mardi 26 novembre 2024 21:00

Après la très contestée circulaire du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l'immigration professionnelle, dite "circulaire Guéant", qui interdit aux lauréats étrangers de grandes écoles de travailler en France, le gouvernement vient le décret du 6 septembre 2011 augmentant de 30% les ressources exigées pour obtenir un titre de séjour étudiant ... le troisième coup de massue n'a pas tardé avec l'adoption d'une hausse de plus de 6oo% de la taxe relative au renouvellement de la carte de séjour pour les étudiants étrangers…Suite

Chômage, crise économique, plan de retour volontaire, déclarations xénophobes, les ressortissants  marocains qui vivent en Espagne traversent une période difficile, aggravée par la crise financière qui impacte lourdement l'économie et la société espagnole…Suite

Un haut responsable du ministère libyen de l'Intérieur a déploré jeudi une "reprise" des flux d'immigrants vers la Libye, appelant l'Union européenne à aider le pays à sécuriser ses frontières sud.

"Le phénomène (de l'immigration) a commencé à reprendre et il faut que l'UE intervienne", notamment pour aider à la surveillance des vastes frontières sahariennes du sud du pays, a indiqué à l'AFP le général Abdelmonem al-Tounsi.

"Les migrants en provenance de Syrie et de pays voisins sont des milliers. Ils entrent par le terminal de Msaad", frontalier de l'Egypte, au nord-est du pays, a-t-il précisé.

"Des centaines de migrants arrivent aussi par les frontières sud, du Nigéria notamment", a-t-il ajouté.

Il a indiqué que le 10 janvier, 260 migrants avaient été interceptés, en compagnie de trois Libyens armés de kalachnikovs et en possession de 3,5 kg de haschich.

M. al-Tounsi a expliqué la reprise du phénomène par les lacunes dans la protection des frontières depuis le conflit armé qui a opposé durant plusieurs mois la rébellion aux forces de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.

Depuis plusieurs années, la Libye est une destination et un pays de transit vers les côtes européennes pour des centaines de milliers d'immigrants africains.

En ouvrant et fermant le robinet des départs, l'ancien régime utilisait l'immigration comme un moyen de pression sur l'Europe. Il y a un an, il avait réclamé à nouveau cinq milliards d'euros par an à l'UE pour la stopper.

19/01/2012

Source : AFPF

Le déficit commercial s'est aggravé de 25,2 pc passant de 148,3 milliards de dirhams (MMDH) en 2010 à 185,7 MMDH en 2011, selon des chiffres provisoires publiés dernièrement par l'Office des changes.

Le taux de couverture de la balance commerciale s'est dégradé à 47,7 pc à fin 2011, contre 50,2 pc une année auparavant.

L'aggravation du déficit commercial est due notamment au poids des importations énergétiques qui ont bondi en 2011 de 32,7 pc à 90,86 MMDH (68,5 MMDH en 2010) .

Ces statistiques laissent présager un déficit de la balance des transactions courantes en 2011 de 54 MMDH, l'équivalent de 6 pc du PIB.

Selon l'Office des changes, les transferts des MRE ont progressé en 2011 de 7,3 pc pour atteindre près de 58,37 MMDH. 19/01/2012

Source : MAP

Les Marocains occupaient en 2011 le premier rang des travailleurs extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles, publiées jeudi à Madrid.

Avec 208.712 affiliés à la sécurité sociale à fin décembre 2011, les Marocains constituaient ainsi la première force de travail non-communautaire en Espagne, souligne un communiqué du ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale.

Les travailleurs originaires de l'Equateur venaient en deuxième position avec 128.300 affiliés à la sécurité sociale, suivis des Colombiens (91.811) et des Chinois (87.196).

Les Roumains constituaient, quant à eux, le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 276.741 affiliés à fin décembre 2011, selon la même source.

Le ministère espagnol fait savoir, en outre, que le total des travailleurs étrangers affiliés au régime de sécurité sociale s'était établi à 1.738.922 personnes en 2011, en baisse de 76.056 travailleurs par rapport à l'année précédente.

Selon la même source, les travailleurs étrangers représentent près de 11 pc de l'ensemble des affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

L'Espagne connait une crise économique profonde, dont l'une des principales conséquences directes est la hausse du taux de chômage qui dépasse 21 pc de la population active.

 19/01/2012

Source : MAP

Dans son deuxième roman, "Mariage mixte", publié récemment aux Editions La Porte, Ahmed Hijaouy s'attaque à une thématique qui ne lui est pas étrangère. Qui serait mieux placé que ce colonel major qui a poursuivi ses études militaires au Maroc, en France et en Allemagne avant de faire carrière aux Etats-Unis, et qui a été témoin de l'indépendance du Royaume, pour nous plonger dans une rétrospective spatio-temporelle, au c¿ur du Maroc post-colonial, tel que vu et vécu par les Français? C'est à Paris des années 60 que l'histoire, étalée sur 207 pages de format moyen et 23 chapitres, prend racine. Lucie Durand, une jolie Parisienne, maman célibataire, travaille comme barmaid pour subvenir aux besoins de son bébé.

Convoitée par tous mais demeurant toujours inaccessible, elle se lie d'amitié avec le seul homme "poli et gentil" de ce milieu malsain, le Marocain à la peau noire Moha Assou, employé du bar et étudiant aux Ponts et Chaussées, venu du fin fond d'un patelin "hors du temps" du Sahara et de "lieux maudits par Dieu et par les hommes".

L'amitié entre Lucie et Moha se transforme en amour, qui se couronne vite par le mariage. Les évènements se déplacent alors au Maroc, où Moha, une fois son diplôme en poche, revient chercher du travail, laissant son petit ménage (Lucie et sa fillette) à Paris. Les cadres étant une denrée rare dans le Maroc fraîchement indépendant, le jeune ingénieur accède, immédiatement et sans coup férir, au très convoité poste de chef d'arrondissement au ministère des Travaux publics.

Avec sa petite famille qu'il rappelle aussitôt auprès de lui, il mène une vie aisée à Marrakech, où les contrastes sont criants entre la misère des quartiers populaires et le luxe des quartiers européens. Lucie s'accommode, bon gré mal gré, de son nouveau train de vie qui lui offre tous les agréments auxquels peut aspirer un ménage aisé dans une société conservatrice.

Elle trouve consolation de son exil auprès de compatriotes françaises, orgueilleuses épouses de Marocains de haut parage, qui lui témoignent une amitié fallacieuse et une jalousie mal dissimulée.

Brillante ascension, corruption et décadence morale

Enivré par sa gloire, Moha, quant à lui, coupe définitivement le cordon ombilical avec son bled et sa famille déshéritée (qui lui inspirent désormais honte et répugnance), après une visite impromptue de son père fellah qui finit dramatiquement. Le père Assou, Indigné par l'ingratitude de son fils, son reniement de ses origines et son mariage tenu secret, avec une "nasrania" de surcroît, jette la malédiction sur lui et sur sa famille.

D'abord témoin passif des pratiques d'abus de pouvoir, de malversations et d'enrichissement illicite qui sévissent dans l'administration, le jeune cadre ambitieux finit par " rentrer à son insu, du moins les premiers temps, dans un cercle vicieux dont il était difficile de sortir ". Contaminé par la corruption et la débauche ambiantes, il cède, une fois pour toutes, à l'appel de l'argent sale et se procure une maîtresse.

Lucie, crédule et insouciante, se laisse facilement convaincre que l'amélioration subite du niveau de vie de son ménage est due à l'habileté et au savoir-faire de Moha. De même, elle impute son absence, de plus en plus prolongée du foyer, à la lourdeur des charges professionnelles dont il est investi. Après avoir placé sa fille, devenue adolescente, dans une université parisienne, elle se donne à cœur joie aux jouissances que lui permet sa vie opulente au Maroc.

Vingt ans se sont écoulés depuis l'installation de la famille Assou à Marrakech, au cours desquels le fossé s'est creusé chaque jour davantage entre le couple. Age et surpoids aidant, Lucie a perdu son charme d'antan et ne réussit plus à retenir son homme, qui, usant de son argent et de son pouvoir, part à son insu de conquête en conquête. Sa dernière en date, Halima, séduisante jeune fille d'une famille bourgeoise ruinée, se sert de lui comme courte échelle pour retrouver le niveau de vie auquel elle s'était habituée.

Pour lui faire abandonner la "nasrania" de sa femme, elle n'hésite pas à recourir, sur suggestion de sa mère, à la magie noire. Ayant réussi à soudoyer le jardinier de la maison Assou, les deux femmes font avaler à Lucie une matière extrêmement nocive destinée à lui donner la folie, mais qui finit par causer sa mort par empoisonnement. Le roman se clôt sur le verdict rendu par le tribunal, après une enquête enclenchée sous la pression de l'ambassade française, lequel inculpe les deux femmes et met en cause la négligence de Moha.

Les contrastes de la société marocaine d'après l'indépendance mis à nu

Plus qu'un mariage mixte entre deux personnes de différentes nationalités, le roman décrit ce mariage, plutôt malheureux, entre deux cultures, modes de vie, voire deux univers aux antipodes. Les "indigènes" ne voyaient dans les Français que d'anciens colons et des mécréants et, dans les Françaises tout particulièrement, des voleuses d'hommes qui dérobent leurs fils de leurs familles.

Celles-ci, pour leur part, regardaient de haut le peuple, évitaient autant que possible de s'en mêler, et vivaient en cercle fermé. Optant pour un style limpide, sans détours, des phrases laconiques et percutantes et un minimum de description, Ahmed Hijaouy jette, au passage, un regard panoramique sur le Maroc de l'après-indépendance, où les valeurs authentiques d'attachement à la terre, de générosité, sacrifice, cohésion familiale (incarnées par la famille et les gens du douar de Moha) restent de mise dans le monde rural malgré la précarité et l'ignorance.

Par contre, la plume acerbe de l'écrivain, critique impitoyablement les m¿urs de la haute société citadine qui récolte avec rapacité les fruits de la modernité et s'enrichit aux dépens du peuple, abandonné à la misère. C'est le portrait d'une bourgeoisie hypocrite, déracinée, qui vit à l'occidentale, aveuglée par l'argent facile et le modernisme européen, que Hajiouy brosse dans ce roman. Moha, petit à petit perverti, finit par en faire partie et c'est cela, à juste titre, qui le conduit à sa perte.

19/1/2012

Source : Aufait/MAP

Du 1er au 24 février, le Cabaret Sauvage présente Barbès Café, un spectacle musical par créé par Méziane Azaïche et Naïma Yahi, qui a pour thème l'immigration maghrébine en France, racontée à travers l'histoire de ses artistes, de ses musiques et de sa culture.

"Dès les années 1930, les cafés-hôtels deviennent des lieux de vie et de mémoire. On y prend des nouvelles du "bled", on y écoute de la musique, on y cherche du travail, on y fait sa prière du vendredi. Le sentiment national va naître de l'exil. Loin de sa terre, on découvre l'entre-soi, une connivence avec d'autres exilés."(Benjamin Stora)

Barbès Café plonge le spectateur dans l'atmosphère de ces cafés et cabarets mythiques où la musique et les récits de vies se rencontrent. A partir d'un travail mêlant comédie et images, en une dizaine de tableaux, nous suivons des années 50 à nos jours des histoires, des époques, nous revivons les évènements marquants avec pour fil d'Ariane, le parcours de ces musiciens qui ont marqué la musique arabe en France et ailleurs. Des origines, marquées par le blues de l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d’artistes comme faisant partie du patrimoine
musical français.

Pendant la période de création, en marge des répétitions, une série d’actions culturelles est organisée dans les quartiers du nord est de la métropole. Vous trouverez les dates et lieux de ces évènements dans le dossier de presse.

19/1/2012

Source : Générique

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) demeurent au cœur des priorités de l’action gouvernementale, à travers la défense de leurs droits, la préservation de leurs intérêts et le renforcement de leurs liens avec la mère-patrie, a affirmé le Chef de gouvernement, M. Abdelilah Benkirane.

Présentant, jeudi, la déclaration gouvernementale devant le Parlement, M. Benkirane a précisé qu’il sera procédé dans ce cadre à la mise en Œuvre d’une politique publique intégrée et cohérente visant à réaliser la complémentarité d’action entre les différents intervenants dans la gestion des affaires des Marocains résidant à l’étranger.

Cette politique se décline en cinq axes principaux portant sur les volets religieux, culturel et éducationnel, administratif et consulaire, social, économique et de la participation à la vie nationale, a-t-il expliqué.

Concernant l’aspect religieux et culturel, M. Benkirane a indiqué, qu’en réponse aux demandes croissantes des MRE, le gouvernement œuvrera, dans le cadre d’une approche participative et intégrée, à développer et à diversifier les programmes d’éducation, d’encadrement religieux et d’enseignement des langues arabe et amazighe.

S’agissant du volet administratif et consulaire, a-t-il poursuivi, le gouvernement s’attèlera à l’amélioration des services administratifs destinés aux MRE, l’objectif étant de préserver leurs droits et intérêts, à travers la généralisation de la consultation juridique, judiciaire et administrative, la simplification et l’activation des procédures de traitement des plaintes et de règlement des litiges administratifs, la mise en place de programmes d’orientation et le renforcement du réseau de centres consulaires et la modernisation de leurs services et de leurs prestations pour leur permettre de répondre aux attentes des MRE.

Pour ce qui est du volet social, le gouvernement œuvrera à la consolidation du dialogue et à la diversification des canaux de communication et de coopération avec les gouvernements des pays d’accueil, ainsi qu’à la révision et l’élargissement des accords bilatéraux dans le domaine social, a ajouté M. Benkirane, indiquant qu’il sera de même procédé au renforcement des services sociaux au niveau des consulats, et des partenariats avec la société civile des pays d’accueil.

Au volet économique, le gouvernement élaborera un plan d’action intégré à travers la mobilisation des moyens nécessaires pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération des investissements des Marocains de l’étranger, notamment la création d’une banque d’investissements, la mise en place de mécanismes de motivation, de financement et d’accompagnement, outre la réservation de tranches spéciales MRE dans les grands projets nationaux d'habitat.

Le chef de gouvernement a, d'autre part, indiqué qu’en réponse aux aspirations légitimes des MRE à la participation fructueuse aux différents aspects de la vie nationale, le gouvernement veillera à la mise en Œuvre appropriée des dispositions de la nouvelle constitution les concernant (articles 16, 17, 18 et 163), en vue, notamment, de renforcer et de préserver les liens avec les nouvelles générations de MRE et de créer le climat propice à la communication avec ces générations.

19/01/2012

Source : MAP

Google+ Google+