vendredi 5 juillet 2024 12:13

Le gouvernement britannique a annoncé sa décision de maintenir le quota des visas octroyés aux travailleurs qualifiés au même niveau pour les deux prochaines années, dans une tentative d'apaiser les craintes des entreprises au sujet des nouveaux changements des lois de l'immigration, rapporte jeudi le Financial Times.
Le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green, a confirmé que le plafond annuel des travailleurs qualifiés provenant de l'extérieur de l'Union européenne sera maintenu à 20.700 personnes jusqu'à avril 2014.
Le gouvernement comptait imposer un cap sur les visas des travailleurs qualifiés dans le cadre des efforts du Home Office d'honorer la promesse électorale des conservateurs de réduire la migration nette de un million à moins de 100.000 d'ici la fin du mandat.
La Confédération des Industriels Britanniques (CBI) et les lobbies d'entreprises étrangères présentes au Royaume-Uni avaient averti le gouvernement contre le danger de voir ces entreprises se retirer du Royaume-Uni si elles sont incapables d'établir des plans à long terme en matière de recrutement, en raison des modifications apportées aux lois sur les travailleurs non-européens.
Plusieurs analystes avaient également exprimé leurs craintes quant aux conséquences de telles modifications sur l'économie britannique.

"Nous pensons qu'il n'ya pas d'incompatibilité entre la croissance économique et le contrô le de la migration pour instaurer une immigration plus sélective", a affirmé M. Green.
Selon Jim Bligh, chef des marchés du travail et des pensions au niveau de la CBI, ce gage donnerait aux entreprises la confiance nécessaire pour attirer des travailleurs qualifiés dans le pays dans le moyen terme.
5/4/2012
Source : MAP

Les cinéphiles de la ville de Fès s'apprêtent à vivre, vendredi soir, une véritable fête du court-métrage, proposée dans le cadre de la saison culturelle France-Maroc 2012.
Organisée par l'institut français, en partenariat avec le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand et le Centre cinématographique marocain, cette soirée verra la projection de pas moins de 19 courts métrages durant un peu moins de 6 heures.
Dans le détail, la programmation comprend sept films présentés à la "Rétro-Maroc" du Festival Clermont-Ferrand de 2010 et réalisés par des Marocains résidant à l'étranger.
Il s'agit de "Sellam et Demetan" de M. A. Benamraoui (2008), "Paris-sur-Mer" de Munir Abbar, "Sarah" de Khadija Leclère, "Portrait de famille" de Aziz El Jahidy (2007), "Tes cheveux noirs Ishan" de Tala Hadid (2005), "200 dirhams" de Laïla Marrakchi (2002) et "La falaise" de Faouzi Bensaïdi (1997).
La deuxième partie sera dédiée au "Best off " du palmarès Clermont Ferrand, à travers la projection de six courts métrages qui ont marqué les différentes éditions de cette manifestation cinématographique.
Le public pourra ainsi suivre "le Mozart des pickpockets" de Philippe Pollet-Villard (France-2006), "la peur, petit chasseur" de Laurent Achard (France-2004), "des morceaux de ma femme" de Frédéric Pelle (France-2000), "Salam " de Souad El-Bouhati (France-1999), "la vieille barrière" de Lyèce Boukhitine (France) et "le petit frère d'Huguette" de Jacques Mitsch (France-1997).
Enfin, le rideau de la soirée tombera par la projection des six films primés lors de l'édition 2012 du festival de Clermont Ferrand.
Les courts métrages récompensés concernent "Mollement, un samedi matin" de Sofia Djama (France), "Belly" de Julia Pott (Royaume-Uni), "la tête froide" de Nicolas Mesdom (France), "Double mixte" de Vincent Mariette (France) et "La mystérieuse disparition de Robert Ebb" de C. Bolla, F-X Goby et M. Landour (France-2011), ainsi que "Pyskessa " de Duncan et Kirran Bruce (France-2010).
Pour l'année en cours, les arts visuels, la musique, le débat d'idées, le livre et le cinéma sont les disciplines qui ont été retenues dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc, organisée par l'Institut français du Maroc. Elles se déclinent en expositions, en productions ou coproductions couvrant les musiques tant classiques qu'actuelles, en créations originales dont plusieurs issues de rencontres et de résidences partagées, ou à l'occasion de rendez-vous internationaux autour du débat d'idées, du livre ou encore de la culture scientifique et technique.
4/4/2012
Source : MAP

Les efforts des partis d'extrême droite européenne s'escrimant depuis quelques années à se fabriquer une façade honorable, sont pitoyables. En Autriche, le FPO (Parti d'extrême droite autrichien) tente à l'occasion de sa campagne électorale d'attirer vers lui des gens inquiets de la situation économique en présentant la communauté étrangère comme une menace.
Ce n'est pas la première fois que ce parti, qui avait été longtemps dirigé par Jorg Haider, connu notamment pour ses nostalgies nazies, use de ces moyens condamnables. Gerhard Kurzman, membre du même FPO avait lancé en novembre dernier, un jeu numérique, intitulé Moschee Ba Ba (Mosquées bye bye) qui consistait à dégommer autant de minarets et de muezzins possibles pour gagner des points. C'était durant la campagne qu'il a d'ailleurs perdue, pour le poste de gouverneur de la Styrie.
Cela avait suscité des réactions indignées de toute la classe politique autrichienne ainsi que de toutes les autorités religieuses du pays. Cette situation n'a pas empêché le FPO de récidiver avec une campagne lancée à Vienne par l'actuel chef du parti Heinz Christian Strache sous le slogan :Da Ham statt Islam (La patrie plutô t que l'Islam), avec un art consommé de la rime de mauvais goût.
Une campagne haineuse et gratuite
Ce même FPO a lancé la semaine dernière une campagne anti marocaine, à Innsbruck avec le slogan: "L'amour de la patrie plutô t que le voleur marocain". Il s'agit d'une scandaleuse entreprise de diffamation pure à consonance avant tout raciste contre la communauté marocaine et au-delà, laquelle communauté qui s'était rendue célèbre par la présence, lors de la 2ème guerre mondiale, d'un très fort contingent de Marocains parmi les troupes alliées qui avaient aidé la résistance autrichienne à libérer la ville d'Innsbruck des nazis.
Interrogé sur les raisons de cette campagne haineuse à l'égard du Maroc, un des responsables de ce parti a tenté de justifier l'injustifiable en se référant à de vagues actes et comportements délinquants commis à Innsbruck par des jeunes prétendument marocains, ce fait restant tout à prouver, ces jeunes seraient des clandestins venus d'Italie et d'origine non-établie. Si bien qu'on ne sait vers où les expulser.
Devant la faiblesse de l'argument et devant l'indignation générale que cette campagne injurieuse a soulevée, et surtout face à la décision du parquet d'Innsbruck de se pourvoir contre ce parti pour incitation à la haine et la réaction ferme de l'Etat marocain, le FPO a décidé de retirer ces affiches et ... de présenter des excuses.
Les ressortissants marocains interrogés se disent choqués et ne comprennent pas. Beaucoup insistent pour dire qu'ils vivent bien dans ce pays où ils se sentent respectés. Le choc n'en est que plus grand, d'autant plus que la communauté marocaine en Autriche est très symbolique par le nombre. Elle est en dessous des 2000 âmes. Pas de quoi parler d'invasion marocaine. Innsbruck compte moins d'une centaine de marocains, enfants compris.
L'Autriche compte un peu plus de huit millions d'âmes. Statistiquement, il y a de fortes probabilités pour que la majorité des autrichiens n'aient jamais eu l'occasion de rencontrer un seul marocain dans toute leur vie. C'est à se demander si ce qui est exploité ici ne serait pas bien plus la peur de l'inconnu que celle d'une menace réelle et palpable.
La campagne du FPO s'adresse à l'imaginaire des autrichiens pour susciter en eux la peur nécessaire à l'adhésion aux thèses de ce parti extrémiste.
Cette campagne de choc, précisément à Innsbruck, vise à amener au FPO local un peu plus de voix dans une ville où ce parti, par ailleurs ascendant, n'a qu'un élu sur les 40 que compte le conseil municipal de la ville.
A rappeler que suite à la campagne menée par le FPO, l'Etat marocain a décidé de se constituer partie civile dans les procès engagés, notamment par des représentants de la communauté marocaine en Autriche, à l'encontre de ce parti.
Rabat avait également convoqué l'ambassadeur autrichien au Maroc pour lui faire part, à la fois, de l'indignation du Royaume et de sa dénonciation de cet acte xénophobe et diffamatoire à l'encontre de la communauté marocaine résidant dans ce pays membre de l'Union européenne et au-delà, envers l'ensemble du peuple marocain.
5/4/2012, Abdallah Bouhamidi
Source : MAP

Nouvelle icône des musiques chaabi, berbère et gnawa, Malika Zarra défend les rythmes arabes et jazzy. Sa voix mâtinée de puissance a enflammé les scènes mythiques du Carnegie Hall, du Blue Note, du Duke Ellington Jazz Festival aux Etas-Unis…Suite

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maazouz, s'est entretenu, mercredi à Bruxelles, avec la ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des Chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, Mme Laanan a indiqué avoir abordé avec M. Maazouz différents sujets qui intéressent les Marocains établis en Belgique, particulièrement ceux ayant trait au domaine culturel.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg Samir Addahre, "nous avons parlé des projets culturels en commun entre la Belgique et le Maroc notamment l'enseignement des langues d'origine (arabe et amazighe) et nous avons discuté également de la saison culturelle du Maroc en Belgique prévue dans le courant du dernier trimestre de 2012", a dit Mme Laanan.
La ministre a précisé que la saison culturelle du Maroc en Belgique connaitra la participation de dizaines d'artistes marocains qui vont montrer leur créativité et leurs richesses artistiques aux Belges.
Pour sa part, M. Maazouz a affirmé avoir soulevé avec Mme Laanan la problématique de l'enseignement des langues d'origine dans les écoles belges ainsi que la question de l'animation culturelle dans le pays d'accueil pour renforcer l'identité marocaine chez les Marocains installés en Belgique.
Il a également indiqué avoir convenu avec Mme Laanan d'un soutien mutuel aussi bien du cô té du Maroc que de la Belgique aux associations marocaines s'activant en Belgique pour promouvoir la culture marocaine dans ce pays.
M. Mazzouz a effectué une visite de travail de trois jours en Belgique au cours de laquelle il a eu des entretiens avec des responsables belges et des rencontres avec des acteurs associatifs marocains en Belgique.
4/4/2012
Source : MAP

Interview avec Olga Srnik Lamrani, directrice à l’Institut «Progress Center» de Fès : “Les Marocains des pays germanophones s’intègrent plus facilement que d’autres nationalités”

«Vous ne rentrez pas dans ce local, c'est clair ? Ce n'est pas une journée portes ouvertes », lance le fonctionnaire de la police aux frontières (PAF) avant de claquer violemment la porte au nez de son interlocuteur. Charles Marziani, vice-président du conseil régional sourit : « il a l'air un peu sur les dents ». Effectivement depuis le 26 mars et jusqu'au 6 avril, adhérents d'associations, élus politiques, journalistes, mettent à l'épreuve les nerfs des policiers, en défilant chaque jour par petits groupes devant la grille d'entrée du centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'une campagne européenne qui vise à faire un état des lieux sur l'accès de la société civile à ces structures très particulières. Pour les participants, il s'agit de demander l'autorisation de visiter les centres, de s'entretenir avec les personnels administratifs, sanitaires et bien sûr avec les migrants.
Guerre de positions
« Les seuls habilités à rentrer sont les parlementaires. En revanche, pour les autres, il est possible de s'entretenir avec les retenus », souffle Marie-Pascale Couttausse, du réseau éducation sans frontière 31. Au même moment, Charles Marziani ressort d'un entretien avec un jeune Tunisien. « C'est d'une inhumanité totale ». Une vision que ne partage pas Nadia Angers-Diebold, chef de la mission communication au ministère de l'Intérieur : « Nous veillons avant tout au respect des personnes. Si ces centres sont interdits, notamment aux journalistes, c'est lié au fait que ces retenus ne sont pas des animaux et que nous ne sommes pas dans un zoo ». Une position qui fait pouffer de rire Lionel Claus de la Cimade 31, association qui assure la défense juridique des sans-papiers. « Heureusement que des gens s'organisent pour dénoncer ces enfermements. Mais attention, il ne faut pas tout confondre : visiter un centre ne signifie pas forcément se mettre à défendre juridiquement un sans-papier, c'est contre-productif ».
5/4/2012, Eric Dourel
Source : 20minutes.fr

Pour la Nuit des musées le Palais de la Porte Dorée ouvre ses portes, le Samedi 19 Mai 2012.
Durant la Nuit des musées, les collections permanentes et les expositions temporaires seront en accès libre. Une programmation spéciale est également proposée en lien avec les œuvres de l’exposition J’ai deux amours : Road Movie une performance de l’artiste Ghazel, dont une œuvre est exposée dans l’exposition, et une lecture théâtrale, Odyssées (extraits), autour de l’œuvre de Barthélémy Toguo Road to exile.
"Jusqu'à très récemment, je me décrivais comme une nomade. Une nomade hybride. Une iranienne hybride et nomade. Maintenant, je pense que le terme 'être en transit' me va mieux. Je suis constamment en transit. Même là-bas. (…) Dans ma nouvelle série "Road Movie" je parle d’être en transit. Dans No Man’s Land. Je redis des histoires des Afghans, Iraniens et Kurdes que je rencontre et qui sont en transit (…)." Ghazel…Suite

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