mardi 19 novembre 2024 20:27

«Dans le cadre du développement de son activité et de son réseau, Royal Air Maroc prépare l'ouverture d'une nouvelle ligne à destination de Copenhague», c'est ce qu'annonce officiellement la compagnie aérienne nationale.

Tinghir Jérusalem les échos du Mellah, documentaire de Kamal Hachkar éclaire sur la présence des juifs et des musulmans qui vivaient à Tinghir, en ravivant les mémoires et l'Histoire. Le film sera présenté par l'Institut français au Maroc dans le cadre du mois du documentaire du 2 au 30 novembre…Suite

Entretien avec Ahmed Chahid Directeur du Festival international du film transsaharien de Zagora…Suite

Les détenteurs de passeports de service sont dorénavant exempts de visas pour aller en Espagne. Pour les hommes d'affaires, les journalistes et les étudiants, il s'agira de visas de longues durées pouvant atteindre plusieu rs années. Précisions avec Youssef El Amrani, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération…Suite

Du 2 novembre au 8 décembre prochain, une caravane des mineurs marocains de France sillonnera cinq villes, dans le but de réhabiliter la mémoire de ces ouvriers pauvres et analphabètes ayant mené un combat sans merc1 pour recouvrer leurs droits…Suite

« N’ayez pas peur ! » Tel est le message lancé avec panache par le chanteur de rap français Médine et l'universitaire Pascal Boniface, ensemble, à travers le livre « Don’t Panik »,* dont l’objectif est de démonter les peurs et les préjugés contre les musulmans, les jeunes des banlieues, les personnes issues de l’immigration... dans un contexte marqué par le marasme économique et sociale et la montée de l’extrême droite.

« Don’t Panik », c’est aussi l’histoire d’une (belle) rencontre qui semble improbable entre un rappeur à succès et le directeur d’un des cercles de réflexion français les plus influents, l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS). De leur collaboration fructueuse, ils ont su faire tirer une belle amitié. Pascal Boniface en témoigne sur Saphirnews.

Sorti le 18 octobre, « Don’t Panik » rencontre encore très peu d’échos médiatiques mais semble bel et bien promis au succès et pour cause : l’alchimie entre les deux auteurs du livre fonctionne à merveille. Déjà quelque 4 000 exemplaires ont été vendus après une semaine d’exploitation, nous déclare leur éditeur, Desclée de Brouwer.

Saphirnews : Dans quelles circonstances vous-êtes vous rencontrés avec Médine ?

Pascal Boniface : Je l’avais contacté pour faire un entretien dans la revue de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques dont il est directeur, ndlr) sur « Le monde occidental est-il en danger ? » (en 2009). On a toujours essayé, dans ce cadre, de prendre contact avec des personnes qui ne sont pas forcément des spécialistes des questions géopolitiques mais qui peuvent avoir un avis dessus. Sur ce thème, je trouvais intéressant de faire réagir Médine, dont j’avais lu ses textes avant. L’entretien s’est très bien passé. J’ai ensuite été invité à un de ses concerts mais on avait un peu perdu le contact. Médine m’a contacté il y a quelques mois pour poursuivre le travail qu’on avait développé auparavant. Il voulait mettre ses réflexions non plus sous forme de chansons mais de textes, consignés dans un livre. On s’est vite mis d’accord pour faire ce travail ensemble.

Vous avez accepté rapidement sa proposition. Qu’est-ce qui vous plaisait dans son projet ?

Pascal Boniface : D’une part, ça changeait de mon travail habituel. J’aime bien la forme de livre-débat ou livre-entretien car c’est un ping-pong intellectuel qui est toujours plaisant et qui permet de construire sa réflexion. Surtout, ce qui me plaisait, c’était la rencontre entre deux personnes qui viennent d’horizons professionnels et personnels tout à fait différents et c’est ce qui crée la richesse de ce livre. Ce qui fait le sel de la vie, c’est de rencontrer des gens différents et je dois dire que cette rencontre a débouché non seulement sur un livre, mais de façon plus importante sur une réelle amitié.

A la lecture de ce livre, on sent justement une réelle complicité entre vous. Etiez-vous forcément d’accord sur tout ?

Pascal Boniface : On ne peut pas dire qu’on est d’accord sur tout, on a des divergences sur Dieudonné mais également, même si elles sont plus légères, sur Tariq Ramadan. Mais ce qui est important, c’est de voir qu’alors que nous venons de mondes différents, on a des points de vue qui ne sont pas si éloignés, ce qui montre bien que le regard sur la société ou sur la politique étrangère n’est pas un problème d’appartenance puisque Médine est musulman et moi, athée, mais un problème de choix politique. Disons que sans être un musulman, j’ai un point de vue comparable à celui de Médine sur les questions de justice, de respect des individus, sur les principes d’égalité et de non discrimination.

La lutte contre l’islamophobie est un thème central de votre livre. Un passage a retenu mon attention. Vous dites, je vous cite : « Je ne pense pas que les musulmans soient en position où ils peuvent se passer des autres. » Pouvez-vous expliciter cette idée auprès des lecteurs ?

Pascal Boniface : Je dis par là qu’il faut éviter deux choses. D’une part, que la lutte contre l’islamophobie soit dirigée par des non-musulmans, prenant les musulmans comme une masse qui ne serait pas capable de s’organiser. Ce serait un danger, les musulmans doivent avoir leurs propres représentants, qu’ils les choisissent eux-mêmes, qu’ils ne soient pas désignés par les autres. Dans le même temps, je mets en garde contre un éventuel repli communautaire. La lutte contre l’islamophobie doit être l’affaire de tous et pas seulement des musulmans, tout comme la lutte contre l’antisémitisme et toutes sortes de racisme.

Quelles sont selon vous les forces et les faiblesses de « la communauté » musulmane ? Rappelons déjà qu’elle n’est pas un bloc homogène…

Pascal Boniface : Oui, tout à fait. Leur force : le nombre. Les faiblesses : l’absence d’organisation et de visibilité. Ils n’ont pas accès aux responsables politiques et aux médias malgré leur nombre et ont une expression qui n’est pas encore assez affirmée même si des personnes comme Médine peuvent donner un point de vue qui soit légitime et reconnu comme tel. Ce que je trouve intéressant avec Médine, c’est qu’il représente un point de vue musulman, fier de l’être et ouvert sur les autres.

L’absence d’organisation des musulmans, vous en faîtes un chapitre dans « Don’t Panik ». Votre avis ?

Pascal Boniface : Je suis un peu partagée car effectivement, on peut dire qu’il y a plus de discriminations à l’égard des musulmans qu’à l’égard des autres communautés et qu’il est bon pour les musulmans de s’organiser pour lutter contre ce phénomène. Cela peut se comprendre mais il existe la crainte qu’une telle construction donne une image de la communauté qui soit enfermée sur elle-même et que la France devienne une addition de communautés. Comment s’affirmer soi tout en restant universaliste, c’est la vraie question.

Justement, ne pensez-vous pas que le repli communautaire puisse aussi être le résultat du rejet des musulmans de la société ?

Pascal Boniface : Bien sûr. Si on veut éviter le communautarisme, il faut que la République soit à l’écoute et qu’elle traite de la même façon tous ses enfants. Or, ce n’est pas le cas pour le moment, notamment pour les musulmans. Même s’il est moins difficile d’être musulman aujourd’hui qu’il y a une vingtaine d’années, il y a plus de discriminations envers eux qu’à l’égard des autres Français.

Sarkozy est parti, êtes-vous plus confiant avec Hollande aux commandes quand il s’agit de lutter contre toutes les formes de discriminations ?

Pascal Boniface : Je suis moins inquiet. Il faudra juger sur pièce et non pas sur parole. En tous les cas, je constate de François Hollande qu’il évite d’employer les termes stigmatisants qui étaient employés par Sarkozy et une partie de son entourage.

Que retenez-vous de cette collaboration fructueuse avec Médine ?

Pascal Boniface : Tout d’abord, une amitié mais aussi la découverte d’un monde que je connaissais très peu, le rap, qui a d’autres codes et d’autres règles que celles que je fréquente. Le fait de pouvoir encore apprendre à mon âge et de s’ouvrir des horizons nouveaux est quelque chose de très positif. Si on arrive à faire passer notre message commun, à savoir que nos différences sont un enrichissement pour la société et non un appauvrissement, on aura modestement gagné notre pari.

31/10/2012

Source : Maglor

D'après le ministère du Travail, le taux de chômage des immigrés originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne atteignait 23% en 2011, contre 8,5% pour le reste de la population. En cause notamment, un niveau de diplôme plus bas.

Le taux de chômage des immigrés originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne approchait 23% en 2011, contre 8,5% pour le reste de la population non immigrée, révèle une étude du ministère du Travail. Le taux de chômage de l'ensemble des immigrés était lui de 16,3%.

"Alors que le taux de chômage des immigrés d'un pays européen est très proche de celui des non immigrés", il atteint 23% pour le Maghreb et 22% pour l'Afrique subsaharienne, note la Dares, chargée des statistiques du ministère. A contrario, seuls 5,6% de ceux nés au Portugal et 7,4% de ceux nés en Espagne étaient sans emploi.

L'étude souligne également que "le risque de chômage diminue avec le niveau de diplôme, s'accroît lorsque le diplôme des immigrés n'a pas été obtenu en France et est supérieur pour les résidents des ZUS" (zones urbaines sensibles). Quelle que soit leur origine, les immigrés sont moins diplômés que les non immigrés. Ceux d'origine maghrébine ont le plus faible niveau d'étude, avec près de 60% de peu ou pas diplômés.

Temps partiel et sous-emploi

L'étude met également en exergue des situations plus nombreuses de temps partiel et de sous-emploi. Le temps partiel concerne ainsi 36% des femmes immigrées contre 28% des non immigrées, et 8% de leurs homologues masculins, contre 8% des non immigrés. Et les immigrés nés en Afrique sont deux fois plus souvent en contrat temporaire (20%) que ceux originaires de la communauté européenne (10%).

L'étude souligne également une "ségrégation professionnelle" élevée. Ainsi, sur les années 2009-2011, les immigrés représentaient plus de 15% des effectifs dans onze métiers. On recensait ainsi un tiers d'immigrés parmi les employés de maison et près de 29% parmi les agents de gardiennage et de sécurité. Les immigrés sont également très nombreux dans le bâtiment, les travaux publics, parmi les ouvriers du textile et du cuir, les cuisiniers ou encore les agents d'entretien.

Une tendance européenne

En 2011, 4 millions d'immigrés âgés de 15 à 64 ans résidaient en France métropolitaine, représentant 10% de la population en âge de travailler. Quelque 30 % d'entre eux sont nés dans un pays de l'Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l'Afrique. La participation des immigrés au marché du travail est comparable à celle des non immigrés pour les hommes, mais inférieure pour les femmes.

La proportion de non natifs, immigrés et personnes nées françaises à l'étranger, dans la population en âge de travailler, est plus faible en France que dans l'ensemble de l'Union européenne à 15. Dans chacun de ces 15 pays, le taux de chômage des non natifs extra communautaires est nettement plus élevé que celui des natifs.

31/10/2012

Source : LEXPRESS.fr, Avec AFP

Colloque organisé par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Depuis une trentaine d’années, les mémoires sont devenues omniprésentes dans l’espace public, et un objet d’étude pour l’histoire et les sciences sociales. Dans cet ensemble, les migrants occupent une place singulière. En France, ils ont été acteurs de ces mobilisations mémorielles, sans toujours le faire au nom de leurs origines. Dans le champ scientifique, des études portant sur les mémoires des migrations ont déjà permis d’éclairer un groupe ou un événement, mais leur historicisation reste encore largement à définir et à explorer.

L’approche par les mémoires des migrations permet d’envisager l’émigration et l’immigration, mais aussi les différentes catégories de migrants quel que soit leur statut. Par ailleurs, elle pose comme hypothèse la pluralité des mémoires selon les groupes, les motifs et les conditions de départ, les espaces d’installation, les époques. Enfin, elle laisse ouverte la définition de ce qui fait mémoire, par-delà l’expression des souvenirs individuels.

La première série de questionnements renvoie à la place des migrations dans cette résurgence des mémoires. Quelles mémoires des migrations s’expriment ici ? Comment s’articulent-elles à l’évolution générale du rapport au passé ? Est-ce qu’elles ressortent, comme ailleurs, d’une revendication de reconnaissance, voire de réparation ? Si on les confronte aux autres mobilisations mémorielles, est-ce qu’elles portent une temporalité singulière ? Des modalités d’expression et de transmission différentes ?

L’expression au présent de ces mémoires ne peut se comprendre sans être replacée dans un processus de plus longue durée, au cours duquel le rapport au passé a revêtu des formes différentes, qu’il s’agira également de saisir.

Mais au-delà de ces mobilisations contemporaines, il convient de réfléchir plus généralement au rôle tenu par la mémoire dans l’histoire des migrations depuis le XIXe siècle, notamment dans la formation des identités de groupe et dans la constitution de réseaux transnationaux et diasporiques.

Nous proposons de nourrir la réflexion autour de cinq axes, dont les frontières sont évidemment poreuses :

Événement, temporalités et transmission

Territoires géographiques, espaces sociaux, mobilités et jeu d’échelles

Identités et multi-appartenances

Politiques symboliques et patrimonialisation

Historiens de l’immigration et mémoires des migrations..Programme du colloque

Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

 

De l'autre côté (Auf der anderen Seite) fut une telle révélation que nous avons eu envie de voir les sept autres longs métrages de Fatih Akin. Et les entendre tant la musique qu'il y distille nous emporte, jusqu'au documentaire de 2005, Crossing the bridge - the sound of Istanbul, ou guidé par Alexander Hacke, le bassiste d'Einstürzende Neubauten, nous voyageons dans tous les styles qui se pratiquent à Istambul. De l'autre côté reste à mes yeux probablement le plus réussi de Fatih Akin qui filme chaque fois un drame de l'immigration, souvent avec beaucoup d'humour et de tendresse, comédies amères, tragédies pleines d'espoir, face au carcans que représentent les cultures des pays d'origine et d'accueil.

Cinéaste allemand d'origine turque, Fatih Akin met en scène ces aller et retours avec une aisance aussi grave que légère. Si l'intégration ne fait pas de doute, la manière d'y répondre, entre le moule et la déviance, y est représentée par les deux frères italiens de la romance Solino (2002), le couple improbable de l'éprouvant Head-On (Gegen die Wand) (2004), les amantes du plus politique De l'autre côté (Auf der anderen Seite) (2007), les frères grecs de la comédie Soul Kitchen (2009). Ses deux premiers films, L'engrenage (Kurz und schmerzlos) (1998) où sévit "l'amitié virile" de trois machos et la charmante comédie Julie en juillet (Im Juli) (2000), sont les moins intéressants. Il vaut mieux cela que le contraire ! Il est réconfortant de découvrir l'équipe d'excellents comédiens qui suit Akin depuis ses débuts et l'on appréciera la légèreté de sa direction dans un pays dont ce n'est pas la spécialité depuis l'extermination systématique de ses minorités ethniques. Preuve ici que les temps ont changé. Une nouvelle Allemagne se relève grâce à ses nouvelles hybridations quand la Turquie replonge dans la ségrégation.

01 novembre 2012, Jean-Jacques Birgé

Source : Médiapart

Le ministère délégué chargé des Marocains résidents à l’étranger vient de préciser qu’un peu plus de deux millions de MRE sont entrés au Maroc du 5 juin au 15 septembre. Ce nombre est en quasi-stagnation par rapport à 2011, avec 20 000 entrées en moins. Plus de la moitié des ressortissants (59%) a opté pour les voies maritime et terrestre avec une fréquence de plus en plus marquée pour le port Tanger Med qui a capté plus de la moitié des flux non aériens.

La France occupe toujours la première place avec 811 000 entrées, soit 2% de plus que l’année dernière. Elle est suivie de l’Espagne avec 370 000 visiteurs, puis de la Belgique et la Hollande qui enregistrent ensemble un recul de 2%. Durant la période considérée, 1,87 million de MRE sont retournés dans leurs pays d’accueil, soit un léger recul de 1% par rapport à 2011. Le solde des entrées/sorties s’établit ainsi à 190 000 MRE.

29/10/2012

Source : La Vie éco

Pour la septième année consécutive, le Canada accueillera le même nombre d'immigrants en 2013.

Entre 240 000 et 265 000 nouveaux arrivants seront admis au Canada l'an prochain, a annoncé mercredi le ministre fédéral de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

Ces données incluent le nombre d'immigrants accueillis au Québec. Selon les orientations retenues par le gouvernement du Québec pour la période 2012-2015, la province devrait admettre en 2013 entre 51 200 et 53 800 personnes immigrantes.

Le gouvernement fédéral prévoit ouvrir ses portes à un nombre moins élevé de candidats sélectionnés en vertu d'un programme fédéral pour travailleurs qualifiés. Il a plutôt préféré augmenter le nombre de personnes qui répondent aux critères de la Catégorie de l'expérience canadienne, un programme ciblant les travailleurs étrangers temporaires ou les étudiants étrangers ayant obtenu un diplôme au Canada.

Le ministre Kenney a affirmé que ce programme était appelé à prendre encore plus d'importante puisqu'il a été démontré, a-t-il soutenu, que les personnes se trouvant déjà au pays ont davantage de chances d'avoir du succès sur les plans économique et social.
Le Nouveau Parti démocratique s'inquiète que les politiques conservatrices favorisent davantage les «immigrants économiques», au détriment des familles et des réfugiés.

31 octobre 2012

Source : 98,5fm/La Presse Canadienne

Le président Barack Obama a déçu en ne tenant pas sa promesse de réforme migratoire, son concurrent républicain Mitt Romney prône une politique répressive envers les sans-papiers... Pour les Hispaniques aux Etats-Unis, l'immigration reste un sujet sensible de l'élection présidentielle.

A quelques jours du scrutin, les républicains récoltent ce qu'ils ont semé et Mitt Romney ne peut guère espérer dépasser les 20 % d'opinions favorables qu'il détient actuellement au sein des électeurs hispaniques, échaudés par les lois contre les sans-papiers votées par plusieurs Etats conservateurs.

Mais les 52 millions d'Hispaniques – dont 23 millions d'électeurs – sont également déçus par un président qui a échoué à présenter la vaste réforme migratoire qu'il avait promise en 2008. Même s'il a sorti de son chapeau, il y a quelques mois, un texte promettant de régulariser partiellement, et pour deux ans, certains étudiants sans papiers.

Dans un entretien au Des Moines Register, il a déclaré : "Si je devais obtenir un second mandat, l'une des principales raisons pour lesquelles je vais obtenir un second mandat, c'est parce que le candidat républicain et le Parti républicain se sont fortement aliéné le groupe démographique à la croissance la plus rapide dans ce pays, la communauté latino".

Barack Obama veut faire voter le Dream Act (Development, Relief, and Education for Alien Minors, "développement, secours et éducation pour les mineurs étrangers") un projet de loi en souffrance déposé au Sénat en août 2001 par les sénateurs Dick Durbin (Parti démocrate) et Orrin Hatch (Parti républicain). Ce projet de loi a été refusé une fois en décembre 2010.

Il prévoit d'accorder un carte de résident permanent (sous conditions) à certaines personnes entrées illégalement en tant que mineures aux Etats-Unis. Cela éviterait donc de renvoyer dans un pays des personnes qui n'y ont quasiment pas vécu. Il s'engage à réformer la loi sur l'immigration et à ne focaliser les politiques sécuritaires que sur ceux qui représentent un danger.

Mitt Romney veut favoriser l'immigration qualifiée, encadrer l'immigration saisonnière dans le domaine de l'agriculture notamment, assurer l'étanchéité des frontières et décourager l'immigration irrégulière et résoudre de manière "civilisée" la question de 11 milions d'illégaux présents sur le territoire américain.

01.11.2012

Source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

La pénurie de lieux de prière tend les relations entre communautés, et les fondamentalistes pourraient mettre sous leur coupe certains fidèles.

Vendredi dernier, c'est sur un papier journal détrempé étalé dans la rue, sous la pluie battante, qu'Ali a prié, comme des dizaines de milliers de musulmans. En ce jour de fête de l'Aïd, la mosquée du quartier Prospekt Mira, la plus grande de Moscou, était inaccessible à la majorité des fidèles, contraignant ce Tadjik de 24 ans à se rabattre sur une rue avoisinante - et nombre de Moscovites, agacés, à slalomer entre les fidèles pour rejoindre leur travail. Le tout sous le regard grognon d'une armada de policiers.

Employé sur l'un des nombreux chantiers de la capitale russe, Ali partage une chambre avec des amis à la périphérie de la ville. Lorsqu'il souhaite officiellement célébrer son culte, il se heurte au même problème: la pénurie de mosquées à Moscou, qui ne dispose que de quatre lieux de prière pour une population évaluée à environ 2 millions de musulmans. «Ce n'est pas assez, et là où j'habite il n'y en a aucune», soupire Ali.

Issus du Caucase russe ou d'Asie centrale

Au sein du Conseil des muftis de Russie, le diagnostic est identique et les remèdes préconisés, radicaux. «Pour éviter les tensions nationales et religieuses, il faut ouvrir une mosquée dans chacun des dix arrondissements de la capitale», explique son vice-président, Rouchan Khasrat Abbiassov.

Issus du Caucase russe ou d'Asie centrale, souvent employés illégaux sur les chantiers de construction, les musulmans de Moscou forment une communauté qui échappe pour l'essentiel aux statistiques. Faute de lieux de prière officiellement contrôlés, explique le Conseil des muftis, une partie de ces migrants musulmans pourrait tomber sous la coupe d'islamistes radicaux qui «s'occuperaient eux-mêmes de religion, sans que l'on sache qui sont les prédicateurs et où ils délivrent leurs sermons».

Dans les quartiers moscovites où sont implantées des mosquées, la cohabitation entre habitants et fidèles se révèle difficile. «Le vendredi, on a l'impression de ne pas être en Russie», se plaint un résident de Zamoskvoretchie.

Histoire de désengorger les lieux de culte, la mairie de Moscou souhaitait construire un centre humanitaire islamiste dans le quartier de Mitino (nord-ouest). Mais sous la pression des riverains en colère, elle a dû, fin septembre, renoncer à ce projet.

200 nouvelles églises

Aujourd'hui, le principal fonctionnaire de la ville, Sergueï Sobyanine, révise son discours: «Il n'y a pas lieu de construire des mosquées, car les deux tiers des fidèles ne résident pas dans la capitale.» Parallèlement, en coopération avec le patriarcat orthodoxe, la municipalité prévoit d'ériger 200 nouvelles églises, en plus des 645 basiliques existantes.

Loin de clore la polémique, le refus du chef de la ville traduit l'embarras du Kremlin, coincé entre nationalistes russes et islamistes radicaux. Le tribunal de Kaliningrad a récemment condamné à trois ans de colonie pénitentiaire un ressortissant de cette enclave qui avait tenté, en novembre 2011, de faire exploser une mosquée en construction, dont la population refusait l'érection.

Pour sa part, le clergé islamiste voit se confirmer ses craintes d'un débordement radical: à Kazan (Tatarstan), l'imam de la mosquée al-Ikhlas, non enregistrée auprès des autorités, a été inculpé le 18 octobre pour «activités extrémistes». Cet été, lui et ses supporteurs avaient organisé une manifestation de soutien aux musulmans emprisonnés, soupçonnés du meurtre, fin juillet, de l'imam modéré de cette république de l'est du pays.

Pour Nikolaï Shabourov, spécialiste de la religion, «si l'on ne règle pas le problème des mosquées, ces tensions risquent de s'aggraver».

30/10/2012, Pierre Avril

Source : Le Figaro

L'Italie a reçu depuis l'après-guerre près d'un demi-million de demandes d'asile avec un record en 2011, indique un rapport sur le phénomène migratoire dans la Péninsule élaboré par l'organisation humanitaire Caritas.

De 1950 à 1989, 188.000 demandes d'asile ont été introduites auprès des autorités italiennes et de 1990 (date de l'abolition de la réserve géographique qui était alors en vigueur) à 2011, ces demandes ont été de l'ordre de 326.000, relève le rapport publié mardi à Milan.

Les années 2008 et 2009 avaient déjà constitué une exception avec plus de 30.000 demandes chacune mais le record avait été atteint en 2011, avec 37.350 demandes, dont 30 pc ont été satisfaites, précise la même source.

Ces demandes émanaient majoritairement de citoyens d'Europe de l'est et d'Afrique.

Le système d'accueil italien reste cependant fragile face aux contraintes induites par toutes ces demandes, observe le rapport précisant qu'en 2011, au moins 7.431 personnes sont restées sur la liste d'attente du système pour demandeurs d'asile (SPRAR).
Des centres relevant des communes et des régions italiennes mais aussi de la protection civile disposent d'établissements d'accueil supplémentaires mais ce qui manque c'est un système unifié et stable basé sur la coordination entre toutes les structures existantes, estime le rapport.

Selon des sources officielles, un total de 62.692 migrants étrangers avaient débarqué en 2011 sur les côtes italiennes.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait précisé, en juin dernier dans un rapport, que le record des demandes enregistré en Italie l'année dernière plaçait la Péninsule en cinquième position des pays de destination des demandeurs d'asile après l'Afrique du sud, les Etats-Unis, la France et l'Allemagne.

Le rapport du HCR avait dénombré en 2011 quelque 800.000 nouveaux réfugiés dans le monde, soit un record jamais atteint depuis l'an 2000.

"Nous avons assisté l'année dernière à une multiplication des crises de réfugiés, avec la Côte d'Ivoire, la Libye, puis le Yémen, la Syrie et enfin la Corne de l'Afrique", avait indiqué Antonio Guterres, Haut-commissaire aux réfugiés, lors de la présentation de ce rapport.

31 oct. 2012

Source : MAP

Les membres de la communauté marocaine vivant dans la grande région de Washington D.C font face à l'ouragan Sandy dans la solidarité et pensent à leurs compatriotes vivant à New York et dans l'Etat du New Jerzy, frappés de plein fouet par cette dépression "dévastatrice", qui a privé sept millions de foyers d'électricité et causé au moins 21 morts, dans sept Etats de la côte-est des Etats Unis.

Les gouverneurs des Etats de Virginie et du Maryland et le maire de Washington D.C avaient décrété, dès vendredi, l'état d'urgence afin de faire face à cet ouragan qualifié d'"épique" par les météorologues avec des vents violents ayant parfois atteint les 160 km/heure, des inondations et même des chutes de neige conséquentes, comme c'est le cas en Virginie de l'Ouest.

"Nous avons été attentifs à cette décision et nous nous sommes préparés en conséquence", a confié mardi à la MAP Hassan Samrhouni, président du Washington Moroccan American Club, qui a montré sa frustration de ne pas avoir été en mesure de contacter ses amis établis à New York et dans l'Etat de New Jerzy, deux régions qui ont essuyé la majeure partie des dégâts engendrés par l'ouragan Sandy.

Il a indiqué, dans ce cadre, que "les communications téléphoniques devenaient tout simplement impossibles, durant les derniers vingt-quatre heures, et nos amis et proches ont disparu des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter". Quelques-uns des Marocains résidant à New Jerzy "ont pu quitter, mardi, leurs foyers et se dirigent vers la Virginie pour pouvoir être hébergés par leurs amis en attendant des jours meilleurs".

Aboubaker Abissourour, un marocain travaillant à la Banque mondiale, n'est pas en mesure à l'heure actuelle de rejoindre sa famille en Virginie étant en mission au Maroc, à cause des annulations par milliers des vols vers les Etats Unis décidées par les compagnies aériennes, dont la Royal Air Maroc. Les aéroports de Reagan et de Dulles (banlieue de Washington) ont été fermés et les avions avaient été évacués vendredi afin de limiter au maximum les dégâts matériels.

"Je suis en contact avec ma famille par téléphone, nous n'avons rien à déplorer", a-t-il indiqué à la MAP, ajoutant que "par mesure de précaution ma famille a passé la nuit de lundi chez des amis qui vivent dans le comté de Manassass en Virginie. Ils sont de retour à la maison ce mardi", s'est-il réjoui, en indiquant qu'il ne pourra rejoindre les siens que le 2 novembre "si, toutefois, il n'y a pas un autre report".

L'ambassadeur du Maroc aux Etats Unis, Rachad Bouhlal, a précisé dans une déclaration similaire que l'ambassade "n'a reçu jusqu'à présent aucun appel de détresse émanant d'un ressortissant marocain", en soulignant que les services compétents "restent vigilants dans le cadre d'une approche de proximité et d'écoute de la communauté marocaine".

L'ouragan Sandy a fait au moins 21 morts et privé 7 millions de foyers d'électricité, rapportent mardi les médias américains, qui font état de la grande dévastation causée par cette dépression "épique" dans 13 Etats, de la Caroline à New York en passant par la capitale Washington.

30/10/2012, Fouad ARIF

Source : MAP

La justice allemande a souligné l'illégalité des contrôles de police selon la couleur de peau, en se prononçant en appel sur une plainte d'un étudiant allemand d'origine africaine, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

En première instance, le tribunal administratif de Coblence (ouest) avait donné tort à cet étudiant qui estimait avoir été discriminé lors d'un contrôle d'identité par deux policiers dans un train en décembre 2010.

L'un des deux policiers avait reconnu que le plaignant avait été contrôlé "à cause de la couleur de sa peau". Estimant ce critère illégal, le jeune homme avait saisi la justice.

Le tribunal administratif d'appel de Rhénanie-Palatinat (ouest) "a estimé lundi que ce contrôle était illégal et qu'il violait la loi interdisant la discrimination", a indiqué à l'AFP un porte-parole du tribunal qui avait rendu sa décision oralement lundi.

Le tribunal s'est prononcé à l'issue d'une confrontation entre les représentants du plaignant et des policiers. Les représentants des policiers "se sont excusés. Il s'agit d'une affaire classée", a déclaré le porte-parole du tribunal Hartmut Mí¼ller-Rentschler.

Cette décision a été saluée par des associations de défense des Droits de l'Homme. Amnesty International y a vu "un message important contre les discriminations lors des contrôles d'identité".

L'Institut allemand pour les droits de l'Homme (DIM) a appelé le gouvernement allemand à "s'assurer qu'il ne soit plus fait appel à cette pratique au sein de la police fédérale".

30 oct 2012

Source : (AFP

Le cycle électoral 2012 a vu resurgir un discours basé sur des préjugés racistes dont les musulmans ont été les premières victimes, analyse le cercle de réflexion Graines de France, dans un rapport publié mardi. Pour établir un bilan global des campagnes présidentielle et législative, les chercheurs de l'association spécialisée dans les quartiers populaires ont procédé à une analyse quotidienne de la presse écrite et audiovisuelle entre le 1er janvier 2011 et le 17 juin 2012. Il en ressort, selon leur rapport, une "ethnicisation des analyses portées par le monde politique et médiatique", "contribuant à développer un racisme du quotidien", s'appuyant notamment sur "la mise au pilori des étrangers".

Les musulmans ont été les principales victimes de ces discours, selon Graines de France. "Après avoir fait disparaître la figure du Nord-Africain, celle de l'immigré tend à être effacée par une troisième, les 'musulmans'". Sans surprise, les chercheurs soulignent le rôle du Front national dans ce phénomène. Malgré les efforts impulsés par Marine Le Pen pour faire apparaître le FN comme un parti "normal", "le parti revient à ses grilles traditionnelles centrées sur l'Autre, notamment l'étranger et l'immigré, cause de tous les maux". "Que ce soit à travers le thème des prières dans la rue, celui du halal ou la dénonciation des 'intégristes', on retrouve les vieux items qui pointent cependant davantage du doigt les populations issues des migrations venant des pays à majorité musulmane", détaille encore le rapport "Altérité, racisme et xénophobie dans les campagnes présidentielles et législatives de 2012"

"Le FN sort grand gagnant de ces échéances électorales"

En développant ces thème, "le FN est à sa place", analyse pour Sipa Réda Didi, délégué général de Graines de France, qui pointe d'autres responsables dans l'émergence de ces discours stigmatisants. Au premier rang desquels l'UMP, qui, "pour des raisons de stratégie électorale, a relayé des discours mettant à mal l'altérité", juge-t-il. "Sur les conseils du Patrick Buisson, issu de la droite maurassienne", la campagne 2012 de Sarkozy est marquée "par un indéniable glissement vers les thèmes, la rhétorique et les obsessions du parti d'extrême droite, qu'il s'agisse de l'identité nationale, de la lutte contre l'immigration, de la protection des frontières", relève le rapport. Or, la volonté affichée par le candidat UMP, pour justifier cette droitisation, de siphonner le FN, n'a pas fonctionné, insiste Graines de France: "Non seulement il n'a pas laminé Marine Le Pen mais celle-ci a presque doublé le score de son père en 2007".

Résultat, estime le collectif, "le FN sort grand gagnant de ces échéances électorales: après avoir perdu une importante partie de son électorat en 2007, il le regagne en même temps qu'il voit l'UMP converger vers lui par le choix de ses thèmes". De son côté, "la gauche n'a jamais tenté de dégoupiller ces analyses", détaille Réda Didi. "Le PS réagit mais n'impose plus de discours pédagogique pour déconstruire les analyses de l'extrême droite sur ces sujets". í€ cet égard, le rapport note une seule initiative du PS: "proposer la suppression du mot race dans la Constitution".

"Le problème, c'est que la victoire de François Hollande n'a pas effacé ces discours", insiste Réda Didi. "Les graines semées pendant la campagne demeurent". Et le rapport de conclure: "la victoire de la gauche et la défaite de la stratégie droitière ne doivent pas faire croire que la question du racisme et de la xénophobie est un enjeu du passé. L'agenda politique a été encore en grande partie impulsé par le FN sur ces thématiques".

30/10/2012

Source : AP

Les secouristes espagnols font face depuis deux semaines à un nouvel afflux d'immigrants clandestins africains qui tentent de franchir le détroit de Gibraltar dans des canots de fortune, et ont porté assistance depuis dimanche à 95 d'entre eux à bord de 16 embarcations.

La semaine dernière, au moins 16 clandestins étaient morts en tentant de gagner les côtes espagnoles depuis le Maroc.

Mardi matin, les secours en mer basés à Tarifa, à la pointe sud de l'Espagne, ont encore porté assistance à 29 clandestins à bord de cinq embarcations dans le détroit, ont annoncé ces services dans un communiqué.

Au total, les secouristes ont assisté 95 immigrants à bord de 16 embarcations depuis dimanche, ajoute le communiqué.

De telles opérations sont désormais quotidiennes: depuis le début du mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la côte, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année, a expliqué son responsable, Ismael Lobaton.

"Depuis la mi-octobre, nous assistons à une augmentation des arrivées. L'opération de secours est beaucoup plus importante. Nous avons beaucoup plus de travail", a-t-il ajouté, précisant que la quasi-totalité des immigrants qui tentaient ainsi leur chance étaient originaires d'Afrique subsaharienne, en particulier du Sénégal et de Gambie.

Les autorités espagnoles n'ont pas donné d'explication officielle.

En visite mardi à Ceuta, l'une des deux enclaves espagnoles à la pointe nord du Maroc, une représentante du gouvernement chargée de l'Immigration, Marina del Corral, a seulement estimé qu'il s'agissait "d'un afflux de fin d'été".

Parallèlement, des groupes de migrants venus d'Afrique noire ont tenté à plusieurs reprises depuis deux semaines de franchir la barrière grillagée qui fait office de frontière entre le Maroc et l'autre enclave espagnole de Melilla.

Après une accalmie de la pression migratoire ces dernières années, l'Espagne avait dû renforcer fin août son dispositif de sécurité à Melilla, en rehaussant notamment son grillage-frontière, pour empêcher des dizaines de clandestins d'entrer après le passage en force d'une soixantaine d'entre eux.

30 oct. 2012

Source : AFP

Le nombre des étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010, selon un rapport sur l'immigration publié mardi à Milan (nord).

Le pourcentage des étrangers dans la population totale de la Péninsule (près de 60 millions) est passé ainsi de 7,5 à 8,2 pc, indique ce document élaboré par l'organisation humanitaire Caritas, précisant que la majorité de ces derniers proviennent de pays d'Europe (50,8 pc), suivis de ceux d'Afrique (22,1 pc), d'Asie (18,8 pc) et d'Amérique (8,3 pc).

Le classement par nationalité place en tête les ressortissants roumains (près d'un million), suivis des Marocains (506.000) et des Albanais (11.000).

Le rapport révèle aussi que l'Italie est le pays de l'Union Européenne qui accueille le plus de ressortissants Chinois, Philippins et Bangladeshis.
Il ressort également du même document que 63,4 pc des étrangers, soit la majorité, résident dans le nord de la Péninsule (dont le quart dans la seule région de Lombardie), 23,8 pc sont établis au centre et 12,8 au sud.

Les étrangers qui disposent d'un travail sont de l'ordre de 2,5 millions, soit le dixième du taux d'emploi global dans le pays, précise le rapport, faisant toutefois état d'une perte, en 2011, de près de 170.000 emplois contre 75.000 sur l'ensemble des Italiens.
D'après la même source, les travailleurs étrangers se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail. 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.

S'agissant des étrangers travaillant dans le secteur de l'agriculture, (313.724 personnes), le document, qui se base sur une étude de l'organisation italienne des entreprises agricoles (Coldiretti), montre que le nombre des journées de travail passées dans les champs a subi, pour la première fois, un recul passant de 27.027.935 à 26.190.884. En dépit de cette baisse, la même source insiste sur l'importance que représente l'apport des étrangers pour l'agriculture italienne.

30 oct. 2012

Source : MAP

La section catalane de SOS Racisme a mis en garde, mardi, contre la hausse des cas d'agression et de discrimination à caractère raciste en Catalogne où, selon elle, le nombre d'incidents racistes a augmenté de 22 pc en 2011 par rapport à l'année précédente.
Le racisme "se renforce" dans cette région du nord-est de l'Espagne, notamment au sein de l'"espace social", a averti la directrice de la section catalane de SOS Racisme, Alba Cuevas, lors d'une cérémonie à l'occasion de la célébration, à Barcelone, du 20è anniversaire de la création du Service d'attention aux victimes du racisme et de la xénophobie (SAiD), relevant de cette ONG.
Pour sa part, la coordinatrice du SAiD, Alba Rodriguez, a mis l'accent sur la détérioration lors des "deux ou trois dernières années" de la cohabitation entre les différentes communautés, ce qui, a-t-elle dit, a provoqué plusieurs conflits qui "finissent aujourd'hui devant les tribunaux", alors qu'auparavant, ils étaient réglés grâce à la médiation de SOS Racisme.

Le nombre d'étrangers qui se sont vus refuser l'accès aux établissements de loisirs et de restauration dans cette région a enregistré une hausse de 20 pc en 2011, a ajouté la militante catalane, précisant que 90 nouveaux cas d'agression et de discrimination à caractère raciste ont été soumis au SAiD en 2011.

De son côté, le directeur général de l'Immigration de la Catalogne, Xavier Bosch, a notamment exprimé sa préoccupation à l'égard de la "montée" de l'extrême-droite dans certains pays d'Europe tels la France ou la Grèce, soulignant que la Catalogne est "une terre d'immigration".

30 oct. 2012

Source : MAP

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