samedi 3 août 2024 15:20

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le parti socialiste suisse se prépare à un chaud débat ce week-end, 8 et 9 septembre, à Lugano en matière de politique migratoire. Centres spéciaux et renvois forcés sont au menu du congrès.

Centres spéciaux pour requérants délinquants, interdictions de périmètre, renvois forcés: le papier de position du Parti socialiste (PS) sur la politique migratoire ne craint pas les sujets chauds. Le débat sera vif parmi les délégués ce week-end à Lugano.

«Pour autant que le congrès accepte d'entrer en matière», souligne le président du PS Christian Levrat lundi dans «Le Temps». «Car il y a des fronts en Suisse alémanique qui ne veulent pas lier le débat sur la migration aux questions sociales, comme le logement, les infrastructures, le marché du travail, la formation».

 

«Certains craignent que l'on rende les migrants responsables de ces problèmes», poursuit M. Levrat: «Ce n'est pas la thèse du comité directeur». Celui-ci s'est réuni il y a dix jours pour discuter encore une fois de ce papier de position qui a suscité plus de 800 réactions et demandes d'amendements en première lecture.

La seconde mouture, retravaillée, a occasionné moins de 80 réactions. L'orientation de principe du papier a été conservée, et c'est précisément celle-ci qui devrait provoquer un vaste débat de fond parmi les délégués avant même l'entrée en matière.

Interviewé dans le quotidien romand, le président du PS se dit toutefois confiant: «Je crois que nous pourrons trouver une ligne commune sur la plupart des points essentiels».

«Lacunes de politiques sectorielles»

Présenté début avril, ce papier vise à renforcer la crédibilité du PS en matière de politique migratoire. Un sondage avant les élections fédérales avait montré que seuls 9% des électeurs jugent le PS crédible dans ce domaine, alors que l'UDC était créditée de 67%. «Je ne peux pas l'accepter», note M. Levrat.

Le document propose non pas de restreindre l'immigration mais de durcir les mesures contre le dumping salarial et l'exploitation. Il envisage également un tour de vis concernant les requérants délinquants.

Pour M. Levrat, si la migration suscite un malaise en Suisse, c'est qu'elle constitue «un miroir grossissant sur les déficits et les lacunes de politiques sectorielles». Et de fustiger la droite au sujet notamment des mesures d'accompagnement à la libre circulation des personnes: «Même les abus les plus crasses, les milieux économiques refusent de les combattre».

3/9/2012

Source : 20 minutes

Les musulmans d’Europe sont de plus en plus victimes de discriminations… Suite

L’immigration clandestine vers l’Espagne emprunte de nouvelles formes… Suite

Le gouvernement français est favorable à la création d'un "groupe pionnier" d'Etats chargés, au sein de l'Union européenne, de réfléchir à une meilleure intégration des populations roms, a déclaré mardi la vice-présidente de la Commission européenne Viviane Reding.

Après une conférence interministérielle sur les Roms, Matignon a récemment annoncé des mesures pour faciliter leur accès au travail.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a également annoncé qu'il se rendrait à la mi-septembre avec le ministre délégué aux Affaires européennes Bernard Cazeneuve en Bulgarie et en Roumanie, deux pays dont sont issus la plupart des Roms, pour tenter de trouver des solutions européennes au problème des Roms.

"Je suis très contente, après les discussions que j'ai eues avec les responsables gouvernementaux hier, que le gouvernement suive mon idée de créer un groupe pionnier d'Etats membres qui veulent résoudre le problème, dont la France, d'Etats membres qui sur leur territoires ont pris des mesures très positives, dont l'Espagne et la Finlande, et d'Etats membres qui ont une grande population rom dont la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie; de les mettre ensemble pour élaborer ensemble les recettes qui marchent", a déclaré mardi Viviane Reding sur France Info.

La Commission européenne a annoncé début août qu'elle surveillait de près la manière dont les autorités françaises procédaient au retour des Roms dans leurs pays d'origine.

Mais la commissaire européenne à la Justice et aux droits fondamentaux estime que la France, qui a repris les démantèlements de campements illégaux de roms et les expulsions cet été, a adapté ses lois aux standards européens.

Viviane Reding avait brandi la menace d'une procédure d'infraction après un discours de Nicolas Sarkozy en 2010 à Grenoble durcissant la politique française envers les Roms.

Sous la pression de Bruxelles, la France a finalement transposé dans sa législation l'ensemble des règles européennes relatives à la libre circulation des personnes.

Selon un rapport de l'Agence des droits fondamentaux sur la situation des Roms dans 11 Etats membres, un Rom sur trois est au chômage, 20% ne bénéficient d'aucune couverture et 90% vivent sous le seuil de pauvreté.

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

4/9/2012

Source : Reuters

Un total de 204.114 membres de la communauté marocaine établie à l'étranger ont regagné le Maroc via le poste frontalier Bab Sebta durant la période du 5 juin au 3 septembre, contre 164.607 durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 22, 76 pc.

Le nombre des MRE ayant transité par le même poste durant la phase retour de l'opération transit 2012 a également progressé de 11.10 pc au cours de la même période, passant ainsi de 148.160 personnes en 2011 à 164.607, a indiqué lundi à la MAP Abdelakrim Cherradi, responsable de l'administration des douanes.

Pour ce qui est du trafic des véhicules, la première phase de l'opération Transit a été marquée par une légère hausse de 2,02 pc (42.978) contre une baisse de 2.4 pc durant la phase retour (38.086 véhicules).

Samedi dernier, un pic a été enregistré au niveau du poste frontalier de Bab Sebta avec l'affluence de 7.176 personnes et 1.992 véhicules.

En dépit de l'important flux des MRE, l'opération transit se déroule dans de bonnes conditions grâce aux efforts déployés par tous les acteurs concernés dont la Fondation Mohammed V pour la solidarité, les services de sécurité et l'administration des Douanes, a assuré M. Cherradi.

3/9/3012

Source : MAP

Les visas de trois mille élèves d'une université de Londres ont été annulés.

Abdus Samad, 21 ans, est arrivé du Bangladesh il y a un peu plus d'un an pour étudier le droit à Londres. «Plein d'espoir, raconte-t-il, attiré par la réputation du système éducatif britannique.» Mais, après avoir achevé sa première année à la London Metropolitan University, il vient de recevoir cette semaine un e-mail lui indiquant qu'il avait soixante jours pour trouver un autre établissement ou quitter le pays. Abdus est l'un des quelque 3000 étudiants non européens victimes du retrait, mercredi, de la licence de la London Metropolitan University lui permettant de sponsoriser les visas d'étudiants étrangers. Les universités bénéficient d'une délégation du ministère de l'Intérieur comme «sponsors de confiance» pour apprécier les demandes de visas. Or, après une enquête, l'Agence britannique de contrôle des entrées et sorties aux frontières (UKBA) a jugé laxistes les conditions dans lesquelles cette université examinait les candidatures d'étrangers. Elle lui reproche notamment un niveau d'anglais insuffisant pour certains.

Ce retrait de la licence de la London Met implique l'annulation des visas de tous ses étudiants extracommunautaires. L'agence de l'immigration conseille aux étudiants admis pour la rentrée de septembre de ne pas venir. Ceux qui sont déjà là se retrouvent en plein désarroi. «Je ne sais pas ce qui va m'arriver, s'alarme Abdus Samad. J'avais un visa de trois ans pour étudier ici. Maintenant, on me donne une liste d'universités où postuler et demander un nouveau visa, mais les procédures d'admissions sont fermées partout. Il se peut que d'ici deux mois, je sois forcé de rentrer au Bangladesh.»

La London Met a mis en place une ligne téléphonique d'aide à ses étudiants originaires de quelque 160 pays, dont l'Inde, le Nigeria, la Chine, la Colombie, la Russie ou les États-Unis, tandis qu'une cellule de crise tente de trouver des solutions avec le gouvernement, tout en cherchant à recaser les élèves concernés dans d'autres établissements. «Nous estimons que la mesure est hors de proportion, même face aux preuves qui nous ont été présentées», s'indigne le vice-chancelier de l'université, Malcom Gillies. Les étudiants ont manifesté jeudi devant Downing Street, avant d'être délogés par la police.

Réduire les entrées dans le pays d'ici à 2015

«Cette décision envoie un message très clair à tous les étudiants du monde entier: ils ne sont pas les bienvenus en Grande-Bretagne», dénonce Adnan Pavel, vice-président du syndicat étudiant de la London Met. «Cette mesure ne concerne que l'administration de la London Metropolitan University et ne relève certainement pas d'un resserrement des conditions d'accueil d'étudiants étrangers au Royaume-Uni, qui compte les meilleures universités du monde», tient à souligner Eric Thomas, président de l'organisme de représentation Universities UK.

Reste que ce nouvel épisode chaotique de l'agence chargée de la surveillance de l'immigration, déjà épinglée pour sa gestion fluctuante des contrôles des arrivées dans le pays, révèle la difficulté du gouvernement à mener à bien sa politique de limitation de l'immigration. David Cameron s'est donné comme objectif de réduire les entrées nettes dans le pays de 216.000 par an à moins de 100.000 d'ici à 2015. Or, 40 % de ces immigrants sont des étudiants, dont le nombre a doublé depuis dix ans.

Pour pallier la baisse de leurs subventions publiques, les universités britanniques se sont tournées vers le recrutement de candidats étrangers. Les droits d'inscription qu'ils payent au prix fort représentent plus de 10 % de leurs budgets. Dans les conditions actuelles, les étrangers peuvent bénéficier d'un visa de trois ans au maximum pour étudier au Royaume-Uni. La possibilité qui existait auparavant de rester deux ans de plus après la fin de leurs études a été supprimée. Pour certains, comme Abdus Samad, le retour au pays risque d'être précipité. «Ma famille s'est sacrifiée pour payer les 10.000 livres de ma première année. Si je rentre sans diplôme, ça n'aura servi à rien», se désole le jeune homme.

31/8/2012

Source : Le Figaro

 

Depuis quelques années, on observe un phénomène très peu étudié: l’internationalisation des recrutements des volontaires et des salariés dans les ONG de solidarité internationale. Cette dynamique, qui a déjà commencé dans les ONG dites d’urgence, se diffuse également dans les ONG de développement.

En effet, les ONG d’urgence, telles que Médecins sans Frontières ou encore Action Contre la Faim, ont diversifié les sources de recrutement des volontaires et des salariés dans les pays européens et nord-américains. Ces dernières ont ainsi pu mutualiser les ressources humaines et les compétences de leurs réseaux et faire face au turnover auquel elles sont confrontées. De même, parfois, il arrive que les ONG internationales du Nord proposent des formations (Bioforce, IFAID…) et des postes de volontaire ou de salarié à l’international aux membres de leur personnel local. Ce type de mobilité internationale proposé au personnel local pour le fidéliser, reste rare mais contribue à la circulation des acteurs associatifs à l’international. Ce phénomène d’internationalisation des recrutements dans les ONG de solidarité internationale ne concerne qu’un nombre limité de recrutements, le plus souvent en provenance des pays du Nord, et rares sont ceux en provenance des pays du Sud.

En ce qui concerne les ONG de solidarité internationale dits de développement, elles commencent également à diversifier les recrutements et ce notamment dans le cadre du volontariat. Cependant, elles doivent faire face à des difficultés assez importantes pour concrétiser l’accueil de ces volontaires extra-communautaires dans les ONG du Nord.

Le principe limité de réciprocité d’accueil des volontaires du Sud dans les ONG du Nord

Depuis quelques années, il est à noter que certains pays du Sud tels que le Togo, le Niger, le Burkina Faso ou encore le Maroc développent des politiques publiques de bénévolat et de volontariat, souvent encouragées par les ONG de solidarité internationale et les financements publics issus des pays du Nord.

Ces derniers ne cessent de militer pour que le principe de réciprocité soit effectif et que les ONG du Sud recevant des volontaires et des salariés originaires du Nord puissent également envoyer des jeunes qui s’engageraient dans les pays européens.

Cette problématique liée à la difficulté de circulation des ressortissants non européens en Europe est souvent évoquée lors des rencontres et des débats. Il convient de rappeler que le statut de volontaire de la solidarité internationale (VSI), défini par la loi du 23 février 2005, peut être attribué à toute personne majeure, sans conditions de nationalité et que par ailleurs, depuis 2010, le service civique permet théoriquement l’accueil en France des volontaires non européens.

Pourtant, les difficultés sont réelles quant à la circulation des volontaires extracommunautaires, pour qui l’obtention d’un visa dans ce cadre relève du parcours du combattant, et ce malgré l’appui des ONG et des institutions partenaires du Nord. C’est ainsi qu’en juin dernier, l’Union Européenne a procédé à une consultation relative aux directives « sur l’entrée et le séjour au sein de l’Union européenne des chercheurs, étudiants, élèves, stagiaires non rémunérés et volontaires extra-communautaires» pour tenter de résoudre la question. Consultation relayée par les associations de solidarité internationale et notamment par France Volontaires qui met l’accent sur les obstacles rencontrés dans le cadre de la réciprocité des échanges et les limites qui s’ensuivent de la mobilité des volontaires originaires des pays tiers.

Les volontaires/salariés originaires du Sud dans les ONG du Nord (en mission au Maroc)

Parallèlement à cette dynamique d’accueil sur le sol européen des volontaires issus des pays du Sud que je viens d’évoquer, j’ai pu observer, dans le cadre de la thèse que je suis en train de réaliser, un autre phénomène à savoir la présence au Maroc d’expatriés originaires du Sud en mission pour des ONG du Nord.

En effet, pour analyser le processus de l’engagement-travail des acteurs associatifs, leurs parcours et leurs trajectoires d’engagement, j’ai réalisé 69 entretiens avec des volontaires, des salariés, des bénévoles et des stagiaires travaillant au Maroc dans des ONG de solidarité internationale de nationalité française, italienne, espagnole et canadienne (entre 2008 et 2012).

A cette occasion, j’ai rencontré des acteurs associatifs originaires du Niger, de la Côte-d’Ivoire et du Sénégal (soit 4,4 % de l’échantillon) engagés sous statut de volontaire (2) et salarié (1) dans des ONG de solidarité internationale du Nord.

Ces travailleurs humanitaires, originaires du Sud travaillant dans un pays du Sud pour une ONG du Nord, ont entre 29 et 41 ans et sont tous titulaires d’un diplôme bac +5.

2 personnes avaient déjà une expérience dans l’associatif dans le pays d’origine (1 an à 10 ans d’expérience de bénévolat et de salariat) et la troisième a découvert l’associatif au Maroc pendant ses études. 2 personnes ont été recrutées sur place au Maroc (l’une a suivi son conjoint (e) et l’autre a eu une bourse d’études) et la troisième dans le pays d’origine. Pour une personne, le contrat au Maroc, constitue le 3e contrat en tant qu’expatrié international (6 ans d’expérience) ; tandis que pour les deux autres c’était leur premier poste d’expatrié volontaire. En ce qui concerne l’engagement, une seule personne évoque son engagement total dans la carrière humanitaire alors que les deux autres travailleurs humanitaires considèrent leur mission plutôt comme un emploi et une expérience professionnelle supplémentaire utiles pour l’avenir.

Enfin, tous mentionnent le choc culturel subi :

« J’ai l’habitude d’être en maison. C’était la première fois en appartement. J’ai dû changer mes habitudes. Je n’avais pas de contact avec les voisins la première année. J’ai l’habitude de manger du poisson et du riz. Mes habitudes alimentaires ont été un peu perturbées. La deuxième année j’ai trouvé mes repères. »

« J’ai souffert du dépaysement et de l’éloignement. Quand on est étrangers on vit en communauté et les rapports sont assez limités avec les Marocains. Perception du racisme car pays d’immigrés clandestins, les noirs n’ont pas une bonne image alors qu’au sein de l’établissement d’excellentes relations avec les collègues mais quand on sortait… »

En plus des travailleurs humanitaires originaires des pays du Sud, j’ai également mené des entretiens avec des binationaux que j’ai rencontrés dans les ONG de solidarité internationale choisies dans le cadre de la thèse: maroco-français (8,7%) et algéro-français (4,4%), chilien-canadiens (1,5%). Ces entretiens, dont l’analyse n’est pas finalisée, donneront des éléments supplémentaires de compréhension quant à la trajectoire professionnelle et au processus d’engagement des acteurs humanitaires.

 

Pour conclure, il est à noter qu’environ 18,9% des acteurs associatifs, rencontrés dans le cadre de ma thèse, sont des personnes issues d’un pays du Sud ou binationales, ce qui confirme le processus en cours à savoir : la diversité dans les recrutements dans les ONG de développement. De même, il est à noter également que les ONG internationales rencontrées au Maroc recrutent des personnes de nationalité autre que celle de l’ONG. Ainsi, au sein d’une ONG, les volontaires et salariés peuvent être de nationalité française, italienne, espagnole voire sénégalaise ce qui démontre le mouvement d’internationalisation des recrutements dans les ONG de développement à l’instar des ONG d’urgence.

Chadia Boudarssa

2/9/2012

Source : grotius.fr

 

Pour Ankara, l’établissement servira de laboratoire à l’organisation de la diaspora turque en Europe… Suite sur « Le Monde »

L’Association des Écoles Marocaines au Québec, en partenariat avec le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger, informe que des cours de langue arabe et de culture marocaine seront donnés au centre culturel marocain Dar EL Maghrib au profit des enfants de la communauté marocaine chaque samedi (de 11h00 à 14h00) et chaque dimanche (de 12h00 à 15h00) tout au long de l’année 2012-2013 (du mois de septembre 2012 au mois de juin 2013), et ce selon un calendrier scolaire préétabli.

300 places subventionnées par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger seront disponibles pour les enfants de notre communauté âgés de 6 ans et plus. Seulement les cours de niveaux un et deux primaires seront dispensés au centre.

Les inscriptions auront lieu au centre culturel marocain Dar El Maghrib situé au 515, rue Vigier Est à Montréal (Station métro Champs –De- Mars) le 1, 2, 8 et 9 septembre 2012 de 10h00 à 16 h00. Les cours du samedi débuteront le 22 septembre à 11h00 et ceux du dimanche le 23 septembre 2012 à 12h00.

www.ecolemarocaine.com

25/8/2012

Source : atlasmedias.com

La flambée des loyers à Berlin menace de faire voler en éclat la vitrine cosmopolite de Kreuzberg, fief d'une importante communauté turque, poussée de plus en plus à quitter ce "petit Istanbul" pour la banlieue.

Les classes populaires de ce quartier de l'ancien Berlin-ouest à l'histoire et au paysage profondément marqués par l'immigration turque depuis les années 1960, subissent depuis quelques années un rattrapage brutal de leurs loyers.

La hausse moyenne du bail à la relocation, dans cet arrondissement populaire mais réputé branché, a atteint 11% en 2011, l'une des plus fortes dans la capitale allemande, notamment à cause de l'afflux d'étudiants et de jeunes couples.

La flambée de l'immobilier est un phénomène général à Berlin, où des experts craignent la formation d'une bulle spéculative.

Mais Kreuzberg, qui compte 280.000 habitants, est d'autant plus touché qu'après la chute du Mur en 1989 et la réunification des deux parties de la ville, la municipalité a vendu en masse des dizaines de milliers de logements sociaux à des groupes immobiliers privés qui peuvent augmenter les loyers à leur guise. Parallèlement, cette partie de Berlin-ouest coincée contre le mur, s'est retrouvée en plein centre de la cité.

Aujourd'hui encore, beaucoup de ces logements sociaux sont occupés par des familles turques.

Attachées à leur quartier, certaines ont décidé de rejoindre un mouvement de protestation local. Depuis juin, une centaine d'habitants gravitent ainsi autour d'un campement permanent installé à "Kottbusser Tor" pour réclamer un plafonnement des loyers.

"Nous resterons ici jusqu'à ce que les loyers aient baissé", prévient Detlev Kretschmann, 63 ans, un des piliers du mouvement. "Arriverons-nous à tenir ? C'est une autre question", ajoute ce musicien en sirotant un café devant une assiette de pâtisseries turques.

Selon lui, des familles ont déjà été contraintes de déménager. Il évoque notamment cet ancien habitant, parti vivre en banlieue, qui a pleuré récemment en venant soutenir le campement, ému de retrouver son quartier.

Autour de ce carrefour, dominé par les barres d'immeubles et emblématique du Kreuzberg "multikulti", grouille toute une activité autour des épiceries, étals de fruits et légumes à prix cassés, restaurants rapides, locaux associatifs, turcs pour la plupart. Et, à un jet de pierre, une mosquée flambant neuve.

Signe que l'embourgeoisement avance, des magasins bio, inabordables pour la plupart des familles vivant ici, ont commencé à pousser comme des champignons.

"Hors de question que je parte" en banlieue, "là-bas il n'y a aucun bus, tout est mort", lâche une femme turque, sous couvert d'anonymat.

Fatih Ulutürk, un étudiant de 21 ans dont la famille vit ici depuis plus de deux générations, accuse la municipalité de vouloir "sortir les Turcs de Berlin". "Nous avons construit notre vie ici. Mais si les loyers continuent de grimper il est fort probable que nous devrons déménager", regrette-t-il.

Le jeune homme, qui paie 600 euros par mois pour son deux-pièces, craint la casse du "vivre ensemble" avec "des minorités parquées en périphérie, sur le modèle de Paris".

Le maire du quartier, Franz Schulz, fait parfois un saut au campement pour déposer des petits pains. Mais il ne partage pas les revendications des manifestants. Selon l'élu écologiste, plafonner les loyers ne serait pas réaliste. "Cela ne concernerait que le logement social et obligerait Berlin déjà lourdement endetté à verser des sommes colossales aux bailleurs" pour les dédommager du manque à gagner.

En attendant, plusieurs groupes immobiliers ont concédé aux manifestants des baisses de charges et la garantie que personne ne sera expulsé en cas d'impayé. Et la ville promet la construction de 30.000 logements sociaux par an pour accueillir des familles modestes.

Par Laurent GESLIN

28/8/2012

Source : AFP / La nouvelle République

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La première liaison aérienne entre la cité ocre et Düsseldorf (Allemagne) a été inaugurée samedi, par l'arrivée du premier vol à l'aéroport de Marrakech-Menara.

Quelque 105 passagers dont 7 journalistes et deux responsables de la compagnie Lufthansa, étaient à bord de ce vol assuré par un "Airbus A 320/200" appartenant à Lufthansa, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés.

A cette occasion, une grande réception à été organisée en l'honneur des journalistes et responsables de la compagnie par le Conseil régional du tourisme (CRT) et l'Office national du tourisme (ONT) et l'Office national des aéroports (ONDA).

La compagnie allemande assurera dorénavant deux vols hebdomadaires (samedi et dimanche) de Berlin et Düsseldorf à destination de Marrakech et de la cité ocre vers ces deux villes allemandes.

Dans une déclaration à la presse, le directeur de l'aéroport Marrakech-Menara, Mounir Behajj a affirmé que l'inauguration de cette liaison revêt une grande importance, soulignant que cette initiative contribuera à promouvoir Marrakech en tant que destination touristique, émettant l'espoir que dans l'avenir la compagnie assurera des vols quotidiens de et vers Marrakech.

Dans une déclaration similaire, le directeur du CRT, Hamid Ben Taher a fait savoir que cette liaison, première du genre assurée par la compagnie Lufthansa vers la cité ocre, contribuera à la promotion de la destination touristique de Marrakech auprès des touristes allemands.

Concernant le marché allemand, le Royaume entend doubler le nombre de touristes allemands à l'horizon 2020 pour le faire passer de 200.000 à 400.000 touristes par an.

Avec 70.000 arrivées des touristes allemands et 165.000 nuitées à Marrakech en 2011, le marché allemand représente 4 pc de l'activité touristique à la cité ocre.

2/9/2012

Source : MAP

Plus de 100.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné leur pays d'accueil en transitant par le port de Tanger Med au cours des cinq derniers jours (27 au 31 août), ont indiqué samedi à la MAP les autorités portuaires de Tanger Med.

Quelque 26.089 véhicules ont quitté le Maroc via ce port au cours de cette période, a-t-on ajouté, notant que ce flux important a pu être traité grâce à la mobilisation de l'ensemble des services, dont la Douane, la Sûreté nationale, la Gendarmerie Royale et les autorités portuaires.

Cette forte affluence, occasionnée notamment par la fin des congés d'un grand nombre de MRE et le début de la rentrée scolaire dans certains pays européens, a causé quelques perturbations au niveau du transit avec un temps d'attente plus long que d'habitude.

Les efforts des services concernés ont néanmoins permis de décongestionner sensiblement l'accès au port et d'assurer le déroulement de l'opération de transit dans de bonnes conditions, compte tenu le flux important des voyageurs, ont assuré les autorités portuaires, affirmant que la situation de l'opération transit redeviendra normale dès ce soir.

1/9/2012

Source : MAP

Créée en 2009 à Ajaccio autour de la passion-livre, Racines de Ciel est l’une des 5 manifestations culturelles conçues par Via Grenelle au nom du partage et de la rencontre:

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