jeudi 28 novembre 2024 23:35

L’Agence pour la Coopération Internationale en Méditerranée vient de lancer un programme d'aide pour les Marocains de la diaspora qui veulent investir ou créer une entreprise au Maroc.
L’Agence pour la Coopération Internationale en Méditerranée (ACIM), installée en France, et la Fondation Création d’Entreprises du groupe Banque Populaire au Maroc, en partenariat avec l’ADER Méditerranée, mettent en place un programme d’Accompagnement à la Création d’Entreprises de la Diaspora Marocaine (ACEDIM).
« Ce programme s’inscrit dans une stratégie de développement économique ayant pour vocation de valoriser la contribution des compétences marocaines de l’étranger et de promouvoir l’initiative entrepreneuriale », souligne Véronique Manry, chargée de mission au sein de l’ACEDIM. Ce programme est porté par le Fonds Migration et Développement de la Banque Africaine de Développement.
Nombreux sont les Marocains qui témoignent du calvaire administratif qu'ils rencontrent lorsqu'ils veulent mettre en place un projet. Certains ont même renoncé à leurs investissements, faute d’orientation ou de savoir-faire. Le programme propose donc notamment aux porteurs de projets un accompagnement dans leurs démarches de création d’entreprise et d’investissement au Maroc. « Cet accompagnement, sous la forme d’un atelier en France puis d’un suivi personnalisé au Maroc, vise à favoriser l’accès à des informations portant sur la législation douanière et fiscale, le système bancaire et financements ainsi que sur d’autres procédures administratives », explique la chargée de mission. « De même, il permettra aux créateurs d’entreprise de bénéficier d’un accompagnement dans la réalisation de leurs projets », poursuit-elle.
Projets bienveillants ?
Ce genre d'initiatives peut être mis à l'index par ceux qui y voit la volonté de l’Etat français, dans le cadre de sa politique intérieure, de limiter l'immigration en exhortant les immigrés à travailler dans leurs propres pays. Toutefois, selon Véronique Manry, l’objectif essentiel de ce programme est de « faciliter les démarches des chefs d’entreprises de la diaspora marocaine en France qui s’intéressent à l’investissement dans leur pays d’origine, en favorisant la mise en relation avec les administrations et institutions marocaines » et qu’il s’agit d’identifier « au bénéfice des entrepreneurs, les acteurs et outils financiers, fiscaux, juridiques et institutionnels visant à permettre d’investir en toute sécurité. »
Une réunion d’information et de présentation du programme ACEDIM se tiendra à Marseille en avril 2012 pour répondre aux interrogations des porteurs de projets. A l'avenir, l’ACIM prévoit d'étendre ses projets au niveau d'autres pays magrébins. L’étape suivante concernera la Tunisie.
24/2/2012, Houda Belabd
Source ; Yabilad

La baisse d’activité au marché du travail en Espagne affecte sérieusement le collectif marocain dont le nombre d’affiliés à la Sécurité Soc1ale a 6aissé de 7,07% pour se situer à fin janvier à 192.047 travailleurs qui cotisent à cette caisse de prévoyance sociale…Suite

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La ministre italienne de la justice, Paola Severino, a évoqué, jeudi, la piste du transfèrement des étrangers détenus en Italie dans leurs pays pour y purger leurs peines comme solution au surpeuplement que connait le milieu carcéral dans la Péninsule.
Dans un entretien à une radio italienne, Severino a avancé à ce propos la possibilité de la "réactivation" des conventions bilatérales en matière pénitentiaire conclus avec les pays d'origine des immigrés incarcérés en Italie.
La ministre s'est déclarée convaincue que la réinsertion des prisonniers pourra se faire par le biais du retour et de l'accueil des prisonniers étrangers dans le pays d'origine, précisant qu'elle était en train d'évaluer la "faisabilité" de cette alternative.
Le problème du surpeuplement des prisons suscite une large polémique en Italie notamment depuis l'adoption d'un décret-loi très controversé sur la réforme pénitentiaire, qui prévoit notamment la libération de 3.500 prisonniers.
Ce texte qui vise, selon ses initiateurs à améliorer les conditions de détention des prisonniers, prévoit notamment de favoriser le recours à l'assignation à domicile des détenus qui seront libérés pour atténuer les pressions qui pèsent sur les établissements pénitentiaires.
Selon des chiffres officiels, le nombre de détenus dans les prisons italiennes a enregistré une augmentation de 50 pc durant les trois dernières années.
23/02/2012
Source : MAPF

Le président américain Barack Obama a promis jeudi de faire adopter la réforme de l'immigration qu'il avait proposée en 2008 s'il est réélu pour un second mandat en novembre.
"Ma présidence n'est pas terminée", a dit Barack Obama à la radio hispanophone Univision qui l'interrogeait sur son échec à faire passer la réforme, à laquelle les républicains sont hostiles.
"Il me reste cinq ans", a-t-il poursuivi en anticipant sa propre réélection en novembre. "On va y arriver."
Barack Obama avait bénéficié d'un large soutien de la communauté latino lors de son élection en 2008, en particulier dans des états-clés comme la Floride, le Nevada et le Colorado, mais nombre de Latinos ont depuis exprimé leur déception face à son inertie sur la question de l'immigration.
Le président américain s'est notamment dit favorable à une régularisation des onze millions de clandestins qui travaillent sur le territoire américain, en grande majorité originaires d'Amérique latine.
23/02/2012
Source :  REUTERSF

Un total de 203.975 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin janvier dernier, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Ainsi, les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 122.333 personnes, des Colombiens avec 87.938 travailleurs et des Chinois avec 84.625 personnes, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin janvier, une baisse de 2,8 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.690.186 de travailleurs.
Sur le total des affiliés étrangers, 627.308 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.062.877 proviennent de pays extracommunautaires.
Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.
23/02/2012
Source : MAPF

Rome a promis jeudi une politique claire, transparente et correcte de l'immigration après sa condamnation jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens interceptés en mer.
Nous voulons mener une politique claire, transparente et correcte sur l'immigration, sans rien à cacher, a réagi Andrea Riccardi, ministre de l'Intégration et de la Coopération.
A la lumière de l'analyse de cet arrêt, nous prendrons des décisions pour ce qui concerne l'avenir, a promis de son côté le chef du gouvernement Mario Monti.
La grande chambre de la CEDH a condamné jeudi l'Italie pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens arrêtés en mer malgré les risques de mauvais traitements qu'ils encouraient.
Début mai 2009, les garde-côtes italiens avaient intercepté en mer de nombreuses embarcations transportant des migrants africains qui espéraient rallier l'Europe.
Mais en vertu d'accords bilatéraux avec la Libye entrés en vigueur début 2008 contre l'immigration clandestine (suspendus par la suite, début 2011), 471 clandestins avaient alors été transférés sur des navires militaires italiens et directement reconduits à Tripoli, sans même passer par l'Italie.
Nous sommes très attentifs à la dimension européenne de la politique italienne de l'immigration et nous examinerons avec une grande attention cet arrêt qui nous amènera à repenser nos politiques sur l'immigration, a ajouté le ministre.
Plusieurs responsables de l'ancien gouvernement de droite de Silvio Berlusconi ont en revanche critiqué cette décision de la justice européenne.
La condamnation de la Cour de Strasbourg est inacceptable. C'est un verdict politique qui démontre les desseins de l'Europe qui veut imposer des règles encourageant dans les faits l'immigration clandestine, a déclaré Federico Bricolo, le chef des sénateurs de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés d'Umberto Bossi.
Un député européen de la Ligue, Matteo Salvini, a qualifié cet arrêt de pure folie, tandis que Maurizio Gasparri, chef des sénateurs du Peuple de la liberté (PDL, le parti de Silvio Berlusconi) a estimé que la CEDH donnait l'impression de raisonner sur des principes abstraits, assurant que la politique du gouvernement Berlusconi était en ligne avec le droit international.
23/2/2012
Source : Romandie/AFP

« Les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés », lançait le 26 mai 2011, sur Europe 1, le ministre de l’intérieur Claude Guéant, preuve, selon lui, que « l’intégration ne va pas si bien que ça ». Un diagnostic contre lequel s’élève la directrice de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin (Paris) dans un livre en forme de grand entretien avec Joanna Peiron et notre collaborateur Denis Peiron, en charge des questions d’éducation à La Croix.
La part des enfants d’étrangers, parmi les élèves sortis du système éducatif sans qualification, représente plutôt 16 % des élèves, selon l’Insee. Alors, oui, l’échec scolaire est bien surreprésenté parmi ces populations. Mais, pour Marie-Rose Moro, cette situation est le résultat des occasions manquées par l’école de convertir les différences culturelles en atout. Certes, les enfants primo-arrivants ont la possibilité de passer quelques mois dans des classes d’adaptation. Mais les personnels situés en dehors de ce dispositif ne bénéficient ni de formation de base sur les phénomènes migratoires ni de notions ethnologiques.
«Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur»
Pourtant, Marie-Rose Moro veut croire qu’un enseignant averti sur la culture de ses élèves en vaut deux. Par exemple, savoir qu’on ne dit pas « je » dans la langue vietnamienne pourra lui permettre de valoriser cet élément en cours de grammaire et, dans le même temps, de comprendre un enfant qui a du mal à parler en classe à la première personne.
Selon la praticienne, le plurilinguisme constitue une clé essentielle pour faire progresser les élèves. « Plus on renforce l’apprentissage de la langue maternelle, notamment à l’écrit, dans le cadre de cours complémentaires, plus on facilite celui de la langue seconde », souligne-t-elle, précisant que le bilinguisme développe les facultés d’analyse et la pensée abstraite, et dope la créativité.
Favorable à la discrimination positive, l’auteur suggère de réserver des places aux enfants de migrants dans les classes d’élite dites « européennes » ou « internationales » des collèges et lycées, avec un soutien personnalisé pour favoriser leur succès. Elle note qu’il est impossible de mener une réflexion éducative sans y faire participer les parents étrangers.
« Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur. Et donc, en retour, dévaloriser aussi les enseignants. L’école doit reconnaître la légitimité des parents, la pluralité sociale et culturelle dont ils sont porteurs », explique la thérapeute. D’où l’importance, pour elle, de marquer des temps de rencontre et de proposer aux parents d’apporter ponctuellement en classe des éléments de leur patrimoine culturel, pour qu’ils servent de supports pédagogiques.
(1) Les Enfants de l’immigration, une chance pour l’école, entretiens menés par Joanna et Denis Peiron, Éd. Bayard, 18 €.
23/2/2012, JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
Source : La Croix

L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère à cause d’une bavure policière.Enquête et commémoration à suivre sur la deuxième chaîne marocaine. L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère Lahouari à cause d’une bavure policière en 1980, tué par un CRS lors d’un banal contrôle de police à Marseille. Un meurtre à caractère raciste resté impuni et un drame familial qui lui sera longtemps caché.
Ce fait divers, comme tant d’autres, sera le point de départ de la marche des Beurs pour l’égalité. Ironie du destin, Hassan intègre les forces de police, au sein de la brigade anti criminalité. Aujourd’hui armé de sa seule volonté et du soutien de sa famille, il effectue un véritable travail d’enquête et de commémoration à la mémoire de son frère qu’il n’a pas eu le temps de connaître.
Au nom du frère, un devoir de mémoire sur Grand Angle le jeudi 23 février sur 2M
Source : Site de 2M

Certains groupes musulmans font de la publicité sur le rituel sans étourdissement, et stigmatisent le caractère barbare de 1' « assommage », comme ils disent…Suite

Les transferts d'argent des migrants sont une! source de financement stable même en période de crise. Leurs coûts demeurent néanmoins élevés brimant leur essor. Une étude mandatée par la BAD et l'AFD s'est penchée sur la question et préconise des services et des produits financiers et technologiques à même de contribuer à la ba1isse des coûts des transferts d'argente Le Maroc semble en avance sur les pays objets de l'étude...Suite

Après Tanger, Rabat a abrité dernièrement une rencontre pour rendre hommage à l'écrivain Mohamed Leftah.
Tenue dans le cadre des rencontres «Vivement vendredi», organisées mensuellement dans la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM)...Suite

Une photographie de Nabil Ghandi a été retenue pour La couverture du premier numéro du magazine Emaho, une publication de Singapour...Suite

Pour Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la culture et la principale passerelle  entre l'immigration marocaine et le Maroc...Suite

Le gouvernement de Catalogne a lancé, mardi, une campagne de lutte contre les préjugés et stéréotypes visant les immigrés à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Cette campagne qui bénéficie du soutien de plusieurs institutions notamment la mairie et l'assemblée provinciale de Barcelone, s'inscrit dans le cadre des efforts menés par l'exécutif régional visant à "combattre les préjugés et rumeurs négatives et sans fondements dont sont victimes les immigrés et qui entravent la cohésion sociale", a indiqué le directeur général chargé de l'immigration au sein du gouvernement catalan, Xavier Bosch.
S'exprimant à cette occasion, M. Bosch a rappelé les actions entreprises par cette communauté autonome en vue de promouvoir l'image des immigrés et favoriser leur intégration au sein de la société catalane, déplorant toutefois la perception négative qui prévaut dans cette région à l'égard des étrangers.
D'après les conclusions des derniers sondages réalisés par le Centre d'Etudes d'opinion de Catalogne (CEO, public), l'immigration figure parmi les trois principales préoccupations des Catalans aux cotés du chô mage et de la situation économique. "Nous travaillons étroitement avec la justice pour punir tous ceux qui véhiculent des message appelant à la haine et à la xénophobie", a indiqué le responsable catalan, accusant indirectement le parti d'extrême-droite "Plataforma per Catalunya" (PxC) de colporter des préjugées et rumeurs infondées à l'égard des immigrés.
La perception négative des Catalans à l'égard des immigrés est due en partie au "discours xénophobe et raciste" véhiculé par le PxC, a ajouté M. Bosch, soulignant que cette formation politique, représentée au sein de certaines municipalités catalanes, profite de certaines lacunes dans les lois régissant les questions de racisme pour échapper souvent à la condamnation de la justice.
Selon des données publiées récemment par le gouvernement catalan, 27,5 pc des immigrés sont exposés au risque de pauvreté contre seulement 15,6 pc pour les Catalans de souche. Les expatriés qui reçoivent des aides sociales représentent moins de 50 pc de l'ensemble des bénéficiaires des allocations dans cette communauté autonome, selon la même source.
Six bourses de cantine scolaire sur dix sont accordés aux enfants nés de parents espagnols, alors que l'accès des élèves étrangers à ces bourses demeure très limité.
La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite près de 230.000 ressortissants marocains, soit la plus forte communauté étrangère.
22/02/2012
Source : MAP

Le gouvernement du Canada a annoncé, mercredi, le lancement d'un "projet pilote" d'une durée de trois ans grâce auquel il sera plus facile pour les professionnels formés à l'étranger de faire reconnaître leurs titres de compétences et de trouver des emplois.
"Dans le Plan d'action économique du Canada, nous nous sommes engagés à aider les professionnels formés à l'étranger à acquitter les coûts liés à la reconnaissance de leurs titres de compétences. Aujourd'hui, nous donnons suite à cet engagement", a affirmé la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley.
L'organisme SUCCESS de la Colombie Britannique, devant lequel la ministre canadienne a fait cette annonce, est l'un des nombreux partenaires qui obtient du soutien par le truchement du projet pilote, qui découle d'un engagement de 18 millions de dollars pris par le gouvernement du Canada dans son budget de 2011 et qui porte sur la prochaine phase du Plan d'action économique.
"Grâce à notre partenariat avec le gouvernement du Canada et à nos années de participation à des programmes de transition, comme la reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous sommes heureux de fournir à des professionnels formés à l'étranger des services relativement à des demandes de prêts souples, facilement accessibles et à faible taux d'intérêt", a affirmé dans un communiqué le PDG de SUCCESS, M. Thomas Tam.
"Nous voulons que les nouveaux arrivants au Canada puissent mettre leurs compétences à profit le plus rapidement possible et travailler à leur plein potentiel", a pour sa part déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. "C'est avantageux pour eux et pour l'économie canadienne", a-t-il estimé.
Pour un grand nombre de professionnels formés à l'étranger, les coûts des examens menant à l'autorisation d'exercer, de même que les coûts de formation et de recyclage représentent un lourd obstacle à la reconnaissance des compétences.
"Le projet pilote concernant le versement de prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers permettra d'élaborer et de mettre à l'essai des projets novateurs qui visent à fournir une aide financière aux professionnels formés à l'étranger afin d'atténuer ces fardeaux financiers", indique-t-on de même source.
Administrés en partenariat avec des organismes communautaires, les prêts feront en sorte qu'il sera "plus facile" pour ces professionnels de trouver un emploi qui concorde le mieux avec leurs compétences et leur expérience.
Le gouvernement du Canada s'est déjà engagé, voici deux ans, à soutenir les efforts des provinces, des territoires et des intervenants pour améliorer la reconnaissance des diplô mes internationaux via le Cadre pan-canadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l'étranger.
Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplô mes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.
23/02/2012
Source : MAPF

"En ces temps de crise qui sévit en Europe, il faut renforcer les dispositifs et moyens humains et financiers dédiés aux MRE'', a insisté, mercredi à Casablanca, le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement en charge des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.
Il faut redoubler d'intérêt et d'attention envers la communauté marocaine vivant à l'étranger et veiller à ce que ses droits ne soient pas bafoués et leur dignité préservée, a-t-il poursuivi à l'ouverture d'une table ronde sur "Crise économique et Marocains du monde" initiée par le magazine spécialisé dans les questions migratoires "Bledmag" avec la collaboration du Centre d'études et de recherches sur l'immigration et la citoyenneté (CERIC).
Les MRE ne sont pas seulement "des sources de transferts d'argent" mais des personnes qui connaissent beaucoup de problèmes en cette période de crise, a-t-il dit, rappelant dans ce sens que le chômage touche 45 pc de la communauté marocaine établie en Espagne.
Une réflexion est menée actuellement sur la dotation des représentations diplomatiques d'assistants sociaux pour venir en aide à ceux qui connaissent des problèmes, a-t-il dit, rappelant dans ce sens les efforts déployés par le Maroc pour rapatrier les Marocains des pays qui connaissent des crises.
Et de souligner l'intérêt accordé aux MRE qui se traduit par le nombre d'organismes qui traitent de leurs affaires et des articles qui leurs ont été consacrés dans la Constitution du royaume "seul pays au monde à avoir consacré des dispositions sur sa diaspora dans la loi suprême".
M. Maâzouz a plaidé pour une politique incitative en vue d'une plus grande mobilisation de l'épargne des MRE par la révision des coûts des transferts et l'octroi d'avantages pour leurs projets d'investissements et insisté sur l'amélioration des prestations qui leurs sont servies "à partir du consulat jusqu'au lieu d'habitation au Maroc où ils viennent passer des vacances ou monter un projet d'investissement".
Youness Ajjarai, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a fait savoir que la situation de crise qui a investi l'économie réelle appelle la vigilance et l'anticipation quant à ses répercussions sur les MRE.
La communauté marocaine est différemment impactée par la crise qui sévit en Europe, principal débouché de l'immigration marocaine, a-t-il noté, précisant que la situation est difficile pour les Marocains sans instruction et sans qualification aucunes et qui généralement travaillent dans des secteurs touchés par la crise comme le bâtiment et les services. Il s'agit notamment des MRE vivant en Espagne et en Italie du fait notamment que leurs titres de séjour est lié à l'emploi, "situation source d'une grande fragilité".
Des concertations avec les pays d'accueil sont en cours pour voir comment venir en aide aux personnes en situation précaire, a-t-il fait savoir.
Les travaux de cette table ronde se poursuivront par la discussion de la problématique de l'impact de la crise sur les transferts et les investissements des Marocains du monde (MDM) dans un panel qui réunit banquiers, financiers et autres spécialistes. 22/02/2012
Source : MAPF

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