jeudi 28 novembre 2024 23:53

Le continent africain s’arroge 30 milliards d’euros sur les 245 milliards que les migrants ont envoyés, en 2010, à travers le monde. C’est mieux que l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger.
Sur les 245 milliards d’euros de fonds envoyés par les migrants du monde en 2010, 30 milliards sont destinés à l’Afrique, indique une étude conjointe de la Banque africaine de développement (Bad) et de la Banque mondiale. Le volume des transferts de fonds de la diaspora africaine dépasse l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger (Ide). Le seul hic, c’est les coûts d’envois de ces fonds qui sont jugés globalement trop élevés, d’où la réflexion sur : «Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement : outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone franc».
Cette étude a été préparée par l’association «Epargne sans frontière» et est cofinancée par la Bad et l’Agence française de développement (Afd). Elle concerne le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et les Comores. Les envois de fonds sont indispensables, reconnaît l’étude, ils bénéficient en particulier à de larges couches de la société qui, sans ressources, vivraient dans une pauvreté extrême. On note que les flux d’argent envoyés par les migrants, même en période de crise économique et financière des pays de résidence, tendent à rester stables et à être moins liés à la conjoncture économique. C’est tout le contraire de l’aide publique au développement et des Ide.
Préférence pour les envois en espèces
Les coûts de transferts semblent se stabiliser à un niveau encore très élevé, indique une analyse des marchés des envois d’argent. On constate un poids relativement important des transferts en espèces, un recours croissant à d’autres produits de transfert, en particulier le transfert de compte à compte avec paiement d’une partie en espèces. Il y a aussi une augmentation sensible de l’offre de produits de bi-bancarisation classique ((ouverture d’un compte à distance, à partir du pays de résidence dans le pays d’origine et possibilité d’accéder à des services comme le crédit immobilier, etc.).
On note que les intermédiaires financiers ne s’intéressent qu’aux migrants et pas aux familles récipiendaires, ce qui provoque un impact négatif sur l’inclusion financière (notamment la bancarisation des populations bénéficiaires des transferts). C’est ce qui explique la préférence pour les envois en espèces. Etant des opérations simples et peu coûteuses, les envois en espèces constituent l’intérêt premier des opérateurs car étant fortement rémunératrices et sans risque. L’étude interprète la volonté des opérateurs à faire baisser les coûts comme étant dictée par un souci de captation, de maintien voire d’augmentation des marges, que par une stratégie d’inclusion financière et de bancarisation. «Partout, les marges bénéficiaires restent appréciables.
Ce contexte semble favoriser la stabilisation et non la baisse des coûts des transferts et justifie d’autant plus une action des Etats aux plans national, bilatéral et multilatéral pour réduire ces coûts (…)». Selon l’étude, il y a cinq types d’acteurs actifs ou susceptibles de le devenir sur le marché des transferts. Il s’agit des sociétés de transferts d’argent (Sta), les banques et postes locales (elles ont pris conscience de l’importance de la manne et des commissions qu’elle peut générer), les institutions de micro-finance (Imf), les opérateurs de téléphonie mobile, les autres sociétés maîtrisant les technologies de la monétique et les acteurs des marchés financiers et boursiers.
29/2/2012, Malick CISS
Source : Le Soleil

L'Audience provinciale de Castellon (Espagne) a condamné à 37 ans de prison ferme deux Espagnols qui avaient enlevé et brûlé vif un ressortissant marocain en 2009.
Les deux Espagnols ont été condamnés à 18 ans et six mois de prison ferme chacun, a déclaré à la MAP un porte-parole de la Cour suprême de Valence, ajoutant qu'un troisième Espagnol, poursuivi dans le cadre de cette affaire, a écopé de cinq ans d'emprisonnement pour participation à une détention illégale, mais acquitté du crime d'assassinat.
Les premiers accusés, deux frères, ont été également condamnés à verser des indemnités de 240.000 euros aux ayant-droits de la victime.
Les trois individus, poursuivis pour détention illégale et assassinat, avaient agi pour le compte de tierces personnes qui font l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Les faits remontent à juillet 2009, lorsque les trois accusés attendaient le retour de la victime chez elle pour la rouer de coups, l'introduire de force dans un véhicule et la conduire vers une zone isolée de la ville, les mains ligotées. Ils l'avaient ensuite aspergée d'un produit inflammable avant de le brûler vif. Le ressortissant marocain, 32 ans au moment des faits, était marié et père d'une petite fille.
29/2/2012
Source : aufait

Ceux qui sont nés en Italie doivent pouvoir devenir des citoyens italiens.
Le ministre italien de l’Intégration et de la coopération, Andrea Riccardi, a souligné, mercredi, la nécessité de faciliter l’accès à la citoyenneté italienne pour «ceux qui sont nés en Italie» de parents étrangers.
 «Nous avons la responsabilité de mettre en condition ceux qui sont nés en Italie d’être des citoyens italiens», a affirmé le ministre en marge d’une rencontre sur le Printemps arabe organisée par la Communauté de Sant’Egidio. «Le problème de la citoyenneté est une responsabilité du Parlement», a expliqué le responsable italien dont les propos ont été rapportés par l’agence Ansa. Lors d’une conférence tenue, fin janvier, à Rome sous le thème: «L’immigration et l’intégration: un défi à relever pour l’Europe», Riccardi avait estimé nécessaire d’aborder la question de l’immigration selon une nouvelle approche.
Tout en faisant respecter la loi, il est surtout nécessaire de «sortir culturellement et politiquement de la phase de l’urgence», avait-il insisté.«Nous sommes conscients que le moment est difficile et que la crise pose de nouveaux problèmes, mais penser aux immigrés c’est penser aussi en quelque sorte aux Italiens», avait fait remarquer le ministre au cours de cette conférence organisée au siège de la Chambre des députés. Le président de la chambre, Gianfranco Fini, avait plaidé, dans ce même cadre, pour l’octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents immigrés.
«Celui qui est né en Italie, y a accompli un cycle d’études, devrait pouvoir devenir citoyen italien bien avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans», avait soutenu Fini.
Le responsable italien avait insisté, à cet égard, sur la nécessité d’adapter la législation italienne en la matière aux «nouvelles dynamiques sociales», considérant qu’il est de «première importance» de réserver une attention particulière aux jeunes immigrés nés en Italie.
Pour Fini, l’objectif recherché est que la «condition juridique» du jeune immigré «corresponde au sentiment nourri par son cœur» et qu’il «ne passe pas les années décisives pour sa formation humaine et civile dans la condition d’un étranger, ou parfois, d’un marginal et de quelqu’un de différent». Selon lui, «le passage de l’immigration à l’intégration est décisif pour l’avenir de l’Europe, aujourd’hui plus encore que la crise économique et financière est en train de mettre en péril la confiance et la cohésion sociale du Continent».
29 Février 2012
Source : Le Matin/ MAP

Pour la première fois en France, 28 travailleurs mauriciens intentent en mars 1975 à Troyes un procès contre l’entrepreneur Celso Silvério pour trafic de main-d’œuvre immigrée. Les faits sont assez courants pour l’époque mais cette affaire a mis en lumière l’organisation de l’immigration clandestine par les employeurs. Tout commence par « le licenciement de travailleurs maghrébins pour fait de grève », comme l’indique un article publié par Libération le 4 mars 1975. L’immigration algérienne étant arrêtée par les autorités françaises, les quatre frères, qui démarrent un nouveau chantier de logements, se tournent vers l’Ile Maurice pour trouver de la main d’oeuvre bon marché.
Les Mauriciens embauchés par l’entreprise, qui ont souvent laissé leur travail dans leur pays d’origine, transitent par Ostende, en Belgique, pour rejoindre la France. Sans contrat de travail, ils ne peuvent pas passer la douane. Silvério prétend alors leur faire passer un « concours professionnel ». Alors que certains ont l’autorisation de passer la frontière, d’autres doivent rester sans activité jusqu’à 80 jours à Osetende. Libération relate le cas dramatique de Jacques Paulin rapatrié sur une civière car l’ « attente l’avait rendu fou ».
Les travailleurs qui sont acheminés jusqu’à Troyes y travaillent au noir, sans papiers, sans sécurité sociale, pour un salaire misérable. Face à cette situation, ils se révoltent et portent plainte contre Silvério, aidés dans leur lutte par des comités de soutien français. Le procès, ouvert le 4 mars, s’achève le 6 mai : les travailleurs mauriciens l’emportent sur le patron négrier. A la mi-juin, 1500 immigrés de l’Aube se rassemblent pour fêter cette victoire inédite. Si le trafic continue depuis l’Ile Maurice, le procès Silverio a eu pour effet de renforcer la lutte des travailleurs mauriciens qui multiplient les pétitions, occupations et actions afin d’exiger leur régularisation. Il a aussi fortement marqué l’opinion française et mauricienne et permis, sous la pression du gouvernement et des élites mauriciennes, la régularisation de tous les Mauriciens sans-papiers rentrés avant la fin 1975.
29/2/2012
Source : Génériques

On prête à Gandhi l'affirmation suivante : "La grandeur d'une nation et de son progrès moral peut être jugée à la façon dont elle traite ses animaux."
Cette belle idée sert aujourd'hui de fer de lance dans la guerre du plus civilisé que se mènent les groupes "identitaires". Cela fait quelques années déjà que ceux-ci essaient de rejouer le conflit des civilisations autour de l'abattage des animaux. Les identitaires "laïques" affirment que l'augmentation des abattages halal est le signe d'une "islamisation de la République".

Malgré de solides études et des promesses d'embauche, les étudiants étrangers se heurtent à la circulaire du printemps dernier qui durcit l'attribution du statut de salarié. Autour du Collectif du 31 mal, la riposte s'organise…Suite

Après les IDE, les transferts représenteraient la deuxième source de recettes du continent. Les coûts de ces transferts représentent près de l5% des montants transférés. La BAD et la France estiment qu'il serait judicieux de faire baisser ces frais pour en faire profiter les bénéficiaires et les pays d'origine…Suite

La majorité des étudiants et diplômés marocains résidant en France affichent une forte volonté de retourner au pays d'origine. Cependant, certains facteurs empêchent certains à franchir le pas…Suite

Des milliers de migrants africains récemment arrivés en Libye sont bloqués dans des centres de détention du pays, l'utilisation par l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi de mercenaires noirs pour réprimer la révolution déclenchée il y a un an ayant renforcé le racisme à leur encontre.
A Gharyane, dans les montagnes du sud-ouest de Tripoli, 950 migrants sont entassés dans l'un de ces centres.
Majoritairement originaires du Tchad et du Nigeria, certains transitaient dans le pays avant de rejoindre l'Europe, tandis que d'autres cherchaient une vie meilleure en Libye.
La plupart ont été arrêtés par des milices à des points de contrô le de la région parce qu'ils n'avaient pas de tampon d'entrée sur leur passeport.
"Les nouveaux arrivants pensent que la Libye est une opportunité, vu ses frontières poreuses", affirme Andria Kenney de l'Organisation internationale des migrations (OIM). Mais la désillusion arrive quand ils entrent dans le pays, pourtant riche en pétrole.
"Sur le papier, ils ont enfreint la loi, mais beaucoup d'entre eux ne sont pas informés ou ont eu l'impression d'avoir suivi les règles. Ils ne sont tout simplement pas au courant. C'est dommage qu'ils soient punis pour cela", ajoute-t-elle.
Imad Saqir, un professeur d'anglais à la tête de la poignée de gardiens qui surveillent le centre de Gharyane, reconnaît que "certains sont innocents".
"Ils ont entendu aux informations que la Libye avait besoin de main-d'oeuvre", tandis que d'autres ont été les victimes de trafiquants qui les ont fait venir sans un sou en poche, explique-t-il.
"Nous devons commencer à les rapatrier, nous sommes complets", ajoute-t-il.
Selon Laurent Grosbois, de l'agence de l'ONU pour les réfugiés, avant le début il y a un an du conflit, plus de trois millions d'immigrés travaillaient en Libye. Mais il n'y a pas de "cadre légal clair pour les migrants", souligne-t-il, ce qui rend difficile la distinction entre immigration légale et illégale.
"J'ai travaillé deux ans comme agriculteur à Zawiyah", déclare ainsi Walid Abdelaty, 27 ans, un Egyptien. "Douze d'entre nous ont passé la frontière, mais personne n'a tamponné nos passeports, nous sommes simplement passés".
"Ils n'ont pas de tampon, même si vous présentez un passeport", accuse Arun Kulwali, un maçon malien de 23 ans, entré via l'Algérie.
"Bien sûr, il y a des gens qui tenaient les postes frontières, mais tant que vous leur donnez de l'argent, vous êtes sûr de passer, avec ou sans passeport", affirme de son cô té un mineur nigérian de 17 ans, Abdallah Issa Salam.
Comme l'ancien régime avait fait appel à des mercenaires sub-sahariens pour le défendre durant le conflit, les Libyens à la peau noire et les Africains sont fréquemment la cible de vols ou de détentions arbitraires, notamment perpétrés par des milices armées.
"Un grand nombre d'entre eux se cachent", affirme Andria Kenney.
"Nous sommes venus ici pour gagner de l'argent, mais ils nous disent qu'ils n'ont pas besoin de Noirs dans leur pays. Maintenant, nous devons repartir mais nous n'avons pas d'argent", explique Precious Oyumayu, 23 ans.
Dans le centre, certains détenus montrent des blessures comme preuves des coups portés par leurs geôliers. Ils se plaignent aussi de la faim et des maladies.
"Nous manquons de tout", souligne Saqir, déplorant que, malgré les dons de la communauté locale et un peu d'aide des organisations humanitaires, au moins 300 personnes n'ont toujours pas de couverture.
"Ils disent qu'ils ne peuvent pas nous nourrir. Ils devraient donc nous laisser libres de travailler", affirme l'un des détenus.
Mouammar Kadhafi avait utilisé l'immigration comme un moyen de pression sur l'Occident, demandant à l'Union européenne des milliards d'euros pour l'aider à stopper les clandestins. Mais la question avait été balayée par la révolution de 2011.
Evoquant les "énormes problèmes" causés par l'afflux de milliers de migrants, le ministre libyen de l'Intérieur, Fawzi Abdelali, a exhorté en janvier l'Europe et les pays voisins à l'aider, en réhabilitant 19 centres de détention et en mettant en place une meilleure surveillance des frontières.
28/02/2012
Source : AFPF

Le nombre des travailleurs étrangers ayant obtenu des visas pour le Royaume-Uni en 2011 devance de loin le nombre des entrants sur un visa général, révèle mardi la Commission chargée des immigrés au sein du ministère britannique de l'Intérieur.
Quelque 29.700 immigrés non-européens ont eu accès au territoire britannique dans les douze mois à septembre 2011 à travers le programme dit intra-compagnie transfer (ICT) qui permet aux firmes internationales basées au Royaume-Uni de faire appel à des compétences internationales.
Les personnes ayant obtenu d'autres types de visas ont atteint près de 10.000, ajoute la commission.
Selon elle, le nombre des entrants à travers le programme ICT pour million d'habitants est considérablement plus élevé au Royaume-Uni comparé avec d'autres pays comme les Etats-Unis, l'Espagne, le Canada, l'Allemagne ou le Japon.
Ces chiffres ont été enregistrés au moment où le gouvernement conservateur-libéral démocrate a imposé un quota limitant le nombre des visas octroyés annuellement à 21.700. L'objectif de cette mesure, comme annoncé par le Premier ministre David Cameron, est de limiter, d'ici à 2015, le nombre net des immigrés à quelques dizaines de milliers contre environ 250.000 actuellement.
Si le gouvernement espère concrétiser cet objectif, il devrait élever le salaire annuel requis pour l'obtention d'un visa de type ICT, fixé aujourd'hui à 40.000 livres par ans, ou limiter le nombre des employés non-européens qu'une compagnie peut recruter, suggère le président de la commission, David Metcalf.
Le nombre des visas ICT avait enregistré une hausse de 20.000 en 2009 à 30.000 en 2011.
28/02/2012
Source : MAPF

Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, a annoncé, mardi à Rabat, l'ouverture en mai prochain de deux centres de coopération policière conjoints avec l'Espagne à Tanger et à Algesiras.
"Nous avons convenu de mettre en place au mois de mai prochain deux centres de police conjoints à Tanger et à Algesiras", a affirmé le ministre, assurant que les détails techniques relatifs au fonctionnement de ces deux centres seront examinés par le groupe de travail formé à cet effet.
Lors d'un point de presse avec son homologue espagnol, Jorge Fernandez Diaz, en visite de travail de deux jours au Maroc, M. Laenser a souligné que la coopération entre Rabat et Madrid "va au-delà des relations classiques entre deux Etats".
L'ouverture de ces deux centres traduit "l'entente parfaite et la confiance absolue" entre le Maroc et l'Espagne, a-t-il soutenu.
"Les chefs de gouvernement espagnols effectuent traditionnellement leur première visite hors d'Espagne au Maroc, ce qui témoigne du niveau des relations distinguées entre les deux pays", a-t-il ajouté.
M. Laenser a indiqué que tous les aspects qui menacent la sécurité des deux pays et la région dans son ensemble, notamment les questions relatives à l'immigration clandestine, au trafic de drogue et au terrorisme, ont été au centre des entretiens entre les deux délégations, ajoutant que des groupes de travail techniques sont chargés d'approfondir l'examen de ces questions.
Jorge Fernandez Diaz, qui effectue sa première visite au Maroc depuis sa nomination au poste de ministre de l'Intérieur, est accompagné notamment des directeurs généraux de la police, Ignacio Cosido, de la garde civile, Arsenio Fernandez De Mesa, et des relations internationales au ministère de l'Intérieur, Carlos Abella.
28/02/2012
Source : MAPF

Le projet "Tamkine-Migants" pour le renforcement des droits des migrants au Maroc a été présenté mardi à Rabat, lors d'un atelier national sous le thème "Femmes et enfants migrants : Quels droits effectifs au Maroc".
"Tamkine-migrants" porte sur l'éducation de la vulnérabilité des femmes et enfants migrants au Maroc par le biais d'action directes auprès de ces populations, à travers notamment l'amélioration de leur accès aux services de santé, d'éducation et de justice ainsi que de plaidoyer auprès des autorités concernées.
Cofinancé par l'Union européenne (UE), ce projet est mis en oeuvre par l'ONG "Terra de Hombres" (Terre des Hommes) en partenariat avec l'association Oum El Banine (OEB) et le groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM).
S'exprimant à cette occasion, l'ambassadeur, chef de la délégation de l'UE à Rabat, Eneko Landaburu, a souligné que le soutien aux droits de l'Homme est un axe majeur et prioritaire dans la coopération entre l'UE et le Maroc.
"Dans la migration de l'Afrique subsaharienne vers le Maroc, il y a parmi les migrants de plus en plus de femmes et de plus en plus d'enfants, dont beaucoup sont non-accompagnés de leurs parents", a-t-il relevé, saluant à cet égard l'action de "Terres des Hommes", Gadem et l'association OEB, qui offrent un accueil humain aux femmes et enfants migrants au Maroc dans leur centre "Tamkine".
Pour sa part, la présidente de l'association OEB, Jamila Ait Blal, a mis en avant les différentes actions entreprises par cette ONG, notamment la mise à disposition de son expérience en matière d'accueil et de prise en charge des femmes célibataires et d'accompagnement administratif pour l'identification et la déclaration des nouveau-nés. A Rabat, a-t-elle poursuivi, l'association travaille principalement sur l'accès aux soins pour les femmes enceintes ou avec des enfants en bas âge.
Les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de protection des droits des migrants dans les pays de transit et favoriser la création d'une plateforme de collaboration entre les différentes associations oeuvrant dans ce domaine.
Ils ont aussi évoqué la place des droits des migrants dans les politiques migratoires nationale et européenne et comment faire évoluer les mentalités pour assurer la protection de ces populations.
Avec un budget d'un million d'euros, "Tamkine-Migrants", qui a démarré en mai 2011 pour une durée de trois années, est un projet qui oeuvrera au niveau de Rabat, Tanger et Oujda. Le projet, qui se base sur une synergie des compétences complémentaires, s'articule autour de cinq axes, à savoir Santé (accès aux soins, service d'écoute...), Justice (accompagnement juridique et administratif), Education (accès à l'école et à la formation), Société civile (sensibilisation, etc) et Plaidoyer (force de proposition).
 28/02/2012
Source : MAPF

L'Allemagne, où l'islam est devenu la troisième religion, va pour la première fois former cette année des imams dans ses universités, notamment à Osnabrí¼ck où des prédicateurs suivent déjà une formation continue.
Dès la prochaine rentrée dans cette université du nord-ouest de l'Allemagne, un master en cinq ans permettra à 25 jeunes musulmans de devenir imams dans une mosquée, professeur de religion ou chercheur en théologie islamiques.
Une première dans un pays qui compte plus de 4 millions de musulmans, dont 45% ont la nationalité allemande, et où l'intégration des immigrés, en majorité turque, demeure difficile.
La chancelière Angela Merkel veut ainsi favoriser un islam "made in Germany" plutôt qu'importé de l'étranger.
"Ma génération a grandi ici, l'Allemagne c'est notre patrie", explique le responsable de ce nouveau cycle d'études, Bí¼lent Ucar, un Allemand musulman d'origine turque de 35 ans. "Si notre religion n'appartient pas à ce pays cela signifie que nous sommes aussi des étrangers".
"Mais dans 95% des mosquées en Allemagne, les prêches sont encore en turc, en bosniaque ou en arabe", explique le professeur.
Quelque 8.000 imams officiant de Hambourg à Munich sont des fonctionnaires de l'Etat turc envoyés dans les 896 mosquées ou communautés gérées par l'organisation Ditib, directement dépendante du ministère turc du Culte. La plupart parlent à peine allemand et ne restent que quelques années en Allemagne.
Dans le cycle d'études théologiques dispensé à Osnabrí¼ck, toutes les matières, de la philosophie à l'histoire de l'islam en passant par les arts, seront enseignées en allemand.
Des cours spécifiques "liés aux problématiques européennes", selon M. Ucar, sur l'immigration, le christianisme ou le judaïsme, seront en outre dispensés. Et à l'issue de leur formation théorique, les étudiants feront "comme pour les études de théologie catholique ou protestante" un stage pratique dans une mosquée, détaille Bí¼lent Ucar.
A Osnabrí¼ck, les imams ou les travailleurs sociaux employés dans des communautés musulmanes peuvent déjà suivre une formation continue. "Depuis le mois d'août dernier, nous nous retrouvons une fois par mois pour deux journées de séminaire", explique Ibrahim Petek, iman depuis huit ans d'une mosquée de Bielefeld (ouest). Au programme "l'étude du système scolaire, le droit, la Constitution ou les questions de société", poursuit-il, afin d'améliorer les connaissances du pays.
"Un imam est avant tout un transmetteur de la foi mais il est aussi un enseignant et accompagne ses fidèles dans des situations difficiles personnelles ou familiales", résume Bí¼lent Ucar.
Durant un cours, l'enseignant autrichien, Moussal Al-Hassan Diaw, explique à une trentaine d'adultes les différences entre les modèles d'assimilation des étrangers de la France et du Royaume-Uni "où vous pouvez voir un policier en uniforme porter le turban sikh".
La classe comprend 90% d'hommes. Mais une dizaine de femmes --toutes voilées-- se sont inscrites à la formation. "Mon objectif, c'est d'obtenir une qualification professionnelle pour le travail social que je fais dans ma mosquée depuis dix ans", souligne l'une d'elles, Rua Khwairah.
Micros éteints, on ne cache pas que certains musulmans conservateurs se montrent très méfiants à l'égard de ces formations.
"Ce qui est important", rétorque M. Ucar, "c'est de montrer via ces études que l'islam et la démocratie, l'islam et la liberté ne sont pas contradictoires".
29/02/2012
Source : AFPF

La Fondation « Trois cultures » à Séville vient de lancer le programme CREAMOS pour promouvoir l’échange et la création artistique maroco-espagnoles. Cette initiative se décline en quatre thématiques : rencontres, inter-échanges, expositions et interventions sur le paysage où les amateurs d’art et de culture pourront échanger leurs expériences et enrichir leurs connaissances.
La Fondation Trois cultures de la Méditerranée vient de lancer un ambitieux programme de création artistique et transfrontalière entre les deux rives du Détroit qui s'étalera sur les années 2012 et 2013, apprend-on lundi auprès de la Fondation.
Le projet « CREAMOS » (Création artistique entre l'Andalousie et le Maroc avec des objectifs sociaux) entre dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-Frontière extérieures (2008-2013), financé par le Fonds européen pour le développement régional. Ce programme a été mis en place avec le concours des principales institutions culturelles d'Andalousie et du Nord du Maroc comme les Facultés des beaux arts de Malaga, Grenade et Séville, le Centre d'art contemporain de Malaga, le Musée Picasso et l'Institut national des beaux arts de Tétouan. Selon ses initiateurs, le programme se fixe comme objectifs la promotion artistique, l'inter-échange de connaissances et d'expériences en matière de gestion des initiatives artistiques, la mise en valeur du potentiel artistique et de création à travers le renforçant par la formation et la participation des étudiants aux activités, expositions itinérantes et Forums de débat sur l'art et la création artistique.
CREMOS, un programme ambitieux.
« CREAMOS » se décline en quatre sous-programmes: (CREAMOS rencontres), (CREAMOS inter-échanges), (CREAMOS expositions) et (CREAMOS interventions sur le paysage).
Le premier sous-programme, qui se déroulera chaque deux mois tout au long de 2012 et 2013 dans différents Centres d'Andalousie et du Nord du Maroc, réunira deux professionnels de l'art d'Andalousie et du Maroc dans le but de commenter un thème en relation avec l'art selon différentes perspectives. La première activité aura lieu le 7 mars prochain au siège de la Fondation Trois cultures à Séville avec la participation d'artistes-peintres de renom: Ahmed Ben Yessef et Antonio Agudo. Le deuxième sous-programme est adressé à des artistes, licenciés et étudiants de Master d'Andalousie et de l'Institut national des beaux arts de Tétouan qui pourront bénéficier d'un séjour artistique de deux semaines en Andalousie et au Maroc afin de leur permettra de connaitre une culture et un espace différents. Quant au troisième, il consiste en l'organisation d'une exposition itinérante, à travers différentes villes andalouses et marocaines, de jeunes artistes d'Andalousie et du Nord du Maroc, de différentes expressions plastiques. Le dernier prendra la forme de fresques murales réalisées dans les villes de Tarifa et d'Assilah par des élèves artistes marocains et espagnols sous la supervision d'un artiste ou d'un professeur d'arts plastiques. Le thème principal de ces fresques portera sur la circulation des personnes, le commerce et les connexions maritimes entre les deux rives du Détroit qui caractérisent les villes de Tarifa et d'Assilah.
La Fondation Trois cultures de la Méditerranée a vu le jour grâce à la volonté du Maroc, de l'Espagne et du gouvernement autonome de l'Andalousie de promouvoir les valeurs de l'entente et de la compréhension mutuelle entre les différentes cultures et civilisations. Créée en 1998 à Séville, la Fondation se fixe pour mission de renforcer et ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel. Elle a également pour objectif principal de promouvoir le rapprochement entre les peuples et les cultures du bassin méditerranéen.
28/2/2012,  Dimabladna.ma avec MAP.
Source : Portail des Marocains du monde

« Les tortues ne meurent pas de vieillesse» co-réalisé par Hind Benchekroun et Sami Mermer, est un hymne à la longévité. Tourné au Maroc, ce documentaire porte un regard émouvant sur la vieillesse et le courage d’octogénaires vivant au nord du Maroc.
Après avoir obtenu le Grand Prix au Festival international du film méditerranéen de Tétouan, « Les tortues ne meurent pas de vieillesse » vient de remporter une mention spéciale au Rendez-vous du cinéma québécois.
Dans un entretien accordé à la presse, sa co-réalisatrice, Hind Benchekroun, a expliqué que son travail avait consisté à « capter l’essence de cette génération de personnes âgées dont les traditions s’effacent ». Elle a insisté sur le fait que « si on ne prend pas le temps d’en faire des enregistrements, certaines de ces traditions vont s’éteindre à tout jamais ». « Les tortues ne meurent pas de vieillesse » témoigne du fort attachement à la vie que peuvent continuer à éprouver des personnes âgées. Il s’intéresse à leur perception de la mort et montre la détermination de certains d’entre eux à continuer à travailler malgré les handicaps de l'âge.
Si jeunesse savait…
« Les tortues ne meurent pas de vieillesse » porte un regard sur une génération « en voie de disparition ». Le film se déroule dans le nord du Maroc et fait se croiser les destins de trois octogénaires marocains. Chehma est pêcheur, Erradi, aubergiste et Abdesslam, un musicien ambulant. Tous bricolent tant bien que mal pour subvenir à leurs besoins. Ce sont des hommes en fin de course, des hommes sur le point de disparaitre. Les cinéastes sont allés à leur rencontre pour voir ce qu’ils faisaient et écouter ce qu’ils avaient à dire. Ce qu’ils peuvent partager sur la vie alors que celle-ci s’apprête à les quitter. La sagesse qu’ils ont acquise avec le temps. Les documentaristes rythment leur film en harmonie avec les mouvements des vagues qui viennent mourir sur le sable des plages environnantes. Il est question de contemplation et de transmission par la fascination du « réel ». Le documentaire livre au téléspectateur une série de portraits de « tortues » pas encore tout à fait échouées...
Hind Benchekroun, la réalisatrice et scénariste du film, a collaboré à la réalisation de trois films tournés au Maroc : « Les Tortues ne meurent pas de vieillesse » avec Sami Mermer, « Taxi Casablanca », avec Mary Fowles et « La Petite fille d’avant », son premier court métrage présenté aux Vues d’Afrique en 2006. Sami Mermer, son mari et partenaire artistique, est d’origine kurde. Il a été assistant caméraman sur le film « Victoria », réalisé par Anna Karina. Il a également travaillé comme directeur de la photographie sur « Taxi Casablanca » et « Le Concert des voix » de Bettina Ehrardt. Il a également réalisé un documentaire, « La Boite de Lanzo ».
« Les tortues ne meurent pas de vieillesse » a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux parmi lesquels le Dok Fest de Munich, le Vieux Cinéma Moviemento Kino de Berlin et le Festival international du film méditerranéen de Tétouan où il a décroché le Grand Prix de la ville. Au Canada, le film a été retenu, l'année dernière, en sélection officielle aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal après avoir été sélectionné en compétition officielle au Festival « Vues d'Afrique » à Montréal.
28/2/2012, Mouna Lahdrach
Source : Portail des Marocains du monde

Unies dans leur différence, les femmes de partout dans le monde se sentent interpellées lorsque l’une des leurs vit des difficultés. Afin de développer un réseau d’entraide pour les immigrantes qui viennent s’installer ici, le Carrefour des femmes de Saint-Léonard a créé le projet Femmes-Relais.
 « Le but du programme est de former des femmes immigrantes afin qu’elles deviennent spécialistes de l’immigration et des cultures canadienne, québécoise et montréalaise. Elles pourront ensuite faire le lien avec les familles de nouveaux arrivants qui sont de la même origine qu’elles », explique d’entrée de jeu Céline Pépin, agente de projet au Carrefour des femmes.
Pour ce faire, chaque Femme-Relais sera jumelée à une nouvelle arrivante. Parce qu’elles partagent un parcours de vie similaire, ces « spécialistes » seront les mieux placées pour répondre de manière précise aux interrogations de leur protégée sans jugement de valeur, croit Mme Pépin.
Au terme de sa formation de deux mois, la participante sera en mesure d’aborder autant les grands thèmes tels que l’éducation des enfants et les valeurs occidentales, que les petits détails du quotidien, comme l’entretien d’un appartement et le mode d’habillement.
« Elles auront des formations sur les attentes du système scolaire, le système de santé et services sociaux ainsi que des cours d’autodéfense et de réanimation cardiorespiratoire (RCR). Il y aura aussi des réflexions sur la sexualité et sur la santé mentale. Dans certains pays, c’est un concept qui est inconnu. Bref, on les forme sur la vie at large », soutient Mme Pépin.
Pour discuter de ces enjeux, des experts provenant notamment du Centre local de services communautaires (CLSC) et de l’Institut de santé mentale de l’Université de Montréal (anciennement appelé Hôpital Louis-H. Lafontaine) seront invités.
« Le but n’est pas de les faire changer d’idée, mais bien de les informer sur ce qui se fait ici et les faire réfléchir sur les moyens à adopter pour que les gens utilisent ces services », insiste Mme Pépin.
Action féminine
À Saint-Léonard, plusieurs initiatives locales visent l’intégration des nouveaux arrivants. Ce qui distingue le programme du Carrefour des femmes, c’est que celui-ci s’articule exclusivement autour des femmes. Pourquoi avoir fait ce choix?
« Parce que les femmes mènent le monde », lance à la blague Mme Pépin.
« Les femmes sont vraiment le pivot de la société, avance sur un ton plus sérieux Catherine Simard, directrice du Carrefour des femmes de Saint-Léonard. Le modèle féminin n’est pas fait comme le modèle masculin. Les femmes occupent une place de choix en ce qui a trait à l’éducation, la transmission des valeurs. Elles vont davantage chercher des ressources, en comparaison aux hommes. Nous les femmes, nous sommes comme des arbres avec plusieurs branches. »
La première cohorte de six Femmes-Relais commencera sous peu sa formation. Puisqu’il s’agit de femmes pouvant intégrer le marché du travail à tout moment, le Carrefour des femmes est toujours en recrutement de nouvelles candidates. L’organisme recherche des immigrantes diplômées et sans emploi, disponibles à raison d’environ 15 heures par semaine. Pour en savoir plus, on communique avec Céline Pépin au 514 325-4910 ou on consulte le www.cfsl-femmes.org.
Le projet est rendu possible grâce au soutien financier de la Ville de Montréal et du ministère de l’Immigration et des communautés culturelles. Une somme de 60 000 $ a été allouée au Carrefour des femmes, par la Ville de Montréal dans le cadre des l’ententes administratives entre la Ville-centre et le ministère de l’Immigration et des communautés culturelles ainsi qu'entre la Ville-centre et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
28/2/2012 , Daphnée Tranchemontagne
Source : Progrès Saint Léonard

Le Maroc et l'Espagne ont réitéré, mardi, leur engagement à privilégier, en matière de gestion des flux migratoires, une approche globale et intégrée dans le respect des droits et de la dignité des émigrés.
Cette position a été exprimée, dans un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens qu'ont eus à Rabat le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser et son homologue espagnol, Jorge Fernandez Diaz, en visite de travail au Maroc.
«Concernant la gestion des flux migratoires, les deux ministres, animés par l'esprit de la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, ont réitéré leur engagement à privilégier une approche globale et intégrée dans le respect des droits et de la dignité des émigrés», a souligné la même source.
Laenser et Fernandez Diaz ont également convenu de renforcer la lutte contre les réseaux du trafic des êtres humains et ce, à travers l'échange d'informations et d'expériences entre les services de sécurité concernés.
Le ministre espagnol a tenu à saluer les efforts déployés, à cet égard, par le Maroc, dont il a mis en relief la crédibilité et la responsabilité en tant qu'allié stratégique en la matière.
De son côté, Laenser a remercié l'Espagne pour sa contribution précieuse à la réussite de l'opération transit 2011, opération unique en son genre.
Lors de leurs entretiens, les deux ministres se sont félicités de la qualité et du niveau élevé de la coopération aux résultats fort probants entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et ont affiché leur détermination à continuer à œuvrer dans ce sens, selon le communiqué.
Ils ont, de même, passé en revue les volets de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment ceux relatifs à la lutte contre le trafic de drogue, à la migration, au terrorisme et à la coopération policière.
29.02.2012
Source : Le Matin/MAP

Une table ronde Organisée en partenariat par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration et le CLEMI.
Dans le cadre de la 23e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’école®, la Cité et le CLEMI vous invitent à une rencontre sur la question du traitement des sujets liés à l’immigration dans les médias. Quelles sont les approches journalistiques sur ces sujets? Quelles sont les représentations de l’immigration ? Quelles images pour informer ? Quelle est la réception des publics, en particulier des jeunes ? Quels sont les nouveaux enjeux ?
La rencontre réunira trois journalistes pour discuter de ces questions. Leurs interventions seront suivies d’un temps d’échanges avec la salle. Avec 
:
- Pascale Égré, journaliste au quotidien Le Parisien. Coordinatrice de l’ouvrage Les Gars de Villiers (éditions Ginkgo, 2011) – sous réserve
- David Groison, rédacteur en chef du magazine Phosphore. Co-auteur de Prises de vue. Décrypter la photo d’actu (éditions Actes Sud Junior, 2012)
- Nora Hamadi, journaliste à Public Sénat, rédactrice en chef de l’émission En quête d’Europe
Mercredi 7 mars 2012. De 14h30 à 16h30.
Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Arrivée pour la première fois à Marrakech en 2008, Barbara Bertuzzi, une Bolonaise, cc journaliste-publiciste voyageuse passionnée,, a eu le coup de foudre pour la ville ocre avec laquelle elle aura fait connaissance grâce notamment au recueil de textes d'Elias Canetti celes « Voix de Marrakech»…Suite

L’ immigration devient un sujet récurrent pour tous les candidats à la présidentielles française, jusqu'au président-candidat qui veut organiser un référendum sur la question…Suite

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