jeudi 2 mai 2024 00:10
La phase Retour de l'opération passage du Détroit 2009, qui prendra fin le 15 septembre courant, a dépassé les 1.074.000 passagers, selon des chiffres de la protection civile espagnole rendus publics mercredi.

"La phase Retour de l'opération Passage du Détroit a dépassé les 1.074.000 passagers qui sont retournés en Europe sur les dix lignes maritimes qui forment partie du dispositif mis en place", a-t-on précisé de même source.

Depuis le 15 juillet dernier, un total de 1.074.159 d'immigrés Marocains et 275.384 véhicules ont traversé le Détroit de Gibraltar dans leur retour en Europe.

Les liaisons maritimes Tanger-Algésiras et Tanger-Tarifa ont accaparé la majorité des embarquements avec respectivement 29 pc et 19 pc et quelque 438.465 personnes et 132.756 véhicules ont embarqué depuis le port de Tanger.

La ligne Sebta-Algésiras arrive en deuxième position avec 23 pc et le transit de 258.870 passagers et 62.778 véhicules. Quant à la ligne Nador-Alméria, elle concentre 16 pc de l'ensemble du transit avec 201.788 passagers et 43.160 véhicules.

L'opération Passage du Détroit 2009 se décline en deux phases Aller et Retour. La phase aller qui a pris fin le 15 août dernier s'est soldée avec 1.332.566 passagers et plus de 355.000 véhicules, selon le ministère espagnol de l'Intérieur qui s'est félicité du déroulement normal de cette première phase de l'opération.

Selon les estimations des autorités espagnoles, plus de 2,7 millions de passagers et 700.000 véhicules devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne lors de l'opération Transit 2009.

MAP
Le monde arabe sera à l'honneur de la 9ème édition du Festival international de littérature de Berlin, qui se tient du 9 au 20 septembre.

Ce festival que les organisateurs veulent ériger en passerelle entre l'Orient et l'Occident verra la participation de plusieurs poètes et écrivains du monde arabe, dont le Maroc présenté par Yassin Adnan, Mahi Binebine, Youssuf Amine Elalamy et Najiba Abdellaoui qui réside aux Pays-Bas.

D'autres intellectuels du monde arabe participeront également à ce Festival dont Fadhil Al-Azzawi (Iraq/Allemagne), Rachid Boudjedra (Algerie), Joumana Haddad (Libye) Amjad Nasser (Jordan/GB), Moncef Mezghanni (Tunisie),Youssef Al-Mohaimeed (Arabie Saoudite), Nujum Al-Ghanem (UEA), Mahmoud Shukair (Palestine), outre des écrivains de Syrie, Koweit et Yemen.

Dans le cadre de cette manifestation culturelle, cinq soirées poétiques seront également organisées dont une consacrée à la poésie arabe.

Des conférences et colloques sont également au programme, notamment sur "L'approche Genre", "Le Maghreb et l'Europe", "La politique éducative au monde arabe", "La loi du marché arabe de l'édition" et "Le patrimoine littéraire arabe" en plus de deux rencontres en hommage à feu Mahmoud Darwish et Tayeb Saleh.

Des projections de films, concerts et programmes pour la jeunesse sont également prévus en marge de cette manifestation culturelle.

Lors des précédentes éditions, le Festival international de littérature de Berlin avait consacrée "l'Afrique" (2008), "l'Amérique Latine" (2007) et "La littérature francophone" (2006).

MAP
L'enseignement de la langue arabe en Hexagone est de moins en moins accessible au sein du système éducatif français, a constaté le quotidien "Le Monde", dans un reportage publié dans son édition datée du mercredi.

Dans l'enseignement secondaire, ils sont 7.300 collégiens et lycéens à étudier la langue arabe, "soit deux fois moins qu'à la fin des années 70" indique le journal du soir en précisant que "parmi ces élèves, 1.800 suivent les cours du Centre d'éducation à distance (CNED) et 1.500 résident à la Réunion et Mayotte".

Pour le cycle primaire, l'apprentissage de l'arabe passe par les cours d'Enseignement de langue et de culture d'origine (Elco), un système mis en place dans les années 70 pour "préserver l'identité des enfants issus de l'immigration". "22.679 élèves suivent ces cours dispensés en dehors du temps scolaire", indique le quotidien français.

La langue arabe n'est pas "cotée" par rapport aux autres langues dite "rares". "Le chinois, porté par un effet de mode qui ne faiblit pas, attire environ 15.000 élèves pour le secondaire, le portugais 12.000, le russe 14.000".

Des effectifs qui ne permettent plus le maintien de l'enseignement de l'arabe au lycée : des professeurs d'arabe
en partie désoeuvrés(60% d'entre eux sont des remplaçants, 6% enseignent une autre discipline), une absence d'offre dans les lycées professionnels ou dans les formations technologiques qui proposeraient des débouchés aux élèves maitrisant cette langue.

Cette préoccupation, rappelle le quotidien français, a été soulignée le 5 septembre dernier, par le président du groupe parlementaire UMP, Jean-François Copé, lors du campus des jeunes UMP dans les Landes. Il a indiqué qu' "il y a des emplois en lien avec le développement économique des pays arabes. Nous devrions assurer à tout jeune la possibilité d'apprendre cette langue".

Par contre dans les universités, on recense "entre 4.000 et 5.000 inscrits". "Une demande qui grossit au fil des années", indique le directeur des études arabes et hébraïques à l'université Paris Paris-IV, Frédéric LaGrange.

Si l'arabe est en en crise au collège et au lycée français, son enseignement se fait par le biais des associations, des mosquées et autres institutions.

"Le Monde" cite le cas de l'Institut El-Ihsane, installé au Val d'Argenteuil, qui affiche 635 inscrits entre 5 et 16 ans pour la prochaine rentrée, ou encore de l'Institut du Monde arabe (IMA) l ''Nous avons commencé avec 10 enfants de 7 à 12 ans il y a cinq ans, nous en avons 190 aujourd'hui dont un bon nombre vient de banlieue , indique la responsable du centre de langues et de civilisation, Sophie Tardy à l'IMA. au quotidien français.

Amar Rahouani, président de l'Association Enfance et Familles des deux rives, implantée en Seine-Saint-Denis observe : ''l'ancienne génération avait honte d'elle-même et la connaissance de l'arabe était un handicap plutôt qu'un atout. La nouvelle génération ne raisonne plus comme ça ".

APS
Le coup d'envoi des Nuits de Ramadan a été donné mercredi soir à Madrid avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc.

Cet événement, qui se poursuivra jusqu'au 13 du mois courant, vise à aider à la diffusion de la diversité culturelle entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.

Initié par la Maison Arabe (Casa Arabe), en collaboration avec l'Association culturelle des créateurs des idées et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), ce festival se veut un carrefour de rencontres et de convivialité pour rééditer le grand succès de l'édition de 2008.

Au programme de ces Nuits figurent des spectacles présentés par plusieurs artistes, dont le Marocain Mâalem gnaoui Hamid El Kasri.

Le Festival sera marqué également par la participation de la célèbre Natasha Atlas (Egypte) et de Afel Bocoum (Mali).

Outre les soirées musicales, des conférences, des projections cinématographiques en plein air et des activités destinées aux enfants sont également au menu de ce Festival.

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations, son but étant de renforcer les liens entre les différentes civilisations dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

MAP
Une délégation formée de représentants de la société civile des provinces du Sud, actuellement en visite à Séville (Sud de l'Espagne), a tenu, mardi, une rencontre avec des responsables du groupe du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol Andalou (PSOE-A) au Parlement régional.

L'objectif de cette visite est d'établir des contacts avec des parlementaires et représentants de la société civile d'Andalousie, d'éclaircir certaines idées mal perçues sur la question du Sahara et d'informer sur les conditions de vie dans les provinces du Sud du Maroc et de renforcer la coopération entre les provinces du Sud et cette région espagnole.

Ont pris part à cette réunion, du côté espagnol, la secrétaire générale du groupe parlementaire socialiste, Antonia Jésus Moro, la secrétaire générale chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, ainsi que Veronica Pérez, Antonio Nunez et Angel Gallego, membres de la direction du groupe socialiste.

Lors de cette réunion, marquée par la présence également de Lahbib Chebbat Tizgha, parlementaire d'origine marocaine et secrétaire chargé de la coopération et de l'intégration au PSOE Andalou, les membres de la délégation marocaine ont exposé les avancées réalisées dans les provinces du Sud dans les domaines socio-économique et des droits de l'Homme, invitant les parlementaires espagnols à se rendre dans les provinces du Sud pour vérifier de visu cette réalité et contribuer à corriger les fausses idées sur ce sujet au sein de la société civile de leur pays.

S'exprimant à cette occasion, Fala Bossoula, députée de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) à Laâyoune a invité les responsables et la société civile espagnols à Âœuvrer pour le développement des relations avec les provinces du Sud du Maroc notamment sur les plans économique et cultuel.

La députée marocaine a abordé les immenses chantiers socio-économiques réalisés ou en cours de réalisation dans les provinces du Sud qui connaissent un climat de paix et de prospérité.

Mme Bossoula a, par ailleurs, affirmé que le +Polisario+, dont la direction anti-démocratique est accrochée au pouvoir depuis 1976, n'est pas représentative des populations sahraouies, regrettant de voir la société civile espagnole passer sous silence les multiples violations des droits de l'Homme perpétrés par les séparatistes.

Elle a lancé, dans ce contexte, un appel à la société civile espagnole pour cesser de considérer comme "Sahraouis, uniquement les personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie".

Les représentants de la société civile marocaine ont affirmé que le projet d'Autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume bénéficie du soutien de l'ensemble des composantes de la société dans les provinces du Sud, comme unique et définitive solution au conflit artificiel autour du Sahara.

Pour sa part, la secrétaire générale du PSOE Andalou chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, a souligné que son parti se félicite de ce genre de débats et de coopération avec des représentants de la société civile des provinces du Sud du Royaume.

Elle a, par ailleurs, donné un aperçu sur le modèle de régionalisation espagnol, en ce qui concerne notamment les compétences et missions du Parlement régional et la relation entre le pouvoir central et régional.

Les membres de la délégation marocaine ont effectué, à cette occasion une visite au siège du Parlement régional de l'Andalousie au cours de laquelle ils ont suivi des explications sur l'histoire de cette institution et son fonctionnement.

Les représentants de la société civile marocaine ont eu une réunion également avec le maire de la localité d'Umbrete (près de Séville), Joaquin Fernandez Garro, qui a présenté un exposé sur les compétences de la municipalité et ses modes de gestion en matière, entre autres, fiscale, de sécurité, de distribution d'eau potable et de sécurité urbaine.

M. Garro a qualifié d'"intéressante" la visite de la délégation marocaine en Andalousie, dans la mesure où elle permettra à des représentants de la société civile marocaine de s'informer de l'expérience espagnole en matière de régionalisation, vieille de 30 ans, et d'en tirer profit, surtout que le Maroc s'apprête à instituer la régionalisation.

Le secrétaire général du Forum Sakia Hamra Oued Dahab pour la démocratie et le développement, Taoufik Berdiji, a relevé des similitudes entre les compétences des municipalités en Espagne et celles des collectivités locales au Maroc qui se sont vues accordées dernièrement d'importantes prérogatives pour qu'elles soient en phase avec les développements et mutations que connaît le Royaume dans plusieurs domaines.

La délégation marocaine prenant part à cette visite en Andalousie, initiée par l'Association hispano-sahraoui "Hiwar", est composée également de membres de la Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara et de Saadani Maa Al Ainine, ex déportée du Polisario à Cuba et une des nombreuses victimes du "Polisario".

MAP

Une action de solidarité baptisée "Opération Ramadan" est initiée en faveur des anciens combattants marocains résidant à Bordeaux (Sud-Ouest de la France) par les associations "Echanges et Cultures" et "Amis d'El-Hajeb" de la région Aquitaine.

Cette opération, financée intégralement par le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a été accueillie avec une grande ferveur par ces anciens combattants de l'armée française.

Bénéficiant à quelque 120 personnes, l'opération porte notamment sur la distribution des repas de la rupture du jeûne (ftour), l'organisation de deux soirées dînatoires à la mi-ramadan et le soir du 26-ème jour (Laylat Al-Qadr) ainsi que l'organisation d'une fête le jour de l'Aïd Al-Fitr.

Lors de Laylat Al-Qadr, le consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohamed Fellat, des représentants du maire de la ville et les responsables des foyers Adoma (ex-Sonacotra) partageront le repas du ftour avec les anciens combattants dans le foyer du cours du Médoc.

Le programme comporte également une réception en l'honneur des anciens combattants, le jour de l'Aïd, en présence des autorités locales marocaines et françaises, des médias et des représentants des associations et organismes ayant apporté leur soutien à cette opération.

MAP
La 1ère édition du concours national sur les marques, "Morocco Awards ", aura lieu en décembre prochain à Tanger, sous le thème : "Les Marques marocaines à l'honneur", a-t-on annoncé, lundi soir à Casablanca.

Lors d'une rencontre avec la presse, qui s'est déroulée en présence de M. Bouselham Hilia, secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, Mme Mounia Boucetta, directrice du commerce intérieur au ministère, et M. Adil El Maliki, directeur général de l'Office marocain de la Propriété industrielle et commerciale (OMPIC), les organisateurs ont indiqué que ce grand concours vise notamment à valoriser et encourager les marques marocaines.

L'objectif de cette manifestation, initiée par le ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies et l'OMPIC, est de faire la promotion des marques marocaines, a-t-on poursuivi, faisant remarquer qu'il s'agit également de mettre en exergue les efforts déployés par le Maroc en matière de propriété industrielle. Le Maroc dispose d'un cadre législatif et juridique solide visant à défendre les droits des entreprises qui recourent au système des marques.

Le concours sera couronné par la remise de Trophées, destinés à récompenser les marques reconnues des plus dynamiques par les professionnels et des plus appréciées par les consommateurs et ce, pour créer l'émulation afin que l'entreprise marocaine intègre davantage la culture de la propriété industrielle dans sa stratégie de développement, et pour encourager l'innovation et la créativité au sein du tissu économique marocain, a-t-on souligné.

Ces marques, qui seront choisies parmi des milliers de marques déposées à l'OMPIC et classées en trois catégories (production, commerce, services), seront soumises à un Jury de professionnels pour attribution des Trophées, de même qu'un sondage d'opinion, qui sera organisé, permettra de faire émerger les marques les plus connues et les plus appréciées du grand public, a-t-on expliqué, ajoutant que la participation sera ouverte à toute entreprise (personne morale ou personne physique) titulaire d'une marque de fabrique, de commerce et de distribution ou de service.

Cette manifestation coïncide avec l'organisation, à la même date à Tanger, d'un colloque international sur les marques qui doit rassembler une dizaine de pays des deux rives du bassin méditerranéen dont la France, l'Espagne, le Portugal, la Tunisie, outre le Maroc, auxquels se joindront des représentants des pays du Golf, a-t-on précisé.

Après la Déclaration commune qu'ils ont signée à Cannes en 2008, a-t-on rappelé, ces pays devront réaffirmer, lors du colloque, leur volonté de mieux coordonner la lutte anti-contrefaçon et de sensibiliser les consommateurs quant à l'importance de la propriété industrielle.

MAP
L'université américaine de Yale a inauguré, mardi soir, sa rentrée 2009/2010, sous le signe du Maroc avec la programmation d'une série de conférences et d'entretiens axés sur l'apport de la culture dans le développement socio-économique et culturel du Royaume.

Le Maroc, pays à l'avant-garde dans le monde arabe, développe un projet de société riche en enseignements qui mérite l'intérêt que lui porte la prestigieuse université de Yale qui, comme Harvard, a formé des générations de grands décideurs politiques et du monde des affaires, soulignent les organisateurs.

Réputée pour sa faculté de Droit, Yale (New Haven-Connecticut) est la première université américaine à avoir intégré l'enseignement de la langue arabe dans son cursus universitaire, et ce dès le début du XVIIIe siècle.

C'est dans le cadre de la nouvelle lecture du monde arabe par l'actuel administration américaine, dont le discours fondateur d'Al-Azhar (Le Caire) du président américain Barack Obama, a marqué le coup d'envoi, que Yale a décidé de célébrer la semaine du Maroc, pays "exceptionnel" du Monde arabo-musulman, connu pour sa tolérance et sa richesse artistique, a souligné Marcia Inhorn, Présidente à Yale du conseil des Etudes sur le Moyen Orient, initiateur de cette manifestation.

"J'ai visité le Maroc à trois reprises cette année et vous invite à le faire", a-t-elle lancé devant un parterre d'étudiants et d'éminents professeurs venus suivre les exposés de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, Président de la fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, et les chercheurs universitaires Fatima Sadiqi et Moha Ennaji, respectivement directrice générale du Festival de Fès des musiques sacrées et président du festival Amazigh de la capitale spirituelle.

"Il y a des choses fascinantes qui se passent au Maroc", a ajouté Mme Inhorn, également anthropologue et professeur de Relations internationales dans la même université, soulignant le rôle de locomotive joué par les divers festivals initiés dans le Royaume.

Que représentent le festival des musiques sacrées de Fès, celui Amazigh de la ville spirituelle, d'Essaouira, d'Agadir et tant d'autres, si ce n'est l'expression du legs identitaire islamo-arabo-judéo-berbère du Royaume, ont souligné les intervenants.

"L'hommage que rend aujourd'hui l'université de Yale à la vitalité et la richesse de la diversité culturelle du Maroc, reflète l'universalité et l'exception du chemin parcouru par notre pays", a déclaré M . Azoulay.

"A Essaouira, tout comme dans beaucoup d'autres cités marocaines, la création culturelle s'est imposée comme un vecteur d'excellence quand il s'est agit de faire évoluer les mentalités et les attitudes de beaucoup d'entre nous, là où les autres théories, qu'elles soient politiques, économiques ou sociales ont trouvé leurs limites ", a-t-il ajouté.

"Qu'il s'agisse de dialogue des religions ou des civilisations, le Maroc, aujourd'hui, est devenu un espace de référence en matière de développement et de consolidation des acquis d'une culture inclusive et d'une culture de l'altérité qui désormais façonnent les attitudes et les choix de beaucoup d'entre nous", a-t-il dit.

Fès, pour sa part, continue à travers son festival des musiques sacrées du monde, à rayonner dans le monde, en véhiculant le message de spiritualité et de dialogue interculturel, a souligné de son côté, Mme Sadiqi, également linguiste et professeur d'études féminines à l'université de Fès.

Vieux de 15 ans, ce festival garde non seulement "son âme", mais contribue à développer d'autres espaces de création au cÂœur desquelles la "femme et les jeunes" ont une place de choix.

"Les femmes ont toujours été à l'origine de la transmission orale", selon Mme Sadiqi qui revendique cette oralité comme étant un pilier de l'identité marocaine.

Pour Moha Ennaji, le Maroc est précurseur dans la défense de la diversité culturelle. Il en veut pour preuve l'enseignement de la langue Amazighe et son intégration dans les médias.

Cet universitaire défend un festival amazigh qui promeut l'art dans toutes ses formes en tant que patrimoine national.

Il ne s'agit nullement pour M. Ennaji d'une "folklorisation" de la culture amazighe. Loin s'en faut. Mais de célébrer la composante fondamentale de l'identité marocaine.

La semaine du Maroc à Yale se décline en une série de conférences, axées notamment sur le droit des femmes marocaines, le nouveau code de la famille, la renaissance de la culture amazighe et l'importance des arts et de la culture dans le développement humain.

MAP
Seulement 10.000 immigrés installés en Espagne ont bénéficié des dispositions mises en place en 2008 par le gouvernement socialiste pour les inciter à rentrer chez eux, a annoncé lundi le ministre espagnol du Travail, Celestino Corbacho.

"Le programme de retour volontaire fonctionne selon les caractéristiques déterminées par le gouvernement, et pour le moment nous pouvons chiffrer à 10.000 (immigrés), en comptant les travailleurs étrangers et leurs familles" à en avoir profité, a-t-il déclaré sur la radio privée espagnole Onda Cero.

Au moment où la mesure est entrée en vigueur, en novembre 2008, le gouvernement avait pourtant indiqué que jusqu'à 100.000 personnes étaient éligibles et qu'il visait un taux d'adhésion de 15 à 20%, avant de revoir à la baisse ses prévisions à 87.000.

Le ministre a souligné que ce programme ne devait pas être vu "comme un moyen d'expulser les immigrés mais plutôt comme un instrument pouvant être utilisé" en pleine récession pour revenir au pays. L'Espagne comptait au second trimestre 4,137 millions de chômeurs, soit 17,92% de la population active.

Selon M. Corbacho, "il y a près de 500.000 immigrés au chômage, ce qui représente 28% du chômage" en Espagne. Le pays compte 46,6 millions d'habitants, dont 12% d'immigrés.

Le plan de retour, adopté en 2008 alors que l'Espagne est entrée dans une sévère récession économique, vise à permettre aux ressortissants de certains pays de pouvoir toucher l'intégralité de leurs droits aux indemnités de chômage, en deux fois, en échange de la promesse de partir et de ne pas revenir pendant trois ans.

La population immigrée a explosé en Espagne au cours de 15 dernières années, période de très fort développement économique pour le pays.

Mais en 2008, frappée par l'éclatement de la bulle immobilière et la crise économique internationale, le pays a subi un brutal coup d'arrêt.

AFP

L'Espagne dispose de seulement 46 professeurs de religion islamique pour 150.000 élèves musulmans, selon l'Union des Communautés Islamiques d'Espagne (UCIDE).

"L'Espagne dispose de seulement 46 professeurs de religion islamique pour 150.000 élèves musulmans et des communautés qui accueillent une forte population immigrée musulmane, comme Madrid et la Catalogne, n'auront aucun professeur d'Islam durant la prochaine rentrée scolaire prévue le 14 septembre courant" souligne UCIDE dans une étude démographique de la population musulmane en Espagne, qui sera présentée fin septembre.

"A une semaine du début des cours en Catalogne et dans la communauté de Madrid, aucun de leur établissement scolaire n'a recruté de professeurs de la religion islamique. Pourtant, ces deux communautés accueillent un grand nombre d'élèves musulmans qui était de l'ordre de 34.392 et 26.247 élèves inscrits durant la rentrée scolaire 2008-2009", précise-t-on de même source.

Les communautés autonomes de Catalogne et Madrid concentrent une forte communauté musulmane avec respectivement 326.697 et 220.418 musulmans dans leur grande majorité des Marocains. De même, ces deux communautés accueillent 45 pc de l'ensemble des élèves musulmans de l'Espagne.

La même étude estime à 314 le nombre de professeurs de religion islamique devant être recrutés en Espagne.

A Madrid, par exemple, aucun professeur de religion islamique n'a été recruté pour la prochaine rentrée scolaire, bien que des collèges de certains quartiers à forte concentration d'immigrés accueillent un grand nombre d'élèves musulmans, comme c'est le cas du quartier de Lavapies à Madrid dont 70 pc des élèves sont musulmans.

En attendant, la célèbre Mosquée de Madrid, connue sous le nom de M30, commencera à dispenser des cours de la religion musulmane aux enfants musulmans à partir d'octobre prochain à l'instar des années précédentes.

La population musulmane en Espagne a augmenté en 2008 de 165.000 personnes pour atteindre 1.310.148 musulmans dont près 50 pc sont nés au Maroc, selon l'étude démographique de l'UCIDE.

Par nationalité, les Marocains arrivent en tête avec 652.695 personnes.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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