La Constitution de juillet 2011 aborde les questions des Marocains résidant à l'étranger (MRE) suivant une approche globale qui tient en ligne de compte leurs intérêts vitaux, a affirmé Nezha El Ouafi, députée marocaine installée en Italie.
Les MRE enregistrent avec fierté le fait que la nouvelle loi fondamentale leur consacre des dispositions qui leur sont propres, a indiqué la députée dans une déclaration à la MAP, en marge du 2-ème Forum international sur l'immigration qui se tient à Fkih Ben Saleh sous le thème "Droit à l'immigration".
Cette nouvelle approche peut être décelée à différents niveaux notamment en ce qui concerne l'identité nationale, la participation politique et l'implication dans le développement régional, en relation avec le projet de régionalisation élargie, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Ouafi a souligné l'importance de tirer profit des compétences marocaines à l'étranger, relevant que l'Italie avait initié une expérience inédite qui consiste à mettre en place d'un répertoire des compétences italiennes à l'étranger, notamment celles installées aux Etats-Unis.
Pour sa part, le président de l'Association "Forum Beni Amir", organisatrice de ce Forum (27 au 29 janvier), a indiqué que cette deuxième édition vise à contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à l'émigration aux niveaux national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Elle ambitionne également de mobiliser l'ensemble des associations oeuvrant dans le domaine de l'émigration à adhérer de manière effective à un réseau national et à fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux MRE sur les questions liées à l'émigration.
Les participants à ce forum ont débattu, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et des problèmes que rencontrent les migrants.
29/01/2012 Mostafa NAZIH
Source : MAP
Les effets de l'immigration sur l'Espagne ont été positifs à tous les niveaux, bien que certains milieux prennent les immigrés comme "boucs émissaires" face à la crise économique, a affirmé le chercheur marocain, Mohamed Dahiri, titulaire de la Chaire UNESCO et professeur à l'Université de Cordoue (Espagne).
Il s'agit d'une réalité qui discrédite la prétention et la thèse qui fait assumer aux immigrés la responsabilité de la crise économique dont souffre certains pays d'accueil européens comme l'Espagne, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, en marge du 2-ème Forum international sur l'immigration qui se tient à Fquih Ben Saleh sous le thème "Droit à l'immigration".
L'apport socio-économique des immigrés pour le développement des pays d'accueil européens n'est plus à démontrer, a-t-il souligné, ajoutant que les immigrés ont contribué positivement à la résolution de plusieurs problèmes dans ces pays, dont l'Espagne à titre d'exemple.
Les immigrés ont constitué un facteur de développement et de croissance, a-t-il soutenu, s'appuyant sur les études qu'il a réalisées et sur les statistiques officielles espagnoles dont les rapports du bureau économique du chef du gouvernement, les données du ministère du travail et des affaires sociales et celles d'établissements bancaires.
Il a affirmé, à ce propos, que grâce à l'immigration, le Produit intérieur brut (PIB) en Espagne a connu, de 1995 à 2006, une hausse sensible, relevant la création de 247.000 entreprises par les immigrés durant cette période.
Après avoir rappelé que la migration est un phénomène naturel ayant contribué au développement des pays d'accueil, ainsi que des pays exportateurs, il a appelé les partis politiques dans certains pays d'accueil à cesser de politiser l'immigration.
Le 2-ème Forum international sur l'immigration, tenu du 27 au 29 janvier, vise, selon les organisateurs, à contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à la migration aux niveaux national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Il ambitionne également de mobiliser l'ensemble des associations oeuvrant dans le domaine de l'émigration à adhérer effectivement à un réseau national et à fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux MRE sur les questions liées à la migration.
Les participants à ce forum ont débattu, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et des problèmes que rencontrent les migrants.
29/01/2012, Mostafa NAZIH
Source : MAP
Les travailleurs marocains en Catalogne viennent de se doter de leur propre syndicat afin de mieux défendre leurs droits sur les plans socio-économique et culturel, apprend-on dimanche auprès des promoteurs de cette initiative.
La mise en place de cette structure syndicale, baptisée "Sindicato Liberal Obrero de Cataluna" (Syndicat libéral ouvrier de Catalogne/Siloc), intervient à la suite d'une assemblée constitutive au cours de laquelle il a été procédé à l'adoption des statuts et à l'élection des membres du bureau dudit syndicat, a déclaré à la MAP son secrétaire général, Ahmed Griri.
Outre la défense des droits des travailleurs marocains sur les plans socio-économique et culturel auprès des pouvoirs publics et des employeurs, le Siloc vise à informer les organisations syndicales de Catalogne sur les réformes entreprises par le Maroc dans divers domaines et à promouvoir les liens d'amitié et de rapprochement entre le Maroc et cette région du nord-est de l'Espagne, a ajouté M. Griri.
Basé à Santa Colona de Gramenet, dans la région de Barcelone, le Siloc a également pour objectif de défendre les causes nationales et de contrer la propagande mensongère de certains milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, a-t-il précisé, ajoutant que le syndicat, qui compte jusqu'à présent près de 250 affiliés, est ouvert à tous les travailleurs, abstraction faite de leur origine.
Selon M. Griri, des représentants du gouvernement catalan ont effectué récemment une visite au siège du syndicat au cours de laquelle ils ont souligné la disposition de l'exécutif régional à accorder l'aide nécessaire à cette nouvelle structure syndicale en vue de lui permettre de s'acquitter de ses missions dans les meilleures conditions.
29/01/2012
Source : MAP
Né à Montréal de parents d'origine marocaine, Rachid Badouri monte son premier numéro, portant sur l'immigration, pour un spectacle organisé par Juste pour rire en 1999. Lancé officiellement en octobre 2007, son premier One Man Show : Arrête ton cinéma !, s'est vendu à plus de 100 000 places en moins d'un an, un record au Québec. Rachid Badouri est actuellement à l'affiche du Théâtre du Temple à Paris. (7 février 2012).
30/1/2012, Yasmine Chouaki
Source : RFI
Le Maroc s'invite à la 37ème cérémonie des Césars, récompenses annuelles du cinéma français dont le Palmarès sera dévoilé le 24 février prochain à Paris, à travers les films Omar m'a tuer et La Source des femmes, retenus dans la sélection officielle.
Omar m'a tuer du réalisateur marocain Roschdy Zem qui met en vedette le franco-tunisien Sami Bouajila, concourt dans les catégories meilleur acteur et meilleure adaptation. Il a été nommé pour son rôle de Omar Raddad, le jeune jardinier marocain condamné en France à 18 ans de prison pour le meurtre de son employeur en 1991. Le scénario s'inspire des témoignages de Omar Raddad, et d'un livre-enquête où le romancier Jean-Marie Rouard dénonce les défaillances de la justice dans cette affaire, tout comme le lynchage médiatique dont a été victime le jardinier marocain.
La source des femmes du Roumain Radu Mihaileanu, coproduction franco-marocaine, avec Leïla Bekhti dans le rôle principal, est quant à lui en lice dans la catégorie meilleure actrice et meilleurs costumes.
L'actrice française y campe le rôle de Leïla, jeune mariée qui mène dans son village, une révolte de femmes, excédées par le comportement des hommes qui leur infligent au quotidien la corvée d'eau.
Produite par l'Académie française des Arts et Techniques du Cinéma, la cérémonie des Césars de cette année sera présidée par le réalisateur français Guillaume Canet.
29/1/2012
Source : Aufait/MAP
Le gouvernement britannique présentera cette semaine sa nouvelle politique d’immigration sélective qui donnera un traitement préférentiel aux investisseurs, entrepreneurs, universitaires et artistes de classe mondiale, a déclaré hier le ministre de l’Immigration, M. Damian Green. «Nous avons besoin d'un système qui favorise ceux qui vont créer des emplois, de la richesse ou répondre à nos aspirations artistiques et culturelles de haut niveau», a souligné M. Green dans une déclaration au Sunday Times. «La clé absolue étant de parvenir à une immigration plus faible en nombre mais plus forte en termes de qualité et d’apport à la société britannique», a-t-il ajouté, soulignant que «ceux qui souhaitent vivre en Grande-Bretagne devraient montrer leur utilité réelle pour la société britannique et prouver qu'ils ne seront pas dépendants des prestations». Selon lui, la Grande-Bretagne veut être le pays le plus attractif au monde pour les plus brillants et les meilleurs, et l'ère de l'immigration de masse est «révolue».
Le Royaume-Uni a refusé 385 000 visas l'année dernière et a détecté 27 000 documents falsifiés, selon ses chiffres. Le gouvernement a fixé à 20 700 le quota des visas qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à «quelques dizaines de milliers», à l’horizon 2015.
30/1/2012
Source : El Mujahid
Au nom des «droits de l'homme», ils imposent leurs vues sur des questions de société. Une ingérence de plus en plus contestée.
Comme chaque année, le gratin de la magistrature européenne s'est pressé vendredi dans les salles ultramodernes du «palais des droits de l'homme» à Strasbourg, à l'occasion de la rentrée solennelle de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Mais le rituel avait, cette année, un arrière-goût d'amertume. Pour la première fois, la CEDH qui a progressivement imposé sa marque dans les grands débats de société voit sa légitimité publiquement remise en cause. Ce sont les Anglais qui ont lancé les hostilités: le premier ministre britannique, David Cameron, s'est fendu la semaine dernière d'un discours au siège du Conseil de l'Europe pour dire tout le mal qu'il pensait du fonctionnement actuel de la Cour. L'opinion publique britannique n'a jamais compris que la CEDH se soit formellement opposée à l'interdiction de vote prévue depuis la nuit des temps pour les prisonniers anglo-saxons.
Jeudi, Nicolas Bratza, le président (anglais) de la CEDH, a rétorqué à son compatriote, que «les États européens -devaient assumer leur part de la responsabilité commune que constitue la protection des droits de l'homme». Ambiance.
Un «diktat»
En réalité, si les Anglais ont donné le ton, ils ne sont pas seuls à critiquer l'ingérence croissante de la CEDH dans les jurisprudences nationales. Depuis la convention de 1950, tout justiciable peut, après avoir saisi les tribunaux nationaux, se tourner vers les juges de Strasbourg dont les arrêts s'imposent ensuite aux États. Il n'y a pas si longtemps, on aurait prudemment évoqué l'influence européenne, aujourd'hui, le mot «diktat» affleure aux lèvres de nombreux spécialistes, y compris hexagonaux.
Défendre les droits de l'homme, très bien, mais surtout chez les voisins, ont tendance à penser les États membres, plus prompts à dénoncer des violations à la convention des droits de l'homme lorsqu'elles se produisent en dehors de leurs frontières.
En France, de plus en plus de voix s'élèvent pour s'interroger sur le bien-fondé des dernières décisions de la Cour. La douloureuse réforme de la garde à vue a échauffé les esprits. C'est en effet au nom des arrêts de la CEDH que les avocats ont bataillé pour obtenir d'être présents aux côtés de leurs clients dans les commissariats. Une réforme que ne sont pas prêts de digérer les policiers, convaincus que l'efficacité des enquêtes est durablement en danger.
«Un problème de démocratie»
Pour ajouter à la tension, la Cour de cassation française a complètement épousé le point de vue de la Cour européenne: elle a imposé l'application immédiate du principe de l'avocat en garde à vue. À l'inverse, le Conseil constitutionnel avait, lui, estimé qu'un délai était tout à fait envisageable, le temps que les députés votent un nouveau texte.
En résumé, dans cette affaire, la Cour européenne a fait sa loi, au sens figuré - mais presque au sens propre, dénoncent aujourd'hui une partie des juristes.«Il y aura un jour un problème de démocratie, souffle, sous couvert d'anonymat, un membre du ministère des Affaires étrangères français. En principe, c'est le Parlement qui vote les lois dont veut une société, ce ne sont pas à quelques juges d'horizons différents de trancher des débats nationaux.»
Les juges européens n'ont en effet pas hésité à prendre à bras-le-corps des questions aussi intimement liées aux fondements d'une société que celles du mariage, des relations familiales, des successions, ne reculant pas à l'idée de faire trembler le Code civil hérité de Napoléon. «Il n'est pas du tout exclu que d'ici quelque temps la CEDH nous impose de revoir notre conception française du mariage, si elle constate un consensus dans le reste de l'Europe tendant à l'admission du mariage homosexuel», explique Romain Boffa, professeur à l'université de Lille-II.
La sadomasochisme, un droit de l'homme
«On peut aussi douter que les règles élaborées à Strasbourg le soient toujours au nom des droits de l'homme, critique également Astrid Marais, maître de conférences à l'université Panthéon-Assas Paris-II. Ainsi en suivant le principe européen d'“autonomie personnelle” qui permet à chacun de mener sa vie comme il l'entend, même en portant atteinte à son intégrité physique, le droit français devrait reconnaître les pratiques sadomasochistes librement consenties… Je ne suis pas certaine qu'on aurait signé la convention du 4 novembre 1950 si l'on avait, un instant, imaginé que le sadomasochisme allait devenir un droit de l'homme», ironise-t-elle.
Depuis quelques années, la CEDH a bouleversé des pans entiers de nos textes, révisant les droits des enfants adultérins, ou ceux des personnes nées sous X, posant la question de l'indépendance de magistrats, ou contrariant la politique de lutte contre l'immigration… Jusqu'à devenir potentiellement une Cour suprême qui, aujourd'hui, doit sérieusement commencer à compter ses adversaires.
29/1/2012, Laurence De Charette
Source : Le Figaro
Un projet vient d'être lancé à Londres pour la promotion des compétences des jeunes issus de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni.
Encouragé et facilité grâce à l'apport de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala, ce projet, baptisé "Inspire", vise notamment à encourager les jeunes marocains à réaliser leur potentiel à travers l'organisation de workshops et de séminaires avec la participation de ressortissants marocains ayant réussi dans divers domaines au Royaume-Uni.
Ainsi, des cadres de la City (quartier financier de Londres), des artistes, des sportifs et des hommes d'affaires seront invités à prendre part à ces rencontres, le but étant de proposer aux jeunes marocains des modèles auprès desquels ils pourront trouver une inspiration pour réaliser leurs rêves et ambitions et réussir leur intégration dans la société d'accueil.
Le projet, lancé par le consulat général du Maroc à Londres en collaboration avec le centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine et la BMCE Bank, est une contribution aux efforts visant à répondre aux attentes de la communauté marocaine, explique à la MAP M. Rachid Agassim, Consul général du Maroc.
L'initiative s'assigne également comme objectif de renforcer les liens entre l'administration marocaine et cette communauté, en particulier les nouvelles générations, a ajouté le responsable, notant que le projet apportera un plus au niveau du renforcement de l'interaction entre les différents groupes de la communauté marocaine, en particulier ceux qui ont réussi à se frayer un chemin au sein de la société britannique et les jeunes disposant d'un grand potentiel de réussite.
Le grand succès remporté par une première rencontre organisée avec un haut responsable marocain de la banque HSBC a encouragé les initiateurs du projet à aller de l'avant pour un impact encore plus important.
Un suivi rigoureux sera assuré pour garantir le succès du projet, a souligné M. Aggasim, notant que le projet ne se limitera pas à la seule ville de Londres.
Des plans sont élaborés pour aller aux villes et régions britanniques abritant de fortes concentrations de Marocains, poursuit le Consul général, notant que l'initiative sera l'occasion d'offrir les prestations consulaires nécessaires aux ressortissants marocains dans leur lieu de résidence et ce, dans le cadre du concept du "consulat mobile".
"Le projet vient à point nommé pour répondre aux attentes de nos jeunes qui ont besoin de modèles pour guider leurs pas sur le chemin de la réussite", indique, pour sa part, Mme Souad Talsi, présidente du centre Al-Hassaniya et membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Les Maroc est en train de vivre une nouvelle ère, dans laquelle une jeunesse hautement qualifiée sera appelée un jouer un rôle important, ajoute-t-elle.
Pour la représentation de la BMCE Bank à Londres, la contribution de cette institution financière ne consiste pas seulement à sponsoriser le projet mais surtout à sélectionner et inviter, à travers sa clientèle et son réseau développé à Londres depuis près de 15 ans, des "role-models" dans le but d'aider les jeunes à réussir au sein de la société britannique tout en préservant leur lien avec le Maroc.
27/1/2012
Source : Le Matin/MAP