mercredi 20 novembre 2024 09:29

Le FC Barcelone persiste et signe: l'équipe cherche à recruter le jeune Brahim Abdelkader Diaz, d'origine marocaine, qui évolue à Malaga. Les deux clubs sont en train de finaliser le transfert de Brahim âgé de 13 ans et présenté comme le nouveau Messi. Depuis près d'un an, le FC Barcelone insiste pour transférer le gamin. Le Barça versera dès maintenant une indemnité de transfert de 50. 000 euros. C'est Pere Guardiola, le frère de Pep Guardiola, l'ex-entraîneur du Barça, qui s'occupe des négociations. Il devrait rencontrer des représentants de Martiricos, dont le chef de la direction, Vicente Casado, pour tenter de parvenir à un accord d'ici le mois de Mars. Outre les 50 000 euros, une indemnité de transfert a été fixée par Barcelone à trois millions d'euros. Les parents du petit joueur sont également de la partie et auraient déjà donné leur accord pour cette transaction.

12/9/2012

Source: Le Soir échos

L'Association de femmes marocaines «Al-Hasaniya Moroccan Women's Centre» a été honorée lors d'une cérémonie organisée, lundi à Londres, à laquelle ont pris part notamment des membres des deux Chambres du parlement britannique…Suite

Les intervenants à cette cérémonie, organisée au siège de la Chambre des Représentants britannique (House of Commons) à l’occasion de l’Aid El Fitr,  ont salué les grands efforts consentis par cette association dans le domaine social en faveur de la communauté marocaine établie en Grande-Bretagne, les femmes en particulier.

L’action sociale menée par cette ONG créée en 1985 à Londres et présidée par Mme Souad Talsi, représentante en Grande-Bretagne du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CNME), englobe, entre autres, les domaines de la santé, de la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des enfants, le soutien des personnes âgées, ainsi que l’appui à l’éducation et à l’insertion dans le monde du travail.

L’Association dispose d’un centre à Portobello, quartier londonien où vivent plus de 8000 Marocains, qui s’attelle à aider et soutenir les femmes marocaines et arabes et  les personnes âgées en situation précaire tout en travaillant en étroite collaboration avec les jeunes, en vue de leur inculquer les valeurs de la citoyenneté.

La portée spirituelle et sociale du mois sacré de Ramadan,  source d’ancrage des valeurs de solidarité, de fraternité et de dialogue, ainsi que le rôle précurseur du Royaume Uni en matière de liberté de culte et de diversité ethnique et culturelle, ont  été mis en exergue par les intervenants lors de cette cérémonie à laquelle ont également pris part des diplomates de pays musulmans accrédités en Grande-Bretagne, des personnalités du monde de la politique et de la culture, ainsi que des acteurs de la société civile.

Dans une allocution lue en son nom, l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala Alaoui, a fait remarquer que les deux Royaumes se partagent beaucoup de  points communs, notamment en matière de propagation des valeurs de tolérance, de dialogue et  de paix.

 La diplomate marocaine a, en outre, salué les efforts déployés par le Royaume Uni pour encourager l’intégration de la communauté musulmane établie sur son territoire et lui garantir la liberté de pratiquer ses rites religieux.

Elle a également mis en exergue le rôle joué par la communauté marocaine en matière de consolidation des relations entre les deux Royaumes, soulignant à ce sujet l’action judicieuse de l’association "Al-Hasaniya  Moroccan Women’s Centre" .

De son côté, M. Othman Benjelloun, PDG de BMCE Bank, qui se partage avec le CNME le mécénat de cette association, a mis en relief l’élan de solidarité et le développement de l’action sociale que connaît le Maroc.

Il a, à ce propos, donné un aperçu de l’action sociale que mène la Fondation BMCE Bank dans le cadre d’un ambitieux programme de construction d’unités scolaires dans les différentes régions rurales du Royaume, indiquant que ces établissement bénéficient à plus de 14 mille élèves.

10/9/2012

Source : MAP

Un atelier de haut niveau de deux jours, organisé par l'OIM à Genève, jeudi et vendredi se penchera sur l'amélioration de la protection des migrants internationaux lorsqu'une crise survient dans leur pays de destination, a annoncé mardi, l'agence onusienne, dans une note reçue à Rome.

"Le Dialogue international sur la migration s'intéressera au sort des migrants en période de crise", a expliqué l'OIM, rappelant qu'en 2011, "plus de 800 000 travailleurs migrants ont dû fuir le conflit en Libye et cette année, des milliers ont dû quitter la Syrie pour échapper aux affrontements".

"Protéger les migrants en période de crise : réponses immédiates et stratégies durables", est le deuxième atelier d'une série qui a pour but d'examiner les liens entre les crises et la mobilité humaine, selon l'OIM.

Les migrants sont souvent oubliés dans les réponses humanitaires traditionnellement données aux situations de crises complexes comme les guerres ou les catastrophes naturelles, a déploré l'agence.

"Lorsque les pays de destination ou de transit connaissent une agitation politique, un conflit ou une catastrophe naturelle, les populations migrantes présentes dans ces pays n'ont souvent que peu de moyens pour fuir et garantir leur propre sécurité", a-t-on constaté.

Pour l'OIM, les migrants victimes de crises sont exposés à plusieurs risques, citant notamment, la discrimination et la xénophobie, qui "peuvent davantage compliquer leur accès à l'aide et, dans certains cas, il arrive qu'ils soient délibérément ciblés par les belligérants".

"Bien que de nombreuses crises soient soudaines et imprévues, le gouvernement et les autres acteurs peuvent toutefois établir des systèmes qui déclencheront, à l'avance, une intervention rapide et coordonnée", a indiqué à cet égard, William Lacy Swing, Directeur général de l'OIM, cité dans la note.

"La coopération internationale sur cette question contribuera grandement à alléger la souffrance des migrants pendant les crises complexes", a-t-il ajouté.

L'atelier permettra aux gouvernements de partager les solutions politiques et les meilleures pratiques afin de mieux protéger les migrants bloqués en situation de crise, selon l'OIM.

11 sept 2012

Source : Agence de presse algérienne (APS)

Selon le Canard enchaîné de ce mercredi, le président François Hollande s'apprête à enterrer son engagement de campagne sur le droit de vote des étrangers hors Union européenne aux élections locales. "C'est une réforme constitutionnelle, a-t-il rappelé, et, pour l'instant, nous ne disposons pas d'une majorité des trois cinquièmes pour la faire adopter". Selon l'hebdomadaire, François Hollande ne souhaite pas tenter de faire passer ce projet par référendum, celui-ci étant perdu d'avance.

12/9/2012

Source : Le Figaro

Paris est la plus grande ville universitaire d'Europe et souhaite le rester. Pour continuer à attirer les étudiants étrangers, la ville souhaite faciliter de plus en plus leurs démarches d'installation, comme l'a rappelé mardi Carine Cambay, déléguée générale de la Cité internationale universitaire: «Pour la 10e année, nous mettons en place jusqu'au 9novembre un service d'accueil à leur attention, qui fonctionne comme un guichet unique.» Les étudiants étrangers peuvent ainsi effectuer dans un même lieu leurs démarches administratives, leur demande d'allocation logement auprès de la CAF, leur adhésion à une mutuelle, leur recherche de logement… Nouveautés 2012: «L'accueil multilingue des étudiants déjà proposé dans huit langues, s'enrichit d'une nouvelle, avec le chinois. Par ailleurs, un gestionnaire de fil d'attente a été inauguré. Et la première Nuit des étudiants du monde sera aussi organisée le 25octobre à la Cité universitaire», indique Carine Cambay.

Le logement, une priorité

Crise du logement oblige, la ville souhaite davantage aider les étudiants étrangers à trouver un toit. «Environ 50% des logements du parc public (23% des chambres du Crous et 77% de celles de la Cité internationale universitaire) leur sont réservés, soit 5000 environ», indique Didier Guillot,adjoint au maire de Paris, chargé de la vie étudiante. Et pour les autres, le Crous organise jusqu'à vendredi un forum du logement étudiant pour leur proposer des offres de location dans le parc privé préfiltrées en fonction des loyers proposés ou des annonces de colocation.

Profils: Paris réunit 55800 étudiants étrangers, soit 20% de la population étudiante de la ville. Ils viennent principalement d'Algérie, du Maroc, du Brésil, de Tunisie, de Chine, d'Italie… Ils suivent le plus souvent un cursus d'économie, de sciences de l'ingénieur, de langues et d'arts.

12/09/2012,  Delphine bancaud

Source : 20 minutes.fr

Paris est la plus grande ville universitaire d'Europe et souhaite le rester. Pour continuer à attirer les étudiants étrangers, la ville souhaite faciliter de plus en plus leurs démarches d'installation, comme l'a rappelé mardi Carine Cambay, déléguée générale de la Cité internationale universitaire: «Pour la 10e année, nous mettons en place jusqu'au 9novembre un service d'accueil à leur attention, qui fonctionne comme un guichet unique.» Les étudiants étrangers peuvent ainsi effectuer dans un même lieu leurs démarches administratives, leur demande d'allocation logement auprès de la CAF, leur adhésion à une mutuelle, leur recherche de logement… Nouveautés 2012: «L'accueil multilingue des étudiants déjà proposé dans huit langues, s'enrichit d'une nouvelle, avec le chinois. Par ailleurs, un gestionnaire de fil d'attente a été inauguré. Et la première Nuit des étudiants du monde sera aussi organisée le 25octobre à la Cité universitaire», indique Carine Cambay.

Le logement, une priorité

Crise du logement oblige, la ville souhaite davantage aider les étudiants étrangers à trouver un toit. «Environ 50% des logements du parc public (23% des chambres du Crous et 77% de celles de la Cité internationale universitaire) leur sont réservés, soit 5000 environ», indique Didier Guillot,adjoint au maire de Paris, chargé de la vie étudiante. Et pour les autres, le Crous organise jusqu'à vendredi un forum du logement étudiant pour leur proposer des offres de location dans le parc privé préfiltrées en fonction des loyers proposés ou des annonces de colocation.

Delphine bancaud

Profils

Paris réunit 55800 étudiants étrangers, soit 20% de la population étudiante de la ville. Ils viennent principalement d'Algérie, du Maroc, du Brésil, de Tunisie, de Chine, d'Italie… Ils suivent le plus souvent un cursus d'économie, de sciences de l'ingénieur, de langues et d'arts.

12/09/2012

Source : 20 minutes.fr

Il n’avait pas exposé au Maroc depuis plus de 6 ans et prépare son grand retour dans les galeries casablancaises. Il s’agit de Mohamed Azouzi, peintre marocain vivant depuis 1970 en France et réputé pour ses œuvres abstraites peintes avec des couleurs rappelant la terre marocaine. Portrait sur ce peintre MRE au grand coeur.

Il porte le même nom qu’un politicien belge d’origine marocaine. Avec un « z » en moins. Mais Mohamed Azouzi n’est pas dans la politique. Les mots ne sont pas son fort, même. En revanche, peindre si. C’est sa vie. Mohamed Azouzi est un artiste né à Casablanca il y a 65 ans. Il va faire son grand retour au Maroc dans les prochaines semaines en exposant ces peintures dans plusieurs galeries casablancaises. Un retour attendu dans le milieu artistique marocain.

Hommage au sol marocain

Mohamed Azouzi vit à Paris depuis 1970, date à laquelle il quitte son Maroc natal pour étudier à l’école Nationale Supérieure des arts décoratifs à la Sorbonne d’où il obtiendra un diplôme décroché avec une mention très bien. Puis, il se lance dans une carrière de peintre où il expose dans différentes galeries d’art parisiennes. « Je n’ai pas souhaité retourné au Maroc à cette époque car en France, tout était disponible pour m’adonner à mon art. Il y avait l’espace, le matériel et les gens étaient plus sensibles à mon art. Au Maroc, les gens étaient trop matérialistes. Certains venaient me voir en me demandant de faire des portraits d’eux ou pour me réclamer une toile gratuitement. Et quand tu leur donnes une toile, ils ne font plus attention à toi. Ils t’oublient», explique-t-il. « Mais le Maroc me manque toujours quand je suis en France. Le soleil, le couscous, les bruits des rues marocaines et surtout parler aux gens simples », ajoute-t-il.

Mohamed Azouzi ne peint pas des portraits mais des œuvres abstraites. Des œuvres qui rendent hommage à la terre marocaine. « D’or et de sable, c’est le don de ce souffle qu’Azouzi nous apporte de son natal Maroc. C’est l’harmonie brune, l’harmonie rouge et chaude, mouvante, des ergs sahariens que la pâte riche fait jaillir sans fin de la toile », écrivait Maurice Decraiene, critique d’art sur le travail d’Azouzien 1983. On ne peut rester indifférent au choix des couleurs marron, sable, terracotta et orange qu’il utilise dans ces tableaux.

Un peintre au grand coeur

Au fur et à mesure qu’il expose, il se fait un nom et attire la curiosité des amateurs d’art à Paris. Connu pour sa passion insatiable pour l’art, Jacques Chirac, alors maire de Paris à la fin des années 70 remarque son travail. Plusieurs semaines plus tard le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris achète à Mohamed Azouzi une œuvre. Puis c’est au tour de la ville de Paris qui lui en commandera 4. Interrogé sur ce qu’il a ressenti lorsqu’il a su que Jacques Chirac appréciait son travail, Mohamed répond simplement, sans développer mais en lançant un petit rire. « C’est eux qui décident ! ».

En juillet dernier, c’est le Roi Mohamed VI qu’il rencontre dans son palais à Rabat à l’occasion de la fête du trône. Une nouvelle fois, il ne s’attarde pas sur ce qu’il a ressenti lorsqu’il a serré la main du souverain. « J’ai senti que c’était un roi ! », lâche-t-il sans ajouter un mot supplémentaire.

Mohamed Azouzi vit dans son petit monde. « Mais attention mon petit monde, il est grand ! », se défend-il. Lui faire sortir une phrase complète est une véritable torture. Cependant, son sens de l’humour, sa joie de vivre font de lui un personnage attachant. Les valeurs qu’il prime dans son « grand monde » sont simplicité, modestie respect des gens, et générosité, des valeurs transmises par son défunt père.

Dès qu’il rencontre une personne qu’il apprécie et avec qui il échange, il n’hésite pas à lui offrir de bon cœur l’une de ses œuvres. « Mon moral grandit quand je suis écouté », lance-t-il. Une générosité si grande qui n’aura jamais fait de lui un homme riche. « Je n’aime pas le mot riche. J’aime vivre, c’est tout. Ca ne m’intéresse pas d’avoir le sens des affaires. Quand j’ai de l’argent, j’achète du nouveau matériel ou je rentre au Maroc pour des vacances, je mène une vie très simple », explique-t-il. « Peut-être qu’aujourd’hui si je ne suis pas riche, c’est parce que je n’ai pas vendu beaucoup d’œuvres. Il y a eu des expositions qui ont bien marché et d’autres moins bien », poursuit-il.

En attendant son grand retour dans les galeries marocaines, Mohamed Azouzi doit encore terminer et peaufiner les œuvres qu’il va présenter. Les dates de ces prochaines expositions ne sont pas encore connues.

11.09.2012, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

C’est le mercredi 12 septembre que se dérouleront les élections législatives aux Pays-Bas. 14 candidats d’origine marocaine figurent sur les listes des partis politiques dont 4 pour le PvdA, 4 pour Groen Links, 3 pour D66, et un candidat pour le CDA, le VVD, et le SP.

La communauét marocaine des Pays-Bas esr estimée à prés de 360.000 personnes dont plus de 90% (plus de 300.000) posédent la nationalité néerlandaise.

Source: CCME

Vingt-une formations politiques sont en lice pour les élections législatives prévus aux Pays-Bas mercredi prochain, quatre mois après la démission du gouvernement du libéral, Mark Rutte, dont la coalition a échoué à s'accorder sur des réformes budgétaires réclamées par Bruxelles.

La campagne électorale, qui a atteint sa vitesse de croisière à l'approche du jour "J" a été dominée, conjoncture régionale oblige, par un débat sur l'Europe et la crise secouant la zone-euro depuis des mois, reléguant au second plan des thèmes jusqu'alors chers aux partis néerlandais tels l'Islam et l'immigration.

Outre les populistes de droite (le Parti de la liberté-PVV-) et ceux de gauche (le parti socialiste), réputés pour leur hostilité chronique à l'Europe, le parti populaire pour la liberté et la démocratie du premier ministre sortant se sont attaqués, chacun à sa façon, aux "diktats" de Bruxelles. Sauf que ce dernier a été, et à bien des égards, prudent en affirmant à plusieurs reprises que "les Pays-Bas ne peuvent pas se passer de l'UE, leur économie, 5-ème de la zone euro, étant tournée vers l'étranger".

Arme à double tranchant, les débats télévisés auxquels se livrent, bon gré mal gré, les candidats des principales forces en présence, ont été cette fois-ci décisifs. "C'est l'occasion pour l'électorat de mesurer l'aptitude et la prédisposition de chaque candidat pour conduire le prochain gouvernement, qui, selon les analystes, ne sortira pas de la tradition politique du pays: la coalition".

Premier effet de ces débats, et dernière surprise en date, était la montée en flèche dans les derniers sondages du leader du Parti travailliste (PvdA), Diederik Samsom, qui était pourtant à la traîne au début de la campagne. A trois jours des élections législatives, la formation du dirigeant travailliste fait désormais jeu égal dans les intentions de vote avec le Parti libéral de Mark Rutte.

Samsom a su profiter du recul accusé dans les sondages par le chef de file du Parti socialiste, Emile Roemer (gauche radicale), qui après un début brillant, semble perdre en vitesse, en raison de sa mauvaise prestation dans un débat-télévisé diffusé le 26 août.

Dans un sondage publié jeudi, 47 pc des personnes interrogées ont déclaré qu'elles souhaitent voir le leader du parti travailliste devenir Premier ministre, contre 42 pc pour Rutte, tandis que 11 pc disent n'avoir aucune préférence.

Selon un autre sondage publié vendredi, les libéraux (VVD) sont crédités dans les sondages de 33 à 34 sièges de députés sur 150 (contre 31 en 2010) et les travaillistes (PvdA) de 29 à 32 sièges (30 en 2010). Derrière eux, les socialistes d'Emile Roemer (SP, 15 sièges en 2010), opposés à l'intégration européenne, sont crédités de 22 à 26 sièges pour ces élections législatives.

Quant au PVV de Geert Wilders (extrême droite), il risque d'accuser un léger recul lors des législatives anticipées de mercredi, selon les observateurs locaux, qui affirment que le chef de fil de la droite "dure" néerlandaise est resté fidèle à un discours électoral anti-europe "d'un autre temps" préconisant notamment la sortie des Pays-Bas de l'UE et le retour à la monnaie néerlandaise.

En Avril dernier, le parti de Geert Wilders, a provoqué la chute de la coalition de Rutte en refusant d'approuver des économies de 14,4 milliards d'euros devant ramener le déficit public à 2,8 pc du PIB en 2013 (contre 4,7 pc en 2011), comme l'exige Bruxelles. Le parti PVV avait par la même occasion rompu l'accord de soutien qui le liait au gouvernement depuis l'entrée en fonction de ce dernier en octobre 2010.

Ne disposant plus de la majorité absolue à la chambre basse du parlement, le gouvernement de Rutte a du recourir au soutien de trois petits partis d'opposition pour atteindre le budget d'austérité réclamé par l'Union européenne. Un objectif qu'il va réaliser grâce à une série de mesures, approuvées par les partis alliés, dont une augmentation de la TVA, une réduction du budget alloué aux soins de santé, un gel des salaires de certains fonctionnaires et une augmentation de la taxe bancaire.

Cet accord qui renferme, selon Rutte, des mesures douloureuses, a été salué par la Commission européenne qui a loué "la crédibilité" des institutions néerlandaises face à des "choix difficiles qui devaient inévitablement être faits".

10 sept 2012

Source : MAP

Le gouvernement canadien a l'intention de déchoir de leur nationalité quelque 3.100 Canadiens qui pourraient avoir trompé les services d'immigration pour être naturalisés, a annoncé lundi le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney.

Au total, près de 11.000 personnes originaires de plus de 100 pays sont visées par une enquête lancée l'an dernier dans le but d'établir si elles ont menti pour obtenir la nationalité canadienne ou pour maintenir leur statut de résident, a-t-il dit à la presse.

"Nous avons identifié quelque 3.100 citoyens canadiens qui pourraient avoir obtenu frauduleusement leur nationalité et, si c'est le cas, nous révoquerons leur citoyenneté", a déclaré M. Kenney.

Le ministère de l'Immigration enquête notamment sur "près de 5.000 résidents permanents que l'on sait impliqués dans un stratagème de fraudes en matière de résidence", prétendant se trouver au Canada alors qu'ils n'y sont pas, a-t-il ajouté. "Ces personnes feront l'objet d'un signalement si elles tentent d'entrer au Canada ou d'acquérir la citoyenneté canadienne".

Il a également évoqué les dossiers de 2.500 autres personnes "au sujet desquelles nous avons des préoccupations pour diverses raisons".

De même, plus de 600 anciens résidents permanents visés par une enquête se sont vu refuser l'entrée au Canada ou ont été renvoyés dans leur pays d'origine. Le ministère a également refusé 500 demandes de citoyenneté de demandeurs ne répondant pas aux normes.

Pour pouvoir présenter une demande de citoyenneté canadienne, un résident permanent doit résider au Canada pendant trois ans au cours des quatre années précédant la présentation de sa demande.

Or, selon le ministre, certains résidents permanents, qui vivent la plupart du temps ou en permanence à l'étranger, ont recours aux services de consultants en immigration "sans scrupule" pour établir frauduleusement une preuve de résidence au Canada. Ils conservent ainsi leur statut de résident permanent et peuvent ultérieurement présenter une demande de citoyenneté canadienne, ce qui leur procure de multiples avantages.

M. Kenney a affirmé que des familles paient jusqu'à 25.000 dollars sur une période de quatre ans pour créer l'illusion qu'elles résident au Canada.

10 sept 2012

Source : AFP

Le Maroc et l'Espagne se sont félicités de l'excellence des relations bilatérales et de la concertation étroite au niveau des différentes instances régionales et internationales, ainsi que de l'échange de visites entre les hauts responsables des deux pays, à l'occasion d'un entretien, lundi à Rabat, entre le ministre délégué aux Affaires étrangères et la coopération, M. Youssef Amrani et le Secrétaire d'Etat espagnol des Affaires Etrangères, M. Gonzalo De Benito.
A l'issue de cet entretien, qui s'inscrit dans le cadre des échanges de visites de haut niveau et du dialogue politique permanent entre les Royaumes du Maroc et d'Espagne, les deux ministres ont réitéré, dans une déclaration conjointe, l'engagement des deux gouvernements à construire des relations solides et exemplaires basées sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée et ce, dans l'objectif de les ériger en un modèle de partenariat en Méditerranée.

Concernant plus particulièrement la problématique migratoire, le ministre délégué aux Affaires Etrangères a précisé que le Maroc a toujours privilégié une approche globale basée sur le triptyque, sécurité, développement et solidarité pour faire face aux différents défis que pose la migration entre l'Afrique et l'Europe.

Rabat et Madrid ont réitéré, selon la déclaration conjointe, la pertinence du processus de Rabat lancé en 2006 qui permet à l'ensemble des pays concernés par la chaîne migratoire d'appréhender de manière concertée, résolue et cohérente cette problématique. Ils ont également salué la tenue du groupe migratoire permanant entre les deux pays prévu les 12, 13 et 14 septembre prochain, à Marrakech.

La prochaine réunion de haut niveau entre le Maroc et L'Espagne qui aura lieu le 3 octobre 2012 à Rabat, contribuera à la consolidation du Partenariat stratégique entre les deux pays, a également été à l'ordre du jour de cet entretien.

Dans cette optique MM. Amrani et De Benito ont souligné l'importance de la tenue de la 10eme Session de la haute commission Maroco-Espagnole qui se réunira sous la présidence des deux chefs de gouvernements, dans le but de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines et en particulier sur le plan économique, sécuritaire, culturel et éducative, en incluant la coopération avec l'UE, ainsi que la coordination des positions des deux pays au sein de l'ONU et des instances internationales.

10 sept. 2012

Source : MAP

Le gouvernement canadien a l'intention de déchoir de leur nationalité quelque 3.100 Canadiens qui pourraient avoir trompé les services d'immigration pour être naturalisés, a annoncé lundi le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney.

Au total, près de 11.000 personnes originaires de plus de 100 pays sont visées par une enquête lancée l'an dernier dans le but d'établir si elles ont menti pour obtenir la nationalité canadienne ou pour maintenir leur statut de résident, a-t-il dit à la presse.

"Nous avons identifié quelque 3.100 citoyens canadiens qui pourraient avoir obtenu frauduleusement leur nationalité et, si c'est le cas, nous révoquerons leur citoyenneté", a déclaré M. Kenney.

Le ministère de l'Immigration enquête notamment sur "près de 5.000 résidents permanents que l'on sait impliqués dans un stratagème de fraudes en matière de résidence", prétendant se trouver au Canada alors qu'ils n'y sont pas, a-t-il ajouté. "Ces personnes feront l'objet d'un signalement si elles tentent d'entrer au Canada ou d'acquérir la citoyenneté canadienne".

Il a également évoqué les dossiers de 2.500 autres personnes "au sujet desquelles nous avons des préoccupations pour diverses raisons".

De même, plus de 600 anciens résidents permanents visés par une enquête se sont vu refuser l'entrée au Canada ou ont été renvoyés dans leur pays d'origine. Le ministère a également refusé 500 demandes de citoyenneté de demandeurs ne répondant pas aux normes.

Pour pouvoir présenter une demande de citoyenneté canadienne, un résident permanent doit résider au Canada pendant trois ans au cours des quatre années précédant la présentation de sa demande.

Or, selon le ministre, certains résidents permanents, qui vivent la plupart du temps ou en permanence à l'étranger, ont recours aux services de consultants en immigration "sans scrupule" pour établir frauduleusement une preuve de résidence au Canada. Ils conservent ainsi leur statut de résident permanent et peuvent ultérieurement présenter une demande de citoyenneté canadienne, ce qui leur procure de multiples avantages.

M. Kenney a affirmé que des familles paient jusqu'à 25.000 dollars sur une période de quatre ans pour créer l'illusion qu'elles résident au Canada.

10 sept 2012

Source : AFP

Persuadés, comme l'est une grande partie des Néerlandais, que l'Europe est la source de tous "les maux économiques" des Pays-Bas, les formations politiques hollandaises, modérées comme populistes, s'en sont prises à Bruxelles, en nourrissant davantage "une europhobie" qui commence à se faire sentir depuis le début de la crise de la zone euro.

L'Europe qui a dominé largement les débats tout au long de la campagne pour les législatives du 12 septembre, s'est substituée à des sujets, jusqu'alors prioritaires dans les programmes électoraux des partis néerlandais, tel l'Islam et l'immigration, pourtant toujours présents dans le discours des leaders de l'ensemble des partis engagés dans la course législative.

Le premier ministre sortant Mark Rutte, chef de file du parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), qui ne prône pas "plus d'Europe" mais "une meilleure Europe" promet de travailler "pour tous les Néerlandais", tout en se montrant ferme vis-à-vis de Bruxelles à laquelle il ne veut pas envoyer plus de fonds s'il est réélu.

"Je me bats en Europe pour un véritable marché européen et une monnaie européenne forte, pour les emplois néerlandais et dans l'intérêt du pays", a-t-il déclaré.

Seul à s'engager à réduire le déficit budgétaire national d'ici 2013, le parti libéral propose de faire de nouvelles économies, notamment dans les secteurs de la protection sociale, de la santé et de la fonction publique. Il prévoit aussi des investissements dans l'éducation, les infrastructures, la sécurité et des allègements de charges à hauteur de 5 milliards d'euros.

Confronté à une hausse du sentiment d'hostilité aux réformes réclamées par l'Union européenne, le parti libéral s'élève contre la lenteur de la mise en Âœuvre des réformes en Grèce alors que les Pays-Bas sont contraints à un sévère plan d'austérité.

"Nous avons aidé les Grecs deux fois, c'est maintenant à eux de montrer qu'ils veulent conserver l'euro. Les Pays-Bas ont été très affectés par la crise de la dette et les seules solutions sont de baisser les impôts, de mettre les finances publiques en ordre et d'encourager les investissements", a affirmé Mark Rutte, soulignant qu'une sortie de la Grèce de la Zone euro pourrait s'avérer inévitable.

Le leader du Parti socialiste (PS), Emile Roemer, donné favori par les sondages au début de la campagne avant sa chute en raison de sa mauvaise prestation dans les débats télévisés, s'est employé à engranger des voix en faisant campagne contre l'austérité insensée imposée par Bruxelles et Berlin.

Là où les libéraux du premier ministre sortant prônent la rigueur, avec un déficit public ramené sous la barre des 3 pc dès 2013, les socialistes veulent investir 3 milliards d'euros supplémentaires en 2013 pour stimuler l'économie et attendre 2015 pour redescendre sous les 3 pc.

Roemer assure également que, s'il est au pouvoir, les Pays-Bas ne payeront pas de pénalité à Bruxelles en cas de non-respect de la règle des 3 pc. "Les gens sont plus importants que les petites règles", soutient-il. Et en cas d'amendes infligées par l'UE, Roemer dit qu'il "ira gentiment expliquer à Bruxelles que nous avons affaire à des circonstances qui imposent des investissements".

Eurosceptique, mais sans aller aussi loin que l'extrême droite de Geert Wilders, qui souhaite abandonner l'euro, Roemer se dit favorable à la "coopération" mais pas à "l'intégration" européenne et prévoit de conditionner à l'approbation par référendum tout transfert de compétences "vers les technocrates de Bruxelles".

Connu pour ses positions hostiles à l'Islam et aux émigrés, entre autres , le Parti de la Liberté (PVV), dont le programme est intitulé "leur Bruxelles, nos Pays-Bas", est un opposant farouche à l'Union européenne qu'il considère comme une menace pour l'Etat-providence et, au-delà, pour la société et l'identité néerlandaises.

Pour son leader Geert Wilders, les élections législatives constituent un véritable référendum sur l'Europe. "Bruxelles est un monstre antidémocratique, un vampire qui va nous sucer jusqu'à ce que nous devenions une province insignifiante de la grande Europe" a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de nos propres frontières, de notre propre monnaie et de notre propre avenir. D'être le patron chez nous, d'être les patrons dans notre propre pays",

Le PVV défend deux mesures principales : l'abandon de l'euro au profit du florin, l'ancienne monnaie, et le rapprochement des Pays-Bas avec la Suisse et la Norvège, deux pays liés par un accord de libre-échange.

Les sorties controversées de ce leader populiste sur plusieurs sujets notamment l'immigration, l'Islam et actuellement l'Europe ont discrédité le parti qui n'est pas désormais considéré comme un "partenaire crédible". Quel que soit le nombre des sièges qu'il obtiendra, le PVV n'aura aucun rôle à jouer dans le future gouvernement, selon des analystes.
Wilders avait d'ailleurs provoqué la chute du gouvernement minoritaire de Mark Rutte, qu'il soutenait avec son parti à la chambre basse du parlement, en claquant la porte de négociations en vue de ramener le déficit public en 2013 sous la barre des 3 pc, la limite en vigueur dans la zone euro.

Connu pour sa position favorable à "une grande intégration européenne", le parti travailliste (PvdA), longtemps moribonds dans les sondages, est revenu au premier plan d'une campagne pourtant dominée par l'euroscepticisme. Les travaillistes sont désormais au coude à coude avec le parti socialiste dans les sondages, derrière les libéraux.

Portés par d'excellentes performances de la part de leur chef de file Diederik Samsom lors de récents débats télévisés, les travaillistes ne cachent pas leur penchant pour une grande intégration européenne, mais, restent attentifs à une opinion publique de plus en plus hostile à l'Europe en crise.

"Pour résoudre cette crise de l'euro, nous devrons partager plus de compétences, au-delà de ce que nous estimons confortable", a déclaré Diederik Samsom lors d'un débat télévisé.

Pour les travaillistes, les Pays-Bas ont besoin de davantage de temps pour retrouver l'équilibre budgétaire. Leur leader Diederik Samson a indiqué qu'il souhaitait renégocier avec le Pacte budgétaire européen auquel il veut ajouter des mesures de croissance.

"Je suis passé de l'euro-optimisme à l'euro-réalisme (...).Un certain nombre de mesures doivent être prises d'urgence pour stabiliser l'ensemble, afin que la prochaine génération puisse poursuivre l'unification (....) Nous devons nous diriger vers une union bancaire, la surveillance européenne, un fonds de résolution pour les banques en faillite et, enfin, vers un système européen de garantie des dépôts", a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il estime que ses adversaires seront contraints de revenir sur leur promesse de ne plus aider la Grèce.

Les enquêtes d'opinion de ces dernières semaines plaçaient toutes en tête les libéraux du VVD et les socialistes (SP). Mais les travaillistes (PvdA) ont récemment enregistré une poussée dans les sondages, grâce notamment aux performances de son leader, Diederik Samson, lors des débats télévisés qui l'ont opposé aux autres têtes de liste. Les sondages diffèrent toutefois sur le parti qui arriverait en tête le 12 septembre.

Dans son enquête d'opinion publiée le 3 septembre, l'institut Synovate crédite le VVD de 35 sièges, le PvdA de 30, le SP de 24, le PVV de 18, l'appel Chrétien Démocrate (CDA) et les Démocrate 66 de 14 chacun. Le Parti des animaux (PvdD) de Marianne Thieme et l'Union chrétienne (CU) dirigée par Arie Slob obtiendraient 4 sièges chacun, la Gauche verte (GL), de Jolande Sap, 3 sièges et enfin le Parti politique réformé (SGP), conduit par Kees van der Staaij, et 50 Plus, de 2 députés chacun.

Amsterdam, 11 sept. 2012

Source : MAP

Au cours des dix dernières années, des immigrés asiatiques se sont installés un peu partout en Afrique australe, ouvrant des magasins dans de petites villes et des villages isolés. Alors que les consommateurs des pays à difficultés économiques croissantes dépendent de plus en plus des petits prix pratiqués par ces commerçants, leurs concurrents locaux se plaignent d’être poussés vers la faillite et font pression sur les gouvernements pour qu’ils instaurent des restrictions à l’encontre des commerçants étrangers.

Au Malawi, les magasins et restaurants tenus par des Chinois se sont multipliés depuis que le pays a noué des liens diplomatiques avec la Chine en 2007. Mais le gouvernement a récemment dû céder aux plaintes des entrepreneurs locaux et adopter des mesures législatives pour empêcher les commerçants étrangers d’exercer leur activité en dehors des grandes villes.

La nouvelle loi vise principalement les commerçants chinois. Nombre d’entre eux ont dû fermer leurs boutiques en milieu rural et demander au ministère de l’Industrie et du Commerce un permis d’exploitation pour exercer leur activité à Lilongwe, Blantyre, Mzuzu ou Zomba — les quatre plus grandes villes du pays.

« Ils peuvent exercer en milieu rural lorsqu’il s’agit d’activités de production ou de grandes entreprises, pas pour le petit commerce », a dit à IRIN le ministre de l’Industrie et du Commerce du Malawi, John Bande. Il a ajouté que le gouvernement allait continuer à adopter des lois encourageant les investissements étrangers sérieux « au bénéfice des Malawites ».

Mais les groupes de défense des droits de l’homme ont qualifié cette législation de xénophobe et certains consommateurs, comme Arnold Mwenefumbo, du district de Karonga, dans le nord du Malawi, estiment que si les commerçants chinois devaient fermer boutique, les habitants allaient devoir payer bien plus cher des produits vendus par des Malawites ou importés d’autres pays africains.

« [Les Chinois] employaient aussi nos fils et nos filles », a dit M. Mwenefumbo.

Lesotho

Au Lesotho, un petit pays sans accès à la mer où les taux de pauvreté et de chômage sont très élevés, l’apparition relativement récente de milliers de commerces tenus par des étrangers, principalement des Chinois, a suscité un ressentiment semblable de la part des entrepreneurs locaux, mais peu de réactions du gouvernement.

Avant le milieu des années 1990, Makhabane Theko dirigeait un commerce de vente au détail florissant dans la capitale, Maseru. Aujourd’hui, il loue son local aux mêmes commerçants chinois qui, selon lui, l’ont poussé vers la faillite. « Il est difficile d’être en concurrence avec des investisseurs étrangers, surtout des Chinois. Si vous vendez du sucre à huit maloti (1,4 dollar) les 500 g, ils le vendront presque moitié moins cher », a-t-il dit à IRIN.

Des histoires comme celle de M. Theko sont courantes au Lesotho. Si le nombre exact de Chinois dans le pays est inconnu, un rapport publié récemment par la Fondation Brenthurst estime qu’ils sont entre 10 000 et 20 000, soit près d’un pour cent de la population, qui s’élève à 1,9 million. « Les affaires sont bonnes ici », a dit un commerçant chinois.

Contrairement au voisin sud-africain, qui accueille depuis longtemps des immigrés chinois et leurs entreprises, le Lesotho est plus accoutumé à l’émigration de ses ressortissants qu’à l’immigration d’étrangers. La législation nationale réserve la possession de petites entreprises aux citoyens lesothans, mais le gouvernement ferme généralement les yeux sur les pratiques de corruption qui permettent aux immigrés chinois d’acheter une autorisation pour exercer une activité commerciale ou même de se procurer une carte nationale d’identité.
« Les Chinois vendent maintenant des makoenya [gâteaux gras], des cigarettes à l’unité, et même de la bière au prix de détail. Pourtant, leur catégorie d’entreprise leur interdit de le faire », a dit un commerçant ambulant qui vend des cigarettes dans les rues de Maseru.

Yoon Jung Park, coordinatrice du groupe de recherche international Chinois en Afrique/Africains en Chine (CA/AC), a mené une étude sur l’idée que la population d’Afrique australe se fait des Chinois. Elle a remarqué que les petits pays à économie fragile comme le Lesotho voyaient les financements de la part des bailleurs de fonds occidentaux diminuer. Nombre d’entre eux considèrent peut-être les investissements chinois comme leur meilleur espoir. Cela se traduit par l’inaction du gouvernement pour réglementer la prolifération de petites entreprises dirigées par des Chinois.

« Je pense qu’il y a un lien entre les relations officielles [avec la Chine] et les messages transmis à la population – notamment dans ces petits pays qui attendent désespérément de l’aide de l’étranger – selon lesquels les Chinois représentent un grand espoir et qui nous incitant à bien les accueillir », a-t-elle dit à IRIN.

De nombreuses personnes critiquent les Chinois en disant qu’ils apportent peu à l’économie locale, car ils envoient tout leur argent chez eux. Pourtant, selon Mme Park, peu d’immigrés chinois au Lesotho le font. Ils passent plutôt leurs deux ou trois premières années dans le pays à rembourser des emprunts, puis ils ont tendance à réinvestir dans leurs entreprises. La plupart emploient en outre au moins un Lesothan pour s’occuper des relations avec les clients.
Ils maintiennent des prix aussi bas que possible en achetant à d’autres Chinois (souvent à un prix légèrement inférieur), en formant des coopératives pour faire des achats groupés et en privilégiant une rotation rapide plutôt que des marges bénéficiaires élevées. Les rumeurs selon lesquelles les moins scrupuleux d’entre eux s’adonnent à des pratiques frauduleuses, comme réemballer des aliments périmés et enlever quelques grammes des sacs de farine et de sucre avant de les refermer sont peut-être également fondées, a dit Mme Park.

« Les marges bénéficiaires sont si étroites qu’ils ont probablement recours à ce genre de pratiques. Et le gouvernement du Lesotho n’intervient pas assez pour les en empêcher », a-t-elle commenté.

À l’approche des élections législatives de juin au Lesotho, plusieurs partis politiques avaient fait part de leur intention d’expulser les commerçants étrangers du pays. Hormis quelques attaques de supermarchés chinois soupçonnés de vendre de la viande périmée, aucune initiative n’a cependant été prise pour empêcher leurs activités.

Zambie
La politique d’ouverture à l’investissement étranger menée par la Zambie a conduit des milliers d’immigrés chinois à monter des entreprises dans le pays au cours des dernières années, mais leurs employés locaux se plaignent de leur faible niveau de rémunération.

« Oui, ils nous donnent du travail, mais ce ne sont pas des emplois pour nous aider [à améliorer nos vies]. Ce sont des emplois pour les aider à se faire plus d’argent. Je suis payé 350 000 kwachas [70 dollars] par mois. Que peut-on faire avec cette somme ? Mon salaire ne me permet que de payer le transport pour venir ici et rentrer chez moi », a dit Melinda Daka, une femme travaillant dans un magasin dirigé par un Chinois à Kamwala, une zone de commerces haut de gamme de Lusaka.

« Les employeurs zambiens payent beaucoup plus, mais ils sont peu nombreux, et ils ont peu d’employés... On ne peut donc rien faire d’autre que travailler pour ces [étrangers]. »

En juillet, le gouvernement zambien a augmenté le salaire mensuel minimum pour les employés de magasins et d’autres travailleurs non qualifiés de 80 à 220 dollars. Les employeurs rechignent toutefois à verser ces nouveaux salaires, car ils disent que cela pourrait induire une hausse des coûts insoutenable pour les entreprises.

Des relations positives

Tous les habitants de la région n’ont cependant pas une telle attitude négative à l’égard des commerçants chinois. Dans des pays comme l’Afrique du Sud et le Swaziland, où les immigrés chinois sont arrivés il y a plusieurs générations et dirigent maintenant des entreprises qui occupent des niches sans faire concurrence aux entrepreneurs locaux, les relations restent plutôt bonnes.

Les études de Mme Park au Zimbabwe ont révélé que lors de la crise économique qui a sévèrement touché ce pays, les consommateurs étaient reconnaissants envers les commerçants chinois qui réussissaient à importer des produits alors que personne d’autre ne pouvait le faire. « Ils disaient que, sans eux, ils n’auraient pas pu envoyer leurs enfants à l’école avec le matériel nécessaire. Ils leur ont permis de survivre à la crise », a-t-elle dit à IRIN.
Toutefois, dans les pays en proie à des difficultés économiques, l’arrivée de nombreux entrepreneurs chinois et l’absence d’application des lois et des règlements ont alimenté les tensions avec la population locale.

« Souvent, ils savent que ce n’est pas la faute des Chinois. Ils les respectent pour leur éthique professionnelle, mais ils reprochent au gouvernement de les laisser mener certaines de leurs activités », a dit Mme Park.

9 septembre 2012

Source : IRIN

C'est la face sombre du football moderne. Chaque année en Belgique, 300 à 400 jeunes footballeurs africains se retrouvent pris au piège dans un véritable trafic d'êtres humains.

Arrivés du Cameroun, de Côte d'Ivoire ou encore du Sénégal, ils ont cru aux mensonges d'agents peu scrupuleux qui leur promettaient une grande carrière. Mais le rêve a rapidement viré au cauchemar.

Lâchés de toute part, ces joueurs venus de loin se retrouvent sans club mais aussi sans papiers.

Au Cameroun, Stéphane avait arrêté l'école pour se consacrer à sa seule passion: le foot. L'heure enfin venue, sa mère n'a pas hésiter à hypothéquer sa maison pour lui permettre de jouer dans un club européen. Coût du voyage 5000€ exigé par un agent des plus malhonnête.

"J'ai été approché par un manager dont je ne vais pas citer le nom. Et depuis c'est le calvaire total. Cela fait deux ans que cela dure", témoigne Stéphane.

Âgés de 16 à 23 ans, ils se voyaient tous à Manchester ou encore au Real de Madrid. Ils se retrouvent aujourd'hui sans papier et sans club. Alors chaque matin, ils s'entraînent sur ce terrain défraîchi d'Anderlecht. 

"Je ne suis pas un club mais je fais le maximum d'efforts pour leur donner les sessions d'entraînements dont ils ont besoin pour intégrer un club", explique Séraphin Fodjo entraineur bénévole.

Et ce dont ils ont aussi besoin c'est d'un bon équipement distribué ce matin par Aloys Nong. Un parrain de choix. Attaquant en division 1 à Mons et victime il y a 10 ans d'un marchand de rêve.  

"Je suis peut-être une exception. J'ai cette chance. Quand je suis arrivé en Belgique, j'étais comme eux. Aujourd'hui, j'ai la chance de faire le métier que je voulais", dit Aloys Nong, footballeur professionnel à Mons.

Un message d'espoir et un cadeau symbolique, de quoi aider Willy à ne pas désespérer. "Je voudrais vraiment jouer en Belgique. Je ne vais pas viser très très haut, parce que pour le moment, je ne suis pas très bien entrainé. Une D3, ça me suffirait."

Chaque année et rien qu'en Belgique ils seraient 300 à 400 jeunes africains à rester sur le carreau. Un chiffre que dénonce la Fondation Samilia qui se bat quotidiennement contre le trafic des êtres humains.    

"En 2001 et 2002, une sous-commission sénatoriale s'était penchée sur la problématique du trafic et de la traite des êtres humains dans le football ici en Belgique. Depuis plus personne, ne semble s'intéresser au sujet. Et pourquoi, un business fructueux au niveau criminel s'arrêterait du jour au lendemain" Jean-Yves Tistaert, expert en trafic et traite des êtres humains, fondation Samillia.

Un appel clair à l'action urgente face à une lourde réalité venue d'Afrique. Un continent, réservoir de talents mais aussi des proies faciles.

N. Khaleefeh

10/9/2012, N. Khaleefeh

Source : rtbf Sport

Jean-Marc Ayrault a annoncé lundi lors de l'inauguration du Mémorial du camp des Milles à Aix-en-Provence qu'un "plan d'action" contre l'antisémitisme et le racisme serait présenté "dans les prochaines semaines".

"La lutte contre le racisme et l'antisémitisme est une priorité de mon gouvernement", a assuré le Premier ministre dans son discours d'inauguration du Mémorial du camp des Milles, seul grand camp d'internement et de déportation sous commandement français encore intact.

"Je réunirai un comité interministériel sur ce sujet dans les prochaines semaines, pour adopter un plan d'action", a-t-il annoncé.

Ce plan sera "d'abord fondé sur l'éducation, la volonté de combattre les préjugés sur l'étranger, sur l'autre, qui restent ancrés dans bien des mentalités et que des vents mauvais ont à nouveau attisés au cours des années passées", a précisé le chef du gouvernement.

"Qui peut nier la résurgence de ce type de comportements" antisémites ou racistes?, a ensuite lancé M. Ayrault au cours d'une conférence de presse.

"Il est important sur ces sujets que l'Etat s'affirme (...) La France est une République laïque: ça fonctionne quand on rappelle sans cesse nos valeurs, pour qu'elles soient au coeur même de la vie collective", a-t-il souligné. Il a indiqué que son gouvernement travaillait "depuis plusieurs semaines" sur ce comité interministériel.

Il s'est aussi dit "stupéfait" après la publication du pamphlet de l'écrivain et éditeur Richard Millet sur le tueur norvégien Anders Breivik. "Vous allez me dire la liberté de la presse, de création... mais je renvoie l'auteur à ses responsabilités", a enchaîné M. Ayrault. "Je suis très choqué par cela, le risque est tout banaliser", a-t-il mis en garde.

"J'ai toujours peur de la banalisation et d'une sorte d'esthétisme de la violence", a expliqué M. Ayrault.

Dans un texte de 18 pages, publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux dans le recueil "Langue fantôme", qui a provoqué la stupéfaction et l'indignation de nombreux intellectuels, Richard Millet voit notamment en Breivik "un enfant de la ruine familiale autant que de la fracture idéologico-raciale que l'immigration extra-européenne a introduite en Europe".

Le 24 août, Anders Breivik a été condamné à 21 ans de prison, peine qui peut être prolongée tant que le coupable du massacre de 77 personnes le 22 juillet 2011 est considéré comme dangereux.

10/9/2012

Source : Le Nouvel Observateur

S'agissait-il de souligner l'intérêt de l'Etat pour ces questions, alors même que ce type de projets peinent à se développer ? Toujours est-il qu'après des mois de gestation, c'est le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco,  qui l'a annoncé, vendredi 7 septembre : deux formations destinées, d'une part, aux responsables associatifs musulmans, imams et aumôniers et, d'autre part, aux fonctionnaires territoriaux, journalistes, élus, responsables associatifs ou religieux, ouvriront en octobre à Lyon, dans le cadre d'une collaboration entre l'Université Lyon-III, l'Institut catholique de Lyon et l'Institut de civilisation musulmane dépendant de la grande mosquée de Lyon.

Le premier cursus, "un certificat" ouvert aux détenteurs d'un bac+2 ou équivalent, est axé sur la laïcité et la République, et vise, selon la plaquette de présentation, à donner "aux responsables musulmans exerçant en France une meilleure connaissance du contexte législatif et sociétal et à parfaire leur réflexion sur la présence de l'islam en France et en Europe dans des sociétés modernes et sécularisées". Les responsables d'associations musulmanes gestionnaires des mosquées ou les imams sont encore en partie étrangers, sans formation spécifique.

 De l'histoire de la laïcité aux dangers du créationnisme, en passant par le droit et la gestion des associations ou la place des religions dans le monde du travail, elle prévoit aussi pour certains étudiants des cours de français langue étrangère. Cette formation s'inspire en partie de cursus, créés notamment à Paris, en 2008 et à Strasbourg, en 2011, pour favoriser l'émergence de responsables inscrits dans "l'islam de France",  et qui accueillent chacune une douzaine de personnes.

Des formations subventionnées

La seconde, plus inédite, est un diplôme d'université (DU) portant sur la religion, la liberté religieuse et l'islam et s'adresse à des acteurs non musulmans, de niveau bac+2 également. Outre des connaissances théoriques sur la laïcité, l'islam et ses pratiques, elle devrait donner aux inscrits des clés pour répondre aux situations concrètes, notamment dans le cas de revendications religieuses ou de possibles atteintes à la laïcité, auxquelles ils peuvent être confrontés.

Les deux cursus devraient proposer quelques modules en commun et parient à terme sur l'inscription d'une cinquantaine de personnes. "L'objectif est de faire se rencontrer des gens d'origines et de cultures différentes pour qu'ils se comprennent mieux", selon la préfecture.

Ces formations, d'un coût prévisionnel de 120 000 euros, devraient bénéficier d'aides gouvernementales à hauteur de 83 000 euros. Dans le même temps, des incertitudes pèsent sur les subventions publiques accordées notamment  à la formation de l'Institut catholique de Paris, redimensionnée faute de candidats musulmans en nombre suffisant, et qui recevait jusqu'à l'an dernier 120 000 euros, prévus pour une quarantaine d'inscrits.

10 septembre 2012, Stéphanie Le Bars

Source : Le Monde

Un racisme made in Morocco. Un sujet qu'on aimerait décortiquer, ensemble. Du « nègre» qui habite le quartier et qu'on aime de moins en moins croiser chez l'épicier et même cet épicier. .. Ce « Garbouz» sur qui on raconte des blagues. En passant par « Moul Zerri3a » ou ce « rat de fassi » ! Marocains, Marocaines, ouvrez les yeux: Nous sommes de grands racistes…Suite

Le gouvernement tunisien a déploré lundi la perte de dizaines de Tunisiens qui ont péri dans le naufrage vendredi d'une embarcation de fortune transportant vers l'Italie plus de 100 migrants clandestins tunisiens dont 56 ont pu être sauvés.

"Une cellule de crise a été mise en place et une enquête sera ouverte sur les circonstances du naufrage", a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué.

Elle a souligné les "efforts gigantesques de la Tunisie pour endiguer le phénomène de l'immigration illégale et promouvoir le développement", appelant à une "conjugaison des efforts de toutes les parties concernées".

Le chef du gouvernement Hamadi Jebali a de son côté regretté la perte des Tunisiens naufragés en adressant ses condoléances à leurs familles, alors que l'opposition a vu dans le drame un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par les islamistes.

Des familles de personnes disparues ont protesté devant le siège du ministère des affaires étrangères en demandant le rapatriement de leurs proches morts ou rescapés.

Le ministre des affaires étrangères Rafik Abdesslem a assuré lundi soir que les rescapés recevraient "toute l'aide sociale, sanitaire et psychologique dont ils ont besoin".

A Paris, des ONG issues de l'immigration ont appelé à un rassemblement mercredi devant le siège de l'Ambassade de Tunisie pour protester contre la politique du gouvernement en matière d'emploi et la pauvreté qui constituent, selon eux, les motifs majeurs de l'émigration.

La garde maritime a par ailleurs annoncé avoir déjoué lundi deux nouvelles tentatives d'émigration de plus de 200 personnes qui s'apprêtaient à se rendre en Italie.

La première embarcation interceptée trasportait 60 personnes au départ des îles Kerkennah (sud-est) et la deuxième en provenance de Libye comptait à bord 156 personnes de différentes nationalités.

Le secrétaire italien à l'Immigration Saverio Ruperto a souligné qu'avec "environ 5.000 arrivées jusqu'à présent contre près de 50.000 en 2011" suite au Printemps arabe, le phénomène migratoire est "presque redevenu normal".

Il a toutefois souhaité une réunion entre "pays du pourtour méditerranéen et l'Europe car la côte italienne est une côte européenne".

Lampedusa, île de 20 km2 située à moins de 100 km des côtes nord-africaines, est la principale porte d'entrée dans l'UE pour les immigrants en provenance de Tunisie, Libye ou même d'Egypte.

10 sept 2012

Source : AFP

Les députés d'Aube dorée, la formation grecque d'extrême-droite, ne disposent plus de protection policière depuis lundi en réaction à l'agression de vendeurs de rue dont plusieurs d'entre eux se sont rendus coupables.

Trois députés d'Aube dorée étaient à la tête d'un groupe de militants qui s'en sont pris samedi à des vendeurs de rue immigrés dans les villes de Missolonghi et Rafina. Des étals ont été saccagés et des tables brisées.

Devant les critiques suscitées par cette descente contre des migrants, le ministère de l'Ordre public a annoncé lundi que les élus d'Aube dorée ne seraient plus protégés par des agents de sécurité désignés par l'Etat.

"La police a décidé de retirer la protection policière dont bénéficiaient les élus d'Aube dorée au Parlement après que ce parti a annoncé qu'il poursuivrait ses actions violentes et ses abus d'autorité", explique-t-il dans un communiqué.

"Cette décision vise à protéger les agents de police de possibles manquements à leur devoir, puisqu'ils doivent à la fois protéger des élus et poursuivre et interpeller les contrevenants", ajoute le ministère.

Le chef de la police de Rafina a par ailleurs été suspendu de ses fonctions. Il lui est reproché de ne pas être intervenu pour mettre fin au saccage.

Jusqu'à récemment groupuscule flirtant avec le néo-nazisme - plusieurs de ses membres ont été vus effectuant le salut nazi et son emblème rappelle la croix gammée -, Aube dorée a réalisé une percée aux élections législatives de juin, faisant son entrée au Parlement après une campagne axée sur la dénonciation de l'immigration.

A en croire les sondages, sa cote continue de progresser. La semaine dernière, Aube dorée était crédité de 10,5% des intentions de vote, contre 6,9% aux élections de juin.

Dans un communiqué publié après les violences de samedi, le parti affirme avoir contrôlé les permis de séjour des vendeurs immigrés et poursuivi ceux qui n'en avaient pas. "Les membres d'Aube dorée ont fait ce que l'Etat absent aurait dû faire il y a longtemps déjà", dit-il.

L'Association des petits vendeurs grecs, qui se dit de longue date victime de la concurrence déloyale des vendeurs de rue sans papier, a salué son action et souhaité qu'elle soit "étendue à tout le territoire", selon l'agence de presse ANA.

10-09-2012, Harry Papachristou; Henri-Pierre André

Source : Nouvel Observateur/ Reuters

Le film marocain 'Mort à vendre' du réalisateur belgo-marocain Faouzi Bensaidi a été sélectionné pour représenter le Maroc aux Oscars 2013. Ce film, selon la commission de sélection, est «conforme aux critères établis par l'Academy of Motion Picture Arts and Science...Suite

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