samedi 30 novembre 2024 03:36

Le rituel se renouvelle à chaque période estivale : les offensives commerciales des banques pour capter la clientèle des Marocains résidents à l'étranger se multiplient. Mais cette année la concurrence est particulièrement acerbe. II faut dire que tous les établissements de la place ont plus que jamais besoin de cette manne dans l'actuel contexte de tensions sur les liquidités sans compter que le gâteau a tendance à se rétrécir avec la crise économique dans les pays d'accueil des Marocains résidents à l'étranger...Suite

Ce mois d'août est un mois de congé pas comme les autres, la période des grandes vacances coïncidant avec celle du mois de Ramadan. Les Marocains de la diaspora, qui revien nent au pays pour les vacances, s'y ressourcent. Heureux? A chacun son histoire et ses références du pays d'accueil. Voici celles d'Ahmed...Suite

Is sont partout. Et surtout là où on ne les attend pas. C'est un Marocain qui produit les plus grandes pop stars de la planète, c'est une Marocaine qui gagne l'Eurovision. Dans un autre genre, c'est une Marocaine qui a participé à la plus grande découverte scientifique de ces dernières années, le boson de Higgs,la fameuse particule de Dieu, qui explique pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres pas. Et c'est un Marocain qui conçoit la première base habitée par l'homme programmée pour 2020 sur la lune. Un juif de Casa, un musulman de banlieue: ce sont deux Marocains qui font plier de rire les Français ... et un autre qui fait se bidonner les Canadiens.

Le dernier film de Nabil Ayouch a été primé dans le cadre de la 42e édition du festival du film Griffon à Salerme (Italie)…Suite

Aussi bien les marocains formant le personnel des grands hôtels que les ingénieurs et professeurs de Masdar City, le ramadan ne diffère nullement au plan professionnel du reste des mois de l'année. Les conditions de travail sont conçues de manière à rendre rentable l'effort déployé par les travailleurs tout en accomplissant parfaitement leurs devoirs religieux…Suite

L'annonce rapportée mardi par le ministre Rabah en accord avec le ministre des Affaires étrangères d'exempter un certain nombre de pays africains de visas est une excellente initiative. Visant à faciliter

Le Maroc et la Libye ont convenu de supprimer, à partir du 1er août, les visas pour les Marocains détenteurs de passeports diplomatiques, de service ou spéciaux, a indiqué mardi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération.
Cet accord a été conclu lors d'une réunion, lundi à Tripoli, entre des représentants des administrations concernées des deux pays. Ladite réunion a été consacrée à l'examen des possibilités pouvant améliorer l'entrée et l'établissement des ressortissants, marocains ou libyens, dans le territoire de l'autre pays, a précisé le ministère dans un communiqué.
L'accord prévoit également de poursuivre la coordination en vue de supprimer les visas pour les citoyens marocains détenteurs de passeports ordinaires dès le rétablissement de la sécurité et l'instauration des institutions compétentes en Libye, ajoute la même source.
Après avoir examiné ce sujet sous ses différents aspects, y compris les difficultés soulevées par certaines procédures prises au niveau national ou celles ayant fait l'objet d'accord sur leur application, la rencontre a abouti, selon la même source, à faciliter le franchissement des frontières par les citoyens des deux pays et la remise de titres de séjour et des visas autorisant l'établissement conformément aux lois et aux réglementation en vigueur dans chaque pays.
En attendant la réunion, dans les plus brefs délais, de la Commission mixte maroco-libyenne des affaires consulaires et sociales, les deux pays, souligne la même source, se sont mis d'accord sur la mise en place d'une commission locale, composée de représentants de services libyens compétents et de l'ambassade marocaine ainsi que du Consulat du Royaume à Tripoli, pour soutenir les efforts déployés par l'ambassade et les deux consulats à Tripoli et Benghazi destinés à régler les cas urgents des Marocains disparus ou détenus, ceux ayant perdu leurs logements et leurs biens ou ceux qui attendent l'obtention de visas pour rentrer en Libye qu'ils avaient quittée sous la contrainte des évènements lors de la révolution.
31 Juillet 2012
Source : atlasinfo

Cinq agents de la police locale de Calafell, dans la région de Tarragone (nord-est de l'Espagne), ont été blessés lors d'affrontements avec un groupe de vendeurs ambulants, d'origine subsaharienne, a annoncé, mercredi, la municipalité de cette ville catalane.
Les incidents ont éclaté mardi soir lorsqu'une unité de la police locale de cette station balnéaire très prisée des touristes étrangers est intervenue pour saisir un lot de produits de maroquinerie de contrefaçon qu'un groupe d'immigrés subsahariens proposait à la vente dans l'enceinte de la marina, a indiqué le communiqué.
Mécontents de voir leur marchandise confisquée, les jeunes subsahariens s'en sont alors pris aux agents de la police locale dont cinq éléments ont été blessés, a précisé la même source, sans fournir aucune indication sur le degré de leurs blessures.
Cette opération s'est soldée par l'interpellation d'un mis en cause et la saisie d'une importante quantité de produits contrefaits. Trois autres plaintes pour vente illégale et manque de respect aux autorités ont été déposées auprès de la justice par la police locale de la ville.
Les autorités catalanes, soucieuses de préserver l'image de la Catalogne en tant que destination de choix pour le shopping de luxe en Espagne, mènent une lutte implacable contre le trafic des produits de contrefaçon.
1er août 2012
Source : MAP

La Grèce va tripler le nombre de ses gardes-frontières avec la Turquie, dans le Nord-est, pour parer à un éventuel flux d'immigrés venant de Syrie, a-t-on appris mercredi de source policière.
Au total 1.800 gardes-frontières contre 600 actuellement vont s'installer au département frontalier d'Evros, après des mutations par d'autres régions, selon cette source.
Pays traditionnellement arabophile, la Grèce a été parmi les derniers pays européens à fermer la semaine dernière son ambassade à Damas en raison de l'aggravation du conflit en Syrie.
Situé à l'extrème sud-est de l'Europe, la Grèce est depuis plus d'une décennie un passage fréquent pour les migrants venant d'Asie ou d'Afrique à destination de l'Europe occidentale.
Par ailleurs, la police grecque a proposé mardi la mutation de 1.500 policiers, escortant jusqu'ici des chefs de partis, des ministres, des députés ou des maires, vers des postes visant à combattre la criminalité, qui a connu une hausse récemment pour cause de la crise.
"L'escorte policière ne sera obligatoire que pour le Président de la République, le Premier ministre et les juges de la cour suprême", a indiqué Christos Manouras, porte-parole et vice-directeur de la police, cité dans un communiqué.
Il a également souligné que la police ne serait plus responsable de l'intérieur du parlement mais seulement de l'extérieur du bâtiment, situé dans le centre d'Athènes et qui a été une cible récurrente des manifestants anti-austérité ces dernières années.
Toutefois, M. Manouras a précisé que tous ces changements doivent être approuvés par le président du Parlement et par un décret présidentiel en ce sens.
01 août 2012
Source : AFP

Des néonazis de Chryssi Avghi (Aube Dorée) s’en sont pris mercredi aux immigrés passant sur la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, lors d’un rassemblement organisé par ce parti pour distribuer des vivres aux Grecs souffrant de la crise.
Devant au moins deux députés de cette formation, qui est entrée au parlement grec suite aux récentes élections du 17 juin avec 7 % des voix et dix-huit élus, les membres de Chryssi Avghi criaient aux immigrés "de quitter la place", selon un photographe de l’AFP présent sur les lieux.
Les membres de cette formation sont accusés de plusieurs attaques xénophobes et racistes, bénéficiant souvent de l’impunité policière et judiciaire. Ilias Kasidiaris, député et porte-parole du mouvement, était présent à ce rassemblement d’environ 500 personnes où seuls les Grecs montrant leur carte d’identité "avaient droit" aux paquets de pâtes, lait, pommes de terre ou huile distribués.
Ilias Kasidiaris avait provoqué un tollé, en juin, après avoir frappé au visage une députée de gauche et jeté un verre d’eau au visage d’une autre, lors d’une émission télévisée. Des membres de Chryssi Avghi ont également insulté le dirigeant d’un bataillon de forces anti-émeutes, présentes près de la place, qui leur avait demandé de quitter les lieux, et s’en sont pris au maire d’Athènes, Georges Kaminis.
"L’avocat des clandestins (M. Kaminis) n’a pas de problème quand il voit la ville historique d’Athènes se ridiculiser avec des défilés de sans-culottes et de vendeurs ambulants clandestins", a indiqué un communiqué du parti.
Chryssi Avghi a été épinglé par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, dont récemment Human Rights Watch (HRW) et le Conseil de l’Europe. HRW a demandé en juillet des "mesures immédiates" à Athènes contre la propagation de la violence xénophobe, dénonçant "l’inaction policière" mais aussi l’inertie judiciaire et politique.
Nils Muiznieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, a estimé que cette formation était "plus ouvertement extrémiste et nazie dans ses opinions que n’importe quel autre parti en Europe".
2/8/2012
Source : Lalibre.be/AFP

Manuel Valls s'est dit "indigné" par la profanation dont a fait l'objet en plein ramadan la mosquée de Montauban devant laquelle ont été découvertes deux têtes de cochon mercredi matin, dans une lettre adressée au président régional du rassemblement des musulmans de France.
"En ma qualité de citoyen et de ministre chargé des cultes, je ne peux que m'indigner devant un acte aussi révoltant qui porte atteinte à la dignité des musulmans de France et choque l'ensemble de nos compatriotes attachés aux valeurs de tolérance", écrit le ministre de l'intérieur à Mohamed Hajji.
Faisant part de sa "vive émotion", il assure le président de la mosquée de Montauban de sa "totale détermination et de celle des services de police en charge de l'enquête à identifier les responsables de cet acte indigne afin de les déférer devant la justice".
02.08.2012
Source : Le Monde.fr avec AFP

Marche arrière à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Après avoir suspendu en juillet quatre animateurs de colonie de vacances qui faisaient le ramadan, le maire PCF a estimé que l’article de leur contrat de travail imposant de bien se nourrir a été «mal interprété». Jacques Bourgoin a donc décidé de ne pas l’imposer aux animateurs des colos du mois d’août. Mais les quatre restent suspendus.
Le problème ne date pas d’hier. La plaie est ouverte depuis le 25 août 2009. En séjour dans la Nièvre, cinq ados accompagnés de leur animatrice grimpent dans un minibus pour rejoindre le lac des Settons. L’allure est bonne, l’ambiance aussi. Il est 17 heures, l’animatrice s’endort au volant. Le minibus se couche dans un fossé. Les six passagers sont blessés, l’un d’entre eux grièvement. Aujourd’hui, il en garde des séquelles, son bras est à moitié paralysé. Un choc à Gennevilliers.
Contrôle. Les causes du malaise de l’animatrice ne sont pas connues, et ne le seront jamais. Toujours en procès avec les familles, la mairie retiendra seulement que la jeune femme était à jeun. L’accident s’est déroulé en pleine période de ramadan. Ni eau ni nourriture du coucher au lever du soleil.
Depuis, tous les contrats des animateurs ont été modifiés. Une clause nouvelle a fait son apparition, à l’article 6 : «L’animateur veille à ce que lui-même, ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances, se restaurent et s’hydratent convenablement, en particulier durant ses repas, et doit être en pleine possession de ses moyens.» Même si le mot ramadan n’est jamais mentionné, ni dans les contrats ni lors des entretiens d’embauche, c’est bien de cela qu’il s’agit. Les quatre animateurs ont donc été suspendus au lendemain d’une visite de contrôle d’un responsable le 20 juillet, premier jour du ramadan. En off, la mairie explique : «Compte tenu de l’intensité et de la rythmique de la colo, ne pas s’alimenter et ne pas s’hydrater peut assez rapidement altérer la patience et favoriser l’irritabilité des encadrants, et donc avoir une incidence sur la qualité de la pédagogie du séjour.»
Au programme de la colo : surf, skate, rando à vélo… Les journées à Port-d’Albret (Landes) peuvent êtres longues, et les gamins, âgés de 9 à 15 ans, réclament l’attention des animateurs dès 7 heures du matin jusqu’à environ minuit. Mais Samir, l’un des quatre «suspendus», ne voit pas le ramadan comme un handicap. «C’est vrai qu’on peut avoir des petits moments de fatigue, mais c’est la même chose pour une personne qui a trop mangé à midi et qui aura un coup de barre vers 15 heures», dit l’instituteur de 28 ans. Avant de jouer habilement avec le contrat : «On a toujours respecté notre contrat. On s’est toujours bien hydratés pendant les repas. Un le matin et un le soir.»
Avant le revirement de la mairie, l’avocat des quatre jeunes menaçait de la traîner devant les prud’hommes. Pour Me Mohand Yanat, l’article 6 n’avait rien de légal. «Seuls trois motifs permettent de rompre un CDD : l’inaptitude physique, la faute grave ou la force majeure. Or, l’inaptitude physique doit être constatée par un médecin. Ce n’était pas le cas ici, aucun protocole n’a été respecté», explique-t-il. En attendant, «l’incompréhension» et la «colère» demeurent chez les quatre jeunes toujours suspendus, même si leurs salaires seront versés. Samir se dit pris dans une spirale : «Je suis complètement dépassé par la tournure des événements. Je ne m’attendais pas à une telle pression médiatique, je cherchais simplement à savoir si j’étais dans mon droit.»
Plainte. Hier, plusieurs associations sont venues les soutenir. Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a même prévu une manifestation symbolique samedi soir : rompre le jeûne devant la mairie de Gennevilliers. De son côté, le Conseil français du culte musulman envisage une plainte pour discrimination. La mairie de Gennevilliers a ses soutiens, parfois inattendus, comme celui du Front national. Elle a reçu des appels de parents de toutes confessions disant «comprendre leur démarche». Pas sûr que ça suffise à éteindre le feu.
31 juillet 2012, RACHID LAÏRECHE, CÉLIA LEBUR
Source : Libération

À la veille de la journée nationale des Marocains résidant à l’étranger, prévue le 10 août, le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger vient à la rencontre de ces derniers dans différentes régions du Royaume. La province de Khouribga a été une des étapes de son itinéraire.
Le siège de la province de Khouribga a abrité mercredi 25 juillet une séance élargie consacrée aux associations des Marocains résidant à l’étranger. Présidée par Abdellatif Maâzouz, ministre délégué auprès de chef du gouvernement, chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, en présence du gouverneur de la province. Abdellatif Chadali, des autorités locales, civiles et militaires, des élus et des chefs des services extérieurs.
Dans son intervention, le gouverneur de la province s’est félicité de l’organisation d’une telle réunion en la présence d’un membre du gouvernement, au profit d’une population à laquelle S.M. le Roi Mohammed VI accorde un grand intérêt.
Dans ce sens, il a précisé que toutes les mesures étaient prises par les autorités locales, civiles et militaires, pour résoudre leurs problèmes à tous les niveaux. «Il est du devoir de chaque responsable, a-t-il précisé, de veiller sur les biens de nos MRE, de les encadrer et de leur faciliter toutes les procédures dans les établissements publics et privés». Le gouverneur a exposé les volets socioéconomiques de la province auxquels les MRE sont invités à participer en investissant. Il a de même annoncé un programme d’animation sociale, culturelle, religieuse et sportive, prévu à l’occasion de leur séjour à Khouribga.
Par la suite, le ministre, Abdellatif Maâzouz, a axé son intervention sur l’intérêt que porte S.M. le Roi
Mohammed VI à la communauté marocaine résidante à l’étranger et sur la nouvelle Constitution qui comprend spécialement 5 articles concernant les MRE. Il a ensuite parlé du programme du gouvernement et des secteurs dans lesquels ils peuvent réussir leurs projets, notamment ceux liés aux routes, au tourisme, à l’artisanat, à l’agriculture, au commerce et au bâtiment. «Pour cela, a-t-il insisté, les instructions sont formelles pour que les RME passent tout d’abord de très bonnes vacances, c’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour la simplification de toutes les procédures à travers l’encadrement, l’accompagnement, la décentralisation, la garantie des droits de chacun et surtout le renforcement des moyens et des modes de communication».
Abdelatif Maâzouz a affirmé que les consulats du Royaume à travers les pays étrangers recensaient plus de 3 millions marocains inscrits et des études sont en cours pour aménager ces consulats et les doter des moyens matériels et humains pour servir les MRE dans d’excellentes conditions. Les membres des associations des MRE se sont félicités des mesures prises à leur avantage et ils ont souhaité encore plus de simplification des procédures et un encadrement de proximité à tous les niveaux.
La nouvelle Constitution comprend 5 articles destinés aux RME
600 000 Marocains en Italie, dont la majorité est originaire de la région de Khouribga
3 400 000 RME sont inscrits dans les registres des consulats marocains à l’étranger
Le site web destiné aux RME fonctionne avec 5 langues
La création des entreprises ne doit pas dépasser un délai de 24 heures (48 heures pour la société anonyme)
Les discussions sont en cours au sujet des pensions des retraites des résidents à l’étranger.
1 Août 2012 ,  Farid Bennar
Source : LE MATIN

La mairie de Gennevilliers renonce à imposer à ses animateurs de déjeuner pendant le ramadan, face à l'indignation soulevée par la suspension de quatre employés qui jeûnaient.
La mairie communiste avait imposé aux animateurs, dans leur contrat de travail, de se nourrir et de s'hydrater "convenablement en particulier durant les repas", pour que ceux-ci soient "en pleine possession de leurs moyens physiques", au nom de la sécurité des enfants.
Pour le maire Jacques Bourgoin, l'article litigieux du contrat a été "mal interprété". "Pour apaiser le débat", il a décidé de ne pas l'imposer au mois d'août, explique la mairie dans un communiqué. En revanche, "pour conserver ses exigences en termes de sécurité physique des enfants", elle renforcera les contrôles dans ses centres de vacances.
La mairie avait introduit cette mesure à la suite "d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait, avait fait un malaise", a expliqué l'édile à l'AFP.
"C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine" à la rentrée, a poursuivi le maire.
Les quatre animateurs suspendus au lendemain d'une visite de contrôle d'un responsable le 20 juillet, premier jour du ramadan, et ce jusqu'à la fin d'un séjour qui vient de s'achever, envisagent quant à eux de porter l'affaire en justice, soutenus par la communauté musulmane, indignée.
ingérence dans la vie privée
"On réfléchit à aller devant les prud'hommes pour avoir des réponses claires à nos questions: Est-ce qu'une personne a le droit de ne pas manger le midi? Est-ce que les médecins qui pratiquent le ramadan mettent en danger la vie de leurs patients?", a expliqué à l'AFP Samir, directeur adjoint de la colonie de vacances, qui n'a pas souhaité donner son patronyme.
"On trouve que c'est injuste et inadmissible", a-t-il commenté, se félicitant malgré sa colère que "le débat ait lieu".
"L'argument de la sécurité était une justification à tout prix d'une décision regrettable et contestable", a dénoncé le député socialiste du secteur de Gennevilliers Alexis Bachelay, qui a dit "réclamer le droit à l'indifférence" pour tous les citoyens.
Pour le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, la suspension des moniteurs "est de nature à porter atteinte à leur liberté religieuse". Abdallah Zekri, président de l'observatoire contre l'islamophobie, une composante du CFCM, assure à l'AFP n'avoir "jamais vu de problèmes pareils".
"Est-ce qu'on fait sortir des terrains de football les joueurs qui pratiquent le ramadan, est-ce qu'on empêche les musulmans pratiquants de participer aux JO? C'est une ingérence dans la vie privée des gens", s'insurge M. Zekri, précisant que "l'observatoire se réserve le droit de porter plainte pour discrimination".
Samedi, une manifestation est prévue devant la mairie de Gennevilliers, ainsi qu'un iftar, repas de rupture du jeûne, dans la soirée.
En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
Mohammed Moussaoui rappelle que des "centaines de millions de personnes" observent le jeûne sans "frein à l'exercice de leur activité professionnelle", a-t-il dit à l'AFP. "La jurisprudence musulmane a prévu des aménagements pour les personnes qui en jeûnant mettent leur santé en péril".
Le respect du jeûne est imposé aux croyants adultes, mais femmes enceintes ou nourrices, malades, voyageurs en sont dispensés à condition de s'y soumettre dès qu'ils sont à nouveau en état de le faire.
31/7/ 2012
Source : AFP

Le ministère Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a lancé mardi une consultation publique pour savoir ce que pensent les citoyens vis-à-vis du niveau d’immigration et des immigrants au pays.
« L’immigration économique est reconnue comme étant l’un des objectifs clés en matière d’immigration pour assurer la croissance économique à long terme du Canada. Quel rôle l’immigration peut-elle jouer pour appuyer l’économie du Canada? » demande-t-on notamment dans un questionnaire d’une trentaine de minutes à remplir en ligne sur le site internet du ministère.
Les Canadiens sont invités à donner leur opinion sur la répartition de l’immigration dans les trois principales catégories, à savoir l’immigration économique, le regroupement familial et les réfugiées et les personnes protégées à titre humanitaire.
Les résultats de ce sondage seront publiés à l’automne ou à l’hiver prochain, peut-on lire sur le document d’information sur le site du CIC.
31 juillet 2012
Source : Journal du Montréal /Agence QMI

Entretien avec Chakib Bouallou, président du Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques
Libé : Vous avez organisé dernièrement à Paris la Convention CFMIS «Expériences des compétences scientifiques et médicales marocaines à l’étranger dans le domaine de la santé rurale et le développement humain au Maroc», quel était l’objectif de cette rencontre ?
Cette convention avait pour objectif de faire le point sur les expériences des compétences scientifiques et médicales marocaines à l’étranger dans le domaine de la santé rurale et le développement humain au Maroc. La première table ronde a concerné les compétences médicales en termes de services dans le cadre du programme de maintien sur place des populations des quartiers d’habitat insalubre. La seconde table ronde s’est intéressée à la promotion des soins de santé en milieu rural et a traité aussi la question de la politique de santé pour la prise en charge de la dépendance au Maroc. La troisième table ronde était consacrée au projet d’unité de soins mobiles pour le monde rural et l’évaluation des expériences déjà initiées. Cette première rencontre a eu lieu le 24 mars dernier, le Club «Santé, Nutrition & Agro-Alimentaire», l’un des clubs du Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques a ensuite co-organisé avec le Réseau santé des Marocains du monde (RSMM) le 23 juin les Assises de la santé au Maroc qui ont traité « Les enjeux et défis du système de santé au Maroc ».
Est-ce que vous êtes satisfait des travaux de la convention organisée à Paris?
Oui, totalement, les conclusions de cette convention sont d’une lucidité certaine. Nous préconisons un investissement et une participation active des compétences marocaines de l’étranger au sein de projets innovants, pilotes qui intègrent à la fois la santé, l’éducation et l’environnement mais nous avons surtout appelé à une puissante volonté politique de changement ! Une grande satisfaction est la constitution du Réseau santé des Marocains du monde qui a été annoncée le 23 juin à Paris et qui s’est doté d’un service de communication qui ne manquera pas d’apporter toutes les précisions nécessaires concernant ses missions et son fonctionnement.
Aujourd’hui, est-il facile de mener des projets avec les pouvoirs publics dans le pays d’origine ?
Malheureusement, il est aujourd’hui très difficile de mobiliser les scientifiques et experts établis à l’étranger, le Maroc doit s’engager dans une voie très originale qui fait l’objet d’un suivi scientifique avec comme objectif: contribuer, depuis l’étranger, au développement scientifique, technique, socioéconomique et culturel du Maroc. Pour un certain nombre de compétences expatriées, il faut avoir le courage de dire qu’elles sont irrémédiablement perdues pour le Maroc.
Quel regard portez-vous en tant qu’association sur la politique du Maroc envers les compétences à l’étranger ?
C’est un regard très critique, le bilan est maigre, rien n’a été fait ! Quelques rencontres sur les compétences sans suivi ni suite à donner et un rapport-rappel sur les volontés affichées des différents gouvernements. Or, je le répète, une fois de plus, ce qu’il faut c’est l’élaboration d’instruments permettant de créer des réseaux qui fédèrent les experts expatriés. Les activités doivent s’organiser à partir de réseaux et de nœuds en liaison avec des programmes et équipes nationaux clairement identifiés. Bien entendu, il faut assurer une coordination générale du réseau et créer un réseau de communication électronique via Internet qui permet l’échange d’informations pour la recherche de données ou l’évaluation de programmes scientifiques et techniques dans le cadre de projets communs ou tout simplement une formation continue !
Concrètement, il faut établir des cartes informatiques de la technologie et l’ingénierie, les sciences naturelles et exactes, la médecine et les sciences de la santé, les sciences de la terre et de l’environnement, etc. A travers ces cartes, on peut trouver soit les partenaires recherchés, soit définir les thématiques porteuses moyennant des indicateurs et des méthodes qui permettent de détecter les compétences requises.
Connaissez-vous une ou des expériences réussies de transfert de savoir par la communauté établie à l’étranger vers son pays d’origine ?
La réponse à cette question est apportée par les nouveaux pays industrialisés (NPI: Indonésie, Thaïlande, Philippines, Viêt-Nam, Mexique, Chili, Colombie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud et Turquie) qui tentent de réintégrer leurs scientifiques établis à l’étranger et qui ont réussi à rapatrier systématiquement une grande partie. L’installation de fortes infrastructures locales pour les recevoir est la base de ces politiques de retour. Une telle stratégie suppose une capacité qui fait défaut dans la plupart des pays en développement. Il existe des voies alternatives afin de soutenir des missions temporaires de consultance scientifique ou technique réalisées par des chercheurs expatriés dans leur pays d’origine. Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) conduit depuis 1977 et le programme Totken (Transfert de connaissances par l’intermédiaire de nationaux expatriés).
Est-ce que le Maroc pourra compter sur ses compétences établies dans le reste du monde pour son développement local ?
Oui, à condition de trouver des réponses sérieuses et pérennes à deux questions: quelle est la stratégie de mise en réseau des compétences expatriées ? Comment associer une population tellement dispersée et orienter ses potentialités multiples sur des thèmes stratégiques pour le Maroc ? Dans ma réponse sur les compétences, je fais des propositions qui répondent à ces questions essentielles.
Entretien réalisé par Youssef Lahlali
1 Août 2012, Youssef Lahlali
Source : Libération

L'Association des professionnels marocains en Amérique (AMPA), a organisé dernièrement sa première conférence à la Silicon Valley sur le thème de l'entrepreneuriat technologique et de la création des sociétés Start-up.
La conférence, tenue à l'Université Stanford à Palo Alto en Californie (Ouest des Etats-Unis), a rassemblé des entrepreneurs et investisseurs de l'industrie de la haute technologie installés aux Etats-Unis, au Canada et au Maroc, venus s'informer et bénéficier du savoir-faire de la Silicon Valley, haut lieu des industries de pointe aux Etats-Unis, indique un communiqué de l'AMPA parvenu lundi à la MAP.
Cette rencontre visait ainsi à faire la lumière sur les bonnes pratiques pour le lancement de Start-up et à encourager la délocalisation de ses entreprises et l'externalisation de leurs procédures IT (Technologies de l'information) au Maroc, selon la même source.
L'évènement a également permis aux participants de s'informer des expériences réussies en la matière et couvert plusieurs thématiques, y compris le développement d'un "business plan" technologique et les financements de type "Venture Capital".
Les participants ont ainsi pu profiter du coaching, de l'expertise et des conseils pratiques des différents intervenants pour pouvoir lancer, financer et développer leurs propres Start-up.
Le président de l'AMPA, Yassir Abousselham, cité dans le communiqué, a souligné à cette occasion l'engagement de son association à continuer à organiser des évènements similaires à même d'avoir un "impact positif sur le développement professionnel de nos membres et encourager les échanges économiques entre les Etats-Unis et le Maroc".
30 juil 2012
Source : MAP

Quelque 1.000 réfugiés libériens, établis en Cô te d'Ivoire depuis plusieurs décennies, ont été rapatriés dans leur pays, indique dimanche le haut commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR), cité par l'agence de presse Chine Nouvelle.
Etablis dans la région de Tabou (sud-ouest frontalier), ce groupe de Libériens a été rapatrié par le personnel du HCR vers la localité de Harper, au sud du Libéria, selon la même source.
Les autorités administratives de Tabou ont salué la "décision courageuse" des candidats au rapatriement volontaire dont certains étaient établis en Cô te d'Ivoire depuis plus de 20 ans.
"Bien intégrés dans les communautés d'accueil, ces réfugiés avaient un apport important dans l'économie locale", a relevé l'adjoint au préfet de Tabou, Joseph Ouattara.
L'organisation internationale pour les migrations (OIM) avait lancé une vaste opération de rapatriement volontaire concernant 15.000 réfugiés libériens en Côte d'Ivoire.
29 juil 2012
Source : APS

Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mardi qu'un projet de loi était en préparation afin de permettre la rétention administrative des immigrés clandestins pendant 12 heures, la justice ayant déclaré illégale leur mise en garde à vue.
Le 5 juillet la cour de cassation, la plus haute juridiction française, avait conclu qu'il était désormais illégal de placer des clandestins en garde à vue (24 heures, renouvelables une fois) pour le seul motif de séjour irrégulier, se conformant au droit européen.
Les policiers ne disposent donc plus que des quatre heures d'un contrô le d'identité ou d'une audition libre pour engager la procédure préalable à une éventuelle expulsion.
"Un projet de loi sera proposé au Parlement avant la fin du mois d'octobre qui créera un régime spécifique de retenue administrative portant à douze heures le délai pour vérifier la situation d'un étranger", a annoncé mardi M. Valls, dans un discours prononcé devant les préfets et communiqué à l'AFP.
"C'est essentiel pour l'efficacité de notre politique d'éloignement", a assuré le ministre.
M. Valls a par ailleurs souhaité que soit menée "une action résolue contre la fraude documentaire et les filières de travail clandestin".
Une circulaire sur les critères de régularisation des sans-papiers sera transmise aux préfets à la rentrée, a-t-il dit.
Le ministre a par ailleurs annoncé qu'il avait demandé à l'Inspection générale de l'administration un audit sur l'accueil des étrangers en préfecture, que les associations jugent souvent indigne.
31 juil 2012
Source : AFP

Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, s'est prononcé mardi pour l'attribution de titres de séjours "pluriannuels" aux étrangers en situation régulière en France, pour favoriser leur intégration dans le cadre de la nouvelle politique migratoire de son gouvernement qui se veut "équilibrée".
"J'ai demandé au ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) de conduire une réflexion en ce sens. Notre pays est un pays d'intégration, avoir une politique ferme en matière d'immigration n'est pas contradictoire, je dirai même que c'est la question même de la cohérence qui est en cause", a-t-il souligné lors d'une réunion avec les préfets à Paris.
Ce travail engagé permettra de "créer un titre de séjour pluriannuel afin de justement sécuriser les étrangers qui réunissent toutes les conditions pour séjourner légalement sur notre territoire", a-t-il précisé.
Celui-ci devrait être porté à trois ans, contre un an actuellement.
Par ailleurs, M. Ayrault a exprimé son soutien à son ministre de l'Intérieur qui souhaite revenir sur les critères de naturalisation introduits "subrepticement" par son prédécesseur Claude Guéant, s'attirant ainsi les foudres de l'opposition de droite qui l'accuse de porter atteinte à la cohésion sociale.
"On ne peut pas d'un côté parler d'intégration et rendre encore plus compliqué l'accès à la nationalité de ceux qui le veulent, il ne s'agit pas d'en faire un billet automatique, bien sûr que non, mais c'est un message fort et qui, je crois, ne peut qu'aider à la stabilité et faire bien la différence entre tous ceux qui sont en situation irrégulière et ceux qui souhaitent vraiment s'intégrer et qu'il faut encourager", a affirmé le chef du gouvernement français en réponse à ces critiques.
Il a assuré défendre "une approche à la fois sobre et digne sur l'immigration dans un esprit de responsabilité et d'efficacité avec le même souci constant du respect des valeurs de la République (française)".
Dans le cadre de cette approche "équilibrée", il prô ne "fermeté et détermination" en matière de lutte contre l'immigration irrégulière et les filières de travail clandestin "dans le respect des principes bien sûr qui s'imposent à nous et notamment des engagements internationaux de la France", a-t-il souligné.
31 juil. 2012
Source : MAP

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