Le coup d’envoi de la Fashion week casablancaise sera donné dans une quinzaine de jours avec comme point d’orgue la participation des créateurs d’origine marocaine rayonnant à l’étranger.
Trois jours durant, les 7, 8 et 9 mai prochain, la ville de Casablanca déroulera le tapis au gotha de la mode marocaine d’ailleurs et d’ici, pour un voyage qui promet découvertes et merveilles. Elégance, finesse, charme, seront au rendez-vous de ce show consacré à la mode moderne et organisé dans le cadre de la cinquième édition de FestiMode Casablanca Fashion week.
Très attendu, ce rendez-vous fera le bonheur des aficionados de la mode, d’autant plus qu’ils pourront apprécier le génie des créateurs marocains et dévorer des yeux les récentes et futures créations qui illumineront les prestigieux magasins des capitales du monde.
« Il est important que la ville de Casablanca ait son Fashion week. On y travaille depuis quatre ans. Et cette année, outre le fait d’installer la compétition, nous accueillons des Marocains qui rayonnent à l’étranger et qui reviennent pour présenter leurs créations », a déclaré le directeur général de FCFW, Jamal Abdennassar, lors d’une rencontre avec la presse tenue récemment à l’Institut français de Casablanca.
Casablanca accueillera sa Fashion week à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, transformée pour l’occasion en un haut lieu de la mode et de la couture. Mais aussi dans les locaux de l’Institut français de Casablanca qui abritera une partie des activités prévues au programme de cette manifestation.
La démarche de FestiMode d’amorcer sa transition vers une véritable Fashion week casablancaise a visiblement séduit le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Qualifiant ce projet de louable, Younès Ajarrai, président du groupe de travail Cultures-éducations et identités au sein de la CCME, a insisté sur les raisons qui ont conduit cette institution à soutenir cet événement, soulignant qu’«il nous est apparu évident d’accompagner cette édition. (D’autant qu’) on essaie de sortir notre culture de cette lourdeur et de l’amener vers l’universel».
Cinq grands moments ponctueront cette édition qui met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Dans une ambiance très fashion et propre à ce genre d’événement, la Fashion week de Casablanca donnera le ton, jeudi 6 mai, à partir de 20h, à l’Institut français de Casablanca. Avec au programme, deux expositions réunies sur le thème « Itinéraire d’une tendance ». Il s’agit d’une rétrospective photos de l’aventure FestiMode depuis sa création il y a cinq ans.
Deux activités domineront la journée de vendredi 7 mai. D’abord, une conférence axée sur la formation aux métiers de la mode sous le signe « Marche à suivre », sera organisée en fin d’après-midi (17h) à l’IF de Casablanca. Elle sera ensuite suivie, 3 heures plus tard, du défilé Emergence à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur. Parmi les créateurs dont le public appréciera le travail, on cite Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki ainsi que le duo Mehdi Kessouane et Yamane Alagham des Beaux-Arts de Casablanca.
La clôture de FestiMode interviendra samedi 8 mai en soirée. Plus tôt, sera organisé dans la matinée (11h), à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, un défilé des créateurs marocains engagés dans la cause de la contemporanéité au Maroc, intitulé « Marocains du monde ». A partir de 20h, le public sera de nouveau convié à un défilé cette fois-ci de créateurs marocains de renommée internationale. Sous le signe « Dress code », le public appréciera le génie de Saïd Mahrouf (qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008), Hisham Oumlil (présent à la Fashion week de New York depuis cinq ans), Nouredine Amir (créateur du Show room Villa Amir à Marrakech en 2009) et Amel Bouazizi (enseigne à l’Artemis Fashion Academy de Rotterdam).
« J’ai participé en tant que créateur et designer à bien de manifestations. Et là, c’est une autre expérience que j’apprécie beaucoup. Notre défi était de trouver des créateurs à même d’apporter une valeur ajoutée et de rehausser le niveau de la mode moderne. Car, nous avons déjà atteint ce niveau en ce qui concerne la mode traditionnelle », a déclaré Saïd Mahrouf en sa qualité de directeur artistique de FCFW.
Soulignons enfin, que cet événement est organisé en partenariat avec la ville de Casablanca, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Ambassade de France au Maroc et l’Institut français de Casablanca. FestiMode bénéficie aussi du soutien du réseau international de la diaspora marocaine et de la Cité euro-méditerranéenne de la mode Casa Moda Academy.
Rendez-vous donc dans une quinzaine de jours.
Source : Libération
Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.
La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.
De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.
L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.
Source : Yabilai
Vêtue d'un niqab, elle a écopé d'une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», à Nantes. Elle conteste cette sanction et affirme n'avoir commis aucune infraction.
Nul besoin d'attendre le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, qui devrait être examiné en urgence à l'Assemblée nationale. Les policiers disposent déjà d'une arme pour sanctionner les femmes portant le niqab : le code de la route. Le 2 avril, une Française de 31 ans a reçu une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», lors d'un contrôle routier à Nantes.
Selon le procès-verbal, le fonctionnaire de police a ainsi estimé que le champ de vision de la jeune femme était réduit par le port du niqab, ce voile intégral qui ne laisse voir que les yeux. Une référence à l'article 412-6 du Code de la route, qui stipule que «tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent». Le champ de vision, notamment, ne doit pas être réduit «par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres».
Mentionné par le policier, cet article du Code de la route ne fait pourtant jamais explicitement référence au port du voile intégral. «C'est laissé à la libre appréciation de l'agent verbalisateur», a défendu la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). «Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité», a-t-on ajouté.
«Il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules»
La jeune femme, qui avait consenti à se dévoiler devant les policiers pour que son identité soit vérifiée lors du contrôle routier, s'estime au contraire victime de «discrimination pure et simple». Jugeant avoir été verbalisée «à cause de [sa] tenue vestimentaire», elle explique dans un reportage de France 3 n'avoir «commis aucune infraction», car son champ de vision n'était «pas réduit».
«L'article sur lequel la contravention a été infligée est pour moi un article fourre-tout, car il s'agit pour le conducteur de conduire libre de ses gestes», a précisé l'avocat de la jeune Nantaise, Me Jean-Michel Pollono. «Nous sommes quand même dans le pays des droits de l'Homme ! Le port du voile sur la voie publique n'est pas prohibé, que je sache? Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules», a-t-il raillé.
Un recommandé, contestant la contravention, a été envoyé au ministère public jeudi. «Le tribunal de proximité tranchera», a-t-on indiqué à la DDSP.
Source : Le Figaro
La crise gouvernementale a reporté de fait le vote sur l’interdiction de la burqa et du nijab à la Chambre. Mais la réflexion sur le voile, elle, bat son plein.
Le vote de l’interdiction de la burqa et du nijab prévu jeudi en plénière à la Chambre n’a pas, on s’en doute, eu lieu mais le débat global sur le port du voile et des signes confessionnels est loin d’être clos; l’on pourrait même dire qu’il ne fait que commencer.
Ce samedi 24 avril, entre 10 et 12 h, il y aura ainsi devant la Bourse de Bruxelles une mobilisation contre les signes confessionnels à l’école co-organisée par le Réseau d’action pour la promotion d’un Etat laïque, la section belge de Ni putes, ni soumises et l’association Karima insoumise et dévoilée.
On lira aussi avec intérêt l’ouvrage consacré à la question par la députée régionale bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR). Présidente du comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du parlement francophone bruxellois, elle a procédé à un large tour d’horizon européen des règles en vigueur et qui vont des "accommodements raisonnables" à des interdictions plus ou moins fermes selon les pays et les lieux officiels.
"C’est la prestation de serment - voilée - de Mahinur Ozdemir au parlement bruxellois qui m’a amenée à m’investir dans ce dossier. Au nom de mes engagements comme femme mais pas uniquement car l’enjeu est bien plus large puisqu’il englobe la question des droits de l’Homme. C’est aussi le débat de la multiculturalité. Bref, c’est un élément majeur du vivre ensemble."
Pour Viviane Teitelbaum, le dossier du voile est d’autant plus complexe que ses approches sont parfois contradictoires : "En France, on a osé légiférer en partie alors qu’aux Pays-Bas la discussion est confisquée par l’extrême droite. Il y a aussi le détournement politique des accommodements raisonnables. Que dire des tribunaux de la charia en Grande-Bretagne ? On ne peut pas tout accepter; le voile est plus qu’un bout de tissu; c’est un enjeu fondamental pour l’égalité hommes-femmes et donc pour la démocratie."
Pour Viviane Teitelbaum, "l’école a un rôle essentiel à jouer car il y a un immense travail pédagogique à accomplir". Et d’insister sur l’initiation aux valeurs démocratiques. "Lorsque Mahinur Ozdemir ou Fatima Zibouh disent que le port du voile est leur choix, elles détournent l’attention de son véritable enjeu. Le respect de tous doit l’emporter sur une décision personnelle. Je me reconnais donc aussi très bien dans le combat des femmes algériennes et c’est pourquoi j’ai aussi interviewé Djemila Benhabib qui mène le difficile combat contre les intégristes." Sa conclusion ? "Faisons le pari de la liberté pour tous. Nous devons nous battre pour revendiquer pour les femmes musulmanes ce à quoi nous aspirons et estimons avoir droit pour nous-mêmes. Pourquoi accepterait-on de certains imams ce qu’on a dénoncé chez les curés ou chez les rabbins ? Pourquoi cherche-t-on à se rendre sympathique auprès de ceux qui nous considèrent comme des putes si nous ne sommes pas vierges ?"
Source : Lalibre.be
Le secrétaire permanent de la Commission nationale de la population et des ressources humaines Lanfia Diané a plaidé, jeudi à Dakar, pour l’élaboration d’une "politique migratoire intégrée", afin de délimiter les domaines d’intervention des structures étatiques intervenant dans la gestion de l’émigration.
M. Diané a émis cette idée au cours de la restitution des travaux d’un colloque portant sur le thème "Gestion des migrations et politiques migratoires en Afrique de l’Ouest", organisé par la fondation allemande d’obédience libérale Friedrich Naumann.
"Il nous faut élaborer une politique intégrée qui délimite les domaines d’intervention des intervenants, accroître le nombre d’intervenants et œuvrer à l’accompagnement des migrants qui doivent investir leurs envois dans des secteurs porteurs de valeur ajoutée", a-t-il soutenu.
"On n’a pas encore une politique nationale intégrée qui prend en compte tous les aspects liés à la question des migrations. Beaucoup de structures étatiques interviennent dans la gestion de l’émigration et chacun de façon spécifique", a-t-il ainsi souligné.
Selon lui, la gestion de la question de l’émigration au Sénégal souffre également d’un "déficit de communication" des structures étatiques qui interviennent dans la mise en œuvre des politiques migratoires. S’y ajoute "l’insuffisance" et la "non fiabilité" des statistiques.
Partant de là, M. Diané a réaffirmé la nécessité d’un renforcement du système de collecte et d’analyse des données, ainsi que de la décentralisation et la bonne gouvernance pour inciter les populations à rester sur place.
Il a dit qu’il est également nécessaire pour le pays de mettre en place une bonne politique d’appui aux personnes réadmis aux frontières, relevant le fait que le Sénégal n’a pas une politique de réinsertion visant les personnes réadmises aux frontières. Les soutiens sont pour la plupart faits de façon conjoncturelle, a-t-il fait valoir.
"Beaucoup de plans sont en cours, à l’image du Plan REVA (Retour vers l’agriculture) qui, contrairement à ce que les gens pensent, est entré dans sa phase active. 17 pôles d’agriculture intégrés sont déjà installés dans le pays. Mais il faut appuyer davantage les émigrés", a-t-il suggéré.
Expert à la Direction de la population et de la planification du développement humain (DPPDH), Lanfia Diané a par ailleurs fait part de l’urgence pour les autorités d’adapter la loi sur l’immigration au Sénégal aux conventions ratifiées par le pays.
"Le Sénégal est en train de ratifier toutes les conventions sur les migrations alors que la loi de 1971 qui régit ce domaine au Sénégal n’est pas modifiée. Il urge de modifier cette loi pour être en adéquation avec les conventions", a-t-il notamment fait remarquer.
Source : APS
Les 29 et 30 avril, la France participera, à l’initiative de l’ambassade d’Espagne en Roumanie, à un séminaire sur les migrations des Roms vers les pays de l’Union européenne.
Inauguré par le vice premier ministre, M. Marko Bela, avec la participation du ministre du travail, de la famille et de la protection sociale, M. Mihai Constantin Seitan, du ministre de l’éducation, de la recherche de la jeunesse et des sports, M. Daniel Petru Funeriu et du président de la commission pour les droits de l’homme du parlement roumain, M. Nicolae Paun, ce séminaire accueillera des personnalités roumaines, espagnoles, françaises, italiennes et britanniques qui s’exprimeront sur les diverses thématiques concernant la communauté rom.
Le forum franco-tunisien pour l’emploi 2010, ouvert, mercredi, (aujourd’hui), à Tunis, à l’initiative de l’ambassade de France et de la Chambre tuniso-française de commerce et de l’industrie (CFTCI), se propose d’offrir, durant deux jours, la possibilité aux entreprises de dénicher un talent et les jeunes sans emploi de trouver un emploi.
Selon des données fournies, à cette occasion, les entreprises et institutions participant au forum ont déposé 164 recherches de profils, tandis que 1.500 jeunes candidats se sont inscrits pour avoir des entretiens à des fins d’embauche.
Autre objectif poursuivi: mieux faire connaître les résultats de la coopération tuniso-française appelée à se poursuivre de manière durable.
M. Pierre Ménat, ambassadeur de France en Tunisie, a déclaré, que «la France ne peut se désintéresser de la question de l’emploi en Tunisie. D’abord, parce que notre pays est le premier partenaire commercial de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays. Ensuite, nous le savons, l’emploi est facteur de stabilité pour l’économie et la société tunisiennes».
M. Ménat a tenu à ajouter que «nous les Méditerranéens, sommes confrontés aux mêmes défis : ceux de la croissance, du développement durable, de la révolution technologique, de la mondialisation et bien d’autres».
«C’est en relevant ces défis que nous créerons des emplois ensemble, pas les uns contre les autres», a-t-il déclaré avant de préciser : «c’est que nous n’avons pas suffisamment expliqué une réalité première : l’emploi en Tunisie ne s’oppose pas à l’emploi en France».
Traitant des mécanismes mis en place pour gérer les flux migratoires professionnels entre les deux pays, le diplomate français a cité l’accord – cadre migration développement solidaire. «Cet accord, a-t-il-dit, c’est 40 millions d’euros pour 20 programmes tournés vers la formation professionnelle ; ce sont 9.000 emplois ouverts en France, dont 2.500 sont pourvus, ce sont des aides d’entreprises, c’est l’appel aux compétences et talents».
M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a indiqué que «la Tunisie est le seul pays de la région à avoir conclu un accord avec la France sur la gestion des flux migratoires et le développement solidaire. De par ses finalités, cet accord est considéré par de nombreux observateurs comme un modèle. Il traite, en effet, des diverses questions liées à la question : lutte contre l’immigration clandestine, gestion concertée de la migration légale, y compris la migration saisonnière et la migration circulaire, contribution au développement des compétences et des ressources humaines».
Pour ceux qui l’ignorent encore, il existe deux mécanismes pour faciliter, dans des proportions bien déterminées, la libre circulation des compétences professionnelles entre les deux pays.
Le premier mécanisme, dénommé Carte séjour «compétences et talents», concerne seulement les Tunisiens (sans limite d’âge) qui veulent travailler, séjourner et investir en France.
D’une durée de trois ans renouvelables une fois, cette carte est délivrée à l’étranger, résidant ou non en France, susceptible de participer en raison de ses compétences et talents, de façon significative et durable au rayonnement, notamment, intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et du pays dont il a la nationalité, généralement un pays de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP).
Cette zone réunit les Etats, dont la Tunisie, avec lesquels la France entretient des partenariats privilégiés dans une perspective de développement durable.
Sont éligibles à cette carte les diplômés du supérieur, les professionnels qualifiés (quel que soit le niveau du diplôme), les professionnels indépendants (artistes, écrivains, sportifs…) , les éventuels investisseurs dans tout projet créant ou sauvegardant au moins deux emplois, tout projet mobilisant un investissement supérieur à 300.000 euros et tout projet lancé par une entreprise créée depuis au moins deux ans ou déjà implantée en France.
Le deuxième mécanisme, baptisé «Accords d’échanges de jeunes professionnels», bénéficie aussi bien aux jeunes compétences tunisiennes que françaises qui désirent travailler en France ou en Tunisie.
En vertu de cet arrangement tuniso-français conclu, en avril 2008, des entreprises des deux pays peuvent accueillir pour une période de 3 à 12 mois avec une possibilité de renouvellement jusqu’à 18 mois maximum, un jeune professionnel motivé, désireux de se perfectionner, porteur de connaissances ou de avoir faire spécifique et devant en principe enrichir l’expertise de l’entreprise.
L’emploi d’un jeune professionnel offre une solution pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement dans certains secteurs d’activité et métiers nécessitant un profil bien déterminé.
Source : wmc.actualités
Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.
La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.
De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.
L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.
Source : Yabiladi
Le Maroc sera présent en force à l'exposition Universelle de Shanghai, prévue à partir du 1er mai prochain, à travers un pavillon de près de 2000 m2, sous forme d'un splendide palais exposant les différentes composantes de la culture marocaine.
Les travaux d'embellissement et d'aménagement du pavillon marocain initié sous le thème : «Le Maroc, l'art de vivre» ont duré plus d'une année. Cependant, le pavillon connaîtra son apogée le 30 septembre prochain avec l'organisation de la journée du Maroc.
Pour la première fois en Chine, la culture marocaine sera fortement présente à un Salon qui exposera au public, six mois durant, les différents aspects de la civilisation du Royaume par le biais de ce pavillon baptisé par les médias chinois «Palais des mille et une nuits».
Le souci du Maroc d'aménager ce grand pavillon à l'instar des grands pays du monde, traduit la volonté du Royaume de diffuser sa culture authentique et sa riche civilisation auprès d'un pays comptant plus d'un milliard d'habitants, et de promouvoir ses relations distinguées avec la Chine, qui ont connu ces cinq dernières années, une évolution sans précédent à tous les niveaux, puisque la Chine est devenue le troisième partenaire commercial du Maroc.
Ce pavillon a été érigé et aménagé en prenant en compte les spécificités urbanistiques et architecturales marocaines authentiques, ainsi que les succès qu'ont connus les précédents pavillons marocains, notamment à l'Exposition universelle d'Aichi au Japon (2005) et l'exposition internationale de Saragosse en Espagne (2008).
Dans ce sens, plusieurs artisans marocains se sont relayés durant plusieurs semaines à embellir ce Palais à l'aide de matériaux marocains traditionnels comme le zellige.
Le pavillon marocain sera composé de trois espaces : le premier sera dédié à l'art de vivre dans les différentes villes marocaines (cuisine marocaine, habits vestimentaires et habitats), le second à la présentation, via des moyens techniques audiovisuels, de la richesse du patrimoine culturel et de l'artisanat marocains alors que le troisième espace reflète les mutations que connaît le Maroc moderne dans les divers domaines (industrie, agriculture, tourisme etc.), sans oublier les beaux jardins andalous qui vont parer ce palais.
Plus de 192 pays et 50 organisations internationales participeront à cette grande manifestation qui se déroulera jusqu'au 31 octobre prochain et sera érigée sur une superficie de plus 5,3 km2.
De même, plus de 100 millions de visiteurs, dont 96% de Chinois, seront attendus lors de cette exposition dont les autorités chinoises ont fixé le prix d'entrée à 24 dollars.
Par ailleurs, l'exposition universelle devrait accueillir plus de 100 dirigeants étrangers, qui seront présents lors de la cérémonie d'ouverture ou de clôture, ou des journées nationales des pays participants.
Depuis 1851, date de l'organisation du grand Salon de l'industrie mondiale à Londres, les expositions sont devenues une occasion d'échange d'expériences humaines dans différents domaines.
Ces manifestations sont également considérées comme «des Olympiades des sciences, des technologies et des créations et inventions», puisque les différents pays participants ne ménagent aucun effort pour mettre en relief les différents aspects de leurs cultures et civilisations.
Chaque Exposition choisit un thème intimement lié à l'avenir de l'Humanité: Pour celle de Shanghai, les organisateurs ont opté pour l'urbanisation avec pour thème «Meilleure ville, meilleure vie».
Selon des responsables de la ville de Shanghai, plus de 43 milliards de dollars ont été investis pour l'organisation de cet événement, notamment pour la modernisation et le développement des infrastructures routières.
Source : Le Matin
Les médias audiovisuels seront au centre des séances de la 8ème semaine du dialogue national "Médias et société" prévues dans le cadre de la série de rencontres de l'instance en charge du dialogue.
L'instance tiendra ainsi, le 29 avril au siège du Parlement, une séance avec le directeur général de la Société nationale de la Radiodiffusion et de Télévision Marocaine (SNRT), M. Fayçal Laraïchi pour débattre de la situation actuelle du pôle audiovisuel public et de sa stratégie à l'avenir, indique un communiqué de l'instance en charge du dialogue. Elle aura une séance similaire l'après-midi avec le président et les responsables de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).
L'instance organisera également une journée d'étude pour débattre du sujet des radios privées en présence des acteurs du secteur, un colloque sur le rôle et les missions du service public des médias audiovisuels et de la presse écrite et les principes d'exercice de la profession ainsi qu'une conférence sur les nouvelles technologies de l'information de la communication.
Le 26 avril prochain, l'instance aura une séance avec le président et les responsables du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour l'examen des besoins et attentes des Marocains du monde à l'égard des médias de leur pays d'origine. Un colloque sera organisé, par la suite, en partenariat avec le forum des journalistes marocains à l'étranger exerçant dans des entreprises de presse internationales.
Ces rencontres et colloques programmés par l'instance dans le cadre de ce dialogue comportent également l'organisation d'une journée d'étude, le 24 avril à Tanger, sur la presse régionale avec la participation d'experts venant d'Espagne et de France. Cette manifestation se tient en coordination avec la section locale du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Tanger.
Avec l'organisation des séances de cette 8ème semaine, l'instance du dialogue national aura ainsi tenu 21 séances de dialogue, avec une moyenne de 3 heures pour chaque séance, précise le communiqué.
Et d'ajouter que le contenu de ces séances servira de base pour l'élaboration de la synthèse des travaux du dialogue et du rapport général, dans la perspective de la rédaction du "Livre blanc" sur le rapport des médias avec l'ensemble des composantes de la société marocaine.
L'instance du dialogue est composée des présidents du Groupe lstiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, du Groupe socialiste, du Groupe de l'Authenticité et Modernité, du Groupe de l'alliance des forces démocratiques et progressistes, du Groupe de la mouvance populaire, du Groupe du Rassemblement national des indépendants, du Groupe de la Justice et Développement et du Groupe Constitutionnel, ainsi que du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.
Source : MAP
Ce film documentaire présente l'expérience de trois femmes converties à la religion musulmane.
Se pencher pour décortiquer une réalité est le propre du film documentaire. Ce genre cinématographique, se définit sensible aux changements et aux mutations au sein d'une société. Ayant à l'esprit ces données, Mohamed Nabil, jeune réalisateur marocain résidant en Allemagne a décidé de produire un film documentaire sur une expérience humaine assez particulière.
Celle de trois femmes allemandes convertis à l'Islam. De la sorte, de fil en aiguille, ce film intitulé «Rêves de femmes» tisse la trame de cette expérience particulière. Le documentaire s'intéresse au quotidien de Barbara, Jessica et Christina, trois Allemandes ayant adopté la religion musulmane.
Tout commence lorsque Barbara prend la décision de se marier à un musulman. L'amour de l'homme la porte à l'adoration de la religion. Elle décide alors de se convertir à l'Islam et de terminer ses jours avec ce jeune homme qui a quitté son pays natal, la Turquie, à la recherche d'un avenir plus serein en Allemagne. Barbara révèle que le sentiment qu'elle a pour ce jeune musulman a changé sa vie et lui a apporté beaucoup de dissensions et de réprobation de la part de sa famille.
Les proches de Barbara vont souffler le chaud et le froid. Ils refusent, impérativement ce mariage. Barbara raconte dans ce film documentaire, comment les membres de sa famille sont allés jusqu'à refuser de lui adresser la parole à cause de sa nouvelle religion. Cela ne l'a pas empêchée de continuer sa vie d'institutrice aux côtés de son mari. A souligner que cette femme est voilée.
Contrairement à Barbara, Jessica n'a pas eu d'embarras après qu'elle soit devenue musulmane.
Ses parents ont approuvé sa décision et ils ont respecté son choix d'adopter le chemin de l'Islam. Le film révèle le soufisme modéré de cette jeune femme et la sérénité apparente de son quotidien.
De son côté, la troisième protagoniste, Christina, révèle une expérience assez riche. Cette spécialiste en psychologie raconte comment elle s'est trouvée confrontée à une série de questions et d'interrogations de la part de son entourage sur la religion musulmane après les attentats du 11 septembre 2001. Elle dit que sa nouvelle religion lui apporte un bonheur incomparable malgré l'opposition de ses proches et voisins.
De telle façon, « ce film met sous la lumière la vie quotidienne de ces trois femmes qui représentent une tranche sociale, en expansion, dans un pays occidental, connu par ses engagements démocratiques» déclare le réalisateur, Mohamed Nabil. Ainsi, ce Marocain d'Allemagne fait appel, également, à des spécialistes de la dialectique religion, société. Il dévoile une étude de l'observatoire des droits de l'homme de Berlin qui assure que l'image des musulmans est relativement négative en la république allemande.
Cette même étude de l'observatoire de Berlin, souligne que les moyens de communication et les journaux participent pour noircir cette image. Détail que refuse le réalisateur.
Ce dernier explique que « la presse allemande se limite à transmettre ce qui se passe au sein de la société.
Cette interactivité entre les deux est la seule et l'unique source des sujets ». Et d'ajouter que le choix des sujets émane, essentiellement, de la volonté de dévoiler la diversité d'une société.
L'Islam constitue en Allemagne la plus grande communauté religieuse derrière les religions chrétiennes. Les 3,3 millions de musulmans en Allemagne représentent environ 4 % de la population et viennent de quelque 40 pays. Le groupe de musulmans de loin le plus important, réunissant 2,6 millions de personnes, est composé de Turcs, suivis par les Marocains, les Afghans et les Iraniens. Environ 8 00 000 Musulmans possèdent la nationalité allemande. Près de 3000 mosquées et lieux de prière musulmans sont en Allemagne.
Source : Le Matin
Seul pays d'Afrique du Nord à avoir signé avec la France un accord sur la gestion concertée des flux migratoires, la Tunisie a abrité mercredi un forum franco-tunisien sur l'emploi.
Sur un contingent annuel de 9.000 Tunisiens pouvant travailler légalement dans plus de 70 métiers dans l'Hexagone, en vertu de cet accord signé en 2009 et ratifié en juillet dernier, seulement 2.500 placements ont été opérés en 2009.
Aussi, selon l'ambassadeur de France à Tunis, Pierre Menat, le forum tend-il à favoriser une "bonne application" de l'accord.
Pour le diplomate français, les pays méditerranéens font face aux mêmes défis et "c'est en les relevant ensemble que la région peut créer des emplois".
Il a rappelé, dans ce contexte, l'enveloppe de 23 millions d'euros accordée récemment par l'Union européenne à la Tunisie pour l'aider à promouvoir l'emploi et la formation.
Quelque 50 entreprises et organismes français étaient présents à ce forum, le premier du genre, à la recherche de profils de diplômés tunisiens à même de satisfaire leurs besoins en personnels.
Les secteurs ciblés étaient notamment l'informatique, les télécommunications, la plasturgie, le management, le bâtiment, le textile et le tourisme.
Considéré comme "la priorité des priorités" des programmes gouvernementaux, le chômage frappe de plein fouet les promus des universités tunisiennes qui injectent chaque année plus de 70.000 jeunes sur le marché de l'emploi.
L'idée centrale qui s'est dégagée des interventions est que la question de la migration et de la mobilité professionnelle doit être gérée de manière concertée en vue d'aboutir à des solutions pratiques qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties en matière d'emploi et de lutte contre l'émigration clandestine.
Des études de la Banque mondiale citées dans une communication, prévoient que l'Europe connaîtra des déficits de main-d’œuvre estimés à 66 millions d'actifs à l'horizon 2050, alors que dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) la croissance de la population active dépassera les 40 millions.
Source : Nouvel Observateur/AP
Nicolas Sarkozy a tranché. Malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil d'État en mars, le port de la burqa fera l'objet d'une mesure d'interdiction générale sur le territoire national. Un projet de loi sera présenté par le gouvernement. La décision a été arrêtée, ce mercredi matin, lors d'une réunion à l'Elysée, réunissant autour du chef de l'Etat, le premier ministre François Fillon, les responsables de la majorité et les présidents des groupes parlementaires.
Au lendemain des élections régionales, le président de la République avait évoqué la possibilité d'un projet de loi. Mais Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, avait jugé que sa proposition de loi, déposée depuis plusieurs semaines et signée par 220 députés, permettrait de légiférer dans des délais plus brefs.
Finalement, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) aura eu gain de cause sur le fond (l'interdiction générale dont il était l'un des plus chauds partisans) mais pas sur la forme. L'interdiction passera par un projet de loi dans lequel Nicolas Sarkozy a demandé qu'on mette en avant comme arguments principaux la dignité de la femme et le respect des valeurs de la République. Selon un participant, le texte retenu par le gouvernement sera présenté en Conseil des ministres à la mi-mai et soumis à l'examen du Parlement en juillet. C'est la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie qui défendra le texte face aux parlementaires.
Source : Le Figaro
Le débat sur l'immigration vient de refaire surface aux Etats-Unis après que l'Arizona a voté une loi très dure à l'égard des sans-papiers. L'affaire risque de remonter jusqu'à la Maison-Blanche.
Les sénateurs républicains John McCain et Jon Kyl présentent le plan en 10 points pour lutter contre l'immigration clandestine dans l'état de l'Arizona.
Le Parlement de l'Arizona a adopté, le lundi 19 avril, une proposition de loi très dure qui permet à la police d'arrêter toute personne suspectée d'être un immigrant clandestin. Des législateurs hispaniques en appellent déjà à l'intervention du président Obama si la gouverneure de cet Etat, Jan Brewer, ne met pas son veto au texte. "Elle doit s'opposer à cette proposition de loi et, si elle ne le fait pas, Barack Obama doit rappeler que le domaine de l'immigration relève du gouvernement fédéral", a déclaré le représentant démocrate de l'Illinois, Luis Gutierrez. La Maison-Blanche a pour sa part fait savoir qu'elle examinait déjà le texte. Il permet notamment à la police de procéder à une arrestation sur la seule base de "suspicion légitime" d'immigration clandestine, si la personne appréhendée n'a pas sur elle de permis de conduire ou de papiers d'identité. "C'est une folie de vouloir arrêter des gens parce qu'ils ont une certaine apparence ou qu'ils sont soupçonnés d'avoir enfreint les règles de l'immigration. Cela ne peut déboucher que sur une chose : la violation des droits civils les plus élémentaires, le délit de faciès", s'est insurgé Luis Gutierrez. Mais si ce démocrate critique les républicains, il lance également un avertissement à la Maison-Blanche, qui tarde selon lui à mener une réforme globale de l'immigration. "Au final, tout va dépendre du président des Etats-Unis et de l'énergie qu'il mettra ou non à réaliser cette réforme", fait observer Gutierrez.
De leur côté, les partisans de la loi de l'Arizona font valoir qu'elle donnera à la police les outils dont elle a besoin pour lutter contre les crimes commis par les immigrés clandestins. Russell Pearce, le principal auteur du projet de loi et membre républicain du sénat de l'Arizona, affirme que "la clandestinité n'est pas une race mais un délit". Jan Brewer a cinq jours pour prendre sa décision. Cette proposition de loi a attiré les regards de tout le pays vers l'Arizona, notamment après que le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, s'est déclaré en sa faveur. Le candidat déçu à la présidentielle de 2008 a sans doute voulu montrer par là qu'il abandonnait le soutien qu'il affichait auparavant à une réforme de l'immigration. Il fait face à une dure course à l'investiture républicaine en vue des élections législatives de mi-mandat, en novembre prochain. J.D. Hayworth, un ancien député, se prépare à le défier pour décrocher à sa place l'investiture du parti de l'Eléphant. Le député démocrate de l'Arizona, Raul Grijalva, dénonce "une volte-face complète" de la part de John McCain, rappelant que "la campagne de J.D. Hayworth l'a fait changer de position à plusieurs reprises". Mais si la proposition de loi est approuvée, elle risque d'être très rapidement remise en cause, puisque la Constitution américaine protège les citoyens contre les traques et les arrestations qui ne sont infondées.
Source : Courrier International
Trois mille neuf cent soixante dix personnes ont été naturalisées à Paris au cours du premier trimestre 2010, contre 2.077 pour la même période de 2009, relève PPrama la lettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP). Pour cette année 2. 644 décrets ont déjà été remis au cours de cérémonies de naturalisation, contre 1. 921 au premier trimestre 2009 précise la PP qui indique qu'à ce rythme, "environ 16.000 ressortissants étrangers vivant à Paris pourraient acquérir la nationalité française en 2010, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière".
Depuis le 1er janvier 2010, il n’y a plus de double instruction des dossiers, l'une par le ministère de l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et l'autre par la préfecture de police. Désormais, la direction de la police générale (DPG) instruit les dossiers, le ministère l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire effectuant un contrôle sur les propositions favorables de naturalisation.
La généralisation de la procédure dite globalisée (instruction d'une demande par un seul et même agent) a ainsi permis de réduire les délais de traitement d'une demande, de 20 mois à moins de 6 mois, ce qui a abouti à la progression des naturalisations au cours du 1er trimestre 2010, selon la PP.
Source : Le Figaro
BANK Al Maghrib abonde dans le sens du ministère des Finances. Dans sa dernière note de conjoncture, la banque centrale confirme la bonne orientation globale de l’économie. «En dépit de la lenteur de la reprise des principaux partenaires du Maroc, la majorité des rubriques de la balance commerciale ont connu une nouvelle amélioration à fin février», certifie BAM. Preuve en est, le recul de plus de 7% du déficit commercial accompagné de la progression des recettes de voyages (10,5%) et des transferts MRE (7,4%). Partant, les exportations s’élargissent de 12,5% sur une année, sous l’effet du bond de 88% des ventes de phosphates et dérivés. Sans cela, les autres exportations n’avancent que de 2,5%. A l’inverse, les importations sont restées stables, malgré la montée en puissance de la facture énergétique de 18% atténuée par un recul de 3% des importations hors énergie. En revanche, les investissements directs étrangers ne cessent de se détériorer pour revenir de 6,4 à 2,4 milliards de DH entre 2009 et 2010. Les réserves de change ont, en outre, représenté 7 mois et 2 jours d’importations de biens et de services contre 7 mois en début d’année.
Engendrée depuis fin décembre 2009, la croissance du PIB révèle la progression surprenante de la valeur ajoutée non agricole qui se chiffre à 5,1%. Une progression, pour les équipes de BAM, qui tient de l’amélioration de l’industrie extractive (+25%), ainsi qu’aux hausses respectives de 4 et 6% des industries de transformation et du BTP. Idem pour l’activité touristique, du commerce et du transport qui, de l’aveu des équipes de BAM ont connu une nette reprise. Si le PIB non agricole progresse, la valeur ajoutée du secteur agricole risque de stagner. En effet, d’après les dernières données disponibles, une baisse de plus de 8% de la superficie semée en céréales compte tenu du retard des précipitations. Des précipitations qui ont un effet négatif sur les cultures de certaines régions. Toutefois, cette pluie a non seulement permis de porter le taux de remplissage des barrages à 95%, mais a également été bénéfique pour l’installation des cultures de printemps.
Concernant le secteur secondaire, comme nous l’annoncions dans notre édition du lundi 19 avril 2010, la production industrielle et l’utilisation des capacités de production augmentent. Idem pour le niveau de commande et les stocks de produits finis qui sont jugés supérieurs à la normale. A ce titre, les industriels tablent sur une progression de l’activité de l’ensemble des branches à court terme. Dans ce sillage, la situation de l’emploi s’améliore puisque le taux de chômage recule de 50 points de base à 9%. Une baisse qui comme le soutient la note, concerne aussi bien le milieu urbain que rural.
Parallèlement au niveau des finances publiques, la situation est grave. L’exécution des dispositions de la Loi de Finances 2010 s’est soldée par un déficit de 5,7 milliards de DH à fin février, contre un excédent de 2,6 milliards de DH un an auparavant. Selon BAM, ce recul est lié à l’augmentation des dépenses globales (38%). En effet, celles-ci ont été impactées par la reprise des dépenses de compensation, la contraction du solde des comptes spéciaux du Trésor et la hausse (1,4%) des recettes ordinaires. Pour leur part, les dépenses d’équipement ont baissé de 20% à 9,1 milliards de DH.
Côté monétaire, ça va mieux. L’assèchement des liquidités commence à s’estomper. En effet, les trésoreries bancaires subissent un impact positif de 268 millions de DH, en moyenne hebdomadaire, grâce à la hausse des avoirs nets de BAM et le reflux de la circulation fiduciaire. D’ailleurs, le déficit de liquidité baisse à 18,4 milliards de DH à fin mars contre 20 milliards un mois auparavant. Par conséquent, BAM a réduit ses interventions sur le marché à 18,8 milliards de DH. Et pour cause, au niveau de la création de monnaie, la tendance est à une croissance de la masse monétaire et au maintien du dynamisme du crédit. En effet, l’agrégat de monnaie M3 a maintenu son rythme de progression de 5%. En parallèle, le crédit bancaire augmente de 12% à fin février principalement en raison de la hausse de 13% des prêts immobiliers et de 24% des crédits à l’équipement.
Quant aux taux d’intérêts appliqués, l’évolution est plutôt mitigée. Le taux maximum des intérêts conventionnel des établissements de crédit, révisable tous les 1er avril a été de 14,26% contre 14,40% l’an dernier. Le taux moyen pondéré du crédit bancaire, de son côté, se situe à 6,63%. Toutefois, les taux du Bon du Trésor marquent une hausse. En somme, l’économie semble profiter de la frileuse reprise des pays industrialisés en attendant de réels signaux pour repartir de plus belle.
Source : L’Economiste
Organisée par le Centre de la Culture judéo-marocaine de Bruxelles (CCJM), en partenariat avec le CCME, cette exposition itinérante sera présentée à Bruxelles du 13 octobre au 14 novembre 2010, avant de voyager à la Bibliothèque Nationale de Rabat du 22 novembre au 31 décembre 2010, puis à Anvers du mercredi 12 janvier au vendredi 4 février 2011et à Séville du 16 février au 10 mars.
Une étude sur "l'impact des transferts collectifs sur le développement du Maroc" sera présentée, vendredi à Rabat, lors d'un atelier d'information, a indiqué un communiqué de l'Organisation Enda Maghreb.
S'inscrivant dans le cadre du programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement), cette étude qui sera présentée pour la première fois vise à mettre en relief les initiatives des groupes de migrants marocains (associations, ONG, OSIM), en collaboration avec les acteurs de développement et s'intéresse également aux programmes de développement menés par les acteurs de développement au Maroc favorisant l'implication de la diaspora.
L'objectif général de ce programme consiste à mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement, en vue notamment de contribuer à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Enda Maghreb est l'antenne décentralisée au Maroc de l'organisation non gouvernementale internationale Enda. Créé en 1972, Enda dispose du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et compte un réseau d'antennes dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique centrale et du Sud.
Source : MAP
L'Association des cadres marocains en Amérique (AMPA) tiendra son 5ème colloque économique du 25 au 26 juin à Casablanca, annonce un communiqué de l'association.
Organisé en collaboration avec la Chambre américaine du commerce au Maroc, le colloque sera axé sur le marché des énergies renouvelables au Maroc et aux Etats-Unis et les opportunités d'investissement qui s'offrent au Maroc aux cadres et opérateurs américains, originaires du Maroc et de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.
Cette rencontre sera également une occasion pour présenter les dernières technologies dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des success stories des entreprises opérant dans ce domaine.
Plus de 120 personnes, dont des membres de l'AMPA, des invités et des conférenciers des Etats-Unis et du Maroc avaient pris part au précédent colloque de l'AMPA, qui a examiné les moyens visant à faciliter l'accès des entreprises marocaines au marché américain et à promouvoir auprès des Américains l'image du Maroc comme destination touristique.
Association à but non lucratif constituée par des Marocains résidant aux Etats-Unis, L'AMPA s'assigne comme objectif de développer un réseau de professionnels et d'entrepreneurs des deux pays. Elle compte actuellement quelque 200 membres ayant une expérience d'au moins cinq ans dans le monde des affaires.
L'AMPA a déjà à son actif plusieurs colloques économiques au Maroc et manifestations à travers les Etats-Unis pour la promotion des opportunités d'affaires au royaume.
Source : MAP
Le conseil d'école d'un lycée de Madrid, réuni mardi après midi pour décider au sujet de la situation de la jeune élève marocaine interdite d'école pour port du voile, a décidé de maintenir son règlement intérieur interdisant de "se couvrir la tête" dans l'enceinte de l'école.
L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (banlieue de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin de lui permettre de rencontrer ses camarades de classe.
Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".
Le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.
Dans un communiqué remis aux médias, la direction du lycée affirme avoir décidé, à l'issue de la réunion convoquée pour examiner le cas de l'élève marocaine, de maintenir son règlement intérieur interdisant aux élèves d'assister aux classes "la tête couverte d'un voile ou d'une casquette".
La décision du Conseil d'école vient corroborer celle prise par le conseil des professeurs qui s'étaient opposés, dans leur majorité, à tout changement du règlement intérieur de l'école, en considérant que ce règlement ne pouvait pas être changé "pour une personne, encore moins sous pression".
Dans des déclarations à la presse, la Conseillère de l'éducation de Pozuelo (communauté autonome de Madrid), a affirmé que "l'indépendance du lycée et le pouvoir de décision du conseil d'école seront respectés", avant d'ajouter que "c'est aux parents de la jeune élève Marocaine de décider du retour ou non de leur fille au lycée". Elle a également précisé que la jeune élève marocaine dispose "dès maintenant" d' une place dans un autre centre public et que son transfert dépend de sa famille.
La décision de la direction du lycée vient porter un coup aux déclarations du ministre espagnol de l'Education, Angel Gabilondo, qui a souligné mardi que le droit à l'éducation doit être "au dessus" de toute autre considération.
"Je suis en faveur à ce que l'élève (marocaine) assiste aux cours en classe", a-t-il souligné dans une brève déclaration à la presse, ajoutant que c'est le droit à l'éducation qui doit prévaloir.
La situation de Najwa a provoqué, également, la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".
"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.
La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.
Source : MAP
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