mercredi 3 juillet 2024 12:24

Le discours royal du 20 août est vertueux. Il porte l'espoir et l'espérance, deux vertus qui semblent avoir été rongées par l'incurie d'une classe politique, portée « à la polémique stérile et détestable qui n'est d'aucune utilité ». Ce discours, imprégné de franchise et d'à-propos, est plus qu'une remontrance. C'est un appel à la mobilisation et à l'action.

Simo Ezoubeiri fait partie de ces jeunes cinéastes indépendants qui ont choisi de s'installer aux Etats-Unis. A Chicago, plus particulièrement, la 3ème plus grande ville des Etats-Unis connue dans le monde entier pour ses musées, sa culture, ses gratte-ciels, mais aussi ses artistes, dont la sublime Patti Smith, Bobby Fisher ou encore l'écrivain quasi mythique Dos Passos ami de l'autre monument de la littérature américaine Ernest Hemingway, puis ennemi à cause d'un profond désaccord sur la guerre d'Espagne (1936).

La lettre remise par Mme la députée Nezha El Ouafi à l'ambassadeur de France à Rabat et signée par les huit présidents des groupes parlementaires marocains à destination du Président du sénat français et du chef du gouvernement de la France, marque une intention certes louable, celle de défendre les intérêts des immigrés marocains retraités.

Cependant, la lecture de cette lettre fait froid dans le dos tellement les négligences de la langue française sont primaires. Un texte truffé de fautes d'orthographe, de grammaire et de syntaxe. Un véritable massacre des principes les plus élémentaires de la langue de Molière.

Correction et Rappel de quelques règles de grammaire :

Nous avons l'habitude d'entendre des récits de racisme ordinaire vécus par des gens ordinaires, des attitudes et des remarques de bas étage qui sont devenues monnaie courante et que même à force on n'y prête plus attention, sinon les tribunaux seraient engorgés. Mais qu'un ambassadeur de la République, toujours en exercice se plaint de discriminations à son égard, cela jette un trouble et mérite qu'on s'y attarde un peu.

New York, San Francisco, Londres,Dakar,Niamey,Freetown, Paris, Madrid, Amsterdam, Bruxelles, Rio,Montréal...le monde est à notre portée et à notre porte.

L'exercice du pouvoir est un chemin truffé d'embûches, comme en témoignent les affaires de différentes nature qui éclatent de temps à autre ici et là. En France, le débat fait rage depuis quelques jours au sujet de 3499 condamnations pénales susceptibles d'être prescrites suite à une erreur juridique ; 22 personnes ont déjà été remises en liberté !

Un énième débat sur le voile islamique

La mission laïcité du Haut Conseil à l'Intégration, vient de jeter un pavé dans la mare, avec son dernier rapport dans lequel elle émet 12 propositions parmi lesquelles l'adoption d'une loi interdisant ''dans les salles de cours, lieux et situations d'enseignement et de recherche des établissements publics d'enseignement supérieur les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse'' , traduction dans le texte: la mission préconise l'interdiction du port du voile (foulard) islamique à l'université !

Parmi les souffrances de l'exil, on parle souvent de ''al ghorba'': l'expatriation dans le sens social du terme, dépaysement, changement d'environnement et d'habitudes, éloignement de ses proches, coupure des relations familiales et d'amitiés qui deviennent épisodiques, certaines d'entre elles s'estompent au fil du temps. Mais, il existe une souffrance que l'on vit en silence, que l'on n'évoque que très rarement: la mort de ses proches. Une souffrance silencieuse que la pudeur nous empêche de partager.

Dans les archives sur le nazisme du Journal américain, New York Times, un titre* suffit pour résumer une ère que le monde pensait à jamais révolue. Celle du règne de la barbarie humaine sous couvert de civilisation ; de la pureté de la « race » ; de la manipulation de la philosophie Nietzschéenne, transformée en théorie du "Übermensch" national socialiste.

 Bien qu'aucune crise économique, donc politique et sociale, ne se ressemble, que tout parallèle avec la crise des années 30 et "la Résistible ascension" du Führer, serait hâtif, l'on ne peut faire fi des conséquences iniques de l'horreur économique qui dure depuis 2008 sur la vie des gens.

Ce ne sont pas les premières violences urbaines que connaissent les cités dites sensibles de France, suite à une course poursuite ou à un contrôle de la police. Mais ce qui est propre aux dernières violences du weekend dernier à Trappes (à 30 km à l'Ouest de Paris) c'est sa cause directe: elles font suite à un contrôle d'identité..cette fois-ci d'une femme en Niqab, suivi de l'interpellation et de la mise en garde à vue de son mari, Michael, français de souche converti, qui aurait résisté au contrôle des policiers.

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