samedi 3 août 2024 13:13

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«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
Partant d’une vision pragmatique et réaliste, le dirigeant socialiste a développé une thèse simple. Il pense que la crise économique que traverse actuellement le monde et, principalement, la zone euro, doit pousser les pays de l’Union européenne à s’intéresser davantage à la Méditerranée si ils veulent vraiment sortir de cette crise. Et d’ajouter que ces pays ne peuvent pas se passer de la main-d’œuvre étrangère vu le vieillissement de la population. « Notre population est en train de vieillir, pense-t-il, et nous sommes contraints, également, de recevoir dans les années à venir davantage de main-d’œuvre en provenance des pays subsahariens ».
Quant au président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Driss Yazami, il a analysé les mutations de l’immigration marocaine. Selon lui, le nombre des Marocains à l’étranger a triplé durant les trois décennies et 10.000 à 20.000 personnes quittent le pays chaque année d’une manière légale. Mais la plus importante mutation, c’est le taux élevé de féminisation de l’immigration qui atteint actuellement 50 %. De plus, ce sont les femmes qui se font le plus naturaliser.
Un autre fait marquant concerne l’enracinement des Marocains dans les pays d’accueil, et pourtant ils restent fortement liés à leur pays d’origine. Mais la question importante, pour Yazami est la suivante : «Comment refonder, renforcer et réinventer ce lien ?» et «comment tirer profit dans le bon sens du terme, des cadres marocains pour participer au chantier de développement du pays ?».
Dans ce même sens, Kamal Daissaoui, président de l’arrondissement de Sidi Belyout a proposé aux professeurs et cadres marocains qui enseignent à l’étranger de réserver un peu de leur temps pour participer au développement de l’enseignement au Maroc.
Mais le Royaume dispose-t-il actuellement d’une politique migratoire claire et bien définie? La réponse d’Abdelhamid Jamri, président du Système des droits de l’Homme des Nations unies, était négative. Il pense que le Maroc avait durant des années une politique migratoire basée sur l’encadrement sécuritaire des Marocains à l’étranger, mais cette politique s’est éclipsée sans pour autant être remplacée par une politique plus visible.
De son côté, Rachid Alaoui, socio-économiste et consultant à l’Institut éthique et diversité a consacré son intervention pour répondre à cette question : les Marocains résidant à l’étranger constituent-ils une diaspora ou une communauté transnationale ?
Pour répondre à cette question, Rachid Alaoui qui coordonne un projet de dossier de la revue Hommes et Migrations sur le même sujet, voit utile « d’analyser les évolutions opérées au sein de cette migration qui a entre autres caractéristiques : sa mondialisation, sa féminisation croissante qui n’est plus seulement le fruit du regroupement familial, mais également le résultat d’une migration féminine autonome, souvent diplômée, son rajeunissement et sa diversité ».
L’intervention de Khalil Merroun, recteur de la Grande mosquée d’Evry, a été réservée à l’aspect religieux de l’immigration. Il pense que l’islam de France est « un islam marocain simple, qui se vit en douceur, un islam du juste milieu ».
Selon Merroun, les Marocains de France ont construit 350 mosquées avec une architecture typiquement marocaine dont certaines avec des minarets et 60 % des fidèles sont marocains. Il a exhorté le ministère des Habous et des Affaires islamiques à rattacher certaines mosquées aux biens de main morte pour ne pas perdre un patrimoine important.
Pour rappel, la première séance consacrée aux dynamiques migratoires et mutations a été présidée par Abdelmaksoud Rachdi, président de la plateforme Euromed des ONG. Alors que la deuxième dédiée aux nouveaux défis et perspectives a été présidée par Abdelhafid Amazigh, commissaire aux comptes et dirigeant de l’Association Al Wasl.
13 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération

Les ambassadeurs en Afrique en conclave à Rabat • Objectif: actualiser les outils de présence dans le continent. Un séminaire a été organisé vendredi dernier à Rabat afin de favoriser le développement des synergies entre les ambassadeurs marocains en AfTique, et les directeurs de l'Administration centrale des Affaires étrangères. Objectif: «chercher de nouveaux moyens pour renforcer davantage la présence marocaine en Afrique à travers l'actualisation de...Suite

Débutée comme une fête, la célébration, vendredi à Rabat, de la Journée nationale de la communauté résidant à l'étranger par des membres du gouvernement et des représentants des Marocains du monde...Suite

En 2011, l'Irak condamne à mort le Marocain Abdellatif Abdedayem. Deux autres Marocains parmi une dizaine, risquent de connaître le même sort, surtout suite à l'approbation récente de l'exécution de l'un d'eux par le président irakien...Suite

Le chef du gouvernement a rencontré les Marocains résidant à l'étranger, à l'occasion de la Journée nationale qui leur est consacrée chaque 10 août. Il leur a promis l'amélioration des services qui leur sont rendus...Suite

Des milliers d'ouvriers sont arrivés avec le lancement de vastes chantiers dans le BTP. Une partie d'entre eux s'est reconvertie dans le commerce, en bonne intelligence avec la population locale...Suite

Les Marocains du monde ont célébré vendredi 10 août leur journée nationale. Un rendez-vous annuel pour renforcer davantage les attaches avec la mère-patrie.
La célébration de la journée des Marocains résidant à l’étranger intervient cette année dans un contexte marqué par la nomination d’un nouveau gouvernement et également par la crise économique qui sévit dans la majorité des pays d’accueil, notamment ceux d’Europe. Une situation qui pousse de nombreux ressortissants à regagner leur terre natale. Afin d’entendre la voix de cette communauté, le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger a organisé, à cette occasion et sous la présidence du chef du gouvernement, une journée de communication entre gouvernement et diaspora marocaine. Cette année, la rencontre a été initiée sous le signe «promotion des services rendus aux Marocains du monde». Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Les aspirations des MRE quant à l’amélioration des services publics sont de plus en plus élevées. Surtout que ceux-ci restent entachés par la lourdeur et la complexité.
Ainsi, la manifestation avait pour objectif d’étudier les moyens permettant de promouvoir la qualité des services sollicités par les Marocains à l’étranger et de faciliter les procédures et démarches des différentes administrations et institutions au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l’étranger. Dans son mot d’ouverture, le ministre de tutelle, Abdellatif Maâzouz, a tenu à mettre en exergue l’importance de la promotion des services publics au profit de la communauté à l’étranger, surtout dans l’actuelle conjoncture, marquée par la crise et par la volonté des ressortissants d’investir au Royaume. Le ministre a braqué la lumière sur l’intérêt qu’accorde le gouvernement à cette question.
D’autant plus que le programme gouvernemental pour le quinquennat 2012-2016 a érigé l’amélioration de la qualité des services publics rendus aux MRE en axe prioritaire de son action en la matière.
Abdellatif Maâzouz a également fait savoir que le choix de ce thème tenait également compte du nombre des doléances formulées par les Marocains du monde, s’articulant notamment autour de la qualité des services dispensés par les administrations et les missions diplomatiques. De son côté, Abdelilah Benkirane a loué cette initiative et le choix de ce thème. Pour lui, «cette journée est l’occasion idoine pour prêter une oreille attentive à ces gens venus d’ailleurs». Et c’était le cas. Abdelilah Benkirane, venu accompagné de certains parmi les membres de son staff, a témoigné beaucoup d’intérêt pour les requêtes des Marocains migrants. Et ce, malgré quelques accrochages entre ces derniers et le staff d’organisation. Les ressortissants ont pointé du doigt l’administration, les missions diplomatiques et la justice. En somme, nos Marocains à l’étranger veulent une administration efficace et une justice transparente et intègre. La représentation politique n’est pas en reste. Les ressortissants réclament leur droit de vote afin de prendre part à la gestion de la chose publique en tant que Marocains à part entière.
Sur ce registre, Abdelilah Benkirane s’est montré rassurant, en leur promettant que pour les prochaines législatives, ils voteront pour les personnes qu’ils auront choisies. Cependant, du temps devait être accordé au gouvernement pour traiter l’ensemble des dossiers afférents aux obstacles constatés. En s’adressant à l’assistance, le chef du gouvernement a tenu à mettre l’accent sur sa nouvelle vision, basée essentiellement sur la promotion d’une nouvelle dynamique prônant la consolidation de la confiance, la non-discrimination et la réflexion commune autour de l’amélioration de la qualité des services rendus aux MRE. Il a ainsi souligné la volonté du gouvernement de mettre en place des structures d’encadrement spécifiques au niveau régional pour orienter et faciliter les démarches administratives au profit des MRE. «Il est temps que l’État soit au service de la communauté marocaine résidant à l’étranger et de l’ensemble de la société». L’État ne vous considère pas comme une source de devises. Aujourd’hui, vous disposez de tous les droits comme le reste des Marocains», pour reprendre l’expression de M. Benkirane.
Lors de cette rencontre, les ministres présents ont rappelé les programmes lancés par leurs départements en faveur de la diaspora. Ainsi, Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a mis l’accent sur les efforts consentis par son ministère afin d’offrir des services rapides, efficients et de qualité, notamment au niveau des consulats. Idem pour Abdeladim El Guerrouj, ministre en charge de la modernisation du secteur public, qui a cité les mesures prises par son département visant à qualifier l’administration et à rehausser la qualité des services. Quant à Idriss Azami, ministre chargé du Budget, il s’est étalé sur les stratégies adoptées en matières fiscale et douanière visant à faciliter les procédures au profit des MRE.
Convention de retraite au profit des Mre
Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature d’une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et la Caisse nationale des retraites et d’assurances, représenté par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Son objectif est de permettre à la communauté marocaine à l’étranger d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une pension de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
12 Août 2012,  Soumaya Bencherki
Source : LE MATIN

"Les ressources humaines, pilier du développement" est le thème du deuxième forum sur la migration prévu, les 22 et 23 août, à la commune Tafraout Al Mouloud, à l'initiative de l'Association éponyme avec l'appui de l'Initiative nationale pour le développement humain.
Cette édition prévoit un colloque sur la question du développement dans la commune , une session de formation au profit des associations sur les projets générateurs de revenu et une série d'activités artistiques ponctuées par deux soirées animées par des troupes d'Ahwach et des groupes de musique.
Figurent au menu également des activités sportives au stade communal, des spectacles et compétitions pour enfants, un salon de produits locaux au souk hebdomadaire de la commune et des cérémonies-hommages en l'honneur de nombre de personnalités s'étant illustrées par leur contribution au développement de la région.
Agadir, 12 août 2012
Source : MAP

Le gouvernement autonome de Catalogne n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers, dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du premier septembre, a réaffirmé, dimanche, un responsable catalan.
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
M. Bosch a également exprimé le soutien de la Catalogne à l'initiative d'un mouvement de médecins espagnols "objecteurs de conscience" qui ont fait part de leur rejet d'appliquer la décision de Madrid, accusant le gouvernement espagnol de "faire l'amalgame entre tourisme sanitaire et immigration".
La décision de Madrid "porte un coup dur à l'Etat de bien-être, dans la mesure où elle ne vise pas seulement les étrangers sans-papiers, mais aussi les Espagnols qui ne cotisent pas à la sécurité sociale", a encore estimé le responsable catalan.
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne. Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo, a défendu, la semaine dernière, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Selon une information rapportée par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif", en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs.
Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
12 août 2012
Source : MAP

Les participants à une rencontre organisée à l'occasion de la journée Nationale de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger ont plaidé pour plus de coopération entre les consulats Marocains et les autorités des pays d'accueil pour mieux défendre les droits et intérêts des Marocains du monde.
Lors de cette rencontre, tenue vendredi sous le thème : "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de doter les consulats de personnel suffisant et d'attachés sociaux qualifiés, indique dimanche un communiqué du ministère Chargé des Marocains Résidant à l'étranger.
Concernant les services juridiques et judiciaires rendus aux MRE au Maroc, la rencontre a été l'occasion pour souligner la nécessité d'une bonne coordination entre les différents départements concernés et l'implication de la société civile dans la défense des droits des MRE.
Les participants ont aussi mis l'accent sur l'importance d'informer les Marocains du monde sur les dispositions du Code de la famille et le régime de la kafala pour mieux préserver les droits de l'enfant.
S'agissant des prestations de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects et la Direction Générale des Impôts, les intervenants ont déploré le manque d'informations des MRE à propos des démarches et décisions se rapportant à cette administration. Ils ont, dans ce sens, recommandé à la Direction Générale des Impô ts de faire coïncider les avis d'imposition avec la période de retour des MRE afin d'éviter les majorations et intérêts de retard.
Les séminaristes ont en outre plaidé pour la mise en place d'un portail pour faciliter l'accès à l'information des MRE sur les différentes offres immobilières, appelant à la révision de la réglementation du secteur pour inciter les opérateurs à mieux respecter leurs engagements en termes de qualité et de délais de réalisation.
Au volet économique, l'accent a été mis sur la nécessité de réserver un quota au profit des MRE au niveau des zones industrielles et de mettre en place un mécanisme d'accompagnement des investisseurs MRE, outre la pérennisation du fonds MDM Invest et l'implication des compétences marocaines dans les chantiers de développement du Royaume.
Cette rencontre, présidée par le Chef du Gouvernement, Abdelilah Benkirane, a connu la participation de près de 600 MRE, ainsi que des représentants des départements et administrations concernés par la gestion des affaires des Marocains du monde, selon le communiqué.
12 août 2012
Source : MAP

Des dizaines d'agressions visant les immigrés sont régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes, sur fond de percée de l'activisme néonaziet de profonde crise sociale et économique.
Un jeune Irakien a été poignardé à mort dans la nuit de samedi à dimanche à Athènes par cinq motards chassant les étrangers, a annoncé la police, alors que le pays est accusé d'incurie face à la banalisation de la violence xénophobe.
Le jeune homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a succombé à l'hôpital où il avait été transféré avec "de nombreuses blessures provoquées par un objet tranchant", selon un communiqué de la police. La police recherche ses attaquants, "cinq personnes à bord de quatre motos qui avaient auparavant tenté dans la même zone d'agresser un Roumain et un Marocain", a ajouté le communiqué.
Le modus operandi est le même que celui de dizaines d'agressions visant immigrés, réfugiés ou Grecs d'origine étrangère, désormais régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes et d'autres centres urbains, sur fond de percée de l'activisme néonazi et de profonde crise sociale et économique.
Dans une rare réaction officielle, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias, a exprimé sa "profonde tristesse" pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, "quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent".
Le pays est actuellement dans le collimateur des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch, pour son incurie face à la violence xénophobe et l'impunité de fait jusque là garantie à ses auteurs, dont beaucoup présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au parlement avec 7% des voix en juin.
La réthorique anti-migrants alimentée par les dirigeants politiques
La réthorique anti-migrants des dirigeants politiques a aussi été dénoncé cette semaine par Amnesty International, après que Nikos Dentias eut estimé que le pays devait faire face à une "invasion d'immigrants" sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère.
Le meurtre du jeune Irakien intervient après le lancement par la police d'une opération visant à chasser des centres urbains les sans-papiers qui s'y entassent. Elle suit aussi l'arrestation en début de semaine d'un jeune Pakistanais pour le viol avec graves violences d'une adolescente de 15 ans sur l'île cycladique de Paros.
Durant sa récente campagne électorale, le conservateur Antonis Samaras, devenu premier ministre, avait promis de faire la chasse à l'immigration illégale.
Considérée comme l'une des deux principales porte d'entrée dans l'UE, la Grèce a enregistré plus de 55.000 arrestations de migrants en 2011 dans la région frontalière avec la Turquie, selon la police Frontex, et 12.000 depuis début 2012. Pour le nombre de migrants légaux, les estimations officielles grecques varient de 784.000 à 970.000. Les migrants irréguliers étaient eux 470.000 en 2010, selon les dernières données policières.
12/08/2012
Source :  LEXPRESS.fr/Avec

"Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont droit à des services de qualité, du fait qu'ils ont toujours fait montre de grandes capacités d'innovation, d'adaptation et d'un grand attachement à leur pays d'origine nonobstant les aléas de la conjoncture", a affirmé le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
"En choisissant l'amélioration des services rendus aux Marocains du monde comme thème de la journée nationale des MRE, nous avons voulu démontrer notre volonté, dans ce contexte de crise, de dépasser la vision alarmiste qu'adoptent certains médias en parlant de nos compatriotes expatriés comme des sinistrés", a souligné M. Maâzouz dans une interview publiée vendredi par le quotidien +Le Matin du Sahara et du Maghreb+.
A cet égard, le ministre a appelé toutes les instances concernées à répondre aux aspirations "légitimes" des MRE à une administration plus proche d'eux, à ne pas trop se compliquer la vie avec des procédures longues et fastidieuses et à être dignement accueillis et orientés, tout en relevant que l'atteinte à ces attentes "peut porter préjudice à la qualité des relations de ces concitoyens avec leur pays d'origine".
Le ministre a également fait savoir que "si le Maroc est classé au 3ème rang mondial avec un taux d'émigration des compétences qualifiées de18,5 pc, il est certain qu'une politique efficace de mobilisation des compétences peut ralentir cette évasion et, pourquoi pas, l'inverser. Notre approche dans ce sens vise la valorisation du savoir-faire de ces compétences et de leurs expériences professionnelles ainsi que l'optimisation de leur rô le dans la dynamique de développement du Maroc".
Concernant le bilan de l'opération "Marhaba 2012" qui a été lancée le 5 juin dernier, M. Maâzouz a précisé que les chiffres définitifs seront annoncés au lendemain du 15 septembre prochain, tout en notant que "les premières constatations indiquent un léger recul du nombre d'arrivées de MRE par rapport aux années précédentes, en raison de plusieurs facteurs défavorables".
Pour ce qui est de l'impact de la crise financière et économique qui sévit en Europe sur les concitoyens, le ministre a constaté qu'elle est plus visible en Espagne qu'en Italie, en témoigne ses répercussions sur la stabilité de l'emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne.
"J'ai rappelé aux responsables espagnols que la communauté marocaine est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l'Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d'entrée vers les marchés arabe et africain d'une économie espagnole en besoin d'ouverture pour se relancer", a indiqué M. Maâzouz.
Quant à l'Italie, le ministre a dit qu'"il a été agréablement surpris d'apprendre que la communauté marocaine est la mieux intégrée et qu'elle compte, sur ses 600.000 membres, près de 60.000 chefs d'entreprise de tailles diverses".
Il est à rappeler que le ministère chargé des MRE organise ce vendredi, sous la présidence effective du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et avec la présence et la contribution de plusieurs ministres, une journée de communication sur le thème "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", au club Bank Al-Maghrib à Rabat.
Cette manifestation servira de cadre de rencontre entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et les responsables des institutions et départements publics concernés. Elle permettra d'étudier les moyens de nature à promouvoir la qualité des services sollicités par les MRE et à faciliter à leur intention les procédures et démarches des différentes administrations, institutions et collectivités locales au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l'étranger.Bas du formulaire
10 août 2012
Source : MAP

Une douzaine d'associations représentant le collectif immigré en Espagne ont exprimé leur "rejet total" de la décision du gouvernement espagnol de priver les immigrés en situation illégale de la carte sanitaire qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux. Cette mesure constitue "un recul dans les politiques migratoires et dans le respect des droits fondamentaux" des immigrés, ont souligné ces associations dans un manifeste adopté, samedi à Madrid, lors d'une réunion en présence de plusieurs responsables syndicaux et de représentants de partis de l'opposition. Ce texte, dont les grandes lignes ont été relayées par des Médias espagnols, qualifie d'"extrêmement grave" la décision du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. La mesure qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre prochain porte atteinte aux valeurs de la cohabitation et de la tolérance, selon le manifeste signé par le collectif des immigrés originaires d'Amérique Latine, d'Europe de l'Est et du Maroc. Les associations ont lancé, à cette occasion, un appel aux partis politiques, aux syndicats et à la société civile espagnole pour rejeter cette mesure qui porte atteinte à la cohabitation démocratique et citoyenne en Espagne. L'exécutif espagnol avait décidé récemment que les sans-papiers n'auront plus accès aux prestations médicales gratuites en vertu d'un amendement de la Loi sur les étrangers qui entrera en vigueur le 1er septembre. Plus d'un demi-million de sans-papiers seront concernés par cette mesure, selon les médias espagnols. En vertu de cette nouvelle loi, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement )et du suivi des enfants en bas âge.
11 août 2012
Source : MAP

L'Espagne continuera de soigner dans le système public de santé les immigrés en situation irrégulière mais leur traitement sera facturé à leurs pays d'origine s'il existe une convention bilatérale, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.
Cette mesure s'appliquait déjà en Espagne aux visiteurs de passage mais elle sera désormais élargie aux immigrés sans papiers, qui pouvaient jusque-là être soignés gratuitement dans le service public espagnol lorsqu'ils résidaient dans le pays, a expliqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a décidé de priver les immigrés en situation irrégulière d'accès au système gratuit de santé à partir du 1er septembre.
Seuls les urgences, le suivi de grossesse et l'assistance aux moins de 18 ans leur seront ensuite encore ouvertes.
Même lorsqu'ils n'avaient pas de papiers, les étrangers pouvaient jusqu'à présent obtenir une carte vitale s'ils avaient déclaré leur adresse auprès de la municipalité.
Le traitement des personnes qui avaient jusqu'ici une carte vitale et n'en ont plus (à partir du 1er septembre, ndlr) sera facturé à leurs pays", a expliqué la porte-parole.
La mesure s'appliquera ainsi aux pays européens "et aussi lorsqu'il existe des conventions bilatérales, comme par exemple avec l'Equateur ou le Maroc", a-t-elle ajouté.
La décision du gouvernement de limiter l'accès à l'assistante médicale gratuite et universelle dont l'Espagne se targuait jusqu'à présent a provoqué une grande polémique en Espagne.
Des associations d'immigrés dénoncent une décision qui frappe "les plus vulnérables" tandis que déjà plus de 1.000 médecins de famille se sont inscrits sur une liste d'"objecteurs de conscience" à cette mesure.
Face à ce malaise, le ministère de la Santé a annoncé cette semaine qu'il songeait à un système d'assurances payantes qui donneraient accès au service public.
Les personnes originaires de pays n'ayant pas établi de convention avec l'Espagne ou qui "ne sont pas couvertes par le système d'assurance de leur pays, devront payer elles-mêmes ou à travers leur assurance privée", a précisé la porte-parole vendredi.
10 août 2012
Source : (AFP

Le nombre de Colombiens vivant en Espagne devrait chuter de moitié et les transferts d'argent de ces immigrés vers la Colombie a connu une baisse de 14 pc, révèle une étude élaborée par l'Association culturelle de coopération et de développement pour la Colombie.
L'étude fait également état du retour, outre des Colombiens, de citoyens de l'Equateur et du Brésil, des pays qui connaissent actuellement une amélioration de leur situation économique offrant plusieurs opportunités d'emploi.
"Nous estimons que presque la moitié de la population colombienne qui vit en Espagne devra revenir dans les prochains mois car l'économie de la Colombie est à présent la plus forte", a déclaré le vice-président de l'association Ivan Santos cité, vendredi, par le quotidien colombien + El Tiempo+ .
Selon lui, le chô mage qui sévit en Espagne en raison de la crise a eu un impact sur le transfert d'argent des immigrés colombiens vers leur pays d'origine, enregistrant ainsi une baisse de 14 pc au cours du premier trimestre de l'année en cours.
11 août 2012
Source : MAP

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a souligné que les effets de la crise économique internationale ont mis les Marocains du monde dans une situation difficiles, se disant toutefois optimiste quant à la possibilité de les surmonter.
Intervenant lors d'une rencontre, organisée vendredi à Rabat à l'occasion de la journée nationale de communauté marocaine établie à l'étranger, M. Benkirane a estimé qu'à travers la solidarité, il est possible de surmonter la crise que connait la zone euro, mettant en avant la nécessité d'améliorer les services rendus aux Marocains du monde et de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani, a rappelé les mesures prises par son département pour hisser le niveau des services rendus aux Marocains du monde, dont l'élargissement du réseau des consulats et l'amélioration de leurs prestations.
Il a également rappelé les programmes lancés par son département en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment ceux en relation avec la gestion des consulats, la généralisation de la carte biométrique et du passeport biométrique et le système informatique de l'état civil, soulignant que l'objectif de ces programmes est d'offrir "des services rapides, efficients et de qualité".
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelâdim El Guerrouj, a mis l'accent sur une série de chantiers visant à opérer des changements radicaux au niveau de la relation entre l'administration et les citoyens et ce, dans la perspective de rendre l'administration plus efficiente et plus proche des citoyens.
Il a à cet égard cité la facilitation de l'accès aux services administratifs publics, le renforcement et le développement de l'administration électronique pour améliorer et simplifier les procédures, soulignant que le gouvernement prévoit dans les prochaines semaines de mettre en place des unités au sein de l'ensemble des administrations pour améliorer l'accueil, recevoir les doléances et assurer la permanence.
Quant au ministre délégué chargé du budget, Idriss El Azami El Idrissi, il a affirmé que son département Âœuvre en faveur de l'amélioration des services, notamment la déclaration électronique des véhicules depuis les pays de résidence, ce qui permettra dans un avenir proche le transit automatique des véhicules.
Il a été procédé aussi à la mise en place de permanences, la suspension des congés administratifs pour les cadres travaillant dans les centres de transit lors de la haute saison, outre la distribution d'un guide douanier en faveur des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du ministre d'Etat, Abdellah Baha, du ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, et du ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et la Caisse nationale des retraites et d'assurances, représenté par la Caisse de dépô t et de gestion (CDG).
Cette convention, signée par M. Maâzouz et le secrétaire général de la CDG, Said Leftit, vise à permettre à la communauté marocaine établie à l'étranger d'adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une mention de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
Plus de 3 millions de Marocains résident à l'étranger, selon un décompte des consultas marocains, soit plus de 10 pc de la population du Royaume.
10 août 2012
Source : MAP

Le nombre de circoncisions pratiquées en Belgique est en hausse ces cinq dernières années. En 2011, l’assurance maladie-invalidité (Inami) a remboursé 25 286 circoncisions, pour un coût total de 2,476 millions d’euros, rapporte l’agence d’information Cathobel s’appuyant sur un article paru vendredi 10 août 2012 dans le journal Le Soir.
Le nombre d’interventions remboursées est passé de 19 853 en 2006 à 25 286 en 2011, soit une hausse de 21 % sur cinq ans. Depuis 25 ans, environ un garçon sur trois nés en Belgique serait circoncis, mais aucune statistique officielle ne permet de distinguer les circoncisions effectuées pour raisons médicales, personnelles ou rituelles. L’Inami n’impose en effet pas au médecin d’en spécifier les modalités pour rembourser cet acte.
Le remboursement n’est pas remis en question, la ministre de la Santé précisant que la priorité est de garantir les meilleures conditions d’hygiène.
10/8/2012
Source : La Croix

Le Médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo a défendu, jeudi, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hô pitaux publics d'Espagne, à la veille de l'entrée en vigueur d'un nouveau décret de Madrid visant à priver les étrangers en situation illégale de la "Carte sanitaire".
Ce décret "porte atteinte aux droits fondamentaux acquis après la fin du franquisme en mettant fin à un droit universel", celui de l'accès à la santé publique, a souligné M. Ribo dans une déclaration à la presse locale.
"On commence à faire marche arrière après plusieurs années en privant des catégories vulnérables comme les immigrés de la couverture médicale", a ajouté le Médiateur de la Catalogne, appelant le gouvernement régional à ne pas appliquer ce décret dont l'entrée en vigueur est prévue pour le premier septembre.
Il a indiqué qu'il fera parvenir prochainement des recommandations à ce sujet au gouvernement catalan, sans fournir plus de précision.
M. Ribo a également rejeté le projet du gouvernement espagnol visant à suggérer aux immigrés en situation illégale de souscrire une assurance de 710 euros par année pour pouvoir bénéficier de l'assistance médicale dans les hô pitaux publics, estimant que le fait d'imposer cette assurance constitue une "violation de droits basiques".

Il a cet égard appelé à "faire preuve de sens commun", se demandant comment une personne qui n'a pas le droit de travailler, peut s'acquitter de 710 euros pour souscrire une assurance qui peut atteindre 1.864,80 euros pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Les études ont démontré que l'idée selon laquelle les immigrés abusent du système de santé est fausse, a-t-il dit, appelant à ne pas confondre "tourisme sanitaire et immigration".
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impô ts. Selon une information rapportée mardi par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hô pitaux publics doivent souscrire une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique de 500 millions d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif" en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
"Nous devons trouver un mécanisme administratif, alternatif à la Carte sanitaire", avait déclaré le ministre régional de la Santé, Boi Ruiz. D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
09 août 2012
Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les comportements frauduleux de corruption et de harcèlement exercés par des membres de services de sécurité à des postes frontières, annonce jeudi un communiqué du Cabinet royal.
Cette enquête, ouverte suite à des plaintes exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger ayant subi des désagréments lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume, a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente, ajoute le communiqué.
En voici le texte intégral :.
"Dans le cadre de l'écoute constante et de la bienveillance dont entoure Sa Majesté le Roi l'ensemble des citoyens marocains où qu'ils se trouvent, diverses plaintes ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger suite aux désagréments subis lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume.
Sa Majesté le Roi a ordonné l'ouverture d'une enquête conformément à la loi, portant sur ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières.
L'enquête ainsi diligentée a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Sa Majesté le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui ternit l'image du Maroc et des Marocains, afin d'empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent.
Dans ce cadre, une séance de travail s'est tenue au Palais Royal de Casablanca sous la présidence de Sa Majesté le Roi, en présence du ministre de l'intérieur, du ministre de l'économie et des finances, du Général de corps d'armée Commandant la Gendarmerie Royale et du Directeur général de la Sûreté nationale et du Directeur Général de la Douane et impôts indirects".
09 août 2012
Source : MAP

Le rituel se renouvelle à chaque période estivale : les offensives commerciales des banques pour capter la clientèle des Marocains résidents à l’étranger (MRE) se multiplient. Mais cette année la concurrence est particulièrement acerbe. Il faut dire que tous les établissements de la place ont plus que jamais besoin de cette manne dans l’actuel contexte de tensions sur les liquidités sans compter que le gâteau a tendance à se rétrécir avec la crise économique dans les pays d’accueil des MRE.
Dans ce sillage, les banques ont toutes veillé à muscler leurs offres classiques : comptes sans frais de gestion et rémunérés, transferts de fonds à tarifs préférentiels et conditions avantageuses pour les crédits immobiliers. Des prestations axées sur les nouveaux moyens électroniques prennent également une place croissante dans les catalogues.
Les banques jouent aussi des coudes pour étendre leurs partenariats internationaux. Un atout qui, tout comme la banque à distance, est vital pour doper les flux des transferts de fonds qui restent le filon le plus porteur sur le marché des MRE (59 milliards de DH transférés en 2011), ce qui est à lier au fait que 75% des flux financiers provenant des MRE sont destinés au soutien familial. Dans cette course, la Banque Populaire conserve une très confortable avance, avec une part de marché de plus de 53% sur le total de dépôts détenus par les MRE qui atteignent eux-mêmes 136 milliards de DH (21% des ressources clientèle du système bancaire). La banque est bien partie pour conserver son leadership car en dépit de l’effervescence, la répartition du marché n’a pas sensiblement changé sur les derniers mois : près de 27% de part de marché pour Attijariwafa bank, autour de 10% pour BMCE, environ 3% chacun pour le Crédit du Maroc et Société Générale et moins de 2% chacun pour BMCI, CAM et le CIH.
9/8/2012, Réda Harmak
Source : La Vie éco

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