vendredi 3 mai 2024 06:46
Le Croissant Rouge Marocain participe à un colloque sur la migration qui se tiendra du 11 au 13 novembre à Berlin.

Organisé par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FISCR), ce colloque verra la participation des Sociétés nationales d'Europe, d'Afrique et d'Asie et des représentants du Haut Commissariat des Nations pour les Réfugiés (HCNUR), de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'Union européenne (UE).

Lors de colloque, les participants auront à débattre de nombreux sujets ayant trait à la politique de la FISCR et des organismes internationaux en matière de migration.

Constitué en groupes de travail, ce colloque s'articulera autour de thèmes sur "les défis spécifiques à relever dans le contexte des liens familiaux et d'autres besoins de protection des migrants", "la protection des réfugiés et la migration internationale" et "les instruments financiers de l'UE : programme thématique de coopération avec des pays tiers en matière d'asile et de migration".

Au programme de ce colloque figure également la présentation de rapports par des représentants des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays concernés par le transit des migrants principalement en Afrique et en Asie.

Ce colloque sera sanctionné par des recommandations à même de renforcer la coopération entre Sociétés nationales en faveur des migrants vulnérables.

MAP
Le gouvernement libéral-conservateur danois a multiplié par dix la prime au retour accordée aux immigrés, ont rapporté des agences de presse citant lundi des sources parlementaires.

Désormais, la prime passe 100.000 couronnes (13.443 euros) au lieu des 11.000 couronnes proposées auparavant aux immigrés pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays.

Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.

Cette offre est destinée aux immigrés et réfugiés qui "ne peuvent pas ou ne veulent pas s'intégrer à la société danoise", a déclaré dimanche soir aux journalistes le président du groupe parlementaire du PPD, Kristian TuelesenDahl.

Les immigrés représentent 7,3 pc de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5 pc issus de pays non occidentaux.

MAP
La première édition des " Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme " (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.

Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.

Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.

L'objectif de ces rencontres est d' initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.

Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideursà) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.

Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.

Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.

Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.

L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach " Harragas ".

MAP

Quatre films marocains sont en compétition au Festival des cinémas d'Afrique de Besançon (Est de la France), qui se déroule du 7 au 15 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.

Il s'agit de "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et "Tamazighte oufella" de Mohamed Mernich dans la série longs métrages ainsi que "La jeune femme et l'instit." (Mohamed Nadif) et "Un été presque parfait" (Fouad Mikrat) dans la section courts métrages.

Cette 9-ème édition présente dix longs et sept courts métrages en compétition ainsi que sept documentaires en sélection.

Pendant une semaine, longs et courts métrages, documentaires, rencontres et expositions donneront à voir, à travers le 7-ème Art, les multiples facettes et la richesse culturelle et artistique du continent africain d'aujourd'hui.

La sélection des Âœuvres cinématographiques, mêlant émotion et prise de conscience, présente un cinéma peu connu et peu distribué en France, mais qui ne manque pas pour autant de diversité et de qualité.

Les deux compétitions officielles se verront récompensées par les Prix "Coup de cÂœur du public", des Lycéens et du Jury "Signis" pour les longs métrages et par le Prix du Jury de la Diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages.

Source : MAP

Le festival Moussem, dédié à la musique, au théâtre et au cinéma des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, se tiendra du 10 au 28 novembre, à Bruxelles, Anvers et Malines, avec la participation du Maroc.

Les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique plurielle, qui constitue aussi une plateforme de rencontres entre artistes du monde arabe et de l'Europe, ont établi un riche programme de débats autour de la littérature, de la musique, du théâtre berbère et de la poésie arabe.

A l'affiche, une projection du long-métrage marocain "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et la présentation pour la première fois de la pièce de théâtre "Belga" de l'écrivain flamande d'origine marocaine Rachida Lamrabet et de Michael De Cock.

Cette pièce a été présentée à Casablanca le 5 novembre et sera jouée dans les villes de Malines et d'Anvers en berbère, en néerlandais et en français.

A travers l'histoire d'un jeune berbère qui vient travailler en Belgique dans les années 60, "Belga" évoque les rêves des travailleurs immigrés, leur contribution sociale et économique à la société belge et leur solitude, après tant d'années. Cette représentation se veut un récit du présent, en puisant dans les histoires et les rêves originels des premiers migrants venus s'établir en Belgique.

Dans le cadre de ce festival, "La caravane des écrivains Flandre-Maroc", qui après avoir sillonné en octobre les villes de Rabat et de Casablanca, s'arrêtera du 13 au 15 courant en Belgique pour trois jours de rencontres littéraires sous le signe de l'échange.

Quatre écrivains de Flandre (Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost) et quatre autres du Maroc (Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika) aux talents multiples, se révéleront au public au cours de débats intitulés "D'un côté, de l'autre côté" et de soirées littéraires et musicales sur le thème "Autoportrait d'un autre".

Au volet musical, le festival prévoit au palais des Beaux-arts à Bruxelles un concert des groupes Jil Jilala et "Ghiwaniyat Orchestra", pour rendre un hommage aux voix des années 70 et une soirée avec, pour la première fois en Belgique, le chanteur Kadim Al Sahir, l'un des grands noms de la scène artistique arabe.

Source : MAP

La première édition des "Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme" (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.

Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.

Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.

L'objectif de ces rencontres est d'initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.

Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideurs) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.

Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.

Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.

Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.

L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach
"Harragas".

Source : MAP

Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".

Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.

Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.

Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.

Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.

Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".

Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".

Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".

Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes. AP

Source : Nouvel Observateur

Le gouvernement libéral-conservateur danois a décidé de multiplier par dix la prime au retour accordée aux immigrés, leur offrant désormais 100.000 couronnes (13.443 euros) pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays, a-t-on appris lundi 9 novembre de source parlementaire.

Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.

La prime au retour octroyée jusqu'à présent s'élèvait à 11.000 couronnes.

Cette offre, "à l'initiative" du PPD, est destinée aux immigrés "de pays autres que ceux de l'UE et des Etats nordiques" a déclaré à l'AFP Peter Skaarup, vice-président du PPD.

"Mais elle vise en pratique les ressortissants de pays non occidentaux qui ont du mal à s'adapter à la société danoise et qui seraient tentés avec une somme aussi substantielle de rentrer définitivement chez eux", a-t-il expliqué.

Les immigrés et réfugiés candidats au retour "recevront 11.000 couronnes au début puis le restant des 100.000 couronnes après 12 mois, non sans avoir renoncé définitivement à leur titre de séjour au Danemark", a-t-il ajouté.

Actuellement, les immigrés revenus chez eux ont le droit au bout d'un an de regretter leur décision et de revenir dans le royaume scandinave.

Des immigrés turcs, interrogés lundi soir par la chaîne danoise TV2 News, se sont déclarés sceptiques, estimant que le Danemark est leur pays d'adoption et qu'ils comptent y terminer leurs jours.

L'accord prévoit aussi une aide de 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) aux mairies, responsables de l'intégration des immigrés, pour "motiver" les étrangers à revenir chez eux et à renoncer à leur titre de séjour.

Selon le ministère aux Réfugiés, immigrés et à l'intégration, 2.524 personnes notamment d'ex-Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, du Liban, de Somalie et de Turquie ont quitté le Danemark depuis 1997, date de l'introduction dans ce pays d'un régime de rapatriement.

Les immigrés représentent 7,3% de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5% issus de pays non occidentaux.

Source : AFP

Les représentantes de plusieurs associations de femmes migrantes en Afrique se sont retrouvées, ce week-end à Dakar, pour un débat sur la migration et l'approche genre des questions liées à la situation des femmes établies dans différents pays d'accueil sur le continent.

Le colloque, organisé par le conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) en collaboration avec le collectif des femmes Marocaines en Afrique, a été l'occasion d'initier un débat sur la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle.

En effet, il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs de la rencontre.

Intervenant lors de cette manifestation, le directeur de la coopération à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Fouad Benmakhlouf a salué cette initiative qui contribuera à mieux appréhender les questions de la migration en intégrant l'approche genre.

Une telle approche ne peut qu'enrichir le débat positif sur la migration et permettre une meilleure visibilité sur la réalité de la communauté marocaine établie à l'étranger. Et de rappeler, à ce sujet, les efforts déployés par la Fondation, à travers son observatoire, afin de parvenir à des données fiables sur les communautés des MRE dans différentes contrées.

L'objectif fondamental de cette approche de la Fondation consiste à "mieux connaître pour mieux servir les communautés marocaines à l'étranger sans aucune distinction liée aux pays d'accueil", a-t-il assuré.

Pour sa part, Mme Fatima Mouhajir, responsable au ministère chargé des marocains résidant à l'étranger, a rappelé l'importance de l'approche genre dans les débats sur la migration, affirmant que la femme représente désormais presque 50 pc des communautés marocaines à l'étranger.

Si des migrantes Marocaines ont réussi une remarquable intégration dans les pays d'accueil en se hissant brillamment aux devants de la scène politique et associative, tel n'est pas le cas pour de nombreuses émigrées qui se retrouvent dans des situations difficiles, isolées et sans garantie de leurs droits fondamentaux, a-t-elle relevé.

Toute action ou stratégie visant les femmes de la migration doivent cibler la bonne intégration dans les pays d'accueil à même d'assurer leurs pleins droits, a-t-elle insisté, rappelant que son ministère s'emploie actuellement à développer des axes de services au bénéfice des femmes Marocaines établies en Afrique.

Farida Benmahdi, du collectif des femmes en Afrique a donné un bref aperçu sur la migration des femmes dans les différents pays du continent noir, une migration aussi ancienne que celle dans les pays d'Europe.

La situation des femmes établies en Afrique subsaharienne requiert une attention particulière puisque ces dernières sont plus exposées à divers problèmes dont certains sont liés aux droits coutumiers qui ne sont souvent pas conformes aux principes d'égalité et d'équité entre les sexes.

En raison d'un manque cruel en études et recherches sur ce genre de migration sud-sud, la perception des femmes en Afrique se trouve entachée de stéréotypes et de préjugés, a-t-elle soulevé, appelant les différents intervenants dans le domaine de la migration à pallier ce manque d'information en vue de donner une image réelle de la diaspora marocaine dans les pays africains.

De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Berrada, a rappelé la remarquable percée du Maroc dans le domaine de la promotion de la situation de la femme conformément à l'esprit des conventions internationales des droits humains.

Les avancées du Maroc dans ce domaine font du Royaume un pionnier sur le continent à travers des réformes audacieuses visant à asseoir les principes de l'égalité entre les sexes, a-t-il dit. Et de rappeler, en guise de témoignage sur l'actuelle situation de la femme au Maroc, la forte participation des femmes sur la scène politique et une présence remarquable sur les différents fronts du développement.

La communauté marocaine établie au Maroc compte parmi les plus anciennes et fait figure de pionnière au niveau du continent africain, a-t-il souligné. Et de relever l'exemplaire intégration de cette communauté à travers une importante implication dans les différents secteurs d'activité, s'érigeant ainsi en acteur actif dans le développement du Sénégal.

La manifestation a connu la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en côte d'ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie ont été également présentes à cette rencontre pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.

Plusieurs thématiques ont été au menu du débat de cette rencontre. Il s'agit notamment de "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La sphère économique et développement durable".

Experts en droit et juristes ont appréhendé lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.

Source : MAP

Suite à une mise à jour de l'édition 2009 de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés (Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22 % de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2 milliards de dollars cette année.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de la récession qui a frappé de plein fouet l'économie mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés solides tout au long de l'année, et n'ont que très légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record de 7 180 millions de dollars enregistrés en 2008, selon les chiffres cités par le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique hebdomadaire de la Bank Audi.

L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.

De plus, la baisse des transferts des expatriés libanais a été inférieure à celle enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première moitié de l'année.

À titre comparatif, les transferts des expatriés vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts ont diminué de 5,3 %.

À l'échelle régionale et en termes de volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale. L'Égypte a raflé la première position du classement avec 7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.

En termes de ratio des transferts des expatriés au produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat reflète l'ampleur et la solidité des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la taille de l'économie et à la population du Liban.

Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont été sévèrement affectés par la crise financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en 2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars en 2004.

La croissance des transferts des expatriés libanais en 2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence financière mondiale et qui a encouragé les émigrés à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont en effet souvent qualifiés alors que les licenciements dans le Golfe ont surtout touché la main-d'œuvre non qualifiée.

À la lumière de ces constats, il convient de souligner que les transferts des expatriés contribuent activement à la croissance du PIB du Liban, ces flux étant une source de financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes étaient utilisées par les familles des expatriés pour financer la consommation de biens et services de première nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé au cours des dernières années, les transferts des expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des achats de logements et de terrains.

Source : L'Orient - Le Jour

Organisée par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), les Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme ambitionne de mettre en exergue cette relation interactive entre l'action cinématographique et celle des droits de l'Homme, et de développer le débat autour des rôles susceptibles d'être joués par le cinéma en vue de promouvoir la culture des droits de l'Homme. 

Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".

Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.

Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.

Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.

Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.

Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".

Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".

Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".

Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes.

AP

La Commission Maroco-Américaine pour les Echanges Educatifs et Culturelles (MACECE) a annoncé, lundi, que le programme de bourses de Doctorat marocain au titre de l'année 2010 est ouvert jusqu' au 30 novembre.

Cette bourse s'adresse aux étudiants marocains qui sont inscrits au programme de Doctorat au Maroc et qui disposent de l'approbation d'un professeur américain, indique un communiqué de la MACECE.

S'étalant sur une période de 12 mois d'études prévoyant trois déplacements aux Etats-Unis à partir de l'été 2010, cette bourse couvre les frais de voyages, de scolarité et d'achats d'ouvrages, ainsi qu'une allocation mensuelle et une assurance médicale durant toute la durée des études.

Depuis son lancement en 1991, le programme de Doctorat à supervision conjointe a contribué à la formation de plus de 70 cadres marocains dans divers disciplines académiques, précise la MACECE, ajoutant que les candidatures dans les spécialités de géographie, géologie, environnement, ingénierie forestière et hydrologie sont fortement encouragées par ce programme.

A rappeler que la Commission maroco-américaine pour les échanges éducatifs et culturelles a été créée en février 1982 par les gouvernements du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d'Amérique, en vue de renforcer davantage les liens d'amitié séculaire unissant les deux peuples.

MACECE offre une large gamme de bourses de recherches, d'études et d'enseignement, principalement dans le cadre de "Fulbright", le plus important programme d'échange américain.

MAP

La 6ème édition du festival des Andalussyat, appelées également les rencontres internationales des musiques andalouses, se tiendra du 18 au 21 novembre courant à Casablanca et Rabat, sous le signe "des rencontres et de la diversité", avec la participation de plus de 8000 mélomanes.

Devenu un événement incontournable du paysage culturel national et un vecteur de dialogue et de rapprochement entre les peuples, Andalussyat mettra en valeur une partie du patrimoine culturel marocain, à travers la passion d'une poignée de pionniers passion qui se sont lancés le défi de ressusciter la popularité de la musique andalouse, indique un communiqué des Andalussyat.

Ces quatre jours de fête musicale sont organisés par l'association des amateurs de la musique andalouse (AAMA) qui ambitionne de façonner des rencontres inédites et spontanées pour le plaisir des amoureux de la musique andalouse.

Andalussyat proposera cette année une programmation qui mettra à l'honneur des musiciens venant d'Espagne, de Tunisie, d'Algérie et du Maroc.

Des artistes de renom vont se produire lors de concerts exceptionnels : y aura une rencontre entre Jalal Chekara et la troupe de Flamenco de Séville, ou encore lors de concerts de musique traditionnelle andalouse destinés aux puristes par l'orchestre d'Abdelkrim Raïss de Fès.

Outre de nombreuses autres découvertes et surprises, Andalussyat, mêlant l'originalité à l'authenticité, connaîtra la présence de 70 artistes de l'orchestre philharmonique du Maroc qui va inviter la grande diva Karima Skalli le temps d'un concert unique, et rendra par la même occasion hommage à Haj Mohammed Bouzoubaa, grand maître du malhoun.

Ainsi sont prévus à Rabat (Théâtre National Mohammed V), l'orchestre Abdelkrim Raïss de Fès, Jalal Chekara et Flamenco de Séville (le 18 novembre).

A Casablanca (Salle de l'Office des Changes), s'y produiront Haj Mohammed Bouzoubaa (Malhoun) et Testour Maalouf Tunisien (le 19 novembre), Dar El Gharnatia Algérienne et l'orchestre de Tétouan dirigé par maître Mehdi Chaachoo (le 20 novembre) et l'orchestre philharmonique du Maroc et Karima Skalli (le 21 novembre).

Sont programmés également pour Casablanca (Théâtre Hassan Skali), Virtudes Moreno (Flamenco de Madrid) et l'orchestre de l'AAMA (le 20 novembre).

MAP
Des experts internationaux de cinq pays, dont le Maroc, participeront au 1e Séminaire international sur la mémoire et le patrimoine, qui aura lieu à Grenada (sud de l'Espagne) les 12 et 13 novembre, ont annoncé, lundi, les organisateurs de ce séminaire.

L'objectif de cette rencontre, organisée par le Centre culturel "Cultural Caja Granada Mémoire de l'Andalousie" se veut un forum régulier de discussions sur les aspects de la mémoire et le patrimoine, des sujets très importants intéressant beaucoup de spécialistes en matière des sciences humaines dans plusieurs pays.

Lors de ce séminaire, des experts venant du Maroc, de France, d'Italie, des Etats-Unis et d'Espagne évoqueront la mémoire et le patrimoine depuis les perspectives, notamment anthropologique, sociale, musicologique et culturelle, a indiqué un des directeurs de ce séminaire, José Antonio Gonzalez

Les participants présenteront aussi les expériences de leurs pays dans le traitement et l'examen de la relation entre la mémoire et le patrimoine, a ajouté Gonzalez lors de la présentation de cette rencontre.

Les experts examineront également plusieurs sujets notamment le futur de la mémoire à l'époque de la globalisation, la relation entre la mémoire et le patrimoine et la relation entre le patrimoine maghrébin et de l'Andalousie.

MAP

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Fidèle à ses objectifs depuis son inauguration en avril 2009, «Darkoom»,la maison des cultures maroco-flamande, organise durant le mois de novembre en Belgique un riche panel d'activités culturelles et artistiques où prendront part notamment écrivains, altistes, musiciens et cinéastes des deux pays. Dans ce programme, Darkoom met en tête d'affiche le cinéma marocain pour donner un aperçu sur l'évolution du 7e art national à travers ses réalisateurs.

Deux productions sont ainsi programmées dans les salles bruxelloises le 10 novembre: Casa Négra de Nourredine Lakhmari et Les barons, premier long métrage du Belgo-marocain Nabil Ben Yadir. La projection de «Casa Négra» sera suivie d'un débat entre le public et le réalisateur. Côté littérature, des écrivains marocain set belges, flamands en l'occurrence se rencontreront du 13 au 15 novembre à Anvers et Bruxelles pour poursuivre un débat diversifié récemment lancé au Maroc dans le cadre d'une caravane, Da 11s le domaine de la musique, le Palais Bozar abritera le 19 courant un concert de Jil Jilala qui sera précédé d'une table-ronde sur «les voix des années soixante-dix au Maroc et le renouveau des styles musicaux traditionnels»

Source : Le Soir Echos du 9/11/2009

Fort de l'expérience de la précédente édition, la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), qui se déroulera du 4 au 12 décembre prochain, prévoit une riche programmation en faveur des mal et non voyants avec des films en " audio-description ", des opérations de cataracte, des débats ainsi qu'une exposition.

Un communiqué de la fondation du festival rappelle que la 8ème édition du FIFM s'est distinguée par la programmation de films adaptés aux cinéphiles mal et non voyants, à travers une toute nouvelle technique au Maroc, celle de "l'audio-description", qui repose sur la description vocale des séquences de silence dans les films. Les mal et les non voyants peuvent à l'aide d'un casque entendre une situation décrite minutieusement dans un film.

L'intégration de cette formule (l'audio-description) est une particularité singulière au Festival International du Film de Marrakech, comparée à l'ensemble des événements cinématographiques arabes et africains. Pas moins de 8 films ont été programmés lors de la 8ème édition du FIFM, produits par la chaîne franco-allemande Arte.

Suite au franc succès qu'à connu le projet du cinéma en audio-description en 2008, le Président de la Fondation, SAR le Prince Moulay Rachid a exprimé sa volonté de pérenniser le projet, qui sera un des importants rendez- vous du Festival dans les prochaines éditions.

Le Festival a la volonté d'encourager l'ensemble des professionnels du cinéma à adopter la technique de l'audio-description, notamment la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), les chaînes télévisées et les sociétés de production marocaines. L'avènement de la TNT est cependant un élément pratique pour élargir la programmation de films pour les mal et non voyants, pouvant désormais accéder à la culture cinématographique.

L'audio-description dans la précédente édition du Festival

La 8ème édition du Festival a connu la participation de 113 cinéphiles mal et non voyants, qui ont été conviés par la Fondation du FIFM pour assister à plusieurs projections de films en audio-description. Ainsi, tous les moyens humains et logistiques ont été mobilisés pour permettre au public mal et non voyant un festival agréable.

La Fondation du FIFM a nominé en 2008 M. Said Oumassou, kinésithérapeute malvoyant à la tête de ce projet singulier, conjointement avec M. Rachid Sabbahi, animateur radio, comme responsable de communication. Ces deux responsables Âœuvrent sous la houlette du secrétariat général du festival.

L'Organisation Alaouite pour la protection des aveugles a également contribué à ce projet prometteur en offrant le programme des huit films audio-décrits en braille. Ainsi, deux conférences de presse ont été programmées au FIFM 2008, auxquelles ont été conviés des professionnels du cinéma, des journalistes, et des cinéphiles non voyants. Des plateaux de télévisions nationales et internationales étaient au rendez vous, notamment, la SNRT, 2M, Canal +, Euronewsà Les retombées médiatiques ont été importantes pour cet événement singulier.

Le 9ème FIFM : des Films programmés en audio-description

"A la recherche du mari de ma femme", œuvre de Mohamed Abderrahmane Tazi est le premier film marocain adapté à la technique de l'audio-description. Le metteur en scène marocain a offert gracieusement les droits de son film pour la Fondation du FIFM, dans le but de l'adapter avec la technique d'audio-description, et en arabe dialectal, aux cinéphiles mal et non voyants marocains.

La rédaction des descriptions a été faite au siège de la Fondation du FIFM. 2M partenaire officiel du FIFM a offert ses moyens techniques afin de réussir le premier film marocain en audio-description. La lecture des descriptions du film a emprunté les voix des animateurs radio, Amina Majlal et Mohamed Ammora.

Opérations de Cataracte en faveur de 250 patients

A l'initiative de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et en partenariat avec la Fondation du FIFM, la Fondation Hassan II d'ophtalmologie et le ministère de la Santé, 250 patients en provenance de toute la région de Marrakech Tensift Al Haouz, seront opérés gracieusement de la Cataracte.

Ces opérations auront lieu au centre hospitalier universitaire Ibn Tofail, les 7, 8, 9 et 10 décembre prochain.

Les premiers patients opérés seront conviés à assister à la projection du film marocain audio-décrit "A la recherche du mari de ma femme" de Mohamed Abderrahmane Tazi.

L'événement phare du FIFM 2009

A l'instar de l'édition 2008 du FIFM, les invités mal et non voyants du Festival, seront entièrement pris en charge par la Fondation afin de leur permettre d'assister à toutes les projections et participer au quotidien du Festival.

Cinq films an audio description d'éminents cinéastes internationaux seront programmés à la 9ème édition du FIFM, parmi lesquels figure "A la recherche mari de ma femme" qui sera l'événement phare du FIFM 2009 et dont la projection, le 10 décembre, se déroulera en présence des principaux acteurs du film. La Fondation, initiatrice de ce projet, a fait appel à des cadres non voyants pour l'organisation de cet événement.

L'Organisation Alaouite pour la Protection des aveugles offrira, comme à son accoutumée, les brochures du programme des films audio-décrits en braille.

Cette 9ème édition prévoit aussi une table ronde, qui sera animée par le compositeur égyptien Ammar El Cherii (mercredi 9 décembre) et une exposition de photos prises par des non et mal voyants, intitulée "Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains" qui s'étalera au sein de l'avenue du cinéma du FIFM 2009, et réalisée par des personnes en déficiences visuelles (mal et non voyants) marocaines et françaises.

Ces personnes ont été amenées à réaliser 12 photographies afin de nous rendre spectateur de leur vision du monde atypique. Les mal et non voyants marocains, ont pris des photos au cœur de la ville de Marrakech.

Cette exposition s'assigne pour but de permettre aux personnes mal et non voyantes, grâce aux différents supports d'informations connotatifs et dénotatifs, de réaliser le travail du photographe. Le spectateur reproduit dans sa tête une image mentale de la photographie en dépendant de son propre point de vue : " C'est notre manière de regarder qui définit ce que l'on voit ".

Le projet est initié par M. Jérôme Bouquillon, Jeune étudiant en sciences politiques à Paris 8. il se passionne pour la photographie. Dès 2007, il entame une série de photographies sur des espaces vides et esseulés afin de montrer l'impact du temps sur la matière et les couleurs. Il continuera ensuite à photographier à travers de nombreux voyages : Etats-Unis, Chine, Pérou. Il cherche maintenant le sens d'une image non perceptuelle, en amenant des personnes atteintes de cécité partielle ou complète à réaliser des photographies, dans le cadre du projet Point de vue : toucher avec ses yeux, regarder avec ses mains.


MAP

Le permis de construire de la future grande mosquée de Marseille a été remis vendredi par le sénateur-maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP - majorité), à l'association en charge de la réalisation de ce projet tant attendu par la communauté musulmane marseillaise.

S'exprimant lors d'une cérémonie officielle, en présence du président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui, et du président de l'association "La Mosquée de Marseille" Nourredine Cheikh, le maire a assuré qu'il s'agit d'"un geste de rattrapage" et de "reconnaissance envers les musulmans marseillais, que ce soit les anciens qui ont participé à la libération de Marseille ou leurs enfants qui contribuent au développement économique et culturel de la ville".

"57 % des Marseillais, a-t-il rappelé, sont favorables à ce projet" dont l'idée remonte à 1937. Relancé en juin 2001 par M. Gaudin lors de son élection, le projet n'a franchi un pas important qu'en juillet 2007, avec la signature d'un bail emphytéotique entre la Mairie et l'Association.

"Nous avons pris le temps, avec la ferme volonté d'aboutir sur un projet qui n'était pas facile", a confié le maire, faisant allusion aux pressions des partis de l'extrême droite qui se sont mobilisés au niveau local contre l'aboutissement du projet.

"C'est l'équité et la justice qui guident mon action et rien ne me fera changer d'avis", a assuré M. Gaudin.

En recevant le permis de construire, le président de l'association "La Mosquée de Marseille" Nourredine Cheikh, a fait part de "sa joie immense", mais aussi de son "grand soulagement" en "ce moment historique".

Pour sa part, M. Mohamed Moussaoui, président du CFCM a souligné que c'est "un grand jour" dans l'histoire de la communauté musulmane marseillaise mais aussi de l'islam en France.

Il a souligné que pour répondre aux besoins des cinq millions de musulmans en France, il faudrait multiplier par deux les lieux de culte (environ 2.000 aujourd'hui, dont 40 % font moins de 100 mètres carrés).

Les 200.000 musulmans de Marseille (environ un quart de la population) disposent de 63 lieux de culte, mais aucun n'a une dimension symbolique.

La nouvelle mosquée, dont les travaux de construction démarreront en avril 2010, s'étendra sur une superficie de 8.600 m2 dont 6.000 m2 bâtis, y compris 2.500 m2 pour la salle de prière. Elle sera dotée d'une bibliothèque, une librairie, une école coranique et un restaurant, ainsi qu'un amphithéâtre et des salles d'exposition, pour un coût global de 22 millions d'euros.

MAP
Un colloque international sous le thème "L'amazighe : fait de syntaxe", sera organisé les 9 et 10 novembre à Rabat, par le Centre de l'Aménagement Linguistique de l'Institut Royal de Culture Amazighe (IRCAM).

Cette rencontre a pour objectif d'approfondir la réflexion sur des questions de syntaxe qui n'ont pas été suffisamment traitées par la littérature berbérisante, indique un communiqué de l'IRCAM.

Les travaux de cette rencontre s'articuleront autour de six axes "syntaxe générale", "syntaxe des pronoms", "détermination", "catégorie lexicale", "syntaxe de la phrase complexe" et "négation temps et aspect".

Le colloque s'inscrit en continuité des deux précédentes rencontres organisées par le Centre en 2003 sur "la standardisation avait mis la lumière sur l'aménagement de la langue et le second, en 2004, a été axé sur les structures morphologiques.

Ce colloque international qui verra la participation de chercheurs spécialistes de l'amazighe de différentes institutions nationales et internationales notamment d'Algérie et de France, sera clôturé par un exposé de Mohamed Sguenfel de l'Université Ibn Zohr (Agadir) sur la "syntaxe et la poésie".

MAP

Le rideau s'est levé, samedi soir, sur la 15ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm 2009" dont le Maroc et la France sont les invités d'honneur. alt

Cette grande fête du cinéma a été inaugurée par la projection d'une coproduction franco-marocaine "Le grand voyage" de Ismaël Ferroukh qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival de Venise.

Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du "Medfilm" entendaient rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco-marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.

La séance inaugurale a été également marquée par l'attribution du prix "Kointé" à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres Âœuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".

Le "Medfilm 2009" met en compétition onze longs métrages pour le prix "Amour et Psyché", dont le film marocain "Amours voilés" de Aziz Salmy.

Entre autres responsables ayant fait le déplacement à Rome pour appuyer la participation marocaine, figure le secrétaire général du ministère de la communication, M. Redouane Belarbi.

La délégation marocaine est composée également de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs et exploitants de salles de cinéma et de journalistes.

MAP

Plus de 5.000 travailleurs immigrés sans-papiers sont en grève dans 1.253 entreprises essentiellement dans le BTP, le gardiennage et la restauration pour demander leur régularisation, selon le dernier décompte donné vendredi par la CGT.

"Une quarantaine de sites sont occupés, ça tourne", a précisé Francine Blanche, secrétaire confédérale du syndicat qui encadre leur mouvement.

Le mouvement a été lancé mi-octobre par les sans-papiers, essentiellement africains, qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements.

Quatre réunions ont déjà eu lieu entre les représentants syndicaux et le ministère de l'Immigration. Sont notamment demandés l'abaissement de la durée de séjour en France de cinq à trois ans pour la régularisation, l'entrée dans le dispositif des personnels de sécurité et la prise en compte du travail au noir.

Ces deux derniers points demandent une intervention des ministères du Travail et de l'Intérieur et risquent donc de retarder l'élaboration d'une nouvelle circulaire, précise une source proche du ministère.

Même si une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine, la CGT entend maintenir la pression.

"Quand un site est évacué, un autre site le remplace, c'est ce qui s'est passé ce matin où les sans-papiers qui occupaient l'agence d'interim Crit près de la gare Saint-Lazare depuis plus de trois semaines ont dû en partir et sont allés immédiatement occuper une agence Manpower à Courbevoie", a précisé Mme Blanche.

Elle dénonce certaines évacuations comme celle, lundi, du chantier de rénovation de la tour First, ex-Axa, occupée par environ 350 grévistes sans papiers "sur simple réquisition de la préfecture, et sans décision de justice, alors que certains des grévistes avaient des badges prouvant qu'ils travaillaient bien sur ce chantier".

"Le droit de grève chez leur donneur d'ordre leur est dénié", a-t-elle estimé.

Au-delà du « phénomène sans-papiers », c'est la première fois qu'une grève aussi importante a lieu dans la sous-traitance", a-t-elle fait remarquer.

Source : AFP

Les associations marocaines en Espagne ont affirmé leur totale adhésion au discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, et aux efforts visant à mettre fin aux complots des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Représentant les Marocains établis dans différentes régions espagnoles, ces associations ont exprimé, dans des communiqués parvenus dimanche à la MAP, leur disposition à défendre la marocanité du Sahara et à déjouer les manœuvres et complots des adversaires de l'intégrité territoriale du pays, se félicitant du contenu du discours du Souverain.

Ainsi, la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), qui rassemble un nombre important d'associations marocains dans cette région d'Espagne, a qualifié le discours royal d'"historique et franc".

Le président de la FECCOM, Mohamed Chaib, qui est également membre du Parlement catalan, a souligné que le Royaume confirme, à travers l'initiative d'autonomie des provinces du Sud, sa ferme volonté de garantir "une vie décente et juste" pour ses fils d'origine sahraouie.

Il a ajouté que la détermination du Maroc d'accorder aux provinces du Sud une place de choix en matière de régionalisation avancée démontre clairement sa volonté d'aller de l'avant dans la consolidation de la démocratie, la décentralisation et la bonne gouvernance locale.

L'Association des travailleurs immigrants marocains en Espagne (ATIME), qui compte plusieurs sections dans les régions espagnoles, a noté que le discours royal, marqué par la clarté et la franchise, a apporté de nouvelles orientations relatives à la question du Sahara marocain, mettant en valeur le rôle que peut jouer la communauté marocaine vivant en Espagne pour la défense de la cause nationale au sein de la société espagnole.

Le président d'ATIME, Kamal Rahmouni, a plaidé pour une large adhésion et mobilisation de la communauté marocaine en Espagne pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

L'ONG marocaine CODENAF (Co-développement avec l'Afrique du nord) a relevé, elle aussi, que l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue "une solution avancée" à la question du Sahara, appelant à la libération des populations sahraouies séquestrées à Tindouf pour leur permettre de regagner la mère-patrie.

Mohamed Bentrika, président de CODENAF à Almeria (Sud), a indiqué que les Marocains sont unanimes à souligner que le discours royal a été marqué par "la fermeté et la clarté", saluant l'appel lancé par SM le Roi aux instances politiques et acteurs de la société civile pour accomplir leur mission de défense de la cause nationale et d'enracinement des valeurs de citoyenneté.

De son côté, l'Association de l'union des Marocains aux Iles Baléares a affirmé sa disposition à défendre l'intégrité territoriale du Royaume qui constitue la première cause de l'ensemble des Marocains sans exception.

Le président de cette association, Youssef Jouahri, a exprimé son appui total au contenu du discours de SM le Roi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, réaffirmant la mobilisation des Marocains vivant aux Iles Baléares pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur de son développement.

L'Association marocaine "Adib Biladi", qui est basée à Reus (Catalogne-Nord est), s'est félicitée du contenu du discours royal, notamment en rapport avec la régionalisation, la restructuration du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et la mobilisation en faveur de la défense de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.

El Hassan Jeffali, président de l'association, a affirmé que l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud constitue la solution idoine pour clore le dossier du Sahara et contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe prospère et développé, pour le bien de ses citoyens.

L'Union des femmes marocaines immigrantes, dont le siège se trouve à Barcelone, a salué le discours royal qui ouvre la voie aux citoyens sahraouis pour gérer leur propres affaires locales et participer à la réalisation du progrès escompté.

La présidente de cette Ong, Naima Anzaz, a souligné, à ce propos, que le projet marocain d'autonomie au Sahara ouvre de larges perspectives pour l'édification d'un avenir meilleur pour les Sahraouis, ainsi que pour la stabilité et la prospérité dans la région du Maghreb arabe.

La section espagnole du Mouvement des démocrates d'origine marocaine résidant à l'étranger a souligné la sagesse de SM le Roi dans la gestion du dossier du Sahara marocain.

Le président de cette section, Houssine Yakhlef, a mis l'accent sur l'importance des initiatives annoncées par le Souverain dans Son discours, pour la réalisation du développement, l'élargissement de la régionalisation et la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, se félicitant de l'annonce par SM le Roi de la restructuration du CORCAS.

L'association sportive "Atlético de Marruecos", basée à Madrid, a exprimé son appui total au contenu du discours royal et aux positions sages exprimées par le Souverain au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.

Le président de cette association, Taieb El Hiaiti, a mis l'accent sur l'importance d'agir "avec fermeté" à l'égard de tous ceux qui complotent contre la question de l'intégrité territoriale du Royaume, saluant les initiatives lancées par SM le Roi pour le développement de toutes les régions du Maroc, particulièrement les provinces du Sud.

L'Ong CODENAF-Catalogne a fait part de son plein soutien à l'initiative d'accorder une large autonomie aux provinces du sud, réaffirmant la mobilisation totale de l'ensemble de ses sections dans cette région espagnole pour la défense de la cause nationale.

Oussama Saâdoune, président de cette ONG marocaine, s'est dit convaincu que le Maroc remportera la bataille de l'intégrité territoriale du Maroc "car la légalité internationale et historique est de notre côté", mettant l'accent sur "la conviction de tous les Marocains de la légitimité de leur cause sacrée".

L'Association des immigrants marocains aux Iles Baléares a qualifié le projet d'autonomie des provinces du Sud de "solution globale" au conflit artificiel du Sahara.

L'association a salué l'appel du Souverain à une mobilisation collective pour faire face, de manière ferme, à ceux qui conspirent contre l'intégrité territorial du Maroc.

Le président de l'Association "Atlas" (basée à Salt en Catalogne), Mohamed El Houri, a indiqué que le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, constitue un tournant décisif dans la gestion de la question du Sahara, soulignant l'intérêt accordé par le Souverain à la croissance de l'économie et au renforcement de la démocratie qui représentent "deux piliers fondamentaux pour le Maroc".

La Ligue marocaine pour l'éducation fondamentale et la lutte contre l'analphabétisme (Catalogne) a réaffirmé l'attachement de tous les Marocains à leur patrie et leur mobilisation constante pour la défense de leur pays et leurs causes sacrées.

Le président de la Ligue, Mohamed Khlifi, a souligné que le discours royal est venu barrer le chemin aux adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc.

Le discours de SM le Roi Mohammed VI a été hautement salué également par plusieurs associations sahraouies en Espagne.

Ces associations ont exprimé, dans des déclarations samedi à la MAP, leur appui au contenu du discours de SM le Roi, réitérant leur disposition à se mobiliser pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur du développement de cette région du Maroc.

Source : MAP

le haut niveau de participation marocaine à la 15ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome, "Medfilm 2009", ouverte samedi soir, dénote l'intérêt grandissant qu'accorde le Royaume au développement du cinéma national, a affirmé le secrétaire général du ministère de la Communication, M. Redouane Belarbi.

Dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la cérémonie d'ouverture de ce festival, M. Belarbi a souligné que "cette présence s'inscrit dans le cadre d'une orientation qui a été choisie et qui figure dans un contrat programme pour le développement du cinéma marocain". Ce contrat "a été élaboré et est actuellement en cours d'adoption définitive", a précisé M. Belarbi qui conduit l'importante délégation marocaine à ce festival.

En plus des officiels, la délégation marocaine est composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs et exploitants de salles de cinéma et de journalistes.

"Un des grands axes de ce contrat programme c'est justement une présence affirmée du cinéma marocain à l'étranger notamment lors de festivals du genre de celui de Rome, mais aussi la présence du cinéma d'autres pays importants au Maroc", a-t-il expliqué.

Il a évoqué en ce sens l'initiative, actuellement en cours, pour l'organisation dès l'année prochaine de journées de cinéma italien à Rabat et du cinéma marocain à Rome.

M. Belarbi s'est, par ailleurs, réjoui que le Maroc soit invité d'honneur à cette 15ème édition du Medfilm, à laquelle il participe avec plusieurs longs et courts métrages, dont le film "Amours voilées" de Aziz Salmy, qui est en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché " aux côtés de 10 autres films étrangers.

Le choix porté sur le Maroc dénote le plein engagement de l'Italie vis-à-vis des pays de la Méditerranée qui ont fait le choix irréversible du dialogue des cultures et de l'ouverture, a-t-il affirmé.

Il s'inscrit aussi, a-t-il dit, dans la continuité puisque le Maroc vient de signer une déclaration d'intention dans le domaine de l'audiovisuel avec la région de la Lazio et la société Cinecitta Luce, la plus importante société de production de cinéma italien.

Cette déclaration, a-t-il ajouté, est basée sur quatre volets dont la participation du Maroc à des festivals italiens, notamment à Rome et à Venise. L'Italie participera de son côté au festival marocain de Tétouan.

Elle met également l'accent sur le volet formation auquel l'Italie participe déjà par le biais de plusieurs initiatives, notamment à Casablanca, Ouarzazate et à Marrakech, a poursuivi le responsable marocain indiquant que les deux parties travaillent actuellement sur un nouvel institut que le Maroc envisage de créer pour la formation des cadres en matière d'audiovisuel et du cinéma.

Il s'agit de l'institut des métiers du cinéma qui va ouvrir ses portes à partir de l'année 2011, auquel l'Italie apportera son soutien particulièrement au niveau de la formation des formateurs et des stagiaires et à celui de l'appui technique et technologique, a-t-il précisé.

La déclaration d'intention porte, par ailleurs, sur d'autres initiatives italiennes au Maroc ainsi que sur "la sensibilisation en matière de co-productions".

En tant que pays leader en matière de co-productions étrangères au niveau africain et arabe, le Maroc entend développer sa coopération avec l'Italie, un grand pays du cinéma et qui, en tant que tel, peut être intéressé par l'importante infrastructure qui existe dans le Royaume pour les productions étrangères, a insisté M. Belarbi.

Le responsable marocain a fait état également de l'intention des deux pays de développer leur coopération en matière de production audiovisuelle qui, a-t-il observé, connait un grand essor au Maroc qui produit actuellement 15 longs métrages, une dizaine de courts métrages et de films- documentaires.

La séance d'ouverture de la 15ème édition du Medfilm 2009 a été marquée par l'attribution du prix "Koiné" à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres œuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".

M. Benjelloun a mis l'accent à cette occasion sur le rôle primordial de "l'éducation dans la lutte contre les préjugés y compris par le cinéma qui est un des vecteurs sur lesquels il faut parier ".

Cette séance a été également marquée par la projection d'une coproduction franco-marocaine "le grand voyage" de Ismaël Ferroukhi qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.

Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendaient rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco- marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.

Cette fiction, qui raconte le périple d'un jeune élève qui se voit contraint, l'année de son bac, d'accompagner son père en pèlerinage à la Mecque, a reçu un accueil enthousiaste d'un public romain venu nombreux découvrir le cinéma marocain.

La 15ème édition du Medfilm, qui se poursuivra jusqu'au 15 novembre, met en compétition onze longs métrages pour le prix "Amour et Psyché"

Aux côtés du film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy, cette sélection comporte également "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israël) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).

Il s'agit aussi de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.

Source : MAP

L'épiscopat européen doit rappeler la dimension humaine de la question des migrations, a estimé le vice-président de la Commission européenne chargé de Justice, Liberté et Sécurité, Jacques Barrot, devant l'Assemblée plénière des évêques de France, samedi à Lourdes.

"L'épiscopat européen peut agir auprès des gouvernements" pour réaffirmer que les migrants et demandeurs d'asile sont des "personnes humaines", et "auprès de la société civile pour créer un climat, un regard positif sur les migrants", a-t-il dit à la presse après s'être exprimé devant les évêques.

Pour lui, "la mobilité n'est source de richesse que si elle est vue de manière positive".

M. Barrot a rapporté que les évêques avaient "beaucoup insisté sur le regroupement familial", les "droits de l'enfant et des personnes les plus vulnérables" à l'occasion de son intervention.

"Ils voient les problèmes, les comprennent et en mesurent les difficultés", a souligné le commissaire européen, qui n'a pas observé de "vision naïve" chez ses interlocuteurs.

Réclamant une "dimension humaniste" dans la gestion de la mobilité, M. Barrot a affirmé que cela "n'excluait pas la rigueur".

Affirmant que "les politiques d'asile sont trop disparates en Europe", M. Barrot s'est prononcé pour "des procédures d'asile claires, précises". "Cela, a-t-il dit, ne crée pas d'appel d'air" à l'immigration, car des règles nettes découragent les passeurs.

"Il faut un volontarisme éclairé" et on doit expliquer "qu'à moyen terme, l'Europe sera sauvée par les migrations", selon lui.

Le commissaire estime qu'il faut éviter trois risques: avoir "une vision négative" des flux migratoires, confondre immigration et asile, et "penser que l'on peut régler ces problèmes au niveau national".

Selon lui, une "politique responsable" de la mobilité prévoirait un cadre légal pour certaines migrations, dont les saisonniers, la lutte contre les trafiquants (surveillance aux frontières...) et une "politique d'intégration" dans les pays d'accueil.

Interrogé sur le débat sur l'identité nationale proposé en France, M. Barrot l'approuverait "si cela permettait d'aller plus loin dans l'intégration". Il le condamnerait s'il devait "opposer" les personnes entre elles.

Source : AFP

Idriss El Yazami est président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger. Nous avons pris attache avec lui à Essaouira à l'occasion de l'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" et lui avons posé des questions sur la vision, la stratégie  et les réalisations du CCME.

Libé: Plusieurs événements culturels et artistiques initiés par les communautés marocaines à l'étranger se sont multipliés ces derniers mois. Est-ce que cela s'inscrit dans le cadre d'une vision globale du CCME?

Idriss El Yazami: Effectivement, il s'agit d'une vision globale et intégrée du CCME qui ambitionne de changer la notion que portent les Marocains sur l'émigration. Le phénomène de migration n'a jamais été seulement une question de sous, c'est tout d'abord politique, culturel, commercial, et puis économique et social. Nous avons veillé sur la conjugaison de cet état de fait sous forme de réalisations artistiques et culturelles qui retracent cette expérience migratoire porteuse de richesse. En 2008, nous avons produit un CD de chansons axées sur le phénomène de migration réalisées par des chioukhs de la région de Berkane. Nous avons accompagné une caravane organisée par des immigrés issus de la région de Souss-Massa-Deraâ, ensuite il y a eu un événement culturel qui raconte l'histoire de  la migration marocaine aux  Pays-Bas dans le cadre d'un programme commémoratif après 40 ans de la signature de la convention de main-d'œuvre entre le Maroc et la Hollande. Et comme vous le constatez aujourd'hui, le CCME  est fort présent dans cette exposition itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui met en exergue une longue existence marocaine dans le Royaume-Uni. L'objectif étant d'une part, de mettre en valeur le patrimoine commun maroco-britannique qui date  du 19ème siècle, et de prouver, d'autre part, que la migration marocaine n'a jamais été seulement une question d'argent. Il y en a qui sont partis pour étudier, faire du commerce, dans des missions diplomatiques, ou même pour des fins purement artistiques ; les cas de Haj Belaid en 1936, Houssine Slaoui ou même Bahija Idriss en sont l'illustration. Des gens qui sont partis ailleurs et ont rapporté des richesses. C'est pareil pour les cinéastes et les peintres.

Par le biais de ce genre d'événements, nous cherchons à démontrer que l'émigration est un phénomène fondamentalement culturel, et  qu'il  remonte à très loin. Nous disposons actuellement de quarante livres en littérature de migration qui illustrent la diversité des parcours migratoires et des raisons de départ. Nous menons un vrai travail sur l'histoire pour changer l'image qu'ont les Marocains sur l'émigration.

Comment pouvez-vous définir la nature des rôles dévolus au CCME?

Le CCME est une instance consultative et prospective ; elle ne peut en aucun cas remplacer les instances gouvernementales. Elle a été mise en place, dans le cadre de son rôle consultatif, pour réaliser un constat réaliste, objectif et indépendant sur les conditions de vie des communautés marocaines installées à l'étranger. Pour ce qui est de sa mission prospective, le CCME est appelé à réaliser un rapport tous les deux ans pour proposer les stratégies, les outils, les méthodes et les actions à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des Marocains à l'étranger de façon à répondre parfaitement à leurs besoins et attentes. Le rapport stratégique 2010 qui est en cours de finalisation, sera présenté le premier trimestre de l'année 2010.

Quelles sont les contraintes que vous avez rencontrées dans votre mission?

Je préfère surtout le mot « richesse », car nous avons été confrontés à une grande richesse conjuguée à la diversité du phénomène de l'émigration marocaine. Il y a tout d'abord l'explosion démographique de la Communauté marocaine à l'étranger qui est passée d'1,4 million  en 1995, à 3 millions en 2007 ; il y a aussi la mondialisation de l'émigration marocaine qui a dépassé les frontières européennes classiques, pour embrasser le continent asiatique, le Canada, et même l'Afrique. Par ailleurs, nous avons constaté la féminisation de l'émigration marocaine. Les femmes représentent actuellement 50% de la Communauté marocaine à l'étranger. Sur le plan géographique et social, nous notons la généralisation du phénomène de migration sur toutes les régions et les couches sociales du Maroc, puis l'amélioration du niveau d'instruction des Marocains émigrés, et finalement l'enracinement dans les pays d'accueil. Dans un sondage réalisé en juin dernier auprès de trois mille Marocains résidant en Europe, nous avons proposé aux personnes consultées de répondre en arabe,  en amazigh ou bien dans la langue du pays de résidence. La majorité des interrogés ont répondu dans la langue du pays d'accueil et 78% ont affirmé être naturalisés. Nous nous trouvons devant une diversité au niveau de l'enracinement, et même au niveau social au sein des pays d'accueil, qu'il faut penser, comprendre et mieux gérer afin de répondre aux attentes des Marocains à l'étranger, au niveau culturel en particulier.

Comment évaluez-vous le niveau d'organisation et d'encadrement des Communautés marocaines à l'étranger?

Comparés à d'autres communautés, les Marocains ont vraiment besoin de fortifier leurs structures d'encadrement à l'étranger, car le niveau actuel assuré en premier lieu au sein des mosquées ne parvient plus à soutenir le rythme croissant du social, de l'économique et du politique, et bien d'autres secteurs dans les pays d'accueil. Un effort pareil pourrait drainer des initiatives remarquables qui seront d'un grand appui au processus de développement du Maroc.

Source : Libération.ma

L'Espagne a livré à la Mauritanie un avion de surveillance maritime pour renforcer la lutte contre l'émigration en pirogues des Africains au départ des côtes mauritaniennes, avec l'espoir de gagner l'Espagne, selon la télévision publique mauritanienne.

L'avion de type Antonov a été offert aux autorités de surveillance maritime mauritaniennes, mercredi 4 novembre, à Nouadhibou (extrême nord ouest), a-t-elle indiqué vendredi 6novembre.

Cette ville portuaire est le point de départ des migrants en direction des Iles Canaries (Espagne). Début octobre, les garde-côtes mauritaniens avaient ainsi intercepté, au large de Nouadhibou, 105 migrants, en majorité sénégalais, qui avaient pris la mer dans une embarcation artisanale.

Pour lutter contre cette émigration "clandestine", un accord a été signé entre la Guardia civil (force de sécurité espagnole, à statut militaire) et la délégation de surveillance maritime de Mauritanie. Mais les détails de cet accord n'ont pas été révélés par la télévision d'Etat mauritanienne.

Le 5 octobre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, en visite en Mauritanie, avait insisté sur le caractère selon lui "extraordinaire" des résultats de la coopération entre Madrid et Nouakchott dans ce domaine.

Source : Angola Press

La ville des Alizées a abrité dans le cadre du Festival des Andalousies Atlantiques une exposition et une table ronde célèbrant l'histoire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne. Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette exposition est l'aboutissement d'un projet porté par l'association Moroccan Memories Foundation. «Le projet a démarré il y a trois ans, exactement en 2006.

L'objectif principal de ce projet est de regrouper des récits de vie des Marocains qui séjournent en Grande-Bretagne depuis les années soixante», souligne Myriam Cherti, commissaire de l'exposition et chercheuse en Sciences Sociales à l'université de Sussex. Et d'ajouter : «Nous nous sommes concentrés sur les années soixante et pas les années 80 ou 90, tout simplement parce que c'est la partie de l'histoire qu'on ignore, méconnue tant pour les Marocains que pour les Britanniques.

Et le seul moyen de comprendre cette expérience passe par le biais de connaître les récits et les itinéraires des Marocains installés là bas depuis les années 60». Elle a précisé que le projet a durée deux ans. En premier lieu prendre contact avec des personnes qui adhèrent à l'idée de partager leur récit de vie avec le grand public. «Une tâche difficile », selon les explications de Myriam Cherti. «Nous avons recruté des Marocains qui ont contribué avec dévouement à la réalisation des entretiens avec les personnes ciblées à Londres, St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh», ajoute-t-elle. Elle a précisé qu'un autre objectif a été visé par le projet. Celui de créer des liens, plus au moins, étroits entre les personnes de générations différentes. «Pour qu'ils se comprennent mieux et brisent les barrières entre eux», complète Myriam Cherti.

«Nous nous sommes retrouvé avec une collection de récits de vie. Une collecte très dense. Et nous nous sommes demandés comment présenter tout cela pour le grand public?», dit-elle, et de poursuivre : «Le fait de présenter les entretiens, retracer les chemins de chaque personne et suivre les récits sous l'angle de l'immigration classique ne sera pas intéressant et ne sera guère compréhensible».La solution trouvée, selon le commissaire du projet, c'est d'aborder les récits de vie et les entretiens sous la lumière des rapports qui se sont noués entre le Maroc et la Grande-Bretagne au fil des siècles. Ainsi le projet nous a offert outre les premiers liens historiques et diplomatiques de longue date des deux Royaumes, des témoignages et des histoires occultes. «Mettre en valeur les rapports humains partagés et la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, à travers les récits et les témoignages des interviewés», corrobore-t-elle. Et d'ajouter que le projet vise à se détacher de tout ce qui est migration et de se focaliser davantage sur tout ce qui est culturel. « Nous avons essayé de démontrer comment les identités se sont formées, et comment les traditions marocaines et anglaises se sont mélangées», précise Myriam Cherti.

Elle a rappelé, en concluant, qu'après les villes de Tanger en septembre dernier, Rabat en octobre dernier, c'est la ville de Mogador qui abrite la dernière escale de l'exposition dans sa tournée marocaine qui se poursuit jusqu'au 10 novembre.
A noter qu'en marge de cet événement une table ronde, intitulée « Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'Histoire», a été organisée, avec la participation de André Azoulay, Driss El Yazami, Myriam Cherti, Khalid Bensrhir, Paul Dahan...

Communautés de foi

Au Maroc, comme en Grande-Bretagne, les membres de divers groupes religieux vivent côte à côte. En lisant les témoignages tirés du catalogue de l'exposition, en rendant compte comment il est facile de s'adapter aux différentes croyances et pratiques religieuses ; et comment les Musulmans et les Juifs peuvent vivre ensemble. Selon Sydney Assor : «les Marocains, juifs et musulmans, ne sont pas vraiment différents. On pourrait être en désaccord en ce qui concerne la question du conflit israélo-palestinien, mais en termes de culture, d'acceptation, il n'y a pas de différence.

La troisième génération n'a pas vécu avec les musulmans comme je l'ai vécu au Maroc, ou je suis allée à l'école avec des musulmans. Nous avons joué ensemble, nous nous aimons les uns les autres.»

Source : Le Matin

L'auteur britannique Ian Hawkey, a rendu un vibrant hommage à la légende du football marocain feu Haj Larbi Ben M'Barek, le qualifiant de "première superstar africaine du football mondial".

"Ben M'Barek a été le premier footballeur ayant émergé de l'Afrique pour devenir une superstar mondiale, balisant un chemin qui sera suivi plus tard par des joueurs comme Eusebio (Angola), George Weah (Liberia) et Didier Drgoba (Cote d'Ivoire)", souligne Hawkey dans son dernier ouvrage "Feet of the Chameleon: The Story of African Football", consacré à l'histoire du football africain.

L'auteur rappelle comment en 1938, feu Ben M'Barek, encore adolescent mais pétri de qualités, a pu se frayer, grâce à son talent et sa force, un chemin parmi les grands noms du football en Europe, où il a rejoint le club de Marseille, avant de devenir un élément incontournable de l'équipe de France.

Même Pelé, au summum de sa notoriété, a rendu hommage à la Perle Noire marocaine, en soulignant: "si j'étais le roi du football, Larbi Ben M'Barek est plus qu'un roi de ce sport", lit-on dans ce livre, publié à l'occasion de l'organisation, l'été prochain, de la première coupe du monde de football en terre africaine.

L'histoire du joueur marocain démontre que le talent africain n'est pas un phénomène nouveau, relève l'auteur.

Hawkey souligne, par ailleurs, que le Maroc a été la première nation africaine à réaliser un grand exploit dans une coupe du monde, en se qualifiant pour le deuxième tour de l'édition 1986 organisée au Mexique, rappelant que les Lions de l'Atlas étaient proches de battre l'Allemagne, dans un match qui s'est soldé par une victoire difficile de la Mannschaft suite à un but signé Luther Mattheus dans les dernières minutes du match.

Avant les Allemands, les Anglais avaient eux aussi souffert face à l'équipe du Maroc, dans un match de premier tour qui s'est terminé par un nul (0-0), indique l'auteur.

MAP
L'ONG américaine "High Atlas Foundation" (Fondation du Haut Atlas- HAF) a organisé, vendredi à New York, une grande soirée marocaine destinée à collecter des fonds pour son projet de plantation d'arbres fruitiers dans des zones rurales au Maroc.

Lors de cet événement annuel, les nombreux invités, des hommes politiques, des opérateurs économiques et des académiciens américains en plus de membres de la communauté marocaine installés à New York, ont pu apprécier des mets marocains et déguster pâtisserie et thé à la menthe au son de la musique andalouse et populaire du Maroc.

Le président de la HAF, Yossef Ben-Meir, un ancien volontaire du corps de la paix (1993-1995), a évoqué, à cette occasion, les projets initiés par la fondation, notamment dans les domaines de la plantation d'arbres fruitiers, d'eau potable, de l'irrigation et des coopératives féminines.

Cette soirée est destinée à lever des fonds pour la plantation d'arbres fruitiers dans la région du Haut Atlas, dont 20.000 jeunes noyers et cerisiers à la mémoire d'un ancien corps de la paix, Kate Jeans-Gail, a-t-il précisé.

A ce propos, il a indiqué que depuis 2003, quelque 150.000 arbres fruitiers ont été plantés dans la région de l'Atlas, grâce à la fondation qui compte à terme atteindre un million de plants.

"Nous sommes très touchés par la confiance et l'enthousiasme dont font preuve, nos plus récents partenaires à notre égard", a-t-il ajouté, appelant d'autres partenaires à venir "enrichir par leurs idées et leur soutien la fondation".

La Fondation du Haut Atlas a été créée en 2000 par d'anciens Volontaires du Corps de la paix américain.

La HAF, qui est dirigée aujourd'hui par une équipe de professionnels américains et marocains tous dotés d'une grande expérience en matière de développement international, se base sur une approche participative, pour mettre en place dans les zones rurales des projets de développement conçus et gérés par les communautés locales, en partenariat avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

L'année dernière, la fondation avait signé à Rabat, rappelle-t-on, trois projets de partenariat conclus respectivement avec la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammedia (Université Hassan II), le Haut commissariat aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) et l'Office Chérifien des Phosphates (OCP).

MAP
Le long métrage de fiction "Tu te souviens de Adil ?", du réalisateur marocain Mohamed Zineddine, a été projeté jeudi soir à Tanger en avant première.

La séance de projection, organisée par le Club cinématographique de Tanger, s'est déroulée en présence du réalisateur, du staff du film et de plusieurs cinéphiles et hommes des médias de la ville du détroit.

Le film, de 85 minutes, raconte l'histoire d'un jeune marocain vivant une situation instable et qui cherche à réaliser son rêve d'enfance, à savoir émigrer en Italie pour rejoindre son frère.

Le jeune profite de son emploi dans un port pour embarquer clandestinement pour l'Italie, où il se verra confronté à plusieurs obstacles entravant son intégration et finit par rentrer au Maroc.

Ce long métrage a été récompensé par plusieurs festivals marocains et internationaux, notamment ceux de Khouribga, Ouagadougou et Dubaï.

Intervenant à cette occasion, le réalisateur, déjà auteur en 2004 de "Réveil", un long métrage en noir et blanc traitant de la même thématique, a noté que son film décrit la situation des jeunes que se soit au Maroc ou à l'étranger.

"Tu te souviens de Adil ?" est une mosaïque d'évènements, de regards et de séquences qui jettent la lumière sur les problèmes des jeunes d'ici et d'ailleurs.

Le réalisateur n'a pas nié que le film, tourné au Maroc et en Italie, soit inspiré "directement ou indirectement" de son expérience personnelle, lui qui a vécu pendant 25 en Italie, ou il a suivi ses études et travaillé dans différents domaines liés au 7ème art.

Il a, par ailleurs, estimé que le cinéma marocain "se porte bien", grâce à une nouvelle génération de jeunes cinéastes qui ont poursuivi l'oeuvre de leurs aînés tout en développant un style et un regard propre à eux.

Pour sa part, le critique de cinéma et conseiller artistique du film, Ahmed El Ftouh, a relevé que l'approche de Mohamed Zineddine obéit à une écriture cinématographique sobre et concentrée, qui respecte l'intelligence du spectateur en reliant entre les scènes sans avoir à sombrer dans le narratif.

Cette approche constitue la nouvelle vague du cinéma marocain, a-t-il affirmé, soulignant que Mohamed Zineddine fait partie des réalisateurs qui jettent les bases du cinéma marocain moderne.

MAP
SM le Roi Mohammed VI a affirmé dans le discours adressé, vendredi, à la Nation à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, qu'"il n'y a plus de place pour l'ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas".

"En toute responsabilité, Nous affirmons qu'il n'y a plus de place pour l'ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L'heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. Il n'y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie", a dit le Souverain.

SM le Roi a affirmé que "le temps est venu pour que toutes les autorités publiques redoublent de vigilance et de mobilisation afin de contrecarrer, avec la force de la loi, toute atteinte à la souveraineté de la nation, et de préserver, avec toute la fermeté requise, la sécurité, la stabilité et l'ordre public qui est le gage effectif de l'exercice des libertés".

Le Souverain a réitéré à cette occasion Son engagement pour que "le Maroc demeure un Etat de droit et de progrès démocratique. C'est un attachement qui n'a d'égal que Notre refus de l'exploitation détestable des acquis dont jouit notre pays en matière de libertés et de droits humains, et le rejet de leur instrumentalisation par quiconque s'avise de comploter contre la souveraineté, l'unité et les constantes sacrées de notre pays".

Quant aux adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume et ceux qui se meuvent dans leur giron, a ajouté SM le Roi, "ils savent plus que d'autres que le Sahara est une cause cruciale pour le peuple marocain, uni autour de son Trône qui est le dépositaire et le garant de sa souveraineté, de son unité nationale et de son intégrité territoriale", précisant qu'"en faisant de cette question la clef de voûte de leur stratégie belliqueuse, ils ne font que confirmer qu'ils sont bien le véritable protagoniste dans ce conflit artificiel, faisant fi des sentiments de fraternité réciproque existant entre les peuples marocain et algérien".

Ce faisant, a souligné le Souverain, "ils hypothèquent de surcroît l'avenir des relations bilatérales et la concrétisation de l'Union maghrébine, alors que le Maroc ne cesse d'appeler à l'intégration et à la complémentarité pour relever les défis majeurs de la région en matière de sécurité et de développement".

Saluant le soutien des amis du Maroc à sa juste cause, SM le Roi s'est interrogé s'il existe "un pays démocratique qui accepterait que la démocratie et les droits de l'homme servent de prétexte ou de tremplin pour qu'une bande de hors-la-loi complote, en intelligence avec les ennemis, contre son unité et ses intérêts supérieurs".

"Depuis quand l'exercice des libertés autorise-t-il que des biens publics et privés, constitués au prix de tant de sacrifices de la part des citoyens, soient vandalisés? et quel est, du reste, le tort de ces citoyens ?", s'est encore interrogé le Souverain.

Le Maroc, pays de liberté et d'ouverture, a dit SM le Roi, refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l'homme, surtout de la part de régimes ou de groupes fondés précisément sur la négation et la violation de ces droits, qui "s'obstinent, par la perfidie et la supercherie, à en faire un fonds de commerce, usant d'un mercantilisme de bas étage pour tirer des dividendes - à l'intérieur comme à l'extérieur - en s'attaquant aux sacralités de la nation ou en exploitant la situation inhumaine qu'endurent nos frères à Tindouf".

Cette situation, douloureuse s'il en est, a relevé le Souverain, "place l'Algérie et les organismes internationaux, notamment le HCR, devant leurs responsabilités pour que soit assurée à nos frères une protection effective. Ceci requiert, notamment, leur recensement, le respect de leur dignité, et la faculté pour eux d'exercer leur droit naturel à la circulation et au retour librement consenti dans leur patrie, le Maroc".

Et le Souverain d'ajouter que "Tout en réaffirmant notre attachement au processus onusien de négociation autour de notre Initiative d'autonomie, Nous considérons le moment venu d'affronter cette escalade belliqueuse avec toute la fermeté requise, en faisant montre d'un patriotisme sincère et d'une grande clarté dans nos positions, et en veillant à ce que chacun assume les responsabilités qui sont les siennes".

MAP



Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a adopté le projet de décret N° 2-09-607 portant application de la loi 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc et à l'émigration et l'immigration irrégulières.

Ce projet de décret, présenté par le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, organise et réglemente le séjour des étrangers sur le territoire marocain et contribue également au renforcement des mesures et dispositions de contrôle du territoire national, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Khalid Naciri, à l'issue du Conseil de gouvernement.

Ce projet fixe les conditions juridiques et les procédures relatives aux demandes de la carte de séjour au Maroc pour les ressortissants étrangers, ainsi que son renouvellement. Le projet de décret distingue ainsi trois types de cartes de séjour : "catégorie visiteur", "catégorie affaire" et "catégorie étudiant".

Le ressortissant étranger désireux obtenir la carte de séjour doit disposer d'un visa d'entrée portant l'une de ces catégories, ou présenter une demande à ce sujet au plus tard dans un délai de 90 jours à son entrée au Maroc, pour les étrangers non soumis aux formalités d'obtention du visa.

MAP
Plus de 5.000 travailleurs immigrés sans-papiers, essentiellement africains, sont en grève dans 1.253 entreprises françaises majoritairement dans le BTP, le gardiennage et la restauration pour demander leur régularisation, a indiqué vendredi le syndicat CGT.

Le mouvement a été lancé mi-octobre par des clandestins qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements français.

Depuis plusieurs jours, ils multiplient les actions pour réclamer l'obtention du titre de séjour qui permet notamment de bénéficier des droits sociaux.

Une "nuit blanche des travailleuses au noir" devait rassembler vendredi soir au siège de la CGT à Montreuil (est de paris) quelque 200 femmes travaillant dans le secteur de l'aide à la personne, a indiqué l'association Femmes Egalité qui soutient leur mouvement.

La France qui compte 5 millions d'immigrés, dont 200.000 à 400.000 clandestins, a toujours refusé les régularisations de masse.

Depuis fin 2007, les préfectures sont autorisées à délivrer des autorisations de travail aux étrangers pour une liste très restreinte de 6 à 30 emplois en ce qui concerne les ressortissants non européens, dans le cadre de la politique d'"immigration choisie" voulue par le président Nicolas Sarkozy.

AFP

Le chef de mission de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) à Tripoli, Laurence Hart, a exhorté les pays africains à adopter des politiques de promotion de la migration du travail à travers l'accession des candidats à l'émigration à des canaux réguliers qui représentent un créneau gagnant pour toutes les parties.

S'exprimant mercredi au cours d'un entretien avec la PANA, M. Hart a cité l'exemple du Ghana qui a misé sur ce type de migration en investissant beaucoup sur la formation du personnel médical et assistants médicaux de sorte qu'il en exporte un grand nombre vers le Royaume-Uni.

Selon lui, cette politique était déjà appliquée par des pays asiatiques comme l'Inde, le Sri Lanka, le Bengladesh et le Pakistan qui ont su développer une stratégie à la migration de travail de telle façon que les Indiens sont partout dans le domaine de la technologie de l'information tout comme les Sri Lankais qui ont acquis une bonne réputation dans l'hôtellerie, le bâtiment et les travaux publics.

M. Hart a également plaidé pour une programmation concertée entre les pays d'accueil et les pays d'origine de l'émigration pour l'établissement d'un système de formation professionnelle ciblé.

Il a indiqué, à titre d'exemple, que la Libye peut renforcer le système de formation professionnelle dans certains pays africains, ce qui permettrait de doter ces pays de stratégies de formation pour préparer une main-d'?uvre qui sera envoyée dans ce pays d'Afrique du Nord.

M. Hart a souligné que cette main-d'?uvre pourrait être amenée selon un programme saisonnier ou à l'occasion de projets spécifiques temporaires, ce qui permet à l'émigré de savoir que son projet migratoire s'effectue dans un canal bien déterminé et lui confère une meilleure performance en sachant combien il peut envoyer à son pays.

Il a signalé, à ce sujet, que les pays d'accueil en sortent gagnant en bénéficiant d'un choix de la meilleure expertise qui soit adaptée à leurs besoins.

Le chef du bureau de l'OIM en Libye a rappelé que des pays riches comme l'Espagne, l'Italie et la Libye, qui étaient des pays d'émigration, sont devenus aujourd'hui pays d'accueil, car les citoyens de ces pays dédaignent faire des travaux harassants ou qui exigent beaucoup d'engagement physique.

"Si on arrive à faire concorder la demande avec l'offre, tout le monde en sortira gagnant", a affirmé M. Hart.

Source : Afrique en ligne

Qui sont les immigrés aujourd'hui en France ? En plein débat sur l'identité nationale, une étude, publiée vendredi 6 novembre par l'Insee, (Lire l'étude )rappelle que, parmi les 18-74 ans, près d'une personne sur dix est immigrée, c'est-à-dire qu'elle est née à l'étranger sans avoir la nationalité française à la naissance.

Sans surprise, ces immigrés rencontrent des difficultés plus grandes sur le marché du travail. Selon l'Insee, « 57 % des immigrés de 18 à 64 ans, arrivés en France après l'âge de 18 ans, ont un emploi, contre 69 % des non-immigrés », notamment les femmes, dont le taux d'emploi est très faible (37,8 %, contre 46 % pour les non-immigrées).

Les immigrés sont aussi deux fois plus exposés au chômage (12,7 % pour les hommes immigrés en 2008, contre 6,2 % pour les hommes non-immigrés). Moins présents sur le marché du travail, ils travaillent aussi plus souvent dans des emplois peu qualifiés, puisque « 38 % de ceux qui ont en emploi sont ouvriers ou employés non qualifiés contre 19 % pour les non-immigrés ».http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gif

Un quart d'entre eux sont diplômés de l'enseignement supérieur

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gif« Ces difficultés d'accès au marché du travail sont en parties dues à un manque de qualification », commente l'Insee, qui précise que près de la moitié des immigrés n'ont soit aucun diplôme soit un diplôme de niveau enseignement primaire (contre un sur cinq pour les non-immigrés). Mais, fait moins connu, un quart d'entre eux sont diplômés de l'enseignement supérieur, une proportion similaire à celle des non-immigrés. Or, le taux de chômage de ces diplômés issus de l'immigration est trois à quatre fois supérieur à celui des Français de même niveau d'études.

La maîtrise de la langue, elle, ne semble pas une barrière significative sur le marché du travail. D'abord parce que 16 % des immigrés comptent le français parmi leurs langues maternelles, notamment les Africains et les Maghrébins. Mais même parmi ceux pour qui le français n'est pas la langue d'usage, seuls 19 % se disent gênés « pour travailler comme ils le souhaiteraient ». Une proportion qui grimpe cependant à 35 % pour les personnes originaires d'Asie.http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gif

Du travail grâce au bouche-à-oreille

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/pix_trans.gifCorollaire : c'est souvent grâce au bouche-à-oreille que les immigrés trouvent un travail. 41 % d'entre eux ont ainsi eu recours aux amis, famille ou proches, contre 32 % pour les non-immigrés. Mais 46 % estiment n'avoir eu besoin d'aucune aide, tandis que 13 % seulement sont passés par des intermédiaires de l'emploi (Pôle emploi, agences d'intérim...).

Enfin, petite surprise, seuls 8 % des immigrés « estiment qu'un emploi leur a déjà été refusé de façon injuste en raison de leur origine étrangère », la proportion montant à 15 % chez les Africains et 11 % chez les Maghrébins. Un ressenti bien faible au regard des faits constatés par d'autres observateurs : selon la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde), « le critère de l'origine représente 26 % des réclamations dans le domaine de l'emploi ».

Source : La Croix

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a salué vivement l'action de la ville française de Bordeaux pour le "mieux vivre ensemble".

S'exprimant lors d'une rencontre avec le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre français, M. Alain Juppé, le ministre a mis en relief les actions entreprises par la cité girondine en faveur du "mieux vivre ensemble et de la fraternité"

Et d'ajouter que c'est grâce à cette politique et à ces actions que la communauté marocaine établie dans la ville "se sent chez-elle et bien intégrée".

Il a également fait part de l'entière satisfaction du Maroc pour les diverses actions et initiatives dynamiques menées par la ville et ses élus municipaux en direction des citoyens bordelais d'origine marocaine.

Cette rencontre a aussi été l'occasion pour les deux parties de convenir de plusieurs axes de collaboration, dont des actions communes en faveur des anciens combattants marocains résidant à Bordeaux, la promotion des échanges culturels entre les jeunes bordelais et marocains à travers des séjours dans le cadre du jumelage entre Bordeaux et Casablanca, ainsi que des actions culturelles en direction des jeunes générations.

Les entretiens se sont déroulés en présence de M. Fadlallah Mohamed Fellat, consul général du Maroc à Bordeaux, et Mme Anne Brézillon, adjoint au maire chargée de la Vie associative et de la Diversité.

M. Ameur, qui a effectué une visite de travail du 2 au 5 novembre à Bordeaux, avait tenu une réunion notamment avec les compétences nationales et les élus municipaux d'origine marocaine, acteurs de la vie politique locale.

Source : MAP

Le conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a adopté le projet de décret N° 2-09-607 portant application de la loi 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc et à l'émigration et l'immigration irrégulières.

Ce projet de décret, présenté par le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, organise et réglemente le séjour des étrangers sur le territoire marocain et contribue également au renforcement des mesures et dispositions de contrôle du territoire national, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Khalid Naciri, à l'issue du Conseil de gouvernement.

Ce projet fixe les conditions juridiques et les procédures relatives aux demandes de la carte de séjour au Maroc pour les ressortissants étrangers, ainsi que son renouvellement. Le projet de décret distingue ainsi trois types de cartes de séjour : "catégorie visiteur", "catégorie affaire" et "catégorie étudiant".

Le ressortissant étranger désireux obtenir la carte de séjour doit disposer d'un visa d'entrée portant l'une de ces catégories, ou présenter une demande à ce sujet au plus tard dans un délai de 90 jours à son entrée au Maroc, pour les étrangers non soumis aux formalités d'obtention du visa.

Source : MAP

Une réunion Maroco-espagnole d'évaluation de l'opération Transit 2009 s'est tenue, jeudi soir à Marrakech, sous la coprésidence du Sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur, M. Justo Zembrana Peneda, et le gouverneur, directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l'Intérieur, M. Khalid Zerouali.

L'ordre du jour de cette réunion a porté sur l'évaluation de tous les segments de l'opération Transit 2009, à savoir la fluidité, la sécurité et la sûreté ainsi que les actions d'assistance, de proximité et de communication.

Le bilan de l'opération Transit 2009 est jugé globalement "positif" à tous les niveaux.

Dans une déclaration à la MAP, à l'issue de cette réunion, M. Zerouali a précisé que le nombre des marocains venus passer leurs vacances dans le Royaume a augmenté de 6,5 pc par rapport à l'année précédente, notant qu'une telle augmentation démontre clairement l'attachement des citoyens marocains établis à l'étranger à la mère-patrie et ce, malgré la crise économique internationale.

Pour ce qui des entrées des Marocains à la mère-patrie par voie aérienne, elles ont augmenté de 8,8 pc, autant que celles par voie maritime qui ont connu une hausse de 7,2 pc, a précisé M. Zerouali, faisant savoir que les accidents de la route ont accusé, quant à eux, une baisse de 3,2 pc.

"En termes de fluidité du trafic, nous avons amélioré les temps d'attente pour les ramener à un niveau incompressible d'amélioration de moins d'une heure d'attente, alors qu'il y a quelques années, on était à quelques jours d'attente", a expliqué M. Zerouali, notant que pour ce qui est de la sûreté et de la sécurité de la navigation maritime, aucun événement susceptible de perturber le bon déroulement de cette opération n'a été enregistré.

Et de poursuivre que cette réunion a été également l'occasion pour rendre un vibrant hommage à l'action centrale de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité qui intervient et contribue, de manière très importante, à la réussite de cette opération.

"Nous espérons à travers cette évaluation être à la hauteur de la Haute de Sollicitude, dont SM le Roi Mohammed VI entoure cette catégorie de Marocains du monde", a-t-il dit.

Les deux parties ont convenu de tenir la prochaine réunion avant juin prochain à Séville, sachant que l'Andalousie constitue un point de passage important des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.

Source : MAP

Le rideau sera levé samedi sur la 15ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm 2009" qui, neuf jours durant, fera la part belle au 7ème art marocain et à ses hommes.

Cette grande fête du cinéma, dont le Maroc et la France sont les invités d'honneur, aura pour cadre de prestigieux sites romains chargés d'art et d'histoire, dont le théâtre Dioscuri, l'auditorium de la conciliation, le palais des expositions ou encore la villa Médicis, siège de l'académie française à Rome.

Une importante délégation marocaine fera le déplacement pour appuyer la participation marocaine à cette manifestation, point de rencontre d'illustres cinéastes du pourtour méditerranéen, programmée du 7 au 15 novembre.

En plus d'officiels, cette délégation sera composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs, exploitants de salles de cinéma et journalistes.

La 15ème édition du Medfilm sera focalisée sur le courage, le voyage ou les femmes, thèmes qui constitueront les fils conducteurs entre les 132 longs et courts métrages et documentaires à l'affiche.

Onze longs métrages seront en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché" dont le film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy.

Les autres films sont "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israel) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).

Il s'agit également de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.

Onze autres longs métrages seront en lice dont six pour le prix européen "Eurimages" et cinq pour le prix "Italie dans le cinéma".

Deux courts métrages marocains sont également en compétition pour le prix international "Methexis". Il s'agit du "Le rituel" de Alaa Eddine Al Jem et "Au-delà des regards" de Moulay Ahmed Ochry.

L'inauguration de cette édition sera marquée par la projection du film "Le grand voyage" d'Ismaël Farroukhi, qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.

Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendent rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco-marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.

C'est là un symbole de dialogue, de spiritualité et de réconciliation, estiment-ils.

La séance d'ouverture sera également marquée par l'attribution du prix Koiné 2009 à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres oeuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".

L'édition 2009 du Medfilm programme aussi une rétrospective sur le nouveau cinéma marocain dans le cadre de laquelle 9 longs métrages, 3 documentaires et 6 courts métrages seront présentés au public romain.

En marge de cette édition, un autre évènement majeur viendra compléter ce regard sur le Maroc et sur l'art nouveau marocain: l'exposition Sema-Soma à laquelle le Maroc est fortement associé avec notamment le patronage de l'ambassade du Maroc à Rome.

Elle sera dédiée à l'oeuvre du célèbre peintre marocain Karim Bennani en collaboration avec la jeune peintre italienne Sara Bernabucci.

Par cette exposition itinérante, qui se tiendra aussi bien à Rome qu'à Rabat, les organisateurs du festival veulent s'ouvrir sur d'autres formes artistiques et rendre ainsi un hommage à l'art avant-gardiste marocain.

L'exposition jettera également un regard sur l'art marocain à travers les oeuvres des plus célèbres peintres marocains, tels Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Mohammed Kacimi, Mohamed Hamri ou encore Miloud Labied.

Plusieurs ateliers et débats égayeront cette exposition qui se poursuivra jusqu'au 13 novembre.

La deuxième édition des rencontres professionnelles du cinéma euro-méditerranéen sera également organisée en marge de cette 15ème édition du Medfilm.

Elle sera consacrée à la promotion des rapports entre professionnels du secteur audiovisuel, à la recherche de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux marchés pour les co-productions, la promotion et la distribution audiovisuelle.

Source : MAP

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Rappel important :

►Le nombre de places étant limité, toutes les candidatures ne seront pas retenues.

► La participation à la 2éme rencontre de Marrakech est subordonnée au renvoi de ce questionnaire dûment rempli et accompagné pour ce qui concerne les associations du dernier rapport d'activités.

 


Quelque 854 immigrés en situation de détresse au Portugal ont demandé en octobre l'aide de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin de retourner dans leurs pays respectifs, a annoncé une responsable du bureau de l'OIM à Lisbonne.

Le nombre d'immigrés désireux de quitter le Portugal pour rentrer chez eux augmente d'année en année passant de 252 en 2006 à 854 en octobre 2009, a déclaré au quotidien "Publico" Mme Marta Bronzin, coordinatrice du Programme d'aide au retour volontaire de l'OIM, précisant que la plupart des demandeurs d'aide au retour souffrent de chômage et de conditions de vie déplorables au Portugal en raison de la crise économique qui frappe le pays depuis l'automne 2008.

Les Brésiliens représentent 76 % de l'ensemble des ressortissants étrangers ayant demandé l'aide de l'OIM, soit 653 personnes, a précisé Mme Bronzin, ajoutant que la priorité sera accordée aux femmes et aux chômeurs de longue durée lors du traitement des dossiers.

Outre la prise en charge du billet d'avion, les bénéficiaires du programme d'aide au retour volontaire doivent recevoir une aide financière de 800 euros pour réaliser des projets d'auto-emploi dans leurs pays respectifs, a-t-elle dit, ajoutant qu'un programme de formation au profit des demandeurs d'aide de l'OIM, a été mis en place en collaboration avec plusieurs associations caritatives.

Le Portugal a réduit en 2009 à 3.800 le quota des nouveaux immigrants extra communautaires autorisés à entrer dans le pays contre 8.600 en 2008.

Le gouvernement a invoqué la détérioration de la situation économique pour justifier cette décision qui a suscité la colère des associations des immigrés et des partis de gauche.

Plus de 460.000 étrangers sont légalement établis au Portugal, selon des chiffres officiels.

MAP
L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, M. Omar Zniber, a insisté, jeudi à Vienne, sur la nécessité de mettre en oeuvre une stratégie coordonnée pour lutter contre les phénomènes racistes et de discrimination, notamment à l'égard des Musulmans.

Dans une déclaration sur la discrimination à l'encontre des Musulmans en Europe, présentée devant le conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le diplomate marocain a également interpellé le Conseil sur la situation grave, qui prévaut à Al Qods Acharif à cause de la politique et des actes illégaux que tentent de mettre en oeuvre les autorités israéliennes.

Dans cette déclaration, dont MAP-Genève a reçu copie, M. Zniber a indiqué qu'il serait judicieux d'accélérer la mise en oeuvre des recommandations des tables rondes organisées par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH) sur la lutte contre la discrimination à l'égard des Musulmans, notamment sur les mesures visant à décourager les stéréotypes et les préjugés à l'égard des communautés musulmanes dans le discours public et la nécessité pour les journalistes de suivre régulièrement une formation sur la couverture des questions relatives à la diversité, particulièrement celles concernant les Musulmans et l'Islam.

Il a rappelé, à cet égard, les propositions que le Maroc avait formulées dans ce sens dans son document relatif à la vision du Royaume concernant le renforcement du partenariat méditerranéen de l'OSCE.

Il a renouvelé à cette occasion, la condamnation par le Maroc de toutes les formes d'intolérance et de discrimination, soulignant que la montée des manifestations d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la croyance ainsi que l'augmentation des actes de violence, notamment à l'encontre de lieux de culte, qui menacent l'exercice des droits de l'Homme et libertés fondamentales, suscitent des inquiétudes légitimes.

M. Zniber a de même exprimé la préoccupation grandissante du Maroc concernant les amalgames entre une quelconque religion et "terrorisme", que l'on retrouve dans les médias et parfois même dans les discours politiques.

Il a relevé à ce propos que des amalgames concernant l'Islam sont véhiculés par médias interposés et que l'extrémisme religieux de quelques groupuscules est instrumentalisé par ignorance ou de manière tendancieuse pour stigmatiser l'Islam et l'ensemble des Musulmans dans un grand nombre de pays.

M. Zniber a, d'autre part, déploré le manque de données statistiques sur la question de la discrimination fondée sur la religion, estimant que l'inexistence de statistiques est patente quand il s'agit de la discrimination à l'encontre des Musulmans.

L'ambassadeur marocain a fait remarquer que toute stratégie de prévention et de lutte contre ces discriminations ne gagnerait en efficience et efficacité que si les pays membres de l'organisation renforcent la volonté politique permettant de mettre à la disposition du BIDDH et des autres instances de l'organisation l'information statistique nécessaire afin d'assurer une évaluation effective de ce phénomène et d'adapter les moyens de lutte contre ses dérives.

Il a également souligné la pertinence de la création d'une synergie entre ces différents acteurs et les ONG, qui chacun dans son domaine déploient des efforts louables en matière de sensibilisation, de prévention et de lutte contre les crimes de haine, dont ceux fondés sur la religion.

Le diplomate marocain a en outre réitéré le souhait du Royaume qu'une conférence de suivi de la conférence de Cordoue sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des Musulmans soit organisée, sous l'égide de l'OSCE et qu'elle permettra de dégager une valeur ajoutée par la mise en place de partenariat entre les Etats, la société civile et les médias pour la lutte contre les amalgames et les préjugés à l'égard de l'Islam, comme l'organisation a su initier et institutionnaliser des mécanismes visant à lutter efficacement contre les manifestations de discrimination motivées par l'anti-sémitisme.

C'est dans cet esprit, a fait observer M. Zniber, que le Maroc continue de déployer tous les efforts pour trouver un règlement juste et définitif au conflit israélo-palestinien, qui continue d'attiser les sentiments d'injustice et de frustration et partant, amplifier les formes d'intolérance à travers le monde.

Il a rappelé, dans ce cadre, l'appel à la préservation du statut particulier de la ville sainte d'Al Qods et à la sauvegarde de son cachet religieux et civilisationnel, lancé à l'ouverture à Marrakech des travaux de la réunion ministérielle du Forum pour l'Avenir par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri, qui avait réaffirmé que SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al Qods, considère que toute atteinte à ces constantes est de nature à élargir le fossé entre les parties concernées par le dialogue et à attiser les extrémismes menaçant la sécurité et la stabilité dans la région.

M. Zniber a mis en avant, à cette occasion, l'enracinement du judaïsme marocain et la coexistence pacifique de diverses cultures et confessions religieuses au Maroc dans le respect mutuel.

Il a enfin rappelé la conviction du Royaume que la question de la lutte contre les manifestations de discrimination et de xénophobie et de toutes les autres formes d'intolérance est indivisible et que toutes les formes de discrimination, de racisme et d'intolérance doivent être combattues avec une égale détermination.

MAP

En 2005, Claude Lévi-Strauss prononçait un discours mettant en garde contre les dérives de politiques étatiques se fondant sur des principes d'identité nationale. "J'ai connu une époque où l'identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent", disait-il. Pour Philippe Descola, professeur au Collège de France et qui a succédé à Claude Lévi-Strauss à la tête du laboratoire d'anthropologie sociale, "c'est sa double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui a conduit Lévi-Strauss à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale".

En quoi la pensée de Lévi-Strauss éclaire-t-elle l'actuel débat sur l'identité nationale ?

Philippe Descola : Lévi-Strauss a été très marqué dans sa vie personnelle par l'échec des démocraties européennes à contenir le fascisme. Alors qu'il avait été tenté par une carrière politique - il était un des espoirs de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) lorsqu'il était étudiant et avait tenté de mener une campagne électorale dans les années 1930, interrompue par un accident de voiture -, il a expliqué par la suite qu'il s'était senti disqualifié pour toute entreprise politique pour n'avoir pas su comprendre le danger des idéologies totalitaires pour les démocraties européennes. Il a également été contraint à l'exil par les lois raciales de Vichy, donc il a pu mesurer, dans sa vie et dans sa personne, ce que signifiait l'adoption par des Etats de politiques d'identité nationale.

Par ailleurs, toute son expérience d'ethnologue montre que l'identité se forge par des interactions sur les frontières, sur les marges d'une collectivité. L'identité ne se constitue en aucune façon d'un catalogue de traits muséifié, comme c'est souvent le cas lorsque des Etats s'emparent de la question de l'identité nationale. Les sociétés se construisent une identité, non pas en puisant dans un fonds comme si on ouvrait des boîtes, des malles et des vieux trésors accumulés et vénérés, mais à travers un rapport constant d'interlocution et de différenciation avec ses voisins. Et c'est cette double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui l'a conduit à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale.

Le thème de la diversité culturelle lui était cher. Or ses écrits n'ont pas toujours été très bien compris, notamment Race et Culture, dans lequel il affirme le droit de chaque culture de se préserver des valeurs de l'autre...

Claude Lévi-Strauss a été un des artisans, après la guerre, de la construction d'une idéologie à l'Unesco qui rendrait impossible les horreurs de la seconde guerre mondiale et ce qui l'avait provoquée : le racisme et le mépris de l'autre. C'est dans ce cadre qu'il a rédigé deux ouvrages. Le premier, Race et Histoire, met en forme le credo de l'Unesco : il n'y a pas de race. S'il existe des différences phénotypiques, celles-ci n'ont aucune incidence sur les compétences cognitives et culturelles des différentes populations. Ce qui compte, c'est la capacité à s'ouvrir à autrui et à échanger de façon à s'enrichir de la diversité culturelle.

Le deuxième texte, Race et Culture, visait à préciser certains aspects du premier, mettant l'accent sur le fait que pour qu'il puisse y avoir échange et contraste entre sociétés voisines, il faut qu'elles conservent une certaine forme de permanence dans les valeurs et les institutions auxquelles elles sont attachées. Lévi-Strauss voulait souligner que l'échange n'implique pas l'uniformisation. Quand il est entré à l'Académie française, on lui a reproché d'intégrer une institution vieillotte. Or il répondait que les rites et les institutions sont fragiles et que par conséquent, il faut les faire vivre. Il portait, sur les institutions de son propre pays, un regard ethnographique, le "regard éloigné", celui que l'on porte sur des sociétés distantes.

L'incompréhension du texte Race et Culture ne vient-elle pas aussi d'une confusion entre identité et culture ?

C'est en Allemagne, au XIXe siècle, que le terme de culture se développe comme concept et comme outil politique. A l'époque, l'Allemagne est travaillée de toutes parts par la question de l'unité nationale. Les intellectuels germanophones s'emparent de la notion de culture pour définir ce que serait le creuset d'une nation allemande à venir. En France ou au Royaume-Uni, en revanche, le terme était très peu usité. On parlait plutôt de civilisation.

La notion de culture a migré de l'autre côté de l'Atlantique avec la première génération d'anthropologues américains - tous d'origine allemande. C'est avec sa fortune dans l'anthropologie américaine qu'elle est revenue en Europe après la guerre. Lévi-Strauss a lui-même fait usage de cette notion de culture, à la fois dans une tradition classique philosophique et dans un sens technique, celui de la tradition allemande.

En Europe, le principe de culture - qui est une façon propre à l'Occident de penser l'identité - a rencontré un succès imminent, avec l'inconvénient de faire croire que les identités sont constituées de systèmes clos. La tradition muséologique a joué un rôle dans ce sens. Croire que l'on peut mettre une culture dans un musée en réunissant des objets à l'intérieur de quelques vitrines est extrêmement réducteur.

Y a-t-il dès lors des alternatives à ce concept de culture ?

Je m'efforce de dépasser ce dualisme entre nature et culture au sein duquel nous sommes plongés. Pour y échapper, il faut imaginer une façon pour les collectifs à la fois humains et non humains de construire ensemble des destinées, des projets. Lévi-Strauss insistait beaucoup sur le fait que c'est dans le rapport aux animaux et aux plantes que se construit l'humanité. C'est dans ces systèmes d'interaction qu'on peut concevoir une façon nouvelle d'appréhender la vie sociale. Ce chantier a été rendu possible grâce à la pensée et l'œuvre de Claude Lévi-Strauss et on peut espérer qu'il aura des conséquences politiques.

Source : Le Monde

La liste "Ligue du Sud", conduite par le maire d'Orange Jacques Bompard (MPF) pour les régionales en Paca, a annoncé mercredi le dépôt d'un recours pour faire annuler le permis de construire de la future grande mosquée de Marseille, qui doit être remis vendredi.

"La Ligue du Sud conteste la validité de ce permis de construire et, à ce titre, elle va saisir la justice pour prouver son illégalité", indique-t-elle dans un communiqué, estimant que Marseille "n'est pas, n'a jamais été et ne doit pas devenir musulmane".

Le parti d'extrême-droite MNR, qui a lui aussi déposé un recours contre le bail emphytéotique de 50 ans accordé à l'association "La mosquée de Marseille", a été débouté en décembre 2007, mais il a fait appel de ce jugement.

Le maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin va remettre vendredi le permis aux responsables de la grande mosquée. Celle-ci doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, pour un budget de 22 millions d'euros au total.

En avril 2007, saisi par des représentants du Front national, du MNR et du MPF, le tribunal administratif avait annulé une première délibération du conseil municipal qui donnait le coup d'envoi au projet.

"Si, comme on peut l'espérer, cette juridiction casse ce nouveau bail, alors tout sera à refaire pour l'association de la grande mosquée", prévient la Ligue du Sud. "Dans ce contexte", poursuit le mouvement, "commencer des travaux serait de sa part prendre un risque financier important, étant souligné que l'autorisation de construire n'est définitive qu'en l'absence de recours".

Source : AFP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a mis en relief le rôle que jouent les Marocains établis à l'étranger dans le développement de leur pays d'origine.

M. Ameur, actuellement en visite de travail à Bordeaux (Sud-Ouest de la France), s'exprimait lors d'une rencontre avec une cinquantaine de compétences nationales et d'élus municipaux d'origine marocaine, acteurs de la vie politique locale.

Il a noté que la communauté marocaine résidant à l'étranger a connu un changement et une évolution à tel point qu'on parle aujourd'hui de plusieurs communautés et générations, d'où, a-t-il dit, la nécessité de revoir la stratégie pour la sauvegarde des liens avec le Royaume et la réponse aux attentes des nouvelles générations.

Pour ce qui est de la question de l'enseignement de la langue et de la culture marocaines dans les pays d'accueil, le ministre a fait savoir que la Commission interministérielle en charge des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a tenu, le 29 octobre, une réunion sous la présidence du Premier ministre pour examiner le programme d'urgence relatif à cette question, et ce en étroite collaboration avec les départements ministériels et publics concernés par ce dossier.

Il a, d'autre part, rappelé l'appui apporté par son département aux services sociaux des consulats du Royaume pour traiter en urgence certains problèmes que rencontrent les catégories les plus vulnérables, dont la prise en charge par l'Etat marocain des frais de rapatriement des dépouilles des personnes démunies, l'accès des MRE au crédit "Addamane", l'abattement de 85 PC sur les voitures importées par les retraités établis à l'étranger et des mesures d'encouragement aux MRE désireux d'investir dans le Royaume.

Les entretiens ont également porté sur les expériences des compétences marocaines et les difficultés auxquelles font face pour faire valoir leurs compétences, notamment dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur, et faire aboutir les projets prometteurs dont ils sont porteurs.

Cette rencontre s'est déroulée en présence notamment du consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohamed Fellat.

Lors de son séjour à Bordeaux qui se poursuivra jusqu'au 6 novembre, M. Ameur devrait se réunir avec le maire de la ville et les présidents du Conseil régional et du Conseil général, et tenir des séances de travail avec les responsables de certaines institutions chargées des affaires des retraités et des anciens combattants marocains résidant dans cette circonscription consulaire.

Source : MAP

Le Conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) organise, vendredi et samedi prochains à Dakar, un colloque sur la migration des femmes marocaines en Afrique.

Le colloque, organisé en collaboration avec le collectif des femmes marocaines en Afrique, sera l'occasion de débattre de la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle. Il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs.

La manifestation connaîtra la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des Marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie sont également conviées à cette manifestation pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.

Au menu des débats figurent plusieurs thématiques relatives notamment à "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La Sphère économique et développement durable".

Experts en droit et juristes vont appréhender lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.

Source : MAP

Le gouvernement socialiste d'Athènes va accorder la nationalité grecque à environ 250.000 enfants d'immigrés mais va également expulser des milliers de clandestins actuellement en détention sur son territoire.

"Cela n'a aucun sens de refuser la nationalité grecque à un enfant qui est né et a été élevé en Grèce", a déclaré mercredi à Reuters le vice-ministre chargé de la Protection des citoyens, Spyros Vougias. "Nous allons faire voter une loi qui mettra fin à cette inégalité entre les enfants d'immigrés et les autres, ce qui concerne environ 250.000 enfants", a-t-il ajouté.

La mesure concernera les enfants scolarisés nés en Grèce ou arrivés dans ce pays en bas âge, même si leurs parents sont des clandestins. Concernant ces parents sans papiers, Spyros Vougias a précisé que le gouvernement étudiait leur cas mais a ajouté que la Grèce avait déjà décidé de renvoyer chez eux, avec un pécule, des milliers de clandestins.

Les socialistes grecs revenus au pouvoir à l'occasion des élections législatives du 4 octobre ont fait du dossier de l'immigration une de leurs priorités. Le gouvernement a annoncé récemment la fermeture du centre de l'île de Lesbos, qui accueillait les immigrés clandestins dans des conditions tellement précaires que Vougias l'avait comparé à "l'Enfer de Dante". Un nouveau centre d'accueil, toujours à Lesbos, devrait ouvrir d'ici l'automne 2010. Quelque 14.000 clandestins ont traversé la mer Egée au premier semestre 2009, près de deux fois plus qu'en 2008, pour gagner le territoire européen.

Source : Paris Normandie

Libye - Le chef du bureau de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) en Libye, Laurence Hart, a souligné au cours d'un entretien avec la PANA, mercredi à Tripoli, que la question des migrants qui se retrouvent bloqués en Libye sur le chemin vers l'Europe préoccupe "sérieusement" l'organisation.

Les questions qui se posent aujourd'hui avec acuité pour l'OIM en Libye sont incarnés par l'immigration irrégulière, autrement dit comment lutter contre cette forme de migration de façon équilibrée et globale", a affirmé M. Hart.

Le bureau de l'OIM en Libye fournit l'aide humanitaire nécessaire aux migrants en situation irrégulière, dont certains sont détenus pour violation de la loi sur l'immigration.

M. Hart a indiqué également que la question du développement et celle du renforcement des capacités du personnel libyen agissant dans ce domaine, dans le cadre des foras et dialogues inter-africains et entre l'Europe et l'Afrique, figurent parmi les actions de l'OIM en Libye.

Il a précisé que les activités du bureau de l'OIM à Tripoli s'articulent autour des priorités et des urgences exprimées par les autorités libyennes, affirmant que l'organisation et ses partenaires comme l'Association mondiale pour l'appel islamique (AMAI) sont au service du pays et tentent de mettre en oeuvre des actions pour atteindre les objectifs tracés en commun.

En ce qui concerne le volet de la lutte contre l'immigration irrégulière, le chef du bureau de l'OIM a indiqué que ses services ont mis en place une série d'activités consistant à aider le migrant qui se retrouve bloqué en Libye à rentrer dans son pays d'origine, expliquant ce choix par le fait que beaucoup de personnes candidates à l'émigration irrégulière en Europe se sont rendu compte que le périple n'était pas une simple sinécure.

"A la lumière de cette réalité, ils se rendent compte de l'impossibilité de se rendre en Europe et du fait qu'il est mieux de rentrer chez eux d'où le rôle de l'OIM pour les aider à rentrer d'une manière régulière en les accompagnant avec un montant sous forme de soutien financier pour leur permettre de reprendre une fois, dans leurs pays d'origine, une activité génératrice d'emploi et de revenu", a affirmé le responsable à l'OIM.

"C'est la seule façon de garantir la durabilité de l'action du retour du migrant, étant donné que de nombreuses personnes expriment le désir de rentrer mais ont peur d'être stigmatisées en rentrant les mains vides dans leur pays, ce qui nécessite l'accompagnement du migrant de sorte que lui-même puisse entreprendre des activités et contribuer à l'économie de son pays", a-t-il ajouté.

M. Hart a affirmé que depuis l'ouverture en mars 2008 d'un centre de l'OIM à Tripoli pour le retour volontaire des migrants dans leurs pays d'origine, quelque 4.000 ont été assistés, originaires de plus de 23 pays, dont la majorité sont des Africains et d'autres venant de pays asiatiques.

Laurence Hart a indiqué que selon une étude conduite récemment par ses services, le taux de réussite de ce programme est très élevé et que "des migrants rapatriés ont pu acheter qui une licence de taxi, ouvrir un magasin de vente à Niamey (Niger), acheter un petit camion de transport au Ghana, une moto-pompe à eau au Mali et qui du matériel de soudeur".

Un autre aspect de la lutte contre la migration clandestine conduite par le bureau de l'OIM à Tripoli consiste à renforcer les capacités des agents de la Police, des juges et des acteurs des organisations de la Société civile pour les sensibiliser et pour améliorer leurs performances dans leurs domaines respectifs.

M. Hart a indiqué que l'OIM dispose de plusieurs projets dans ce sens et qu'elle a déjà procédé à la formation de policiers au Niger et en Libye, en collaboration avec le comité populaire général libyen de la Sûreté publique.

Le chef du bureau de l'OIM en Libye a précisé que parmi les autres actions de son organisation figure "celle inspirée par les préoccupations du guide Mouammar Kadhafi qui lie la lutte contre la migration au développement en tant qu'outil pour encourager les personnes à investir dans leurs propres pays pour exploiter leurs compétences à travers la création de projets de développement susceptibles de créer les richesses et les emplois".

Source : Afrique en ligne

La méditerranée porteuse de mythes, de rêves, d'espoirs mais surtout de beaucoup de défis. Croisement de toutes les cultures, bassin de la diversité, la méditerranée n'a jamais cessé à d'être objet de moult projets politiques à travers l'histoire.

Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne viennent ni nous conforter dans nos rêves de la méditerranée ni concrétiser un projet politique quelconque, elles se placent au croisement entre les réalités politiques et les espoirs des citoyens des sociétés riveraines.

L'objectif de ces rencontres c'est de faire un voyage cinématographique à travers l'aire culturelle méditerranéenne à la recherche de productions traitant des problématiques des droits de l'Homme dans la région ainsi que dans d'autres régions dans le monde.

Le cinéma serait à cette occasion, le véhicule de débat autour des réalités des droits de l'Homme. Le film, serait le pont de rencontres entre les militants, des cinéastes, des décideurs et les universitaire sur des réalités humaines vécues dans la région de la méditerranée.

Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne sont pas les premiers de leur genre, mais elles estiment contribuer à l'enrichissement des dynamiques locales autour du cinéma et des droits de l'Homme, mais aussi apporter un nouveau souffle la dynamique de festivals de cinéma nationaux.

Avant d'être des droits consignés dans le droit national et ou international, les droits de l'Homme doivent être les valeurs qui construisent la culture, des valeurs qui s'enracinent grâce à des pratiques incarnées dans les sociétés. Aussi, un des objectifs principal de ces rencontres, c'est de créer une dynamique qui s'inscrit dans la durabilité, c'est d'inculquer des valeurs à travers une pédagogie de la création, de l'image et du cinéma en dehors des barrières culturelles rejoignant l'universalité de l'art.

Source : RMCDH

Un accord lors du sommet de Copenhague est indispensable pour éviter une accélération des migrations forcées qui affectent déjà l'Asie et l'Afrique en raison des changements climatiques, a indiqué mercredi à Athènes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon.

"Nous sommes dans une période critique", a ajouté M. Ban qui participait à l'ouverture dans la capitale grecque du 3e Forum mondial sur la migration et le développement (GFMD) sous l'égide de l'Onu.

"Les populations vont devoir se déplacer en raison de conditions climatiques extrêmes, notamment des sécheresses prolongées, des tempêtes et des incendies", a ajouté M. Ban.

Cette menace "est déjà visible dans des pays tels que le Bangladesh où des inondations entraînent le déplacement de millions de personnes et dans des pays d'Afrique où la sécheresse désertifie les zones rurales", a-t-il dit.

"Nous avons besoin d'une action des gouvernements à Copenhague et nous continuerons à promouvoir les buts les plus ambitieux et un accord le plus ambitieux possible".

Le GFMD, réuni pour deux jours à Athènes, regroupe des représentants de 40 organisations internationales et régionales qui discuteront de l'impact économique des migrations et de propositions destinées à améliorer l'intégration des migrants.

C'est la troisième édition de ce Forum créé en 2006 à l'initative de l'ancien secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan.

Les espoirs de décrocher un accord contraignant sur la réduction des gaz à effet de serre lors de la conférence de l'Onu sur le climat à Copenhague, du 7 au 18 décembre, se sont amenuisés au cours des dernières semaines et les diplomates semblent plutôt viser désormais un accord politique.

L'accord de Copenhague devra pouvoir entrer en vigueur le 1er janvier 2013, à l'expiration des premiers engagements du Protocole de Kyoto.

AFP

Le gouvernement socialiste d'Athènes va accorder la nationalité grecque à environ 250.000 enfants d'immigrés mais va également expulser des milliers de clandestins actuellement en détention sur son térritoire.

'Cela n'a aucun sens de refuser la nationalité grecque à un enfant qui est né et a été élevé en Grèce', a déclaré mercredi le vice-ministre chargé de la protéction des citoyens, Spyros Vougias.

'Nous allons faire voter une loi qui mettra fin a cette inégalité entre les enfants d'immigrés et les autres, ce qui concerne environ 250.000 enfants', a-t-il ajoute.

La mesure concernera les enfants scolarisés nés en Grèce ou arrivés dans ce pays en bas age, même si leurs parents sont des clandestins.

Concernant ces parents sans papiers, Spyros Vougias a précisé que le gouvernement étudiait leur cas mais a ajoute que la Grèce avait déjà décide de les renvoyer chez eux, avec un pécule, des milliers de clandestins.

APS
La Marocaine Aicha Ech-Channa, fondatrice et présidente de l'Association Solidarité Féminine (ASF) de Casablanca, s'est vue décernée, mercredi soir à Minneapolis (Etats-Unis), le "Prix Opus" 2009, portant sur un million de dollars et récompensant les oeuvres humanitaires les plus marquantes de par le monde.

Le "Prix Opus" est décerné chaque année par la Fondation "Opus Prize", basée à Minneapolis, à des personnalités qui, par leurs actions et leurs convictions, contribuent à résoudre les problèmes sociaux les plus persistants.

Mme Ech-Channa, dont l'association s'active dans le domaine de la réhabilitation des femmes célibataires et de leurs enfants, a reçu cette distinction lors d'une cérémonie organisée à l'Orchestra Hall à Minneapolis.

Le prix d'un million de dollars reçu par Mme Ech-Chana est destiné à financer et à élargir ses activités caritatives et celles de son association.

"Le Prix Opus récompense des individus dont l'action et l'histoire peuvent nous inspirer pour faire face aux problèmes les plus profonds que connaît le monde", a déclaré, à cette occasion, Amy Sunderland, la directrice exécutive de la Fondation "Opus Prize".

Les lauréats du Prix Opus, a-t-elle encore souligné, ont démontré que "la foi, la volonté et la vision peuvent faire de notre monde un endroit meilleur, et nous ont montré que le changement est possible".

L'association Solidarité Féminine, que Mme Ech-Channa a créée en 1985, se fixe comme principal objectif la prévention de l'abandon des enfants par la réhabilitation socio-économique des mères célibataires et vise, notamment, à intégrer dans ses programmes de réhabilitation, chaque année, 50 mères célibataires parmi les plus démunies et 50 enfants, offrant à ces derniers une prise en charge totale.

Les deux autres finalistes du Prix Opus 2009, la Sœur Valeriana Garcia-Martin, qui s'occupe des enfants handicapés en Colombie, et le Père Hans Stapel, du Brésil où il gère plus de 60 centres de réhabilitation de toxicomanes, ont reçu chacun un prix de 100.000 dollars en reconnaissance à leurs actions.

Chaque année, le prix Opus est décerné en partenariat avec une université qui adresse une recommandation à la fondation quant à la personne qui devra être récompensée. Cette année, il a été décerné en partenariat avec l'Université de Saint Thomas du Minnesota.

L'année dernière, le Prix Opus avait été décerné à Marguerite "Maggy" Barankitse, du Burundi, pour son action pour la protection de quelque 30.000 enfants victimes de la guerre dans ce pays.

MAP

Le CCME est partenaire de la première édition des rencontres méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme qui se tient à Rabat à l'initiative du Conseil consultatif des droits de l'Homme. Cette manifestation est organisé sous le Haut Patronnage de Sa Majésté le Roi Mohammed VI, elle se tient à Rabat du 12 au 15 novembre 2009.


D'après les organisateurs, les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ont donc pour objectifs :

  • Initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme
  • Inscrire ces dynamiques dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle nationale et régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs : universités, écoles, réalisateurs...
  • Etablir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes chercheurs, activistes ...) de la région méditerranéenne;
  • Ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la région méditerranée avec les dynamiques sociales de la région.
  • partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans la région méditerranée
  • Encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme dans la région.
Pour plus d'information et consulter le programme :

http://www.rmcdh.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=1&Itemid=2&lang=fr

Séminaire "Marocaines d'ici et d'ailleurs-2ème édition"


"Féminisation de la migration : dynamiques

internationales et spécificités marocaines"

Marrakech - les 18 et 19 décembre 2009



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Groupe « Approche genre et nouvelles générations »


Marocaines d'ici et d'ailleurs

Féminisation de la migration : dynamiques

internationales et spécificités marocaines

Marrakech 18/19 décembre 2009

Espace « Echanges et partenariats »

 

Madame, Monsieur, cher(e) ami(e),

La seconde édition de la rencontre « Marocaines d'ici et d'ailleurs » se tiendra à Marrakech les 18 et 19 décembre 2009. Elle sera cette année consacrée au thème « Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ».

Cette rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace d'échanges et de partenariats.

Cet espace sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial,... et l'amorce de partenariat entre les deux rives.

Afin de construire cet espace avec nous, vous êtes conviés si vous souhaitez y participer et/ou intervenir à répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 novembre 2009.


L'équipe de l'organisation de la 2ème rencontre de Marrakech


Si tous les champs obligatoires ne sont pas renseignés, votre demande ne pourra pas être transmise.

Groupe « Approche genre et nouvelles générations »


Marocaines d'ici et d'ailleurs

Féminisation de la migration : dynamiques

internationales et spécificités marocaines

Marrakech 18/19 décembre 2009





 

mercredi, 04 novembre 2009 12:07

Temara - Création de la Fondation Kacimi

Si Mohammed Kacimi, Poète et peintre (1942-2003), né à Meknès, a vécu et travaillé à Temara et à Paris.


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La Fondation Kacimi a vu le jour à Rabat en juin 2009. Fondation à but artistique et culturel, non lucratif, créée par les héritiers et les amis de Kacimi, elle répond à un vœu émis par l'artiste de son vivant et a son siège à Témara.


Elle ambitionne de créer un ensemble polyvalent comportant une salle d'exposition permanente pouvant accueillir différentes recherches et expressions artistiques, un atelier pour artistes visiteurs, une bibliothèque spécialisée, un atelier pour enfants et adolescents destiné à les sensibiliser à l'observation, la réflexion et la création.


Elle veillera à gérer le patrimoine artistique de Mohammed Kacimi, mis progressivement à la disposition de la Fondation par qui de droit ou par tout donateur. La restauration, la conservation, le regroupement des œuvres de Kacimi feront partie des priorités de la Fondation.


Des manifestations autour de son travail ou en relation avec ses projets « hors atelier » seront organisées : expositions, réalisation d'un catalogue raisonné des œuvres et différentes publications. L'édition de livres, d'œuvres multimédia, de multiples, d'un site internet et tout type de manifestations destinées à mieux faire connaître l'œuvre, la pensée et la vie de Mohammed Kacimi accompagneront ces projets.


Site de la fondation à visiter : www.fondationkacimi.org

L'Association d'aide aux Marocains (ADAM), basée à Pau (sud ouest de la France), organise, du 7 au 13 novembre, une mission au profit des enfants souffrant de problèmes auditifs dans la région de Kasbat Tadla.

Cette opération, initiée en collaboration avec l'Association française "Audition-solidarité", consiste à fournir à une centaine d'enfants des appareils auditifs, a déclaré à la MAP la présidente d'ADAM, Mme Saâdia Boujaab, elle-même originaire de cette région.

Des audioprothésistes, un médecin et un orthophoniste prendront notamment part à cette mission, a-t-elle précisé, rappelant que son Association avait déjà mené une action similaire dans la région, qui avait permis à 25 personnes sourdes et malentendantes d'être appareillées en prothèses auditives.

"Depuis plus de deux ans, ADAM suit une dizaine d'enfants souffrant de diabète, de maladies neurologiques, de cancer et autres, en finançant des médicaments, des soins, des appareils médicaux (prothèses auditives, appareils de glycémie etc.)", a ajouté Mme Boujaab qui avait créé en 2007 cette Association en mémoire de son fils, décédé un mois avant son cinquième anniversaire des suites d'une maladie.

Source : MAP

Le film documentaire de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadere, "J'ai aimé tant'', sera projeté à Mexico dans le cadre d'un festival du cinéma arabo-hispano-américain réalisé par des femmes.

Ce cycle de cinéma féminin arabo-hispano-américain, qui fête son deuxième anniversaire, est organisé à l'initiative du centre culturel espagnol à Mexico dans le cadre du festival "Traits arabes''.

"Traits arabes'' est un programme culturel auquel participe un réseau de centres culturels espagnols à Buenos Aires, Salvador, Mexico, Santiago de Chili et Sao Paulo. Les activités de ce programme se prolongent pendant un mois et demi et touchent à plusieurs genres culturels ayant un lien avec l'héritage commun hispano-arabe.

Le documentaire de Dalila Ennadere sera projeté samedi prochain, aux côtés d'autres documentaires de réalisatrices venues de Syrie, Liban, Palestine, Egypte, Jordanie, Argentine, Espagne et Mexique.

Les initiateurs de ce cycle de cinéma féminin cherchent à "analyser les points de rencontre et les frontières culturelles entre le monde hispanophone et le monde arabe, afin de favoriser l'échange et la connaissance de ces deux cultures''.

Née en 1966 à Casablanca, Dalila Ennadre est une autodidacte qui a opté pour le genre documentaire, en focalisant son regard sur des portraits de femmes particulières et leur vécu quotidien.

Dalila Ennadre est la réalisatrice notamment de "Loups du désert", "Femmes de la Médina" et "Je voudrais vous raconter".

Source : MAP

L'encadrement religieux des Marocains résidents à l'Etranger vise à préserver et à consacrer leurs constantes religieuses conformément aux lois en vigueur dans les pays d'accueil, a indiqué mardi M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le renforcement de l'encadrement religieux des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Toufiq a souligné que des délégations scientifiques composées de déclamateurs et de prédicateurs qualifiés sont envoyées annuellement à l'occasion du mois sacré de Ramadan dans les pays européens pour encadrer les MRE.

Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés dans ce sens, le ministère oeuvrera durant les prochaines années, en concertation avec les instances concernées par les affaires des MRE dans différents pays, à nommer des déclamateurs et des prédicateurs permanents pour répondre aux besoins de cette communauté dans le domaine religieux et à augmenter le nombre des membres des délégations scientifiques envoyées, a ajouté M. Toufiq.

Le ministère s'emploiera également, a-t-il dit, à présenter des aides financières aux centres islamiques relevant de la communauté marocaine à l'étranger, construire des mosquées, organiser des sessions de formation au profit des imams et des prêcheurs dans les pays d'accueil et envoyer de prédicateurs qualifiés pour animer des conférences religieuses dans les mosquées de la communauté marocaine.

Ces mosquées et centres islamiques seront, de même, équipés en Corans et ouvrages édités par le ministère outre les visites de terrain qui seront organisées pour s'enquérir des besoins des citoyens marocains résidents à l'étranger, a noté le ministre.

Source : MAP

La commission interministérielle chargée des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étrange qui prévoit notamment l'augmentation régulière de l'effectif des enseignants à travers la mise en place d'un cadre contractuel défini dans le temps et dans les objectifs.

Adopté lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, ce programme qui sera appliqué selon un régime contractuel clair et détaillé entre le gouvernement et le Fondation Hassan II pour les MRE, prévoit également la régularisation urgente du dossier relatif aux arriérés des enseignants rattachés et retraités.

Selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ce programme porte aussi sur l'unification de la situation administrative de tous les enseignants oeuvrant dans le cadre du programme officiel de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine en faveur des enfants MRE.

L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers la mise en place d'un système pédagogique intégré de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, l'élaboration des cursus scolaires spéciaux destinés aux enfants des MRE et la formation continue des enseignants figurent parmi les axes de ce programme qui prévoit l'approbation d'un cadre participatif et contractuel avec les parties oeuvrant dans le domaine éducatif en vue de promouvoir l'enseignement parallèle.

Ledit programme vise en outre à assurer une synergie et une complémentarité entre tous les intervenants à travers le rôle capital des ambassades et consulats du Royaume sous la supervision, le suivi dans les pays d'accueil et le rôle central de la commission interministérielle au niveau national.

Source : MAP

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, a eu mardi à Rabat, un entretien avec le ministre belge de la Justice, M. Steefan De Clerck, axé sur plusieurs questions relatives aux domaines religieux et social.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, M. Toufiq a souligné l'importance de consolider la coopération entre le Maroc et la Belgique dans le domaine religieux, eu égard à l'importante communauté marocaine établie dans ce pays.

Rappelant que dans certains pays européens, dont la Belgique, le ministre de la Justice s'occupe également des affaires religieuses, M. Toufiq a indiqué avoir présenté à son interlocuteur le mode de gestion de la chose religieuse au Maroc.

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques a en outre souligné l'intérêt particulier qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux MRE, notant que le Royaume Âœuvre sur instructions de Sa Majesté le Roi, commandeur des croyants, à l'encadrement des MRE, à travers l'action du conseil des oulémas de la communauté marocaine en Europe.

Pour sa part, le responsable belge a mis l'accent sur l'importance d'intensifier le contact et les rencontres entre les responsables des deux pays, estimant que la gestion de la chose religieuse pour les Marocains établis en Belgique requiert une collaboration constante entre les deux parties.

Les deux responsables ont convenu de renforcer les consultations bilatérales à ce sujet dans l'avenir.

Source : MAP

Le gouvernement a relancé, mardi 3 novembre, l'expérimentation du CV anonyme pour lutter contre la discrimination à l'embauche. Durant six mois, 50 entreprises dans sept départements vont expérimenter ce mode de recrutement prévu par la loi depuis le 2 avril 2006, mais dont le décret d'application n'a jamais vu le jour.

Cette opération devait être lancée mardi en fin d'après-midi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale en présence du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des Chances Yazid Sabeg, du ministre du Travail Xavier Darcos, de celui de l'Immigration Eric Besson, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi Laurent Wauquiez.

"Cinquante entreprises dans sept départements", vont participer à cette expérimentation, expliquait-on mardi dans l'entourage de M. Sabeg. C'est Pôle emploi (fusion des antennes Assedic et de l'Agence nationale pour l'emploi, l'ANPE) qui sera l'opérateur de cette expérimentation.

On précisait dans l'entourage de M. Sabeg que le travail de Pôle emploi ne se limitera pas à proposer des CV anonymes, mais suivra également leur devenir. "Vous pouvez avoir un CV anonyme et un recrutement discriminatoire", expliquait-on ainsi.

Reste que le CV anonyme fait aujourd'hui office de véritable serpent de mer, et son expérimentation de "déjà vu". Défendu par Jacques Chirac, alors président de la République, en décembre 2005, déjà expérimenté par plusieurs ANPE -notamment à Lyon et dans le Nord de la France- le CV anonyme a été introduit par amendement dans la loi sur l'Egalité des Chances adoptée le 2 avril 2006.

Mais si le principe était posé, le décret précisant les modalités d'application du dispositif n'est jamais paru. Fin 2006, le gouvernement justifiait cette absence de parution par la nécessité de respecter le dialogue entre les partenaires sociaux.

"A la demande du président de la République, les partenaires sociaux ont négocié sur la diversité dans l'entreprise et sont sur le point de signer un accord", déclarait ainsi le 18 octobre 2006, le porte-parole du gouvernement de l'époque, Jean-François Copé. Le projet d'accord "préconise dans un premier temps d'expérimenter le CV anonyme dans certaines branches professionnelles", précisait-il.

Quant au décret d'application, M. Copé expliquait alors qu'il serait publié "s'il apparaît nécessaire qu'il y ait une mesure réglementaire qui soit prise afin de permettre l'application légale de l'accord entre les partenaires sociaux". "L'idée, c'est que cela passe par la voie de la négociation et de l'expérimentation", soulignait-il.

"Il y a plusieurs années que j'ai fait adopter un amendement au Sénat, et donc à l'Assemblée nationale, sur ce CV anonyme. Et curieusement, il n'a pas été mis en oeuvre, c'est donc qu'il y a un problème", a noté mardi Nicolas About, président du groupe Union centriste au Sénat, à l'origine de l'amendement à la loi d'avril 2006.

"Le CV anonyme", a-t-il précisé, "c'était le fait d'essayer de gommer, au moins pour permettre le premier contact, les origines, la couleur, le sexe, le handicap". Et pour lui, "il faut se pencher là-dessus, parce que nous avons devant nous de grands défis".

"Ce qui paraît une belle initiative est surtout un alibi à l'inaction du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations. Cela fait plus de trois ans que le décret instaurant le CV anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés prévu par la loi sur l'égalité des chances devrait être publié", a dénoncé le groupe Socialiste Radical et Citoyen (SRC), mardi dans un communiqué.

"De plus, cette annonce se fait alors que des députés UMP ont déposé un amendement dans le projet de loi de finances pour 2010 visant à réduire de 20% les crédits de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) qui lutte quotidiennement contre les discriminations et pour l'égalité", ajoute le groupe.

"Le gouvernement s'apprête à lancer l'énième expérimentation du CV anonyme semblant répondre à la maxime 'communiquer plus pour agir moins'", ironise de son côté SOS Racisme dans un communiqué diffusé mardi.

"Un peu plus de trois ans après le vote d'une loi prévoyant sa généralisation le gouvernement, qui n'a pas pris les décrets d'application, orchestre une mise en scène qui ne laissera personne dupe", ajoute l'association. Elle "demande donc immédiatement au gouvernement de signer le décret d'application du CV anonyme". AP

Source : Challenges.fr

"La plus ancienne mention de l'Angleterre par un Marocain date de 1154, lorsque Charif El Idrissi, le premier géographe à dessiner une carte du monde connu d'alors, décrivit un mystérieux pays du nord de l'Europe appelé Angleterre", peut-on lire sur un support retraçant l'histoire des relations diplomatiques à travers  l'exposition  itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qu'abrite  Dar Souiri du 29 octobre au 10 novembre 2009 dans le cadre de la 6ème édition du Festival des Andalousies atlantiques.


120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations pendant deux ans dans cinq villes de Grande-Bretagne, mettent en exergue la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle.
Relations diplomatiques, échanges commerciaux, écrits britanniques sur le Maroc, appréciation mutuelle, femmes pionnières, identités locales, regards croisés, expressions artistiques anglo- marocaines,  fusions culturelles, et  nouvelles communautés marocaines en Grande-Bretagne, entre autres, d'un héritage maroco-britanique commun dévoilé par les trois stands de cette exposition réalisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation de la mémoire marocaine et le Forum des communautés migrantes et des réfugiés. Elle s'est fixé l'objectif d'inviter le plus large public à découvrir et réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, et créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques d'aujourd'hui. Le but était de partager la diversité de leurs histoires de migration tout en mettant en exergue leur contribution à l'enrichissement de l'environnement culturel de la société britannique contemporaine.


Pour Meryem Cherti, commissaire de l'exposition et docteur en sociologie, l'idée de l'exposition avait à peine effleuré les esprits, mais avec le soutien et l'accompagnement de plusieurs partenaires et la richesse du fonds documentaire retraçant l'histoire de l'émigration marocaine en Grande-Bretagne, il était devenu possible de réaliser cette œuvre sur les différentes figures de la présence marocaine, jusqu'à présent inaperçue (50 mille immigrés), au  Royaume-Uni. « Nous avons recueilli 120 témoignages auprès d'émigrants marocains issus des trois générations dans cinq villes. Une expérience qui nous a dévoilé la richesse et la diversité de la communauté marocaine dont la présence dans ce pays d'accueil n'est pas le fait d'aujourd'hui. Les documents, les œuvres d'art et les témoignages attestent d'une longue histoire maroco-britannique faite d'échange, de partage et de respect mutuel », précise-t-elle.


D'après Meryem Cherti, native de Taza en 1975 et professeur chercheur en sociologie à l'Université de Sussex, l'exposition "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui vient de faire escale au Maroc après trois mois en Grande-Bretagne, continuera sa tournée dans plusieurs pays européens et d'autres villes du Royaume-Uni qui ont exprimé leur souhait d'accueillir cette œuvre  pour témoigner de la reconnaissance à plusieurs générations d'émigrants marocains pionniers qui ont pu dresser les passerelles de dialogue et de partage avec le Royaume-Uni".


Pour Idriss El Yazami, président du CCME, cette exposition s'inscrit dans la vaste dynamique européenne marquée par la multiplication des initiatives liées à l'histoire des populations émigrées et des minorités, des actions qui révèlent  les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer dans le récit national la participation, souvent essentielle, des communautés d'origine étrangère. Elle montre ensuite le dynamisme des associations issues de ces communautés qui souhaitent réhabiliter l'histoire de leurs ancêtres et le long parcours souvent douloureux qui a amené les pionniers de l'émigration de leurs terres d'origine vers leurs pays d'accueil. Ces actions sont enfin, poursuit-il, une tentative de réponse pertinente  aux interrogations qui semblent traverser tous les pays européens sur les conditions d'une vie commune et les modalités d'une citoyenneté démocratique renouvelée par  la diversité et le pluralisme des idées.


Essaouira, dernière étape de la tournée de cette exposition, devait abriter la matinée du dimanche 01 novembre 2009 une table ronde autour du thème "Mogador, carrefour des cultures et témoin de l'histoire", avec la participation d'André Azoulay, président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, Idriss El Yazami, président du CCME, Abdelaziz Kheyari; Ahmed Siraj, Dear Mazoli, Azeddine Cara, Khaled Ben Sghir, et Meryem Cherti de la Fondation de la Mémoire marocaine.

Source : Libération.ma

«Les Morisques et leur héritage: d'hier à aujourd'hui» est le thème autour duquel ont tourné les interventions du colloque international organisé par l'Institut des études hispano-lusophones (Université Mohammed V-Agdal, Rabat) en collaboration avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben Msik (Casablanca), les 28 et 29 octobre dernier au siège de l'IEHL.

Cette rencontre, initiée à l'occasion du IVe centenaire de l'expulsion des Morisques de l'Espagne (1609-2009), s'est poursuivie les 30 et 31 du mois dernier à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Casablanca) pour débattre du même sujet ayant une importance historique, aussi bien pour le Maroc que pour l'Espagne.

De grands spécialistes en la matière, historiens, linguistes, sociologues et anthropologues, du Monde Arabe, d'Europe et d'Amérique, étaient là pour communiquer leurs points de vues et discuter de cette question qui restera toujours d'actualité pour les deux pays.

Abdelmajid Kaddouri de l'Université Hassan II (Mohammedia-Casablanca) l'a bien souligné dans son exposé intitulé « L'Andalus dans la perception officielle à partir d'une lettre sultanienne » en l'entamant par des phrases très explicites dans ce sens. « L'Andalousie fait partie de l'histoire du Maroc.

Elle constitue un des éléments fondamentaux de la mémoire individuelle et collective du Maroc millénaire. L'Andalus était, est et sera toujours au cœur du débat à propos de la personnalité marocaine. La communication partira d'une lettre sultanienne pour dégager la perception que se font les officiels de l'élément andalous à travers l'histoire du pays ».

Après la séance d'ouverture à laquelle ont pris part d'éminentes personnalités et chercheurs universitaires marocains et espagnols, d'autres professeurs et docteurs ont participé à ce séminaire, abordant chacun la question des Morisques et leur héritage à travers une profonde recherche et une analyse objective sur le sujet.

Plusieurs points furent, ainsi, élucidés au cours de ce riche programme élaboré par les organisateurs du colloque. Leila Maziane (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca) a porté un vif intérêt aux transferts linguistiques au Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles en insistant sur le fait que le "XVIe siècle est marqué par l'installation au Maghreb d'un important contingent d'immigrants espagnols, surtout à la suite de l'expulsion des années 1609-1610. Ces exilés appelés communément Morisques ou Andalous introduisent au Maghreb, notamment au Maroc leurs coutumes, leurs techniques et leur savoir-faire ainsi que leur langue, le castillan.

Aussi, le vocabulaire des villes littorales se distingue par l'abondance des emprunts castillans, caractéristiques de l'évolution de leur culture maritime».Mohamed Jadour (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca), quant à lui, a abordé dans sa communication la question des Apports morisques en matière des techniques militaires au Maroc, en mettant l'accent sur les empreintes militaires des morisques à l'époque saâdienne. «Il s'agit d'abord de tracer les bases de la contribution des morisques à la modernisation de l'armée marocaine à cette époque, puis de déterminer ensuite leurs apports aux groupes des moudjahidines, d'après leurs carrières et surtout leurs écrits (Les rares témoignages sur leurs passages en exil) souvent encadrés par le désir d'inciter les croyants à recouvrer l'Andalousie et à récupérer les biens confisqués», a-t-il souligné.Maria Filomena Lopes de Barros (Université de Évora, Portugal) nous parle, dans son exposé, de « La première expulsion des musulmans de la Péninsule Ibérique: le cas portugais".

Une époque (décembre 1496) que le roi portugais D. Manuel I relate en publiant un édit de conversion forcée de la minorité juive et musulmane «mudéjar» du Royaume. Maria propose, ainsi, d'analyser cette politique et aussi la position de la propre communauté musulmane, partagée entre ceux qui restent au Portugal et ceux qui optent pour la diaspora, néanmoins pour le dār al-Islām. Beaucoup d'autres interventions ont suivi, tout au long de ce colloque fructueux et analytique, cernant la question de tous les côtés et enlevant, de ce fait, plusieurs points noirs de nos esprits. Des débats et des échanges de points de vues ont pris place au cours des quatre journées et n'ont pas manqué d'intéresser aussi bien les chercheurs que les étudiants présents. Une initiative très porteuse, car seule cette relecture très objective et bien profonde de l'histoire des morisques parviendra à nous affranchir des idées reçues et à démanteler les stéréotypes au profit de postures équilibrées et raisonnables.


Source : Le Matin

Du 4 au 14 novembre aura lieu la semaine marocaine à Haarlem, aux Pays-Bas. Cet événement biannuel est organisé par la plateforme des associations marocaines à Haarlem (SMOH) en collaborations avec des institutions locales, et un soutien financier, entre autres, du CCME. Sous le sigle « de l'école primaire au cimetière, et du cinéma au centre commercial», le programme de l'édition 2009 propose des débats et des activités culturelles et artistiques pour toutes les générations et tous les habitants de la ville. 

L'encadrement religieux des marocains résidents à l'étranger (MRE) vise à préserver et à consacrer leurs constantes religieuses conformément aux lois en vigueur dans les pays d'accueil, a indiqué mardi M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le renforcement de l'encadrement religieux des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Toufiq a souligné que des délégations scientifiques composées de déclamateurs et de prédicateurs qualifiés sont envoyées annuellement à l'occasion du mois sacré de Ramadan dans les pays européens pour encadrer les MRE.

Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés dans ce sens, le ministère oeuvrera durant les prochaines années, en concertation avec les instances concernées par les affaires des MRE dans différents pays, à nommer des déclamateurs et des prédicateurs permanents pour répondre aux besoins de cette communauté dans le domaine religieux et à augmenter le nombre des membres des délégations scientifiques envoyées, a ajouté M. Toufiq.

Le ministère s'emploiera également, a-t-il dit, à présenter des aides financières aux centres islamiques relevant de la communauté marocaine à l'étranger, construire des mosquées, organiser des sessions de formation au profit des imams et des prêcheurs dans les pays d'accueil et envoyer de prédicateurs qualifiés pour animer des conférences religieuses dans les mosquées de la communauté marocaine.

Ces mosquées et centres islamiques seront, de même, équipés en Corans et ouvrages édités par le ministère outre les visites de terrain qui seront organisées pour s'enquérir des besoins des citoyens marocains résidents à l'étranger, a noté le ministre.

MAP
La commission interministérielle chargée des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des (MRE) qui prévoit notamment l'augmentation régulière de l'effectif des enseignants à travers la mise en place d'un cadre contractuel défini dans le temps et dans les objectifs.

Adopté lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, ce programme qui sera appliqué selon un régime contractuel clair et détaillé entre le gouvernement et le Fondation Hassan II pour les MRE, prévoit également la régularisation urgente du dossier relatif aux arriérés des enseignants rattachés et retraités.

Selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ce programme porte aussi sur l'unification de la situation administrative de tous les enseignants oeuvrant dans le cadre du programme officiel de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine en faveur des enfants MRE.

L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers la mise en place d'un système pédagogique intégré de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, l'élaboration des cursus scolaires spéciaux destinés aux enfants des MRE et la formation continue des enseignants figurent parmi les axes de ce programme qui prévoit l'approbation d'un cadre participatif et contractuel avec les parties oeuvrant dans le domaine éducatif en vue de promouvoir l'enseignement parallèle.

Ledit programme vise en outre à assurer une synergie et une complémentarité entre tous les intervenants à travers le rôle capital des ambassades et consulats du Royaume sous la supervision, le suivi dans les pays d'accueil et le rôle central de la commission interministérielle au niveau national.

MAP
Les habitants de l'Afrique subsaharienne sont les plus enclins à émigrer, révèle un sondage Gallup réalisé dans 135 pays entre 2007 et 2009 et dévoilé mardi aux Etats-Unis.

En moyenne, 38% de la population adulte en Afrique subsaharienne, soit 165 millions de personnes, changeraient ainsi de pays s'ils en avaient la possibilité, selon ce sondage qui fait le constat que près d'un quart des 700 millions de personnes qui veulent quitter leur pays, soit également 165 millions, voudraient s'installer aux Etats-Unis.

Les autres destinations privilégiées sont la Grande-Bretagne, le Canada et la France, qui seraient toutes plébiscitées par 45 millions de personnes.

Quelque 35 millions de personnes voudraient s'établir en Espagne, 30 millions en Arabie saoudite et 25 millions en Australie et en Allemagne, si l'on extrapole des chiffres des pourcentages de répondants.

Ceux qui sont le moins désireux de quitter leur terre natale sont les Asiatiques: seulement un Asiatique adulte sur dix voudrait s'installer ailleurs.

Près de 260.000 personnes âgées de plus de 15 ans ont été interrogées, par téléphone ou en face-à-face, dans le cadre de ce sondage qui comporte une marge d'erreur d'environ 5%.

APS
hillary-MLe Maroc est "particulièrement bien positionné" pour montrer la voie en matière de dialogue entre les religions, a affirmé mardi à Marrakech la secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton.

"Le Maroc est particulièrement bien positionné pour jouer un rôle d'avant-garde et montrer la voie" en matière de promotion de dialogue entre les religions, en droite ligne du discours que le Président Barack Obama avait prononcé au Caire, a souligné Mme Clinton, dans une interview exclusive accordée à la MAP et Al Oula.

Mme Clinton, qui a rappelé la tradition de tolérance séculaire du Royaume, a affirmé que le Maroc est "un modèle dans la région" et peut tout naturellement mener la voie.

La secrétaire d'Etat américaine, qui a pris part à la sixième édition de la réunion ministérielle du Forum pour l'Avenir, avait été reçue la veille à Ouarzazate par SM le Roi Mohammed VI.

MAP

 

Que ce soit par la vertu des Lettres anglaises d'un Voltaire ébloui, par le rayonnement d'une monarchie parlementaire pionnière dans une Europe absolutiste, ou grâce aux charmes conjugués de la mini-jupe et des maxi-cheveux, longtemps la Grande-Bretagne fut si bien associée à l'idée de liberté que c'en était devenu un cliché, et même Mme Thatcher fut impuissante à totalement l'effacer. Mais ce qui se passe aujourd'hui dans le domaine de la nouvelle législation de l'émigration va probablement changer le regard affectueux que l'étranger portait obstinément sur le Royaume-Uni.

Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami devait venir présenter à l'English National Opera sa mise en scène de Cosi fan Tutte, qui était cet été au programme du Festival d'Aix-en-Provence. Il n'a pu travailler que par courriel, ce qui limite quelque peu l'élan créatif : « Je voyage dans le monde entier depuis vingt ans, et je suis habitué à la bureaucratie, mais là, c'est inédit. Il y avait beaucoup plus d'exigences. Il m'a fallu donner mes empreintes digitales deux fois dans la semaine. On m'a demandé d'ouvrir un compte et d'y déposer de quoi payer mon voyage de retour. J'ai fourni toutes les lettres d'accréditation qui m'ont été demandées. Mon dossier était complet. Et à ce moment-là on m'a dit que non, finalement, on ne me donnerait pas de visa. Ils se sont montrés très grossiers. Ils m'ont dit "Nous, nous vous connaissons, mais là-bas personne ne vous connaît. Nous ne ferons pas d'exception pour vous"

La chanteuse canadienne Allison Crowe n'a pas pu quitter l'aéroport de Gatwick, pour l'excellente raison qu'elle n'a pas pu montrer de certificat d'employeur. Il lui sera de surcroît difficile désormais, précisément parce qu'elle a été expulsée, de se produire en concert dans le pays. Le pianiste russe Grigori Sokolov, qui depuis dix-huit ans donne régulièrement des récitals en Grande-Bretagne, et qui aurait dû y revenir en donner deux nouveaux, a refusé de devoir perdre du temps pour aller de Vérone, où il réside, à Rome où on devait lui prendre ses empreintes : il a annulé ses concerts. Le cinéaste chilien résidant en France Raul Ruiz est invité depuis quelques années à animer un séminaire à l'Université d'Aberdeen. La police est venue frapper à sa porte et le prier de prendre l'avion le plus rapidement possible. La compagnie Ballet russe, implantée à Swansea, qui est en activité depuis plus de dix ans, risque de fermer, faute d'obtenir des visas pour ses danseurs. Etc...

Pour avoir le droit désormais d'être un « travailleur temporaire » en Grande-Bretagne, si on n'est pas citoyen de l'Union européenne (et encore... Polonais et Bulgares, notamment, n'en sont pas automatiquement dispensés), il faut avoir un engagement, l'organisme à l'initiative de la venue du migrant temporaire devant payer de son côté mille livres par personne invitée. L'étranger doit également disposer de huit cent livres d'économies, et il faut que l'employeur s'engage à le contrôler pour s'assurer qu'il n'aille pas se fondre dans le paysage. Enfin, le postulant doit être « éligible », selon un barème à points, qui reste extrêmement mystérieux. Si tout va bien, on aura peut-être un visa : mais la simple demande de visa peut être compliquée et coûteuse, quand on vit en Afrique, par exemple. Les douze membres du groupe Les Amazones de Guinée, qui avaient un concert prévu à Londres, ont dû faire le voyage de la Guinée, où il n'y a pas d'administration britannique, jusqu'à Freetown, en Sierra Leone. L'ensemble leur a pris quatre jours et trois mille cinq cent livres. Les visas ont été refusés. Le barème s'était sans doute montré hostile... En France, c'est une entreprise privée, WorldBridge, qui est mandatée par l'ambassade pour les délivrer. Décidément, les Lumières n'éclairent guère l'Eurotunnel...

Source : Le Monde diplomatique

Le ministère des Finances accueille ce mardi une conférence autours d'élus. L'adaptation de la législation française fait débat, au nom du principe de la laïcité.

Bercy accueille mardi 3 novembre une conférence sur la finance islamique autours d'élus, de présidents de banques islamiques et de PDG d'entreprises françaises. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui souhaite ouvrir la place de Paris aux capitaux islamiques, clôturera la réunion par une allocution, selon son entourage.

La question des sukuks

"Il semble que ce soit l'occasion pour Bercy de démontrer que la volonté politique est intacte, même si le Conseil constitutionnel a censuré l'amendement sur les sukuks", a expliqué Laurence Toxé, associée de Norton Rose, cabinet d'avocats spécialisé qui organise la conférence. Un article de la loi sur les PME, adoptée en septembre au Parlement, devait permettre l'émission de "sukuks", des obligations conformes à la loi islamique, mais il a été censuré par la Conseil constitutionnel, en raison de son absence de lien avec l'objet du texte. Fondé sur la "charia", loi islamique, la finance islamique interdit le recours aux intérêts, la spéculation, et les investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).

Moins de taxes

Elle remplace ainsi le prêt à intérêt par un montage où la banque achète l'actif, puis le revend au client, en étalant les paiements et en les augmentant d'une rémunération correspondant à cette possibilité donnée de payer au fil du temps. L'adaptation de la législation française fait débat au sein des élus, au nom du principe de la laïcité. Dès juillet 2008, la ministre de l'Economie avait fait part de son souhait d'adapter l'environnement juridique français pour que les activités de la finance islamique soient "aussi bienvenues à Paris qu'elles le sont à Londres et sur d'autres places". Elle a redit ce souhait à plusieurs reprises depuis. A sa demande, le Trésor public a publié en février une instruction fiscale, afin d'éviter aux instruments financiers "charia-compatibles" une trop lourde taxation. Deux autres sont en cours.

Une première banque islamique

En 2007, l'Autorité des Marchés financiers (AMF) a autorisé la création de fonds d'investissement en accord avec la loi islamique. Concernant les "sukuks", une réflexion est en cours pour développer "un sukuk satisfaisant pour les charia boards (comités chargés de contrôler la conformité d'un instrument avec la charia, NDLR), et qui ne nécessite pas d'aménagement juridique très complexe", selon Laurence Toxé.

Le premier "sukuk" pourrait être émis en 2010. La Qatar Islamic Bank a d'ores et déjà déposé auprès de la Banque de France une demande d'agrément pour ouvrir une première succursale islamique en France. L'objectif de la conférence de mardi sera de tenter de montrer, "au delà des idées reçues", "les opportunités concrètes qui peuvent résulter" de la finance islamique, selon les organisateurs.

100 milliards d'euros

Son arrivée en France pourrait permettre à certains particuliers ou entreprises de disposer d'instruments d'investissement compatibles avec leurs opinions religieuses, alors qu'aujourd'hui ils s'abstiennent, investissent à l'étranger ou utilisent malgré eux des outils financiers habituels. Elle permettrait aussi à des entreprises ou collectivités de lever des fonds islamiques (grâce aux "sukuks"). Un rapport d'Elyès Jouini et Olivier Pastré a évalué à 100 milliards d'euros les capitaux islamiques qui pourraient ainsi être orientés vers la place de Paris, un chiffre qui pourrait être surestimé selon les experts.

Source : Nouvelobs.com

Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, ainsi que le Mrap ont exprimé lundi leur "consternation" à la suite des dégradations commises dans la nuit de samedi à dimanche à la mosquée de Maubeuge (Nord).

Mme Amara "condamne avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et s'inquiète de la récurrence de ce type d'événements. Elle rappelle que la République ne tolère aucune atteinte à la liberté et au respect de toutes les religions", indique un communiqué.

Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) estime, dans un autre communiqué, que cette profanation "confirme et valide un inquiétant passage à l'acte raciste islamophobe". "Cet acte commis à la veille de l'ouverture du débat sur l'+identité nationale+ doit nous interpeller sur les risques de développement d'actes et de manifestations racistes, conséquence de l'instrumentalisation politique et raciste de ce thème", ajoute le mouvement.

Dimanche matin, des croix gammées et des inscriptions islamophobes avaient été découvertes sur les murs de la mosquée de Maubeuge dans le Nord.

Source : AFP

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise, le 18 novembre à Paris, un séminaire international sur le thème "les nouveaux paradigmes de la coopération au développement", annonce-t-elle dans un communiqué.

Cette rencontre, qui sera précédée, le 17 novembre, par un séminaire interne sur le thème "Vers une action modernisée au service de la coopération" s'inscrit dans le cadre des Journées du Plan de gestion stratégique (PGS) de l'OIF, lequel vise à définir des règles de fonctionnement rénovées pour l'organisation.

Trois tables-rondes traitant des thèmes "L'efficacité de l'aide publique: quels résultats, quels acquis, quatre ans après la déclaration de Paris ?", "La déclaration de Paris, quels impacts sur la coordination et quels effets sur la consolidation des systèmes nationaux ?" et "La modernisation des administrations et la mobilisation des aides publiques: opportunités pour la sortie de crise".

Une pléiade d'experts et de responsables institutionnels, dont M. Omar Kabbaj, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI et ancien président directeur général de la Banque Africaine du Développement, Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de Développement et Louis Michel, député européen et ancien commissaire de l'UE en charge du Développement et de l'aide humanitaire doivent prendre part aux débats.

Le Plan de gestion stratégique (PGS) est une feuille de route structurante et intégrée élaborée par l'OIF à la veille de son quarantième anniversaire, en vue de définir des règles de fonctionnement rénovées et de tenir compte des défis induits par son élargissement et par les attentes multipliées de ses Etats et gouvernements membres.

Selon un document de l'OIF, ces défis prennent depuis un an une dimension marquée par la crise économique et financière que traverse aujourd'hui le monde.

Les Journées du PGS constituent une belle occasion pour que le personnel de l'Organisation puisse prendre la mesure de l'impact de la crise sur l'aide publique au développement et sur les changements intervenus ou devant intervenir dans les organisations multilatérales, comme opportunités de sortie de crise, conclut-on de même source.

Source : MAP

L'exposition de Génériques, Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France, a été présentée du 11 juin au 29 août 2009 aux Archives municipales de Lyon, et sera à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris (CNHI) du 17 novembre 2009 au 18 avril 2010.

Cette exposition se propose de raconter par le biais de parcours d'hommes et de femmes ordinaires, en particulier des artistes, la présence des Maghrébins en France. Riche de nombreux documents inédits, cet événement sera l'occasion de découvrir un aspect méconnu de l'immigration nord-africaine dans l'Hexagone.

Source : Générique

Le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a clôturé, samedi en apothéose à Bab El Menzah, sa 6ème édition avec un spectacle lumineux riche en émotion et en retrouvailles animé par la danseuse de flamenco Ana La China et le danseur de karthak, l'Indien, Ravi Shankar, dont les talents sont reconnus sur la scène internationale.

Portés au meilleur d'eux-mêmes par la complicité de leurs musiciens respectifs, les deux danseurs ont proposé au public souiri une chorégraphie lumineuse, faite d'intuition et spontanéité.

Le spectacle a mis en évidence un langage commun dans la danse et la musique. D'abord par le rythme et le jeu des pieds puis par l'entrelacs des mouvements et des mélodies et enfin par le charme à la fois ludique et extatique qui se dégage de l'expérience.

Le spectacle alterne des parties de solos où chaque style de danse est présenté avec son accompagnement respectif, dans la plus pure tradition.

Le public qui est venu en grand nombre assister à cette fête et profiter d'un moment exceptionnel de musique et de bonheur partagé, a été gratifié également par un spectacle donné par Raymonde El Bidaouia, l'une des chanteuses marocaines les plus populaires dans le registre chaabi et Melhoun.

Adulée par son public, qui reconnaît en elle, des plus fantastiques représentantes de la tradition populaire musicale au Maroc, sa voix grave et empreinte d'une délicate sensualité ne cesse d'enchanter.

S'est produit aussi lors de la dernière journée du festival le musicien algérien Fouad Didi, maitre de l'andalou et violoniste de génie.

Sa voix puissante soutenue par une rare maitrise instrumentale fait de lui l'un des meilleurs violonistes de sa génération. Il s'est spécialisé dans l'exécution du répertoire classique dans le respect de la tradition andalouse ancestrale transmise par voie orale et par "Silsilat Echouyoukch", (chaine des maîtres).

L'orchestre est aussi ouvert aux répertoires issus de l'andalou : Hawzi, Aaroubi, Melhoune et bien sur Chaabi.

La qualité de la musique et des concerts donnés par des artistes prestigieux venus, outre le Maroc, d'Algérie, d'Espagne, de France et la présence d'un public avisé et discipliné, ont été pour beaucoup dans la réussite de cette édition organisée, du 29 octobre au 1er novembre, par la Fondation Essaouira-Mogador pour les Arts, le Patrimoine et la Culture, et la Fondation des Trois Cultures avec le soutien du gouvernement andalou.

En marge des concerts, le programme a comporté des matinées-forums, des colloques dont les différents thèmes s'articulaient autour de la notion d'identité et de transmission et durant lesquels les spécialistes, mais aussi les artistes ont donné une autre tonalité aux débats en faisant partager un musique leur propre expérience.

Par ailleurs, une exposition itinérante autour de "Mémoires marocains en Grande-Bretagne" invite le public à découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

L'exposition qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, est l'aboutissement d'un projet porté par l'association "Moroccan Memories Foundation" et soutenu par le conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

Source : MAP

"WWW: What a Wonderful World", du réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, sera projeté dans le cadre du cycle du cinéma "Cartographies urbaines : la ville arabe dans le cinéma contemporain", organisé dans la capitale espagnole du 2 novembre au 14 décembre.

Ce cycle, initié par la Casa Arabe (la Maison Arabe), vise à faire connaître la vie quotidienne dans plusieurs villes arabes, dont Casablanca, Alger, Beyrouth ou le Caire à travers des productions cinématographiques contemporaines.

Outre le long métrage marocain, ce cycle sera marqué par la projection d'autres films comme "Viva laldjérie", de Nadir Moknèche (Algérie, 2004), "En attendant le bonheur", de Abderrahmane Sissako (Mauritanie, 2002), "Chronique d'une disparition", de Elia Suleiman (Palestine, 1996), "le Chaos", de Youssef Chahine et Khaled Youssef (Egypte, 2007) et "Falafel", de Michel Kammoun (Liban, 2006).

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le Monde arabe et l'Espagne, tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations.

Elle a également pour objectif de renforcer les liens dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

Source : MAP

Le cinéaste marocain Hassan Benjelloun présidera le jury international pour les longs-métrages lors de la quatrième édition du Festival du film arabe de Bruxelles, qui se tiendra du 18 au 24 novembre.

Lors de cette édition, qui connaîtra la participation de plus d'une trentaine de productions arabes, quatre longs-métrages et trois courts-métrages marocains seront projetés.

Cette édition fera un focus sur le cinéma marocain récent avec la projection notamment du film "Number One" de Zakia Tahiri, "Tu te souviens d'Adil" de Mohamed Zineddaine, "Les jardins de Samira" de Latif Lahlou et "Les cris de jeunes filles des hirondelles" de Moumen Smihi.

"Tu te souviens d'Adil" sera également projeté lors de matinées scolaires organisées durant le Festival.

En outre, une table-ronde sur la création cinématographique des jeunes réalisateurs belgo-marocains et les moyens de leur apporter une assistance financière figure également au programme.

Ce Festival annuel, qui témoigne d'une richesse du 7ème art et s'engage à donner un regard renouvelé sur les Âœuvres cinématographiques arabes, offre aux professionnels l'opportunité de présenter des films qui s'inscrivent dans la préservation et la promotion de la diversité culturelle.

Cette manifestation cinématographique ambitionne également de promouvoir le "Vivre ensemble au-delà des différences" et donner la possibilité aux Européens de découvrir d'autres modes de vie et de pensée.

Source : MAP

La crise économique n'a pas réfréné l'envie des habitants des pays pauvres de chercher un avenir meilleur en migrant à l'étranger, en priorité dans un pays riche, montre un sondage mondial de l'institut Gallup publié lundi.

Selon cette étude réalisée dans 135 pays, quelque 700 millions de personnes, soit 16% de la population adulte mondiale, s'expatrieraient volontiers si elles en avaient la possibilité.

Près de huit personnes sur dix parmi celles qui émettent le voeu d'émigrer vivent dans un pays en développement, montre le sondage publié à l'occasion d'une conférence sur les migrations à Athènes. Une très large majorité privilégierait une installation dans un pays développé.

"Dans la majorité des pays, le désir de s'installer ailleurs n'a pas diminué de façon significative après que la crise économique a frappé en 2008", a déclaré Neli Esipova, directrice de recherche chez Gallup.

En tête des pays les plus prisés arrivent les Etats-Unis, où 165 millions de personnes souhaiteraient s'installer. La Grande-Bretagne, la France, l'Espagne et l'Arabie saoudite suivent à distance respectable, avec moins de 50 millions de personnes souhaitant s'installer dans chacun de ces pays.

Si les souhaits des personnes candidates à l'émigration étaient exaucés, certains pays verraient leur population gonfler de manière spectaculaire quand d'autres se dépeupleraient fortement.

Ainsi, la population de Singapour triplerait-elle alors que le nombre d'habitants d'Arabie saoudite, de Nouvelle-Zélande et du Canada augmenteraient respectivement de 180, 175 et 170%, selon Gallup. A l'inverse, des pays comme la Sierra Leone, Haïti et le Salvador perdraient environ la moitié de leurs habitants.

Source : MAP

L'Association Ajax de Miami de football en salle organisera le 8 novembre un tournoi international à Orlando avec la participation de 16 équipes étrangères et de clubs de Marocains résidant aux Etats-Unis.

Les équipes étrangères représentent le Mexique, le Guatemala, le Brésil et la République Dominicaine.

Selon les organisateurs, ce tournoi, organisé à l'occasion du 34e anniversaire de la Marche Verte, verra la participation des équipes de Marocains "Maroc-Orlando", "Maroc-Miami", "Maroc-Fort Lauderdal", "Maroc-New Jerzy" et "Maroc-Washington", en plus d'une équipe issue du Maroc et composée de journalistes, d'artistes et d'anciens joueurs internationaux.

En marge du tournoi, l'Association Ajax de Miami organisera le 6 novembre une soirée artistique qui sera animée par le comédien marocain Mohamed Atir.

Source : MAP

L'Espagne socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, considérée sous peu comme l'Eldorado des immigrés à la recherche de lendemains meilleurs, a décidé de mener un revirement dans sa politique d'immigration en adoptant une loi polémique, décriée par les associations des immigrés et les ONG des droits de l'Homme.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, les immigrés en Espagne, déjà malmenés par une crise économique et financière qui s'est fait ressentir particulièrement dans le pays en décimant sur son passage des millions de postes d'emploi, se retrouvent maintenant confrontés à une nouvelle loi sur l'immigration plus restrictive que les précédentes.

Selon les chiffres officiels, environ 4,5 millions d'immigrés vivent légalement en Espagne, soit environ 12 pc de la population. Le chômage fait rage dans leurs rangs avec plus de 500.000 immigrés sans emploi à fin septembre dernier.

Fini donc le temps où l'Espagne était considérée comme une destination phare de l'immigration. Fini les régularisations massives sévèrement critiquées par ses voisins. Fini le temps des vaches grasses où l'immigré était le bien venu pour faire tourner les rouages d'une machine économique fonctionnant à 100 pc. Et fini le temps où l'immigration était considérée comme "une chance pour l'Espagne", célèbre slogan au cÂœur de la campagne électorale de Zapatero. Maintenant, l'immigration devient un boulet que le pays s'efforce à se défaire par tous les moyens.

En cette période de vaches maigres, l'Espagne ne veut plus d'immigrés. Le pays, englué dans une crise économique sans précédent avec près de 4 millions de chômeurs, décide de réformer sa législation de l'immigration et adopte une Loi des plus restrictives pour ce faire.

Jeudi dernier, le Congrès des députés espagnols (chambre basse) a adopté la 4-ème réforme de la loi sur l'immigration dite "Loi des Etrangers", c'est dire que le sujet est extrêmement sensible pour le pays.

La nouvelle loi a pu passer l'épreuve de la chambre basse du Parlement grâce à l'appui des formations nationalistes celles catalanes, canariennes et basques.

En échange de leur appui, les nationalistes Catalans ont réussi à obtenir de plus amples compétences pour les communautés autonomes en matière de gestion de l'immigration. La coalition Canarienne a réussi à imposer la possibilité de confier la tutelle des mineurs non accompagnés, qui saturent ses centres d'accueil, à d'autres communautés ou à des ONG spécialisées dans la protection des enfants. Quant aux Basques, qui avaient qualifié de "Berlusconiste" le nouveau texte de loi, ont réussi à obtenir que la période de rétention pour les clandestins n'excède pas les 60 jours.

Du côté du Parti Populaire (PP-Opposition) et comme il fallait s'y attendre, le nouveau texte a été critiqué vertement. La nouvelle loi sur l'immigration n'est qu'une "réforme de façade", a affirmé le PP en annonçant son intention de la "changer une fois au pouvoir".

Dès son adoption par le Congrès des députés, la nouvelle a suscité nombre de commentaires de la presse espagnole.

"C'est une réforme du rallongement de la période de rétention des clandestins et de la limitation du regroupement familial. Mais c'est aussi une réforme qui reconnaît le couple et qui protège les victimes de la violence du genre ou de la traite des femmes. Bref, il s'agit d'un texte qui provoque des réactions contradictoires", relevait la presse du pays.

Toutefois, il faut reconnaître que l'exécutif socialiste, sous la pression d'associations des immigrés, d'ONG des droits de l'Homme et de certains partis politiques, a du se rétracter sur certains points polémiques de cette loi et procéder à des réajustements pour la faire passer.

Il s'agit principalement de la suppression de la pénalisation des aides aux immigrés clandestins. D'autres nouveautés ont été également apportées à cette nouvelle législation notamment la régularisation de la situation des femmes immigrées victimes de la violence machiste.

Mais d'autres points polémiques persistent dans le nouveau texte qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration. Ces points avaient suscité l'indignation des associations des immigrés en Espagne et des ONG des droits Humains.

Il s'agit principalement de l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, les restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial (seule les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne), les limitations du droit à l'enseignement et enfin la clause sur les clandestins mineur d'âge.

En dehors de l'alcôve du Congrès des députés, des ONG de défense des droits Humains et des droits des immigrés, comme Amnesty Internationale, la commission espagnole d'aide au réfugiés (CEAR), Caritas et Red Acoge, tout en reconnaissant "une certaine amélioration" du texte adopté comparativement avec le projet initial, ont tiré la sonnette d'alarme sur le caractère restrictif de la loi sur l'immigration.

"Le nouveau texte de loi comporte des restrictions importantes des Droits fondamentaux des immigrés", ont-elles averti.

D'autres associations des immigrés notamment Marocains et Latino-américains, ont affirmé que la nouvelle loi comporte aussi bien des aspects positifs que des aspects négatifs.

Après l'épreuve du Congrès des députés, la nouvelle loi doit être examinée par la chambre haute du Parlement pour d'éventuels nouveaux amendements avant son adoption définitive prévue pour la fin de l'année.

Il s'agit de la quatrième réforme de la Loi sur l'immigration en huit ans en Espagne et la première sous le gouvernement socialiste PSOE. Les trois antérieures réformes l'ont été sous les gouvernements du PP.

Source : Le Matin

Un conseil de gouvernement se réunira, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi,indique lundi un communiqué de la Primature.

Le conseil se penchera sur l'examen d'un projet de décret portant application de la loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l'émigration et l'immigration irrégulières.

Source : La Vie eco

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise, le 18 novembre à Paris, un séminaire international sur le thème "les nouveaux paradigmes de la coopération au développement", annonce-t-elle dans un communiqué.

Cette rencontre, qui sera précédée, le 17 novembre, par un séminaire interne sur le thème "Vers une action modernisée au service de la coopération" s'inscrit dans le cadre des Journées du Plan de gestion stratégique (PGS) de l'OIF, lequel vise à définir des règles de fonctionnement rénovées pour l'organisation.

Trois tables-rondes traitant des thèmes "L'efficacité de l'aide publique: quels résultats, quels acquis, quatre ans après la déclaration de Paris ?", "La déclaration de Paris, quels impacts sur la coordination et quels effets sur la consolidation des systèmes nationaux ?" et "La modernisation des administrations et la mobilisation des aides publiques: opportunités pour la sortie de crise".

Une pléiade d'experts et de responsables institutionnels, dont M. Omar Kabbaj, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI et ancien président directeur général de la Banque Africaine du Développement, Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de Développement et Louis Michel, député européen et ancien commissaire de l'UE en charge du Développement et de l'aide humanitaire doivent prendre part aux débats.

Le Plan de gestion stratégique (PGS) est une feuille de route structurante et intégrée élaborée par l'OIF à la veille de son quarantième anniversaire, en vue de définir des règles de fonctionnement rénovées et de tenir compte des défis induits par son élargissement et par les attentes multipliées de ses Etats et gouvernements membres.

Selon un document de l'OIF, ces défis prennent depuis un an une dimension marquée par la crise économique et financière que traverse aujourd'hui le monde.

Les Journées du PGS constituent une belle occasion pour que le personnel de l'Organisation puisse prendre la mesure de l'impact de la crise sur l'aide publique au développement et sur les changements intervenus ou devant intervenir dans les organisations multilatérales, comme opportunités de sortie de crise, conclut-on de même source.

MAP
Le débat sur l'identité nationale promis par le ministre de l'Immigration Eric Besson, mais contesté à gauche, s'est officiellement ouvert lundi, avec la mise en ligne d'un site Internet. Des réunions seront également organisées dans les préfectures, une circulaire devant leur être envoyée dans la journée.

Ce débat se déroulera jusqu'au 31 janvier 2010. Sa synthèse sera présentée par le ministre au cours d'un colloque le 4 février.

Avant la tenue des réunions, les internautes peuvent d'ores et déjà apporter leur contribution grâce au site Internet www.debatidentitenationale.fr qui pose la question suivante: "Pour vous, qu'est-ce qu'être Français?".

En fin de matinée, deux internautes avaient déjà commencé à répondre à cette question, l'un estimant qu'il s'agit d'une "notion dépassée" car "aujourd'hui, on est avant tout européen". L'autre observait que c'est "vivre en France, pouvoir voter, participer à la vie du pays, ses colères" et "ses joies".

A 14h, le ministère de l'Immigration recensait "3.000 contributions". "L'intérêt des Français pour ce grand débat sur l'identité nationale se confirme immédiatement par le nombre et la qualité des contributions reçues", a estimé Eric Besson dans un communiqué. "Ce débat ne doit être le monopole ni des partis politiques, ni des historiens, ni des intellectuels. Il appartient à tous. Il doit redonner la parole aux Français sur ce lien particulier qui les unit, et sur les valeurs qui les rassemblent", a expliqué le ministre de l'Immigration.

En parallèle, les préfectures de région et de département vont recevoir dans la journée une circulaire afin de fixer le cadre des débats qui seront ouverts à l'ensemble des forces vives: parlementaires et élus, réseaux des élus de la diversité, mouvements associatifs, organisations syndicales, enseignants, élèves et parents d'élèves, représentants des cultes, etc.

Dans sa lettre aux préfets, Eric Besson observe que "ce débat répond aussi aux préoccupations soulevées par la résurgence de certains communautarismes, dont l'affaire de la burqa est l'une des illustrations". Il s'agira de "faire émerger des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté des Français", écrit-il.

Selon le site Internet, un premier débat aura lieu le 24 novembre, avec des élus du Loiret, au ministère de l'Immigration. Cette réunion sera ouverte à la presse. D'autres réunions pourraient cependant être ajoutées avant cette date, selon les services d'Eric Besson.

La semaine dernière, le ministère avait expliqué que les discussions porteraient "sur la définition de notre Nation, par son histoire, sa culture, sa langue, son patrimoine, son territoire, mais aussi par notre volonté de vivre ensemble, sur la base des principes républicains de liberté, d'égalité, de fraternité, et sur l'opportunité de les compléter par ceux de la_cité, d'égalité homme-femme ou encore de solidarité nationale".

L'autre grand thème sera l'apport de l'immigration à l'identité nationale. Les participants débattront notamment de la mise en place d'un "contrat d'intégration républicaine" ou d'un "parrainage républicain" pour les ressortissants étrangers qui séjournent sur le territoire français et "d'un contrat avec la Nation" ou "d'une cérémonie plus solennelle" pour ceux qui acquièrent la nationalité française.

AP

Le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a clôturé, samedi en apothéose à Bab El Menzah, sa 6ème édition avec un spectacle lumineux riche en émotion et en retrouvailles animé par la danseuse de flamenco Ana La China et le danseur de karthak, l'Indien, Ravi Shankar, dont les talents sont reconnus sur la scène internationale.

Portés au meilleur d'eux-mêmes par la complicité de leurs musiciens respectifs, les deux danseurs ont proposé au public souiri une chorégraphie lumineuse, faite d'intuition et spontanéité.

Le spectacle a mis en évidence un langage commun dans la danse et la musique. D'abord par le rythme et le jeu des pieds puis par l'entrelacs des mouvements et des mélodies et enfin par le charme à la fois ludique et extatique qui se dégage de l'expérience.

Le spectacle alterne des parties de solos où chaque style de danse est présenté avec son accompagnement respectif, dans la plus pure tradition.

Le public qui est venu en grand nombre assister à cette fête et profiter d'un moment exceptionnel de musique et de bonheur partagé, a été gratifié également par un spectacle donné par Raymonde El Bidaouia, l'une des chanteuses marocaines les plus populaires dans le registre chaabi et Melhoun.

Adulée par son public, qui reconnaît en elle, des plus fantastiques représentantes de la tradition populaire musicale au Maroc, sa voix grave et empreinte d'une délicate sensualité ne cesse d'enchanter.

S'est produit aussi lors de la dernière journée du festival le musicien algérien Fouad Didi, maitre de l'andalou et violoniste de génie.

Sa voix puissante soutenue par une rare maitrise instrumentale fait de lui l'un des meilleurs violonistes de sa génération. Il s'est spécialisé dans l'exécution du répertoire classique dans le respect de la tradition andalouse ancestrale transmise par voie orale et par "Silsilat Echouyoukch", (chaine des maîtres).

L'orchestre est aussi ouvert aux répertoires issus de l'andalou : Hawzi, Aaroubi, Melhoune et bien sur Chaabi.

La qualité de la musique et des concerts donnés par des artistes prestigieux venus, outre le Maroc, d'Algérie, d'Espagne, de France et la présence d'un public avisé et discipliné, ont été pour beaucoup dans la réussite de cette édition organisée, du 29 octobre au 1er novembre, par la Fondation Essaouira-Mogador pour les Arts, le Patrimoine et la Culture, et la Fondation des Trois Cultures avec le soutien du gouvernement andalou.

En marge des concerts, le programme a comporté des matinées-forums, des colloques dont les différents thèmes s'articulaient autour de la notion d'identité et de transmission et durant lesquels les spécialistes, mais aussi les artistes ont donné une autre tonalité aux débats en faisant partager un musique leur propre expérience.

Par ailleurs, une exposition itinérante autour de "Mémoires marocains en Grande-Bretagne" invite le public à découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

L'exposition qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, est l'aboutissement d'un projet porté par l'association "Moroccan Memories Foundation" et soutenu par le conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

MAP
L'Association Ajax de Miami de football en salle organisera le 8 novembre un tournoi international à Orlando avec la participation de 16 équipes étrangères et de clubs de Marocains résidant aux Etats-Unis.

Les équipes étrangères représentent le Mexique, le Guatemala, le Brésil et la République Dominicaine.

Selon les organisateurs, ce tournoi, organisé à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, verra la participation des équipes de Marocains "Maroc-Orlando", "Maroc-Miami", "Maroc-Fort Lauderdal", "Maroc-New Jerzy" et "Maroc-Washington", en plus d'une équipe issue du Maroc et composée de journalistes, d'artistes et d'anciens joueurs internationaux.

En marge du tournoi, l'Association Ajax de Miami organisera le 6 novembre une soirée artistique qui sera animée par le comédien marocain Mohamed Atir.

MAP
Une mosquée a été profanée, en fin de semaine, dans la commune française de Maubeuge (nord) par des inscriptions à caractère raciste et islamophobe, selon les responsables marocains de ce lieu de culte.

Les murs du bâtiment ont été souillés dans la nuit de samedi à dimanche par des inscriptions injurieuses à l'islam et par des croix gammées, précise-t-on de même source.

L'association qui gère ce lieu de culte musulman a annoncé le dépôt d'une plainte pour dégradation auprès du commissariat.

Le mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a exprimé, dans un communiqué parvenu à la MAP, sa "profonde consternation" à la suite de cette profanation qui "confirme et valide un inquiétant passage à l'acte raciste islamophobe".

Cet acte raciste intervient quelques jours après la profanation de huit tombes de soldats marocains dans le nord-ouest de la France et celle d'une mosquée à Tarbes (sud-Ouest).

Le 19 août dernier, une autre mosquée, située à Toul (nord-est), a été également recouverte d'insignes xénophobes et racistes. Les profanateurs avaient en plus accroché une tête de porc et des pieds de cochon sur la porte et les volets de ce lieu de culte.

MAP
L'Espagne socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, considérée sous peu comme l'Eldorado des immigrés à la recherche de lendemains meilleurs, a décidé de mener un revirement dans sa politique d'immigration en adoptant une loi polémique, décriée par les associations des immigrés et les ONG des droits de l'Homme.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, les immigrés en Espagne, déjà malmenés par une crise économique et financière qui s'est fait ressentir particulièrement dans le pays en décimant sur son passage des millions de postes d'emploi, se retrouvent maintenant confrontés à une nouvelle loi sur l'immigration plus restrictive que les précédentes.

Selon les chiffres officiels, environ 4,5 millions d'immigrés vivent légalement en Espagne, soit environ 12 pc de la population. Le chômage fait rage dans leurs rangs avec plus de 500.000 immigrés sans emploi à fin septembre dernier.

Fini donc le temps où l'Espagne était considérée comme une destination phare de l'immigration. Fini les régularisations massives sévèrement critiquées par ses voisins. Fini le temps des vaches grasses où l'immigré était le bien venu pour faire tourner les rouages d'une machine économique fonctionnant à 100 pc. Et fini le temps où l'immigration était considérée comme "une chance pour l'Espagne", célèbre slogan au cÂœur de la campagne électorale de Zapatero. Maintenant, l'immigration devient un boulet que le pays s'efforce à se défaire par tous les moyens.

En cette période de vaches maigres, l'Espagne ne veut plus d'immigrés. Le pays, englué dans une crise économique sans précédent avec près de 4 millions de chômeurs, décide de réformer sa législation de l'immigration et adopte une Loi des plus restrictives pour ce faire.

Jeudi dernier, le Congrès des députés espagnols (chambre basse) a adopté la 4-ème réforme de la loi sur l'immigration dite "Loi des Etrangers", c'est dire que le sujet est extrêmement sensible pour le pays.

La nouvelle loi a pu passer l'épreuve de la chambre basse du Parlement grâce à l'appui des formations nationalistes celles catalanes, canariennes et basques.

En échange de leur appui, les nationalistes Catalans ont réussi à obtenir de plus amples compétences pour les communautés autonomes en matière de gestion de l'immigration. La coalition Canarienne a réussi à imposer la possibilité de confier la tutelle des mineurs non accompagnés, qui saturent ses centres d'accueil, à d'autres communautés ou à des ONG spécialisées dans la protection des enfants. Quant aux Basques, qui avaient qualifié de "Berlusconiste" le nouveau texte de loi, ont réussi à obtenir que la période de rétention pour les clandestins n'excède pas les 60 jours.

Du côté du Parti Populaire (PP-Opposition) et comme il fallait s'y attendre, le nouveau texte a été critiqué vertement. La nouvelle loi sur l'immigration n'est qu'une "réforme de façade", a affirmé le PP en annonçant son intention de la "changer une fois au pouvoir".
Dès son adoption par le Congrès des députés, la nouvelle a suscité nombre de commentaires de la presse espagnole.

"C'est une réforme du rallongement de la période de rétention des clandestins et de la limitation du regroupement familial. Mais c'est aussi une réforme qui reconnaît le couple et qui protège les victimes de la violence du genre ou de la traite des femmes. Bref, il s'agit d'un texte qui provoque des réactions contradictoires", relevait la presse du pays.

Toutefois, il faut reconnaître que l'exécutif socialiste, sous la pression d'associations des immigrés, d'ONG des droits de l'Homme et de certains partis politiques, a du se rétracter sur certains points polémiques de cette loi et procéder à des réajustements pour la faire passer.

Il s'agit principalement de la suppression de la pénalisation des aides aux immigrés clandestins. D'autres nouveautés ont été également apportées à cette nouvelle législation notamment la régularisation de la situation des femmes immigrées victimes de la violence machiste.

Mais d'autres points polémiques persistent dans le nouveau texte qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration. Ces points avaient suscité l'indignation des associations des immigrés en Espagne et des ONG des droits Humains.

Il s'agit principalement de l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, les restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial (seule les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne), les limitations du droit à l'enseignement et enfin la clause sur les clandestins mineur d'âge.

En dehors de l'alcôve du Congrès des députés, des ONG de défense des droits Humains et des droits des immigrés, comme Amnesty Internationale, la commission espagnole d'aide au réfugiés (CEAR), Caritas et Red Acoge, tout en reconnaissant "une certaine amélioration" du texte adopté comparativement avec le projet initial, ont tiré la sonnette d'alarme sur le caractère restrictif de la loi sur l'immigration.

"Le nouveau texte de loi comporte des restrictions importantes des Droits fondamentaux des immigrés", ont-elles averti.

D'autres associations des immigrés notamment Marocains et Latino-américains, ont affirmé que la nouvelle loi comporte aussi bien des aspects positifs que des aspects négatifs.

Après l'épreuve du Congrès des députés, la nouvelle loi doit être examinée par la chambre haute du Parlement pour d'éventuels nouveaux amendements avant son adoption définitive prévue pour la fin de l'année.

Il s'agit de la quatrième réforme de la Loi sur l'immigration en huit ans en Espagne et la première sous le gouvernement socialiste PSOE. Les trois antérieures réformes l'ont été sous les gouvernements du PP.

MAP


Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) organise, du 3 au 5 novembre à Rabat, la 7-ème conférence des Institutions nationales des droits de l'Homme africaines (INDH) sous le thème "Paix et justice : rôle des institutions nationales des droits de l'Homme".

Organisée en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme et le Réseau africain des institutions nationales des droits de l'Homme, la conférence vise à offrir un espace d'échange d'expériences et d'expertises, afin d'identifier les bonnes pratiques visant à impliquer les INDH dans l'amélioration de l'administration de la justice, du fonctionnement de la police et du système pénitentiaire, et dans le rétablissement de la paix, particulièrement dans les situations de post-conflit, indique un communiqué du CCDH.

Les participants des 37 pays africains et certains pays américains et européens, vont examiner le rôle des INDH dans la lutte contre l'impunité et identifier les modalités de leur coopération étroite avec le système judiciaire et les agences gouvernementales, précise la même source.

Ils vont également aborder leur rôle dans l'indemnisation et la réhabilitation des victimes des violations des droits de l'Homme après les conflits, établir des liens avec les populations affectées par les conflits, notamment les victimes des violations des droits de l'Homme et envisager leur contribution au renforcement des capacités en matière d'administration de la justice et des réformes.

La conférence sera précédée par la réunion de l'Assemblée Générale du Réseau Africain des institutions Nationales des droits de l'Homme (RAINDH), ajoute le communiqué, relevant que, durant cette assemblée, le CCDH, actuellement vice- présent, prendra la Présidence du Réseau africain pour un mandat de deux ans.

MAP

"Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'histoire" est le thème d'un séminaire organisé, dimanche à Essaouira, à l'initiative de l'association Mogador et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisé en marge du festival des Andalousies Atlantiques (29 octobre - 1er novembre) par l'association Mogador et la Fondation des Trois cultures, ce débat a été animé par M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président du festival.

Selon M. El Yazami, président du CCME, cette table ronde permet de retracer l'histoire de Mogador depuis l'antiquité avec toute une série de présentations sur la ville au temps médiéval et aux 16, 17 et 18èmes siècles.

Dans ce sens, M. El Yazami a insisté sur deux éléments. Tout d'abord, le pluralisme et la diversité de la population d'Essaouira et son ouverture sur le monde. Ensuite, dit-il, le rapport étroit qui existe entre l'émigration et l'histoire de cette ville, puisque les souiris non seulement ont accueilli les étrangers, mais aussi émigré depuis les 17 et 18-èmes siècles.

L'importance de ce colloque réside aussi dans son ouverture sur le grand public en vue de vulgariser les avancées de l'école historique marocaine.

"Aujourd'hui, nous avons une grande école d'histoire marocaine", a-t-il dit. Pour ce faire, les résultats ne doivent pas rester confinés dans le milieu universitaire, mais proposés au grand public et le colloque verse dans cette finalité, ajoute-t-il.

Dans le même contexte, M. El Yazami a évoqué les manifestations que compte organiser le CCME et visant à retracer l'histoire de l'émigration des Marocains.

Il s'agit de la 2-ème rencontre des Marocains d'ici et ailleurs, prévue le 19 et 20 décembre à Marrakech autour du thème "les femmes et l'émigration".

Il a aussi cité le Salon international du Livre qui sera organisé du 12 au 24 février prochain ou l'émigration sera à l'honneur.

"Ces actions illustrent d'abord les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler assez souvent des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer, dans le récit national, la participation souvent essentiel des communautés d'origine étrangère.

Pour sa par, M. Abdelaziz El Khayyari, chercheur, a évoqué les recherches archéologiques qui montrent qu'Essaouira a été occupée depuis la préhistoire.

Elle a longtemps été considérée comme un des meilleurs ancrages de la côte marocaine.

Le débat a été également ponctué par des interventions sur "l'activité commerciale d'Essaouira du 18ème au 20ème siècles et "les juifs marocains et la Grande-Bretagne".

Source : MAP

"Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'histoire" est le thème d'un séminaire organisé, dimanche à Essaouira, à l'initiative de l'association Mogador et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisé en marge du festival des Andalousies Atlantiques (29 octobre - 1er novembre) par l'association Mogador et la Fondation des Trois cultures, ce débat a été animé par M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président du festival.

Selon M. El Yazami, président du CCME, cette table ronde permet de retracer l'histoire de Mogador depuis l'antiquité avec toute une série de présentations sur la ville au temps médiéval et aux 16, 17 et 18èmes siècles.

Dans ce sens, M. El Yazami a insisté sur deux éléments. Tout d'abord, le pluralisme et la diversité de la population d'Essaouira et son ouverture sur le monde. Ensuite, dit-il, le rapport étroit qui existe entre l'émigration et l'histoire de cette ville, puisque les souiris non seulement ont accueilli les étrangers, mais aussi émigré depuis les 17 et 18èmes siècles.

L'importance de ce colloque réside aussi dans son ouverture sur le grand public en vue de vulgariser les avancées de l'école historique marocaine.

"Aujourd'hui, nous avons une grande école d'histoire marocaine", a-t-il dit. Pour ce faire, les résultats ne doivent pas rester confinés dans le milieu universitaire, mais proposés au grand public et le colloque verse dans cette finalité, ajoute-t-il.

Dans le même contexte, M. El Yazami a évoqué les manifestations que compte organiser le CCME et visant à retracer l'histoire de l'émigration des Marocains.

Il s'agit de la 2ème rencontre des Marocains d'ici et ailleurs, prévue le 19 et 20 décembre à Marrakech autour du thème "les femmes et l'émigration".

Il a aussi cité le Salon international du Livre qui sera organisé du 12 au 24 février prochain ou l'émigration sera à l'honneur.

"Ces actions illustrent d'abord les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler assez souvent des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer, dans le récit national, la participation souvent essentiel des communautés d'origine étrangère.

Pour sa par, M. Abdelaziz El Khayyari, chercheur, a évoqué les recherches archéologiques qui montrent qu'Essaouira a été occupée depuis la préhistoire.

Elle a longtemps été considérée comme un des meilleurs ancrages de la côte marocaine.

Le débat a été également ponctué par des interventions sur "l'activité commerciale d'Essaouira du 18ème au 20ème siècles et "les juifs marocains et la Grande-Bretagne".

MAP
Après quatre semaines sur l'Océan Atlantique, Raïmi, fatigué et désabusé, est revenu à la case départ : Cotonou. Candidat à l'immigration clandestine, il voulait tenter sa chance en Guinée Equatoriale, l'eldorado.

Debout sur le pont du navire qui vient d'être intercepté par la force navale béninoise, sac de voyage en main, il assiste impuissant au débarquement de ses compagnons d'infortune.

L'air amaigri, déshydraté par le périple effectué avec environ 200 autres immigrés clandestins d'Afrique de l'Ouest, le Béninois de 27 ans conte entre deux grincements de dents sa mésaventure.

"Nous sommes partis du Port de Cotonou le 5 octobre et avons récupéré d'autres passagers en cours de route. J'ai payé 300.000 FCFA (environ 450 euros) au commandant de bord qui nous a dit qu'il s'occupait de notre transport et des formalités jusqu'à Libreville".

"Hélas, une fois au large de Libreville, nous avons été rejetés et c'est là que je me suis aperçu du leurre", raconte Raïmi, titulaire d'une licence de mathématiques. Il est décidé à bientôt reprendre le large.

Les autorités gabonaises ont arraisonné le navire le 18 octobre avant de le reconduire hors de leurs eaux territoriales en vue de son retour au Bénin, où il a été intercepté samedi soir.

Assise par terre dans le commissariat central de Cotonou où ont été conduits de nombreux passagers, Aïcha est tout aussi dépitée, mais pas prête non plus à renoncer à l'exil pour autant.

"La vie devient de plus en plus difficile au pays. Il faut partir à l'étranger pour survivre. Mon idée est d'aller d'abord au Gabon et ensuite de m'installer en Guinée Equatoriale où c'est plus facile de trouver un boulot", explique la Malienne de 26 ans. Elle s'était rendue de Bamako à Cotonou en car avant d'embarquer.

A l'image du Gabon dans les années 80, où de nombreux Béninois notamment ont investi les secteurs de l'enseignement et de l'informel, la Guinée Equatoriale, pays pétrolier, devient une nouvelle destination privilégiée des immigrés ouest-africains, selon le sociologue béninois Fiacre-Aristide Ekpangbo.

"En Europe, les blancs ne veulent plus de nous. En Afrique aussi où on parle d'intégration on nous chasse encore, mais plaise à Dieu, moi, je vais y retourner parce qu'il y a de l'argent là bas", assure Aïcha en dodelinant de la tête.

A la direction de l'immigration à Cotonou, où ont été emmenés d'autres passagers, les interrogatoires s'enchaînent. Objectif : obtenir des renseignements sur les filières et établir l'identité des clandestins pour les renvoyer chez eux.

Assise au milieu d'un tas de bagages et dans le brouhaha, Clotilde, Togolaise de 32 ans, attend son tour.

"J'ai payé pour descendre à Libreville avant de continuer sur la Guinée Equatoriale où je dois rejoindre un cousin. Une fois sur place je savais que j'allais commencer un petit commerce de pagne que j'allais faire venir de Cotonou".

"On nous chasse en France et (...) même en Afrique les gens disent que nous sommes des étrangers. Pour finir où allons nous? Après, ils nous parlent d'intégration africaine. Nous sommes en Afrique et on nous persécute quand même. Mais, moi je vais y retourner."

AFP

Les séropositifs vont pouvoir se rendre aux Etats-Unis à partir de début 2010. Le président Obama a annoncé vendredi qu'il finaliserait lundi l'ordre levant l'interdiction d'entrer sur le territoire américain qui les visait depuis 22 ans, bouclant ainsi un processus entamé par son prédécesseur George W. Bush.

Barack Obama a précisé que l'interdiction édictée en 1987 serait levée juste après le Nouvel An. Onze autres pays dans le monde refoulent les étudiants, touristes, voyageurs ou immigrants porteurs du virus du SIDA. Il s'agit de l'Arménie, du Bruneï, de l'Irak, de la Libye, de la Moldavie, d'Oman, du Qatar, de la Russie, de l'Arabie saoudite, de la Corée du Sud et du Soudan, selon l'association Immigration Equality.

Du fait de cette loi, les Etats-Unis n'ont plus accueilli de conférence internationale sur le SIDA depuis 1993.

La levée de l'interdiction "est un pas qui sauvera des vies" en encourageant le dépistage du VIH, a estimé M. Obama. "Si nous voulons être les meneurs de la lutte mondiale contre le VIH/SIDA, nous devons agir comme tels", a-t-il déclaré lors de la signature à la Maison Blanche de la prorogation du programme Ryan White.

Ce programme fournit depuis 1990 des soins, traitements et services à environ un demi-million de personnes séropositives et malades du SIDA disposant de faibles revenus pour la plupart.

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre française de la santé et des sports, a salué la décision "d'une grande humanité" qu'elle dit avoir défendue à maintes reprises auprès des autorités américaines. "Ce n'est pas en excluant les malades du sida qu'on lutte contre la maladie mais en les intégrant dans la société" a-t-elle souligné.

AP
Les participants à la 2ème édition de la World Policy Conference (WPC), dont les travaux ont pris fin dimanche soir à Marrakech, ont appelé à l'adoption d'une gouvernance appropriée.

"Dans un monde de plus en plus interdépendant, l'absence de modes de gouvernance appropriés peut conduire à une catastrophe", ont affirmé les participants à cette conférence de deux jours, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Les congressistes ont estimé nécessaire également, pour relever ce défi, de mieux assimiler les différents aspects qui l'entourent, d'où la tenue de la WPC qui vise à contribuer positivement à résoudre la problématique de la gouvernance, considérée comme "l'un des problèmes les plus pesants et nécessitant une réponse urgente pour le bien commun de toute la planète".

Les participants ont mis l'accent, en outre, sur l'aspect culturel de la gouvernance mondiale, étant donné son rôle crucial dans le façonnement de la perception du monde pour tout un chacun, estimant que les questions d'ordre culturel, qui ont un aspect fondamental, méritent d'être approfondies dans tout exercice de réflexion sur la gouvernance.

Dans ce contexte, ils ont qualifié de "substantiel" le message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à l'ouverture de cette conférence et qui a jeté la lumière sur les côtés humain et culturel de la gouvernance.

Initié par l'Institut français des relations internationales (IFRI), la WPC a réuni quelque 120 éminentes personnalités parmi les décideurs, les politiques, les hommes d'affaires, les experts, les directeurs d'organismes internationaux ainsi que les PDG de grandes firmes multinationales.

La WPC a permis aux participant de discuter de plusieurs questions liées la gouvernance internationale, notamment la "gouvernance politique", "le Droit international", "la gouvernance économique et financière", "les mouvements migratoires", "énergie et climat", "santé et environnement", "eau, agriculture et alimentation".

MAP

Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a indiqué que son pays "compte accueillir entre 240.000 et 265.000 nouveaux résidents permanents en 2010, soit le même nombre d'immigrants que les dernières années.

"Même si d'autres pays ont réduit leurs niveaux d'immigration pour faire face à court terme à la conjoncture économique difficile à l'échelle mondiale, le gouvernement maintient ses niveaux d'immigration pour répondre aux besoins économiques à moyen et à long terme du pays", a déclaré le ministre qui a déposé, vendredi, le Rapport annuel au Parlement sur l'immigration de 2009.

"En 2010, le Canada accueillera encore un nombre de nouveaux résidents permanents plus grand que le nombre moyen annuel des années 1990", a affirmé le ministre dans un communiqué ajoutant que "le plan de 2010 met l'accent sur l'immigration économique afin de soutenir l'économie du Canada pendant et après la reprise économique actuelle".
Et d'ajouter que "l'amélioration du Programme fédéral des travailleurs qualifiés fait partie de l'engagement global du gouvernement du Canada à l'égard de la modernisation du système d'immigration afin de maximiser sa contribution à notre croissance économique globale".

Source : Casafree

La commission interministérielle chargée de l'émigration a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Dans une allocution prononcée lors d'une réunion, jeudi à Rabat, de la commission destinée à l'examen de ce programme, le Premier ministre M. Abbas El Fassi a incité les départements gouvernementaux concernés à conjuguer leurs efforts en vue de garantir la réussite de ce programme d'urgence, de façon à perpétuer les liens culturels et spirituels entre les MRE et leur mère patrie, indique un communiqué de la Primature.

M. El Fassi a en outre relevé l'importance de ce chantier auquel le gouvernement a accordé un intérêt particulier, conformément aux Hautes Orientations Royales visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie à l'étranger, aux engagements pris dans le cadre de la déclaration gouvernementale et aux objectifs de la stratégie tracée dans le cadre du plan national pour la promotion de la situation des MRE.

L'importance du dossier, a-t-il ajouté, réside dans le fait qu'il représente un axe central de la politique publique concernant les MRE en vue de préserver leur identité nationale dans ses diverses dimensions et consolider leur attachement à la Mère patrie.

M. El Fassi a également indiqué que les objectifs et contenus des cursus scolaires en vigueur n'accompagnent plus les profondes mutations qu'a connues la communauté marocaine et les changements socio-économiques et politiques qu'ont connus les pays d'accueil. Cette situation, a poursuivi le Premier ministre, requiert une mise à niveau des programmes scolaires et leur adaptation culturelle aux nouvelles conditions.

Dans le même ordre d'idées, le Premier ministre a souligné la nécessité de répondre à l'une des principales revendications des MRE à savoir la réforme du système d'éducation destiné à cette frange qui représente 10 pc des Marocains et qui soutient l'économie nationale grâce à ses transferts qui constituent la première source de devises, et ce malgré la crise économique mondiale, ce qui confirme son attachement à son pays d'origine.

Le gouvernement, a précisé M. El Fassi, a mis en oeuvre toutes les mesures nécessaires pour relever les défis liés à ce chantier, dans le cadre d'une stratégie destinée aux MRE visant à préserver leur identité nationale et leur culture authentique et les aider à respecter la culture du pays d'accueil et mieux s'y intégrer.

Il a également évoqué les conclusions de l'étude réalisée sur l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'immigration.

Cette étude, a-t-il ajouté, a décelé de profonds dysfonctionnements et lacunes qui menacent l'enseignement officiel et parallèle notamment concernant la gouvernance, les ressources humaines, les dispositions pédagogiques, les mécanismes de gestion ainsi que le désengagement de certains pays d'accueil des conventions bilatérales.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a présenté un exposé sur les axes principaux du programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et de la culture arabes aux enfants des MRE pour la période de 2009/2013, programme élaboré à partir du diagnostic de la situation de cet enseignement.

Ce diagnostic, a indiqué M. Ameur, a permis de mettre le doigt sur les dysfonctionnements concernant notamment l'approche pédagogique, le manque de ressources humaines, la multiplicité des intervenants et le chevauchement des missions.

A partir de ce diagnostic, le programme, qui a été adopté, s'articule autour de deux axes à savoir l'amélioration de l'enseignement officiel à travers la révision des attributions des différents intervenants, la mise à disposition des manuels scolaires, l'augmentation de l'effectif des enseignants de 50 pc et l'amélioration de leurs conditions ainsi que l'élaboration d'un manuel pédagogique spécial.

Le second axe comprend le développement des systèmes complémentaires à travers des partenariats avec les associations, la mise en place d'un programme culturel intégré, l'ouverture de centres culturels et l'encouragement de l'enseignement à distance et de l'enseignement à la demande.

Ont pris part à cette réunion, M. Mohamed El Yazghi, ministre d'Etat, M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, M. Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement, Mme Latifa Labida, Secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M.Omar Azzimane, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger ainsi que des représentants des départements ministériels concernés.

Source : MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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