mardi 26 novembre 2024 18:17

 "Migrations critiques, repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" TUNIS, 10 Janv 2012 (TAP)- L'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis organise le vendredi 13 janvier 2012 une séance de présentation de l'ouvrage collectif "Migrations critiques: repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" en présence de Salvatore Palidda, professeur de sociologie à l'université de Gênes, auteur de nombreux ouvrages et Sylvia Finzi, professeur Es-Lettres. Publié aux éditions Karthala à Paris (spécialisées dans les questions internationales en rapport avec les pays du sud et en particulier l'Afrique), cet ouvrage de 420 pages propose une réflexion sur les imaginaires et les représentations qui sous-tendent les politiques et les discours européens en matière d'immigration, tout en se penchant sur les conditions de mobilité, d'existence ainsi que sur la culture des migrants. De la collection "Hommes et sociétés", ce livre invite en premier lieu à une réflexion critique sur les représentations et les catégories imaginaires qui organisent le discours politique et les actes administratifs dont les migrants font l'objet en Europe. Au delà d'une dénonciation un peu simpliste du sectarisme ou du racisme des politiques, il revient aujourd'hui aux sciences sociales d'engager un travail critique de fond sur la manière dont les politiques européennes traitent des dynamiques migratoires sous l'angle exclusif d'un problème social ou d'une menace. Par la description des nouvelles routes migratoires et des conditions de vie des migrants transméditerranéens, cet ouvrage met en évidence la complexité des formes de mobilités et de déplacement de part et d'autre des deux rives et l'écart qui sépare aujourd'hui la réalité de la condition migrante et la représentation dont elle fait l'objet en Europe. Considéré comme le premier ouvrage en français qui traite de "la culture" des migrants et leur situation dans les principaux pays européens et aux Etats unis, ce livre publié le 24 mai 2011,se veut aussi un instrument particulièrement riche aux mains des travailleurs sociaux, éducateurs, enseignants, étudiants, chercheurs, mais s'adresse également aux professionnels de la police, de la justice, des collectivités locales et aux journalistes. Fruit de plusieurs années de recherche dans le cadre de différents projets européens, ce livre publié aussi en italien, anglais et espagnol se veut un hommage aux victimes de la guerre des migrations.

10/01/2012

Source : Agence tunisienne (TAPL)

Huit Marocains candidats à l'immigration clandestine ont été interceptés à bord d'un zodiac, dernièrement, au large d'Al Hoceïma par une patrouille de la Marine Royale.

Selon les autorités locales, les investigations menées par la Gendarmerie royale d'Al Hoceïma ont permis l'arrestation de quatre autres individus, dont deux intermédiaires et deux autres en relation avec la vente et le transport du moteur du zodiac à bord duquel se trouvaient les huit clandestins.

Un autre individu lié à cette opération a été identifié et un mandat d'arrêt au niveau national a été lancé à son encontre, précise la même source, relevant que l'enquête se poursuit pour identifier d'autres personnes soupçonnées d'être impliquées.(MAP).
Diplômés étrangers en France: une administration hostile, parfois ubuesque

Aymar et Felipe sont diplômés et ont été recrutés par des entreprises françaises. Mais interdits de travailler en France en raison d'un texte gouvernemental, ils décrivent une administration hostile et parfois ubuesque quand il s'agit de leur statut.

"On a l'impression qu'on veut nous faire craquer psychologiquement", explique Aymar. Ce Camerounais de 24 ans, diplômé d'une école d'ingénieurs, a trouvé un emploi dans une société de conseil en informatique début décembre.

Mais lorsqu'il dépose sa demande de permis de travail le 13 décembre, après avoir obtenu de l'entreprise tous les documents nécessaires, l'administration ne lui remet qu'une nouvelle convocation le 14 février, un document qui ne lui donne aucun droit, et surtout pas celui de travailler.

Motif invoqué au guichet: le dossier a été déposé le 13 décembre, son titre de séjour étudiant expirait le 15 décembre.
"Il y a un côté aléatoire. Certains ont leur récépissé (attestation provisoire dans l'attente d'une décision de l'administration, qui permet de travailler), d'autres ne l'ont pas", dit-il.

Le gouvernement français s'est engagé début janvier à assouplir la délivrance du permis de travail à certains étudiants étrangers "hautement qualifiés".

Cette annonce est survenue après plusieurs mois de mobilisation d'étudiants étrangers, appuyés par des présidents d'universités et des chefs d'entreprises, qui étaient menacés d'expulsion après une circulaire fin mai restreignant la possibilité pour eux d'obtenir un statut de salarié pour travailler en France au terme de leur formation.

De nombreuses voix avaient alors dénoncé la volonté des autorités de réduire l'immigration légale en France, alors que le camp du président Nicolas Sarkozy entre en campagne électorale avec un discours très dur sur l'immigration, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle.

Olivia, une Mauricienne de 26 ans qui préfère s'exprimer sous un prénom d'emprunt, a obtenu un diplôme en informatique en 2011, et a été embauchée en juillet dans son secteur de compétence.

Mais sa demande de permis de travail a été rejetée en septembre. Motif: il y aurait trop de demandes d'emploi dans son secteur.
"Mais c'est faux, je ne vole du boulot à personne, les entreprises sont clairement en difficulté de recrutement" dans l'informatique, s'insurge-t-elle. Elle a déposé un recours, n'a aucune information et s'angoisse.

Felipe, lui, est arrivé en bout de cycle, au moins aux yeux de l'administration qui lui a signifié l'obligation de quitter le pays.

Ce Chilien de 29 ans, diplômé d'une école d'agriculture fin 2009 a passé une année 2010 à faire de petits boulots, avant un premier contrat à Lyon début 2011.

Mais l'employeur n'a pas fait les formalités pour le permis de travail, et Felipe s'est trouvé en situation irrégulière en mars 2011.

Licencié, il a trouvé un nouvel emploi à l'été 2011, dans une entreprise agro-alimentaire de l'ouest de la France intéressée par sa connaissance du Chili.

L'administration bloque toute régularisation, au motif que son poste d'embauche (responsable d'un atelier d'élevage) ne serait pas à la hauteur de ses qualifications. Ce qui est "complètement faux", fulmine-t-il.

Au total, résume Saadeldine, un étudiant libanais de 23 ans, "si l'administration trouve un motif pour refuser un dossier, elle s'en saisit. Et si elle n'en trouve pas, elle met des obstacles devant les gens pour les dissuader" de rester en France.
11/01/2012

Source : AFP

L'Office fédéral des migrations (ODM) suisse a violé la loi en ne traitant pas les demandes d'asile, déposées par des Irakiens entre 2006 et 2008, dans les ambassades de Suisse en Syrie et en Egypte. Ce sont près de 10.000 demandes qui ont été ignorées, selon un rapport rendu public mercredi.

La ministre de la Justice et de la police Simonetta Sommaruga avait annoncé l'ouverture d'une enquête externe à fin août dernier, alors que le directeur de l'ODM, Alard du Bois-Reymond, quittait ses fonctions. Elle s'était refusée à dire si les deux décisions étaient liées.

Le rapport final rédigé par l'ancien juge fédéral Michel Féraud arrive à la conclusion que les demandes d'asile déposées alors étaient juridiquement valables, relève le Département fédéral de justice et police (DFJP).

L'ODM pouvait partir du principe que les ressortissants irakiens en question bénéficieraient d'une protection effective en Syrie et en Egypte et qu'ils ne risquaient pas de se voir renvoyer dans leur pays de provenance. Mais, en décidant, le 20 novembre 2006, de ne pas traiter ces demandes, l'ODM a toutefois violé des règles de procédure définies dans la législation en matière d'asile, ainsi que des garanties de procédure consacrées par la Constitution fédérale.

Le rapport pointe comme cause principale de ce la rigidité de la réglementation, qui oblige toutes les représentations suisses à l'étranger à enregistrer et traiter toutes les demandes d'asile déposées dans leurs locaux.

11/01/2012

Source : AP

Le nombre total d'étrangers travaillant au Royaume Uni a augmenté de 2,1 millions au cours des 15 dernières années, a indiqué une étude du comité consultatif du gouvernement sur l'immigration.

"Les résultats montrent que le gouvernement a eu raison de chercher à limiter les arrivées de migrants de l'extérieur de l'UE (à) les hypothèses selon lesquelles la migration n'a pas d'effet sur l'emploi sont erronées car la plupart des bénéfices vont aux nouveaux arrivants et non aux résidents", a déclaré le président du comité, David Metcalf.

23 emplois britanniques sont perdus pour chaque 100 arrivées de migrants non-communautaires au Royaume-Uni, selon le rapport du comité publié mercredi.

Le document note aussi que les migrants font monter les prix des maisons, des loyers et des coûts des écoles de 33%.

L'étude montre que les salaires ont été poussés vers le bas pour les travailleurs moins qualifiés, mais que, pour les Britanniques plus qualifiés, l'impact des migrations sur les revenus a été positif.

Un rapport séparé établi mardi par l'Institut britannique de recherche économique et sociale (NIESR) a affirmé que la hausse du chômage au Royaume Uni n'est pas liée à l'immigration et qu'il n'existait aucun lien entre le chômage et l'afflux de ressortissants étrangers.

12/01/2012

Source : Agence algérienne (APS)

De mère marocaine et de père français, Younes Duret a toujours vécu entre ses deux pays d’origine. Casablanca est le berceau de son enfance tandis qu’Arcachon (région de l’Aquitaine France) la ville où il a connu ses folles années d’ado. Son Bac en poche, il s’installe à Paris pour étudier le design. Mais son lieu de prédilection est bien la ville ocre, une ville qui l’inspire et où son art prend toute sa signification, explique-t-il. En effet, c’est à Marrakech que le jeune créateur a décidé d’ouvrir sa propre agence de design…Suite

La pluralité de leurs appartenances nourrit chez les MDM des besoins spécifiques en matière d’information comme de supports de communication. Depuis une dizaine d’années, avec l’émergence des nouvelles générations, des médias dits de la « diversité » fleurissent dans les pays d’accueil de la diaspora marocaine. Ils reflètent cet entre-deux qui caractérise les Marocains du monde, les pieds ici et le cœur là, riches de leur diversité mais écartelés par elle. Accompagnant leur cheminement, ces médias donnent une voix, un visage, une parole à ces citoyens du monde dont le Maroc est le terreau d’origine …Suite du dossier

La région de Madrid organisera du 14 au 29 janvier la cinquième édition du Mondial de basket-ball de l'immigration. Organisée depuis 2007, cette compétition, qui réunit chaque année plusieurs centaines d'immigrés vivant à Madrid, vise à améliorer l'intégration par le sport.

A partir de samedi, douze équipes masculines d'origines différentes, parmi lesquelles l'Equateur, la Bolivie ou encore le Maroc, et trois formations féminines lutteront pour remporter la 5e édition de ce Mondial. La République dominicaine, vainqueur des quatre premières levées, souhaite prolonger son règne cette année.

Mais au-delà des enjeux sportifs, tous les participants voient avant tout dans ce tournoi organisé en partenariat avec la fédération espagnole de basket-ball une occasion de resserrer les liens entre les communautés. Selon l'Institut espagnol de la statistique, on estime à 5,7 millions le nombre d'étrangers vivant en Espagne, un chiffre qui a toutefois baissé en 2011, pour la première fois depuis 1998.

10/1/2012

Source : sport.fr

Le nombre de migrants qui sont volontairement retournés dans leur pays en 2011 a augmenté de 21% par rapport à l'année précédente, selon des chiffres livrés mercredi par la secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et la Migration, Maggie De Block (Open Vld).

Au cours de l'année écoulée, 3.746 migrants sont volontairement retournés chez eux, contre 3.088 en 2010. Plus de la moitié de ces personnes étaient des demandeurs d'asile ayant vu leur demande refusée. Il s'agit principalement de Brésiliens (770), de Kosovars (457), de Russes (270) et d'Ukrainiens (262), selon les chiffres livrés mercredi. "Nous voulons encore convaincre plus de migrants qui n'ont aucun avenir dans notre pays qu'ils peuvent trouver des opportunités dans leur pays d'origine", a commenté Mme De Block. Avec l'aide de l'Union européenne, ces migrants bénéficient indirectement d'une aide financière au retour dans leur pays d'origine pour y monter une micro-entreprise ou suivre une formation. (MUA)

11/1/2011

Source: LEVIF.be/Belga

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