mardi 19 novembre 2024 23:34

Du Merlot "garanti 0% alcool" accompagné d'une petite terrine à la harissa ou d'andouillette halal, les musulmans de France disposent désormais de produits innovants pour célébrer l'Aïd-el-Kebir.

"C'est une révolution sociologique: nous sommes passés d'une population pauvre, immigrée -- celle de nos parents -- à une population riche et autochtone car nous sommes des musulmans du terroir", analyse Fateh Kimouche, fondateur du site d'informations al-kanz.org pour les consommateurs musulmans.

"Le halal monte en gamme" pour toucher les "jeunes, les actifs, les urbains", selon Abbas Bendali du cabinet d'études marketing Solis, spécialisé dans le halal. Le cabinet évalue le marché français des produits halal à 350 millions d'euros.

Andouillette, jambon ou chorizo, l'offre de charcuterie à base de viande et de gras de boeuf, de veau ou de volaille se diversifie.

Dans les allées du salon international de l'agroalimentaire (Sia), le plus grand du monde, qui s'est tenu cette semaine près de Paris, le stand "Night Orient" suscite un vif intérêt. Il propose des mousseux, et deux nouveaux venus: du Merlot et du Chardonnay, sans une goutte d'alcool.

"Ma soeur est ravie, elle va enfin pouvoir faire du risotto", plaisante Rachid Gacem, cofondateur de cette entreprise belge.

Pour les bébés aussi

"Nous souhaitions offrir une boisson que tout le monde peut boire pour les grands événements", les mariages, le Nouvel An, etc., explique plus sérieusement son associé, Arnaud Jacquemin.

Et "nous avons reçu la certification de Jakim, un des plus stricts organismes de certification halal" insiste-t-il.

Au niveau du goût, "le rouge est pas mal, le mousseux, loin d'un vrai champagne", estime un commerçant martiniquais, venu tester des produits au salon.

Côté prix, c'est beaucoup moins cher qu'un vrai champagne, environ 7 euros dans les grandes surfaces françaises. Dans les pays arabes en revanche, Night Orient vise clairement une autre clientèle, capable de débourser 50 euros pour une bouteille dans les hôtels chics.

Le groupe marocain Agro-Food Industrie a lui misé sur les bébés.

Il propose, depuis juin seulement, tout une gamme de petits pots en France: goût couscous, tajine mais aussi pot au feu, spaghetti bolognaise ou paëlla.

Il n'y avait presque aucune offre halal pour les bébés et "les mamans étaient obligées de préparer leurs purées à la main", souligne Philippe Karim Charot, le directeur général du groupe.

On commence à les trouver dans les supermarchés situés dans des villes à forte population musulmane.

Ses petits pots sont certes "un peu plus chers" que les classiques, mais ils sont garantis viande halal, sans conservateur à base de gélatine de porc et certifiés par la structure AVS, insiste-t-il.

Tous insistent sur la certification car "de plus en plus de consommateurs y sont attentifs" en raison de "la fraude massive" sur des produits prétendus halal, selon M. Kimouche.

Avec une croissance à deux chiffres (10% en 2011), cette gamme de produits est appelée à se développer, explique-t-on au cabinet Solis, même si pour l'instant les produits élaborés ne représentent que 10% du marché, contre 90% pour la viande.

26 oct 2012

Source : AFP

Le Parlement européen s'est inquiété vendredi de la situation des droits de l'Homme aux Emirats arabes unis, dénonçant la répression contre les prisonniers d'opinion et l'exploitation des travailleurs migrants.

Les députés européens ont dénoncé dans une résolution le "harcèlement", les "restrictions à la liberté d'expression" et les "mesures illégales d'emprisonnement" dont sont victimes selon eux les militants de la démocratie aux Emirats.

Les autorités émiraties ont "accentué en 2012 la répression contre les défenseurs des droits de l'Homme et les militants de la société civile", affirme le Parlement, qui demande la "libération inconditionnelle des prisonniers d'opinion", au nombre selon lui de 64.

Les élus européens demandent par ailleurs au gouvernement des Emirats de mettre en oeuvre des réformes pour mettre un terme aux abus subis par les travailleurs migrants, "spécialement les femmes".

Ils dénoncent les "ignobles" conditions de vie et de travail des migrants, qui sont "exploités" par des employeurs jouissant de "droit exorbitants" sur eux.

"La traite de personnes en vue de l'exploitation par le travail demeure répandue" aux Emirats, et les travailleurs n'ont pas le droit de grève, dénonce encore le Parlement, qui fait état d'employées de maison privées de leur salaire, de nourriture, isolées, ou soumises à des violences physiques et sexuelles.

26 oct 2012

Source : AFP

Confrontée à l'explosion de demandes d'asiles des migrants des pays des Balkans, l'Union européenne (UE) a menacé, jeudi, de rétablir l'obligation de visa pour la Serbie et quatre autre pays des Balkans candidats à l'adhésion afin de les contraindre à respecter les droits des Roms et à améliorer leurs conditions de vie.

Une réunion de deux jours des ministres européens de la justice et des affaires intérieures, qui a débuté aujourd'hui à Luxembourg, devra faciliter la mise en place d'une clause de sauvegarde autorisant la réintroduction des visas pour les citoyens des Balkans occidentaux qui abusent du système d'asile des pays européens.

Insistant sur le devoir de ces pays d'"améliorer le sort des minorités", le ministre suédois de l'Intérieur Tobias Billstr?m a estimé que les migrants des Balkans n'ont pas droit à l'asile car ils quittent leur pays à cause de leur situation économique ».

"Nous avons besoin de toutes nos capacités d'asile pour ceux qui ont vraiment besoin de notre aide", a affirmé, pour sa part, le secrétaire d'Etat allemand à l'Intérieur Ole Schr?der.

"Je pense surtout à la situation en Syrie, je pense aux gens d'Afghanistan. Il est inacceptable que nous ayons deux fois plus de demandeurs d'asile venus de Serbie que d'Afghanistan. Cela montre l'absurde de la situation, d'autant plus que la Serbie est candidate à l'adhésion à l'UE", a ajouté le responsable allemand.

L'UE a levé les visas pour la Serbie, la Macédoine et le Monténégro en décembre 2009 puis, un an plus tard, pour l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine.
La France, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont adressé, le 5 octobre, une lettre commune à la présidence chypriote de l'UE et à Cecilia Malmstr?m, commissaire chargée des affaires intérieures, réclamant la possibilité de réintroduire une obligation de visa pour la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie et l'ancienne république yougoslave de Macédoine pour protester contre une augmentation croissante de demandes d'asile non fondées par les ressortissants de ces pays.

La suppression de l'obligation de visa est une évaluation positive donnée aux candidats à l'adhésion sur la manière dont ils respectent les droits des personnes, gèrent les flux migratoires et assument leurs responsabilités en matière de sécurité, soulignent les ministres de l'intérieur des pays signataires de la lettre réclamant la possibilité de rétablir les visas.

Les ministres en question alertent sur la situation "préoccupante" au regard de nombreux demandeurs d'asile provenant de ces pays balkaniques qui "engorgent les dispositifs d'accueil déjà sous tension" .

Plusieurs Etats membres très exposés à l'afflux massif de demandeurs d'asile réclament depuis longtemps l'introduction d'une "clause de sauvegarde" en matière de libéralisation des visas qui pourrait s'appliquer dans des "situations d'urgence".

25 oct. 2012

Source : MAP

Le marché de l'emploi au Royaume-Uni risque de se détériorer avec l'arrivée prévue en 2014 de ressortissants Roumains et Bulgares, en vertu de l'application des règles européennes de liberté de circulation, ont averti des experts.

Selon ces règles, vingt-neuf millions de Bulgares et de Roumains obtiendront désormais le droit de vivre et de travailler librement en Grande-Bretagne en 2014.

Les prévisionnistes ont affirmé que cela pourrait conduire à l'arrivée d'un nombre important de nouveaux migrants, de la même manière que lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe ont gagné les mêmes droits en 2004. Quelque 670.000 personnes originaires des huit pays admis au sein de l'UE en 2004, travaillent aujourd'hui au Royaume-Uni, selon les chiffres de l'Office national britannique des statistiques.

Les citoyens bulgares et roumains ont actuellement des droits restreints pour venir en Grande-Bretagne depuis que leurs pays ont rejoint l'Union européenne en 2007, mais ces limites seront levées le 31 décembre 2013, ce qui leur permettra de se déplacer librement au Royaume-Uni.

Les restrictions seront levées à un moment où un grand nombre de Britanniques remettent en cause la relation avec l'UE et s'interrogent sur l'impact des règles européennes de liberté de mouvement sur l'emploi pour les Britanniques. Mais il ne semble y avoir aucune perspective que la Grande Bretagne empêche la levée de ces restrictions, ce qui serait contraire aux dispositions du traité signé dans le cadre européen.

Robert Rowthorn, professeur émérite d'économie à l'Université de Cambridge, a indiqué que "le potentiel de l'immigration est très important parce que la Bulgarie et la Roumanie sont des pays pauvres et ils ont, ensemble, une population de près de 30 millions d'habitants".

"Lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe orientale ont rejoint l'UE en 2004 il y avait une augmentation inattendue de près d'un million de personnes au Royaume Uni, le solde migratoire tournait à environ 40.000 par an (à) j'imagine qu'un modèle semblable va se reproduire avec la Roumanie et la Bulgarie", a-t-il ajouté.

Selon le Sunday Telegraph, le PIB par habitant en Bulgarie était de 6325 dollars en 2010 - pays le plus pauvre de l'Union européenne - et de 7538 dollars en Roumanie contre 36.100 dollars au Royaume-Uni. Les deux pays ont des populations en baisse en raison de l'émigration.

Plus de 130.000 immigrés en provenance de Roumanie et de Bulgarie vivent en Grande-Bretagne et ce pays est l'une des destinations préférées des migrants bulgares, avec la Grèce, l'Espagne et l'Allemagne.

"Toutefois, avec la crise que connaissent l'Espagne et l'Italie qui attiraient 80% des émigrés bulgares et roumains, il ya risque que ces travailleurs vont s'orienter vers le Royaume Uni", avertissent les experts.

Sir Andrew Green, directeur de l'organisme de contrôle de l'immigration Migrationwatch, a déclaré s'attendre a un pic important d'arrivées de citoyens roumains et bulgares, "d'autant que les économies dans d'autres régions de l'Union européenne souffrent de graves difficultés. Ni l'Espagne, ni l'Italie ne présentent une solution pour l'instant si vous êtes à la recherche d'un emploi", a-t-il ajouté.

Il a suggéré une prolongation d'un an des dispositions transitoires, pour contrôler le flux de nouveau migrants vers le Royaume-Uni soulignant que "la Grande-Bretagne a ouvert la porte, beaucoup plus que n'importe quel autre pays, aux migrants européens et nous pourrions justifier un cas particulier d'une telle extension", a-t-il dit.

28 oct 2012

Source : APS

Les autorités catalanes ont mené, mercredi, une vaste opération de lutte contre le trafic d'êtres humains dans la région de Barcelone, qui s'est soldée par l'interpellation d'une douzaine de personnes, membres d'un réseau pakistanais.

Les suspects ont été interpellés lors d'une perquisition de leurs domiciles effectuée par des agents de l'unité centrale de lutte contre la traite d'êtres humains, a indiqué jeudi la police catalane, faisant état de la saisie de plusieurs documents falsifiés.

Les mis en cause sont accusés d'avoir aidé plusieurs dizaines de leurs concitoyens à entrer en Espagne avec de faux documents, a ajouté la même source, qui n'a pas écarté la possibilité de procéder à de nouvelles arrestations dans les prochains jours.
Les suspects seront mis à la disposition d'un juge d'instruction pour les besoins de l'enquête, avant de comparaitre devant la justice pour "trafic d'êtres humains" et "délit contre les droits des travailleurs"

25 oct. 2012

Source : MAP

Un zodiac de la garde civile espagnole a accosté, jeudi soir, au port d'Al Hoceima avec à bord des candidats à l'émigration clandestine repérés, selon le capitaine du zodiac, au large de la Méditerranée à bord d'une embarcation en bois, a-t-on appris auprès des autorités locales d'Al Hoceima.

Pour des raisons humanitaires et dans le cadre de la coopération maroco-espagnole en matière de gestion du dossier de l'émigration clandestine, les autorités locales ont pris en charge un candidat à l'émigration clandestine, qui se trouvait dans un état de santé critique, et ont procédé à son transfert à l'hôpital Mohammed V d'Al Hoceima pour recevoir les soins nécessaires, ajoutent les mêmes sources.

25 oct. 2012

Source : MAP

Une organisation antiraciste, la Licra, s'est présentée comme partie civile vendredi à Paris au procès d'un jeune homme poursuivi pour des violences commises avec la circonstance aggravante d'injures raciales anti-blanc.

Le procès, qui intervient alors qu'une controverse politique bat son plein en raison de l'utilisation de ce phénomène dans la campagne pour la présidence de l'UMP, a été renvoyé par le tribunal correctionnel au 26 avril prochain.

Les juges ont accepté la demande présentée par l'avocat de la victime, qui aurait été violemment frappée à la gare du Nord et qualifiée de "sale Blanc" et "sale Français". Le renvoi était soutenu par la défense du prévenu, qui a notamment souhaité un contexte plus propice à la "sérénité" pour juger le dossier.

Le racisme anti-blanc existe bel et bien, mais il ne peut être confondu avec le racisme anti-noir ou anti-maghrébin en raison notamment de grandes différences dans les traductions en terme de discrimination, a estimé en marge de l'audience Me Nadia Moutchou, avocate de la Licra.

"Le racisme anti-blanc existe, il n'y a pas de tabou à avoir là-dessus, on le dit sans pudeur. On l'a déjà dit en 2010, c'est un phénomène qui s'est aggravé avec le temps, c'est certain", a-t-elle dit à Reuters.

"En revanche, il ne faut pas en faire un stéréotype. Le racisme anti-blanc reste extrêmement minoritaire, ce sont des cas isolés. On parlera plutôt de ressentiment anti-français parce qu'il ne s'accompagne pas de formes de discrimination et d'oppression qu'on rencontre dans d'autres formes de racisme", a-t-elle ajouté.

Le code pénal français ne fait pas de différence entre les formes de racisme ou de discrimination fondés sur l'origine ethnique ou religieuse.

LES DISCRIMINATIONS NE VISENT PAS LES BLANCS

Le débat divise les organisations antiracistes, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et SOS-Racisme hésitent à s'associer aux poursuites dans ce type d'affaire.

Ses dirigeants, sans nier qu'une forme de racisme anti-blanc puisse exister, considèrent qu'il s'agit d'un avatar ou d'une réaction au racisme anti-noir ou anti-maghrébin et déplorent par ailleurs que le phénomène soit utilisé politiquement.

SOS-Racisme a réaffirmé sa position dans une déclaration transmise à Reuters. "On tente aujourd'hui de nous faire croire que les premières victimes du racisme en France seraient les 'Français de souche', alors que nous savons bien qu'en premier lieu, ce sont les personnes issues de l'immigration, des Dom-Tom, les femmes, les juifs, les homosexuels", dit l'association.

Jean-François Copé, actuel patron de l'UMP et candidat à la présidence du parti face à François Fillon, a fait surgir ce thème cher à l'extrême droite dans le discours de la droite parlementaire en l'évoquant dans son livre, "Manifeste pour une droite décomplexée".
François Fillon a pris ses distances avec son discours mais sans véritablement s'en dissocier. Le sujet fait débat à droite cependant, l'ex-ministre François Baroin ayant jugé les propos de Jean-François Copé "toxiques".

Les avocats de la Licra et des sources judiciaires confirment que des signalements ou des plaintes font état de propos anti-blancs. Les procédures judiciaires sont toutefois rares à ce sujet.

Il est avéré selon les rapports d'organismes comme la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) que les discriminations à l'embauche, dans l'accès au logement ne touchent pas les Blancs en tant que tels, mais éventuellement les Maghrébins et les Noirs.

Plusieurs procès ont d'ailleurs visé des annonces racistes d'agences d'intérim employant à la demande de certaines entreprises le code "BBR" ("bleu-blanc-rouge") pour exclure de certains emplois les Noirs, les Maghrébins et les Asiatiques.

Par ailleurs, plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont conclu que les contrôles de police en France étaient discriminatoires car ils visaient plus fréquemment les Noirs et les Maghrébins mais pas les Blancs en tant que tels.

26 octobre 2012, Thierry Lévêque

Source : Reuters

Une cinquantaine d'immigrants ont été secourus vendredi en mer, entre l'Espagne et le Maroc, et deux autres sont morts, ont annoncé les secours espagnols, au moment où les tentatives de gagner le territoire espagnol par la mer ou la terre depuis le Maroc se multiplient.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour essayer de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation, et 17 autres avaient été récupérés vivants.

Lors d'une nouvelle opération maritime menée vendredi par les autorités des deux pays, "une patrouille marocaine a porté secours à une embarcation où se trouvaient 36 hommes, onze femmes, un bébé, tandis que deux personnes ont été récupérées sans vie", a indiqué une porte-parole des secours en mer espagnols.

Les recherches ont été déclenchées lorsque les services de secours ont été alertés du départ, dans la nuit, d'une embarcation de fortune depuis la côte marocaine, dans la région du port d'Alhucemas.

Les immigrants étaient "probablement d'origine subsaharienne", a précisé la porte-parole.

Jeudi soir, une autre embarcation transportant 15 immigrants subsahariens, neuf hommes et six femmes, est arrivée dans l'enclave espagnole de Melilla, à la pointe nord du Maroc, ont indiqué les autorités de cette ville.

Les immigrants ont été transportés comme il est d'usage dans le Centre d'hébergement provisoire de la ville, a précisé la préfecture de Melilla.

Les récentes tentatives de gagner l'Europe par la mer coïncident avec une recrudescence, ces derniers jours, des arrivées d'immigrants qui essaient de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un nouveau groupe a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla, sans autres précisions.
Le 16 octobre, environ 300 immigrants avaient essayé de franchir la barrière qui sépare les deux territoires, et seules quelques dizaines d'entre eux avaient pu pénétrer sur le sol espagnol.

Des tentatives de moindre ampleur se sont répétées ces deux dernières semaines.

Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe nord du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

Généralement, lorsque des clandestins réussissent à pénétrer à Ceuta et à Melilla, ils sont pris totalement en charge par les autorités espagnoles qui les placent dans des centres d'accueil avant la remise de cartes de séjour.

Mais ces centres sont généralement surpeuplés. Celui de Melilla héberge actuellement 870 personnes pour une capacité de 480 places, a expliqué vendredi la porte-parole de la préfecture.

Fin août, l'Espagne avait déjà renforcé son dispositif de sécurité à Melilla, en rehaussant notamment son grillage-frontière, pour empêcher des dizaines de clandestins d'entrer après le passage en force d'une soixantaine d'entre eux.

Le Maroc a toujours revendiqué sa souveraineté sur Ceuta, Melilla et les îles avoisinantes, une question qui empoisonne régulièrement les relations entre les deux pays.

26 oct. 2012

Source : AFP

Les secours en mer espagnols ont encore intercepté samedi entre l'Espagne et le Maroc deux embarcations de fortune avec à leur bord quinze immigrants subsahariens qui voulaient gagner l'Europe, alors que ces tentatives se sont multipliées ces derniers jours, faisant 16 morts.

Une première embarcation avec sept hommes a été interceptée samedi matin au sud-ouest de Tarifa, à la pointe sud de l'Espagne, suivie d'une deuxième, transportant huit immigrants, dans le même secteur, a indiqué une porte-parole des services de secours en mer espagnols.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour essayer de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation. Dix sept avaient été récupérés vivants.

Deux autres immigrants africains avaient été retrouvés morts vendredi lors d'une opération en mer qui avait permis de secourir une cinquantaine de personnes tentant de faire la traversée entre l'Espagne et le Maroc.

Les récentes tentatives de gagner l'Europe par la mer coïncident avec une recrudescence des arrivées d'immigrants qui essaient de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un nouveau groupe de quelques dizaines de personnes a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla.

Le 16 octobre, environ 300 immigrants avaient essayé de franchir la barrière, et seules quelques dizaines d'entre eux avaient pu pénétrer sur le sol espagnol.

Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe nord du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

27 oct. 2012

Source : AFP

Le président Barack Obama n'a pas tenu sa promesse de réforme migratoire et son concurrent républicain Mitt Romney prône une politique répressive envers les sans-papiers... Pour les Hispaniques aux Etats-Unis, l'immigration reste un sujet sensible de l'élection présidentielle.

A dix jours du scrutin, les républicains récoltent ce qu'ils ont semé et Mitt Romney ne peut guère espérer dépasser les 20% d'opinions favorables qu'il détient actuellement au sein des électeurs hispaniques, échaudés par les lois contre les sans-papiers votées par plusieurs Etats conservateurs.

Mais les 52 millions d'Hispaniques --dont 23 millions d'électeurs-- sont également déçus par un président qui a échoué à présenter la vaste réforme migratoire qu'il avait promise en 2008. Même s'il a sorti de son chapeau, il y a quelques mois, un texte promettant de régulariser partiellement, et pour deux ans, certains étudiants sans-papiers.

Barack Obama a néanmoins le soutien de 71% des Hispaniques, selon une étude de Latino Decisiones. Un chiffre qui étonne Gabriel Sanchez, professeur de Sciences politiques à l'Université du Nouveau-Mexique (sud-ouest): "Comment est-ce possible, avec la déception de la réforme migratoire?".

"Je pense que c'est parce qu'ils ont le choix entre Obama, un +bien immatériel+ qui parle beaucoup et ne fait pas grand chose, et +l'auto-expulsion+ comme modèle de politique migratoire", dit-il à l'AFP.

Le concept d'auto-explusion a été défendu par M. Romney pendant les primaires républicaines. Selon ses détracteurs, il revient à rendre la vie tellement impossible aux sans-papiers que ces derniers choisiraient de quitter les Etats-Unis de leur plein gré.

Les électeurs hispaniques, soit 11% du corps électoral, considèrent l'immigration comme l'une de leur cinq préoccupations principales, derrière l'économie et l'emploi, selon l'institut Pew Hispanic.

Faire pencher la balance

Si elle n'est donc pas la plus importante, elle pourrait néanmoins faire pencher la balance, notamment dans des Etats à forte population hispanique comme le Nevada et le Colorado (ouest) ou la Floride (sud-est).

Les "Latinos" républicains accusent les démocrates d'utiliser la thématique migratoire de manière fallacieuse pour "diviser le parti républicain et les communautés hispaniques hétérogènes", note Alci Maldonado, présidente de l'organisation Assemblée Nationale Hispanique et Républicaine.

Elle observe que ce sont pourtant "les républicains qui ont présenté une vaste réforme migratoire sous la présidence de George W. Bush", une réforme qui a échoué devant le Sénat en 2007.

Et aujourd'hui, les républicains "paient les conséquences de l'environnement négatif qu'ils ont créé pour les Latinos", déclare à l'AFP Jody Vallejo, professeur de Sociologie à l'Université de Californie du Sud. "En particulier dans des Etats comme l'Arizona (sud-ouest), où les Latinos sont visés par les législateurs républicains".

Dans cet Etat, les policiers sont invités à contrôler les papiers des personnes arrêtées s'ils ont "un doute raisonnable" sur leur statut migratoire.

Et si les Latinos de deuxième ou troisième génération n'ont pas de problèmes de papiers --ils sont citoyens américains--, des lois comme celle en vigueur en Arizona, copiée dans d'autres Etats, affecte toute la communauté.

"Cela ne change rien que tu viennes d'arriver ou que tu sois américain d'origine hispanique: ils te demanderont tes papiers si tu as l'air d'un Mexicain", lance Gabriel Sanchez.

De plus, les Américains d'origine hispanique ont des liens affectifs avec les sans-papiers et "sont particulièrement préoccupés quand ils sont face à un parti qui attaque les immigrés", ajoute Mme Vallejo.

Selon M. Sanchez, "la question aujourd'hui n'est pas de savoir si Romney pourra capter suffisamment le vote latino, car ce ne sera pas le cas, mais si les Latinos iront voter pour faire réélire le président".

28 oct. 2012

Source : AFP

Israël a refoulé depuis juin des dizaines d'Africains, en majorité Erythréens, qui tentaient de franchir la frontière avec l'Egypte pour demander l'asile, selon trois ONG, dont Human Rights Watch (HRW).

"Depuis juin, les forces israéliennes patrouillant le long de la barrière qui longe la frontière de 240 km avec le Sinaï égyptien ont interdit l'entrée (en Israël) au moins sept fois à des dizaines d'Africains, pour la plupart Erythréens", affirment HRW et deux ONG israéliennes, Hotline for Migrant Workers et Docteurs pour les Droits de l'Homme (Physicians for Human Rights), dans un communiqué détaillé publié dimanche.

"En forçant des demandeurs d'asile et des réfugiés à rester en Egypte et en en expulsant d'autres, Israël les expose au risque d'une détention prolongée dans les geôles et les stations de police égyptiennes, où ils ne peuvent réclamer l'asile, à un retour sous la contrainte en Erythrée et à des exactions graves par des trafiquants dans la région du Sinaï", dénonce le communiqué.

Les trois ONG adjurent les autorités israéliennes de renoncer à cette politique en arguant qu'Israël est signataire de la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés et de la législation internationale sur les droits de l'Homme.

"Non seulement il y a des informations crédibles selon lesquelles des soldats israéliens bloquent des demandeurs d'asile à la frontière mais également qu'ils usent de violence pour le faire", accuse Gerry Simpson, un avocat de Human Rights Watch.

Le communiqué rappelle d'autre part que selon le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (UNHCR), plus de 80% des Erythréens demandant le droit d'asile à travers le monde sont reconnus comme réfugiés.

La présence en Israël de plus de 62.000 immigrants clandestins, dont quelque 35.000 Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué depuis mai dernier des manifestations de xénophobie.

Israël érige actuellement une barrière de 250 km le long de sa frontière avec l'Egypte. La construction de cet ouvrage devrait être achevée d'ici la fin de l'année.

"Construire une clôture à la frontière ne donne pas le droit à Israël de refouler des demandeurs d'asile", estime Human Rights Watch.

28 oct. 2012            

Source : MAP

Le principal poste-frontière entre l'Espagne et le Maroc à Melilla a été fermé pendant deux heures et demie samedi lorsque des incidents ont éclaté, des policiers espagnols ayant refusé l'entrée de leur territoire à un groupe de Marocains, ont annoncé les autorités locales.

Les incidents ont débuté lorsque les policiers "ont refusé l'accès à quelques Marocains pour des raisons de sécurité", a expliqué à la presse le préfet de la ville autonome de Melilla, Abdelmalik El Barkani.

Les forces de l'ordre espagnoles ont alors fermé les grilles du poste-frontière, ce à quoi le groupe a riposté par "des jets de pierres et d'autres objets", a-t-il ajouté.

Une fois le calme revenu, le poste-frontière a pu être rouvert en fin de journée.

Evoquant cette fermeture temporaire, l'agence marocaine de presse MAP, qui cite "des autorités locales", affirme pour sa part que "les autorités espagnoles" ont interdit l'accès à Melilla "à des Marocains résidant à Nador (la principale ville voisine, ndlr), habitués à y entrer, bien qu'ils aient présenté leurs passeports".

"Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées devant le poste-frontière pour protester contre cette décision", poursuit la MAP, sans autre indication.

Ces incidents sont survenus alors que des immigrants venus la plupart d'Afrique subsaharienne ont multiplié ces derniers jours les tentatives de gagner le territoire espagnol depuis le Maroc, par voie maritime ou terrestre.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour tenter de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation. Dix-sept avaient été récupérés vivants.

Deux autres immigrants africains avaient été retrouvés morts vendredi lors d'une opération en mer qui avait permis de secourir une cinquantaine de personnes tentant de faire la traversée entre l'Espagne et le Maroc.

Parallèlement, des centaines d'immigrants ont essayé ces dernières semaines de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un groupe de quelques dizaines de personnes a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla.
Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe septentrionale du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

27 oct. 2012

Source : MAP

Les autorités espagnoles ont procédé à la réouverture du poste-frontière de Beni Ansar pour permettre à des Marocains résidant à Nador l'accès au préside occupé de Melilla, a-t-on constaté sur place.

Samedi après-midi, les autorités espagnoles avaient interdit l'accès au préside occupé de Melilla à des Marocains résidant à Nador, habitués à y entrer, bien qu'ils aient présenté leurs passeports, a-t-on indiqué auprès des autorités locales.

Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées devant le poste-frontière pour protester contre cette décision.

27 oct. 2012

Source : MAP

L'ancien premier ministre français François Fillon a dénoncé jeudi soir "les abus" de la part de certaines personnes étrangères "qui viennent sur le territoire français" uniquement pour "bénéficier d'un système social".

"Nous savons tous qu'il y a des abus, c'est-à-dire qu'il y a des personne qui viennent sur le territoire français avec un seul objectif, qui est celui de bénéficier d'un système social, qui est extrêmement généreux et que nous n'avons plus les moyens de financer", a estimé l'ancien Premier ministre, qui brigue la présidence de l'UMP, dans "Des paroles et des actes" sur France 2.

"Ce système de protection sociale, nous savons aujourd'hui qu'il n'est plus finançable si on ne réduit pas les prestations qui sont offertes en allant à l'essentiel, c'est-à-dire en venant en aide aux gens qui en ont réellement besoin", a-t-il estimé.

François Fillon était interrogé sur son programme qui prévoit de "réserver l'accès aux prestations sociales aux étrangers ayant séjourné régulièrement sur le territoire pendant plus d'un an", une proposition qu'a déjà rejetée le Conseil constitutionnel.

"Il faut sans doute à ce moment là modifier quelque part la Constitution", a-t-il estimé.

29 Octobre 2012

Source : Atlasinfo.fr

Le racisme anti-Blancs est un sujet qui n'a longtemps animé que les milieux d'extrême droite ou les conversations de comptoir. La question avait surgi, en 2005, en marge des manifestations anti-CPE, à Paris. Des "ratonnades anti-Blancs" avaient alors été dénoncées dans une pétition signée par des intellectuels comme le philosophe Alain Finkielkraut ou le journaliste et essayiste Jacques Julliard, engagé à gauche.

Les époux et conjoints parrainés au Canada devront désormais passer deux ans en couple une fois arrivés au Canada s'ils veulent conserver leur résidence permanente. Cette nouvelle disposition réglementaire devrait endiguer la fraude relative au mariage, selon le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, qui en a fait l'annonce hier. Mais pour les groupes de soutien aux immigrants et aux femmes, cette résidence permanente conditionnelle expose plutôt les femmes à des risques de violence conjugale.

«Il existe d'innombrables cas de fraude relative au mariage à l'échelle du pays, a dit Jason Kenney dans un communiqué publié hier. Parfois, le répondant au Canada se fait duper, mais parfois, il s'agit d'une transaction commerciale. La mise en oeuvre d'une période de résidence permanente conditionnelle de deux ans contribuera à prévenir la fraude relative au mariage, à empêcher la victimisation cruelle de Canadiens innocents et à mettre un terme aux escroqueries.»

Les époux et conjoints de fait parrainés devront désormais passer deux ans dans une relation de couple avec leur répondant après leur arrivée au Canada pour conserver leur résidence permanente. Selon Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), cette nouvelle condition harmonise la politique canadienne à celle des États-Unis, de l'Australie ou du Royaume-Uni.

Une mesure problématique selon certains

Mais pour près de 80 organisations canadiennes, cette mesure risque surtout d'exposer les femmes à la violence. «On sait qu'il y a un risque de violence conjugale accru pour les femmes. Le mari ou le conjoint a maintenant un pouvoir accru: la femme risque d'être expulsée du Canada si elle le quitte avant deux ans», estime Janet Dench, directrice du Conseil canadien pour les réfugiés.

«Le ministre semble penser qu'il y a deux catégories de mariages. Les légitimes, qui durent perpétuellement, et les frauduleux. Pourtant, beaucoup de mariages légitimes ne fonctionnent pas bien. Si la conséquence de se séparer est de se faire expulser, cela soulève de nouveaux problèmes», estime

Mme Dench.

CIC assure que les personnes victimes de mauvais traitements ou de négligence seront épargnées par la nouvelle disposition réglementaire. Mais pour Janet Dench, c'est insuffisant. «Il faut savoir que cette possibilité existe, et une femme isolée ne le sait pas forcément. En plus, il faut avoir des preuves. Qu'est-ce qu'on va exiger? Ce n'est pas clair», dit-elle.

27/10/2012, Anabelle Nicoud

Source : La Presse.ca

Cuba a annoncé mercredi de nouvelles mesures migratoires favorisant les visites temporaires d'émigrants "illégaux", médecins ou sportifs, ayant abandonné leur pays lors de missions à l'étranger depuis les années 90.

"L'entrée temporaire dans le pays (Cuba) va être normalisée pour ceux qui ont émigré illégalement depuis les accords migratoires de 1994 avec les Etats-Unis", a affirmé le secrétaire du Conseil d'Etat, Homero Acosta, à la télévision.

Les mesures s'étendent aux "professionnels de santé et aux sportifs de haut niveau ayant abandonné leur pays, refusé d'y revenir ou qui en sont sortis illégalement après 1990, depuis au moins huit ans", a ajouté Homero Acosta.

Il a précisé cependant que ces mesures ne seront pas appliquées "à ceux qui ont quitté le pays par la base navale illégale de Guantanamo, pour des raisons de défense et de sécurité nationales".

Les nouvelles mesures prévoient également une extension des causes de rapatriement pour les personnes ayant quitté le pays avant l'âge de seize ans ou pour celles qui, pour des raisons humanitaires, demandent de retourner à Cuba, pour s'occuper de parents abandonnés.

Environ deux millions de Cubains, sur une population totale de 11,3 millions, ont émigré dans 150 pays différents depuis 1959, date de l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, mais la plupart se sont ensuite installés aux Etats-Unis.

Le 16 octobre, le gouvernement cubain avait annoncé la suppression d'ici le 14 janvier prochain du permis de sortie et de la lettre d'invitation, deux des principales restrictions pour les habitants de l'île désirant se rendre à l'étranger.

25 oct 2012

Source : AFP

Une circulaire du ministère de la justice écarte les étrangers non résidents au Maroc du droit à la kafala. Un collectif de six associations crie au scandale…Suite

Une visite de travail à la délégation de commerce de l'Union européenne, effectuée la semaine dernière à Bruxelles, a été une occasion de plus pour rencontrer nos compatriotes qui ont choisi la Belgique comme deuxième pays. Reportage.

Le nouveau code, qui durcit les conditions d'obtention de la nationalité belge et la procédure de naturalisation, sera adopté jeudi, après plus de deux années de négociations au sein des partis de la majorité pour arriver à un compromis, rapporte, mercredi, la presse belge.

"Dès jeudi, devenir belge devrait être plus dur", titre le journal Le Soir, relevant "qu'au lieu d'accéder à la nationalité belge après sept ans de séjour, il y aura une procédure courte pour ceux qui remplissent les conditions strictes d'intégration sociale et économique et une longue pour les autres".

Le journal fait part des critiques émises par le parti Ecolo qui, tout en soutenant, qu'"il fallait modifier la loi", juge "les conditions de participation économique exigées discriminatoires, particulièrement pour les femmes étrangères soumises plus que les autres, à des emplois à temps partiel, à l'alternance de périodes de chômage et d'emploi".

"Un code qui va exclure", écrit, pour sa part, le journal La Libre Belgique, qui considère que "le nouveau code de la nationalité est aussi largement impraticable vu que le parcours d'intégration imposé par le fédéral comme condition importante d'octroi de la nationalité n'existe qu'en Flandres et que les moyens manquent cruellement pour le mettre en Âœuvre efficacement".

Ce journal rapporte les propos tenus par le Mouvement ouvrier chrétien (Moc), pour qui le dispositif est à la fois discriminatoire et inapplicable sur le terrain. "Les nouvelles conditions contenues dans le projet de loi sont tellement strictes que très peu de personnes pourront accéder à la nationalité belge", estime ainsi Thierry Jacques, président du Moc.

A partir de janvier 2013, pour obtenir la nationalité belge, il faudra cumuler des conditions qui ne pourront être réunies que par très peu de personnes, dénonce le Moc, notant que "les premières victimes seront les femmes qui travaillent très souvent à temps partiel, les femmes qui élèvent leurs enfants, les personnes peu ou pas scolarisés, les sans-emploi, qui, dans le pire des cas, devront attendre dix ans avant de devenir belges, et seront, de facto, exclues de la participation politique" .

Le nouveau code prévoit en revanche des exceptions pour les personnes pouvant témoigner de "mérites exceptionnels" dans les domaines scientifique, sportif ou culturel.

24 oct. 2012

Source : MAP

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