jeudi 2 mai 2024 04:23
A lʼoccasion du lancement de LʼENJEU MONDIAL Les migrations,

sous la direction de  Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne,

Le CERI et les Presses de Sciences Po en collaboration avec LʼExpress et Radio France Internationale organisent une conférence-débat le

MERCREDI 14 OCTOBRE 2009
DE 17 À 19 HEURES
56 RUE JACOB - 75006 PARIS


avec la participation de
François Gemenne, Sciences Po-IDDRI
Smaïn Laacher, EHESS-Centre d'étude des mouvements sociaux
Daniel Sabbagh, Sciences Po-CERI
Anne de Tinguy, INALCO et Sciences Po-CERI
Catherine de Wenden, CNRS/Sciences Po-CERI
INTRODUCTION : Christian Lequesne, directeur du CERI-Sciences Po
MODÉRATION : Marie-France Chatin, Radio France Internationale

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Pas de réservation
Responsable scientifique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contact : michel@ ceri-sciences-po.org
Service presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

D'un geste assuré, Max soulève Augusto pour le réinstaller dans sa chaise roulante: comme des milliers d'autres auxiliaires de vie clandestins, devenus indispensables pour de nombreuses familles italiennes, ce Sénégalais vivant à Rome pourrait bientôt recevoir un permis de séjour.

"C'est un moment très important pour moi. Beaucoup de mes amis n'ont pas la chance d'être régularisés. Je vais pouvoir penser à faire venir mes enfants", explique à l'AFP Max, âgé de 44 ans, sans détacher son regard d'Augusto, un jeune Romain de 12 ans, complètement handicapé, qu'il assiste depuis deux ans.

Selon les estimations, près de 500.000 auxiliaires de vie, gardes d'enfants et aides ménagères clandestins pourraient obtenir un permis de séjour grâce à une procédure de régularisation exceptionnelle, qui doit être obligatoirement engagée pendant ce mois de septembre.

Cette mesure qui ne concerne que l'aide à domicile et exclut toutes les autres catégories professionnelles (ouvriers du bâtiment, hôtellerie, restauration..) est très critiquée. Elle interdit à "des centaines de milliers de travailleurs de se mettre en règle" alors que la solution moins "cynique et hypocrite" aurait été de faire une "procédure de régularisation générale", a déploré l'association culturelle et récréative Arci, proche de la gauche.

En parallèle, une nouvelle législation promulguée en juillet par le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi punit le délit d'immigration clandestine d'une amende de 5.000 à 10.000 euros assortie d'une expulsion immédiate.

Une situation qui pénalise bon nombre de familles italiennes: face à la carence de crèches, de maisons de retraite et foyers pour handicapés, près d'une sur dix a recours à une aide à domicile, le plus souvent clandestine.

"Augusto est trop lourd pour moi, je ne peux pas le soulever sans l'aide de Max, qui l'aide à se préparer avant d'aller à l'école et le soir en rentrant", explique Carla, la mère d'Augusto, qui souligne que l'Etat ne met à sa disposition un auxiliaire de vie que neuf heures par semaine.

Pour la régularisation de Max, un certificat médical prouvant la dépendance d'Augusto et quelques formalités, dont le versement de 500 euros, suffisent.

En revanche, pour les aides ménagères, baby-sitters, jardiniers, cuisiniers, chauffeurs, gardiens et majordomes, les familles doivent justifier d'un revenu annuel minimum de 20.000 euros par an (25.000 pour une famille percevant plusieurs revenus).

"Le revenu moyen déclaré par les Italiens est de 14.000 euros par an. Comment vont faire les foyers plus modestes, souvent des personnes âgées, pas forcément dépendantes, qui ont besoin d'une aide ménagère?", a commenté l'organisation catholique San Egidio, dénonçant une mesure favorisant à moindre frais les familles aisées.

Sans les travailleurs clandestins, généralement originaires d'Europe de l'Est, d'Amérique du Sud et d'Afrique, ces postes risquent de rester inoccupés car les Italiens refusent généralement ces emplois peu qualifiés et payés moins de 1.000 euros par mois.

La dernière opération de régularisation massive en Italie remonte à 2002-2003, lorsque près de 700.000 immigrants avaient été régularisés. Depuis, le quota annuel de nouveaux travailleurs immigrés est fixé par décret: 128.000 personnes en 2008.

Pour la procédure de régularisation en cours, aucun quota n'a été déterminé.

Près de 3,9 millions d'immigrés vivent de façon régulière en Italie et quelque 600.000 clandestins y résideraient en permanence, selon une estimation du ministère de l'Intérieur.

AFP
Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a invité vendredi ses compatriotes à "réfléchir" à l'apport de la communauté musulmane au patrimoine riche de leur pays.

Les Musulmans partout dans le monde célébreront un jour très important (NDLR: Aïd al-Fitr), a indiqué M. Kenney, affirmant que cette grande fête offre une merveilleuse opportunité à tous les Canadiens pour lancer une réflexion sur l'apport exceptionnel de la communauté musulmane au patrimoine riche et diversifié du pays.

"A titre de ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, je souhaite à l'ensemble des Musulmans un joyeux Aïd al-Fitr (Aïd Mubarak), a dit M. Kenney, dans un message de félicitations à l'adresse des Musulmans, publié à la veille de la célébration de cette fête.

M. Kenney a, en outre, rappelé une déclaration de son Premier ministre, M. Stephen Harper, dans laquelle celui-ci affirmait que "le pluralisme est le principe qui nous rassemble en tant que communautés diversifiées".

MAP
Le premier Congrès international des femmes investisseurs arabes aura lieu du 26 au 30 octobre à Skhirat, annoncent les organisateurs.

L'Union des Femmes investisseurs arabes, qui organise ce congrès par le biais de sa Représentation au Maroc, espère étudier une nouvelle stratégie de développement de l'investissement au féminin lors des travaux de cette rencontre qui vise notamment à examiner la situation économique dans le monde arabe à la lumière de la crise économique et financière mondiale, a-t-on souligné dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP.

Ce congrès a pour objectifs l'élaboration de solutions alternatives, l'identification de nouvelles opportunités d'investissement et la mise en place de plans pour le renforcement de l'investissement au féminin, considéré comme facteur porteur de solutions alternatives, a-t-on précisé de même source.

Il devrait également présenter des perspectives aptes à attirer de nouveaux capitaux dans la région, élaborer des mécanismes permettant de créer et relier les réseaux de solidarité, de coordination, d'échanges professionnels et de stimuler les acteurs économiques et financiers à l'échelle nationale, régionale et internationale pour prendre des mesures spéciales en faveur du développement et de l'encouragement de l'entreprenariat et de l'investissement.

Outre les représentants des pays arabes membres de l'Union, plusieurs personnalités du monde arabe et des responsables d'organisations internationales prendront part à ce forum. Fondée en décembre 2004 au Caire, l'Union des Femmes investisseurs arabes exerce ses activités sous l'égide du Conseil de l'Union économique arabe.

Seize pays arabes sont actuellement membres de l'Union, à savoir la Jordanie, l'Etat des Emirats arabes unis, le Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, le Qatar, le Koweït, le Liban, la Libye, l'Irak, le Yémen, le Maroc et l'Egypte.

MAP
Afghans, Irakiens, et désormais aussi Maghrébins et Africains de l'ouest: ils sont quelque 400 migrants dans le centre de rétention de Samos en Grèce, point d'entrée pour de plus en plus de candidats à l'immigration en Europe.

"On ne peut, nous les Grecs, subir seuls une telle pression migratoire qui va bien au-delà de nos capacités", s'inquiète le ministre grec de l'Intérieur, Spiridon Flogaïtis, lors d'une visite du centre cette semaine, avec le ministre français de l'Immigration, Eric Besson.

Avec 50% des entrées irrégulières dans l'Union européenne, selon des chiffres officiels, la Grèce se retrouve en première ligne.

"Tous ceux qui passent ici arriveront un jour au coeur de Paris!", commente le ministre grec.

Sur cette île de la mer Egée, à quelques encablures de la Turquie, le centre, ouvert en 2008, compte 400 migrants pour une capacité de 280 places. Mais il y a quelques semaines encore - avant la visite des ministres - ils étaient 800.

Plus de 88.000 clandestins ont été interpellés aux frontières grecques en 2008, soit 23% de plus qu'en 2007. La Grèce est le principal point d'entrée dans l'espace Schengen pour les Albanais, les Afghans et les Irakiens.

La frontière gréco-turque est la plus exposée avec plus de 46.000 interpellations, dont près de 32.000 clandestins débarqués dans les îles de la mer Egée. A peu près autant que ceux qui arrivent sur l'île italienne de Lampedusa.

A la différence près que, depuis les accords du printemps dernier entre Rome et Tripoli, le flux en provenance des côtes libyennes vers l'Italie et Malte a très fortement décru (-31% pour les 9 premiers mois de 2009, selon Frontex, l'agence européenne de surveillance des frontières).

"Les routes migratoires changent", constate le capitaine d'une vedette italienne de Frontex. "Nous repêchons maintenant des Maghrébins et des Africains de l'ouest qui font le détour par la Turquie et la mer Egée".

Hocine Harka, un officier français de la Police aux frontières, spécialiste en langues et détaché à Frontex pour identifier les hommes et les filières, le confirme: "La plupart des migrants du centre de rétention qui se déclarent Palestiniens ou Irakiens sont en fait Marocains, Algériens ou Egyptiens. Et ceux qui se prétendent Somaliens, sont souvent maintenant des gens d'Afrique de l'ouest".

Pourquoi? "Ils sont briefés par des passeurs en Turquie. Il est plus facile d'être accepté, voire d'obtenir un statut de réfugié, quand on vient d'une zone en guerre", dit-il.

De toute façon, les migrants interceptés par Frontex ou la police grecque (près de 5.000 pour les 8 premiers mois de 2009 pour la seule île de Samos) n'ont guère besoin de ce subterfuge. Les capacités des huit centres de rétention grecs étant ce qu'elles sont (environ 2.000 places) et les réadmissions dans les pays d'origine impossibles, les "retenus" sont assez vite relâchés.

"A Samos, ça varie entre quatre jours et un mois", explique Hocine Harka. "Après, les autorités grecques leur achètent un ticket de ferry pour Athènes et là, c'est la porte ouverte pour l'Europe...".

Les marins de la vedette italienne de Frontex paraissent aussi désemparés. "Il arrive très souvent", dit le capitaine, "que les réfugiés, dès qu'ils nous aperçoivent, sabordent leur embarcation et se jettent à l'eau pour qu'on les recueille".

Surveillance policière des frontières européennes ? assistance aux migrants ? Le rôle de Frontex est ambigu. Le ministre français Eric Besson doit présenter lundi à ses collègues européens à Bruxelles des propositions pour un durcissement des missions de l'agence.

AFP
La Fédération allemande de football (DFB) pourrait porter plainte contre un responsable du parti néo-nazi allemand NPD qui a insulté l'international allemand d'origine turque Mesut Ã-zil, a indiqué dans la presse le président de la DFB, Theo Zwanziger.

"Nous allons discuter de cette affaire avec Mesut Ã-zil et le Werder Brême (son club) et considérer tous les recours juridiques", a expliqué M. Zwanziger dans l'édition de vendredi du quotidien Tagesspiegel.

En début de semaine lors d'une émission de télévision, le porte-parole du NPD, Klaus Beier, s'était lancé dans une virulente attaque verbale contre Ã-zil.

"C'est un Allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport", avait déclaré le porte-parole du NPD.

Né dans le bassin de la Ruhr de parents turcs, Ã-zil, approché aussi par la fédération turque, a choisi en novembre 2007 de représenter l'Allemagne, dont il est en passe de devenir l'un des joueurs clef.

"Nous sommes fiers que Mesut Ã-zil soit international allemand, il est un symbole pour l'Allemagne et la DFB d'un pays tolérant et sûr de lui, où il n'y a pas de place pour le racisme et le nationalisme que les esprits étroits du NPD tentent de diffuser", a insisté M. Zwanziger.

Le NPD s'en est déjà pris à des joueurs de l'équipe d'Allemagne d'origine étrangère. En avril, trois responsables du parti néo-nazi avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale contre Patrick Owomoyela, d'origine nigériane par son père.

AFP
Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a exprimé jeudi à Varsovie le souhait de la France de renforcer les moyens de l'agence européenne Frontex chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures, pour lutter contre l'immigration irrégulière.

"La France souhaite le renforcement des moyens de Frontex", dont le siège se trouve à Varsovie, et fera des propositions en ce sens à la réunion des ministres de l'Intérieur en charge de l'immigration à Bruxelles, le 21 septembre, a annoncé M. Besson au cours d'une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre polonais Grzegorz Schetyna.

"La liberté de circulation dans l'espace Schengen est un formidable acquis qui doit être protégé", a-t-il ajouté.

L'agence Frontex est opérationnelle depuis octobre 2005 et est censée surveiller 42.000 km de frontières maritimes et 8.800 km de frontières terrestres de l'UE.

Son budget en 2009 s'est élevé à 71 millions d'euros, dont 60% pour les opérations maritimes. Elle mène plusieurs opérations conjointes sur les principaux points d'entrée de l'immigration irrégulière.

Le vice-Premier ministre polonais a rappelé que la pression de l'immigration irrégulière était plus forte dans le bassin méditerranéen que dans l'Est de l'Europe.

"La Pologne, a-t-il dit, soutient l'Europe du sud dans ses efforts pour freiner l'immigration illégale".

Après une visite au siège de Frontex, Eric Besson doit avoir dans la journée un entretien avec Antonio Guterres, haut commissaire aux réfugiés à Genève. Il se rendra ensuite en Grèce où il doit rencontrer son homologue grec et se rendre sur l'île de Samos en mer Egée où est menée une opération de Frontex.

AFP
La nouvelle loi polémique sur l'immigration, examinée jeudi par le Congrès des députés espagnol (Chambre basse) a réussi à passer le premier obstacle grâce à l'appui de la coalition Catalane Convergence et Union (CiU) et de la coalition Canarienne.

En dépit de l'opposition du Parti Populaire du Parti National basque (PNV), de la Gauche Unie (IU) et des partis Catalans de la Gauche Républicaine catalane (ERC) et Initiative Catalane des Verts (ICV), le projet de loi sur l'immigration dite Loi sur les Etrangers, proposé par le PSOE (au pouvoir) a réussi à passer l'épreuve de la Chambre basse du Parlement espagnol grâce à l'appui de la coalition Catalane CiU et celle Canarienne.

Cependant, tous les groupes ont mis en garde le PSOE (au pouvoir) sur la nécessité d'apporter plusieurs ajustements au texte pour être adopté.

Proposée par le ministre du travail et de l'immigration, Celestino Gorbacho, la nouvelle Loi sur les étrangers a été adoptée fin juin dernier par le gouvernement espagnol.

Le nouveau texte, qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration, avait suscité la colère et l'indignation des associations des immigrés en Espagne qui l'ont qualifiée d'"anti-démocratique".

Dès son annonce par l'exécutif espagnol, cette Loi a été critiquée et refusée par plusieurs secteurs de la société et de la vie politique en Espagne qui se sont opposés à certains points polémiques dudit projet de loi notamment l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum d'internement des immigrés en situation irrégulière et les restrictions et le durcissement du regroupement familial.

Face au grand tollé suscité par la nouvelle loi, l'exécutif espagnol s'est vu dans l'obligation de se rétracter sur certaines de ces clauses, grâce à l'offensive des associations d'immigrés et de certains partis politiques, notamment celle relative à la pénalisation des aides aux immigrés clandestins.

Parmi les nouveautés apportées par la loi sur l'immigration, on notera l'octroi de cartes de séjour avec autorisation de travailler aux femmes immigrées victimes de la violence machiste.

Les organisations sociales, d'immigrés, de Droits Humains et de Solidarité Internationale, les syndicats et les organisations professionnelles membres du Réseau Etatique pour les Droits des Immigrés (REDI) ont exigé, aujourd'hui, le retrait de cette nouvelle loi sur les étrangers qui ne fait que vulnérabiliser le droit des immigrés.

Dans un communiqué rendu public, REDI a condamné "l'instrumentalisation de la crise économique comme justification pour approuver une "loi populiste" qui ne va en aucune manière résoudre les graves problèmes économiques et de chômage, mais qui va dévier l'attention sur les causes réelles et les véritables responsables de cette crise ".

La nouvelle loi sur les étrangers que veut appliquer l'exécutif espagnol "va convertir les personnes immigrées en un nouveau bouc émissaire", a averti REDI qui a fait part de son refus énergétique de cette réforme de la loi qui constitue "une grave régression des Droits de la population d'origine étrangère, discriminatoires et déjà réduits, qui renforce le caractère répressive des politiques d'immigration".

Le REDI a ainsi exigé le retrait de l'actuel projet de réforme de la Loi sur les étrangers, invitant le gouvernement espagnol et les deux chambres du Parlement à réfléchir" sérieusement sur le principe que les lois sont faites pour protéger la convivialité entre les personnes et au service des personnes, de toutes les personnes, pour ne pas laisser la voie ouverte à l'inégalité et le racisme".

Le projet de loi qui doit recevoir l'aval des deux chambres du Parlement avant sa publication au Bulletin Officiel pour son entrée en vigueur constitue la quatrième réforme de la Loi sur les étrangers de ces huit dernières années en Espagne, un pays confronté à un fort afflux de migrants.

MAP
La première rencontre nationale des associations des enfants des anciens résistant et anciens membres de l'armée de libération se tiendra les 26 et 27 septembre à El Jadida, à l'initiative du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des hautes orientations royales visant l'intégration socio-économique des enfants des anciens résistants, à travers les activités génératrices de revenu et les projets de développement, indique un communiqué du Haut Commissariat .

Prendront part à cet événement, des responsables gouvernementaux, des représentants d'institutions publiques aux côtés des délégués d'une cinquantaine d'associations des enfants des anciens résistants.

MAP
Un rapport du Conseil de l'Europe sur le racisme en Suisse s'en prend sans ambages au discours xénophobe du parti de l'Union démocratique du centre (UDC), tout en soulignant les progrès accomplis en la matière par la Confédération en cinq ans.

Le durcissement du discours politique, "très étroitement lié au renforcement" de ce parti populiste qui a obtenu 29% de voix aux élections de 2007, inquiète vivement la Commission contre le racisme et l'intolérance (Ecri).

"Les attaques de ses responsables contre les droits fondamentaux des étrangers ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", estime le rapport.

"Les opinions anti-étrangers exprimées à un tel niveau politique ont dangereusement servi à durcir le débat public", critique l'agence du Conseil de l'Europe.

Elle attribue à une campagne très xénophobe de l'UDC le rejet d'un projet de loi pour l'acquisition de la nationalité par les immigrés de la seconde et de la troisième génération en septembre 2004.

Les experts de la commission ont par ailleurs été informés de comportements abusifs de la part de policiers suisses. Ils ont recueilli des allégations d'excès verbaux et d'usage excessif de la force lors d'intervention dans les centres pour demandeurs d'asile ou lors d'expulsion de non ressortissants.

Selon le rapport une personne qui souhaite porter plainte contre la police, fait souvent l'objet d'une contre-plainte immédiate dans le seul but de la décourager dans sa démarche.

Les Gens du voyage, les Yéniches et les Sinti, "continuent de souffrir de stéréotypes racistes" et de discrimination dans l'accès à l'apprentissage et à l'emploi, au logement, aux biens et aux services, souligne l'Ecri.

AFP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

Google+ Google+