samedi 30 novembre 2024 11:30

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité doit être examiné  en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du mardi 28 septembre. Si les derniers chiffres du ministère  de l’immigration montrent que la France n’a pas abandonné sa tradition d’asile, les étrangers sont souvent maltraités par les administrations

D’un côté il y a les statistiques, qui prouvent que la France reste une grande terre d’accueil. Le pays a ainsi procédé à 67 000 naturalisations par décret les huit premiers mois de cette année, soit 15 % de plus que l’année dernière pour la même période, et le nombre d’autorisations de long et de court séjour a augmenté de près de 10 %. De l’autre, force est de constater l’inhospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux d’étrangers : Paris, les départements de la petite couronne, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse.

La préfecture de Bobigny, dont la direction des étrangers reçoit 1 500 personnes chaque jour, remporte de loin la palme de l’administration la moins accueillante. Dans la file réservée aux demandeurs de titres de séjour, des centaines de personnes s’amassent chaque nuit sur l’esplanade du bâtiment dans l’espoir d’être les premières à retirer les précieux tickets d’attente qui permettent d’être reçu. Une situation qui favorise le trafic : les meilleures positions dans la queue se négocient autour de 20 €.

Une fois à l’intérieur, la galère continue. « J’ai reçu une convocation à la préfecture pour retirer un titre de séjour d’un an, trois mois après la date d’expiration de celui-ci, explique Moussa, qui attendait le précieux sésame pour travailler légalement. Quand je suis arrivé au guichet, on m’a donné un récépissé provisoire, le temps pour l’administration de renouveler le titre qui ne m’avait jamais servi… » Moussa devra donc revenir encore une fois. Pour lui, c’est aussi une dépense supplémentaire, avec un nouveau timbre fiscal à payer. Le tarif, pour une demande de ce type, est passé de 70 à 110 € depuis juin.

Un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny

Une situation jugée « indigne » par une quinzaine d’associations locales, qui se sont rassemblées mardi dernier pour présenter un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny. « Les choses pourraient être gérées autrement pour que cela se passe mieux, souligne Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). D’autres préfectures décident d’ouvrir des guichets dans les mairies pour certaines démarches, et on donne des rendez-vous par Internet. »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a reconnu que la situation s’était dégradée depuis le début de l’année. Il a promis un « renfort en personnels et en moyens techniques », avec le développement du traitement des dossiers par voie postale, l’ouverture d’un accueil supplémentaire à Saint-Denis et l’installation de toilettes à proximité des files d’attente. Manière de reconnaître que l’attente peut être longue…

À Lyon, quai Sarrail, devant la direction de la réglementation de la préfecture du Rhône, il faut aussi prendre son mal en patience. Les uns viennent pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour, les autres pour une carte de résident ou un simple changement d’adresse. Ce jour-là, Asmaa est arrivée parmi les premiers, dès 5 heures du matin. « Je suis rodée, c’est la troisième fois que je viens », lâche cette ingénieur marocaine fraîchement diplômée venue pour valider sa photo d’identité.

À partir de 9 heures, peu de chance d’être reçu

« J’étais très légèrement de profil… À chaque fois, il faut patienter au moins cinq heures debout », témoigne-t-elle, hochant la tête en direction d’une femme enceinte endormie sur une chaise pliante qu’elle a pris soin d’apporter. Des conditions d’accueil sans commune mesure avec le service dédié aux étudiants étrangers, « parfait », estime Asmaa, ou celui qui est réservé aux demandeurs d’asile, jugé « satisfaisant » par la Croix-Rouge.

À partir de 9 heures, les portes du service à peine ouvertes, un agent de la préfecture vient avertir les derniers arrivés qu’ils ont très peu de chance d’être reçus. Liasses de justificatifs à la main, 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières, sous le regard des passants et des policiers présents pour épingler les resquilleurs. « À quoi cela sert-il de regrouper les gens comme ça », accuse un retraité tunisien.

À la préfecture du Rhône, on se dit « conscient » des « conditions d’accueil difficiles » depuis qu’ont été supprimés les rendez-vous, en janvier dernier. « Les gens attendaient parfois quatre mois avant d’être reçus, justifie le secrétariat général. Aujourd’hui, ils peuvent obtenir un récépissé dans la journée si leur dossier est complet. » La préfecture souligne par ailleurs que l’accueil devrait s’améliorer en septembre 2011, avec le transfert de la direction de la réglementation dans un bâtiment neuf, où le nombre de guichets passera de 20 à 36.

À Lille, en revanche, les queues qui s’étiraient devant l’immeuble de la Cité administrative ont disparu en 2006. À l’époque, les étrangers se postaient eux aussi à l’aube devant la préfecture dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. Émues par cette situation, plusieurs associations assuraient quotidiennement la distribution de café chaud dans les rangs. L’aménagement de nouveaux locaux dans l’ancien hôpital militaire de Lille a permis la réorganisation du service. Les équipes ont été renforcées et les horaires nettement allongés : désormais, les étrangers sont accueillis en préfecture entre 8 h 30 et 16 h 30, et l’attente dépasse rarement une heure.

Beaucoup de guichetiers n'ont pas la formation nécessaire

« Matériellement, les conditions d’accueil se sont beaucoup améliorées, constate la Cimade. Aujourd’hui, les difficultés se situent plutôt au niveau des guichets : les employés se permettent parfois de refuser des dossiers, après un pré-examen des critères par les agents d’accueil, alors qu’ils ne sont pas habilités à se prononcer sur le fond du dossier. Certains refusent aussi d’informer les demandeurs sur l’avancement de leur dossier. »

Le Comité des sans-papiers du Nord, qui accompagne en préfecture les étrangers, parle, lui, de refus arbitraires : « Parfois, les demandeurs se voient refuser le dépôt de leur dossier sans aucune justification, et des demandes identiques reçoivent un traitement totalement différent », explique Roland Diagne, leur porte-parole.

Pour Alexis Spire, sociologue au CNRS spécialiste de l’immigration, qui a enquêté plusieurs années dans les coulisses des services de préfecture (1), l’amélioration des services dédiés aux étrangers ne peut passer que par une politique de recrutement plus exigeante et rigoureuse.

« Au bas de l’échelle administrative, la majorité des guichetiers en poste dans les services d’accueil des étrangers n’ont pas choisi leur affectation, explique-t-il. Parmi eux, beaucoup sont vacataires ou intérimaires. Ils doivent faire face à l’absence de formation en droit, alors que leur fonction nécessite de maîtriser une matière dense de connaissances juridiques. Soumis à des rendements en termes de dossiers à instruire, ils ne peuvent que s’en remettre aux routines inculquées par leur hiérarchie. Pour eux, il est plus rapide de faire un refus ou de renvoyer les personnes chez elles avec un avis temporaire plutôt que de fournir des arguments pour l’octroi d’un titre de séjour. »

Le médiateur de la République devient également le défenseur des droits

En tant que médiateur de la République chargé de régler les problèmes entre les usagers et la préfecture de Versailles, Louis Trujillo partage ce constat. Chaque année, entre 350 et 400 étrangers des Yvelines saisissent son organisme pour protester contre l’accueil et le traitement qui leur sont réservés.

« En principe, le service doit nous répondre dans les deux mois après une réclamation, mais en réalité il y a rarement de retour de sa part », affirme-t-il. La situation pourrait néanmoins changer, si, comme le prévoit un projet de loi qui sera à l’étude d’ici la fin de l’année, le médiateur de la République devient également le défenseur des droits, avec des pouvoirs accrus en matière d’enquête et de vérification du bon fonctionnement des services.

Le ministère de l’immigration promet quant à lui des améliorations. Des titres de séjour de plusieurs années devraient être accordés aux étudiants étrangers à la rentrée universitaire 2011 pour leur éviter de revenir chaque année en préfecture pour un renouvellement. Dans dix-huit mois, les directions des étrangers devraient, en outre, être incluses dans l’opération « Qualifref », qui fixe dans tous les autres services des normes en termes d’efficacité et de qualité de l’accueil.

Source : La Croix

Les participants aux travaux du 1er forum international sur l'immigration, qui s'est tenu les 24 et 25 septembre à Fkih Bensaleh, ont appelé à la promotion des échanges culturels entre les pays émetteurs et les pays d'accueil des migrants.

Les participants à cette rencontre, organisée par l'Association Forum Béni Amir, ont recommandé la création d'un centre d'archives et d'information dédié aux questions de la migration dans l'attente de la mise en place d'un observatoire régional de la migration.

Le forum a également préconisé la création d'un réseau d'experts en matière de migration, qui associerait différents intervenants et acteurs associatifs dans l'objectif d'élaborer des projets en faveur des migrants, de renforcer les accords bilatéraux et d'élaborer de nouveaux accords permettant de faciliter la tâche des migrants.

Cette rencontre, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a permis aux intervenants d'évoquer les problèmes liés à l'immigration, l'identité, l'intégration et aux pratiques religieuses des MRE, ainsi qu'aux enjeux de la diversité culturelle dans les pays d'accueil.

Mettant en exergue le rôle joué par la migration dans l'établissement de passerelles d'échange et de communication entre les différentes cultures, les intervenants ont appelé à préserver l'identité culturelle des communautés et des minorités dans le respect des lois et des législations en vigueur dans les pays d'accueil.

Cette rencontre a été animée par une pléiade d'intervenants, dont des professeurs universitaires, des chercheurs et des experts du Maroc, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.

L'Association «Forum Béni Amir», créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a pour objectif de promouvoir le mouvement culturel et la recherche scientifique dans la région, à travers la réalisation d'études académiques et des recherches sur le terrain et l'organisation de rencontres sur la question de la migration pour faire de cette dernière un levier de développement socio-économique aux niveau local, régional et national.

Source : MAP

Deux films marocains ont été programmés au deuxième festival Tribeca de Doha, qui se tiendra du 26 au 30 octobre prochain.

Il s'agit des nouveaux films "La Mosquée" (Al-Jamaâ) de Daoud Oulad Sayed, qui vient d'être primé au festival international du film de Saint-Sébastien(Espagne),et "Itto Titrit", de Mohamed Oumouloud Abbazi, distingué comme meilleur film, en mars dernier, au festival du film amazigh de Tizi Ouzou (Algérie).

Ces deux longs métrages, dont le premier est une production maroco-française, sont inscrits, parmi une dizaine d'Âœuvres, au programme de la compétition pour films arabes.

Le premier raconte comment les habitants d'un village marocain se sont vite débarrassés des vestiges d'un décor initialement construit pour un précédent film du même auteur, sauf de la mosquée devenue un réel lieu de prière.

Quant au second, il montre le combat quotidien d'une jeune fille non scolarisée pour faire face aux comportements machistes de la société marocaine d'avant l'indépendance.

La nuit de gala d'ouverture de cette deuxième édition du Doha Tribeca Festival (DTF), prévue dans les installations du nouveau Village Culturel baptisé "Katara", verra la projection du film "Hors la loi" du franco-algérien Rachid Bouchareb, dans lequel évoluent notamment les acteurs Jamal Debbouz et Rochdy Zem.

Ce film raconte l'histoire de trois frères algériens qu'une attaque de l'armée coloniale avait dispersés et chassés de chez eux, et qui se retrouvent plus tard pour militer ensemble pour l'indépendance de leur pays.

La soirée de clôture se fera avec "The first grader", un film britannique relatant la détermination d'un paysan kenyan octogénaire à se débarrasser de son analphabétisme, en fréquentant l'école de son village pour y apprendre à lire.

Le programme de la compétition du film arabe, à lui seul, sera couronné par deux prix de 100.000 dollars chacun, l'un pour le meilleur film, l'autre pour le meilleur réalisateur. Un autre prix de 10.000 dollars ira au meilleur court métrage arabe, couronnant la projection d'une huitaine de films du genre.

Outre ces trois prix du jury, que les organisateurs présentent comme l'expression d'une volonté d'encourager l'industrie cinématographique dans la région arabe, deux autres prix du public, également de 100.000 dollars chacun, iront au meilleur long-métrage et au meilleur documentaire du festival.

Source : MAP

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