La marche, qui coïncide avec un sommet France-Afrique, aura pour principaux slogans: "hier colonisés, aujourd'hui exploités, demain régularisés" ou encore "gouvernements africains arrêtez de collaborer, gouvernement français, régularisez les sans-papiers", ont précisé les organisateurs réunis au sein du collectif "ministère de la régularisation de tous les sans-papiers".
Les manifestants entendent demander aux chefs d'Etats africains de ne plus signer les laisser-passer permettant au gouvernement français d'expulser les immigrés en situation irrégulière et de ne pas conclure avec Paris d'accord sur la gestion des flux migratoires.
Conformément au "Pacte européen sur l'immigration et l'asile" adopté en 2008, la France a signé des accords sur l'immigration avec plusieurs pays: Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo-Brazzaville, Gabon, Ile Maurice, Sénégal, Tunisie.
Ces chefs d'Etat "sont la cause de nos malheurs. Ils savent ce que nous subissons au pays et pourquoi nous sommes là", a dénoncé un intervenant lors d'une conférence de presse.
Un autre a souligné que le durcissement des lois françaises depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence "ne nous a pas empêchés d'arriver en France". "Maintenant, battons-nous pour être régularisés", a-t-il exhorté.
"Si nous avons choisi de venir ici c'est parce que la France a d'abord fait l'émigration vers nos pays", a plaidé un troisième dans une allusion à la colonisation.
La manifestation "Paris-Nice à pied pour les sans-papiers" traversera dix villes: Melun, Auxerre, Dijon, Châlon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Valence, Avignon, Marseille, Cannes et Nice.
Cette dernière ville accueillera le sommet Afrique-France, qui se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a décliné l'invitation en invoquant une situation intérieure difficile.
Source : Le Point/AFP
Le Comité Anti-Torture du Conseil de l'Europe a souhaité aujourd'hui une enquête approfondie sur les mauvais traitements par l'Italie de demandeurs d'asile africains refoulés en Libye en juillet dernier.
L'Italie a violé la Convention européenne des droits de l'homme en interceptant des immigrés en mer pour les refouler vers la Libye, estime cette agence qui avait envoyé une mission sur place fin juillet. "En l'état, la Libye ne saurait être considérée comme sûre pour des réfugiés et ils y risquent des mauvais traitements" affirme le rapport.
Le CPT regrette que les candidats à l'immigration refoulés en mer par les patrouilleurs italiens "n'ont pas pu bénéficier de l'accès au système de protection des réfugiés".
Il ressort de la visite de ses experts que Rome "a en connaissance de cause refoulé des personnes particulièrement vulnérables ou qui auraient pu faire valoir un statut de réfugiés", déplore le document.
Le rapport publié à Strasbourg avec les éléments de réponse du gouvernement intervient après les critiques d'autres organisations.
Human Rights Watch (HRW) a critiqué l'Italie pour les refoulements des immigrés clandestins vers la Libye. "Les navires italiens repoussent les embarcations des immigrés clandestins sans vérifier s'il y a parmi eux des réfugiés, des malades ou des blessés, des femmes enceintes ou des mineurs, indiquait en septembre le rapport de l'organisation.
Il demandait à l'Italie et à l'Union européenne de "renoncer à refouler les non-Libyens vers la Libye tant que la manière de ce pays de traiter les immigrés, les demandeurs d'asile et les réfugiés ne sera pas aux normes internationales".
L'accord conclu par l'Italie avec la Libye pour refouler les candidats à l'immigration a aussi été critiqué en décembre par le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés qui a critiqué le refoulement de réfugiés ayant des raisons valables pour demander l'asile en Europe.
sont disponibles sur le site (http://www.cpt.coe.int) du comité.
Source : Le Figaro/AFP
Au nombre de 20, ils sont venus aux Emirats arabes unis pour poursuivre leurs études dans la plus prestigieuse université française. Les étudiants marocains de l'université de la Sorbonne d'Abou Dhabi travaillent dure avec pour seul but de décrocher des diplômes supérieurs leur permettant d'intégrer facilement le marché de l'emploi.
C'est dans l'une des cours de l'annexe de l'université de la Sorbonne à Abou Dhabi, situé à l'Ile Rim, caractérisée par une architecture prestigieuse puisée dans la spécificité française, que Wajih, Aouatif et Hassan, tous âgés à peine de 23 ans, se sont donnés rendez-vous pour débattre de leur cours du soir.
Parlant le dialecte marocain émaillé, de temps à autre, de certaines expressions françaises, ces étudiants soucieux de perfectionner leurs connaissances scientifiques dans leurs branches respectives, ne cachent pas leur fierté d'avoir choisi de poursuivre leurs études dans la plus ancienne et prestigieuse université française.
La Sorbonne, le choix opportun
Originaire de la capitale ismaïlienne, Aouatif a décidé de partir aux Emirats arabes unis pour poursuivre ses études dans une filière scientifique de l'avenir, défiant les conditions difficiles de l'émigration dans un pays du Golfe. Grâce à ses camarades et aux nouvelles connaissances du monde entier qu'elle a faites, Aouatif a pu s'adapter au fil du temps.
Poursuivre les études loin de la famille et dans un pays étranger "nous impose de relever de nombreux défis, liées notamment à l'adaptation avec le climat de la région", a-t-elle confié à la MAP, sans cacher son admiration ce pays d'accueil, dont les traditions ne diffèrent pas de celles de la mère-patrie et où règnent sécurité et quiétude au rythme d'une croissance économique sans précédent.
Etudiante en commerce internationale, Aouatif a indiqué que le choix de la Sorbonne d'Abou Dhabi est motivé par les programmes d'études modernes qu'elle adopte, la communication facile avec les professeurs ce qui permet une intégration aisée dans la vie estudiantine et aussi, et surtout, l'équivalence des diplômes obtenus à ceux délivrés par l'université mère à Paris.
Aouatif et ses colocataires de la cité universitaire demeurent attachées aux valeurs et traditions de la patrie, puisqu'elles tiennent à préparer, quand l'occasion se présente, des plats marocains pour les étudiantes venant de pays asiatiques, européens ou arabes, qui admirent la gastronomie marocaine.
Le vendredi demeure un jour spécial pour ces étudiantes, poursuit-elle, puisqu'il coïncide avec un jour de repos, ce qui leur permet de préparer le couscous, d'une part, pour déguster un repas en compagnie des étudiantes d'autres nationalités, et d'autre part, pour faire valoir les us et coutumes du pays, où le couscous constitue un plat de choix dans la gastronomie nationale.
On tient également à célébrer les fêtes religieuses dans la tradition marocaine allant de l'habit traditionnel en passant par la dégustation d'un verre de thé et des pâtisseries marocaines en compagnie des étudiants marocains, a-t-elle dit.
Le retour au bercail est inéluctable
Originaire de Settat, Wajih qui poursuit ses études dans la même université en marketing et la gestion des entreprises rêve lui aussi de décrocher un diplôme de cette prestigieuse université française pour revenir au Maroc et trouver un emploi.
Wajih, un grand admirateur du club du Raja de Casablanca, indique que la qualité des formations dispensées dans la Sorbonne d'Abou Dhabi et ses programmes modernes l'ont encouragé à s'y inscrire, ajoutant que le retour au Maroc sera possible quand il obtient son diplôme.
L'étudiant settati souligne que les perspectives au Maroc sont désormais prometteuses surtout pour les spécialités en phase avec les mutations économiques actuelles, appelant les étudiants marocains à l'étranger à retourner dans leur pays en vue de contribuer au processus de développement déclenché au Maroc.
Source : MAP
Le ministre français de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, Eric Besson, entreprend, du 29 au 30 avril, une visite de travail au Maroc, apprend-on mercredi auprès de son cabinet.
Au cours de son séjour, M. Besson devra présider, avec le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, l'ouverture à Tanger de la 1ère conférence d'experts pour la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ), précisent les deux ministres dans un communiqué.
Le Maroc et la France co-organisent cette conférence, qui réunira des délégations représentant l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie, la Turquie et la Commission de l'Union Européenne.
A cette occasion, les 16 pays fondateurs du projet d'OMJ et l'Union Européenne définiront ensemble les lignes directrices du projet, notamment l'architecture de l'Office et le périmètre retenu pour la promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranée.
Ce projet pilote vise, dans un premier temps, à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain.
Il devrait également organiser l'accès de ces étudiants à des bourses "méditerranéennes", en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence, ainsi que promouvoir leur exercice d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.
Un programme de mobilisation des compétences et de l'expertise de ces jeunes au profit du développement de leur pays d'origine sera également mis en Âœuvre.
La conférence de Tanger sera la 1ère étape en vue de parvenir à la création de l'OMJ d'ici le 1er janvier 2011. Elle devra mettre en œuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.
Par ailleurs, MM. Ameur et Besson donneront, le même jour à Tanger, une conférence de presse sur le lancement de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse.
Au cours de cette conférence de presse, les deux ministres évoqueront également le renforcement des actions de développement solidaire entre le Maroc et la France et procèderont à la signature de la déclaration franco-marocaine pour la mise en œuvre d'un programme d'appui à la création de petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains résidant en France.
Doté par la France d'une subvention initiale d'un million d'euros, ce programme permettra d'accompagner au moins 1.000 Marocains résidant en France dans la création et le développement des PME au Maroc au cours des trois prochaines années.
Source : MAP
Amnesty International a dénoncé mercredi l'indifférence, voire la responsabilité de représentants des autorités du Mexique face aux "enlèvements, viols et meurtres" dont sont victimes les clandestins dans le pays.
"Les autorités mexicaines doivent agir pour stopper les sévices dont sont continuellement victimes les émigrants, proies de bandes criminelles tandis que les représentants de l'autorité ferment les yeux ou jouent même un rôle actif dans les enlèvements, viols et meurtres", dans un rapport publié à Londres, où siège l'organisation de défense des droits de l'homme, et reçu à Mexico.
Quelque 500.000 "clandestins", presque tous venus d'Amérique centrale, tentent chaque année la traversée du Mexique pour aller chercher du travail aux Etats-Unis. Ce voyage est devenu "l'un des les plus dangereux au monde", affirme le rapport signé par Rupert Knox, spécialiste du Mexique à Amnesty.
Les enlèvements contre une rançon, demandée à la famille restée au pays, ont atteint "des records en 2009", ajoute Amnesty en citant la Commission nationale mexicaine des droits de l'Homme (CNDH): "près de 10.000 victimes en six mois, dont près de la moitié affirment que des fonctionnaires étaient compromis".
"Six femmes ou jeunes filles sur dix dénoncent des viols, et la rumeur raconte que certains passeurs demandent que les émigrantes reçoivent des piqûres anticonceptionnelles avant leur voyage", selon Amnesty.
Le rapport cite le témoignage de "Veronica" (prénom modifié par Amnesty), qui voyageait le 23 janvier dernier avec plus de 100 clandestins à bord d'un train de marchandises stoppé par la police fédérale dans l'Etat du Chiapas (sud, à la frontière du Guatemala).
Les policiers ont obligé les clandestins à descendre et à s'allonger sur le ventre, leur ont dérobé leurs bagages et ont menacé de les tuer s'ils ne continuaient pas leur route à pied, le long de la voie, a-t-elle affirmé.
Après des heures de marche, le groupe a été attaqué par des hommes armés, Veronica a été violée et un de ses compagnons au moins a été tué, a-t-elle ajouté.
Deux suspects ont été arrêtés, mais la police fédérale n'a pas été inquiétée, bien que les victimes aient indentifié deux de ses agents, souligne Amnesty.
Amnesty "recommande" au Mexique de s'attaquer à cette "crise des droits de l'Homme" par "des réformes législatives garantissant l'accès à la justice, l'établissement d'une commission fédérale spéciale" et "la publication des cas de mauvais traitements et des actions entreprises contre les responsables, y compris les représentants des autorités".
Le Mexique a lui aussi ses émigrés, 12 millions aux Etats-Unis dont la moitié de clandestins, et son gouvernement s'est élevé ces derniers jours contre une loi d'immigration particulièrement sévère adoptée en Arizona, à la frontière entre les deux pays.
La loi, signée le 23 avril par la gouverneure républicaine Jan Brewer, autorise les policiers à arrêter des étrangers en cas de "doute raisonnable" sur la légalité de leur entrée aux Etats-Unis, même en l'absence d'un autre délit présumé.
Le Mexique "utilisera tous les moyens à sa portée" pour défendre ses émigrants contre cette loi qui "porte atteinte aux droits de l'Homme", avait déclaré mardi le président mexicain Felipe Calderon.
Source : Aufait/ AFP
Du 6 au 8 mai prochain, Casablanca accueillera la cinquième édition de son défilé de mode, le FestiMode Casablanca Fashion Week 2010. Cette année, l’évènement met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde.
Certains créateurs sont connus internationalement, sans l'être au Maroc. Tel est le cas par exemple de Hisham Oumlil. Natif de Casablanca et installé à New York, il a fait ses preuves au sein de prestigieuses compagnies de mode tel que Loro Piani, Rocco Ciccarelli, Hermès et Versace, avant de fonder, en 2005, sa propre marque, Oumlil. Dans la même année, et régulièrement depuis, il présente ses collections à la Fashion Week de New York.
En 2008, l’artiste reçoit le prix de Star montante par le Fashion Group International. Son travail figure dans de nombreux ouvrages de American Beauty à Vanity Fair Italie. Faisant d'abord dans le sur mesure, il s'est ensuite lancé dans le prêt à porter. Il montrera pour la première fois sa collection de tailleurs fins et de trenchs audacieux au public casablancais en précisant qu’il est « très engagé dans la cause de la contemporanéité du Maroc ».
Said Mahrouf, qui a participé au salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et Amel Bouazizi, qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam seront les autres créateurs de renom international dont on pourra voir les œuvres dans l'ancienne cathédrale du Sacré Cœur à Casablanca. Rendez-vous samedi 8 mai à 20h pour le défilé « Dress Code ».
A côté de ces artistes internationaux, la Fashion Week donnera aussi l'occasion à l'avant-garde de la scène marocaine de voir leurs créations défiler. Les jeunes talents répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki, et le duo de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca : Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham, et leur défilé, le défilé émergence « De Long en Large » aura lieu le vendredi 7 mai à 20h dans le même lieu. Auprès d’eux, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présenteront leurs collections.
En accompagnement aux défilés, deux conférences, l'une sur la formation aux métiers de la mode et l'autre sur la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc se tiendront respectivement le vendredi à 17h à l'Institut Français de Casablanca et samedi 8 à 11h dans l'ancienne église du Sacré Cœur.
Tout au long de la Fashion Week 2010, l'exposition « Itinéraire d'une tendance » présentera, dans les locaux de l'Institut Francais de Casablanca, une rétrospective photo de l’aventure FestiMode Casablanca depuis sa création en 2006.
Source : Yabiladi
Le Maroc a ouvert un nouveau Consulat à Orly, le plus grand en termes de superficie de son réseau en France pour servir quelque 65.000 Marocains établis dans trois départements jouxtant cette ville connue pour son grand aéroport international du même nom et située au sud de Paris.
Ce nouveau consulat dont la gestion a été confiée à un diplomate chevronné, M. Bouchaib El Khalfi qui a à son actif une longue expérience à Paris, Villemomble (France) et à Barcelone (Espagne) en tant que Consul Général, couvre les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94).
Ce cinquième consulat du Maroc en région Parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et rapprocher les services consulaires des usagers résidant à Orly-ville et les départements limitrophes conformément aux hautes instructions royales en faveur de la communauté marocaine à l'étranger.
Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice alliant le béton et le verre sur une superficie de 2150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux. Le bâtiment refait à neuf est aménagé en 3 salles d'attente dotées du système d'afficheurs de numéros pour gérer automatiquement les files d'attente.
Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.
Depuis son ouverture, le nouveau poste reçoit entre 130 et 180 personnes par jour. L'accès aux nouveaux services consulaires est facilité par sa situation à la croisée des différents centres économiques autour de l'aéroport d'Orly bien desservis par différents moyens de transports (autoroutes, trains, bus et métro).
Source : MAP
Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans devrait avoir lieu du 4 octobre au 2 novembre, a annoncé mardi le tribunal d'Amsterdam.
"L'affaire contre M. Wilders reprendra en octobre", a déclaré le tribunal dans un communiqué. Selon un calendrier encore provisoire, les audiences commenceront le 4 octobre et le jugement sera rendu le 2 novembre.
Geert Wilders, chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150), est accusé d'insultes envers les musulmans pour avoir comparé leur religion au fascisme dans son court-métrage "Fitna", mis en ligne en mars 2008, et demandé l'interdiction du Coran, qu'il compare au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.
Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam, saisie par des dizaines de plaignants, avait ordonné au parquet de poursuivre M. Wilders après le classement sans suite des plaintes en juin 2008.
La défense de l'accusé avait ensuite contesté la compétence du tribunal, lors d'une audience de procédure le 20 janvier, estimant que le député devait être jugé par la cour de cassation, seule habilitée à poursuivre les élus pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.
Le tribunal d'Amsterdam s'était le 3 février déclaré compétent pour juger Geert Wilders.
Source : La Croix/AFP
Le Maroc participe actuellement à Barcelone à la 39ème édition de la Foire d'avril de la Catalogne, qui revêt une dimension culturelle certaine et une importance touristique indéniable.
Le pavillon marocain à cette foire est monté sous forme de tente typique du milieu saharien marocain, un espace meublé d'articles et objets artisanaux de toutes les villes marocaines, avec une déclinaison de la culture diversifiée et du patrimoine riche des provinces du Sud.
La tente offre également aux visiteurs l'occasion de connaître de près la gastronomie et le thé, selon le cérémonial propre au Sahara marocain, ainsi que les différents types de musique des provinces du Sud, à travers des concerts morceau de musique populaire et traditionnelle du Sahara, présentés par la célèbre troupe Bnat Aichata qui perpétue la tradition ancestrale de la Guedra.
L'objectif de cette participation est de faire connaître la région du Sahara marocain, sa richesse et son patrimoine culturel et touristique, a indiqué, à cette occasion, Aziz Hicham, président de l'Alliance Méditerranéenne des Amis du Maroc (ALMAMA), ajoutant que la tente constitue un pont pour rapprocher les peuples, les cultures et les civilisations.
Le pavillon marocain a été visité par plusieurs personnalités, dont le ministre espagnol du travail et de l'immigration, Celestino Corbacho, et le maire de Barcelone, Jordi Hereu. A cette occasion, un cadeau souvenir a été offert au ministre espagnol par le président du Conseil provincial de Guélmim et le président de l'ALMAMA.
Un total de 68 pavillons sont érigés sur une superficie de 105.000 m2 à l'occasion de la Foire d'avril de la Catalogne, organisée jusqu'au 02 mai prochain par la Fédération des Entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), en partenariat avec les gouvernements autonomes catalan et andalou et les municipalités de Barcelone.
Source : MAP
Matignon semble privilégier la recherche d’un consensus le plus large possible plutôt que l’adoption rapide d’une loi sur le niqab
François Fillon appelait la semaine dernière à prendre « le temps du débat » afin de rechercher « un consensus républicain » sur l’interdiction du voile intégral. L’affaire de la conductrice portant le niqab et ses suites sont venues compliquer la donne.
Avec un risque d’« amalgames » dont les premières victimes seraient l’ensemble des Français de confession musulmane, comme l’a souligné François Fillon, lundi 26 avril, lors d’une rencontre avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. L’occasion également pour le premier ministre d’exprimer sa « vive émotion » après le mitraillage, dans la nuit de samedi à dimanche, de la mosquée d’Istres dans les Bouches-du-Rhône (lire ci-contre).
Il n’empêche. Deux lignes s’opposent au sein de la majorité de droite. D’un côté, Jean-François Copé, favorable à une interdiction générale et absolue du port du voile intégral à travers une proposition de loi (d’origine parlementaire) et une déclaration d’urgence par le gouvernement, procédure accélérée permettant de limiter l’examen d’un texte à une seule lecture par chaque assemblée. Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait ainsi déposé lui-même, en février, une proposition de loi « visant à interdire le port de tenues ou d’accessoires ayant pour effet de dissimuler le visage dans les lieux ouverts au public et sur la voie publique ».
« Le temps sera pris pour préparer un texte réalisant un consensus républicain »
De l’autre côté, ceux qui plaident en faveur d’un projet de loi (d’origine gouvernementale) et d’une interdiction dans des circonstances particulières de temps et de lieux, comme l’a recommandé le Conseil d’État afin d’éviter une éventuelle censure du Conseil constitutionnel ou de la Convention européenne des droits de l’homme.
Sur le fond, c’est Jean-François Copé qui paraît l’avoir emporté, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, ayant indiqué, à l’issue du précédent conseil des ministres, que « l’interdiction du port du voile intégral doit être générale dans tout l’espace public parce que la dignité de la femme ne se divise pas ». L’Élysée et Matignon n’étaient pourtant pas, à l’origine, sur cette ligne.
Sur la forme, en revanche, François Fillon semble avoir été convaincu par les deux présidents UMP des assemblées parlementaires, Bernard Accoyer (Assemblée nationale) et Gérard Larcher (Sénat), également reçus lundi. « Le temps sera pris pour préparer un texte qui sera un texte réalisant un consensus républicain », a ainsi souligné Bernard Accoyer à l’issue de la rencontre.
Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a affirmé, devant le conseil national de son parti, que les socialistes seraient favorables à une loi contre le voile intégral si elle reprenait l'avis du Conseil d'Etat. Selon la maire de Lille, le port du niqab ou de la burqa est "un réel problème" dans notre société et il convient de s'y opposer, comme n'ont cessé de l'affirmer les socialistes.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le mercredi 19 mai, comme prévu après le vote par les députés d’une résolution le 11 mai. François Fillon a annoncé mardi 27 avril que le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet lors de la session extraordinaire. Il n’a pas précisé si le texte serait examiné en urgence ou selon la procédure ordinaire.
« stigmatiser une partie de la population française »
En attendant, François Fillon poursuit ses consultations des formations politiques et de « tous ceux qui ont à parler sur le sujet ». Notamment les instances morales et religieuses : si la rencontre avec Mohammed Moussaoui a été rendue publique, le premier ministre a déjà discrètement reçu, vendredi, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, et devrait recevoir jeudi le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty.
La recherche du « consensus républicain » s’annonce toutefois difficile. Religieusement, le CFCM est en effet d’ores et déjà contre toute interdiction générale et absolue du niqab et de la burqa, version afghane du niqab. Politiquement, enfin, l’opposition accuse la majorité de « stigmatiser une partie de la population française » depuis le lancement du débat sur l’identité nationale.
Une ambiance bien éloignée de celle qui régna, en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac, lors de l’adoption consensuelle de la loi relative à l’application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.
Source : La Croix
Le notaire est appelé à accomplir plusieurs missions d'assistance des citoyens dans leurs opérations d'acquisition de biens immobiliers. Les explications de Me Abdelmajid Bargach.
Le MATIN: Quel est l'objectif de votre présence aux salons immobiliers en Europe ?
Abdelmajid Bargach : D'abord, la participation à un salon immobilier est l'occasion de découvrir toute l'offre immobilière marocaine, du moins la plus représentative. Pour le visiteur qui cherche une opportunité d'investissement, tous les produits sont mis à sa disposition en plus d'un programme de conférences animées par des experts qui présentent des thématiques en relation avec l'investissement immobilier.
Les notaires à travers les ''consultations gratuites'' qu'ils donnent aux visiteurs fournissent de l'information et font de la sensibilisation sur les précautions à prendre avant de passer à l'acte. Et pour cause, les Marocains résidant à l'étranger, du fait de l'éloignement, ont des difficultés à suivre l'évolution rapide des législations et de la fiscalité applicable au Maroc dans le domaine immobilier.
Quels sont les problèmes les plus récurrents rencontrés par les MRE ?
Nombreux sont les problèmes rencontrés par nos compatriotes, je peux en citer quelques-uns à titre indicatif, puisque la liste est longue :
- Acquisition de lots de terrain dans des lotissements clandestins qui ne bénéficient d'aucune infrastructure : eau, électricité, voirie,
- Retard dans la livraison des logements par les vendeurs,
- Défaillance de certains lotisseurs et promoteurs avec la perte des avances perçues…
- Vacance des biens immobiliers acquis,
- Absence de professionnels en matière de gestion locative…
- Qualité des biens immobiliers livrés qui est non conforme avec ce qui a été promis à la signature du contrat de réservation…
- Problèmes de règlement et de liquidation de successions ouvertes au Maroc et à l'étranger,
Qu'en est-il de l'accompagnement des étrangers ?
Les étrangers qui investissent au Maroc, soit dans l'immobilier, soit dans l'entreprise choisissent de recourir systématiquement aux services du notaire qui les accompagne et surtout sécurise leurs transactions. Le notaire dispose de plusieurs atouts: d'abord sa maîtrise des langues étrangères, des lois et des conventions internationales régissant les statuts personnel et familial de l'étranger en plus de sa profonde connaissance de l'environnement juridique, financier et fiscal de l'opération envisagée. Il est l'interface avec les différentes administrations en relation avec l'affaire puisque toutes les formalités et procédures sont accomplies par ses soins…
Vous jouez un rôle important dans le nouveau dispositif dédié aux logements sociaux. Détaillez-nous votre intervention dans ce processus ?
La Loi de finances pour l'année budgétaire 2010 a institué un nouveau dispositif fiscal concernant la cession de logements sociaux qui s'apparente avec celui de l'ancien article 19. Afin d'aider les personnes qui acquièrent des logements sociaux destinés à leurs habitations principales, l'Etat leur verse par le biais du notaire une subvention égale au montant de la Taxe sur la valeur ajoutée (environ 40.000,00 DH) correspondant au prix de vente. En effet, l'article 93 de la Loi de finances pour l'année 2010 détaille les conditions d'exonération :
Le prix ne peut excéder 250.000,00 DH hors Taxe sur la valeur ajoutée, L'acquisition du logement social doit être faite auprès d'un promoteur qui a signé une convention avec l'Etat, L'acte préliminaire et l'acte définitif de vente doivent être établis par acte notarié, L'acte doit mentionner obligatoirement le prix de vente et la Taxe sur la valeur ajoutée correspondante ainsi que l'engagement de l'acquéreur de destiner le logement acquis à son habitation principale pendant une durée de quatre années consécutives et d'inscrire une hypothèque en premier rang ou deuxième rang pour sûreté de remboursement de la Taxe sur la valeur ajoutée. Le notaire, quant à lui, doit établir l'acte définitif de vente dans un délai maximum de 30 jours de la date de virement de la TVA et le présenter à la formalité d'enregistrement dans le délai imparti par la loi.
Qu'en est-il de la réforme de la profession de notariat ?
Le projet de loi 32-00 est bien engagé dans le processus de son adoption législative. Il fait aujourd'hui l'objet d'une discussion au niveau de la Commission législative. Ce projet tant attendu par la profession doit poursuivre plusieurs objectifs : sauvegarder les droits acquis de la profession et de l'acte authentique, moderniser la profession et la mettre en harmonie avec les normes et standards internationaux régissant le notariat international ainsi que tenir compte des ambitions légitimes des professionnels, tout en préservant bien entendu l'intérêt général.
Les notaires ont démontré à travers leur travail quotidien qu'ils jouent un rôle primordial dans la vulgarisation des lois aux citoyens, dans la sécurisation des transactions, dans la collecte des créances de l'Etat et dans la prévention et le règlement des litiges. Il va sans dire que la réforme du notariat fait partie intégrante de la refonte de la justice à laquelle a appelé Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours à l'occasion du 56e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.
Source : Le Matin
Les défis de l'accompagnement médiatique des grandes mutations que connaissent les diasporas marocaines à travers le monde sont parmi les principales questions évoquées lors de la 19è audition organisée au Parlement par l'Instance chargée du dialogue national "Média et Société".
Lors de cette rencontre, M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a insisté sur les préoccupations majeures qui animent les 3,5 millions de Marocaines et Marocains résidant à l'étranger, précise mardi un communiqué de la coordination générale du dialogue national "Médias et société".
Il a également évoqué le rôle joué par les médias dans les pays de résidence par rapport à l'objectif d'enracinement et d'intégration des minorités marocaines au sein des sociétés d'accueil, mettant en relief l'offre des médias marocains pour renforcer et consolider le lien avec les cultures du pays d'origine, le Maroc, selon les désirs spécifiques à chaque génération de ces diasporas.
Pour M. El Yazami, l'accompagnement des médias nationaux, l'innovation, la créativité, la multiplication et la diversification des partenariats et d'initiatives volontaristes et prospectivistes permettent d'accompagner à terme les grandes mutations.
Ces changements et mutations agitent trois à quatre générations de citoyens et citoyennes d'origine marocaine vivant à l'étranger, a-t-il dit.
Le président du CCME a insisté, à cet égard, sur une mondialisation de plus en plus affirmée de la carte des Marocains à l'étranger, une mobilité mondiale des Marocains aux profils hautement qualifiés d'un continent à un autre, une féminisation croissante, un vieillissement, souvent accompagné de précarisation, des premières générations d'émigrés marocains, notamment en Europe.
M. El Yazami a également évoqué une diversification linguistique de plus en plus large, l'augmentation constante de l'émigration légale et les mesures restrictives établies ces dernières années par les pays d'accueil pour l'accès à leurs territoires.
Au cours du débat entre les membres du CCME et ceux de l'Instance du Dialogue national, ces réalités ont permis de s'interroger sur différents registres découlant, pour les médias nationaux, de ces grands défis : les cadres législatifs et réglementaires des médias de service public (agence MAP, chaînes TV du pôle public à).
Les débats ont aussi focalisé sur les lignes éditoriales, la programmation à développer et à diffuser en direction de ces diasporas, la formation des professionnels et la lutte contre les stéréotypes et les fausses croyances véhiculées sur les résidants à l'étranger.
Autant de défis que le CCME n'a pas manqué de commenter avec des propositions concrètes déjà envisagées par cette instance consultative comme les aides au financement d'études et de recherches sur l'impact des médias marocains en relation avec la thématique de l'émigration marocaine, l'aide à la formation des professionnels marocains sur cette thématique, le déploiement de partenariats ciblés avec nombre d'acteurs-clés du champ médiatique marocain.
Au titre de cette disponibilité du CCME de participer à une vaste mise à niveau du fait médiatique marocain à l'adresse des diasporas marocaines, l'Instance du dialogue national a pu retenir, en conclusion à cette audition, des pistes de collaboration avec ce Conseil, notamment pour collecter les points de vue et attentes des professionnels marocains en poste à l'étranger, dans le but de mobiliser leurs compétences à des fins de synergie productive avec leurs confrères exerçant au pays.
Source : MAP
Ils sont des ingénieurs industriels de la logistique, en Télecom, en Recherche et développement, des responsables en Marketing-communication, des démarcheurs bancaires et financiers, des architectes. Ils, se sont des femmes et des hommes de la diaspora marocaine en Espagne qui affichent clairement leur volonté et disposition à contribuer à l'essor socio-économique et culturel que vit actuellement leur pays d'origine.
Réunis le week-end dernier à Barcelone à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), qui vient de mettre en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, ces compétences d'origine Marocaine ont manifesté, dans un élan de spontanéité inégalé, leur attachement à leur pays d'origine et leur disposition à s'associer, depuis l'étranger ou à l'intérieur du Royaume, à l'extraordinaire marche de développement du Maroc.
A travers la mise en place de ce groupe de travail, le CCME ambitionne d'associer la communauté Marocaine à l'étranger et promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays, rappelle-t-on.
Tenue au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), la rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne", organisée en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), a été l'occasion de se retrouver entre compétences Marocaines de tous bords en Espagne, ainsi que d'entamer des réflexions et des débats sur le comment, le pourquoi et l'importance de leur participation au développement de leur pays d'origine qui a grandement besoin d'eux.
Conscient de l'importance de cette contribution, le CCME a dépêché pour cette rencontre, le président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", Faouzi Lakhdar-Ghazal, chargé d'entamer des consultations auprès de la Diaspora.
Pleinement convaincu de cette précieuse contribution, Lakhdar-Ghazal, affirme que les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continu du Royaume, eu égard à leurs riches expériences et du savoir qu'elles ont acquis dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.
"Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine", confie-t-il à la MAP.
La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".
Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, affirme, de son côté, Driss Jbali, membre du CCME, pour qui, il est vital d'associer ces compétences hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.
Ce genre de rencontres offre l'occasion de découvrir les profils pointus de la Diaspora Marocaine, des profils souvent méconnus et qui se perdent dans les méandres de l'oubli.
La rencontre de Barcelone a permis de connaître de près et de mettre en valeur l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir-faire dans différentes domaines, estime, pour sa part, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib.
Pour M. Chaib, en répondant présents à cette réunion, les compétences Marocaines en Espagne, venues en grand nombre, ont démontré l'attachement qu'elle voue à leur pays d'origine et leur disposition à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit à l'intérieur du Royaume ou depuis l'étranger.
Source : MAP
Le CCME est partenaire institutionnel de la 5ème édition de FestiMode Casablanca Fashion Week (FCFW), les 6, 7 et 8 mai 2010 à Casablanca.
Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a publié son rapport 2009 présentant les tendances migratoires et l'évolution des politiques d'immigration et d'intégration en Belgique.
Ce rapport est établi chaque année afin de disposer d'un état des lieux précis de la situation des migrants sur le territoire belge. Il constitue la contribution belge au Système d'observation permanente des migrations (SOPEMI) de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Consulter le rapport 2009 "L'immigration en Belgique : effectifs, mouvements et marché du travail"
Source : Portail belgium.be
Est-ce le meilleur des contextes pour une discussion sereine ? Au menu de sa journée du lundi 26 avril, François Fillon devait honorer plusieurs rendez-vous pour évoquer la question de l'interdiction du voile intégral. Des rencontres qui interviennent désormais en pleine controverse sur l'"affaire de Nantes": l'opposition reproche au gouvernement d'avoir transformé un fait divers – la verbalisation d'une femme vêtue d'un niqab, au motif que cela rendait la conduite " mal aisée " – en outil politique, en reportant l'attention vers son mari, Liès Hebbadj, soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations familiales. ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, souhaite déchoir ce Français d'origine algérienne de sa nationalité.
A midi, M. Fillon a reçu les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), en compagnie de Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, chargée de rédiger la loi d'interdiction totale du voile intégral, en faveur de laquelle a tranché Nicolas Sarkozy mercredi 21 avril.
"Nous avons tenus à faire savoir au premier ministre que les musulmans de France, à travers la succession de débat sur le voile, se sentent stigmatisés", raconte Mohamed Moussaoui, le président du CFCM. Pour lui, l'affaire nantaise ne fait qu'ajouter au malaise. " Nous souhaitons que les affaires liées au voile ne soit pas systématiquement transformées en psychodrame nationaux. Le traitement médiatique de cette affaire a beaucoup dérangé les musulmans de France ", ajoute-t-il.
M. Moussaoui dénonce "une dissymétrie" dans la médiatisation de cette affaire, comparé au faible écho rencontré par le mitraillage, ce week-end, de la mosquée d'Istres. Le président du CFCM affirme que le premier ministre les a "rassurés". En assurant que le texte ne parlerait pas de "voile intégral ", pour éviter toute connotation religieuse, mais de " dissimulation du visage ".
UN DÉLAI DE SIX MOIS
En outre, il serait prévu qu'entre le moment où sera voté la loi et celui de son application, s'"écouleront six mois ou plus", pour permettre aux autorités musulmanes de France de convaincre les femmes portant le voile intégral d'y renoncer. M. Fillon, qui ne s'est pas exprimé après l'audience, se serait aussi engagé à rappeler que l'"immense majorité des musulmans français pratiquent leur religion dans le respect des lois et des valeurs françaises".
Vers 18 heures 30, M. Fillon devait aussi rencontrer Gérard Larcher et Bernard Accoyer, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Pour déminer un conflit de calendrier sur ce projet de loi. MM. Larcher et Accoyer ne souhaitent pas recourir à la procédure d'urgence - qui prévoit un seul examen du texte par chaque assemblée -, pour que la mesure soit adoptée avant l'été. Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, estime quant à lui, "à titre personnel, qu'il serait " dommage " de "refuser" la procédure d'urgence, pour que l'on puisse "tourner la page" et "passer à autre chose".
Source : Le Monde
M. Abdelhamid El Jamri a été réélu, lundi à Genève, à la présidence du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
La réélection de M. El Jamri pour un mandat de deux ans, a eu lieu au début des travaux de la douzième session dudit comité, qui se déroulent au Palais Wilson, jusqu'au 30 avril.
Intervenant lors de cette séance, M. El Jamri a salué toutes les initiatives prises et à venir en faveur de la promotion de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, dans le contexte du vingtième anniversaire de cet instrument. Il s'est réjoui de constater que la question des droits de l'homme dans le contexte de la migration est de plus en plus débattue, aux niveaux national et international, et que les réticences qu'avaient certains Etats à aborder ce sujet s'apaisent, ouvrant de nouvelles perspectives de ratification de la Convention. Avec 43 Etats parties, et en dépit de l'accélération du rythme des ratifications, le manque de ratifications de la Convention constitue un réel défi pour le Comité, a-t-il toutefois souligné.
Le monde compte aujourd'hui plus de 200 millions de migrants internationaux dont environ 60 pc vivent dans les régions dites développées du monde, a rappelé M. El Jamri.
La proportion des travailleurs migrants irréguliers ou sans papiers reste par ailleurs négligeable, avec 10 à 15 pc du flux migratoire total, a-t-il souligné.
Avec la mondialisation, la mobilité de la main-d'Âœuvre est devenue un élément clef de développement et de prospérité dans toutes les régions du monde, a-t-il poursuivi. Or, les données économiques et les recherches menées à ce sujet démontrent que la protection des travailleurs migrants renforce l'impact positif que la migration a sur le développement et la productivité au niveau national. Autrement dit, a expliqué M. El Jamri, il est dans l'intérêt de tous les Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants.
Au cours de cette session, le Comité doit notamment examiner le rapport initial de l'Algérie sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Il entamera aussi l'examen d'un projet de commentaire général sur les travailleurs migrants domestiques.
Le Comité, composé de dix experts indépendants, est chargé de surveiller l'application, par les Etats parties, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui vise à empêcher l'exploitation des travailleurs migrants et impose des normes internationales pour protéger les migrants.
En vertu de la Convention, tous les Etats parties sont tenus de présenter au Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention. Ils doivent présenter un premier rapport un an après avoir adhéré à la Convention, puis tous les cinq ans. Jusqu'ici, le Comité a examiné les rapports initiaux de 12 pays: Azerbaïdjan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Colombie, Egypte, Le Salvador, Equateur, Mali, Mexique, Philippines, Sri Lanka et Syrie.
Le président du Comité a indiqué que la crise économique qui frappe le monde aujourd'hui démontre une fois de plus l'importance de l'établissement de normes internationales pour la protection des droits des personnes les plus vulnérables, rappelant que les systèmes législatifs nationaux ne protègent souvent pas suffisamment les non-nationaux et que la Convention offre un cadre juridique détaillé, applicable en toutes circonstances.
Il a estimé que le renforcement des droits des migrants est le meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale et contre la traite et le trafic d'êtres humains qui constituent une menace pour la sécurité des Etats, ajoutant que la Convention est également un outil de cohésion sociale puisqu'elle véhicule un message de tolérance.
Source : MAP
La Cité nationale de l'histoire de l'immigration et la revue “Hommes & Migrations“ organisent une soirée-débat sur le thème des enjeux des migrations culinaires pour les sociétés d'accueil de migrants, à l'occasion d'une soirée inaugurale de la nouvelle association Agora des 2 Rives de la Méditerranée, le vendredi 30 avril 2010 de 18h30 à 20h45 à Reims.
Le bassin méditerranéen a toujours constitué un espace d'échanges et de dialogues entre les cultures. Les migrations anciennes et plus récentes ont suscité des circulations de denrées, de savoir-faire culinaires et fait émerger de nouvelles pratiques alimentaires et leur adaptation dans les sociétés d'accueil.
Programme de la soirée :
Quels enjeux autour des "migrations culinaires" pour les sociétés d'accueil de migrants, Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue.
« Aux origines des échanges entre les cultures alimentaires en Méditerranée : approche anthropologique et historique à travers l'étude d'un cas particulier, le couscous », par Mohamed Oubahli, anthropologue Ehess (Paris).
La soirée se poursuivra autour d'un couscous traditionnel.
Source : Génériques
Alors que les hommes d’affaires italiens peinent pour maintenir l’activité de leurs entreprises, les propriétaires d’entreprises d’origine étrangère ne semblent pas souffrir de la crise. Au contraire, leur nombre augmente. Cette analyse émane de l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre, dans la région de Venise, au nord-est de l'Italie. D’après une étude menée par cette association, près de 10% des entreprises gérés par les étrangers dans le pays le sont par des Marocains, qui arrivent ainsi en tête des statistiques.
Le nombre de sociétés créées et gérées par des étrangers a augmenté de 40,5% au cours des cinq dernières années, pour atteindre à la fin de 2009, 599.036 entreprises. Au même moment, celles tenues par des Italiens avaient du mal à garder le cap, sur un marché secoué par la crise économique. Mais malgré la crise, au courant de 2009, le nombre d'entreprises "étrangères" a augmenté, même si ce n'était que de 4,1%.
Les Marocains occupent la tête du classement des entreprises étrangères, avec 57.621 sociétés sur un total de 599.036, soit 9,6%. Les Chinois arrivent en deuxième positon avec (49.854), suivis des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982). L’étude précise également que l’ensemble de ces structures emploient quelque 2 millions de personnes.
Pour la CGIA, l’augmentation du nombre d’entrepreneurs étrangers est liée en grande partie à la croissance du nombre d’immigrés. Une hausse qui n’échappe pas à Ligue du nord, le parti anti-immigré, qui avait organisé une manifestation devant le consulat marocain de Milan. Le parti allié de Silvio Berlusconi, a fait dimanche, une proposition, relative à l'obligation de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, pour toute personne voulant exercer une activité commerciale en Italie.
Pour commenter cette proposition de la Ligue du nord, le secrétaire de la CGIA a rappelé un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (ISTAT). Ce sondage a conclu que 90,9% des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Voilà qui devrait calmer les ardeurs d’Umberto Bossi et de sa formation d’extrême droite, dans leur chasse à l’immigré.
Source : Yabiladi
La mosquée d'Istres a été la cible d'un mitraillage dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d'impacts ayant été relevés sur les murs du bâtiment, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Aix-en-Provence.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 2H00 ou 3H00 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche.
"C'est une mosquée qui a été inaugurée en juillet 2009, il n'y a jamais eu de problème tout au long de sa construction ou depuis", a affirmé à l'AFP le procureur de la République adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.
"Il n'y a pas eu de revendication", a-t-il dit, précisant qu'"un peu plus d'une trentaine d'impacts" d'une ou plusieurs armes pour l'instant non déterminées ont été relevés sur le bâtiment.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Par ailleurs, un autre mitraillage a eu lieu dimanche en fin de soirée, aux alentours de 22H00, visant une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.
Cet établissement des quartiers nord a été touché par 23 projectiles de calibre 7.63 tirés avec une Kalachnikov.
L'enquête a également été confiée à la police judiciaire qui cherche à savoir si les deux incidents peuvent être liés. Pour l'instant, aucun élément ne permet de le dire, a affirmé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.
Dans un communiqué, le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part de son indignation concernant le mitraillage ayant visé la mosquée d'Istres.
"Cette nouvelle agression avec usage des armes à feu contre un lieu de prière et de recueillement constitue une nouvelle escalade qui ne manquerait pas de susciter une profonde inquiétude et indignation chez l'ensemble des musulmans de France et tous leurs concitoyens épris de paix et de justice", estime le CFCM.
Il "appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour arrêter et punir les auteurs de cette agression criminelle".
Source : La Croix/AFP
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