jeudi 2 mai 2024 08:22
"Art moderne et art contemporain : ambiguïté de deux réalités à la fois proches et lointaines" est le thème d'une conférence organisée lundi soir à la galerie "l'Atelier 21" à Casablanca.

Animée par Aziz Daki, galeriste et critique d'art et Mohamed Melehi, Artiste peintre, cette conférence s'est tenue en marge de l'exposition collective "voisinages" (visible jusqu'au 30 septembre à l'atelier 21) qui réunit les œuvres d'une quinzaine d'artistes peintres marocain.

D'emblée, les deux conférenciers ont fait remarquer que si les avis divergent sur les sens de l'art contemporain et les formes que cette expression couvre, il y a en revanche un consensus de la part des commentateurs et des artistes que la paternité de cet art revient à Marcel Duchamp (1887-1968).

Cependant, ont-ils ajouté, il est difficile de situer chronologiquement la naissance de l'art contemporain. Ce qui est certain, c'est qu'il prend ses racines dans l'art moderne dont il est l'héritier direct, ont affirmé les intervenants, ajoutant que certains ouvrages situent le début de l'art contemporain à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Mais il n'en demeure pas moins que le terme "art contemporain" est très souvent utilisé uniquement pour des artistes encore vivants et actifs. Du coup, il est possible de placer son avènement autour des années 1960, ont-ils estimé, avant d'indiquer que cette décennie marque une période clef dans l'apparition de nouvelles pensées artistiques et aussi l'épanouissement de mouvements tels que le pop art d'Andy Warhol et les progrès enregistrés au niveau d'autres formes d'expressions telles la vidéo et la photographie.

Evoquant le Maroc, ils ont indiqué que l'histoire de la peinture, du moins celle dite de chevalet, est relativement récente, ne dépassant pas un siècle.

"Les peintres marocains modernes n'ont pas eu à s'inscrire en faux contre une ou des traditions de peinture. Ils ont pris un train en marche en choisissant les wagons de tête. Ils ont commencé par être modernes. La majorité des peintres préféraient l'expression artiste contemporain à artiste moderne". Ce qui explique, pour eux, que nombre d'artistes marocains, y compris parmi ceux qui font de la peinture moderne, se réclament de l'art contemporain.

Et pour cause, "l'art contemporain est apatride. Il n'appartient pas à un pays et ne concerne pas une nationalité ou une aire géographique précise. Contrairement à d'autres formes d'art, l'art contemporain a accordé son label à de très nombreux artistes, issus des pays en voie de développement qui étaient absents autrefois des circuits de circulations des œuvres plastiques'', ont-ils souligné.

Et de conclure que c'est certainement la forme d'art au Maroc qui réunit les meilleures conditions pour s'exporter à l'étranger et s'internationaliser comme en témoigne le fait que des artistes contemporains marocains, entre autres, Mounir Fatmi, Mohamed El Baz, Hicham Benohoud, Yto Berrada ou encore Hassan Darsi sont davantage présents dans les foires, salons et expositions internationaux que les peintres modernes.

D'où, d'ailleurs, la motivation première de l'exposition "Voisinages" qui se veut une manière d'attirer l'attention sur les points de rencontre, voire de fusion entre l'art contemporain et l'art moderne.

Les œuvres exposés sont signées Fouad Bellamine, Mohamed Bennani, Mahi Binebine, M'barek Bouhchichi, Mustapha Boujemaoui, Mohamed El Baz, Khalid El Bekay, Safaa Erruas, Hakim Ghazali, Tibari Kantour, Mohamed Kacimi, Miloud Labied, Jamila Lamrani, Mohammed Melehi et Mohamed Mourabiti.

MAP
La police espagnole a intercepté mardi un petit bateau pneumatique dans lequel se trouvaient six garcons nord-africains, certains âgés de 10 ans seulement, qui tentaient d'entrer illégalement en Espagne, a déclaré un responsable cité par la télévision publique TVE.

Les six garçons ont été recueillis à l'aube de mardi alors que le bateau pneumatique de trois mètres de long à bord duquel ils avaient fait leur traversée seuls se trouvait à un kilomètre de la côte au niveau de la ville de Tarifa, sur le détroit de Gibraltar, à la pointe sud de l'Espagne, a indiqué un responsable local de la Croix-Rouge à la télévision.

Cinq d'entre eux sont âgés de 10 ou 11 ans, et le sixième dit avoir 16 ans mais paraît beaucoup plus jeune, a ajouté ce responsable.

Les garçons, dont la nationalité n'a pas encore été déterminée mais qui semblent être partis du Maroc, avaient ramé pendant des heures sur leur petit bateau pneumatique, alors qu'un fort vent soufflait.

Des dizaines de bateaux transportant des clandestins venant d'Afrique et cherchant une nouvelle vie en Europe arrivent chaque année sur les côtes d'Espagne. Des enfants ou des adolescents se trouvent souvent à bord de ces embarcations, mais c'est la première fois dans l'histoire récente, selon les médias espagnols, qu'est intercepté un bateau transportant uniquement des enfants.

Les autorités pensent qu'une bonne partie des milliers d'Africains qui tentent chaque année la périlleuse traversée vers l'Espagne périssent en route, de faim, de soif ou de déshydratation, mais il n'est pas possible de connaître leur nombre exact.

AFP

La France va accorder désormais une carte de résident aux étrangers fournissant une "contribution économique exceptionnelle", comme la création ou la préservation d'au moins 50 emplois ou l'investissement d'au moins 10 millions d'euros, selon un décret publié mardi.

Le demandeur de cette nouvelle carte de résident doit soit "créer ou sauvegarder, ou s'engager à créer ou sauvegarder, au moins 50 emplois sur le territoire français", soit "effectuer ou s'engager à effectuer sur le territoire français un investissement en immobilisations corporelles ou incorporelles d'au moins 10 millions d'euros", indique le décret paru au Journal officiel.

"Peut être regardé comme apportant une contribution économique exceptionnelle à la France l'étranger qui, personnellement ou par l'intermédiaire d'une société qu'il dirige ou dont il détient au moins 30% du capital, remplit l'une" des deux conditions, est-il précisé.

AFP

La Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Navanethem Pillay, a accusé mardi les autorités et les capitaines des navires qui ne portent pas secours aux migrants en mer de violer le droit international.

"Dans de nombreux cas, les autorités rejettent ces migrants et les laissent face (...) au péril, ou à la mort, comme s'ils se détournaient de navires chargés de déchets toxiques", a dénoncé Mme Pillay devant le Conseil des droits de l'Homme, réuni en session plénière à Genève depuis lundi.

"En violation flagrante du droit international, ils sont abandonnés et rejetés sans vérifier s'ils ne fuient pas des persécutions", a-t-elle poursuivi.

La Haut Commissaire aux droits de l'Homme a déploré les "souffrances" auxquelles sont confrontés les migrants qui cherchent à atteindre les côtes de Lybie, de Malte et d'Italie, appelant les Etats à respecter les droits de l'homme dont doit bénéficier chaque individu.

Dans son discours aux 47 membres du Conseil des droits de l'homme, Mme Pillay a également demandé à la Chine de "réfléchir" sur les "discriminations" et "l'incapacité à protéger les minorités" qui sont, selon elle, les "causes sous-jacentes" des émeutes en mars 2008 au Tibet, et en juillet dernier au Xinjiang (nord-ouest), où vivent les Ouïghours, ethnie turcophone musulmane.

"Tout en condamnant cette violence et en exhortant les autorités chinoises à respecter les droits de l'Homme (...), je les encourage également à réfléchir sur les causes sous-jacentes de ces incidents", a-t-elle déclaré.

Mme Pillay a également mis à l'index le traitement des Roms en Europe. Elle a dénoncé en Italie "des discriminations et des traitements dégradants", en Bulgarie le fait que de nombreux Roms aient un accès limité au système de santé faute de disposer d'une carte d'identité et d'une assurance de santé", en Finlande, en France, en Espagne, au Royaume-Uni ou en Suède, le fait que les Roms soient victimes "d'expulsions forcées" ou de discriminations lorsqu'ils souhaitent accéder à un bien immobilier.

AFP

Un Iftar collectif au profit de la communauté marocaine résidant au Canada a été organisé, dimanche soir à Montréal, à l'occasion du mois sacré de Ramadan.

Sous le signe "Partage", cet Iftar, qui s'inscrit dans le cadre des activités sociales organisées par le journal maroco-canadien de Montréal "Atlas.Mtl", a été rehaussé par la présence de personnalités marocaines et canadiennes, dont l'ambassadeur du Royaume à Ottawa, Mme Nouzha Chekrouni, des représentants des communautés culturelles et confessionnelles venus partager des moments de joie avec les résidents marocains au canada en ce mois de piété et de recueillement.

Lors de cette activité, qui consacre le dialogue des religions et des cultures, les intervenants ont mis en exergue la richesse du patrimoine culturel national et "l'avènement d'un vivre-ensemble harmonieux" dans un pays d'accueil caractérisé par l'interculturalité et le multiculturalisme.

L'occasion a été aussi pour rendre hommage à des personnalités de divers horizons et origines qui ont consenti des efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et oeuvré de près ou de loin pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles.

Cet iftar (rupture du jeûne), symbole de la reconnaissance, la valorisation, le partage et la fraternité, a été, en outre, marqué par des chants religieux interprétés par des groupes marocains établis à Montréal.

MAP
Le ministre français de l'Intérieur, chargé des cultes, Brice Hortefeux, auteur de propos controversés lors d'une rencontre partisane, a exprimé ses "regrets" face à une "polémique inutile et injuste".

Invité lundi soir à Paris par le Conseil français du culte musulman (CFCM) à un Iftar à l'occasion du mois sacré du Ramadan, M. Hortefeux s'est dit "ému de penser que, du fait d'un certain tohu-bohu médiatique, et d'une interprétation totalement inexacte, des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions".

"Je veux donc vous dire mes regrets, au delà de cette polémique inutile et injuste, je veux exprimer mon respect pour tous les Français, et pour toutes celles et tous ceux qui vivent sur notre sol, quelle que soit leur religion et quelles que soient leurs convictions", a-t-il souligné.

Le ministre avait fait l'objet d'une polémique après la diffusion sur internet d'une vidéo tournée à l'université d'été du parti de l'UMP (droite, au pouvoir), qui le montre posant avec un militant, né de père algérien, et où il déclare: "il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".

Ces propos ont déclenché une vive polémique en France et des organisations de lutte contre le racisme ont condamné les propos du ministre, allant jusqu'à demander sa démission et sa poursuite devant la justice, comme c'est le cas du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

En revanche, plusieurs personnalités politiques françaises ainsi que des dirigeants de la communauté musulmane de France ont pris la défense du ministre.

Le président du CFCM, M. Mohamed Moussaoui, a souligné avoir toujours trouvé auprès du ministre "de l'écoute, de l'attention et du volontarisme" ainsi qu'"un interlocuteur respectueux de la communauté" musulmane.

Brice Hotefeux "n'est pas un homme raciste", a souligné M. Moussaoui sur les ondes de la radio +Europe 1+, ajoutant que le ministre a, dès sa prise de fonction, "fait en sorte que l'Islam soit autant respecté que les autres religions".

Outre M. Hortefeux, ce dîner de rupture du jeûne a vu la présence de la secrétaire d'Etat française à la ville, Mme Fadela Amara, de hauts responsables institutionnels, de parlementaires et d'élus, ainsi que d'ambassadeurs de certains pays, dont celui du Maroc, M. El Mostafa Sahel.

Y ont également pris part des membres de la communauté musulmane en France ainsi que de hauts dignitaires religieux représentant les communautés juive, catholique, protestante et orthodoxe.

MAP

La colonisation du Maghreb par la France à partir de 1830 a suscité un intérêt sans précédent pour la langue arabe et s'est accompagnée d'un fl oraison d'ouvrages destinés à son apprentissage. Ce corpus nombreux et varié est une source précieuse pour qui s'intéresse à l'histoire séculaire des contacts culturels entre l'Europe et le monde msulman méditerranéen. Il permet de réexaminer sous cet angle, dans une perspective historique, des enjeux culturels contemporains liés à la pratique des langues en France et au Maghreb.
Ces manuels permettent de saisir l'évolution des méthodes d'apprentissage de l'arabe, qui s'inscrit dans un
mouvement plus général : le modèle de l'enseignement du latin cède peu à peu le pas à la méthode directe. A
côté d'ouvrages techniques permettant d'acquérir une compétence dans la rédaction des lettres offi cielles, des actes et des rapports, des livres introduisent à une littérature de fi ction en privilégiant l'anecdote (extraits des Mille et une nuits, Fables de Loqmân) et, à partir de la fi n du XIXe siècle, s'ouvrent à des descriptions à caractère ethnographique. L'étude de ces ouvrages apporte aussi un éclairage sur l'histoire de la langue arabe et de ses représentations. L'étude des manuels d'arabe peut être ainsi une façon d'appréhender dans la longue durée les enjeux linguistiques du monde musulman méditerranéen contemporain.

Pour consulter le programme de la journée d'étude :

La pièce théâtrale "La femme qui ..." du comédien Mohammed El Jem a été donnée en représentation, samedi soir au prestigieux palais des Beaux-arts de Bruxelles, dans le cadre des nuits ramadanesques organisées pour la communauté marocaine établie en Belgique.

Le large public de différents âges et nationalités dont des Belges, n'a pu retenir son rire et ses acclamations, tellement les scènes de comédies hilarantes étaient savamment jouées par l'incontournable El Jem et sa troupe.

La pièce à succès n'a pas dérogé à la règle pour plaire au public qui pouvait suivre, sur écran géant, les sous-titrages en français et en flamand.

''La femme qui'' offre, certes, des scènes comiques mais traite, avant tout, en filigrane de divers thèmes sociaux qui informent et intéressent le public marocain où qu'il soit, notamment du thème du code de la famille.

Pour les responsables de la Maison des cultures maroco-flamande ''Darkoom'', initiatrice de ces soirées ramadanesques, l'humour de Mohammed El Jem correspond parfaitement à la formule du théâtre populaire en Belgique, d'où le succès de son spectacle donnée respectivement à Anvers et à Bruxelles (11 et 12 septembre).

La Maison culturelle maroco-flamande prévoit, en outre, début octobre prochain, une soirée musicale, cent pour cent marocaine, au profit de la communauté marocaine avec au programme notamment du chaâbi, reggada et rai.

MAP

Fait inédit, l'Aïd el-Kébir, figurera en 2010 au calendrier des jours fériés de Mellilia, ville du nord du Maroc, occupée par l'Espagne, selon le journal El Pais de samedi.

C'est la première fois depuis 1492 qu'une fête non-catholique sera officiellement fériée par les espagnols, a souligné le journal.

Les associations musulmanes de Melilla ont obtenu auprès des autorités locales que l'Aïd el-Kébir, la fête musulmane du sacrifice, soit inscrite au calendrier 2010 des jours fériés, en s'engageant à leur transmettre le jour de cette célébration plus d'un an à l'avance.

Le date du 27 novembre a été arrêtée et elle sera transmise le 30 septembre au ministère du Travail à Madrid, après son approbation par la Commission des administrations publiques de Mellilia.

Selon El Pais, la communauté musulmane de Melilla sera la première au monde à connaître avec autant d'avance la date de la célébration de l'Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice d'Abraham, et qui est généralement fixée quelques jours à l'avance en fonction de l'observation de la lune.

Melilla compte environ 40.000 musulmans, soit un peu plus de la moitié de la population. La ville comptait jusqu'à présent neuf fêtes religieuses catholiques, mais aucune musulmane, selon El Pais.

Sebta, l'autre ville du nord du Maroc, occupée par l'Espagne, devrait bientôt suivre le chemin de Mellilia, a ajouté le journal.


Source info : AFP

Le Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération a organisé, vendredi à Rabat, un meeting en commémoration du 56-ème anniversaire de la disparition du martyr Allal Ben Abdellah, grande figure de la résistance.

A cette occasion, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. Mustapha El Ktiri, a mis en exergue le sens élevé de patriotisme, de militantisme et d'abnégation dont a fait preuve feu Allal Ben Abdellah, qui a consacré sa vie à défendre les valeurs sacrées du Royaume, soulignant que cette commémoration est riche en enseignements pour les jeunes générations qui doivent s'en inspirer dans leur lutte pour l'édification de l'Etat de droit et d'une société moderne.

Cette rencontre a également été l'occasion pour rendre hommage à quelques figures de la résistance en reconnaissance de leurs sacrifices consentis pour la défense de l'intégrité territoriale et des valeurs sacrées du Royaume.

Il s'agit de MM. Abderahmane Cherkaoui, Abdlekrim Bouaalaka, Ahmed Darous, Mohamed Ghazouani et feu Abderrezak El Blidi.

Auparavant, les participants s'étaient rendus au cimetière Achouhada pour se recueillir sur la tombe du défunt. A cette occasion, des versets du Saint Coran ont été récités et des prières élevées pour le repos de l'âme du défunt et de l'ensemble des martyrs de l'indépendance et à leur tête feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

Google+ Google+