mercredi 27 novembre 2024 10:45

Le président-candidat estime que "l'afflux d'étrangers" menace le modèle social français.
Nicolas Sarkozy s'est livré mercredi à une violente charge contre l'immigration en se posant comme le défenseur du modèle social français qui ne "résisterait pas" à un afflux d'étrangers, lors d'une réunion publique dans les Yvelines.
"Il y a un moment où nous devons dire, par souci de l'équilibre de nos comptes sociaux et de la bonne marche de notre système d'intégration, que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde", a lancé Nicolas Sarkozy. "Je ne demanderai pas d'efforts aux Français pour rétablir l'équilibre de nos comptes et, dans le même temps, je n'accepterai pas qu'il y ait une immigration qui vienne en France poussée par l'attrait pour nos prestations sociales, parce que notre système social n'y résistera pas", a-t-il poursuivi sous les hourras de ses partisans.
Discours improvisé
"Qu'on ne vienne pas m'expliquer qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un logement décent. Qu'on ne vienne pas me dire qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un salaire pour la faire vivre", a insisté le candidat de l'UMP. "Je n'accepterai pas qu'on fasse venir sa famille si celle-ci n'a pas, préalablement à son entrée en France, fait l'effort d'apprendre le français et de comprendre les valeurs de la République, a également promis le président-candidat. Pensez à la femme cloîtrée dans son appartement par un mari qui ne respecte aucune des valeurs de la République."
Plus tard, dans son discours improvisé, Nicolas Sarkozy a également reproché à son rival du PS François Hollande de ne pas avoir voté le texte de loi sur l'interdiction de la burqa. "Nous ne voulons pas sur les trottoirs de la République française des femmes en burqa, parce que ce n'est pas notre conception de la femme et de l'homme", a-t-il dit. Le chef de l'État s'est défendu de tenir un discours d'extrême droite. "Je ne plaiderai jamais pour la fermeture (...) le discours des extrémistes est un discours de haine et de peur", a-t-il plaidé, avant d'accuser la gauche d'avoir "laissé tomber les quartiers et les banlieues". Mardi soir, à Nantes, Nicolas Sarkozy avait également durci le ton sur l'immigration, mettant notamment en garde contre les effets d'une "vague migratoire incontrôlée".
29/03/2012
Source : Le Point.fr

La Suisse et la Tunisie ont paraphé mercredi à Berne un accord de coopération en matière migratoire. Le texte fixe notamment les fondements de l’encouragement au retour volontaire et les modalités des renvois forcés dans le pays d’origine.
L’accord porte plus généralement sur les domaines de l’entrée, du séjour et de la réadmission. Un protocole d’entente pour un partenariat migratoire, ainsi qu’un accord relatif à l’échange de jeunes professionnels à des fins de formation ont également été paraphés, a indiqué l’Office fédéral des migrations.
Le partenariat migratoire sert de cadre pour une coopération dans tous les aspects de la migration. Il aborde notamment les causes de la pression migratoire et l’impact d’une coopération économique.
Négociations entamées en janvier
En paraphant ces accords, Hafedh Béjar, ambassadeur de Tunisie, et Eduard Gnesa, ambassadeur chargé de la collaboration internationale en matière de migrations au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), ont bouclé les négociations entamées en janvier dans le cadre du dialogue migratoire entre les deux pays.
Les accords paraphés seront prochainement soumis pour approbation au Conseil fédéral avant d’être formellement signés.
28.03.2012
Source : Actualitésdumonde/ats

L’immigration n’est pas un problème, bien au contraire la France lui est redevable de beaucoup. Elle constitue une richesse.
La partition est bien connue, et aucune élection nationale n’y échappe depuis plusieurs décennies. Après un quinquennat marqué par uneinstrumentalisation outrancière de l’immigration, le candidat-président Nicolas Sarkozy en fait à nouveau son cheval de Troie. Ses dernières déclarations à ce sujet nuisent très gravement à notre pays et constituent un déni de réalité: l’immigration régénère la République et elle est une chance pour la France. En 1987, il y a 25 ans déjà, un colloque avait été organisé à la Sorbonne sur le thème de la France qui s’enrichit des apports multiples dus à l’immigration. Intitulé «La France et le pluralisme des cultures», il apparaît aujourd’hui comme un lointain souvenir.
A l'époque le président François Mitterrand avait déclaré: «Nous sommes tous un peu roumain, un peu germain, un peu juif, un peu italien, un peu espagnol, de plus en plus portugais.» Et il ajouta: «Je me demande si déjà nous ne sommes pas un peu arabes.»
Pour ou contre l'immigration?
A l’époque, dans un essai intitulé «Le creuset français»,l’historien Gérard Noiriel précisait que cette perspective était une manière de se donner «bonne conscience». Un constat qui reste vrai aujourd’hui. Car, d'une certaine façon, il faut être pour ou contre l'immigration. Et tous ceux qui sont pour, démontrent en quoi elle constitue un apport essentiel. Or, toujours selon Noiriel, en matière d’immigration, il ne s'agit pas d’être pour ou contre, et encore moins «de réhabiliter des racines, dévoiler des origines ou exalter l'identité plurielle de la France.»
Il s'agit plutôt, au niveau de lacommunauté nationale qui incarne la république, de considérer l'immigration, non pas comme un problème extérieur, mais comme une question interne à l'Histoire de notre pays. Dans ces conditions, affirmer que l'immigration régénère la République, c'est expliquer ce que la France d'aujourd'hui doit à l'immigration. Ce qui, pour Gérard Noiriel, revient aussi à «donner à des millions d'habitants de ce pays, la possibilité de situer leur histoire personnelle, dans la grande histoire de la Nation française, afin qu'elle y ait une place légitime.»
Dans sa célèbre «Réflexion sur la question juive», Jean-Paul Sartre affirmait que «l’immigréest d’abord un homme que les autres tiennent pour immigré.» Mais qu’est-ce donc qu’un immigré? Dans le langage courant et pour nombre de nos concitoyens, les confusions sont fréquentes entre émigré et immigrés.
Or, si les premiers, comme les travailleurs étrangers, quittent leur pays pour être employés temporairement hors de chez eux, les seconds en revanche nourrissent, même de manière implicite, le projet de s’installer durablement dans le pays d’accueil.
C’est ce qui différencie le travailleur saisonnier, du jeune africain qui est prêt à perdre sa vie pour rejoindre l’Europe en passant par l’Afrique du Nord ou les Iles Canaries. Au milieu des années 1970, feu le sociologue Abdelmalek Sayad affirmait justement que dans les sociétés industrialisées, «c’est le travail qui fait naître l’immigré, qui le fait être ; c’est lui aussi, quand il vient à cesser, qui fait «mourir»l’immigré, prononce sa négation ou le refoulement dans le non-être.»
De l’utilité de l’étranger
Dans l’Hexagone plus qu’ailleurs, immigration et industrialisation sont indissolublement liés. Pour faire face à ses déficits démographiques et suppléer aux faiblesses historiques de son économie, la France a longtemps fait appel à l’immigration. En effet, malgré les progrès techniques réalisés dès le 18e siècle dans le textile et la métallurgie, l’industrialisation a été très lente en France jusqu’aux environs des années 1820-1840.
Cette situation va s’aggraver avec la crise qui suivit la Révolution française et les difficultés de l’Empire. Afin de dynamiser l’industrie française et donner de la souplesse à l’économie, les autorités favorisèrent l’immigration dès le début du 19e siècle. Ils étaient ouvriers agricoles, manœuvres dans les chantiers de construction, ouvriers d’usine employés dans les postes les plus mécanisés et les plus insalubres.
A cet égard, on peut citer les Sardes qui étaient employés dans les savonneries de Marseille. Rajoutons également que, à cette époque, l’agriculture tenait une place très importante en France, et la petite paysannerie était encore prépondérante.
C’était l’ «industrialisation à la française», caractérisée par un enracinement des ouvriers de métier en zone rurale, dans des secteurs comme les mines et la métallurgie. Mais dès le début du 19e siècle, les démographes constatèrent en France un malthusianisme très prononcé. La plupart des familles tenaient à maîtriser leur fécondité pour favoriser l’ascension sociale de leurs enfants, et leur transmettre un patrimoine.
Pour faire face à la pénurie de main d’œuvre, la société Pont-à-Mousson par exemple, allait chercher les ouvriers qu’il lui fallait en Roumanie, en Pologne ou encore en Kabylie. Dans les mines, la sidérurgie, la chimie, l’électrochimie…, les ouvriers-paysans français refusaient alors les travaux pénibles. De plus, la Première Guerre mondiale avait privé l’industrie française d’environ 10% de son personnel.
Immigrés célèbres
Mais l’apport de l’immigration ne peut être limité à ces seuls aspects économiques. L’histoire sociale et culturelle de la France a aussi très largement été nourrie par l’immigration. Patrice de Mac-Mahon, qui était d’origine irlandaise, fut maréchal du Second Empire et président de la Troisième République. Le Baron Haussmann était issu d’une famille allemande. Fils d'un immigré italien, Léon Gambetta opta pour la nationalité française en 1859, il avait 21 ans.
Marie Curie, prix Nobel pour ses découvertes sur la radioactivité était d’origine polonaise. Les philosophes Bergson, Meyerson, Jankélévitch étaient tous d’origine polonaise. Chez les écrivains célèbres, Verlaine avait des ascendances belges, Apollinaire était d’origine polonaise, la comtesse de Ségur était la fille d’un gouverneur général de Moscou, Emile Zola était le fils d’un ingénieur italien. Plus proches de nous, Romain Gary, Joseph Kessel, Emmanuel Bove, Henri Troyat, Georges Perec… étaient d’origine russe. En matière musicale, Jacques Offenbach était d’origine allemande, Joseph Maurice Ravel et Arthur Honegger étaient de parents suisses.
S’agissant du théâtre et du cinéma, Sarah Bernhardt était d’origine néerlandaise. Ariane Mnouchkine est de père russe et de mère anglaise. Yves Montand et Serge Reggiani étaient tous d’origine italienne. Charles Aznavour, Alice Sapritch et Henri Verneuil sont de la deuxième génération de l’immigration arménienne. Tout comme Isabelle Adjani est de la deuxième génération de l’immigration algérienne. Serge Gainsbourg était d’origine russe et Coluche d’origine italienne. En sport, la liste est tout aussi longue : Wizsniewski, Budzinski, Synakowski, Kopa, Di Loro, Di Nallo, Repellini, Platini, Battiston, Bellone, Ferreri, Amoros, Luis Fernadez, Tigana, Touré, Zidane...
Aujourd’hui, dans les universités américaines, les écrivains francophones comme Alain Mabanckou et bien d’autres, sont les meilleurs ambassadeurs de la France. Mais, comme le souligne Gérard Noiriel, ce catalogue à la Prévert n’a d’intérêt que si l’on montre en quoi ces hommes ont influencé la «civilisation française contemporaine».
Sinon, le risque c’est de sombrer dans la thèse rebattue «des capacités d’assimilation de la nation française». Autrement dit, ces apports se seraient fondus dans un creuset français sans remettre en cause une identité déjà fixée, notamment depuis la Révolution française. Or, de nombreux sociologues affirment aujourd’hui, que toutes les sociétés marquées par une immigration massive témoignent ensuite d’une culture pluraliste.
29/3/2012, Christian Eboulé
Source : Slateafrique

INTOX. C’est un cliché qui a la vie aussi dure que l’obsession migratoire du Front national. La France serait un pays ouvert aux quatre vents de l’immigration. Sur BFM TV, le 19 mars, Marine Le Pen a même fait de l’Hexagone le champion européen en la matière : «La France est le pays qui accueille le plus d’immigration de toute l’Europe.» Un propos qui, dans le climat de la campagne, trouve un écho dans le staff de Nicolas Sarkozy. Son conseiller, Patrick Buisson, évoquait récemment dans Le Monde le «déferlement migratoire» dont la France subirai. Hier, à Nantes, Nicolas Sarkozy lui-même parlait de «vague migratoire incontrôlée».
DESINTOX. Il est complexe d’opérer des comparaisons internationales en matière de flux d’immigration, étant donné la diversité des modes de décompte selon les pays. Mais les statistiques existantes infirment totalement l’assertion de la patronne du Front national. L’OCDE publie chaque année des données en se basant sur l’immigration permanente, excluant notamment les étudiants qui n’ont pas vocation à demeurer dans le pays d’accueil. Les dernières statistiques standardisées disponibles, celles de 2009 (les chiffres de 2010 ne seront connus qu’en juin prochain), montrent que le nombre d’immigrés entrés en France (178 700) est inférieur à celui de l’Italie (369 000), de l’Allemagne (197500), du Royaume-Uni (397 900) ou de l’Espagne (334000). Le propos de Marine Le Pen perd encore en pertinence si l’on se fie au nombre d’immigrés accueillis dans chaque pays comparativement à sa population. Le chiffre des entrées légales «permanentes» en France s’élevait en 2009 à moins de 0,3% de la population totale, loin de la moyenne de l’OCDE (0,6%) et de nombreux pays d’Europe. Ainsi, les flux migratoires en Finlande et en Belgique représentaient en 2009 0,35% de leur population respective. Aux Pays-Bas et au Portugal, ce pourcentage s’élève à 0,55%. Il est supérieur à 0,6% pour l’Italie et le Royaume-Uni. Enfin, le Danemark, l’Espagne et la Suède oscillent entre 0,7% et 0,8%. Un regard sur le stock d’immigrés résidant en France achève d’invalider la thèse frontiste. En 2009, on comptait environ 5,3 millions d’immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger), soit 8,5% de la population. Cette proportion est inférieure à celle de nombreux pays européens dont les Pays-Bas (11,2%), le Royaume-Uni (11,5%), l’Allemagne (13%), l’Espagne (14,4%) la Suède (14,7%) ou encore l’Autriche (15,6%).
28/3/2012, Cédric Mathlot
Source : Libération

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Participeront à cette manifestation, un nombre important d’écrivains, de penseurs et d’artistes, installés au Maroc ou issus de l’émigration.
Fès accueille du 21 au 26 avril, la 4e édition du Festival méditerranéen du livre de Fès. Organisé par la Fondation «Club du livre au Maroc» en partenariat avec, entre autres, le conseil communal de Fès et le ministère de la Culture, le festival est placé cette année sous le thème : «la culture marocaine aux pays d’émigration : Approches croisées». Cette rencontre culturelle qui connaîtra la participation de bon nombre d’écrivains, penseurs et artistes, installés au Maroc ou issus de l’émigration, ainsi que des spécialistes du livre et de l’édition, sera une opportunité de débattre de la problématique du patrimoine culturel produit par les deuxième et troisième générations d’écrivains et d’artistes natifs de l’étranger dont la plupart ont une double nationalité et qui vivent un tiraillement inéluctable, existentiel et civilisationnel, entre une entité marocaine innée et une altérité occidentale acquise.
Au menu du festival cette année, une projection d’un film, une représentation théâtrale, une séance musicale, des récitals poétiques, une exposition de peintures, ainsi que des signatures de livres. Par ailleurs, à l’instar des trois précédentes éditions, cette quatrième édition sera marquée par la tenue d’un important colloque qui portera cette année sur : «La littérature de la diaspora marocaine» et auquel prendront part des critiques, des chercheurs et des écrivains intéressés par ce sujet.
En parallèle à ces activités, le Prix de la créativité méditerranéenne de Fès sera attribué à un auteur dont l’œuvre contribue au rayonnement de notre culture issue de l’émigration, ainsi que les prix qui récompenseront les méritants parmi les étudiants ayant participé au Concours de création littéraire organisé pour la première fois par la Fondation. Il est à noter que la Fondation du «Club du livre au Maroc», créée en 2007 au sein de la Médiathèque municipale de Fès, est l’initiatrice de plusieurs activités culturelles, dont des «Portes ouvertes sur la lecture publique» et des rencontres-débats avec la participation de romanciers, de cinéastes et de poètes.
Reconnaissance pour la littérature de la diaspora marocaine
Plus de 3 millions de Marocains résident à l’étranger. Cette diaspora marocaine a su tirer son épingle du jeu dans différents domaines, notamment celui de la culture et de la littérature. En effet, outre Abdellatif Laâbi et Tahar Ben Jelloun qui sont les pionniers de la littérature marocaine à l’étranger, d’autres noms montent en puissance à l’instar de Salim Jay ou encore de Maâti Kabbal. Cependant, pour Abdelahk Souitat, le directeur du Festival méditerranéen du livre de Fès, la production littéraire contemporaine de la diaspora marocaine souffre d’une ignorance à l’intérieur du Maroc et mérite en conséquence, une plus grande reconnaissance «Il y a une nécessité de réhabiliter un pan considérable de notre culture nationale contemporaine produite sous d’autres cieux sous forme de textes romanesques et poétiques, de pièces de théâtre, etc., et dont les créateurs revendiquent une marocanité qui va de pair avec une autre nationalité acquise. Il s’agit en effet de l’objectif principal de notre festival, cette année».
28 Mars 2012 , Afaf Razouki
Source : LE MATIN

Quatre ressortissants marocains ont été brûlés à des degrés divers suite à un incendie qui s'est déclenché, lundi soir, dans l'usine qui les emploie dans une localité proche de Turin…Suite

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