vendredi 5 juillet 2024 20:39

Le Maroc est le 42ème partenaire économique de la Wallonie-Bruxelles en dépit d'une forte présence de la communauté marocaine dans cette région de Belgique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre-président de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

"Nous avons effectivement une très belle présence marocaine en Belgique et il est anormal que le Maroc soit aujourd'hui le 42ème partenaire commercial de la Wallonie. C'est anormal, il y a quelque chose que nous devons corriger", a souligné le responsable belge, lors d'un point de presse, à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Othmani.

"Nous avons proposé de faire en sorte que des fédérations patronales marocaines et belges francophones se rencontrent par l'intermédiaire des Affaires étrangères et de nos diplomates belges francophones ici présents", a assuré M. Demotte, précisant que son entretien avec le ministre marocain a été axé sur les moyens d'accentuer les relations économiques bilatérales.

Il a fait savoir que les relations culturelles ont aussi été au centre de cette entrevue, rappelant que "Daba Maroc", festival prévu du 9 octobre 2012 au 31 janvier 2013 en Belgique, est "un investissement d'un million d'euro de la part de la Belgique francophone".
Le festival ambitionne que "le Maroc contemporain, pas seulement le Maroc touristique (...), mais que le Maroc dans son évolution moderne et contemporaine soit découvert aujourd'hui en Belgique et singulièrement en Belgique francophone", a-t-il soutenu.
Les deux parties ont également évoqué des "projets concrets notamment d'échanges sur les problématiques scolaires et d'enseignement supérieur", a ajouté M. Demotte, assurant que l'entretien a abordé "la possibilité de mettre en place des réponses à des demandes de belgo-marocains d'enseignement in situ au Maroc".

Qualifiant cette entrevue de "riche", M. El Othmani a, de son côté, déploré que "les relations économiques bilatérales ne soient pas à la hauteur des relations humaines, sociales et historiques", liant le Maroc et la Wallonie-Bruxelles.

"La visite de M. Demotte à Rabat va, à coup sûr, insuffler une nouvelle dynamique à nos relations et nous souhaitons y contribuer", a dit M. El Otmani.

"Daba Maroc" est un projet multidisciplinaire, qui regroupe littérature, danse, musique, cinéma et débats. Il vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges et à mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.

Au menu de cette manifestation culturelle, un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc. Elle permettra à 150 artistes marocains ou belges d'origine marocaine de proposer une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre.

22 mai 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, jusqu'à fin avril, 46.509 personnes, selon des chiffres officiels.

Les travailleurs marocains venaient en tête des contingents extracommunautaires inscrits en avril à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome avec une légère hausse de 660 affiliés par rapport au mois précédent, indique le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde place avec 22.901 affiliés, talonné par les travailleurs équatoriens avec 22.408 affiliés, a ajouté le ministère, précisant que le nombre total des étrangers inscrits à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 375.063 contre 370.229 en mars.

Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale dans cette région ont accusé une baisse de 5,54 pc en avril. Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne occupait la première position en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celle de Madrid avec 362.340 inscrits et de l'Andalousie (226.427).

D'après des chiffres publiés par l'institut catalan de statistique, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

22 mai 2012

Source : MAP

Le Centre d'études sur les migrations et les relations interculturelles de l'Université d'Almeria (Cemyri) a lancé une étude sur l'intégration socio-professionnelle des Marocains résidant en Andalousie (Sud de l'Espagne), apprend-on, mardi, auprès de l'Université d'Almeria (UAL).

L'étude, intitulée "L'intégration socio-professionnelle des Marocains en Andalousie", vise à faire une analyse interdisciplinaire de la situation des Marocains dans les différentes villes andalouses et à apporter des moyens utiles pour faciliter et promouvoir leur insertion, précise la même source.

L'étude repose sur plusieurs axes, notamment l'emploi, l'éducation, la santé, la mobilité géographique, la religion, les aspects linguistiques, les aspects sociogéographiques et les politiques publiques d'intégration.

Une équipe composée d'une cinquantaine de professeurs universitaires et chercheurs de l'UAL spécialisés dans le domaine social se pencheront sur l'examen des différents aspects de la vie quotidienne des immigrés marocains dans cette région espagnole avant de présenter, en décembre prochain, une série de propositions pour favoriser davantage l'intégration de ce collectif dans le tissu socio-professionnel.

Le lancement de cette étude s'inscrit dans le cadre du Programme de Coopération Transfrontalière Espagne-Frontières Extérieures (Poctefex) financé par le Fonds de Développement Régional de l'Union européenne (FEDER).

Le Poctefex a été lancé en 2008 et dispose d'une dotation financière de plus de 67 millions d'euros jusqu'en 2013.

22 mai 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) entame, mercredi, une visite de travail de quatre jours en Andalousie (23-26 mai).

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les pays de résidence de la communauté marocaine et du raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de cette communauté, indique mardi un communiqué du ministère de tutelle.

Lors de ce déplacement, M. Maazouz aura des entretiens avec les responsables du gouvernement autonome et du parlement d'Andalousie, ainsi qu'avec les autorités et les élus locaux de Séville, dans le but d'assurer la mise en Âœuvre de moyens pour une meilleure coopération au service des intérêts de la communauté marocaine établie en Espagne.

Dans ce cadre, le ministre inaugurera avec les autorités andalouses la 3ème édition de la semaine culturelle marocaine, organisée conjointement avec la Fondation des trois cultures à Séville et qui coïncide avec la commémoration du 20ème anniversaire du Pavillon Hassan II à l'Exposition Universelle de Séville en 1992.

Le ministre rencontrera également des acteurs associatifs et des compétences marocaines afin de s'enquérir de leur situation et de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, selon le communiqué.

22 mai 2012

Source : MAP

Sanaa Hamri est marocco-américaine. A 18 ans, elle quitte Tanger pour faire ses études de cinéma à New-York. Aujourd'hui, elle est une des réalisatrices les plus en vue d'Hollywood. Elle a travaillé avec …Suite

Troisième étape du Smap Road Show 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, le Smap Immo Paris a été une réussite selon ses initiateurs. Cette étape prévoit 50 000 visiteurs sur 15 000 m2 de surface d'exposition…Suite

En collaboration avec The Network et The Intelligence Group, ReKrute.com vient de dévoiler une synthèse des comportements et attentes des candidats marocains vis-à-vis de l’international.

Au cœur de l’actualité européenne ces dernières semaines, la crise en Grèce. Ce pays d’Europe du Sud vit une situation économique plus qu’alarmante depuis plus d’une année. Les conséquences sont des plus ardues sur les plans politique et social, si bien que certains Grecs immigrent pour s’assurer un lendemain meilleur. Yabiladi a voulu savoir comment les Marocains résidant en Grèce vivent cette période délicate. Témoignages.

La situation en Grèce n’est plus à décrire, tellement le sujet défraye la chronique ces derniers temps. La crise de la dette publique a entrainé une telle paralysie que l’heure est à la réflexion sur une éventuelle sortie de l’euro. Sur les plans politique et social, les retombées sont des plus criardes. Nul n’est épargné. Les Grecs sont si touchés qu’ils immigrent, notamment vers l’Allemagne. A Volos (nord d'Athènes), les habitants ont créé le TEM, une monnaie qui leur permet de détourner l’euro devenu rare et cher. Les étrangers aussi payent bien les frais de cette conjoncture et les Marocains ne font pas exception. « Malheureusement, la crise a beaucoup touché les Marocains, puisque la plupart d’entre eux sont sans-papiers », affirme Abd Ben Brahim, président de l’Association de la communauté marocaine en Grèce, contacté par Yabiladi. Ils arrivent en général de Turquie et n’ont pas souvent l’intention de rester en Grèce, puisque ce pays est considéré comme un portail pour l’Europe.

Dur dur d’avoir un travail

C’est plus de 3000 Marocains résidant en Grèce, selon l’Ambassade du Maroc à Athènes, qui vivent actuellement dans des conditions plus qu’austères. « Ça fait presque 20 ans que je suis en Grèce et je peux vous dire que pour trouver du travail c’est très difficile », confie M. Ben Brahim ajoutant que « la Grèce est un pays difficile pour l’intégration des immigrés ».

Hassan Bessalah réside à Athènes depuis 1 an et demi et chôme depuis plus de six mois. Il a travaillé dans un centre d’appel canadien comme téléopérateur pour les pays arabes. Mais le contrat n’a duré que six mois, car la compagnie est allée s’installer en Espagne. « Pour me faire un peu d’argent, je donne des cours de cuisine aux Françaises expatriées. J’ai un ami français, avec qui je vis, qui m’aide pour le loyer et la nourriture », explique-t-il à Yabiladi. Hassan se souvient avec regret de son arrivée dans ce pays. « Au début c’était bien, donc je m’étais dit que c’est là où je vais travailler. Maintenant je suis coincé, regrette-t-il. Je ne peux plus faire marche-arrière. Je suis arrivée du Maroc vers la Turquie et de là je suis arrivée en Grèce clandestinement, comme la plupart des gens, y a rien à cacher, lance-t-il désavoué ».

Depuis, Hassan cherche du boulot sans succès. Actuellement il suit des cours de grec espérant que les choses seront plus simples pour lui. « Puisque je parle couramment l’anglais, le français, le coréen et l’arabe, j’apprends le grec pour travailler comme traducteur, parce que c’est un métier qui paye ici », souligne-t-il.

Olaya Rakdani, étudiante en optique n’a pas de bourse. Cela fait maintenant 7 ans qu’elle réside en Grèce et y est arrivée malgré elle. « Je n’avais pas une moyenne satisfaisante, donc le choix était limité. Mon oncle médecin a étudié en Grèce. Il m’avait dit que la vie était simple et que les Grecs sont agréables », se souvient-elle. Pour subvenir à ses besoins, Olaya travaille le soir dans un fast-food comme serveuse. « Depuis la crise je travaille 3 jours par semaine, ce qui fait que je gagne moins. La famille au Maroc n’a pas les moyens de m’aider ».

Maria Menouni, originaire de Meknès est professeure de Français. Elle aussi a senti les effets de la crise, mais à moindre mesure. « Je vis de ces cours. Avec la crise, j’ai connu une baisse d’effectif et là on se serre la ceinture », indique-t-elle.

« Situation insupportable »

Même si certains arrivent à garder leur travail, la vie au quotidien reste difficile. Selon Khalid Chamane, « les prix des aliments ont augmenté de plus 35, 40 voire même 45% ». « C’est déjà impossible avec les salaires que l’on a en plus de la surcharge des taxes. J’ai été obligé de vendre ma voiture parce que le prix du carburant a augmenté de 60% », confie-t-il partagé entre le rire et la désolation.

« Nous aussi on paye les dettes avec les Grecs, mais à la télé, ils disent que les étrangers ne payent rien, ce n’est pas normal. Nous, on n’a même pas profité de cet argent, mais on paye et ils ne le reconnaissent pas. On est dans une situation insupportable, déplore cet informaticien qui vit en Grèce depuis maintenant 10 ans. « On nous a fait jusqu’ici des prélèvements de 40 euros sur les salaires. Il est prévu qu’à partir de cette semaine, les salaires soient abaissés de 20 à 25%. Mais avec le gouvernement actuel, on ne sait pas s’ils vont appliquer cette mesure. On espère que ce ne sera pas le cas », lance Khalid, optimiste.

Pas question de retourner au Maroc...

Même si plusieurs Marocains sont retournés au royaume ces derniers mois, comme le fait savoir M. Ben Brahim, ceux qui sont restés, bien qu’ils décrient la situation actuelle en Grèce, n’envisagent pas un retour immédiat au Maroc. Pour Maria Menouni, la question ne se pose pas vraiment, puisqu’elle est mariée à un Grec depuis 28 ans, donc naturalisée et son époux travaille dans une multinationale. En dépit du « climat tendu » qui y règne, elle ne connait pas une situation précaire.

Par contre, Khalid Chamane, n’envisage pas de rester en Grèce, mais rejette toute possibilité de retour au pays. « Rester en Grèce, je ne crois pas. J’aime le pays, mais c’est très difficile. Ils nous traitent d’une manière… je dirais raciste », affirme-t-il. Cependant, « Rentrer au Maroc, impossible ! Mon capital est zéro. Rentrer au Maroc, c’est tout recommencer, et ça, je ne peux pas. Chaque fois que je vais au Maroc, je trouve qu’il n’y a rien pour moi là-bas. Je vais essayer de voir ailleurs. Mais j’espère vraiment que la situation va s’améliorer » déclare Khalid qui s’estime heureux de ne pas être marié pour l’instant, sinon ce serait plus difficile.

Olaya Rakdani, quant à elle, aimerait bien rentrer au Maroc après ses études. « Mais avant, j’aimerais me spécialiser encore plus dans un autre pays comme la Suède ou le Canada, car la spécialité que je veux faire n’existe pas en Grèce », explique-t-elle.

... et pourquoi pas ?

Hassan Bessalah ne sait pas encore ce qu’il fera si la situation ne s’améliore pas. « Je n’ai pas encore décidé. Mon ami Français a dit qu’il fera tout pour que j’aille en France, confie-t-il. On va voir, peut-être je pourrai retourner au Maroc jusqu’à ce que ça s’améliore ».

Pour l'instant la spéculation autour d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro est de plus en plus renforcée et aucune mesure salutaire ne se décline à l'horizon. Un gouvernement de transition a été formé le 17 mai dernier, mais le FMI refuse de travailler avec ce dernier afin de résoudre la crise, préférant attendre les élections législatives prévues le 17 juin prochain. Si le pays sort de l'euro, les conséquences risquent d'être fâcheuses sur l'économie de toute la zone. Et ces pays, où certains Marocains de Grèce envisagent d'aller, risquent d'appliquer des mesures d'austérité pour retrouver l'équilibre économique et financier. Alors que la France, l'Espagne, l'Italie, et pour ne citer que ces pays, sont loins d'être à l'aise économiquement, où iront-ils si la Grèce ne se relève pas?

22/5/2012, Ristel Edimo

Source : Yabiladi

Google+ Google+