samedi 6 juillet 2024 21:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Trois mots d'ordre: "Diversité, qualité et équilibres" vont marquer la 20-ème édition des Semaines du Film européen, prévue du 21 au 28 février à Rabat et du 23 février au 02 mars à Casablanca, ont annoncé les organisateurs.

Organisées annuellement au Maroc depuis 1991 par la Délégation de l'Union européenne, les Semaines du Film européen constituent l'un des symboles culturels les plus tangibles du partenariat euro-méditerranéen au Maroc et ses recettes seront versées à une association caritative marocaine.

Au menu du programme, sera projeté le 21 février à Rabat et le 23 février à Casablanca, le film français "Potiche" de François Ozon. Les acteurs Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Karin Viard, Jérémie Rénier, Judith Godrèche y campent les rôles principaux dans cette comédie présentée au Festival de Venise 2010 à la compétition officielle.

Il s'agit dans ce film de l'histoire d'une épouse popote et soumise, Suzanne Pujol, à un riche industriel Robert Pujol qui dirige une usine de parapluies d'une main de fer et qui s'avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu'avec ses enfants et sa femme qu'il prend pour une potiche.

Le 22 février à Rabat et le 24 février à Casablanca, est programmé le film belge "Illégal" d'Olivier Masset - Depasse où les rôles sont interprétés par Anne Coessens, Esse Lawson et Alexandre Golntcharov.

Ce long métrage présenté au festival de Cannes 2010 (la quinzaine des réalisateurs), traite du phénomène de l'immigration clandestine et retrace le parcours douloureux d'une mère Tania et de son fils Ivan (14 ans), qui sont d'origine russe mais qui vivant clandestinement en Belgique depuis huit ans, vont se retrouvés séparés.

8/02/11

Source : MAP

Les participants au Forum social mondial ont adopté vendredi 4 février une charte réclamant la liberté de circulation et d’installation des migrants, et l’obtention de droits civiques

À Dakar, dimanche. Organisé pour la seconde fois en Afrique, ce 11e Forum social mondial est l’occasion pour les représentants des migrants du monde entier de mettre la question de la libre circulation au cœur des discussions. (AP Photo/Rebecca Blackwell)
Dans une joyeuse pagaille, des milliers d’altermondialistes venus d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et d’Europe ont convergé vers la capitale sénégalaise avec pour mot d’ordre : « Un autre monde est possible. »

Cette année, le Forum social mondial (FSM) planche tout particulièrement sur les migrations internationales, au cœur des débats d’un grand nombre d’organisations comme le Secours catholique, Caritas ou le CCFD-Terre solidaire. Un thème qui concerne au premier chef les populations des pays africains.

La manifestation la plus spectaculaire de ce débat a été vendredi 4 février l’adoption, sur l’île de Gorée, lieu symbolique de la traite négrière, de la mouture finale de la Charte mondiale des migrants, qui réclame la liberté de circulation et d’installation des migrants, ainsi que l’obtention pour ces derniers de droits civiques.

La décision de sa rédaction avait été prise après la rébellion, en 2006, d’un sans-papiers à Marseille. Son originalité est que plusieurs milliers de migrants ont contribué à la rédiger dans des Forums organisés sur quatre continents.

L’émigration est un droit humain

Pour l’un de ses responsables, Jelloul Ben Hamida, si la libre circulation des marchandises et des capitaux est admise internationalement, il en va autrement de la libre circulation des hommes : « Les pays européens n’ont de cesse de nous refouler ou bien ils font jouer le rôle de gendarmes aux pays africains pour protéger leurs frontières. Il est temps que nous prenions nos destins en main. »

La quarantaine, Alpha est un député suisse originaire d’Afrique. « Mes enfants m’ont dit : “Au lieu d’essayer de faire passer des lois à Genève qui ne seront jamais promulguées, pourquoi ne vas-tu pas plutôt à Dakar pour rencontrer d’autres migrants afin de créer une chaîne de solidarité jusqu’en Chine ?” C’est ce que j’ai fait. »

À l’université Cheikh Anta Diop, épicentre du rassemblement altermondialiste, nombre d’anciens migrants « subsahariens », certains refoulés à plusieurs reprises des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc, répètent avec force que l’émigration est un droit humain.

« Je trouve utopique de vouloir donner des droits civiques aux migrants s’ils ne veulent pas adopter la nationalité du pays dans lequel ils résident. À notre grande honte, la simple liberté de circuler ou de s’installer n’est pas respectée en Afrique », souligne Sœur Marie Ndiaye, de la confrérie de l’Immaculée Conception à Dakar.

La solution à ce drame se trouve d’abord en Afrique

Pour Cheikh Diop, président de l’association Sideb (Solidarité et développement de base), la solution à ce drame se trouve d’abord en Afrique. « Nous travaillons avec les immigrés clandestins rapatriés, parce que ce sont eux qui ont le plus pâti des politiques restrictives d’immigration », commente-t-il.

À M’Bour (40 km au sud-est de Dakar) beaucoup de jeunes sont partis ou sont morts sur les pirogues en essayant d’atteindre l’Europe par l’Espagne.

« La plupart de ces candidats à la migration n’ont pas de qualification. Il faut les aider à développer des activités sur place ou à mieux se former avant de demander un visa. » Vice-président du GIE des migrants de M’Bour, Assane Mané affirme qu’il ne veut plus repartir en Europe sans visa « sauf pour les vacances ».

Avec l’aide du CCFD, il exploite depuis un an cinq pirogues motorisées permettant de faire travailler une soixantaine de jeunes pêcheurs.

8/2/2011

Source : La croix

Au départ, il y a un cliché : la façade du Sénat encombrée de toiles d'araignée et un sénateur cacochyme en fauteuil roulant, la goutte au nez et un plaid sur les genoux. La réalité contredit cette caricature paresseuse. A maintes reprises, le Sénat a fait preuve, notamment en matière de défense des libertés publiques, d'une vigilance sourcilleuse et d'une indépendance qui l'ont même amené à se mettre en travers des visées de l'exécutif ou des surenchères, parfois, des députés de la majorité. A tel point que ces institutions décriées que sont le Sénat et, dans une moindre mesure, le Conseil constitutionnel font figure, aujourd'hui, de gardiens des principes de droit dans une République prompte à les malmener.

Quelques épisodes marquants. C'est le Sénat qui, à l'automne 2007, détricota soigneusement le dispositif des tests ADN pour les candidats au regroupement familial introduit à l'Assemblée nationale dans le projet de loi sur l'immigration, le rendant de ce fait inapplicable jusqu'à ce que le gouvernement, deux ans plus tard, finisse par y renoncer.

Plus récemment, à l'occasion de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Loppsi 2), qui doit être définitivement adoptée par le Parlement, mardi 8 février, le Sénat s'est, sur des articles importants, montré bien plus attaché au respect des libertés publiques que l'Assemblée nationale. Ainsi, tout au long de la "navette" entre les deux Chambres, l'expansion de la vidéosurveillance, la comparution immédiate des mineurs délinquants ou les mesures de couvre-feu qui pourraient leur être imposées, l'extension des peines planchers ou l'imprescriptibilité de certains crimes, notamment, ont fait l'objet de réécritures successives.

Dernier épisode en date, le refus du Sénat, jeudi 3 février, lors de l'examen du nouveau projet de loi sur l'immigration en discussion, d'élargir les motifs de déchéance de nationalité aux crimes commis contre des personnes dépositaires de l'autorité publique, comme le gouvernement l'avait introduit à l'Assemblée nationale, en première lecture, pour répondre au voeu de Nicolas Sarkozy. A une nette majorité, cette disposition a été rejetée et elle aura du mal, même si les députés de l'UMP la réintroduisent en deuxième lecture, à franchir le cap de la commission mixte paritaire.

Qu'est-ce qui explique ces positions "dissidentes" du Sénat ? Plusieurs facteurs se conjuguent. De par leur mode d'élection, les sénateurs sont moins dépendants de l'exécutif que les députés. Pour ces derniers, la présidentielle détermine pour une large part le résultat du scrutin législatif qui la suit. Ils sont tenus par une sorte de "contrat d'allégeance" à celui, ou celle, qui représente leur camp. Les sénateurs, dont l'élection procède d'un scrutin indirect et qui sont renouvelés par moitié tous les trois ans, ainsi déconnectés de la présidentielle, ne sont pas soumis à la même discipline.

En l'absence de majorité absolue, l'UMP est contrainte, au Sénat, de rechercher une majorité et, par conséquent, d'accepter des compromis. A l'inverse des clivages très politiques de l'Assemblée nationale, cette culture du compromis est solidement ancrée au Palais du Luxembourg où, à l'exception d'une brève parenthèse de 2002 à 2004, aucun groupe politique n'a jamais eu à lui seul la majorité absolue.

Enfin, nul n'ignore que la franc-maçonnerie a toujours eu une présence non négligeable au Palais du Luxembourg. Ce courant de pensée philosophique exerce traditionnellement une forte influence au sein de la commission des lois. Celle-ci s'est constitué un corps de doctrine empreint des valeurs de fraternité, de respect des libertés et de tolérance, qui transcende les frontières partisanes. Même sous des gouvernements de droite, la majorité sénatoriale, sous l'impulsion de la commission des lois, fait régulièrement entendre une voix plus tempérée et parvient à freiner certaines tentatives de l'exécutif dès lors qu'elle considère qu'elles portent atteinte à des libertés fondamentales.

Une jurisprudence battue en brèche. Néanmoins, sous les assauts répétés des textes sur la sécurité ou sur l'immigration, ces positions de principe ne cessent de s'effriter. Au fil des lectures successives de la Loppsi 2, par exemple, le Sénat a ainsi dû accepter des propositions qu'il jugeait au départ irrecevables. Certains principes "intangibles", comme l'individualisation des peines ou la protection des mineurs, le sont devenus un peu moins. "Tenir sur des principes est essentiel, mais il est aussi nécessaire d'adapter l'application de ces principes aux réalités", assure le président du Sénat, Gérard Larcher, qui se défend d'avoir "baissé la garde".

Reste à savoir si des principes modulables en fonction des circonstances demeurent des principes. En réalité, de loi en loi, ce sont autant de coups de boutoir qui ont été portés au socle de jurisprudence établi par le Sénat et sa commission des lois. Chaque recul consenti appelle le suivant, quoi qu'en dise le président du Sénat. Et quand les vagues, l'une après l'autre, s'attaquent à la falaise, le résultat est connu par avance : à la fin, cela se termine en éboulis.

9/2/2011, Patrick Roger

Source : Le Monde

Le onzième Forum social mondial de Dakar, au Sénégal, est le second a être organisé en Afrique. Aussi les organisateurs ont-ils décidé de mettre en avant la thématique des diasporas africaines, et notamment des enjeux liés aux politiques migratoires mondiales.

Les participants aux multiples tables rondes organisées sur la thématique des diasporas africaines et particulièrement, sur les enjeux liés aux politiques migratoires mondiales, finissent toujours par faire le même constat: certains ont le droit d'aller où ils veulent, d'autres ont une liberté de mouvement plus... limitée. Les politiques migratoires restrictives des pays du Nord sont mises en cause, ainsi que les pratiques d'expulsions abusives et les décisions arbitraires pour la délivrance de visas. Et cela au Nord comme au Sud.

Les pratiques d'expulsion abusives du Nord

Spitou Mendy est Sénégalais et vit à Almeria, en Espagne, depuis quatorze ans. Au cours d'une table ronde sur les politiques migratoires, il témoigne: “Je suis resté quatre années sans papier. En 2004, quand ma situation a été régularisée, j'ai voulu procéder au regroupement familial. En 2006, la préfecture a accepté, mais c'est au Sénégal qu'il y a eu un problème. Ma femme et une de mes filles ont eu un visa, mais pas mes deux autres filles...”

L'année dernière Spitou Mendy finit par venir chercher ses filles à Dakar pour les faire entrer sur le territoire espagnol... où il se fait arrêter par la police. Ses filles sont placées en détention. Après une procédure judiciaire, au bout de plusieurs mois, la justice espagnole finit par lui donner raison et permet à toute la famille de rester. Soulagé, Spitou Mendy n'en est pas moins amer.

“A aucun citoyen européen on aurait infligé cette souffrance-là, estime-t-il. Aujourd'hui je me défoule, et je dénonce ces politiques néfastes pour les êtres humains. Les gens devraient pouvoir respirer là où ils veulent, aller là où ils veulent !”

Spitou Mendy

Sans oublier les responsabilités du Sud

Au détour d'une allée de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui accueille le Forum, on croise une file de personnes vêtues d'un étrange gilet orange. C'est la Caravane des migrants. Parmi eux, Sissoko Anzoumane. Il est Malien et vit en France depuis dix-sept ans, dont quatorze passées en situation irrégulière. Porte parole d'une ONG française baptisée “Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers”, il ne veut pas que les responsabilités des pays du Sud soient oubliées.

Sensibiliser les populations locales aux politiques migratoires n'est pas le seul objectif des militants qui participent au forum. Il s'agit aussi d'expliquer, de raconter son expérience, en prenant son temps. C'est pour cela qu'Evelyne Deugoué a fait le voyage. Camerounaise, elle vit à Paris en situation irrégulière. Sans permis de séjour, sans permis de travail. Douze ans que ça dure. Alors elle a envie de s'adresser aux jeunes candidats au départ,  pour leur dire que l'émigration n'est peut-être pas la meilleure solution.

Le forum est aussi le lieu d'initiatives plus étonnantes. Comme celle de José Douglazzi. Ce syndicaliste suisse, d'origine italienne, rappelle que la population suisse est à 23% composée de citoyens d'origine étrangère. Et c'est donc en immigré qu'il s'adresse aux sans-papiers africains au cours d'un atelier qu'il a lui-même organisé. “On partage les mêmes problèmes! La légalité de la migration, la régularisation des sans-papiers, l'accès à la sécurité sociale, les difficultés d'intégration... Mon but, en venant au Forum social mondial, c'est de créer un réseau syndical international des migrants.”

D'ici la fin du forum, les participants comptent élaborer une série de propositions destinées aux représentants politiques afin de trouver de nouvelles stratégies migratoires. Et jeudi, une grande marche traversera Dakar pour réclamer la liberté de circulation pour tous et partout.

Une Charte mondiale pour les migrants

En marge du Forum social, l'île de Gorée a accueilli du 2 au 4 février, la rencontre mondiale des migrants dont le but était de rédiger et proclamer une Charte mondiale garantissant la liberté de circulation et d’installation des êtres humains sur la planète. La charte des migrants est partie de l'initiative d’un migrant “sans papiers” lors d’une lutte engagée par 120 familles ainsi que leurs enfants en 2006 à Marseille en vue d’obtenir des titres de séjour en France. D'où son originalité puisque jusqu'ici, tous les textes sur les migrants ont été rédigés par les Nations unies. La charte comprend trois droits fondamentaux:
• La liberté de se déplacer sur la planète et de s’installer librement où on le souhaite au même titre que les droits qui sont accordés à la libre circulation des marchandises et des capitaux.

• L’égalité de droits dans tous les domaines de la vie entre migrants et nationaux dans les pays d’accueil.
• L’exercice par tous d’une pleine citoyenneté fondée sur la résidence et non la nationalité.

8/2/2011, David Baché

Source : Aufait

La Halde a lancé une série de débats sur la question du voile alors qu'une loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public entrera en vigueur le 12 avril, a-t-on appris lundi auprès de la Haute autorité contre les discriminations et pour l'égalité.

"Il n'est pas question de s'enfermer dans la question pour ou contre le voile", a précisé la Halde qui s'est retrouvée en première ligne dans l'affaire de la crèche Baby Loup, son ex-présidente Jeannette Bougrab ayant déjugé son collège des experts.

Pour la Halde, il s'agit toujours de dire "s'il y a ou non discrimination" lorsque l'institution est saisie.

Le premier débat sur le voile a été lancé avec des entreprises. Il sera suivi pendant environ un mois par d'autres avec les établissements de santé, les maisons de retraite et les crèches, des lieux où les publics "sont confrontés à la question du fait religieux".

"Il faut prendre de façon apaisée le traitement de la question tout en rappelant le cadre de la non-discrimination", a conseillé le Halde.

Son président Eric Molinié a estimé la semaine dernière dans La Croix qu'"entre la vie privée et les services publics, il existe une zone grise, tout un secteur d'activités où l'on sert l'intérêt général".

"Pour avancer sur la question du port du voile, il faut certes prendre en compte les éléments juridiques, mais aussi la mission d'intérêt général et les publics concernés", avait-il dit.

Dans l'affaire Baby Loup, une crèche située à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), la Halde avait soutenu une ancienne employée licenciée pour avoir refusé d'enlever son voile. Elle a été ensuite désavouée par Jeannette Bougrab qui a dirigé l'institution d'avril à mi-novembre, date de son entrée au gouvernement.

La Haute autorité doit rendre une nouvelle délibération le 28 février sur ce sujet.

Source : AFP/La Croix

La Fédération Sépharade Américaine (ASF) a revisité, dimanche à New York, les noces juives marocaines dans le cadre d'un tableau vivant intitulé "Berberisca ceremony" ou "soirée du Henné", un rituel ancestral commun aux cultures musulmane et juive au Maroc.

C'est un autre cérémonial de la vie juive marocaine, célébré dans l'intimité familiale, que "nous dévoilons aujourd'hui" à travers cette manifestation culturelle, explique Raquel Benatar, membre du Conseil d'administration d'ASF, lors de cette soirée, qui s'inscrit dans le cadre d'un voyage épique d'une année célébrant "2000 ans de vie juive au Maroc".

Conçu dans le cadre d'une rétrospective historique du judaïsme marocain, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le cérémonial a commencé par le lever de rideau sur une scène au décor typiquement marocain, sur fond de musique sépharade et judéo-arabe, pour accueillir la mariée vêtue de "El Keswa Lakbira" (Robe de grande cérémonie), en velours prune brodée de fils d'or et d'argent.

Ce costume traditionnel, composé de huit pièces, se décline en plusieurs coloris, le rouge pour la fertilité, le vert pour le bon augure, le noir et le bleu pour écarter le mauvais oeil, indique Yaelle Azagury, de l'université de Columbia.

L'origine de La Keswa remonte à l'Espagne du 15ème siècle, à l'époque de la splendeur andalouse, oùÂ la cohabitation entre Musulmans, Juifs et Chrétiens était exemplaire.

"Il y a eu un syncrétisme très fort dans bien des domaines, mais certains permettent de mieux mettre en lumière ses apports culturels et artistiques", souligne cette jeune femme native de Tanger.

Objet central du cérémonial, le vêtement se transmet de génération en génération, une tradition originaire du nord du Royaume, qui reste largement maintenue chez les communautés juives marocaines à travers le monde. C'est, en quelque sorte, une façon, de se "démarquer de la robe blanche", +typiquement occidentale+ et de perpétuer le riche legs de la culture judéo-arabo-berbère, selon Yaelle Azagury.

Ces traditions demeurent toujours vivaces et ajoutent une dimension historique, culturelle et symbolique à la fête, observe Florence Amzallag Tatistcheff, vice-présidente de ASF, qui relève aussi les similitudes liées au rituel de la célébration chez les communautés musulmane et juive au Maroc.

En effet, poursuit-elle, le rituel du henné est observé chez les deux communautés, tout comme certains vêtements, tel que le caftan, se portent aussi bien dans la communauté juive que musulmane.

Ce voyage épique qui a, d'ores et déjà, été ponctué par des conférences et un dîner de bienfaisance, comporte aussi un symposium, des conférences, des concerts, un festival du film ainsi qu'un voyage au profit de 50 personnes pour visiter les villes/sites héritages et rencontrer les notables de la communauté juive marocaine.

7/02/11

Source : MAP

Les participants à la 1-ère conférence des journalistes marocains du monde ont appelé, dimanche à El Jadida, à la mise en place d'une stratégie prenant en considération les compétences et les expériences des journalistes marocains exerçant à l'étranger.
Dans des recommandations sanctionnant les travaux de cette rencontre (4 au 6 février), les participants ont souligné l'importance d'oeuvrer pour la mise en place d'un cadre qui leur permet de contribuer au processus démocratique et moderniste dans lequel s'est engagé le pays.

Ils se sont engagés également à unir leurs efforts et à coordonner leurs actions, afin de défendre leurs intérêts communs, et appelé à la mise en oeuvre d'une politique incitative permettant aux professionnels d'investir dans leur pays d'origine dans le domaine des médias.

Les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité de créer des espaces de rencontres permanents entre les journalistes de l'intérieur et de l'extérieur, pour l'échange d'expériences, et de créer une banque de données.

Ils ont recommandé également d'unir leurs efforts et de coordonner leurs actions pour assurer en permanence leurs intérêts, tout en renforçant l'échange entre les journalistes de l'intérieur et de l'extérieur.

Ils ont aussi proposé la création d'un fonds de soutien pour les productions concernant la migration et la réalisation d'une étude sur les attentes et les aspirations des journalistes travaillant à l'étranger.

Organisée à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et l'Instance chargée du "Dialogue national Médias et Société", la 1-ère conférence des journalistes marocains du monde a connu la participation de 200 journalistes marocains exerçant dans 18 pays à travers le monde.

7 février 2011

Source : MAP/Casafree

L'agence du Conseil de l'Europe contre le racisme (Ecri) a dénoncé aujourd'hui dans un rapport une répartition inégale des élèves immigrés et roms en Espagne et la persistance d'écoles "ghettos".

L'Ecri demande aux autorités espagnoles de revoir la procédure d'admission "afin de garantir une répartition égale des élèves espagnols, immigrés et roms" et de prendre des mesures pour "diminuer de manière significative le taux d'abandon scolaire des élèves roms". Le rapport fait état d'autres faiblesses et lacunes dans la lutte contre le racisme et la discrimination.

La nouvelle loi de 2009 restreint le droit de demander l'asile aux ressortissants non communautaires et aux personnes apatrides. La rapidité de la procédure d'asile est privilégiée aux dépens de la qualité, notamment en ce qui concerne les entretiens, relève l'agence du Conseil de l'Europe.

L'Ecri souhaite aussi que le droit de pratiquer un culte collectivement soit respecté "en autorisant les communautés musulmanes à construire un nombre suffisant de mosquées". Les élèves musulmans devraient recevoir une instruction religieuse musulmane dans les établissements d'enseignement publics, insiste le rapport.

L'Ecri fait toutefois état de progrès, soulignant que des procureurs spécialisés ont été nommés pour protéger les victimes et combattre la cybercriminalité. Des programmes visant à supprimer les bidonvilles ont été lancés et des mesures ont été prises pour faciliter l'accès des immigrés et des Roms au logement et au marché du travail, se félicite l'Ecri.

08/02/2011

Source : AFP/Le Figaro

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