jeudi 2 mai 2024 14:04
Le centre Fox, une institution culturelle qui porte le nom de l'ancien président mexicain, Vicente Fox, abrite à partir de dimanche une riche exposition de l'artisanat marocain.

L'exposition est initiée par Mme Consuelo Pena de Suarez, une espagnole amoureuse du Maroc et qui a pris l'habitude, depuis plusieurs années, de faire connaître sa collection d'artisanat marocain partout où elle est sollicitée.

Cette fois-ci, Mme Consuelo Pena a été invitée par l'épouse de l'ancien président mexicain, Martha Sahagun, pour prendre part à une semaine culturelle dans le centre Fox aux côtés d'autres cultures du monde, notamment asiatiques.

La collection qui sera exposée jusqu'à 1er octobre prochain comporte des tapis des Zayan, des théières, des lampadaires en cuivre et des lustres traditionnels, des petites tables en bois sculpté ou peint et des dizaines d'échantillons de produits d'artisanat typiquement marocains, exposés dans un immense hall d'arcades, qui fut autrefois une hacienda prospère de la famille Fox.

L'exposition, qui a suscité l'émerveillement des nombreux visiteurs, comporte également des pièces de poterie, des meubles anciens en bois incrusté et des paravents en fer forgé.

Ces trésors de l'artisanat marocain font partie d'une riche collection privée rassemblée au fil des années par Mme Pena de Suarez.

Le Centre Fox est une institution unique en son genre au Mexique. Il a été créé à l'initiative de l'ancien président du Mexique, Vicente Fox (2000-2006) pour servir de cadre de dialogue et d'ouverture sur les autres cultures du monde.

Son siège a été installé dans le ranch familial des Fox, situé à Guanajuato, Etat du centre du Mexique.

MAP
Le froid glacial régnant à Imilchil et les fortes pluies qui se sont abattues en début de week-end sur toute la province d'Errachidia, n'ont eu aucun impact sur l'importante affluence qu'a connue la sixième édition du festival "Musique des cimes", achevée samedi à Imilchil.

Quelque milliers de personnes se sont ainsi donné rendez-vous à Imilchil pour venir fêter le patrimoine musical des hautes altitudes.

Les fidèles du traditionnel Moussem de fiançailles ont ainsi rejoint les passionnés des rythmes populaires pour assurer la continuité d'un festival singulier.

La prestation des troupes participantes a arraché les applaudissements d'une foule restée interactive pendant toutes les présentations artistiques.

Premiers en scène, en guise d'accueil, les Aït Hdiddou ont émerveillé grâce aux ondoiements des membres de leur troupe. A la faveur de leurs costumes traditionnels notamment la cape "tahendirt" et la coiffe "Aqlous", les femmes de la troupe d'Aït Hdiddou ont enjolivé davantage le spectacle.

Les "izlan" chantés en cette soirée rappellent tout ce patrimoine culturel à préserver. L'enchaînement a été des plus belles avec la troupe de Kelâat M'gouna et leur danse célèbre reproduisant le mouvement de l'abeille, celle d'Almou de Beni Mellal et celle des Aït Seghrouchen de Talsint menée par Tarek, un enfant de 14 ans qui prouve que la relève est assurée en matière d'arts populaires.

La deuxième soirée du samedi a été marquée par une présence artistique plutôt moderne. Des jeunes chanteurs amazighs qui puisent dans les mêmes registres musicaux et poétiques, mais recourant aux instruments musicaux modernes tels la guitare, le synthétiseur, la basse, la clarinette à trois chanteurs ont animé cette seconde soirée.

Le chanteur Aagouran, figure artistique reconnue du moyen Atlas, Moha Mallal venu d'Ouarzazate pour chanter ses chansons mettant en valeur la vie des petites gens amazighes et Angmar qui a partagé ses odes engagés avec le public.

Tous les trois ont pu inscrire leurs prestations dans le cadre de la défense et la préservation du patrimoine culturel amazigh. Le dernier des festivals d'été aura réussi sa mission et assuré ses habitués quant à sa continuité.

"Même avec des troupes et des artistes exclusivement marocains, la sixième édition a connu un franc succès, grâce notamment à la fidélité du public venu en masse", a déclaré Mustapha Tilioua, directeur du festival.

Entre le Moussem et le festival, le mariage est ainsi à son comble. Deux versions émanant d'un même esprit. D'un côté, un Moussem, carrefour des tribus de la région, notamment les Aït Hdiddou et les Aït Merghad ainsi que les Aït Abdi, qui perpétue une tradition ancrée dans l'histoire de la région.

D'un autre côté, un festival venu ornementer et complémenter le Moussem d'une vision plutôt moderne. Le Centre Tarek Ibn Zyad, instance organisatrice entend ouvrir la région sur d'autres horizons.

L'objectif de cette harmonie est double : agrémenter le Moussem et intégrer la région dans une nouvelle ère de développement.

Riche en couleurs et en significations, cette rencontre culturelle et musicale a contribué, au fil des années, à donner un nouveau souffle au célèbre Moussem des fiançailles d'Imilchil.

Désireux de perpétuer une tradition amazighe de la région, soit la célébration en masse des fiançailles des jeunes de différentes tribus, les initiateurs de ce festival ambitionnent faire de cette fête ancestrale, connue sous le nom de Moussem d'Isli et Tislit, ou encore d'Islan, une célébration des musiques montagnardes non seulement des différentes régions du Maroc, mais aussi du monde.

Conçu dans le cadre du projet global de développement durable basé sur la participation effective des populations locales, le festival a, en outre, aidé au terme de ses six premières éditions à l'édification progressive d'une nouvelle économie de la région.

MAP
Les travaux du 26ème Congrès international de la population ont débuté, dimanche en fin d'après-midi à Marrakech, avec la participation de plus de 2.200 sociologues, anthropologues et décideurs, représentant 114 pays.

Ce Congrès est organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le Maroc et l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population (UIESP).

La séance d'ouverture de cette manifestation internationale, qui se poursuivra jusqu'au 2 octobre, a été marquée par un message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants, dont lecture a été donnée par le Haut commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi Alami.

Dans ce message, le Souverain a appelé à faire des paramètres démographiques des "aiguillons à l'élaboration des politiques publiques", dans le but de faire face à la crise mondiale et à ses menaces qui pèsent sur les progrès réalisés en matière de développement.

"La crise mondiale fait peser actuellement une menace réelle sur les progrès réalisés en matière de développement humain. Son impact, présent et futur, va se mesurer essentiellement en termes de population. C'est dire toute l'importance des paramètres démographiques qui doivent servir d'aiguillons à l'élaboration des politiques publiques", a dit SM le Roi.

Dans une allocution de bienvenue, M. Lahlimi Alami, également président du comité d'organisation internationale du congrès, a souligné l'importance de cette rencontre qui réunit une pléiade de chercheurs venus des différents coins du monde pour partager leurs expériences et présenter les conclusions de leurs études.

Il a également rappelé les efforts du Royaume en matière de modernisation des structures économiques et sociales et leur impact sur les politiques liées à la population, relevant que le choix du Maroc pour abriter cette manifestation internationale témoigne de l'intérêt que portent les membres de l'UIESP à l'expérience marocaine en la matière.

Pour sa part, le président de l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population (UIESP), M. John Cleland a qualifié de "fête intellectuelle" ce 26ème congrès qui connaîtra, cinq jours durant, l'organisation de centaines de sessions scientifiques, plénières et d'autres activités.

Il a exprimé ses remerciements pour le Maroc pour avoir abrité cette réunion "la plus grande" initiée par l'UIESP, saluant le contenu du message adressé par le Souverain aux participants.

M. Cleland a mis en exergue la qualité des thèmes qui seront abordés à cette occasion dont ceux relatifs aux sciences traditionnelles de la population à savoir la reproduction, la santé et la mortalité, ainsi que la migration aux côtés d'autres sujets, tels la pauvreté, l'environnement, l'enfant, la religion et la culture.

Il a relevé le fait que depuis le dernier congrès tenu à Tours (France, 2005), il y a eu une grande prise de conscience relative à l'interconnexion entre pays et populations du monde révélée par la crise financière internationale.

Affirmant qu'il est de plus en plus certain que la non maîtrise de l'accroissement démographique fait peser une menace sur le monde, M. Cleland a souligné que le phénomène de l'accroissement de la population est plus remarquable en Afrique, un continent qui, selon lui, a besoin d'investissements pour soutenir sa croissance.

La Directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Mme Thoraya Ahmed Obaid, a, de son côté, salué les initiatives du Maroc en matière de développement humain et de promotion des conditions de la population notamment dans les régions enclavées, mettant en exergue l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par SM le Roi Mohammed VI et son rôle dans la réalisation du développement.

La tenue au Maroc de cette manifestation reflète la grande importance que SM le Roi accorde aux questions de la population et de développement, a-t-elle dit.

Elle a, par ailleurs, rappelé les efforts déployés par l'organisation des Nations Unies pour lutter contre les défis qu'affrontent les populations des différentes régions de la planète, citant notamment à cet égard les efforts de lutte contre le SIDA.

MAP
A l'initiative de l'Association Petit Maghreb, la communauté montréalaise des originaires des pays du Maghreb a enfin son propre quartier à Montréal inauguré, samedi en fin d'après midi, en présence de hautes personnalités maghrébines et canadiennes.

A cette manifestation, qui a célébré l'attribution officielle par la Ville de Montréal du nom de "Petit Maghreb" à la portion de la Rue Jean-Talon, allant du Boulevard Saint-Michel au Boulevard Pie IX, quelque cinq mille personnes, issues principalement de la communauté maghrébine, ont profité de cette occasion pour exprimer leur fierté quand à leur appartenance d'origine, à la Métropole, au Québec et au Canada.

La célébration s'est déroulée en présence notamment du corps diplomatique et consulaire du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, du ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, du Maire de Montréal, et des Maires de plusieurs arrondissements montréalais, de conseillers municipaux et d'acteurs politiques, ainsi que des membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et d'autres représentants de la communauté maghrébine à Montréal.

A l'occasion de cette deuxième édition du Souk du Petit Maghreb, et dans une atmosphère festive, animée par différentes troupes artistiques maghrébines de Montréal, la manifestation a été rehaussée par différentes expositions démontrant ainsi toute la richesse culturelle et artistique produite par la diversité démographique de Montréal, en particulier, et du Québec, en général.

Dans leurs interventions, à cette occasion, les ambassadeurs du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie respectivement Mme Nouzha Chekrouni, et MM. Benamara Smail et Mouldi Sakri ont souligné l'apport de la communauté maghrébine à la richesse du pays d'accueil, appelant à davantage de partage et de solidarité.

Le Maire de Montréal Gérald Tremblay et la mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Anie Samson ont salué pour leur part cette initiative, exprimant leur totale adhésion au projet communautaire maghrébin et leur soutien permanent aux membres de l'Association "Le petit Maghreb".

Dans une déclaration à la MAP, le président de l'Association "Le Petit Maghreb", M. Malik Hadid, a indiqué que depuis quatre ans, la communauté d'affaires maghrébine se mobilise pour faire la promotion du Petit Maghreb et leurs efforts ont été récompensés, au mois de juin dernier, par la Ville de Montréal qui a accordé 40.000 dollars à l'Association dans le cadre du volet commerce du "Programme Réussir à Montréal" (PRAM).

"Cette somme, a-t-il dit, leur permettra de réaliser des études de marché afin de développer une stratégie d'affaires et de déterminer leurs besoins".

Sur la rue Jean-Talon, entre les boulevards Pie-IX et Saint-Michel, une centaine de commerces ont été établis dont plus de 80 pc maghrébins, a fait savoir M. Hadid qui a appelé la communauté maghrébine d'affaires à adopter une vision commune.

MAP
Une cinquantaine de parlementaires italiens représentant aussi bien la majorité que l'opposition ont présenté, mercredi, une proposition de loi sur la naturalisation qui réclame la réduction de 10 à 5 ans du délai requis pour l'obtention de la citoyenneté italienne.

Les initiateurs de cette proposition de loi, signée par des parlementaires de tout bord, appellent à rendre "moins bureaucratique" l'acquisition de la nationalité italienne.

Cité jeudi par le quotidien italien "Il Fatto"(le fait), dont le premier numéro est paru mercredi, un parlementaire du parti du peuple de la liberté (PDL-au gouvernement), a souligné l'"urgence d'appuyer l'intégration qui constitue une garantie en matière de sécurité".

"Majorité et opposition ont fait ensemble des suggestions et nous sommes prêts à toute médiation pour arriver à un plus large consensus", a-t-il ajouté en faisant allusion au parti de la Ligue du Nord (au gouvernement), farouche défenseur de la lutte anti-immigration.

Cette proposition de loi établit des critères que chaque demandeur de la citoyenneté doit remplir. Les candidats majeurs doivent ainsi avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé un test "d'intégration linguistique et culturel". Ils doivent également prêter serment sur la constitution.

Les mineurs (enfants d'immigrés) doivent également avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé avec succès un cycle d'études.

Les conjoints de citoyens italiens doivent, quant à eux, prouver qu'ils ont séjourné au moins 2 ans en Italie.

MAP
Les demandes de régularisation introduites depuis le lancement, début septembre, en Italie de l'opération de régularisation des "auxiliaires de vie", intéressent pour 24.000 d'entre elles, des citoyens marocains, en grande majorité des femmes, selon des sources associatives citées jeudi par le journal "la Repubblica".

Introduites par les employeurs eux mêmes, les demandes formulées dans le cadre de cette opération, concernent exclusivement les sans papiers s'occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti) auxquels les autorités ont ouvert exceptionnellement la voie à la régularisation jusqu'à fin septembre.

La plupart des demandes intéressant les Marocains concernent des colf, indiquent les mêmes sources précisant qu'avec 29.000 demandes sur les 160.000 introduites jusqu'à présent, les ukrainiens viennent en tête des candidats à la régularisation.

Cette opération devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation d'au moins 500 mille clandestins.

Les médias italiens ont cependant relevé, mercredi, qu'à une semaine de la fin de l'opération, plus de 33 pc des demandeurs potentiels ne se sont toujours pas manifestés.

Ce manque d'enthousiasme s'expliquerait, d'après eux, par la complexité des démarches à effectuer sur Internet de la part des personnes désireuses de régulariser leur auxiliaires, outre les dépenses (500 euros par demande) et engagements (versement de pas moins de 20.000 euros l'année au titre de rémunération) occasionnés par cette démarche.

A son annonce en juillet dernier, l'opération de régularisation des colf et badanti avait fait l'objet de critiques de la part de plusieurs syndicats qui réclamaient son extension à d'autres catégories dont l'utilité est tout autant importante pour la société, comme les personnes travaillant dans les secteurs du commerce et de la construction.

Le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, avait toutefois estimé que la régularisation de cette catégorie de clandestins répond à une exigence sociale. Elle s'explique, avait-il précisé, par le fait que les familles qui emploient ces aides ménagères et assistants aux personnes âgées "méritent un effort particulier de la part du gouvernement parce qu'elles ont des besoins spécifiques et nécessitent donc une assistance".

Maroni a exclu, à maintes occasions, que cette opération de régularisation puisse être élargie à d'autres catégories.

Le nombre d'immigrés clandestins en Italie avoisinerait les 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers.

MAP
Une rencontre de haut niveau sur "Femmes Euro méditerranéennes, Catalanes et Marocaines" se tiendra le 15 octobre prochain à Barcelone (Nord est de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation Tanja, qui œuvre pour la consolidation de l'entente et de la convivialité entre l'Espagne et le Maroc, plus particulièrement entre le Royaume et la Catalogne.

Cette manifestation entre dans le cadre d'une série de rencontres de haut niveau initiées par la Fondation tout au long de l'année 2009, dans les villes de Barcelone et Tanger, pour analyser et débattre de thèmes d'actualité dans la relation entre les deux pays.

L'objectif de ces rencontres est de "montrer aux Catalans et aux Espagnols une autre image du Maroc, loin des stéréotypes qui lui sont souvent collés, un Maroc engagé sur la voie de la modernité où existe une société ouverte et engagée et où les femmes sont libres et émancipées", souligne-t-on du côté de la Fondation.

Le programme 2009 de la Fondation Tanja a retenu trois principaux thèmes qui feront l'objet de débats, de conférences et de tables rondes à savoir "Le pacte national sur l'immigration et son incidence dans la société catalane", "L'Union Pour la Méditerranée vue des deux côtés du Détroit" et enfin "Point de vue des femmes des deux côtés du Détroit".

Ces rencontres sont rehaussées par la participation de personnalités du monde de la Politique, de l'Economie, de la Culture et de la recherche académique des deux pays.

"Femmes Euro méditerranéennes, Catalanes et Marocaines" est l'une de ces rencontres qui forment partie du troisième axe du programme de la Fondation pour l'année en cours à savoir "Point de vue des femmes des deux côtés du Détroit".

Il est prévu que cette rencontre soit marquée par une forte participation de personnalités féminines marocaines et espagnoles principalement catalanes. Les organisateurs affirment s'attendre à recevoir MMES Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, Leila Rhiwi, présidente de l'association des Femmes Démocratiques du Maroc, Nouzha Guessous, membre de la commission consultative chargée de la révision de la Moudawana, Wassila Ibrahimi, de l'Association des Femmes Chefs d'Entreprises et de Fathia Bennis, PDG de Maroclear.

Du côté espagnol et catalan, participera à cette rencontre Mme Mar Serna, Conseillère (ministre) Catalane du Travail, Anna Terron, Secrétaire pour l'UE du Gouvernement autonome Catalan, Rosa Cullell, Directrice Général de TV3 et de Catalunya Radio, et de Helena Madrazo, Directrice de l'Agence Espagnole de Coopération internationale et de Développement (AECID) au ministère espagnol des Affaires étrangères.

Créée en 2008, la Fondation Tanja, dont le siège se trouve à Barcelone, est un "Forum de débat et de réflexion qui entend promouvoir la connaissance mutuelle entre l'Espagne et le Maroc".

Son comité d'honneur est composé d'éminentes personnalités marocaines et espagnoles comme André Azoulay, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI, Jordi Pujol, ancien chef du gouvernement autonome de Catalogne, Josep Borrell, ancien président du Parlement européen et Omar Azziman, ambassadeur du Maroc en Espagne.

MAP
Les Marocains installés dans la région de Provence-Alpes-côte d'Azur (sud est de la France) auront rendez-vous à Marseille, en mars prochain, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle et commerciale destinée à cette communauté.

Ce rassemblement qui se tiendra, du 12 au 14 mars, dans ce grand port de la Méditerranée, prévoit des soirées musicales avec les grands noms de la scène artistique marocaine, des rencontres-débats sur les questions touchant à la question des Marocains résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Ce salon est monté par la société SMAP Group, installée à Paris et qui compte à son actif plusieurs manifestations du même type, dont le Salon des Marocains à Paris (SMAP), lancé il y a dix ans, dans la capitale française et le Salon SMAP IMMO, dédié à l'investissement dans l'immobilier et qui a fêté ses 7 ans d'existence, en mai dernier à Paris.

Après le succès grandissant de ces manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), indique-t-on de même source.

Après cette extension en dehors de la France, et dans le souci de se rapprocher davantage des Marocains de la province française, le SMAP Expo a décidé de décentraliser le concept.

Le choix s'est porté sur Marseille, grande agglomération d'accueil d'une importante communauté marocaine et ville ouverte vers la Méditerranée, a indiqué à la MAP le Directeur Général de SMAP Group, M. Samir Chammah.

Fidèle à l'esprit des Salons rodés de Paris et fort de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement "singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales", a-t-il assuré.

MAP
SM le Roi Mohammed VI présidera, vendredi 25 septembre au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de conclusion de l'acte scellant le mariage de SA le Prince Moulay Ismail avec Mademoiselle Anissa Lehmkuhl, annonce mardi un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Cette cérémonie sera suivie, samedi 26 septembre, par la fête du mariage qui aura lieu à la résidence de feu SAR le Prince Moulay Abdellah à Rabat, précise le communiqué dont voici le texte:

"Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Son Altesse le Prince Moulay Ismail, fils de feu Son Altesse Royale le Prince Moulay Abdellah et de Son Altesse la Princesse Lamiaa Solh, épousera la vertueuse demoiselle Anissa Lehmkuhl, selon la loi de Dieu et les prescriptions du Prophète, et conformément aux traditions observées au sein de la Famille Royale chérifienne.

Musulmane depuis sa plus tendre enfance, mademoiselle Anissa Lehmkuhl est de père et de mère allemands musulmans : Monsieur Omar Lehmkuhl et Madame Amina Lehmkuhl. Ils ont embrassé l'islam au cours de leur séjour au Maroc où Monsieur Lehmkuhl avait occupé, pendant de nombreuses années, le poste d'attaché militaire à l'ambassade d'Allemagne fédérale au Royaume. Ce séjour a permis à Mademoiselle Lehmkuhl de s'imprégner des traditions et des coutumes de la société marocaine.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine- que Dieu l'assiste- présidera et entourera de la Haute Sollicitude Royale la cérémonie de conclusion de l'acte scellant ce mariage béni, qui aura lieu dans l'enceinte du Palais Royal à Rabat, le vendredi 5 chaoual 1430 H, correspondant au 25 septembre 2009. Cette cérémonie, à laquelle assisteront les membres de l'Auguste Famille Royale, sera suivie, samedi 6 chaoual courant, correspondant au 26 septembre 2009, par la fête du mariage qui aura lieu à la résidence de feu Son Altesse Royale le Prince Moulay Abdellah à Rabat.

Que Dieu protège notre Souverain et Le comble en la personne de Son Altesse Royale le Prince héritier Moulay El Hassan et Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija. Puisse-t-il Le conforter avec le soutien de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale.

Fasse le Très Haut que le règne de notre Auguste Souverain soit un règne radieux, foisonnant d'heureux évènements et de fêtes les plus joyeuses. Il est l'Audient des prières ".

MAP
A une semaine de la fin de l'opération de régularisation des sans papiers lancée, le 1er septembre, en Italie en faveur des "auxiliaires de vie", 33 pc des demandeurs potentiels ne se sont toujours pas manifestés.

Cette opération, qui concerne uniquement les sans papiers s'occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti), devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation de 500 à 700 mille clandestins.

Selon les médias italiens, ce manque d'enthousiasme s'expliquerait par plusieurs facteurs dont le fait que toutes les démarches se font par Internet alors que la quasi-majorité des personnes âgées qui veulent régulariser leurs auxiliaires, ne sont pas des utilisateurs avisés de ce moyen de communication.

Les médias citent ensuite l'obligation pour chaque employeur de verser une somme de 500 euros, jugée trop élevée, ainsi que celle relative au versement de pas moins de 20.000 euros l'année, soit l'équivalent en rémunération de 20 heures de travail par semaine.

S'agissant des demandes introduites jusqu'à présent, l'association nationale italienne des employeurs indique qu'elles concernent pour 50 pc les colf expérimentés, suivies des badanti (31 pc) puis des colf qui font leurs premières armes dans le métier et enfin des baby-sitters.

Le nombre d'immigrés clandestins en Italie s'établirait à près de 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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