samedi 3 août 2024 15:19

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (UNHCR) s'est dit jeudi préoccupé de "l'aggravation" des attaques racistes en Grèce et a demandé au gouvernement de prendre des mesures adéquates.

"L'aggravation des attaques à motivation racistes contre les étrangers, incluant demandeurs d'asile et réfugiés, a été discutée lors d'une réunion entre Laurens Jolles, représentant de l'Europe du sud-est du UNHCR et Nikos Dendias, ministre grec de la Protection du citoyen", selon un communiqué de l'UNHCR.

M. Jolles a exprimé "sa préoccupation face à ce phénomène qui a pris des dimensions inquiétantes et semble être coordonné par des groupes et individus se prévalant agir au nom de la sécurité publique alors qu'en réalité ils menacent les institutions démocratiques".

M. Jolles "a demandé au ministre de prendre des mesures pour lutter contre la hausse du nombre des attaques racistes, protéger les victimes et poursuivre en justice les auteurs et les instigateurs à la violence".

Selon l'UNHCR, le ministre conservateur s'est engagé à mettre en place "une force spéciale pour lutter contre la violence raciale".

Plusieurs organisations internationales, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont récemment dénoncé "la répression massive" et "illégale" contre les sans papiers après le lancement début août d'une opération policière visant à les arrêter ou les expulser.

M. Dendias a récemment qualifié l'immigration illégale "d'un des grands problèmes du pays" et s'est engagé à mettre fin à "l'invasion sans précédent" d'immigrants.

Soulignant le manque d'une procédure adéquate d'octroi d'asile en Grèce, M. Jolles a évoqué le risque d'avoir parmi les sans papiers arrêtés "des personnes qui ont besoin de protection" et appelé le gouvernement à renforcer le mécanisme d'asile.

Depuis la percée du parti néo-nazi Aube dorée (Chryssi Avghi) avec 7% des voix au parlement lors des élections en juin, les incidents racistes se sont multipliés dans le pays frappé par la crise financière.

Le Conseil de l'Europe a récemment condamné la violence xénophobe et l'impunité dont bénéficie ses auteurs en Grèce, dont beaucoup présumés proches du parti Aube Dorée.

24/8/2012

Source : MAP

1.423 personnes ont donc reçu une réponse négative à leur demande.

Au cours du premier semestre 2012, 344 personnes souffrant d'une maladie grave ont obtenu un titre de séjour alors que 15.000 autres ont essuyé un refus. Il y a un an et demi, la moitié des demandes pour raison médicale aboutissaient à une remise de papiers, contre seulement 2% aujourd'hui, écrit mardi De Morgen.

Ces dernières années, le nombre de demandes de régularisation pour raison médicale a tellement augmenté que la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) soupçonnait la mise en place d'abus du système. En trois ans, le nombre de demandes a ainsi doublé. En 2011, il y a même eu plus de demandes de régularisation pour raison médicale que pour raison humanitaire. En 2010, près de 4.000 personnes avaient obtenu un titre de séjour pour raison médicale.

La baisse spectaculaire constatée cette année est liée à un "filtre médical" mis en place depuis février au sein de l'Office des étrangers, avec l'augmentation du nombre de médecins de contrôle. Ces derniers vérifient eux-mêmes les dires des personnes prétendant être malades. Sur les 1.706 dossiers traités par ces médecins ces derniers mois, 83% ont immédiatement été classés comme "non graves".

22/8/2012

Source : Belga/La libre Belgique

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L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

La CGT a demandé jeudi 23 août l'abrogation des mesures restrictives imposées aux ressortissants roumains et bulgares en matière d'emploi pour leur "permettre un accès normal au marché du travail".

On ne peut pas reprocher à des personnes de vivre dans des bidonvilles s'ils n'ont pas une vraie possibilité de travailler", déclare la CGT dans un communiqué au lendemain de la décision du gouvernement d'assouplir les conditions d'accès à l'emploi des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

"La CGT, tout comme la Confédération européenne des syndicats, s'est prononcée pour l'abrogation des mesures transitoires qui frappent l'ensemble des citoyens Roumains et Bulgares et qui gênent leur accès normal au marché du travail de notre pays", ajoute la centrale de Bernard Thibault, en rappelant que ces dispositions "devront disparaître au plus tard le 31 décembre 2013".

Elle juge aussi "essentiel que les migrants qui travaillent disposent d'un contrat de travail aux normes françaises", soulignant "la responsabilité de l'employeur".

La confédération dénonce au passage "le lourd héritage sarkozyste vis-à-vis de ces populations, en particulier depuis leur odieuse stigmatisation dans le discours de Grenoble" de juillet 2010.

Favoriser l'intégration

L'eurodéputé Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, a pris son mouvement à contre-pied jeudi en estimant que le gouvernement avait "raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms".

La question des Roms "touche tous les pays d'Europe. Elle est complexe et nécessite que les Etats membres aient des politiques coordonnées. Elle nécessite aussi que l'opposition soit constructive et réaliste dans sa critique", écrit-il dans un communiqué.

"Il faut bien sûr résolument combattre les implantations illégales de campement, mais il faut en même temps promouvoir l'intégration des Roms dans la société", poursuit-il.

L'élu juge que Nicolas Sarkozy "avait commencé à lutter contre les inégalités dont souffrent les Roms". Mais "à l'époque, les socialistes français n'avaient pas voulu reconnaître que nous agissions, tout à leur antisarkozysme primaire", poursuit-il.

Aujourd'hui que nous sommes dans l'opposition, ne soyons pas pareillement aveugles comme les socialistes l'ont été hier, et encourageons plutôt le gouvernement Ayrault qui, face aux réalités de l'exercice du pouvoir, prend, sur ce sujet, une bonne direction", ajoute-t-il.

"Le gouvernement français a donc raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms. Telle est la direction que prennent avec raison les Etats membres de l'Union", dit-il encore.

Les membres de l'UMP ont multiplié hier les attaques contre l'exécutif sur ce dossier, jugeant que l'assouplissement de l'accès à l'emploi allait susciter "un appel d'air" pour tous les Roms d'Europe.

Mercredi, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon, le gouvernement a annoncé la suppression de la taxe que l'employeur doit verser pour embaucher un Roumain ou un Bulgare et l'élargissement de la liste des 150 métiers auxquels ils ont actuellement accès.

23/8/2012

Source : le Nouvel observateur

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent.fr

Madagascar étudie son profil migratoire afin d’optimiser son développement socioéconomique

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

C’est une histoire « à perdre la raison » que le cinéaste belge, Joachim Lafosse, a choisi de mettre sous les feux des projecteurs. Son film, sorti en salles aujourd'hui, en France, revient sur le quintuple infanticide qui avait secoué, en février 2007, la Belgique et plus particulièrement sa communauté marocaine.

Sorti en Belgique en mai, le dernier long-métrage du Belge Joachim Lafosse vient d’atterrir en France. « À perdre la raison », en salles dès aujourd'hui, mercredi 22 août, en France, revient sur l’affaire Geneviève Lhermitte : l'épouse belge d’un Marocain, qui avait assassiné leurs cinq enfants, il y a cinq ans, en 2007.

Contrairement à la Belgique, où le film avait essuyé différentes critiques, notamment de la part des vrais protagonistes de l’histoire, le film a bien été accueilli par la presse française qui n’a pas hésité à applaudir la performance d’Emilie Dequenne, qui interprète le personnage de Geneviève Lhermitte. Le rôle du père, Bouchaïb Moqadem, nommé Mounir dans le film, est, lui, joué par le talentueux acteur d’origine algérienne Tahar Rahim.

« Le récit autour de ‘l’affaire’ m’a perturbé. J’y ai trouvé matière pour approfondir les thèmes de mes films précédents : les bonnes intentions et ce qu’elles dissimulent, les névroses familiales, la manipulation et la perversité… », confie Joachim Lafosse, cité par Rue89. « Il était hors de question de faire un film sur le fait divers en tant que tel », poursuit-il. Pour ce cinéaste belge de 37 ans, « le cinéma n’est pas le lieu de la vérité, et encore moins de la vérité judiciaire. Ce qui me passionnait n’était pas la prétendue véracité des faits, mais les contradictions des êtres. Cette démarche a suscité des polémiques violentes dans mon pays ».

A perdre la raison : la véritable histoire

Tout a commencé en 1990, à Nivelles, en Belgique. Bouchaïb Moqadem, un Marocain résidant en Belgique, rencontre Geneviève Lhermitte, une jeune femme avec qui il partageait les bancs de l’école. Quelques mois plus tard, le jeune couple se marie. De leur union, naitra cinq enfants : Nora, Myriam, Mina, Medhi et Yasmine. Contraint de déménager, le couple s’installe chez le Dr Michel Schaar, le père adoptif de Bouchaïb. Au fil des années, Geneviève qui ne sortait plus de son domicile « familial », devient dépressive.

En février 2007, alors que son mari était en voyage, elle commet l’irréparable. Après leur avoir préparé le déjeuner, la maman décide de mettre fin à la vie de ses enfants, âgés à l’époque des faits de 4 à 12 ans. Après les avoir égorgés l’un après l’autre, elle tente de se suicider.

« Mes enfants ont été torturés et massacrés. C’est un crime contre l’humanité. J’en ai gros sur le cœur. Ma vie est détruite. Je voudrais que ce procès constitue un espoir pour que mes enfants reposent en paix à tout jamais. J’ai confiance en la justice belge », avait confié, en 2008, le père des cinq enfants, le Belgo-marocain Bouchaïb Moqadem, à Yabiladi.com.

Geneviève Lhermitte a finalement été condamnée, en décembre 2008, à la prison à perpétuité pour l’assassinat de leurs cinq enfants.

22/8/2012

Source : Yabiladi

Auteur d’une bonne prestation face au Rayo Vallecano ce lundi, Youssef El Arabi n’a pas laissé les lecteurs du journal Marca indifférents.

En effet, suite à un sondage effectué sur le site du quotidien sportif espagnol, l’attaquant du FC Granada, a été élu homme du match Rayo Vallecano-Granada et figure donc parmi les 10 meilleurs joueurs de la première journée de Liga aux côtés de Messi et de Alves entre autres.

Voici la liste des 10 joueurs :

Toulalan (FC Malaga)

Jesús Navas (FC Séville)

Hemed (RCD Majorque)

Beñat (Athletic Bilbao)

Diego Alves (FC Valence)

Messi (FC Barcelone)

Arda (Atlético Madrid)

Nelson Oliveira (Deportivo La Corogne)

El-Arabi ( FC Grenade)

Ebert (Valladolid)

22/8/2012

Source : Mountakhab.net

Ils auront accès à plus de métiers, mais les expulsions judiciaires des campements illicites continueront.

Matignon a fixé la ligne sur la question des Roms, ces quelque 20 000 ressortissants roumains ou bulgares dont l'installation en France, dans des campements de fortune, souvent en violation de la propriété privée, occasionne des troubles insupportables pour les riverains concernés.

Dès hier matin, en préambule à la réunion qu'il devait présider l'après-midi sur le sujet, Jean-Marc Ayrault a promis «fermeté et humanité». Une déclaration aussitôt accueillie comme une forme de soutien à Manuels Valls, très critiqué dans son camp pour avoir fait expulser des campements illicites à Lille cet été.

Le premier ministre s'est par ailleurs déclaré «favorable à une évolution» des mesures transitoires qui restreignent l'accès des ressortissants de ces pays au marché du travail en France. À ce jour, et jusqu'au 31 décembre 2013, ces étrangers, qui ne sont pas encore pleinement européens, n'ont accès qu'à 150 types d'emplois dans des secteurs dits «en tension».

Extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms

Certes, on trouve dans cette liste nombre de métiers de main-d'œuvre, mais leur exercice y est très encadré. Parmi les conditions imposées: le versement par l'employeur d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Un frein à l'intégration de ces populations, estiment les associations humanitaires qui les soutiennent. En Italie et en Irlande, les autorités ont purement et simplement supprimé ces mesures transitoires, offrant aux «Roms» un accès sans réserve à leur marché de l'emploi.

La France semble privilégier une solution intermédiaire. Lors de la réunion d'hier, en présence de neuf ministres, dont celui de l'Intérieur, Manuel Valls, l'hôte de Matignon a retenu le principe d'une extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms et annoncé la suppression de la taxe pour les employeurs. A-t-il ainsi voulu limiter le risque d'«appel d'air» tant dénoncé par l'opposition? Beaucoup s'interrogent, quoi qu'il en soit, sur la portée concrète de telles mesures en période de crise. «Le gouvernement fait diversion», assure le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

Trouver des terrains

Quid, en effet, des 300 à 400 campements illicites qui concentrent, en périphérie des grandes villes, toute la misère de ces populations itinérantes s'adonnant souvent à la mendicité? D'un côté, le gouvernement déclare qu'il fera exécuter les expulsions ordonnées par la justice. De l'autre, il défend la doctrine du candidat Hollande de ne pas expulser sans proposition préalable de relogement.

Les autorités s'activent donc pour recenser les terrains disponibles. Mais ces derniers manquent. Tous les gouvernements s'y sont cassé les dents. La France invite par ailleurs les pays d'origine de ces communautés à mieux prendre en charge leurs ressortissants. «Le gouvernement souhaite ouvrir des discussions avec ceux-ci», déclare Matignon.

En tout état de cause, les expulsions de Roms cesseront «au plus tard fin 2013», se félicite le collectif Romeurope, dont Jean-Marc Ayrault a tenu à recevoir hier les représentants. Le temps de la «stigmatisation» est peut-être révolu. Le problème des Roms est loin d'être réglé.

23/8/2012

Source : Le Figaro

Les proches beaucoup plus concernés par les actes de charité lors de l’Aïd… Suite

Dans la théorie de l’immigration, le cas des morisques est cité dans l’étude des mouvements migratoires les plus significatifs dans l’histoire de l’humanité… Suite sur Al Bayane

Les Marocains du monde arrivent à s’intégrer normalement au sein des pays d’accueil durant le mois de ramadan… Suite sur les échos quotidien

Profitant d'un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l'Aid El Fitr par les gardes frontières marocains, quelque 300 immigrants clandestins ont tenté un passage en force contre le mur de protection de l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Une centaine de ces migrants clandestins, des subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hyper-surveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta.

Les migrants subsahariens, installés côté marocain, ont tenté d'entrer dans l'espace Schengen à partir de la région de Nador, au nord-est du Maroc, près de l'enclave de Melilla. Selon le gouvernement de Melilla, l'assaut contre l'enclave a été déclenché samedi vers 21h00 du soir. Echelles et divers moyens d’ascension du mur d'enceinte, haut de six mètres, grillagé et électrifié, ont été utilisés. Sur les 300 immigrants qui ont participé à cet assaut, le plus important de l’année 2012, une soixantaine aurait réussi à passer la frontière.

Lundi, à 5h00 du matin, un autre assaut a été organisé par 150 autres candidats à l'émigration clandestine, mais les accès à l'enclave espagnole ont été bloqués par les forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon des riverains, beaucoup de ces immigrants clandestins auraient été blessés durant l’assaut, alors que les autorités de l'enclave de Melilla affirment le contraire. Des affrontements auraient opposés migrants et forces de sécurité marocaines et espagnoles, selon des ONG marocaines de défense des Immigrants.

Les blessés se cachent

Les immigrants clandestins refusent, dans des circonstances pareilles, d’être hospitalisés ou évacués vers des centres de santé marocains de peur d'être arrêtés et refoulés. Ils préfèrent, selon des ONG marocaines, dont l'AMDH, se cacher dans les forêts de la région de Nador, en attendant des moments plus cléments pour aller chercher de la nourriture. Près de 740 clandestins notamment des subsahariens sont entassés dans le camp de rétention installé à Melilla, dans l'attente d'être expulsés.

Madrid aurait dépêché sur place des unités spéciales pour verrouiller les accès à l'enclave de Melilla. Dans un rapport publié cette semaine, Human Right Watch avait fustigé l'attitude de l'Union européenne qui laisse mourir en mer les immigrants clandestins, qui font la traversée de la Méditerranée sur des bateaux de fortune. Le verrouillage des frontières espagnoles en territoire marocain et la chasse aux migrants au Maroc ont encouragé l'immigration clandestine vers l'Europe par mer. Résultat: au moins 170 personnes ont péri noyées depuis le mois de janvier dernier, 13.500 migrants depuis 1998, dont 1500 pour la seule année 2011.

20/8/2012

Source : maghrebemergent.info

Samia Yusuf Omar avait marqué les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Cette athlète somalienne alors âgée de 17 ans avait été le protagoniste d’un moment à la saveur particulière en Chine, lorsqu’elle avait pris part aux séries du 200 mètres et terminé bonne dernière avec un temps de 32 secondes et 16 centièmes, à quelque 10 secondes des autres concurrentes. L’essentiel était ailleurs, la jeune femme avait ainsi incarné l’esprit olympique, faisant sienne la maxime chère au père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer ». « C’était une expérience merveilleuse, j’ai porté le drapeau de mon pays, j’ai défilé avec les meilleurs athlètes du monde », confiait la sprinteuse à son retour à Mogadiscio.

Aujourd’hui, Samia Yusuf Omar émeut la planète pour une raison qui n’a malheureusement rien à voir avec le sport : la jeune femme a trouvé la mort en avril dernier dans des conditions dramatiques. Désireuse de rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur et préparer les JO de Londres, Samia Yusuf Omar a disparu lors d’une tentative de traversée de la mer Méditerranée sur une patera pleine de migrants prêts à prendre tous les risques dans l’espoir d’un avenir meilleur. Partie de Lybie, l’athlète souhaitait rallier l’Italie, un pays qu’elle ne verra jamais. Une terrible histoire contée par Abdi Bile, champion du monde somalien du 1500 mètres en 1987, lors d’une réunion du comité olympique somalien dont il est membre et relayée par le journal transalpin Corriere della Sera : « La jeune femme est morte, morte pour rejoindre l’Occident. C’était une athlète courageuse, une femme splendide ». Partie trop tôt.

20/8/2012

Source : sport.direct8.fr

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