samedi 3 août 2024 13:08

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

« C’est le début du démantèlement de notre système de santé publique »… Suite sur libération

Les MRE ont boudé le Maroc cet été. Ils ont été 28% de moins que l’an dernier à revenir dans leur pays d’origine pour les vacances estivales en passant par l’Espagne. La tendance, déjà décelée en juillet, s’est confirmée en août en dépit de quelques pics d’affluences les week end d'août.

Pour la première fois, le nombre de MRE à revenir au Maroc par bateau chaque été pourrait passer en dessous de la barre symbolique du million de passagers. 913 000 Marocains résidant à l’étranger sont entrés au Maroc, en prenant le ferry, pour traverser le détroit de Gibraltar, entre le 15 juin, date du début de l’opération de transit, et le 13 août, selon la Protection civile espagnole. En 2011, ils étaient déjà 1,2 millions à avoir traversé le détroit en ferry.

Puisque la deuxième phase de l’opération transit 2012, à savoir le départ des mêmes voyageurs à destination de l’Europe pour revenir dans leur pays de résidence, a débuté le 16 août, ces chiffres ne sont pas loin d’avoir valeur de bilan pour l’ensemble de l’opération transit. Une nuance toutefois : quid des voyageurs qui auraient décidé de se rendre au Maroc juste avant l’Aïd el Fitr, entre le 13 et le 16 août ? Pour cette période, la Protection civile espagnole ne donne pas de chiffres, il faudra donc attendre la fin totale de l’opération transit, le 15 septembre, pour connaître le verdict.

Ameria-Nador : - 53%

La baisse de fréquentation du détroit, pour l’heure, est manifeste sur plusieurs liaisons entre le Maroc et l’Espagne. Du 15 juin au 13 août, la ligne Alméria-Nador a compté 53% de passagers en moins, Malaga-Mélilia 27,2% et Tarifa-Tanger 19,2%. L’ouverture des loignes Motril-Al Hoceima et Motril-Mélilia, avec respectivement 7521 et 48 914 passagers en direction du Maroc, n’ont pas suffit à compenser les pertes des autres lignes. La principale liaison entre les deux plus grands ports des deux royaumes, Algésiras et Tanger, est également touchée avec une baisse de fréquentation de 0,9%. Seules Algésiras-Sebta avec 5,6% de passagers en plus et Ameria-Mélilia avec 6,7% ont connu un regain d’activité.

Sur l’ensemble de l’été, la fréquentation du détroit dans le sens des arrivées au Maroc a été la plus forte le dernier week end de juin, avec près de 7000 véhicules par jour, mais elle est restée, même alors, inférieure à celle de l’an dernier. La fréquentation de toutes les lignes maritimes au départ des ports espagnols a ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de juin pour atteindre près de 2000 véhicules par jour. En août, elle s’est à nouveau accrue pour dépasser celle de 2011 avec trois pics d’arrivées, aux alentours de 6000 véhicules par jour, le dernier week end de juillet et les deux premiers week end d'août. Globalement, pourtant, ces afflux n’ont pas permis de compenser la chute de fréquentation du mois de juillet.

Enfin, le nombre de MRE à revenir au Maroc chaque été a tendance à augmenter de moins en moins vite ces dernières années, transport aérien et maritime confondu. En 2010, le nombre de retours avait augmenté de 5% par rapport à 2009, selon la Fondation Mohamed V. En 2011, le nombre les retours n’avait pas augmenté par rapport à l’année précédente. 2012 sera-t-elle la première année de baisse ?

21/8/2012

Source : Yabiladi

L'association bruxelloise "ASBL Divers-City" remettra, le 2 décembre prochain, le prix Diwan Awards aux Belgo-marocains les plus méritants qui auront contribué autant pour la compréhension mutuelle que pour le développement socio-économique du pays.

Les Marocains résidant en Belgique, qu'ils soient entrepreneurs, artistes, sportifs ou investis dans le milieu social, sont tous en mesure de décrocher un Diwan Awards, grâce à un vote qui est ouvert à tous les Belges jusqu'au 31 octobre, affirme la présidente de l'ASBL Divers-City, Fatima Abbach, soulignant que ce prix permettra de mettre en valeur les talents de cette communauté.

Grâce à son talent et sa motivation, la communauté marocaine contribue au développement de bien des domaines où la Belgique revendique une place de référence, en l'occurrence la santé, la culture, les technologies, le commerce, le sport et l'action sociale, relève Divers-City.

18/8/2012

Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI veillera à donner pleine effectivité aux dispositions de la Constitution qui assurent aux jeunes Marocains résidant à l'étranger une large participation à la construction du Maroc de demain, et une présence active dans les instances dirigeantes d'institutions nouvelles.

Dans un discours adressé, lundi soir à la Nation, à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le Souverain a également indiqué qu'Il veillera toujours à soutenir les efforts des Marocains du monde en matière d'intégration dans les sociétés d'établissement, en travaillant avec les autorités des pays d'accueil à rendre effectif le droit de vote des étrangers aux élections locales sur la base de la réciprocité.

SM le Roi a réitéré Sa disposition permanente à protéger les droits et les intérêts des MRE, surtout dans le contexte actuel de crise économique en Europe.

Le Souverain a indiqué que le solide attachement des jeunes de la communauté marocaine à leur pays reflète leur pleine adhésion aux orientations tracées et aux chantiers de développement lancés par SM le Roi.

SM le Roi a souligné que les Marocains établis à l'étranger sont toujours au centre des préoccupations, des réflexions et des projections du Souverain, mettant l'accent sur leurs efforts constants pour préserver leurs attaches et défendre les causes nationales, contribuant au développement du Maroc et veillant au renforcement de ses relations avec les pays de résidence.

Cette relation particulière, a ajouté SM le Roi, a été construite et façonnée par des années d'efforts et de sacrifices réciproques.

20/8/2012

Source : MAP

Un total de 200.878 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin juillet dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 119.438 personnes, des Colombiens (89.631) et des Chinois (87.614), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juillet, une légère hausse de 0,25 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.764.932 de travailleurs.

Sur le total des affiliés étrangers, 667.718 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.097.214 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,55 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/8/2012

Source : MAP

Par CÉCILE DUFLOT Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement 

Les Roms, c’est d’abord une histoire. L’histoire d’un peuple faite de déplacements et de persécutions depuis un siècle. L’histoire d’un peuple qui porte l’obligation de migrer, l’impossibilité de trouver un chez soi. Depuis 2008 et l’accession de la Roumanie et la Bulgarie à l’Union européenne, un espoir de les voir retrouver le droit commun et de pouvoir enfin s’établir était né. Pourtant, les «mesures transitoires» mises en place par les gouvernements européens n’ont pas permis d’en faire des citoyens comme les autres.

Contrairement aux autres Européens, les Roms ne peuvent pas aspirer à une vie meilleure que celle que leur offre leur pays d’origine, où ils sont victimes de discriminations profondes et sont confrontés à des conditions inacceptables. La vie des Roms, leurs conditions de vie, d’accès à l’emploi, à la santé, au travail : tout cela n’est donc pas seulement la charge d’un pays. Leur histoire est devenue notre histoire : une question européenne.

C’est dans le cadre de l’Union européenne que peut se définir le cadre institutionnel, social et économique pour leur offrir une vie meilleure et renouer ainsi avec la mission historique du rêve européen : celui de la paix pour tous. Mais ce rêve européen n’étant pas encore atteint, la France a le devoir et l’obligation d’y prendre toute sa part. Le gouvernement précédent s’en était détourné : au démantèlement des camps, il ajoutait des reconduites à la frontière sur le territoire même de l’Union européenne.

Contrairement aux décisions prises dans d’autres pays, il avait même choisi de prolonger les mesures transitoires jusqu’à fin 2013. Ces mesures ont créé pour les pouvoirs publics des situations inextricables, obligeant des familles à vivre dans des campements de fortune, dont les conditions sanitaires sont indignes de la France, sans ressources et sans possibilité d’accès au marché du travail, rendant difficiles la scolarisation des enfants et l’accès aux soins, et ne permettant pas un relogement pleinement efficace.

Il est inconcevable qu’en France, quelques milliers d’êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés - comme l’a fait le précédent gouvernement -, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. On crée des errants, on jette des familles dans les rues, sur les routes, on interrompt le travail social, le suivi sanitaire, la scolarisation des enfants, etc. Laisser perdurer les bidonvilles et les campements insalubres condamnés par la justice n’est évidemment une solution pour personne.

Pourtant, une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire. C’était le sens de l’engagement du candidat François Hollande : «Pas de démantèlement sans solutions alternatives.» Telle est donc la feuille de route validée par les électeurs. C’est sur le terrain qu’il faut agir.

Suite aux décisions de justice, dès maintenant, nous recensons les terrains et locaux disponibles immédiatement dans les départements qui sont en premier lieu concernés : Seine-Saint-Denis, Paris, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône. Un peu partout sur notre territoire sont menées des initiatives prometteuses alliant hébergement et accompagnement des populations roms vers les dispositifs de droit commun en matière de travail, de santé, d’emploi et de logement.

Espaces aménagés pour un accueil individuel ou collectif, structures d’habitat temporaires, places d’accueil d’urgence spécifiques, expérimentation de l’accompagnement dans le logement diffus : il faut recenser et évaluer ces projets, afin de pouvoir généraliser ceux qui fonctionnent. Les structures d’insertion soutenues par les associations et largement améliorées depuis les premières expériences doivent être valorisées lorsqu’elles permettent de rendre efficace l’accès au droit. Dans ces dispositifs, la concertation locale est centrale ; les initiatives les plus pertinentes sont le fruit d’un travail commun entre familles, associations, collectivités locales, représentants de l’Etat, voire bailleurs sociaux. Les moyens nécessaires peuvent être mobilisés, et ces dispositifs ne sont pas nécessairement coûteux. D’ailleurs, le Fonds européen de développement régional prévoit des crédits spécifiques pour le logement de populations marginalisées : plusieurs projets d’aide aux Roms sont déjà soutenus dans ce cadre.

En y consacrant les moyens nécessaires, en mobilisant les pouvoirs locaux et en étendant les premières expériences mises en place et qui produisent des résultats, nous avons la possibilité, dans les semaines et mois à venir, de mettre en place une politique d’avenir pour les Roms en France, qui sera exemplaire en Europe, au lieu d’être pointée du doigt comme le fut celle du précédent gouvernement.

17/8/2012

Source : Libération

A Aigues-Mortes, les soutiens à un couple, condamné pour avoir tiré sur des jeunes en tenant des propos racistes, ne se cachent pas… Suite

En dehors des grandes questions soulevées lors de la journée des Marocains du monde, de nombreux problèmes attendent des solutions… Suite

Véritable vache à lait pour nombre d’économistes, les immigrés ne constituent pas un sujet particulièrement vendeur pour les historiens… Suite

A l’heure actuelle, au Maroc, la question de la migration et soumise à de nombreuses mutations… Suite sur Al Bayane

On ne peut pas entrer à l’Agence internationale de l’énergie atomique comme on veut… Suite sur Al Bayane

SM le Roi a toujours entouré les Marocains du monde d’un intérêt singulier… Suite

Dans le but de dégager le poids des traditions chez les musulmans expatriés, ern a commandité une étude…Suite sur Le Soir échos

Début août, un couple sans histoire a tiré sur des jeunes Maghrébins. Les élus et les services d’Etat s’inquiètent... Suite

«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
16/8/2012
Source : Maglor

Présenté en juin dernier, le projet « Mobilisation des Marocains Résidant en Belgique  pour le Développement du Maroc » est mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en collaboration étroite avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger et Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger. Ce projet est en outre réalisé avec le soutien financier du Gouvernement Belge  (Coopération belge au Développement).
Le projet a pour but d’inciter les Marocains de Belgique à contribuer au développement socio-économique d Maroc, notamment en accompagnant les porteurs de projets d’investissements, avec un impact local indéniable, et un transfert de compétences bénéfique pour l’économie marocaine.

Source: CCME

Hambourg va accorder aux employés et aux étudiants musulmans des jours fériés prévus par le calendrier de l'Islam, devenant la première ville allemande à le faire, ont annoncé ce mercredi la municipalité et des organisations musulmanes.
La décision, qui conclut cinq ans de négociations, comprend également la possibilité de suivre des cours de religion musulmane au sein des écoles publiques. «Cet accord est un pas important vers la reconnaissance de l'islam dans ce pays», a déclaré Daniel Abdin, du conseil des communautés musulmanes de Hambourg. Quatre millions de musulmans, dont la moitié ont la nationalité du pays, vivent en Allemagne. Environ 150.000 d'entre eux habitent à Hambourg.
Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière Angela Merkel, avait créé une polémique en avril en affirmant que l'islam ne faisait pas partie de la culture allemande, après la promesse par une organisation salafiste de distribuer gratuitement 25 millions d'exemplaires du Coran.
16.08.12
Source : 20 minute.fr Avec Reuters

L'été 2012 est chaud. Le ministre de la Communauté marocaine à l'étranger, rencontré lors de la Journée du migrant, le 10 août 2012, en a bien conscience. Faillite de la Comarit/Comanav, hausse des prix de la traversée, baisse des arrivées de MRE par bateau, mais aussi la polémique née de la subvention des associations de MRE par le ministère, autant de questions évoquées auxquelles Abdellatif Maazouz a répondu. Interview.
Yabiladi.com : Les subventions accordées aux associations des Marocains du monde ont suscité beaucoup de réclamations, notamment de la part de celles qui affirment n’avoir rien reçu.
Abdellatif Maâzouz : Je vais être clair et direct. Les associations qui ont touché de l'argent sans justification devront répondre de leurs actes. Nous ne leur pardonnerons pas !
Il y a aussi une sorte d’anomalie : le Maroc finance des associations françaises qui n’ont pas été capables de décrocher des subventions de la part du pays de résidence. On a l’impression qu’on a pris le problème à l’envers…
A. M : Non, pas du tout. Peut être qu’il était à l’envers, mais il ne l’est plus. Parce que, si vous voyez les éléments que nous exigeons des associations, vous trouverez la réponse à votre question : Un, il faut que cette association soit reconnue localement. Deux, il faut qu’elle soit organisée et qu’elle tienne ses réunions, qu’elle présente des justificatifs de ses comptes…. Et trois, il faut désormais qu'elle ait aussi un apport de la part du pays où elle se trouve. Pour moi, la seule garantie pour que ce tissu associatif soit sérieux et capable, est qu’il soit soutenu par le pays de résidence.
Pourquoi ne pas abandonnner tout simplement ce programme de subventions afin de concentrer les moyens du ministère sur d'autres actions ?
A.M : Vous savez, je ne peux pas être dans mille localités différentes et rencontrer tous les Marocains résidant à l’étranger. Je considère que le tissu associatif devrait jouer ce rôle de relai….Il faut qu’on apprenne à travailler ensemble. C’est une discipline, c’est de l’acquis, de l’apprentissage. Nous avons démarré un processus dans ce sens, en France, dans la région Nord-Pas-de-Calais, et on va voir ce que ça donne avant de pouvoir le généraliser par la suite.
Après, je peux très bien me concentrer, comme vous dites et mettre en œuvre une dizaine d’actions, puis m’en aller. Mais dans ce cas, qui peut me garantir que le Marocain pauvre qui vit dans un petit patelin à l’étranger bénéficie vraiment de ce qu’on peut lui apporter ? Mais il ne faut pas que les Marocains de l’étranger comptent uniquement sur le Maroc. Celui ou celle qui a choisi de vivre à l’étranger doit l’assumer. Cette personne paie ses impôts à l’étranger, consomme à l’étranger, ses droits se trouvent donc à l’étranger. Mon rôle à moi, en tant que gouvernement, est d’être à ses côtés pour l’aider à obtenir ses droits, mais à l’étranger et non au Maroc.
Le Marocain résidant à l’étranger doit s’intégrer dans la société civile qui l’entoure. Les priorités sont là et non dans le fait de donner de petites sommes aux associations ….Si je divise le budget qui leur est alloué, sur le nombre d’associations MRE, celles-ci n’auront pas plus de 1000 euros chacune. Qu’est-ce qu’elles vont faire avec ?
Faillite de la Comarit/Comanav, baisse des arrivées de MRE par bateau, augmentation importante des tarifs de la traversée. Qu’envisagez-vous de faire, pour les années à venir, pour éviter de retomber dans les mêmes problématiques ?
A.M : Honnêtement, ne plus avoir de pavillon marocain, est regrettable. Maintenant, je pense que c’est rattrapable. Le cas Comanav/Comarit est un cas qui peut arriver à n’importe quelle entreprise qui concerne le transport des MRE. Donc, c’est arrivé et à un moment défavorable.
J’ai pris les devants en allant sur place discuter, essayer de trouver une solution et puis j’ai vite compris que c’était beaucoup plus compliqué que ça en avait l’air, et que la situation n’allait pas être résolue du jour au lendemain. Monsieur Rebbah a, de son côté, cherché une solution alternative. Un appel d’offres a donc été lancé.
Le travail qui nous appartient de faire aujourd’hui, c’est de faire en sorte que la concurrence règne. Il faut qu’il y ait de la concurrence sur le marché et il faut que le consommateur puisse en profiter. Je pense que le gouvernement va dans ce sens.
16/8/2012, Mohamed Ezzouak
Source : Yabiladi

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault présidera "la semaine prochaine" une réunion interministérielle sur les Roms, au cours de laquelle sera évoquée la levée des mesures limitant leur accès au marché du travail, a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Des "pistes de travail" seront annoncées pour régler le problème des Roms installés dans des conditions précaires en France, a indiqué le ministre sur France Inter.
La levée des mesures transitoires qui limitent leur accès au marché du travail "peut être une des solutions", a-t-il ajouté.
Les ressortissants roumains et bulgares, nationalités de la majorité des Roms qui vivent dans des campements illégaux régulièrement évacués par la police, sont soumis à des "mesures transitoires" qui leur rendent très difficile l'accès au marché du travail dans huit pays de l'UE, dont la France.
Ces mesures limitent les emplois autorisés à 150 métiers définis par le gouvernement et obligent l'employeur à demander une autorisation préfectorale et à payer une taxe.
Le Premier ministre présidera cette réunion interministérielle "avec plusieurs membres du gouvernement" et recevra également "les associations" en charge du dossier, a précisé M. Valls.
Il a cependant ajouté que "la vraie solution" c'est que les pays d'origine "qui sont membres de l'Union européenne et demandent à rentrer dans l'espace Schengen, changent fondamentalement ces politiques qui discriminent depuis des décennies ces populations".
Manuel Valls a par ailleurs assuré que "l'objectif" de ne pas évacuer de camps sans solutions de relogement "sera progressivement mis en œuvre, mais c'est difficile, et il faut le dire".
"Il faut nous laisser travailler de manière sereine, sans stigmatiser ces populations, en respectant les lois européennes et nationales, mais aussi avec beaucoup de fermeté et d'humanité", a-t-il insisté.
Le Forum européen des Roms et des gens du voyage (Ferv) a demandé au président François Hollande l'arrêt du démantèlement des camps roms sans solution alternative, conformément à ses promesses de campagne.
La Commission européenne a dit suivre de près la manière dont les autorités françaises procèdent au démantèlement des campements de Roms.
16 août 2012
Source : AFP

Des inscriptions à caractère xénophobe, ainsi que des croix gammées, ont été découvertes sur un local privé de la commune du Barp (Gironde) utilisé durant le ramadan par une association musulmane, a indiqué aujourd'hui la préfecture de la Gironde.
La préfecture indique, sans plus de précisions, que les inscriptions ont été découvertes les 14 et 15 août et que ce local était utilisé "pour la première fois comme lieu de prière en période de ramadan par l'Association des Musulmans du Barp & des Environs". "Le préfet, Patrick Stéfanini, condamne fermement de tels agissements, exprime son indignation et indique qu'une enquête est actuellement diligentée par les services de gendarmerie", indique le communiqué.
16/08/2012
Source : Le Figaro/AFP

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