mercredi 3 juillet 2024 14:22

La commission nationale de dialogue social semble se heurter à un mur en voulant initier le dialogue social avec les MRE à la lumière de la nouvelle constitution et notamment ses articles 12, 13, 14 et 15, qui ont la prétention d'impliquer les citoyens marocains dans la gestion et l'évaluation de la chose publique. Le problème réside dans le fait que les MRE ne sont pas des citoyens comme les autres, et l'erreur fondamentale de la commission nationale de dialogue social, c'est d'occulter ce fait, ce qui a pour conséquence logique de condamner sa démarche à un dialogue de sourds.

Les civils sont les principales victimes des conflits. Ils y perdent familles, foyers, dignité…Partir, quitter des lieux où seules les machettes, les gaz meurtriers, les bombes et les kalachnikovs se côtoient, est leur seule et unique possibilité. Ces gens-là, ce sont des femmes, des hommes et des enfants pris au piège de  cette sorcière du monde qu’est la bêtise.

Des laisser pour compte qui n’ont d’autre choix que de fuir leurs pays, celui de leurs ancêtres. Ils marchent, traversent des déserts, tentent d’acheter leur liberté par l’intermédiaire d’esclavagistes sans scrupules, sont parfois aspirés par les sables, noyés dans ces eaux devenues troubles de la Méditerranée. Et quand ils survivent après avoir tout perdu, jusqu’à leur dignité d’humains, ils doivent faire face aux frontières…

La ville de Toulouse semble frappée par la malédiction djihadiste, le 6 janvier 2014 le journal la Dépêche du midi retraçait le parcours singulier de deux français convertis, deux frères, qui sont allés mourir sur le front du conflit Syrien, venus prêter main forte à leurs '' frères'' jihadistes. Le plus jeune âgé de 22 ans et le cadet d'à peine 30 ans.

Le 18 février 2014 le Professeur Rachid Yazami sera à Washington où la National Academy of Engineering (NAE) lui remettra le prix Charles Stark Draper 2014. Un prix considéré comme le Nobel pour les ingénieurs. Il s’agit d’une première pour un chercheur d’origine marocaine dont le parcours est particulièrement intéressant et exemplaire en matière de recherche, de réussite et de… mobilité. Et pour cause, M.Yazami qui vient d’être reconnu par ses pairs pour ses travaux déterminants dans le développement des batteries lithium rechargeables, il y a 34 ans, a effectué ses études primaires et secondaires, à Fès, dans une l’école publique marocaine, qu'il a poursuivis en France à Rouen où il a intégré les classes préparatoires aux grandes écoles, avant d'être admis en 1975 à l'Institut Polytechnique de Grenoble (INP),puis au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) en 1985 où il travaille depuis. Tout en officiant au CNRS,  il est aujourd’hui Professeur en Energétique à la Nanyang Technological University de Singapour. Pays dont l’exemple est à suivre nous dit-il, dans l’entretien accordé au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’idée d’intercaler du lithium dans du graphite de façon réversible lui est venue lorsqu’il préparait sa thèse, en France, en 1980. Comment ? En utilisant un électrolyte solide et non pas liquide comme cela était fait à l'époque.

J’ai suivi les obsèques de Nelson Mandela avec beaucoup d’émotions et de tristesse, mais aussi avec des moments remplis de joie et d’admiration. Ces dernières ont éveillé en moi les souvenirs d’une époque difficile dans ma vie de jeune militant; mais également des périodes de joie pour tout ce que Mandela m’a inspiré en termes d’espoir et d’aspirations.

Dans l'idéologie salafiste et ténébreuse, l'action de «takfir» qui revient à qualifier un musulman d'apostat, tend à excommunier un musulman de la communauté des musulmans et de le désigner comme une cible à abattre. Les violences faites aux civils par les djihadistes tant en Algérie, pendant la guerre civile ou actuellement en Syrie: viols des femmes, tortures et égorgements, ont tout le temps été précédées par des fatwas takfiristes.

"Vous êtes témoin d'une nuisance à Casablanca ? Envoyez nous vos photos, l'adresse exacte de cette nuisance et le nom de l'arrondissement et nous nous chargeons d'envoyer un recommandé au Président de l'arrondissement" c'est le pari de la page facebook "Save casablanca", lancé par Mouna Hachim, femme de lettres et casablancaise convaincue, appelée désormais le Maire de coeur, il y' a à peine 3 mois, devenue probablement la page la plus interactive des réseaux sociaux du Maroc, elle connait un véritable engouement citoyen. La page compte déjà 7881 membres, et les doléances pleuvent sur le site : ici c'est une photo d'un amas de poubelles à proximité d'une école, là c'est un poteau en déboulonnement qui constitue un danger pour les passants..mais ici on ne veut plus se contenter de dénoncer comme cela se fait souvent, on veut agir pour que cessent les nuisances, pour faire bouger les responsables et les faire réagir... et ça marche.

Les réseaux sociaux sont devenus un haut lieu des indignations en tous genres, pour se donner bonne conscience ou pour exprimer des états d'âmes certaines légitimes d'autres le sont moins, avec à l'appui, une photo, une vidéo ou une déclaration sortie de son contexte.

Le football est un sport fédérateur. Il passionne des milliards d'humains à travers toute la planète. C'est aussi une incroyable machine à sous avec laquelle jouent des organisations qui font la pluie et le beau temps. Une immense world Company entreprise que nous, supporters ou non du ballon rond, savons bien qu'elle gangrène ce sport populaire qui a, et c'est sans doute un paradoxe, permis à des joueurs extraordinaires de sortir de leurs quartiers pauvres: de El fenomeno à Maradona, de Ronaldinio à Lionel Messi, de Rooney à Ibrahimovich, de Cavanni à Rivaldo.

La fièvre qui s'est emparée des marocains ces derniers jours suite aux victoires éclatantes du Raja de Casablanca au championnat des clubs champions, est un phénomène que d'autres nations ont déjà connu, à l'occasion de victoires sportives.

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