vendredi 29 novembre 2024 01:41

Alors que le débat sur le droit de vote des immigrés aux élections locales est encore ouvert, la vraie question qu’il faudrait se poser est plutôt: pourquoi maintenir le droit de vote aux Français vivant à l’étranger?
«Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité», a déclaré Claude Guéant le 2 mars à Velaine-en-Haye, près de Nancy lors d'un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy. Le Sénat avait examiné en décembre 2011 une proposition de loi visant à accorder le droit de vote aux étrangers extracommunautaires. Une initiative qui, comme prévu, n’avait pas été approuvée lors de son passage à l’Assemblée nationale mais qui a ravivé un (très) vieux débat politicien entre la droite et la gauche.
Selon un sondage paru en novembre 2011, 61% des Français sont favorables à l’instauration de ce droit qui ouvre la voie à une vraie réflexion sur la nationalité, la citoyenneté et le système de représentation démocratique. Car cette question en cache une autre bien plus intéressante: le droit de vote des Français de l’étranger. Si les représentants politiques ne doivent plus être élus uniquement par des personnes de nationalité française, mais par les citoyens vivant en France (c’est l’hypothèse raisonnable d’une telle revendication), pourquoi continuer à accorder le droit de vote à des Français qui ne résident plus sur le territoire?
Principe de réciprocité
Remarquons d’abord que cette prémisse initiale (séparer nationalité et citoyenneté) existe déjà en ce qui concerne l’Union européenne. Depuis quelques années, les Français (et les autres) vivant dans un pays de l’UE ont la possibilité de voter aux élections municipales des lieux où ils résident. Ils peuvent paradoxalement aussi décider de le faire en France, s’ils sont inscrits sur une liste électorale d’une commune (qui peut être celle de «vos parents jusqu’au quatrième degré»). La proposition de loi visait donc les étrangers extracommunautaires.
Nombreux sont les gens qui pensent «qu'il ne serait pas anormal qu'un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales», comme le disait Nicolas Sarkozy en 2005. Pourquoi pas alors aux législatives ou à la présidentielle?
La principale raison pour s’y opposer serait le manque de réciprocité. Un étranger pourrait voter aux élections françaises mais un Français ne pourrait pas le faire dans le pays en question. Un pays comme l’Espagne, qui permet le vote des étrangers aux municipales, a des accords de réciprocité dans l’exercice du vote avec des pays comme le Chili, le Pérou, le Maroc ou la Nouvelle-Zélande. Un écueil qui semble facilement surmontable au sein de l’UE en ce qui concerne les législatives et la présidentielle, comme c’est déjà le cas pour les municipales.
Dans ce cas, le vote serait bien plus une question de citoyenneté que de nationalité. En effet, pourquoi permettre à un Français qui ne vit plus dans son pays depuis 25 ans de voter? Et pourquoi ne pas permettre à un étranger qui y vit depuis 25 ans de le faire? Lequel des deux s’intéresse, profite, s’implique ou subit vraiment les effets du vote en question?
Deux poids, deux mesures
Une démarche qui n’est peut-être pas aussi saugrenue qu’elle y paraît. En effet jusqu'à maintenant (en 2012 cela va changer), les Français de l’étranger ne pouvaient pas voter aux élections législatives. La raison la plus «logique» étant que les députés étaient des représentants territoriaux, d’où la création de ces fameux «représentantsdes Français établis hors de France». Une preuve, s’il en fallait une, que l’on peut continuer à être parfaitement Français sans profiter d’un droit de vote qui n’a pas de réelles conséquences pour l’électeur en question.
En revanche, ces mêmes Français ont toujours pu voter à la présidentielle. Et aux municipales s’ils sont inscrits à une commune tout en vivant à Singapour (!). Dans la pratique, cela signifie (en gros) qu’ils peuvent donc donner leur avis sur, par exemple, le taux d’imposition en France, le permis à points, le mariage homosexuel ou la convergence fiscale avec l’Allemagne. Autant de sujets sociaux, économiques, idéologiques ou éthiques qui ne les affectent (en grande majorité) presque jamais.
«Le vote est un droit essentiel qui vient avec la nationalité française»pourrait-on argumenter. Sauf que cela n’a été vrai jusqu’à aujourd’hui que pour l’élection présidentielle (et les référendums qui, il est vrai, posent souvent des questions sur l’avenir général du pays). «Pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l'on paye. C'est le résultat d'une volonté de partager un destin commun», a déclaré François Fillon fin novembre pour s’opposer au vote des étrangers. On peut donc partager un «destin commun» en étant Italien ou Espagnol mais pas Russe ou Japonais. Et, à l’inverse, on peut «partager un destin commun» sans n’avoir jamais mis les pieds en France ou y passer seulement ses vacances.
Sans oublier que, comme nous l’expliquent ces mêmes hommes politiques depuis quelques temps, être Français c’est avoir «des droits ET des devoirs». Or le vote des étrangers ressemble étrangement à un «droit sans devoir»: je décide des impôts d’un pays (donc des autoroutes, du TGV, du système de santé) sans les payer, je vote pour la guerre en Afghanistan sans en subir les conséquences (françaises tout du moins), je défends des mesures écologiques qui ne s’appliquent pas dans le pays dans lequel je vis et ainsi de suite. Un acte gratuit qu’il serait peut-être temps de remettre en cause. Cela pourrait être notamment une petite mesure de pression (la seule possible?), par exemple, sur ces sportifs de haut niveau qui décident d’avoir leur résidence principale à l’étranger pour payer moins d’impôts.
Responsabilité et légitimité
Il est évident que l’on ne peut parler de manière générale des «Français de l’étranger» sans faire d’amalgame, car chaque cas est spécifique. Ce n’est pas la même chose d’être un homme d’affaires qui change de pays tous les deux ans, un Français qui travaille en Italie mais a une résidence en France ou un expatrié qui habite au Japon depuis 30 ans.
On parle ici (par exemple) des Français qui vivent dans le même pays depuis plus de 10 ans et qui «peuvent se sentir concerné par la vie locale sans avoir le désir de devenir» suédois (ou argentin ou portugais…), pour reprendre l’argument de Vincent Rebérioux, vice-président de la Ligue des droits de l'homme, en faveur du vote étranger aux municipales (car, rappelons-le quand même, les Français sont aussi des étrangers ailleurs). «Dans la vie, il faut faire des choix», répond Lionnel Luca, élu UMP des Alpes-Maritimes, sur le sujet.
Sûrement, mais alors, pourquoi ne pas faire le choix de déposséder les Français vivant dans le même pays depuis plus de 10 ans du droit de vote? La mesure serait temporaire et quand ils reviendraient en France «partager un destin commun», ils récupéreraient leur droit.
Dans un monde idéal, la mesure (du moins dans le cadre de l’UE) pourrait même être facultative: vous, Français qui vivez depuis 18 ans en Autriche, préférez-vous voter là-bas ou en France? Voilà la vraie «citoyenneté de résidence, sans distinction de nationalité» que défendent les signataires d’une lettre au journal Le Monde en défense du vote des étrangers: pas uniquement le vote des citoyens étrangers, mais aussi la suspension de celui des Français non résidents en France depuis plusieurs années (et la possibilité d’un droit de vote dans leur pays d’accueil).
Vivant depuis près de 30 ans en Espagne, les gens me demandent souvent: pourquoi tu ne votes pas en France? Ma réponse est toujours la même: «Je ne me sens ni responsable ni légitime pour le faire.» Responsable car les politiques pour lesquelles j’ai choisi de voter ne s’appliquent pas dans mon cas et légitime car je ne participe pas aux devoirs qui m’autorisent à avoir ce droit.
Cela aurait plus de sens que je puisse voter en Espagne (et non en France) sans que cela ne remette en cause ma nationalité à laquelle je suis attaché et qui me ramènera peut-être un jour en France. On peut vouloir participer à la vie politique de son pays d’accueil sans renoncer à sa nationalité (mais à son vote là-bas). Certains ont d’ailleurs la chance de pouvoir le faire en tirant parti du capharnaüm administratif, des circonstances conjoncturelles et de l’incohérence des accords bilatéraux qui donnent droit à la double nationalité.
Les défenseurs du droit de vote des étrangers devraient pousser leur logique jusqu’au bout et se poser donc la question de ce même droit en ce qui concerne les Français ne vivant pas sur le territoire. «Le principe selon lequel le citoyen est défini uniquement par l’Etat-nation est un principe qui n’a plus lieu d’être», expliquait Pierre Juquin, l’un des premiers à défendre le droit de vote des immigrés dans toutes les élections.
L’UE confirme cette vérité tous les jours à travers des institutions supranationales qui finiront par être les vraies responsables des politiques étatiques. L’Union a d’ailleurs commencé cette saine séparation entre nationalité et citoyenneté grâce au Traité de Maastricht (article 8B-2) qui permet à un Français (ou autre) résidant dans un Etat de l'UE d’y voter pour les listes de ce pays lors des élections européennes. On peut être Français et voter pour les députés italiens si l’on vit dans ce pays et que c’est là que l’on va subir ou profiter des politiques européennes. Cela paraît évident. Pourquoi ne pas étendre ce procédé aux élections législatives et présidentielles?
6/3/2012, Aurélien Le Genissel
Source : SlateAfrique

Le projet Forum 2012 « Musulman-e et citoyen-ne à part entière de ma commune » consiste en une journée d'étude sur la place des musulmans dans la vie publique au niveau local. C'est un projet initié par un large regroupement d'acteurs assocatifs de la communauté musulmane de la Province de Liège qui s'appuie sur un processus préparatoire participatif. Le Forum s'inscrit dans le cadre de la volonté de favoriser la citoyenneté, la participation et la reconnaissance de la communauté au niveau local.
De ce point de vue, l’année 2012 sera une année importante. Il s'agit en effet d'une année d’élection au niveau communal et provincial. Dans la perspective de ce rendez-vous, l’initiative d'une réflexion collective sur la participation de la communauté musulmane à la vie communale et provinciale en région liégeoise apparaît pertinente.
Il existe en effet une série de questions importantes du point du vue du « vivre ensemble » qui doivent être mises à l’ordre du jour à la veille d’une échéance démocratique aussi importante. Les questions au coeur du Forum concernent moins l'organisation interne du culte que les questions qui ont des impacts sur la vie publique. Pour ce Forum, ont été retenues comme prioritaires les questions suivantes: la citoyenneté, l'institutionnalisation de l'islam de Belgique, l’urbanisme des mosquées, les parcelles musulmanes dans les cimetières communaux, l’organisation de l’abattage et la collecte des déchets lors de la fête de l’Aïd.
C'est pour faire le point sur toutes ces questions que le Groupe de Travail Forum 2012 lance une invitation à toutes les personnes intéressées de rejoindre la dynamique et le débat …Suite

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Un foyer d’immigrés de la société Adoma, à Nanterre, a été secoué par un incendie survenu au huitième étage dimanche 4 mars à 8h du matin, rapporte Le Parisien. 150 résidants ont dû être évacués en urgence, selon des informations qui nous ont été transmises par Ouachekradi, responsable de la coordination des résidants des foyers Adoma et membre de l’Association des travailleurs maghrébins de France. Certains des locataires concernés ont été hospitalisés.
Pour le moment, les causes réelles de l’incendie sont méconnues, mais le rapport de l’enquête de la police laisse perplexe. « On a eu hier les conclusions de l’enquête de la police. C’est un incendie d’origine criminelle. C’est quelqu’un qui a mis le feu. Jeudi prochain, on va porter plainte contre X », indique à Yabiladi Mathieu Rouault, responsable de communication chez Adoma.
Cet incendie survient à un moment délicat, puisque la coordination des résidants des foyers Adoma a lancé récemment un appel au boycott des élections des conseils de concertation qui auront lieu bientôt. La présidence de ces conseils revient automatiquement à la société gestionnaire qui n’est autre qu’Adoma.
6/3/2012
Source : Yabiladi

Le président français Nicolas Sarkozy veut durcir davantage la politique sur l'immigration, s'il est réélu à la présidentielle, en divisant par deux le nombre d'étrangers accueillis chaque année en France et en sabrant les droits sociaux des immigrés.
"Notre système d'intégration fonctionne de plus en plus mal car nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et que nous ne pouvons plus leur trouver un logement, un emploi, une école", a déclaré mardi soir M. Sarkozy lors d'une émission télévisée sur la chaîne de télévision France 2.
Sur le mandat de cinq ans à venir, "je considère que pour relancer dans de bonnes conditions l'intégration, il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons, c'est-à-dire passer de 180.000 autour de 100.000", a-t-il dit.
Donné largement battu face au candidat socialiste Français Hollande à la présidentielle des 22 avril et 6 mai, le chef de l'Etat a renoué ces derniers temps avec les thèmes de l'immigration et de la sécurité qui avaient contribué à le faire élire triomphalement en 2007.
M. Sarkozy, qui a mis en oeuvre depuis 2007 une politique de maîtrise des flux migratoires sans y parvenir, a affiché des objectifs précis en termes d'accueil des étrangers en s'appuyant sur les leviers du regroupement familial et du mariage des étrangers avec des ressortissants français.
Il a confirmé vouloir soumettre à des conditions plus difficiles de revenus et de logement le regroupement familial et la délivrance des visas d'installation aux étrangers mariés à des ressortissants français.
Le nombre de conjoints étrangers de Français obtenant un visa n'a cessé d'augmenter durant le quinquennat et a atteint 36.669 en 2010, soit une hausse de 61% depuis 2006 due à l'augmentation des mariages mixtes, selon le dernier rapport au parlement sur l'immigration. En 2011, selon l'Intérieur, 22.000 personnes ont obtenu leur naturalisation par mariage.
Pour la première fois aussi, le président a évoqué une restriction de l'accès des étrangers aux droits sociaux qui sont jusque là les mêmes que ceux des Français, dès lors qu'ils sont en situation régulière.
Pourront bénéficier du revenu de solidarité active et du minimum vieillesse les immigrés qui auront résidé 10 ans en France et travaillé 5 ans, a-t-il dit.
Alors que le parti au pouvoir UMP accuse souvent la gauche d'avoir fait exploser l'immigration, c'est sous la droite que le record a été battu avec 214.000 personnes accueillies en 2004, selon des chiffres officiels obtenus mardi par l'AFP.
Depuis l'arrivée de M. Sarkozy l'Elysée, le nombre d'immigrés admis à séjourner légalement en France est resté légèrement sous les 200.000 (198.525 en 2010). Durant son quinquennat, des dizaines de milliers de personnes (autour de 30.000 par an selon les associations) ont été régularisées même si son gouvernement a choisi de mettre la lumière sur les expulsions.
La gauche accuse régulièrement Nicolas Sarkozy et ses proches de vouloir marcher sur les plate-bandes de l'extrême droite pour récolter des voix en vue de la présidentielle.
Samedi il avait estimé que donner le droit de vote aux étrangers extra-communautaires aux élections municipales - comme souhaite le faire son adversaire socialiste - serait "porter atteinte à la République".
Une vive polémique a également éclaté à propos de la viande halal après que son Premier ministre François Fillon eut suggéré aux grandes religions de revenir sur les "traditions ancestrales" d'abattage rituel des animaux, qui ne correspondent plus "à grand-chose". Ces propos ont provoqué l'ire des responsables des communautés juive et musulmane et une réelle stupéfaction dans le camp présidentiel.
Mardi soir, Nicolas Sarkozy s'est défendu d'effectuer "un virage à l'extrême droite".
06/03/2012
Source : AFPF

Une vingtaine d'associations italiennes et des partis politiques de gauche ont lancé une campagne en faveur de l'octroi de la citoyenneté italienne aux enfants d'immigrés et du droit de vote réussissant à recueillir un demi million de signatures qui ont été remises mardi au Parlement.
Les promoteurs de l'initiative appelé "L'Italie, c'est moi aussi" entendent faire pression pour la réforme de la loi sur la nationalité et de celle du code électoral permettant aux immigrés extra-communautaires légalement établis pendant cinq ans, de bénéficier du droit de vote aux élections locales.
En Italie, la citoyenneté est consacrée par le droit de sang et les activistes pro-immigration veulent que les immigrés notamment ceux nés sur le sol italien bénéficie de la nationalité à leur naissance.
Cette revendication qui a fait l'objet récemment d'un large débat au sein de la classe politique pourrait si une loi dans ce sens est votée au Parlement, soustraire près d'un million d'enfants nés en Italie de parents immigrés de se soustraire à de tas de tracas bureaucratiques pour le renouvellement de leur titre de séjour annuel.
En Italie vivent légalement plus de 5 millions de ressortissants étrangers hors Europe, qui travaillent, paient leurs impô ts mais n'ont pas les mêmes droits que les Italiens de souche, ont déploré les promoteurs de la campagne, rejoignant les commentaires sur ce sujet, du président de la République italienne, Giorgio Napolitano.
En décembre dernier, des partis politiques italiens ont lancé une initiative commune visant à modifier la loi sur l'immigration de 1992, introduisant notamment l'octroi de la nationalité aux enfants des immigrés nés en Italie.
Or, cette initiative rencontrait toujours l'opposition de deux formations politiques, celle de l'ancien chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, (PdL) et la Ligue du nord, parti populiste et anti-immigration déclaré.
Cependant, le PdL pourrait changer de cap sur cette question étant avec le parti démocratique (gauche) le principal soutien au parlement du gouvernement de Mario Monti, qui a le premier en Italie, créé un ministère dédié à l'immigration et l'intégration.
06/03/2012
Source : Agence de presse algérienne (APS)

La visite du président du gouvernement catalan, Artur Mas, a laissé un goût amer chez la communauté marocaine établie dans l’une des plus riches régions autonomes de l’Espagne. Le rapprochement entre le Maroc et la région, qui abrite une grande partie des Marocains installés en Espagne, a été considéré comme une occasion (ratée) pour redorer l’image des résidents nationaux auprès de la société d’accueil catalane. En se déplaçant au Maroc, Artur Mas est venu lancer une grande offensive à caractère économique et commercial sous nos cieux, pour le plus grand bonheur des entreprises de sa région. Son économie mise à mal, comme celle du reste du pays d’ailleurs, la Catalogne cherche à asseoir une présence, qui fait son petit bonhomme de chemin. De fait, la région exporte au Maroc une valeur de 670 millions d’euros chaque année, ce qui représente 20% des exportations espagnoles au royaume. C’est aussi le premier partenaire économique du Maroc en Espagne.
Dans ce contexte, le grand chantier à ciel ouvert qu’est devenu le Maroc attise les convoitises des régions espagnoles. De surcroît, le marché marocain des appels d’offres publics séduit les entreprises de tous genres. C'est ce qui explique d’ailleurs ce ballet incessant de missions économiques entre la péninsule ibérique et le Maroc. Dans ce climat de concurrence féroce, les entreprises catalanes veulent leur part du gâteau. Pour Houari El Jeffali, acteur associatif en Catalogne et affilié au parti du président Artur Mas (CIU), «toute visite est la bienvenue, car elle permet d’établir des contacts et de promouvoir de nouvelles dynamiques entre les deux régions». Seulement, ce militant associatif considère qu’il n’y a aucun mal à aborder des sujets pouvant avoir des répercussions positives sur le quotidien des Marocains établis dans cette région, même si la visite est purement à caractère économique. «Certes, les Marocains souffrent autant que les nationaux des retombées de la crise. Cependant, je relève une certaine hypocrisie politicienne dans la démarche. D’une part, le tissu économique du Maroc les intéresse et en même temps, les citoyens de ce pays qu’il courtise tant, sont les souffre-douleur de la société catalane», s’indigne El Jeffali. En effet, les Marocains sont la cible des organisations à relents racistes dans la région d'Artur Mas.
Les campagnes xénophobes contre les immigrés en général et les Marocains en particulier sont légion dans cette partie de l’Espagne. Cela a amené plusieurs associations luttant contre la discrimination à lancer des appels où ils mettent en garde contre la montée en puissance du discours anti-immigration. Le président catalan en est conscient, puisqu’il a appelé, lors de son séjour au Maroc, la société marocaine «à s’impliquer davantage dans le tissu associatif catalan». De plus, Mas s’est engagé auprès de ses hôtes, à n’épargner aucun effort pour que «l’intégration des Marocains soit positive, respectueuse et enrichissante». Pour cet autre Marocain basé à Barcelone, Mas ferait mieux d’adresser ce message à ces associations ayant pignon sur rue et qui sèment la haine dans la société catalane, mettant tous les maux de la société sur le dos de l’immigré, le Marocain plus précisément. «J’aurais aimé que ce conseiller catalan qui a taxé les Marocains de fraudeurs nous dise ce qu’il pense du Maroc et des Marocains après cette visite dans le royaume», relève El Jeffali, excédé du double discours des dirigeants espagnols. De plus, les acteurs associatifs estiment qu'une part de responsabilité incombe au gouvernement marocain. Vu l’intérêt que représentent les atouts économiques du royaume pour plusieurs prétendants espagnols, l’équipe gouvernementale de Benkirane aurait pu tirer profit de cette situation de choix pour revaloriser ses citoyens dans le pays d’accueil et décrocher quelques promesses de la part des dirigeants catalans. Hélas, les MRE n’ont jamais figuré dans les priorités de l’agenda des gouvernements marocains, constatent-ils avec amertume.

7/3/2012, Amal Baba Ali
Source: Les Echos

La Révision générale des politiques publiques a "mis en péril" la politique d'intégration des étrangers en France, a déclaré le Haut conseil à l'intégration (HCI),  (Consulter le rapport). ( A consulter également) Déplorant la séparation entre les politiques de l'intégration et celles de la ville, le HCI a estimé dans ce rapport remis vendredi dernier au ministre de l'Intérieur Claude Guéant, que "ce démembrement a paru mettre en péril l'existence de la politique d'intégration". Ce rapport devait par ailleurs être présenté ce mardi au cours d'une conférence de presse place Beauvau qui n'a finalement pas eu lieu.
Des choix contestables
"Le choix opéré en juillet 2008, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) d'une séparation "étanche" des politiques de la ville et d'intégration, nous paraît contestable", juge le rapport "Investir dans les associations pour réussir l'intégration". Pourtant "les populations comme les thématiques de ces deux politiques sont très proches voire souvent identiques", poursuit-on. La politique de la ville, mise en oeuvre depuis une vingtaine d'années, désigne les dispositifs de solidarité visant le rattrapage des territoires en difficulté (2.500 quartiers) et l'accompagnement social de leurs huit millions d'habitants.
Budget divisé par deux
Après avoir rappelé que la moitié des habitants des Zones urbaines sensibles (ZUS) était immigrée ou d'origine immigrée, le HCI note que les décisions budgétaires de 2008 ont centré les moyens financiers de l'intégration pour l'essentiel sur l'intégration des primo-arrivants". En revanche, "seules quelques actions ont été préservées en direction de publics jugés prioritaires comme les femmes immigrées ou les vieux travailleurs migrants, mais avec des moyens budgétaires très réduits".
Selon le HCI, un organisme consultatif présidé par Patrick Gaubert, "en dix ans, le nombre d'associations financées par l'Etat et oeuvrant expressément dans le domaine de l'intégration des immigrés et de leurs descendants directs a diminué de 80%". De plus de 6.000 en l'an 2000, bénéficiant de subventions d'un montant total de près de 200 millions d'euros, elles sont passés à 1.300 pour un budget de 100 millions d'euros."
6/3/2012
Source : La Tribune

Plus que 100.000 immigrés accueillis chaque année.
Le président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa succession à la présidentielle, a estimé qu'il y avait "trop d'étrangers" en France pour que le système d'intégration fonctionne bien et a promis de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis chaque année s'il était élu.
"Notre système d'intégration fonctionne de plus en plus mal car nous avons trop d'étrangers sur notre territoire", a  déclaré M. Sarkozy lors d'une émission télévisée promettant s'il était élu à la présidentielle d'avril et mai de diviser par deux, autour de 100.000, le nombre d'immigrés accueillis chaque année.
Nicolas Sarkozy a souhaité imposer une condition de revenus, et une condition de logement, aux étrangers demandant un visa suite à un mariage avec un Français, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le
regroupement familial. Il a proposé d'ajouter une troisième condition; s'appliquant à ces deux cas: "le passage d'un examen dans les consulats (...) portant sur la pratique du Français (...) et la connaissance des valeurs de la République". En ce qui concerne le minimum vieillesse, il a suggéré de mettre en place une condition de
présence sur le territoire de dix ans, et pour l'attribution du RSA, une condition d'activité sur le territoire de 5 ans. En revanche, il a précisé qu'il souhaitait maintenir l'accès à la CMU (couverture maladie universelle) et à l'aide médicale d'urgence. "Je en souhaite pas qu'on remette en cause cette générosité française", a-t-il expliqué..
"Je solliciterai par référendum l'avis des Français sur le juge unique pour décider de garder ou non un étranger sur le territoire", a-t-il ajouté, revenant sur une proposition qu'il a déjà formulée à plusieurs reprises".
"Les plus ravis de la montée du FN sont les socialistes"
Nicolas Sarkozy a estimé mardi soir que "les plus ravis de la montée du Front national, ceux qui en profitent" sont  "les socialistes". "Les plus ravis de la montée du Front national, ceux qui en profitent, et qui en ont profité depuis 40 ans, ce sont les socialistes", a déclaré le président, candidat à sa réélection, dans l'émission "Des paroles
et des actes" sur France-2.
"Je dis aux électeurs du Front national qu'apporter une voix à (...) Marine Le Pen aujourd'hui, cette voix elle profitera à qui? Elle profitera aux socialistes", a-t-il insisté. "Et donc ils auront quoi? Le vote communautaire, la régularisation générale".
 Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, souhaite accorder le droit de vote, lors des élections municipales, aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. Il prône une régularisation des sans-papiers qui rempliraient trois critères objectifs: l'emploi, la famille et la durée de séjour sur le territoire.
07/03/2012
Source : AFP

Le président-candidat a annoncé mardi soir que le durcissement de la législation sur les étrangers lors de son premier mandat allait se poursuivre en cas de réélection.
Immigration et sécurité. Les sujets sur lesquels le chef de l'État a longtemps été jugé le plus crédible aux yeux des Français devaient revenir sur le devant de la scène mardi soir, lors de son intervention sur France 2.
D'emblée, abordant la question de l'immigration, le chef de l'État a tenu à réaffirmer que la France est «le pays le plus généreux d'Europe. Et l'on voudrait complexer la France?», interrogeait-il, faisant référence à la politique de fermeté qu'il défend. Il ajoutait: «Allez donc essayer de rentrer aux États-Unis, si vous n'avez pas un emploi!»
«La question de l'immigration n'est pas de droite ou de gauche», disait mardi l'hôte de l'Élysée, tout en assurant que «voter Front national, c'est faire le jeu du PS». Et le président de prédire ce qui arriverait aux électeurs qui donneraient leur voix au parti de Marine Le Pen:«Ils auront le vote communautaire et les régularisations générales» de sans papiers. En clair, à ses yeux: le programme de François Hollande qui serait alors élu.
Le président-candidat se voulait cependant lucide sur le diagnostic. «Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite? Est-ce que l'équilibre de nos comptes sociaux ne va pas exploser?», déclarait-il. Selon lui, «nous avons trop d'étrangers sur notre territoire. Nous n'arrivons plus à leur trouver un emploi, une école, un logement. Notre système risque la paralysie, les ghettos», a-t-il prévenu.
Il annonçait donc mardi que le durcissement de la législation sur les étrangers lors de son premier mandat allait se poursuivre en cas de réélection.
Nicolas Sarkozy a souhaité imposer une condition de revenus, et une condition de logement, aux étrangers demandant un visa à la suite d'un mariage avec un Français, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le regroupement familial.
Par ailleurs, il a défendu le principe du passage d'un examen en consulat pour le candidat au séjour prolongé en France, afin de s'assurer de sa maîtrise du français et d'une connaissance suffisante des institutions de la République et de la culture du pays d'accueil. À l'instar de ce qui se pratique en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Nicolas Sarkozy s'est engagé sur des objectifs en affirmant que «pour relancer une bonne intégration», il fallait «diviser par deux le nombre de personnes étrangères que nous accueillons» en France, leur nombre devant passer de «180.000 aux alentours de 100.000», chaque année.
Assurant que 165.000 étrangers bénéficiaient du revenu de solidarité active (RSA) et 20.000 du minimum vieillesse, il a également prôné un système imposant «10 ans de présence et 5 ans d'activité» en France pour pouvoir prétendre à ces allocations.
Autre proposition phare: il entend, s'il est élu, consulter les Français par référendum sur le rôle que doit jouer la justice dans les procédures d'éloignement de clandestins. Selon lui, à ce jour, le juge judiciaire «relâche» trop souvent les étrangers en situation irrégulière interpellés, «avant même que le juge administratif décide» de leur droit ou non à rester en France.
7/3/2012, Jean-Marc Leclerc
Source : Le Figaro

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne", a indiqué à l'AFP son président, interrogé sur les propos sur l'alimentation halal de Nicolas Sarkozy et François Fillon. (c) Afp
Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne", a indiqué à l'AFP son président, interrogé sur les propos sur l'alimentation halal de Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Cette déclaration de Mohammed Moussaoui intervient au lendemain de celle du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, "choqué" par la déclaration "stupéfiante" de François Fillon qui a suggéré de revenir sur les "traditions ancestrales" d'abattage rituel des animaux.
"Le CFCM n'a pas souhaité servir de caisse de résonance pour les déclarations des uns ou pour les polémiques des autres. En même temps, le CFCM ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne électorale", a déclaré Mohammed Moussaoui.
"Sur le fond, a poursuivi M. Moussaoui, il est évident que dans un état laïc, ni l'Etat ni la science profane ne définit les pratiques religieuses d'un culte. La seule limite qui peut être portée doit être proportionnée aux impératifs de l'ordre public".
M. Moussaoui a également exprimé ses réserves sur la proposition de Nicolas Sarkozy de mettre en place un étiquetage sur la méthode d'abattage des viandes: "Certaines associations souhaitent instrumentaliser cet étiquetage pour stigmatiser les musulmans et les juifs de France. Nous craignons qu'un étiquetage mal conçu stigmatise un mode d'abattage."
Lundi, François Fillon avait estimé sur Europe 1 que "les religions devaient réfléchir au maintien de traditions qui n'ont plus grand chose à voir avec l'état aujourd'hui de la science, l'état de la technologie, les problèmes de santé".
Deux jours plus tôt, Nicolas Sarkozy s'était prononcé en faveur de "l'étiquetage de la viande en fonction de la méthode d'abattage".
Le nombre de musulmans en France est estimé à 3,5 millions de personnes, soit 5,8% de la population française, par l'Institut français d'opinion publique (IFOP). Certaines évaluations vont jusqu'à 6 millions. Tous ne sont pas pratiquants.
"A propos du halal, je dirai deux choses. La première c'est que l'abattage rituel est un mode d'abattage qui ne fait pas souffrir les animaux plus que d'autres modes. Les études de l'Inra (Institut national de la recheche agricole), disent clairement que le taux d'échec - de 5 à 6% - est le même dans l'abattage rituel et l'abattage classique".
Concernant l'étiquetage, M. Moussaoui rappelle que "les cultes ont également exprimé leur respect du droit du consommateur à être bien informé. Mais il est évident que le fait de dire qu'une viande a été obtenue par étourdissement ou sans étourdissement n'a rien à voir avec le fait de dire que l'animal a été assommé avec un pistolet à tige perforante ou asphyxié par gaz carbonique ou encore assommé par électrochoc."
06-03-2012
Source : Libération/AFP

Le 6 mai 2002, le populiste Pym Fortuyn était assassiné par un Néerlandais écoeuré par ses attaques répétées contre l'islam. Mais sa mort n'a pas empêché que s'installent au soi-disant royaume de la tolérance les idées d'extrême droite et le rejet des musulmans. Presque six ans après sa disparition, le dandy homosexuel a un héritier qui ajoute à sa croisade contre l'islam un combat contre l'Europe et sa monnaie unique. Lundi, Geert Wilders a ainsi présenté une enquête réalisée par un bureau d'étude ouvertement eurosceptique de Londres, Lombard Street Research, sur les avantages et inconvénients de l'euro. "L'euro n'est pas une devise, l'euro coûte de l'argent", a lancé le chef du PVV, le Parti de la liberté.
Selon Wilders, les inconvénients de l'euro, notamment un ralentissement de la croissance et une baisse des dépenses des consommateurs, ont été plus importants que ses avantages : une baisse des coûts liés aux taux de change et une hausse de l'import-export. Il faut donc revenir au florin, conclut Wilders, pour qui la perte de 51 milliards d'euros occasionnée par l'abandon de la monnaie unique serait compensée par l'argent non dépensé pour sauver la Grèce et d'autres pays en difficulté.
"Une chance sur deux"
Le raisonnement est un peu court, mais Wilders veut le soumettre au peuple, par voie de référendum. Pour l'instant, son appel est rejeté par la quasi-totalité de la classe politique néerlandaise. "Son enquête est bâtie sur du sable", conclut l'économiste Ivo Arnold, de la prestigieuse université Erasme de Rotterdam.
Qu'à cela ne tienne ! Le chef de l'extrême droite, repérable à sa crinière peroxydée, a d'autres cartouches pour mener ses combats. Depuis lundi, Wilders, le Premier ministre libéral Mark Rutte ainsi que son partenaire au gouvernement, le parti chrétien-démocrate, sont engagés à huis clos dans d'âpres négociations pour économiser seize milliards d'euros en 2012, afin de redresser les comptes publics et la dette du pays. "Les mesures feront mal", ont prévenu les négociateurs. On parle de réduction des remboursements de soins médicaux, de gel de certaines indemnités sociales et de revenir sur la déductibilité totale des intérêts pour les emprunts immobiliers : un véritable tabou aux Pays-Bas.
Mais Geert Wilders a d'entrée de jeu posé ses conditions : il n'accepte de discuter économies budgétaires qu'en échange d'importantes concessions pour réduire l'immigration et l'asile aux Pays-Bas. Or Mark Rutte, qui dirige un gouvernement minoritaire, a besoin du soutien des vingt-quatre députés du PVV. Wilders le sait et fait monter la pression : "Je donne aux négociations une chance sur deux de réussite." Six ans après la révolution Fortuyn, son héritier s'est si bien installé dans le paysage politique qu'il tient entre ses seules mains la survie du gouvernement.
6/3/2012,  Alain Franco
Source : Le Point

Le Nigeria a accusé mardi l'Afrique du Sud de xénophobie après le rejet vendredi par l'immigration sud-africaine de 125 voyageurs nigérians au motif que leurs certificats de vaccination n'étaient pas en règle, et a assuré qu'il répondrait si un nouvel incident venait à se produire.
Le Nigeria aura une réaction appropriée face à tout nouvel incident de ce type, a mis en garde le ministre nigérian des Affaires étrangères Olugbenga Ashiru, devant des députés.
Les entreprises sud-africaines ne devraient pas considérer comme allant de soi le contexte économique amical que nous avons au Nigeria, grâce auquel les entreprises, y compris sud-africaines, font plus de bénéfices au Nigeria qu'en Afrique du Sud, a-t-il ajouté.
L'ambassadeur d'Afrique du Sud au Nigeria a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères et le même jour, dans ce qui semblait être une mesure de représailles, 28 Sud-Africains ont été refoulés par les autorités nigérianes.
Vendredi, les services de l'immigration à l'aéroport international de Johannesburg ont refoulé 125 passagers nigérians descendus de deux vols reliant Lagos à la capitale économique sud-africaine, affirmant que leurs certificats de vaccination contre la fièvre jaune étaient faux.
Ce certificat, un petit carnet jaune de quelques pages, est régulièrement demandé aux passagers débarquant dans des pays d'Afrique. Il est aisé de s'en fournir des exemplaires contrefaits aux frontières nigérianes.
Soulignant que les relations entre la classe dirigeante des deux puissances économiques africaines étaient cordiales, M. Ashiru a fustigé le comportement des agents de l'immigration et de la police en Afrique du Sud.
Les agents du département de l'immigration sont toujours désagréables envers les Nigérians, a estimé le chef de la diplomatie nigériane qui s'exprimait devant un comité de la Chambre des représentants.
De plus, la police se déchaîne et arrête et enferme des Nigérians au hasard, sans raison. Ce que nous observons est ce que nous appelons la xénophobie, de la part des Sud-Africains envers tous les Africains, pas seulement les Nigérians, même ceux de leurs pays voisins, a-t-il poursuivi.
6/3/2012
Source : Romandie/AFP

Le nombre d'immigrés admis à séjourner légalement en France a augmenté depuis 1995, atteignant un record de plus de 214.000 personnes en 2004 avant de légèrement baisser pour se stabiliser un peu sous 200.000, selon des chiffres officiels obtenus aujourd'hui par l'Agence France presse.
Ces chiffres portent sur le nombre de visites médicales effectuées par l'Office français de l'Immigration et l'Intégration (OFII), créé en 2009 en remplacement de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui avait succédé elle-même à l'Office des migrations internationales (Omi) en 2007.
Les visites médicales concernent les entrées et les régularisations et sont considérées par les experts comme "l'indicateur le plus fiable pour mesurer les flux d'entrée" en France.
En 1995, année de la victoire de Jacques Chirac, 76.663 étrangers ont effectué une visite médicale. Le chiffre se stabilise l'année suivante (76.956) avant de grimper à 105.766 en 1997 après la victoire de la gauche aux législatives. Avec la régularisation exceptionnelle décidée en 1998 par Lionel Jospin, il monte cette année là à 145.014 personnes puis redescend à 122.888 l'année suivante. Le chiffre repart à la hausse en 2000 (140.319), sous un gouvernement de gauche. Une augmentation qui se poursuit en 2001 (161.873) pour atteindre 197.751 personnes en 2002, année du retour de la droite aux affaires, où Nicolas Sarkozy est nommé ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement du second mandat de Jacques Chirac.
La progression se poursuit en 2003 avec 206.151 visites médicales, pour atteindre 214.362 en 2004. Le chiffre retombe à 200.024 personnes en 2005 et atteint 205.714 en 2006. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, il est resté légèrement sous les 200.000: 193.045 en 2007, 197.942 en 2008, 183.714 en 2009 et 198.525 en 2010.
5/3/2012
Source : Le Figaro/AFP

Faute de ne jamais pouvoir s'épanouir dans un patriotisme européen, voici que s'opère en France un retour significatif et général au concept de nation…Suite

A Pantin (Seine-Saint-Denis}, M. Béguin était le dernier de sa lignée. De celle qu'il appelle, avec son parler fort et son accent natal d'Etricourt (Somme), les« traditionnels ». Comprendre, les bouchers qui ne sont pas« halai». Depuis son départ, cette commune de 52 000 habitants de la petite couronne parisienne n'a, pour la viande à la coupe, plus que des boucheries musulmanes…Suite

Le renforcement de l'arsenal réglementaire a conduit à la création d'une fonction spécialisée los différences font toute la différence», lit-on sur l'affiche qui trône dans les 140 agences de la société de services à la personne 0 2. Neuf salariés y sourient : des jeunes, des seniors, des femmes, des hommes, blancs ou métissés, à l'image des salariés du groupe …Suite

Chaque année, ils sont des dizaines à partir à Pékin et Shanghai pour suivre un cycle d’études de 4 ou 6 ans.
Au milieu d’une population de plus d’un milliard (1.339.713 000) habitants que compte la République populaire de Chine, l’on peut croiser des Marocains. Des concitoyens qui se sont installés définitivement ou provisoirement dans le pays de Mao Tsé Tung.

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