l'état civil, tandis que d'autres ne disposent d'aucun document mais sont porteurs de noms marocains et ont des attaches familiales au Maroc, les deux cas nécessitent une procédure judiciaire auprès des tribunaux pour confirmer leur nationalité marocaine et leur permettre de se doter du livret d'état civil, a-t-il dit.

Et d'ajouter que pour les cas des femmes marocaines mariées à des sénégalais, l'obtention de la nationalité au profit de leurs enfants sera désormais réglée dans le cadre des nouvelles dispositions de l'article 6 du code de la nationalité.

Les travaux de la commission vont bon train grâce au travail remarquable de coordination avec les services de l'ambassade du Maroc à Dakar et l'association des marocains établis au Sénégal, a-t-il souligné.

Cette opération demeure ouverte pour les requérants qui peuvent déposer leurs demandes auprès de l'ambassade qui se chargera de transmettre les dossiers aux services administratifs concernés, a-t-il ajouté.

L'opération concerne également les marocains établis en Gambie. En effet, de nombreuses familles marocaines vivent dans ce pays depuis plusieurs générations avec des situations similaires à leurs compatriotes résidant au Sénégal.

Selon des études réalisées sur les marocains natifs du Sénégal, les pionniers de cette migration sont arrivés dans le pays de la Teranga il y a dix siècles. Quant aux premiers mouvements de cette migration qui soient répertoriés dans des documents administratifs, ils remontent à 1870.

La communauté des marocains natifs du Sénégal se distingue par une parfaite intégration dans le pays d'accueil et compte des ressources humaines de qualité, notamment des médecins, des universitaires, des économistes, des hommes d'affaires et de nombreux commerçants.

Source : MAP

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