vendredi 5 juillet 2024 02:18

Trois films marocains prendront part au festival international du cinéma africain de Louxor, qui sera organisé du 21 au 27 février prochain.
Le Maroc sera représenté à cette édition par "Mains rudes" de Mohamed Asli, "Courte vie" d'Adel Fadili et "Andalousie mon amour" de Mohamed Ndif.
Mains rudes, qui représentera le Maroc à la compétition des longs-métrages qui verra la participation de 17 films représentant 13 pays, relate l'histoire de Mustafa, un coiffeur illettré, qui vit avec sa mère aveugle et gère des affaires illégales comme intermédiaire pour faciliter l'accès à des papiers et services à ses clients, ainsi que de sa voisine Zakia qui cherche à immigrer en Espagne pour rejoindre son mari.
Quant à Courte vie, il a été retenu pour prendre part à la compétition des courts-métrages avec la participation de 13 pays.
Première réalisation cinématographique du jeune réalisateur Adil Fadili, ce court-métrage de 16 mn dresse avec humeur et virulence les péripéties d'un jeune enfant, Zhar (chance), frappé par une malédiction depuis sa naissance sans jamais perdre espoir d'une vie meilleure. Cette production avait remporté le grand prix du 8ème festival du court-métrage méditerranéen de Tanger.
Par ailleurs, Andalousie mon amour sera projeté en marge des compétitions officielles de ce festival, marqué par la participation de 30 pays africains.
Participent également à cette édition le critique de cinéma marocain Mustapha Masnaoui et le commissaire du Festival de Khouribga du cinéma africain Hassan Andova, ainsi que la réalisatrice Faouzia Zineddine qui devront animer des conférences en marge de ce festival.
Le Maroc sera également représenté au jury du court-métrage par le critique Masnaoui aux cô tés de l'artiste égyptien Amr Waked et la réalisatrice burkinabé Fanta Régina Nacro et les metteurs en scène camerounais Jean-Pierre Bekolo et franco-guinéen Mama Keita.
Quant au jury du long-métrage, il comprend l'actrice égyptienne Hind Sabri et les réalisateurs Mohamed Khan (Egypte), Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso) et Abderrahmane Sissako (Mauritanie).
Au menu de ce festival figurent aussi un hommage aux réalisateurs égyptien Daoud Abdel Sayed et éthiopien Haile Gerima, ainsi que des tables rondes et conférences sur le cinéma africain.
19/02/2012
Source :  MAPF

Le président-candidat Nicolas Sarkozy a réaffirmé dimanche son hostilité au vote des étrangers aux élections locales en France, mettant en garde contre "le risque du vote communautaire" qui ferait "voler en éclat notre pacte républicain".
"Quand on aime la France, on ne réduit pas la nationalité française à une adresse et on ne prend pas le risque du vote communautaire qui ferait peser sur les élus locaux une pression communautariste immense et voler en éclat notre pacte républicain", a-t-il lancé lors de son premier grand meeting de campagne à Marseille (sud-est).
Le candidat visait notamment son principal rival, le socialiste François Hollande, qui s'est déclaré favorable au vote des étrangers (hors Union européenne) aux élections locales.
Sans expliquer son revirement, alors qu'il n'était en 2005 lui-même pas hostile au vote des étrangers non communautaires à des scrutins locaux, Nicolas Sarkozy a rappelé, sous les vivats de la foule du parc Chanot à Marseille, qu'il n'avait "jamais été pour l'immigration zéro qui, pour un pays comme la France, n'a tout simplement pas de sens".
"Mais refuser tout contrô le, récuser l'immigration choisie, laissant ainsi la porte ouverte à l'immigration subie c'est irresponsable", a-t-il martelé, dans la ville méditerranéenne, traditionnellement une terre d'accueil pour les migrants en France.
Selon lui, "rien n'est pire que la bonne conscience qui ne veut pas regarder en face les conséquences de ce qu'elle réclame. Régulariser massivement, ouvrir toutes les vannes ce n'est ni plus ni moins qu'une faute morale".
Il a affirmé vouloir "s'opposer à toute dérive communautariste qui ruinerait des siècles d'efforts et de sacrifices pour nous construire un Etat", évoquant "ceux qui refusaient il n'y a pas si longtemps l'interdiction de la burqa" ou encore "ceux qui voulaient séparer les hommes et les femmes dans les piscines municipales parce qu'ils étaient prêts à tous les compromis", dans une autre allusion aux socialistes, cette fois à la patronne du PS Martine Aubry à qui il avait été reproché de l'avoir fait dans sa ville de Lille (nord).
19/02/2012
Source : AFPF

Sarkozy: un "vote communautaire" menacerait "notre pacte républicain"

La Suisse veut lier l'aide au développement au retour des requérants d'asile déboutés, selon la ministre suisse de l'intérieur Simonetta Sommaruga.
L'aide au développement ne sera versée aux pays que s'ils coopérent avec la Suisse pour le retour des requérants déboutés, a indiqué la ministre aux journaux suisse AargauerZeitung et Suedostschweiz.
Une décision en ce sens a été prise par le gouvernement suisse mercredi dernier, a-t-elle ajouté.
"A l'avenir, le gouvernement suisse prendra davantage en compte, dans sa politique de développement, de l'aptitude à coopérer des pays", a indiqué la ministre, qui cite notamment le cas de la Tunisie.
Les premiers jalons de cette coopération ont été posés, a-t-elle indiqué en substance, lors d'un entretien du ministre suisse des affaires étrangères Didier Burkhalter avec son homologue tunisien, lors du forum économique mondial de Davos, fin janvier.
La Suisse a accueilli ces derniers un grand nombre de réquérants d'asile tunisiens, suite au printemps arabe, dont certains se rendent coupables d'infraction, à leur arrivée sur le territoire suisse.
Interrogée à ce propos, la ministre a déclaré que "ce qui me dérange, c'est lorsque des personnes, qui demandent l'asile, se transforment en criminels".
La ministre s'est aussi déclarée prête à examiner la propositon du Tessin (sud de la Suisse), où arrivent nombre de requérants en provenance du Maghreb de construire des centres séparés pour les requérants délinquants.
En 2011, quelque 2.574 Tunisiens ont demandé l'asile en Suisse, soit six fois plus qu'en 2010, où 358 Tunisiens avaient demandé l'asile, selon l'Office des Migrations à Berne.
La majorité de ces requérants n'est pas reconnue comme réfugié politique, mais comme il n'y a pas d'accord de retour entre la Tunisie et la Suisse, l'Office des migrations n'a pas les moyens de les contraindre à quitter le pays.

20/02/2012

Source: AFPF


BM Magazine, magazine spécialisé dans les questions migratoires, lance la réflexion sur l’impact de la crise économique sur les Marocains du Monde.

Les nouveaux migrants sont 27 % à déclarer avoir subi des discriminations, à comparer aux 26 % d’immigrés qui font ce même constat. Cette discrimination a souvent pour motif l’origine et comme modalité le refus d’un droit. Leur ressenti est donc assez proche de celui des immigrés ou descendants d’immigrés. Par contre, les Français nés Français déclarent plutôt avoir subi des discriminations en raison de leur genre, et ce sont (plus) des propos ou attitudes discriminatoires…Consulter l’étude
Le marché du halal arrive à maturité
La concurrence dans la grande distribution et le débat sur la certification des produits limitent la croissance du marché. En 2010, il représentait 5,5 milliards d'euros en France, couvert en majorité par les boucheries traditionnelles.
Depuis trois ans, le marché des produits halal connait dans l'Hexagone une forte progression, de l'ordre de 10 à 15 % par an. Selon les dernières données du cabinet spécialisé dans les sondages ethniques, Solis, le marché des produits halal («licites» ou «autorisés» en arabe) a atteint 5,5 milliards d'euros en 2010, dont un milliard d'euros pour la restauration. Si les industriels ont flairé le bon filon, en investissant depuis cinq ans le secteur, boucheries et épiceries traditionnelles détiennent encore la grande majorité du marché, avec 80 %. Au total, le secteur mondial du halal est estimé à 600 milliards de dollars (455 milliards d'euros), soit 16 % des poids de l'industrie alimentaire mondiale.
Fort de 5 millions de consommateurs potentiellement concernés, la France a donc vu se développer ces dernières années ces gammes de produits compatibles avec les exigences de la religion musulmane. Pas seulement dans l'alimentaire (viande, boissons, restauration rapide…) mais également dans la cosmétique (vernis, rouge à lèvres, crèmes…).
2011 moins dynamique
Toutefois, l'année 2011a été marquée par un point d'inflexion. C'est en tout cas ce que révèle l'étude «Horizon Shoppers 2012»* du cabinet Solis, pour qui la croissance du halal s'est ralentie cette année. Un phénomène que confirme la dernière étude du cabinet de conseils Symphony IRI parue mi-novembre, selon laquelle la hausse des ventes de produits de grande consommation halal en super et hypermarchés s'est fortement ralentie au troisième trimestre 2011, atteignant 157 millions d'euros. Certes, les 10,5 % de progression enregistrés sur la période feraient pâlir d'envie bon nombre d'industriels. C'est pourtant bien un coup d'arrêt par rapport aux 25 % de hausse enregistrés un an plus tôt sur la même période.
Même si le mois du Ramadan permet en moyenne une hausse de 60 % des ventes par rapport à un mois normal, le secteur halal souffre du double effet de la concurrence accrue des marques en grande distribution, mais aussi et surtout des problèmes de traçabilité/certification des produits. L'année dernière, la suspicion de présence d'ADN de porcs dans des saucisses de volaille halal Herta avait par exemple conduit la marque à retirer ces produits de la vente. Une mauvaise publicité qui a rejailli sur l'ensemble des producteurs. D'autant que quelques mois plus tard, Canal + a enfoncé le clou en diffusant en clair un reportage («Halal: les dessous d'un business») mettant en doute le sérieux de certaines entreprises de la filière. «L'impact (de ce reportage ndlr) a été considérable auprès des consommateurs» rappelle d'ailleurs la cabinet Solis.
Les marques de distributeurs tirent les prix vers le bas
Enfin, le dynamisme de la filière est freiné par l'arrivée sur le marché des marques de distributeurs (MDD), qui ont tendance à tirer les prix vers le bas. Ce développement se fait «au détriment des marques déjà implantées dans la grande distribution, à savoir les marques nationales déclinées halal (Fleury Michon, Herta…) et des marques historiques», rappelle Solis, qui s'attend dans les prochains mois à une redistribution des parts de marché entre les différents acteurs ainsi qu'a la concentration des entreprises de ce marché.
* Enquête réalisée en face à face sur 1405 personnes de 18 à 64 ans, dans quatre régions à forte tradition d'accueil de l'immigration maghrébine, entre le 14 octobre et le 7 novembre 2011
19/2/2012, Olivia Derreumau
Source : Le Fifaro

La candidate du FN à la présidentielle met en avant la question de l'immigration pour tenter de contrer l'entrée en campagne de Sarkozy.
Marine Le Pen a annoncé samedi le lancement prochain d'une procédure judiciaire pour "tromperie sur la marchandise" visant la viande halal en France.
La candidate du Front national à l'élection présidentielle, qui tient une convention à Lille ce week-end, a affirmé à la tribune qu'il n'y avait "pas un seul abattoir en Ile-de-France qui ne soit halal" et a dit en détenir "la preuve."
Elle a précisé à des journalistes avoir mandaté les avocats du FN pour engager une procédure à l'encontre d'enseignes de la grande distribution en Ile-de-France.
"Il s'avère que l'ensemble de la viande qui est distribuée en Ile-de-France, à l'insu du consommateur, est exclusivement de la viande halal. Cette situation est une véritable tromperie, le gouvernement est informé de cette situation depuis des mois", a-t-elle dit.
Marine Le Pen a précisé vouloir porter plainte contre X avec constitution de partie civile afin qu'un juge d'instruction soit saisi, sans préciser à quel titre - association ou groupe de consommateurs - elle pourrait agir.
La chef de file du FN met de nouveau en avant la question de l'immigration pour tenter de contrer l'entrée en campagne du président Nicolas Sarkozy.
Pour qu'une viande soit considérée comme halal, l'animal doit être égorgé par un musulman en direction de La Mecque et des paroles religieuses doivent accompagner le sacrifice.
Le marché a explosé ces dernières années, sortant le halal des épiceries et des boucheries spécialisées pour l'installer dans les rayons de la grande distribution, avec des marques connues de l'agroalimentaire comme Fleury Michon, Nestlé ou Casino (photo).
La France accueille la communauté musulmane la plus nombreuse d'Europe, avec 5 à 6 millions de membres, originaires pour la plupart des anciennes colonies françaises d'Afrique et du Maghreb.
18/2/2012
Source : L’Orient-Le Jour

Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, a déposé au Parlement jeudi matin son projet pour «protéger le système d'immigration du Canada», similaire à un projet de loi qu'il avait déposé antérieurement, mais sans les amendements obtenus par l'opposition lorsque les conservateurs étaient minoritaires.
Selon M. Kenney, la mesure vise à éliminer les demandes de réfugiés frauduleuses tout en accélérant l'aide aux réels demandeurs d'asile.
La mesure législative vise à réformer le système d'octroi d'asile et ajoute des mesures pour lutter contre les passeurs clandestins et obliger les demandeurs de visas à fournir des données biométriques.
En juin 2010, le gouvernement avait déposé «le projet de loi sur des mesures de réformes concernant les réfugiés», mais avait dû faire des concessions face à l'opposition qui le critiquait. Dans la version déposée jeudi, le gouvernement rajoute dans son projet de loi les mesures qui avaient alors été écartées.
Par exemple, il n'y aura plus d'appels pour certains demandeurs d'asile. L'opposition avait aussi exigé qu'un comité d'experts détermine les pays jugés «plus sûrs». Les ressortissants de ces pays voient alors leurs demandes traitées plus rapidement, mais ils seront aussi renvoyés dans leur pays sans délai. Le comité a été rayé du nouveau projet, et le ministre seul aura la discrétion de déterminer les pays visés.
En point de presse pour présenter son projet, Jason Kenney s'est défendu de «jouer un jeu politique» et de plutôt chercher à protéger l'intégrité du système d'immigration.
Il affirme que des changements importants aux flux d'immigration justifient les modifications législatives proposées.
Une explosion de demandes frauduleuses ou non justifiées en provenance de la Hongrie - un pays jugé sûr et démocratique par Ottawa - explique en bonne partie les changements, soutient-il. Il affirme que l'ancien projet de loi, avec les amendements exigés par l'opposition, n'était pas suffisant pour être efficace.
16/2/2012
Source : Presse.ca

Beaucoup de Libyens en sont persuadés : les immigrés subsahariens présents sur le sol depuis des années ont pour la plupart bénéficié du régime de l'ex-leader libyen. De fait, ils font partie des victimes de cette guerre avec de nombreux Noirs prisonniers accusés par les ex-rebelles d'avoir agi comme mercenaires. Leur quotidien dans la capitale est devenu très difficile.
Dans la vieille ville de Tripoli, ils se faisaient discrets lors de la libération en août dernier. Et pour cause, la couleur de leur peau leur valait toutes les récriminations des Libyens qui les accusaient d'être des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi, voire des privilégiés de son régime.
Mohamed, jeune nigérien, arrivé il y a deux ans, qui a fait les frais de ce racisme larvé en a un souvenir douloureux :
« Des types armés sont entrés chez moi. Ils m'ont demandé où j'avais mis mes armes. je leur ai répondu que je n'en avais pas. Ensuite, ils ont fouillé la maison. lls n'ont rien trouvé et m'ont alors demandé où était mon argent. Quand je leur ai dit que je n'en avais pas. Ils m'ont attaqué au couteau au niveau des jambes. Quand j'aurais mis assez d'argent de côté, je vous assure que je m'en irai ».
Certains travailleurs journaliers, parmi lesquels quelques dizaines qui attendent au petit matin près du pont de Gargaresh, à Tripoli, pensent de la même façon. Sunny a 29 ans, il aimerait rentrer au Nigeria :
« Je vais rentrer chez moi, peut-être quand tout rentrera dans l'ordre. Car nous avons peur de cette guerre. Nous ne sommes pas venus faire la guerre comme les Libyens le pensent. Nous sommes venus pour travailler. »
Dans la conscience de certains Libyens, l'idée que les immigrés venus d'Afrique subsaharienne ne devraient pas bénéficier de la même complaisance que sous le régime de Kadhafi, s'impose :
« Ces Africains-là ne nous laissent pas travailler ! Nous sommes des travailleurs nous aussi. On sait peindre, faire de la plomberie ! s'indigne un Tripolitain, vous voyez tous ces travailleurs libyens qui attendent ! Les Noirs, vous avez vu ce qu'ils ont fait pendant la guerre. On les a recrutés comme mercenaires à Benghazi, à Misrata, avant d'asséner, sûr de lui, ceux qui ont commis tous ces viols de jeunes filles sont des Africains !»
Tout le ressentiment accumulé durant des années se manifeste désormais au grand jour. Avec la politique d'immigration massive de l'ex-leader libyen, les boucs émissaires sont désormais tout désignés dans la Libye de l'après-Kadhafi.
17/2/2012
Source : RFI

Google+ Google+