Le jeune artiste marocain, Nabil El-Makhloufi, a été primé à la 9ème édition de la Biennale de l'Art africain contemporain de Dakar, une manifestation artistique phare qui s'est ouverte, vendredi, dans la capitale sénégalaise avec la participation d'artistes venus de différents pays.
Le jeune artiste marocain, établi en Allemagne, a reçu le prix "Thamy Muylee des Pays-Bas" lors de la cérémonie d'ouverture officielle de cette manifestation en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et de nombreux artistes de divers horizons venus assister à ce grand mess de l'art africain contemporain.
El-Makhloufi, natif de Fès en 1973 et diplômé de l'Académie des Arts de Leipzig (Allemagne), a été primé parmi 26 artistes de différents pays sélectionnés par un jury international pour exposer leurs œuvres à cette manifestation qui compte pour une véritable vitrine des arts de la création africaine contemporaine.
Cette consécration permettra au jeune artiste d'élargir son expérience à travers une résidence artistique à Pékin pour une durée de trois mois.
L'Âœuvre picturale de Makhloufi marie réalisme et abstraction dans des images qui sont de pures apparitions. Par des aplats colorés de texture fine et allégée, l'artiste créé des scènes fantomatiques d'attroupement ou de posture de départ. Son art exhibe la fragilité de l'Homme en situation d'altérité et d'émigration.
Dans "Foule 2", thème choisi pour ses 5 tableaux retenus à l'exposition collective de cette manifestation, les personnages aux allures transparentes sont, comme dans un même destin, liés entre eux par un tracé quasi calligraphique qui rappelle l'art ornemental arabe.
Dans une déclaration à la MAP, le jeune artiste affirme apprécier particulièrement la consécration de ce grand rendez-vous de Dakar qui permet un brassage artistique enrichissant et décline les plus récentes tendances de l'art africain contemporain.
El-Makhloufi, qui entame une carrière artistique prometteuse et compte à son actif plusieurs prix notamment celui de l'école des arts allemande "HGB", envisage de s'épanouir et poursuivre sa carrière artistique au Maroc. "Après l'obtention d'un doctorat en arts plastiques en Allemagne, je compte ouvrir mon atelier au Maroc et prendre part à ce dynamisme du milieu artistique marocain actuel que j'ai constaté à plusieurs reprises", a-t-il dit.
La jeune artiste marocaine, Zemmouri Fatiha, figure également parmi les 26 artistes retenus sur 400 candidatures à cette 9ème édition de la Biennale de Dakar.
L'Âœuvre de Zemmouri se démarque par une originalité et une créativité difficilement saisissable par les classifications standards des arts. Par une Âœuvre "hybride", entre peinture et sculpture, une disposition et un travail de la matière d'une grande sensibilité, l'artiste se refuse de se cantonner dans un courant ou un style particulier.
"Je travaille sur de la matière, des matériaux d'usage courant, pour façonner, agencer, disposer afin de faire rejaillir du sens, un autre regard de l'objet travaillé ou même des impressions vagues et fugaces", dit elle en s'exprimant sur ses Âœuvres.
A travers la Biennale de Dakar, c'est une Afrique imaginative, créative, entreprenante qui s'exprime avec un esprit de solidarité et d'ouverture qui renvoie une image bien différente de celle des représentations sublimée ou caricaturée du continent.
La 9ème édition de la biennale (7 mai-7 juin) se distingue cette année par la célébration du 20ème anniversaire de cette manifestation qui a pris de la notoriété au fil du temps. Une pléiade d'artistes et critiques d'arts de différentes générations sont conviés à ce rendez-vous artistique pour un débat de haut niveau sur les nouvelles tendances de l'art africain et porter un regard rétrospectif sur les pionniers.
Source : MAP
Jeudi 22 avril. Il était à peine 15h00 quand nous sommes descendus du métro à la station Jean-Talon pour aller à la rencontre de nos compatriotes qui vivent dans l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, appelé également le «petit Maghreb».
C'est en septembre 2009 que la Ville de Montréal a attribué ce nom à ce quartier de la portion de la rue Jean-Talon, allant du Boulevard Saint-Michel au Boulevard Pie IX. Quelque cinq mille personnes, issues principalement de la communauté maghrébine, y vivent. Ce quartier est géré par une association qui porte son nom dont les membres veulent que le «petit Maghreb» devienne une destination commerciale et touristique au même titre que le quartier chinois ou la petite Italie. Premier «Petit Maghreb» au monde, ce tronçon s'est affirmé au fil des ans comme le lieu de rassemblement de la communauté maghrébine de Montréal, qui compte plus de 45.000 immigrants d'origine marocaine. Plus d'une centaine de commerces y ont pignon sur rue, dont la moitié est liée à la culture d'Afrique du Nord, surtout dans les domaines de l'alimentation avec des pâtisseries arabes, des salons de thé et des boucheries fines.
Quelque 4871 Marocains se sont installés au Québec durant l'année 2009 selon la Direction de la recherche et de l'analyse prospective du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles canadien. Les Marocains se classent en deuxième position des arrivées derrière les Algériens avec 5072 personnes. Le Royaume est suivi des Français au nombre de 2554 personnes et de la Chine avec 2257 arrivées. Au total, le Québec aura accueilli 49.489 migrants l'année dernière contre 45.198 en 2008. 72,3% d'entre eux désiraient s'installer à Montréal. Parmi eux, Mohamed Khadir, commerçant d'origine marocaine, est le premier que nous avons pu rencontrer. Dans sa boutique, on ne trouve que de l'alimentation marocaine. «Pratiquement tout vient du Maroc », nous déclare-t-il avec grande fierté.
Etabli depuis 1986 au Québec, il témoigne : «Dans notre quartier, on peut manger un couscous, acheter des produits de l'artisanat maghrébin, visiter une galerie d'art ou même regarder un match de football canadien (curling) ou de hockey sur glace. Considéré comme le sport national, ce dernier est le sport favori des Canadiens». Il faut noter que les gens, en arrivant au Canada, pensent à améliorer leur situation mais malheureusement la réalité est tout autre. Les statistiques montrent que cela prend en moyenne deux ans et demi pour qu'un Maghrébin trouve son premier emploi au Québec. Il y a 28 % de chômage chez les immigrants maghrébins.
Il n'en demeure pas moins que cette réalité ne s'applique pas à la totalité, il y a quand même certains Marocains qui ont très bien réussi. Parmi eux, Abdelghani Dades, journaliste, membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Installé depuis 2002 à Montréal, A. Dadès nous a affirmé que les membres de la communauté marocaine établie à Toronto et à Montréal, Ottawa et au Québec, à Sherbrooke et au Gatineau, sont à 95 % francophones et à 66 % titulaires de qualifications académiques et techniques de haut niveau. Parmi eux, 25 familles vivent dans le pôle nord et travaillent dans l'exploration pétrolière.
A. Dades qui est également fondateur du groupe Atlasmédias (Radio la voix des Marocains et journal Atlasmédia) , membre du réseau «Droits et Démocratie» Canada et membre de la table Maghreb du ministère québécois de l'Immigration et des communautés culturelles, souligne que trois vice-doyens des universités canadiennes et de 150 à 400 professeurs de l'enseignement supérieur sont d'origine marocaine. Il y a même une députée québécoise d'origine marocaine, Fatima Houda Pepin, qui a reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur française. Plus loin, au Boulevard de l'Acadie, Dr. Halima Serrar, présidente d'un centre médical et esthétique appelé «Zinasanté» nous a accueillis avec un grand sourire dans sa clinique. Il s'agit du 1er hammam méditerranéen de bien-être et d'un centre de recherche clinique.
Une fierté 100% marocaine. Entièrement décoré de meubles et tapis marocains, le centre médical, qui a choisi pour concept le spa, raconte toute l'histoire arabo-musulmane et les traditions du Maroc. L'hospitalité marocaine oblige, un verre de thé et des gâteaux marocains nous ont été offerts.
Docteur en médecine générale depuis 1991, possédant également un Ph.D. en pharmacologie, Halima Serrar a évolué dans le milieu de la recherche clinique avant de fonder ce concept innovateur.
Son intention est de faire combiner les bienfaits d'un programme de remise en beauté avec une conscience clinique et médicale, le tout sous une approche multidisciplinaire: médecin, psychothérapeute, naturopathe, massothérapeute, chirurgie plastique et gynécologie.
Pour mener à bien sa mission, elle est accompagnée par ses deux frères docteurs Jamal et Mohcine Serrar.
Ce dernier a reçu, en décembre dernier, une médaille de la Fondation Clinton pour ses travaux de recherche dans le domaine de la médecine. Le centre emploie un grand nombre du personnel médical et paramédical majoritairement marocain. Par ailleurs, le Réseau des femmes d'affaires marocaines du Canada (REFAC), présidé par Malika Ezzine, est très actif. Il s'agit d' un organisme sans but lucratif, fondé le 29 novembre 2004 à Montréal sous le nom de "Association de Femmes Marocaines du Canada (AFMC)". Il regroupe des femmes entrepreneurs, femmes en affaires, femmes universitaires et professionnelles.
Non loin du «petit Maghreb» et plus exactement à Beaubien Est de Montréal, Driss Slaoui, secrétaire général du Congrès marocain du Canada (CMC) dans la région du Grand Montréal, nous informe que la démarche pour la création du Congrès des Marocains du Canada a connu son aboutissement le 27 mars 2010, avec la tenue de l'assemblée générale pour la constitution des instances décisionnelles de l'Association. Cette structure fédérale comprend des délégués des structures locales de Montréal, Toronto, Québec, Ottawa, Gatineau et Sherbrooke.
«L'association élabore un plan d'action qui tracera toutes ses perspectives et ses activités», souligne-t-il. Etabli depuis une quinzaine d'années au Canada, D. Slaoui ajoute que l'objectif est de «défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits des personnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada». «Nous allons travailler pour avoir une bonne visibilité sur la communauté marocaine établie au Canada et pour défendre ses intérêts.
Le but est de garder les liens de toutes les générations futures avec leur pays d'origine», indique pour sa part Mohammed Jaouad, directeur des projets spéciaux et président du CMC-section Montréal. M. Jaouad est établi depuis une vingtaine d'année au Québec, après avoir servi en sa qualité de technicien dans les phosphates à Safi, Laâyoune et Casablanca. Après avoir obtenu un diplôme en électronique, il a immigré au Canada où il dirige aujourd'hui d'une main de fer un grand nombre de taxis qui regroupe quatre compagnies et assure aujourd'hui 25% du réseau du Québec.
Et pourtant, M. Jaouad n'était pas destiné à tenter l'aventure, car il était directeur d'une entreprise de construction mécanique de précision. A son installation à Montréal en 1989, il se convertit dans le taxi. Ce secteur emploie dans la seule ville de Montréal, quelque 12.000 personnes. Natif de la région des Doukkala-Abda, il est devenu avec un autre opérateur, du nom de Dory Saliba, les actionnaires principaux dans une des grandes compagnies de la place. Les deux opérateurs connaissent bien le secteur puisqu'ils étaient chauffeurs appointés, propriétaires et gestionnaires d‘entreprises de transports urbains légers.
Avec ces acquisitions, le groupe de M. Jaouad s'est constitué une flotte de 450 véhicules opérant dans le Grand Montréal métropolitain et un effectif de 1164 employés et chauffeurs. Aujourd'hui, il envisage d'emporter son expérience et son savoir faire vers son pays d'origine où il compte investir dans les villes de Marrakech et Rabat. Pour sa part, Ahmed Mendili, un autre Marocain établi à Montréal a eu l'idée de combattre le fléau des accidents de la circulation. Il est administrateur de la Fondation "Tarik Assalama" créée après la mort tragique de son fils Tarik, 32 ans. Il était en visite chez sa famille à Casablanca, en octobre 2009, quand il a succombé à ses blessures suite à un accident de voiture.
Le père de la victime crée cette Fondation, qui opère aussi bien au Maroc qu'au Canada, «afin que la mort de tous les Tarik ne reste plus une simple statistique, mais contribue à réveiller les consciences endormies ! », s'indigne-t-il. «La Fondation se propose de sensibiliser contre le fléau des accidents de la circulation s'investit en tant qu'acteur dans la prévention des accidents de la route», témoigne A. Mendili.
Du côté des jeunes, issus de la 2e génération, Salim Idrissi assume la responsabilité d'attaché politique du député de Westmount-Saint-Louis, vice-président de l'Assemblée nationale du Québec. Il était déjà consultant en affaires publiques et communications à la Fédération des chambres de commerce du Québec, coordonnateur des communications (commission-jeunesse) au Parti Libéral du Québec et représentant régional de Montréal-Sud au Parti Libéral du Québec.
Natif de Rabat, S. Idrissi a obtenu son diplôme d'enseignement supérieur en sciences politiques à l'Université de Condordia avant de se lancer dans la politique.
Source : Le Matin
Une cérémonie a eu lieu mardi dernier, 4 mai, dans la région néerlandaise de Zeeland, pour rendre hommage aux soldats marocains morts en 1940, lors de l'invasion allemande du pays. Une fondation de Marocains résidant à la Haye a organisé les commémorations, qui n'étaient malheureusement pas sans provoquer des réactions de la droite hollandaise.
Ces faits ne se trouvent pas dans beaucoup de manuels d'histoire. En 1940, alors que le Maroc était sous protectorat de la France, le Sultan et futur roi Mohamed V a envoyé des troupes pour combattre aux côtés des alliés en Europe. 100 000 soldats marocains ont participé à la guerre en Europe, 30 000 d'entre eux auraient participé à la défense de la ville d'Anvers lors de l'invasion allemande en mai 1940, rapporte Mohamed Achachboun dans un livre publié en 2005 sur l'effort de guerre marocain. Les soldats étaient stationnés en Zeeland, région du sud-est des Pays-Bas, quand les troupes allemandes ont envahi les Pays-Bas. Au moins 19 seraient morts, enterrés sur le cimetière de guerre de Kapelle-Biezelinge à coté des soldats français tombés aux Pays-Bas.
La France commémorait depuis longtemps ses compatriotes morts pour défendre ses voisins du nord, mais ce n'est que depuis deux ans que l'hymne chérifien y est joué en même temps que la Marseillaise. Selon le quotidien Algemeen Dagblad repris par l'Alliance Française du Zeeland, ce serait sur initiative de l'ambassadeur français aux Pays-Bas que l'apport marocain a trouvé sa place dans les commémorations en 2008. Cette année 2010, c'est la fondation « De Ontmoeting » qui a organisé la commémoration. 50 pères et fils marocains de la Haye se sont rassemblés pour déposer une gerbe au mémorial.
Mais aux Pays-Bas, le Maroc reste surtout associé aux travailleurs immigrés venus dans les années 60 et 70. Ce chapitre du soutien marocain dans la deuxième guerre mondiale n'est pas connu par tout le monde. La droite populiste s'enflamme facilement et va jusqu'à nier certains faits. Pas plus tard qu'avant-hier (5 mai), l'hebdomadaire HP / de Tijd intitulait un de ses articles: « Les Marocains ne combattaient pas au Zeeland ».
L'auteur entamerait, selon lui, la « déconstruction d'un mythe »; les Marocains n'auraient tiré aucune balle en défense des Pays-Bas. Les enterrés seraient mort lorsque les troupes essayaient de fuir vers l'Angleterre. Morts noyés, sans combattre. L'auteur, clairement révisionniste, ne veut pas associer héroïsme aux soldats marocains aux Pays-Bas, et il trouve un écho dans les commentaires et forums d'extrême droite.
En 2008, le quotidien de Volkskrant faisait état de plusieurs autres versions des faits. 15 Marocains seraient morts noyé de le canal de la Manche selon M. Hey, 12 selon le centre de documentation NIOD, qui comptait 7 Marocains morts lors de combats.
Une guerre des chiffres qui pourrait bien laisser de côté l'essentiel. Pour le militant associatif Mohamed Achachboun, il est important de faire reconnaître l'histoire des combattants marocains aux Pays-Bas. Pour deux raisons: Il veut que la société néerlandaise apprenne les leçons de cette histoire, qu'elle puisse avoir un effet positif sur l'image des Marocains aux Pays-Bas aujourd'hui. « C'est mon idéal, car sans idéal on va nulle part. Les Marocains sont presque toujours décrits de manière négative dans la presse. » Montrer que cette image est très réductrice, voilà pourquoi Achachboun entreprend régulièrement des voyages au lieu de mémoire.
Mais il y emmène aussi des jeunes issus de l'immigration marocaine. Il estime que pour ceux d'entre eux qui peuvent se sentir rejetés de la société néerlandaise, apprendre que leurs ancêtres ont contribué à libérer l'Europe du fascisme peut être très valorisant. Une valeur que la droite populiste s'empresse à ne pas faire valoir.
Source : Yabiladi
Les derniers films des cinéastes marocains Abdelkader Lagtaâ, Hassan Benjelloun, et Aziz Salmy seront projetés samedi à Lyon (Centre de la France), à la 10è édition des "Fenêtres sur le cinéma du sud", organisée du 4 au 9 mai par l'association "Regard Sud" et l'Institut Lumière.
Les films marocains sont programmés dans le cadre d'un panorama des cinématographies arabes visant à faire découvrir au public français un cinéma peu visible sur les chaînes de télévision ou en salles, indiquent les organisateurs.
Parmi les réalisateurs arabes qui feront le déplacement, Abdelkader Lagtaâ présentera son documentaire "Entre désir et incertitude" (2009), dans lequel il identifie les mouvances qui animent le cinéma marocain et pointe du doigt les principaux dangers qui menacent son évolution.
Quant à Aziz Salmy, il présentera son long-métrage "Amours voilées". Tourné en 2008, avec Younès Migri, Hayat Belhalloufi, Saâdia Ladib, Nora Skali, ce film est lauréat notamment du prix de l'expression artistique du Festival méditerranéen de Rome (2009).
"Où vas-tu Moshé ?" (2007), de Hassan Benjelloun, fait partie, lui aussi, des films marocains projetés, en présence de Mohamed Bakrim, responsable communication du Centre Cinématographique Marocain (CCM).
Outre le Maroc, des cinéastes originaires d'Algérie, d'Egypte, du Liban, de Palestine, de Syrie, de Tunisie, participent à cette édition avec des films de fiction et de documentaires dont certains présentés en avant-première ou sélectionnés dans divers festivals.
Source : MAP
La Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne est un espace de dialogue, d'échanges d'idées et de débats entre les parlementaires européens et marocains, qui devra se pencher sur tous les sujets concernant les relations entre les deux parties, a affirmé jeudi à Bruxelles, Mme Mbarka Bouaida, co-présidente de cette commission.
Cette commission ne doit pas seulement être un espace d'échange d'idées, mais elle doit proposer, faire un suivi et contrôler la mise en place des actions de l'accord d'association Maroc-UE, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la réunion constitutive de cette commission.
Mme Bouaida a exprimé sa satisfaction du bilan de la première rencontre entre les membres de cette commission, précisant que les discussions se sont déroulées dans une ambiance transparente, constructive et riche en termes d'idées.
La délégation marocaine a pu expliquer et faire connaitre ses positions par rapport à plusieurs sujets concernant les droits de l'Homme, la justice, la gouvernance territoriale, le volet économique et commercial et la coopération en matière d'immigration, a-t-elle fait savoir.
Cette première rencontre est une phase de prise de contact et de mise au point, a indiqué Mme Bouaida, soulignant la nécessité de multiplier les rencontres et de dynamiser cette commission qui devrait aborder tous les sujets concernant les relations Maroc-UE.
"Nous avons également identifié des sujets qui intéressent les deux parties et qui pourraient être discutés comme la sécurité dans la région du sahel, la problématique environnementale et la violence contre les femmes", a-t-elle dit.
De son coté, M. Pier Antonio Panzeri, co-président de la commission s'est félicité des résultats positifs des premiers travaux de la commission.
Il s'agit d'une commission mixte de grande qualité, a-t-il dit, signalant que les thèmes examinés ont été le Statut Avancé, la démocratie et l'Etat de Droit, ainsi que les questions de justice, et de la régionalisation.
La commission mixte, en se fondant sur les expériences de certains pays européens, peut être intéressante, a-t-il souligné.
Source : MAP
La Commission européenne a adopté aujourd'hui un plan d'action destiné à renforcer la protection des mineurs non accompagnés arrivant dans l'Union, qui comprend des normes communes en matière de tutelle et de représentation légale. Ce plan a pour objet de définir une approche européenne commune, afin de garantir que les autorités compétentes arrêtent le plus tôt possible, de préférence dans un délai de six mois, une décision quant à l'avenir de chaque mineur non accompagné. Les États membres devraient en priorité localiser la famille des mineurs non accompagnés et veiller à leur réinsertion dans leur société d'origine. Si l'intérêt supérieur de l'enfant le requiert, les États membres doivent trouver d'autres solutions, par exemple l'octroi d'une protection internationale ou la réinstallation dans l'Union.
Il n'est pas aisé de connaître précisément le nombre de mineurs non accompagnés qui émigrent en Europe, mais les demandes d'asile déposées l'année dernière par des enfants de moins de 18 ans non accompagnés par un adulte donnent une indication de l'ampleur du phénomène. Les données publiées par Eurostat révèlent qu'en 2009, 10 960 mineurs non accompagnés ont demandé l'asile dans 22 États membres (ne sont pas inclus la République tchèque, le Danemark, la France, la Pologne et la Roumanie), ce qui représente une hausse de 13 % par rapport à 2008, année durant laquelle 9 695 demandes d'asile ont été déposées.
Les raisons qui expliquent l'arrivée de mineurs non accompagnés dans l'Union sont variées. Ceux-ci fuient des guerres, des conflits, la pauvreté ou des catastrophes naturelles, des discriminations ou des persécutions. Leurs parents les envoient dans l'espoir qu'ils aient une vie meilleure, qu'ils puissent subvenir aux besoins de leur famille restée au pays, ou pour qu'ils rejoignent des membres de leur famille vivant déjà dans l'Union. Certains sont victimes de la traite des êtres humains. Le plan d'action propose une approche à l'échelle de l'Union, reposant sur trois principaux axes d'intervention: la prévention des migrations périlleuses et de la traite des êtres humains, l'accueil et les garanties procédurales dans l'UE et la recherche de solutions durables.
«L'Europe doit prendre des mesures immédiates pour s'occuper des mineurs non accompagnés, qui sont les victimes les plus exposées et les plus vulnérables des flux migratoires», a déclaré Cecilia Malmström, commissaire chargée des affaires intérieures.
«Ce plan d'action vise à mettre en place une approche commune et coordonnée, de manière à relever un défi qui devrait prendre de l'ampleur au cours des prochaines années. Il est primordial que tous les États membres s'engagent à offrir aux mineurs non accompagnés le bénéfice de normes élevées en matière d'accueil, de protection et d'insertion. Le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant doit toujours constituer le fondement de toutes les mesures qu'ils adoptent. Nous devons nous efforcer de localiser la famille des mineurs qui pénètrent seuls sur le territoire de l'Union et nous devons leur assurer des conditions de retour permettant un regroupement familial».
Le plan d'action s'articule autour des dix principes suivants:
1. Tous les enfants doivent, avant toute chose, être traités comme tels. L'intérêt supérieur de l'enfant doit être la considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les mineurs non accompagnés.
2. Tous les enfants doivent être traités conformément aux règles et principes liant juridiquement l'Union européenne et ses États membres, notamment la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant et la convention européenne des droits de l'homme.
3. Tout doit être mis en œuvre pour créer un environnement permettant aux enfants de grandir dans leurs pays d'origine en ayant de bonnes perspectives de développement personnel et un niveau de vie décent.
4. Les enfants doivent être protégés des passeurs et des groupes criminels, ainsi que d'autres formes de violence ou d'exploitation.
5. Tout doit être mis en œuvre pour trouver la famille de l'enfant et permettre un regroupement familial, à condition que cela soit conforme à l'intérêt supérieur de celui-ci.
6. Des mesures d'accueil adaptées aux enfants et des garanties procédurales doivent s'appliquer dès l'instant où l'enfant est découvert à la frontière extérieure ou sur le territoire d'un État membre, jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée. La tutelle et la représentation légale de l'enfant sont d'une importance déterminante.
7. Il convient d'arrêter le plus tôt possible une décision relative à l'avenir de l'enfant, de préférence dans un délai de six mois.
8. Les mineurs non accompagnés doivent toujours être placés dans des lieux d'hébergement appropriés et traités d'une façon pleinement compatible avec leur intérêt supérieur. Si une rétention est exceptionnellement justifiée, on ne doit y recourir qu'en dernier ressort, pour la période appropriée la plus brève possible, et en faisant prévaloir l'intérêt supérieur de l'enfant.
9. Des solutions durables doivent être élaborées en fonction d'une appréciation au cas par cas de l'intérêt supérieur de l'enfant. Elles doivent consister soit dans le retour de l'enfant dans son pays d'origine où sa réinsertion doit être assurée, dans l'octroi d'une protection internationale ou d'un autre statut juridique permettant à l'enfant de s'insérer dans l'État membre de résidence, soit dans la réinstallation sur le territoire de l'Union européenne.
10. Tous les acteurs intéressés – institutions de l'UE, États membres, pays d'origine et de transit, organisations internationales et organisations de la société civile – devraient unir leurs forces et redoubler d'efforts pour s'attaquer au problème des mineurs non accompagnés et veiller à la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Source : Europa
Une Fondation baptisée "Tarik Assalama" a été lancée officiellement, mercredi à Montréal, avec l'objectif de sensibiliser aux dangers des accidents de la circulation au Maroc.
Opérant aussi bien au Maroc qu'au Canada, la Fondation a vu le jour il y a 4 mois à l'initiative d'Ahmed Mendili, dont le fils Tarik est décédé l'année dernière dans un accident de la route.
Cette fondation s'assigne pour objectifs de lutter contre l'insécurité routière et ses conséquences et d'assister et de soutenir les familles ayant perdu un des leurs dans un accident de la route.
Dans un message lu en son nom, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué cette initiative soulignant que "sans nul doute, cette nouvelle fondation constituera un nouveau jalon dans l'action solidaire et une valeur ajoutée dans le tissu associatif combien responsable et actif au Canada".
Pour sa part, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a loué la création "avec autant de détermination" de cette fondation à la mémoire de Tarik.
"Aucune initiative, aucun effort, aucun investissement personnel ou collectif ne sera jamais de trop pour essayer d'atténuer" les traumatismes engendrées par les accidents de la route, a-t-elle indiqué, affirmant qu'"aucun citoyen digne de ce nom ne peut être insensible aux conséquences sociales et économiques de ce fléau".
Tout en saluant cette initiative, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Yolande James a souligné le dévouement des personnes qui ont été derrière le lancement de cette fondation.
"Dans un esprit de solidarité et d'entraide, vous vous êtes engagés dans la prévention de la sécurité routière tout en honorant la mémoire du jeune Tarik", a-t-elle dit dans un message aux membres de la Fondation.
Les autres intervenants ont mis l'accent sur les causes des accidents de la route au Maroc et les moyens de les prévenir par des mesures législatives, réglementaires et administratives.
Source : MAP
Il a suscité craintes et espoirs. Aujourd’hui, une étude scientifique évalue le contrat que des cantons font signer aux immigrés non européens. Conclusion: il faut cibler ceux qui posent problème.
A gauche, il faisait peur. A droite, on le voyait comme la solution aux problèmes liés à l’immigration. Inscrit dans la Loi fédérale sur les étrangers, entrée en vigueur en janvier 2008, le contrat d’intégration est censé être un nouvel outil pour inciter les immigrés non européens à s’insérer en Suisse. En le signant, le migrant s’engage à apprendre une langue nationale, condition principale pour obtenir un permis de séjour. Si les cantons romands, dont Genève et Vaud, sont sceptiques, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure, Argovie et Zurich étaient les premiers à se jeter dessus. Saint-Gall l’applique depuis six mois et Berne l’envisage.
Une étude scientifique évalue aujourd’hui le fameux contrat. Résultat: il n’est ni un engin de torture «ni une solution miracle». La Haute Ecole spécialisée du Nord-Ouest, qui a suivi 240 contrats d’intégration signés entre avril et août 2009 dans les cantons pionniers, le désigne comme un outil intéressant, mais qu’il faut améliorer.
Harmoniser les modèles cantonaux.
Premier bémol: il y a autant de modèles que de cantons. Ces derniers ont non seulement le choix d’appliquer ou non le contrat, mais aussi d’en définir les contours. Si l’apprentissage de la langue est au cœur de chaque modèle, il n’est pas l’unique critère d’intégration. Ainsi, Bâle-Ville fait signer le contrat aux migrants analphabètes déjà établis dans le canton et prolonge le permis de séjour s’ils apprennent l’allemand, n’ont pas de casier judiciaire ou de dettes.
En Argovie en revanche, le contrat n’est proposé qu’aux
nouveaux arrivants et d’autres critères d’intégration sont retenus. Ces disparités posent problème sur le plan de l’égalité des chances. L’étude recommande aux cantons de fixer des critères d’évaluation communs, qu’il faudrait idéalement inscrire dans la loi fédérale pour mettre tout le monde d’accord.
Mieux cibler les immigrés.
Le contrat n’est pas adapté à tous les immigrés. Seuls deux groupes devraient y être soumis: les migrants établis en Suisse qui ne parlent toujours pas la langue et ne travaillent pas et les étrangers fraîchement arrivés qui risquent de poser problème.
S’entretenir avec tous les étrangers.
Eva Tov, la professeur en charge de l’enquête, regrette qu’on ne cible que les étrangers des pays tiers, c’est-à-dire hors de l’Union européenne et de l’AELE. Pour elle, il faudrait convier tous les nouveaux migrants à un premier entretien. Sur cette base, les autorités pourraient alors décider à qui elles conseillent de suivre un cours de langue et qui elles forcent à signer le contrat. «Trop coûteux! lance Guy Morin, conseiller d’Etat bâlois. En outre, nous ne pouvons pas imposer un entretien à un cadre hautement qualifié.»
Expliquer les critères aux migrants.
L’étude prie les autorités de mieux expliquer aux étrangers les critères d’intégration. Car ces derniers ne saisissent pas toujours ce qu’on attend d’eux.
L’enquête ne dit pas combien des 240 immigrés ayant signé un contrat d’intégration ont obtenu un permis ou ont été renvoyés, ni si ces contrats sont efficaces. Quant aux cinq cantons pionniers, ils promettent de suivre ces conseils «de leur mieux».
Source : Tribune de Genève
Sept stèles de soldats musulmans morts pour la France ont été profanées aujourd'hui dans le carré militaire du cimetière de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a annoncé le ministère de la Défense.
Ces soldats sont morts lors de la Première Guerre mondiale.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation devant un acte ignoble et lâche".
"Je m'incline devant la mémoire de ces soldats avec d'autant plus d'émotion que cet ultime outrage semble les avoir volontairement visés pour leurs croyances religieuses", poursuit-il.
"Mes pensées, à la veille de la commémoration du 8 mai 1945, vont à tous les combattants qui ont offert leur vie de manière humble ou éclatante pour que vivent une France et une Europe, libres, justes et généreuses", poursuit-il.
Elles s'adressent à tous, "qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, qu’ils soient Français par le sang reçu ou par le sang versé".
Source : Le Figaro
Les Marocains du Monde sont à l’honneur cette année à Festimode. L’événement, qui en est à sa cinquième édition, se tient du 5 au 8 mai à Casablanca. Plusieurs défilés et rencontres sont au rendez-vous. L’occasion pour ses organisateurs de promouvoir la culture marocaine à travers la mode.
L’Eglise Sacré Cœur de Casablanca, magnifique bâtisse du 19e siècle, se transformera durant trois jours en lieu de mode. Elle accueille en effet en son sein l’événement Festimode, aujourd’hui connu du monde de la mode casablancais. Pour cette cinquième édition, le thème choisit est celui du nouveau et de l’originalité. Une façon d’appeler la relève à y participer davantage. Une façon aussi de mettre en exergue les jeunes talents, venus des quatre coins du monde pour y assister et y participer. Car l’événement est cette année organisé en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME). Raison sans doute pour laquelle les Marocains du Monde seront à l’honneur. Après avoir été à l’honneur de la dixième édition du Salon de l’Edition et du livre de Casablanca, les voici au cœur d’un événement de mode, un tout autre registre, mais toujours dans le volet culturel.
Fidèle à sa vocation première, Festimode est avant tout la rencontre de jeunes talents nationaux, ceux qui devraient faire la mode de demain. Deux défilés sont ainsi au programme : le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». Des stylistes marocains de renommée internationale seront présents. On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Plusieurs stylistes nationaux sont également au programme. Aux côtés de la mode, la photographie est aussi au rendez-vous.
Une nouvelle rétrospective «itinéraire d’une tendance » durera jusqu’au 20 mai.
Source : Bled.ma
La 1ère édition de la journée des Marocains du monde, organisée par l'Université Hassan II de Casablanca - Mohammedia, en partenariat avec le CCME, sous le thème "Marocains du monde : Quels rôles pour le développement de notre pays ?". Une journée de réflexion avec une conférence et deux tables rondes pour débattre du rôle des Marocains du monde, notamment du point de vue économique (investissement, transferts, etc.).
Le laboratoire d'études et de recherche sur l'intercultuel (Université Chouaib Doukkali d'El Jadida), organise deux journées d'études intitulées: "La littérature marocaine d'expression française : la troisième génération ou l'épanouissement des individualités". Des journées de réflexion organisées en collaboration avec le CCME et l'Alliance Franco-Marocaine.
Le Maroc participe à la 17e édition de l’Arabian Travel Market (ATM), le salon arabe du marché de voyage, ouvert le mardi 4 mai à Dubaï. L’ATM se poursuit jusqu’au 7 mai dans l’enceinte du Dubaï International Convention and Exhibition Centre.
L’ATM est un événement annuel destiné aux professionnels de l’industrie du voyage et du tourisme. Il réunit des acheteurs et des vendeurs du monde entier de tous les secteurs du voyage et du tourisme. Cette édition rassemble des offices de tourismes, des associations professionnels, des compagnies aériennes, des représentants d’hôtels, des tours opérateurs et spécialistes en vacances, … Ce salon est l’occasion pour eux d’une part, de mettre en valeur leur offre, de trouver des clients potentiels et de renforcer les relations existantes. D’autre part, il leur permet de rester informé des nouvelles tendances du marché.
Les organisateurs du salon, qui n’ont pas lésiné sur les moyens, ont prévu des séances de rencontres ciblées entre acheteurs et exposants : Club des acheteurs, Journée de recrutement, Journée des agents de voyages.
Le Maroc tient un stand animé par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) avec des Conseils régionaux du tourisme. Un espace de ce stand est réservé à la représentation des destinations touristiques du Royaume, aux grands établissements hôteliers marocains et agences de voyages.
Cette participation marocaine vise à promouvoir la destination Maroc mais aussi à se positionner sur les nouveaux marchés touristiques comme le Moyen-Orient. Une information qui pourrait attirer un certain public vient d'être publiée par le comparateur de prix d'hôtel hoteles.com: les hôtels de luxe de Marrakech auraient baissé les tarifs en moyenne de 16%. Les hôtels Kenzi Farah, le Meridien et le Royal Mirage Deluxe seraient "même" passés à moins de 100 euros la nuitée.
Source : Yabiladi
Le luthiste marocain, Driss El Maloumi, se produira entre le 6 et le 15 mai dans plusieurs villes espagnoles.
Ces concerts, qui auront lieu dans les villes de Castellon, Javea et Alicante (Est de l'Espagne), s'inscrivent dans le cadre d'une tournée organisée à l'initiative de "Casa Mediterraneo" (Maison de la Méditerranée), une institution au service du rapprochement entre les sociétés, les cultures et les peuples des rives de la Mare Nostrum.
A cette occasion, le luthiste marocain offrira un Master class de musique arabe aux élèves des conservatoires d'Alicante, Castellon et Valence, indique "Casa Mediterraneo", précisant que l'objectif de ces cours est l'initiation des étudiants espagnols aux principes de la musique arabe.
Né en 1970, Driss El Maloumi est un artiste dont l'adresse et le talent s'appuient sur une très solide formation musicale classique arabe et occidentale.
Primé dans différents pays, il a participé, en duo ou en solo, à des festivals au Maroc et à l'étranger notamment en Espagne, en France, en Italie, au Portugal, en Suisse, en Autriche, au Pays Bas, en Colombie, en Argentine et au Brésil.
Créé en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères, "Casa Mediterraneo" est une institution qui se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".
Elle a été créée à l'image d'autres organismes mis en place par le ministère espagnol des Affaires étrangères, tels que "Casa America" (la Maison de l'Amérique) et "Casa Asia" (la Maison de l'Asie), et "Casa Africa" (la Maison de l'Afrique).
Il s'agit d'organismes publics visant à promouvoir les relations entre l'Espagne et différentes régions du monde dans le cadre de la diplomatie publique.
Source : MAP
Le nombre des passagers ayant transité par le port de Tanger ville durant l'année 2009 a atteint 2.970.865 passagers, selon les données de la direction de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et des transports.
La période mai/septembre, qui a coïncidé avec l'opération Transit 2009 en faveur des Marocains résidant à l'étranger, a enregistré le passage de 1.356.941 voyageurs, soit environ 45 pc du trafic annuel, précise la même source.
Le port de Tanger ville, relié par 6 liaisons maritimes à la rive nord de la Méditerranée, a également vu passer 8.998 autocars l'année dernière, dont 3.100 durant la période estivale.
Concernant le transit des marchandises, 121.221 camions TIR ont traversé le port, avec une augmentation marquée de l'activité à partir du mois d'octobre.
Ces performances ont été réalisées grâce à l'importance des dessertes et de la flotte, qui compte 22 navires reliant Tanger aux ports de Barcelone, Algésiras, Tarifa, Gibraltar, Sète et Gêne.
Pour les services courte distance, la ligne Tanger-Algésiras compte 7 compagnies et 11 navires, dont 2 fast ferries, celle de Tanger-Tarifa 2 compagnies et 4 navires (dont 3 en service) et celle de Tanger-Gibraltar-Algésiras une compagnie et un navire.
Concernant les services Night Ferry, la ligne Tanger-Barcelone-Gêne est desservie par une compagnie pour deux navires, Tanger-Gêne avec une compagnie pour un navire, Tanger-Sète avec 2 compagnies pour 2 navires et Tanger-Barcelone par une compagnie pour un navire.
Source : MAP
Rester et risquer de se faire arrêter à n'importe quel moment ou tenter sa chance dans un autre Etat : les sans papiers de l'Arizona vont devoir se décider, avant l'entrée en vigueur dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis d'une loi migratoire très répressive.
"Nous allons sortir de la maison sans savoir si nous pourrons y revenir", affirme Roman Vazquez, 27 ans, en attendant sur le parking d'un grand centre commercial de Phoenix qu'on lui propose un petit boulot.
Il vit depuis huit ans dans la capitale de l'Arizona, Etat qui vient d'adopter une loi qui criminalise le fait d'être sans papiers et exige que la police détermine si les citoyens sont présents de façon légale.
Les policiers pourront désormais contrôler les papiers de n'importe qu'elle personne qu'ils « soupçonneront raisonnablement » d'être là illégalement (sans que la loi ne précise sur quoi les soupçons se baseront). Auparavant, il ne pouvait contrôler que les personnes ayant commis un délit.
Les habitants de l'Arizona pourront désormais porter plainte contre les autorités locales s'ils considèrent que ces dernières ne luttent pas assez activement contre l'immigration clandestine.
Promulguée le 23 avril, la loi, la plus dure des Etats-Unis en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a déclenché une vague d'indignation dans le pays et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête, qui estiment qu'elle légitime la chasse au faciès. Elle entrera en vigueur dans un peu moins de 90 jours. On estime à 460.000 le nombre d'immigrés sans papiers vivant en Arizona.
Selon un sondage, la loi est soutenue par 64% des habitants de cet Etat semi-désertique de 6,6 millions de personnes, durement touché par la crise économique et qui redoute la montée en puissance de la violence attribuée aux cartels mexicains de la drogue près de la frontière.
Avant la crise, les immigrés sans papiers se comptaient par dizaines sur ce parking, explique Roman. Mais depuis quelques mois ils sont de moins en moins nombreux. "Il y en a qui sont déjà partis ailleurs", explique-t-il, laissant entendre qu'ils sont allés tenter leur chance dans d'autres Etats.
"Je prends ce qu'on voudra bien me donner. Si c'est dans le bâtiment ils te donnent jusqu'à 10 dollars de l'heure, si c'est pour couper la pelouse 8 dollars ou moins", explique-t-il.
Pour Agustin, un autre immigré sans papiers, l'adoption de cette loi était inévitable. "Il fallait que ça arrive, la coupe est pleine", dit-il, l'air résigné, tout en attendant à l'ombre d'un arbre qu'on le sollicite pour quelques dollars de l'heure.
Avant la crise, Roman et Agustin avaient une voiture. "Depuis deux ans, si la police t'arrête et que tu n'as pas de permis de conduire, elle t'enlève ta voiture", explique Roman, qui a perdu la sienne de cette façon.
Avec la nouvelle loi, la police non seulement pourra confisquer les voitures conduites par des immigrés illégaux, mais aussi les envoyer en prison avant de les expulser du pays.
"Une des choses que dit cette loi c'est qu'on ne pourra plus transporter des sans-papiers. Moi je le fais tous les jours", explique Xavier Carpio, un avocat spécialisé dans le droit du travail pour la société Snow&Carpio.
"Quelque 30% des cas que nous traitons concernent des sans-papiers", explique-t-il. "Jusqu'à présent la loi était très claire: si tu te blesses au travail, peu importe ta situation dans le pays, tu as le droit de porter ton cas devant la justice", explique-t-il. Mais avec la nouvelle loi, ce ne sera plus le cas, selon lui.
Soudain Roman se précipite vers une voiture. Une femme chargée de sacs repousse son offre de l'aider à les charger dans le coffre.
"Ils sont fiables, mais je n'ai rien à leur proposer. Je n'ai pas de travail pour eux. Je ne sais même pas si je vais réussir à garder le mien", explique la conductrice, Fannie Salazar.
Source : France-Amérique
Les pays européens ont besoin de migrants pour leur survie, a estimé mercredi le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés Antonio Guterres, s'inquiétant d'une augmentation de xénophobie et de populisme sur le continent.
"Il est clair que sans les migrations, l'Europe ne peut pas survivre", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, interrogé par des journalistes sur la campagne législative britannique marquée notamment par la question des immigrés.
Selon M. Guterres, "des prises de positions populistes ont pris de l'ampleur" dans les pays développés de même que "la xénophobie s'est étendue dans plusieurs pays", conduisant à un durcissement du traitement des demandeurs d'asile et migrants.
Pourtant ces nouveaux arrivants sont essentiels dans ces pays où la population ne cesse de vieillir et se renouvelle peu en raison d'une faible natalité, assure le responsable.
"Nous disons toujours à tous les partis politiques lors d'élections que les problèmes liés aux migrations et aux demandeurs d'asile (...) doivent être discutés de façon rationnelle et non émotionnelle", a ajouté M. Guterres.
Chaque pays est en droit de définir sa propre politique d'asile, a-t-il reconnu, mais les 144 signataires de la Convention sur les réfugiées adoptée en 1951 sont tenus de respecter son règlement notamment sur le droit des demandeurs d'asile à un traitement équitable, a-t-il insisté.
Il a précisé que le HCR avait l'intention de lancer un débat général sur les nouveaux défis des migrations l'année prochaine à l'occasion du 60ème anniversaire de cette convention.
Pour le responsable, ces questions ont évolué: "Penser que les sociétés européennes redeviendront homogènes (...) est une illusion totale et absurde".
"Je pense que nous devons dire très clairement qu'indépendamment des aspirations de certaines personnes, toutes les sociétés sont devenues multiconfessionnelles, multiethniques et multiculturelles", a insisté Antonio Guterres interrogé sur les problèmes liés aux traditions islamiques.
Il est donc, selon lui, désormais nécessaire de concentrer les débats nationaux sur la façon dont on peut organiser harmonieusement ces nouvelles sociétés.
Source ; Tribune de Genève
Le président Barack Obama a annoncé mercredi qu'il souhaitait lancer cette année la réforme du système d'immigration aux Etats-Unis.
"Je veux débuter les travaux cette année et je veux que les démocrates et les républicains travaillent avec moi" a affirmé Obama.
"La manière de réparer notre système d'immigration, qui fonctionne mal, est de réaliser une réforme de l'immigration complète et remplie de bon sens" a-t-il ajouté, lors d'une déclaration faite à la Maison Blanche à l'occasion du "5 de mayo" principale fête de la communauté mexicaine résidant aux Etats-Unis.
Le chef de la Maison Blanche a souligné la difficulté de la tâche, jugeant nécessaire le consensus entre démocrates et républicains sur cette réforme. Obama s'est gardé de promettre que la réforme sur l'immigration sera votée cette année.
Il a, au passage, dénoncé une fois de plus le durcissement de la législation en Arizona qui permet aux autorités d'arrêter et d'interroger toute personne suspectée de résider illégalement dans l'Etat. Sur ce sujet, le président démocrate a expliqué que le gouvernement fédéral vérifiait si cette loi n'enfreignait pas les droits civiques américains.
Des groupes de lobbystes latino-américains et des associations de défense des immigrés ont prié Obama de remplir ses promesses faites lors de la campagne, qui avait fait, selon eux, de la réforme du système d'immigration une priorité.
La déclaration de la semaine dernière du président Obama affirmant que la réforme de l'immigration pourrait ne pas avoir lieu cette année avait été particulièrement mal ressentie au sein de la communauté hispanophone américaine.
Après la réforme du système de santé et le dossier de la réorganisation du système financier, il s'agit d'un sujet particulièrement délicat et politiquement sensible pour le président américain.
Source : Le Nouvel Observateur/AP
Festimode reste fidèle à son rendez-vous annuel et tiendra sa cinquième édition les 6, 7 et 8 mai courant à Casablanca. Trois jours de mode contemporaine déclinée en défilés, rencontres et expositions…
C'est ce que propose cet évènement qui a bien gagné en maturité en cinq ans d'existence. Accueillant des stylistes des quatre coins du monde, la métropole se veut une nouvelle capitale de la mode. Son ex-église Sacré Cœur sera, trois jours durant, le théâtre de création marocaine tenu sous le thème de nouveauté et d'originalité.
Fort de son succès des dernières éditions, Festimode a le vent en poupe et affiche de belles ambitions pour 2010. La manifestation propose un nouveau programme pour une nouvelle aventure. En effet, Fashion Prod, l'initiateur de l'événement, a concocté un menu riche et varié qui montrera les capacités prodigieuses des stylistes marocains confirmés et dévoilera le doigté des jeunes talents de la scène de la mode marocaine. Traçant pour sa vocation première la promotion de la jeune création marocaine avant-gardiste, Festimode s'inscrit toujours dans cette vision en invitant sur ses podiums des noms nationaux.
Ainsi, le public découvrira les nouvelles tendances d'une mode franchement moderne à travers deux défilés: le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». ''Festimode'' confirme sa position de révélateur de talents, tout en mettant en lumière l'avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Certains des grands stylistes marocains de renommée internationale ont déjà répondu présent pour le moment "Dress Code". On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Festimode n'oublie pas de s'ouvrir sur les jeunes talents, tout en jouant un rôle de passeur et de promoteur. Le défilé "De long en large", véritable expression de l'avant-garde marocaine, verra la participation de jeunes stylistes représentant la relève de demain. Ces derniers répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki et le duo de l'Ecole des Beaux-arts de Casablanca: Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham. Aux côtés de ces derniers, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présentent leurs collections.
Festimode, ce n'est pas que des défilés mais c'est également une rétrospective photos ‘‘Itinéraire d'une tendance'' qui durera jusqu'au 20 mai. Consacrée aux moments forts qui ont jalonné l'événement Festimode depuis 2006, cette exposition regroupe trente œuvres qui retracent cinq ans de création de la mode marocaine avant-gardiste et expérimentale et qui invitent à la découverte de l'extraordinaire richesse et parcours de cet événement, permettant également de découvrir les productions de nombreux créateurs marocains. « Ces œuvres sont emblématiques car elles synthétisent l'exploration dans le domaine de la mode marocaine contemporaine. Ayant pu saisir avec justesse les enjeux de la mode de notre époque, Festimode est l'un des premiers évènements à proposer un espace pour la mise en valeur et la découverte de talents marocains d'ici et d'ailleurs», expliquent les organisateurs de l'évènement. Cette rétrospective, par son ampleur, invite le visiteur à éprouver toute l'étendue et la portée de l'univers de la mode contemporaine marocaine. Cette exposition contribue en tant que document à la construction permanente d'une vérité historique. Si vous aimez la mode et que vous voulez la découvrir dans une nouvelle forme avant-gardiste, n'oubliez donc pas ce rendez-vous incontournable de la scène artistique marocaine.
Un moment de rencontres
''Festimode'' prévoit pour sa programmation deux rencontres importantes: la première, dédiée à la formation aux métiers de la mode et intitulée « Marche à suivre », rassemblera des intervenants de divers horizons. Stylistes, journalistes mode, étudiants, créateurs… discuteront des métiers de la mode et de leurs avenirs. Cette première conférence connaîtra la participation du créateur marocain basé à New York, Hisham Oumlil et Karim Tazi, président du pôle innovation à l'AMITH et directeur général de ''Marwa''. Une deuxième conférence ponctuera le programme de ''Festimode''. Celle-ci concerne la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc. «Marocains du monde » réunira donc Younès Ajarrai du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger), Amal Bouazizi, créatrice marocaine installée à Rotterdam, Jamal Belahrach, président du RIDM (Réseau international de la diaspora marocaine) qui modérera cette rencontre.
Source : Le Matin
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