dimanche 7 juillet 2024 14:29

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, et le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a indiqué que les entretiens, qui ont eu lieu dimanche à Doha, ont porté sur la nouvelle dynamique que connaissent actuellement les relations entre le Maroc et le Qatar, en particulier après la visite historique que SM le Roi Mohammed VI a effectuée, en octobre dernier, dans plusieurs capitales du Golfe, y compris Doha, et qui avait impulsé une forte dynamique à ces relations de coopération.

Lors de ces entretiens, a ajouté M. Maâzouz, les deux parties ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Cette Convention, qui constitue un modèle de coopération bilatérale, ambitionne de conférer un nouvel élan aux relations bilatérales dans le domaine de l'emploi à travers l'augmentation du nombre des travailleurs et des compétences marocaines au Qatar, a-t-il souligné, estimant que la mise en place d'un portail anglophone de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) permettra aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

Au cours de son séjour à Doha, M. Maâzouz devrait également avoir des entretiens avec les représentants du secteur privé, notamment avec le président de la Fédération des hommes d'affaires qataris, Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani.

La visite du ministre délégué chargé des MRE, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Elle vise à renforcer le partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à promouvoir la coopération économique et sociale entre Rabat et les pays de ce groupement régional.

21 janv. 2013

Source : MAP

La première tentative de Barack Obama visant à porter la réforme sur l’immigration au Congrès s’est révélée infructueuse. Il devrait aujourd’hui se montrer plus déterminé que jamais à mener à bien cette réforme , au vu notamment du poids qu’ont représenté les hispaniques lors de son élection (71 % d’entre eux ont voté pour lui). Après avoir ordonné l’arrêt des expulsions de jeunes clandestins, arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore mineurs, et les avoirs autorisés à travailler, Barack Obama pourrait en effet vouloir faire adopter le Dream Act. Déposé en 2010, le texte permettrait à cette catégorie d’immigrés d’obtenir un titre de séjour permanent.

L’aile dure des républicains, qui a milité en faveur d’une réforme plus dure envers les immigrés, pourrait désormais être tentée par cette réforme, histoire de s’attirer les faveurs de l’électorat hispanique. De nombreux analystes s’accordent en effet à dire que si le camp républicain ne parvient pas à séduire une partie de ces électeurs, leurs chances de reconquérir la Maison Blanche en 2016 resterent minces.

Energie et changement climatique

“Le président a été clair quant à son intention de faire du changement climatique l’une des priorités de son second mandat”, rappelait récemment un porte-parole de la Maison Blanche. Accusé par les associations de défense de la planète de n’avoir pas tenu ses objectifs environnementaux lors de son premier mandat, Barack Obama pourrait maintenant être amené à se montrer plus agressif, notamment sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Une fois encore, le président devra donc faire face à une farouche opposition conservatrice.

Politique étrangère

Barack Obama entame son second mandat avec un écheveau de défis liés à la politique étrangère. Il a notamment annoncé un plan de retrait anticipé des troupes en Afghanistan et le transfert des opérations aux Afghans. Il projette par ailleurs de continuer à contrer les ambitions nucléaires de l’Iran, de renforcer les liens des États-Unis avec l’Inde, de tenter d’apaiser les relations tendues avec le Pakistan et de garder un oeil sur la montée en puissance de la Chine. Mais la position américaine vis-à-vis de l’intervention française au Mali prouve que le président américain est peu enclin à s’engager militairement dans d’autres conflits.

21/7/2013

Source : France 24

Cette année 2013, Marseille est auréolée du titre de Capitale européenne de la culture. Si la municipalité préfère mettre en valeur un héritage « provençal », c’est plutôt la Méditerranée, lien direct avec l’Afrique, qui a forgé l’histoire de la ville. Portraits croisés de parcours d’immigrés.

Dans les quartiers nord de Marseille, l’appartement d’Abdessalem respire le provisoire. Un lieu de passage. Meubles dépareillés, vaisselles en plastique, placards de fortune… Six mois de l’année, ce chibani de 80 ans vit dans cet immeuble réservé aux anciens travailleurs immigrés. Le reste du temps, il profite enfin de sa retraite en famille, dans son pays, la Tunisie… Le petit monsieur aux rondeurs généreuses est soumis à ces allers retours pour faire valoir ses droits. Mais depuis le printemps 2011, le quotidien du vieil homme est quelque peu bouleversé par la cohabitation avec son petit-fils… Khaled, jeune homme svelte aux yeux clair de 20 ans, est passé clandestinement par l’île italienne de Lampedusa avant de rejoindre son grand père en France. Comme beaucoup de Maghrébins, Abdessalam est arrivé à Marseille très jeune. « On avait besoin de nous pour construire le Vélodrome… C’était un énorme chantier ! On vivait dans de petites cabanes sur place ».

Une immigration de masse organisée, qui a permis la reconstruction des villes françaises. « Ensuite j’ai fait de la maçonnerie, de l’électricité. J’ai d’ailleurs travaillé sur tous les feux rouges de Marseille ! » poursuit-il fièrement. « J’aime la France, c’est le pays des droits de l’Homme, des lois… Mais je suis simplement venu y travailler pour gagner ma vie… Ma vraie patrie c’est la Tunisie ! » raconte Abdessalam, esquissant un sourire souligné par une épaisse moustache blanche. On imagine donc sa réaction quand il a vu débarquer Khaled… Car contrairement à la majorité de ses amis immigrés, Abdessalam n’a pas voulu profiter du droit de regroupement familial. « A quoi bon ramener ma famille ? Je comptais retourner en Tunisie de toute façon ! J’ai un grand respect pour la France mais je ne voulais pas que mes enfants grandissent ici… J’avais peur qu’ils perdent nos valeurs, nos principes… Encore aujourd’hui je n’ai aucun regret ! » assure-t-il.

C’est précisément cela qui agace Khaled... « Si seulement tu avais ramené ma mère, je serais né ici et je n’aurais pas eu tous ces problèmes ! J’ai risqué ma vie pour venir... » se désole le petit-fils. « Justement pourquoi es-tu venu ? Tu ne manquais de rien en Tunisie ! Qu’y a-t-il en France aujourd’hui pour toi ? Que la galère ! ». Contrairement à la plupart des candidats à l’immigration clandestine, Khaled n’est en effet pas venu pour des raisons économiques. « Mon père est gérant d’une entreprise de travaux à Tunis, il s’occupe de grands chantiers dans la ville. On vit dans les beaux quartiers… » précise-t-il. Malgré tout Khaled rêve d’aventures et de voyages. Une motivation à l’immigration plus répandue qu’on ne le croit. « Depuis l’âge de 13 ans, je veux aller en Europe ! Là où on a la liberté d’expression, où tout est possible ! Je déteste la mentalité des Tunisiens. Ils sont égoïstes, corrompus, hypocrites..! Il n’y a pas d’avenir pour moi en Tunisie ». Même après la révolution qui a fait tomber Ben Ali et qui a donné tant d’espérance pour reconstruire le pays ? « Oui car on ne change pas la Tunisie comme ça du jour au lendemain. Moi je veux vivre ma vie tout de suite et penser à moi ». L’élégant jeune homme est un charmeur né. Il reconnaît que les études ne sont pas faites pour lui mais croit en sa bonne étoile… « Quand j’étais sur la barque, en pleine nuit, j’ai eu très peur de mourir… Un moment j’ai vu une lumière incroyable qui brillait de plus en plus. Et soudain nous sommes arrivés sains et saufs… Je me sens protégé ».

Une fois arrivé à Marseille, il a soif de découvrir la ville. Très vite, son chemin croise celui de Djamel, 39 ans. Ce Marseillais, fils de kabyles ne parle pas un mot d’arabe et prend sous son aile le jeune Tunisien. Il l’aide à trouver un peu de travail et l’encourage à progresser en français. « Ici nous avons le sens de l’hospitalité. J’aurai pu aider n’importe qui d’autre d’aussi attachant. A Marseille, nous avons tous une histoire avec l’immigration, notamment avec le Maghreb. Mais si nous sommes tous les deux à priori « arabes » nous n’avons pas du tout la même histoire ni la même culture... Khaled a beaucoup de préjugés ! Mais c’est normal il est très jeune… », poursuit le jeune papa. Car si Khaled est devenu ami avec Djamel, ce n’est pas forcément le cas avec d’autres « enfants d’immigrés ». « Quand je suis arrivé à Marseille, je n’étais pas dépaysé. Il y a beaucoup trop d’arabes ! Je les trouve souvent irrespectueux, ils ne savent pas quelle chance ils ont d’avoir grandi en France... » lance Khaled. Djamel tente de lui faire comprendre que l’histoire de ces jeunes n’est pas si rose qu’il l’imagine. « A l’origine, ce sont avant tout des enfants de pauvres. Ils sont français, nés à Marseille, ils ne sont pas arrivés hier comme toi, c’est une histoire complètement différente. C’est comme toi qui n’aimes pas la mentalité des Tunisiens, eux ont un problème avec certaines politiques françaises… ».

Mais rien y fait, les préjugés sont tenaces… Khaled dit même comprendre les partisans de l’extrême droite qui veulent « moins d’arabes ». Djamel, toujours protecteur et calme renchérit : « Tu ne peux pas juger les gens comme ça, il faut les connaître, leur parler avant de se faire une idée. Si j’étais comme toi à juger aussi facilement, qu’est-ce que j’aurais pensé de toi ? » plaisante Djamel. C’est aussi cela Marseille. Lieu de passage, ou lieu d’accueil, la ville est façonnée par les histoires de migrations différentes et particulières. Des parcours de vie qui offre à la ville un patrimoine unique.

21 janvier 2013, Mérième Alaoui

Source : FRIK. com

Deux élèves turcs de dernière année de l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk ont été emmenés à l'hôpital, lundi, après avoir été blessés au couteau lors d'une bagarre, a rapporté le frère de l'un d'eux. Deux suspects ont été appréhendés, dont l'un est âgé de 18 ans, a indiqué le parquet de Tongres. Les faits seraient liés au climat tendu entre communautés turque et kurde de Genk depuis l'incendie d'un centre culturel kurde mercredi dernier. "La situation de mon frère est stable", assure Osman, le frère de l'une des victimes. "Il a été touché à l'omoplate droite. Son camarade a été plus grièvement atteint et présente des blessures dans le bas du dos. Ils ont été attaqués par derrière", précise-t-il.

"Samedi, (lors de la manifestation kurde pour dénoncer l'incendie d'un centre culturel de la communauté, NDLR) un drapeau turc, qui représente notre fierté, notre honneur et notre sang, a été incendié", explique Osman. "Cela a créé des tensions à l'école. Mon frère et son camarade ont été attaqués par deux jeunes et un homme plus âgé d'origine kurde. Ce n'est pas normal, cela doit stopper. Nous allons entreprendre des démarches judiciaires et ne pas répondre par la violence. Nous essayons de calmer les ardeurs des jeunes de la communauté turque pour que la situation ne s'embrase pas."

Les cours se sont poursuivis lundi après-midi, mais les élèves présents sont sous le choc. Certains parents, inquiets, sont venus chercher leur enfant.

Interpellation

Deux suspects interpellés sont entendus par la police locale de Genk après la bagarre et la rixe à l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk, a indiqué lundi le parquet de Tongres.

"Trois membres de la famille de la victime de la bagarre sont venues à l'école et la confrontation a provoqué deux blessés, attaqués au couteau. L'une des deux victimes a pu quitter l'hôpital. L'autre jeune homme reste hospitalisé pour d'autres soins. L'origine des faits se situerait dans les tensions entre les Kurdes et les Turcs autour de la manifestation de samedi à Genk", a expliqué Veerle Cielen, magistrate de presse au parquet de Tongres.

21/01/2013

Source : Lalibre.be/BELGA

Le Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME) et la Cité des mémoires étudiantes organisent, en collaboration avec le Centre d'histoire de Sciences-Po Paris, un séminaire de Pierre Moulinier sur «La cohabitation des étudiants français et étrangers au quartier latin au tournant du siècle », avec la chercheur Natalia Tikhonov comme discutant.

Le séminaire est programmé, mercredi 23 janvier 2013, à Sciences-Po Paris, il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de séminaires organisé par le GERME et la Cité et est consacré à la présence de plusieurs générations d’étudiants étrangers en Europe en général, et en France en particulier.

Le professeur Pierre Moulinier est l’auteur d’un livre publié en 2012 aux Presses universitaires de Rennes, intitulé Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle, migrations et formation des élites. Son approche scientifique, telle que celle adoptée par le GERME et la Cité, aspire à « croiser les approches historiques (histoire de l'enseignement et des mouvements sociaux) et sociologiques (sociologie de l'éducation, des organisations et des mobilisations collectives), mais aussi celles des sciences politiques, voire des sciences de l'éducation ou de l'anthropologie pour dégager une "socio-histoire" et certaines des "dynamiques politiques" (au sens générique du terme) de cet objet d'étude -encore à approfondir- que sont les mouvements étudiants ».

21/1/2013

Source : CCME

Le Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat organise, mardi 22 janvier 2013, de 18h00 à 20h00, une conférence de Farid El Asri intitulé «la mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? ».

Cette conférence est organisée dans le cadre d’un cycle de séminaires de recherche du CJB intitulé "Maroc, carrefour migratoire ?", qui a lieu tous les quatrièmes mardi du mois au Centre Jacques Berque à Rabat, tout au long de l’année académique 2012-2013. Son objectif est de « décrire et à analyser les impacts sur la société marocaine des phénomènes migratoires ». Un séminaire de recherche qui se veut pluridisciplinaire et qui se clôturera par une journée d'étude fin juin 2013. Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat, est aussi chercheur associé au CJB. Il est directeur du projet Art&TIC portant sur la créativité artistique et sur l’accompagnement de la carrière d’artistes belges. Il est aussi l’auteur de Islam en musiques, portant sur la construction identitaire d’artistes musulmans européens.

21/1/2013

Source : CCME

Si le vieillissement en France et en Europe figure parmi les grandes préoccupations économiques, sociales, démographiques, il y a peu de choses dites sur le vieillissement des personnes issues de l’immigration. Arrivées massivement, en France dans les années 1950-1970 pour participer à la reconstruction de la France, ces immigrés ont eux aussi vieilli, au grand étonnement de la société d’accueil qui ne s’y est intéressée finalement que tardivement. Confrontés aux situations rencontrées au quotidien, la société et les institutions ont pris conscience des difficultés rencontrées par ces immigrés : l’accès aux soins, les démarches administratives complexes, l’établissement des droits à la retraite…

Ces démarches nécessitent un travail, en amont, d’écoute, d’accompagnement et d’orientation et une formation adaptée à la question du droit des étrangers.

C’est dans cet esprit que nous proposons une journée de réflexion sur le vieillissement des immigrés originaires du Maghreb qui sont actuellement les plus nombreux en Alsace confrontés à ces questions.

L’objectif de cette journée est de partager notre expertise, nos connaissances et de favoriser les échanges autour des témoignages des acteurs impliqués. Cette journée devrait permettre aux acteurs intervenant dans le champ de la solidarité et de la gérontologie de trouver des ressources pour intervenir, ou mieux intervenir, auprès des migrants vieillissants. Aussi d’interpeller les décideurs institutionnels et des collectivités sur les enjeux du vieillissement de l’immigration et les politiques à mener ?

Jeudi 24 janvier 2013 au centre soicioculturel Meinau à Strasbourg (Télécharger la plaquette du séminaire)

17/1/2013

Source ; Maglor

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), le Suisse Joseph Blatter, a plaidé, dimanche, pour un renforcement des sanctions à l'encontre des clubs dont les supporteurs se rendent coupables d'insultes racistes, en soutenant l'idée de retraits de points au classement ou de relégation.

"Le monde entier se bat contre le racisme et les discriminations. Le football est partie intégrante de la société mondiale. Nous réunissons plus de 300 millions de personnes de par le monde et nous devons donner l'exemple. Faute de sanctions sévères, rien ne changera jamais", a déclaré Blatter lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg.

"Les sanctions en cas d'actes discriminatoires doivent être très sévères. Nous en discuterons au prochain Comité stratégique dans trois semaines", a-t-il ajouté.

Le 3 janvier, le milieu de terrain ghanéen de l'AC Milan Kevin Prince Boateng avait quitté le terrain lors d'un match amical, excédé par les cris racistes des supporteurs de la petite équipe de Pro Patria (4e division), provoquant l'interruption de la rencontre. Le club a été condamné à disputer son prochain match à domicile à huis clos.

20 janv. 2013

Source : MAP

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