Le nouvel ambassadeur du Maroc à Abou Dhabi, M. Mohamed Aït Ouali, a tenu , samedi soir à Abu Dhabi, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine résidant aux Emirats Arabes Unis, destinée à l'examen des préoccupations et des attentes de cette communauté.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part les marocains établis à Abou Dhabi, Ajman et Sharjah, l'ambassadeur a salué leur contribution majeure au développement du pays, soulignant que l'ambassade ne ménagera aucun effort pour résoudre les problèmes de cette couche de la société marocaine et répondre à ses attentes légitimes.
M. Aït Ouali a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, invitant les ressortissant marocains vivant aux Emirats Arabes Unis, estimés à 30.000 personnes, à contribuer aux chantiers de développement d'envergure que connait le Royaume.
Le diplomate marocain a, d'autre part, affirmé que la représentation du Maroc mettra à la disposition de cette communauté tous les moyens susceptibles de permettre la résolution des problèmes qui se posent.
15/01/2012
Source : MAP
Le festival national du film dont la treizième édition bat son plein depuis jeudi dernier à Tanger, a d'ores et déjà présenté plusieurs films. Compte rendu non exhaustif mais représentatif, avec ces deux longs métrages, “La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri et “Andalousie, mon amour!”, de Mohamed Nadif. Tous deux suivent les destins de jeunes Marocains devenus harragas.
Après l'ouverture du festival jeudi dernier et les hommages rendus à trois noms légendaires du cinéma marocain: Salahddine Benmoussa, Mustapha Derkaoui et Abdallah Mesbahi, le treizième festival national du film est rapidement entré dans le vif du sujet avec la compétition proprement dite, et les projections à Tanger des 20 longs et 23 courts métrages programmés pour cette édition.
Andalousie, mon amour! de Mohamed Nadif et La route vers Kaboul de Brahim Chkiri, parmi les longs métrages de la compétition officielle, ont été présentés en fin de semaine. Un thème récurrent, l'immigration clandestine, et deux visions très personnelles de ce phénomène de société.
“La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri
Ce film, inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, est qualifié de “comédie d'aventure” par son réalisateur: il s'agit d'une aventure loufoque, une “folie” de quatre jeunes chômeurs qui rêvent d'immigrer en Hollande pour fuir leurs problèmes familiaux. Mais l'un d'entre eux se retrouve malencontreusement en Afghanistan, et ses trois amis décident de se lancer à sa recherche...
Si les sujets traités sont audacieux et libres, ils sont dans l'air du temps et touchent des thèmes divers tels que la bohème, la solidarité dans l'amitié, les effets néfastes de l'immigration clandestine, les rêves préconçus d'un aileurs meilleur, ainsi que le charlatanisme qui va avec.
Cette comédie d'aventure où le réalisateur joue à cache-cache avec le public, est un genre nouveau, et pour le moins énergique. Elle incite au débat dans la mesure où les situations créent des paradoxes. Cependant pour le réalisateur, sa fiction est avant tout un message universel de paix, et un film qui ne dicte pas de morale.
“Andalousie, mon amour!” de Mohamed Nadif
Dans cette vision satirique de la question migratoire, le réalisateur et acteur Mohamed Nadif a expliqué à la MAP, que son film, également inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, se veut “une comédie à l'italienne, un film qui traite de l'immigration d'une manière humoristique”.
Ce long métrage relate l'histoire de Said et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca qui rêvent de l'Eldorado européen, et qui se retrouvent dans un petit village au nord du Maroc dont l'instituteur propose de les aider à traverser.
Après le naufrage de leur embarcation de fortune, Amine regagne le village et Said touche une terre, qu'il croit être l'Espagne, mais qui n'est autre qu'un endroit oublié du nord marocain! Les deux amis, confrontés chacun de son côté à toutes sortes de situations, finissent par réaliser qu'ils étaient les jouets d'un groupe de villageois profitant de l'ignorance des candidats au “hrig”.
“Une comédie intelligente et légère”, commente la MAP, mais qui pousse à réfléchir à ce fléau social, d'une manière profonde et critique.
“Il faut rassembler toutes les forces pour créer une Andalousie chez nous”, affirme Nadif à propos de son film, certes chargé en messages, mais dont la densité retrouve une légèreté grâce à la touche sarcastique qui court tout le long du film.
15/1/2012
Source : aufait avec MAP
La population allemande a augmenté de plus de 50.000 personnes en 2011, après huit années de baisse consécutives, grâce à l'immigration, selon une première estimation de l'institut fédéral des statistiques (Destatis) publiée vendredi.
La population allemande a profité d'une vague d'immigration en provenance des pays d'Europe centrale ayant rejoint l'Union européenne en 2004, notamment de Pologne, a souligné Destatis dans un communiqué.
Le solde migratoire positif a plus que compensé le solde naturel (différence entre naissances et décès) qui est négatif depuis 40 ans. Le nombre de migrants s'installant en Allemagne a dépassé de 240.000 le nombre de personnes quittant le pays, notamment grâce au dynamisme du marché de l'emploi qui a attiré de la main-d’œuvre.
Destatis souligne que depuis mai 2011 les pays faisant partie de la vague d'élargissement de l'UE à 25 membres en 2004 (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Chypre et Malte) ne subissent plus de barrière réglementaire à l'embauche en Allemagne.
De mai à décembre 2011, en moyenne, 28.000 personnes par mois en provenance de ces pays se sont installées en Allemagne, alors que de janvier à fin avril ils n'étaient que 15.000 par mois en moyenne.
La part de ces pays dans l'immigration totale vers l'Allemagne a grimpé d'environ un quart à près d'un tiers, ajoute Destatis, qui table sur une population allemande à 81,8 millions d'habitants fin 2011 contre 81,7 en 2010.
Toujours selon les premières projections de l'institut, la natalité devrait cependant rester à des niveaux historiquement bas dans le plus grand pays de l'UE.
Destatis table ainsi sur 660.000 à 680.000 naissances en 2011, contre 678.000 en 2010 et 665.126 en 2009, année marquant le plus bas niveau jamais enregistré par l'institut.
Pour l'an dernier, le nombre de décès est estimé entre 835.000 et 850.000.
13/1/2012
Source : AFP
"El tiempo entre costuras " (Entre les coutures du temps", de Maria Duenas, un phénomène éditorial en Espagne qui nous transporte dans Tanger des années 1930, du temps où elle était une ville internationale, sera adapté à la télévision et diffusé par la télévision Espagnole " Antena 3 " durant les premiers mois de 2012.
Composée de 11 épisodes, la série TV, du même nom, réalisée par la maison de production " Ida y Vuelta " pour le compte de la chaîne TV Espagnole, a été tournée au Maroc durant l'été dernier, principalement dans les villes de Tanger et Tétouan pour nous faire revivre la vie d'une couturière à succès, qui quitte l'Espagne où la guerre civile s'apprête à éclater pour suivre son grand amour et qui se retrouve entraînée dans de louches affaires d'espionnage.
" C'est le type de fiction de qualité sur laquelle mise notre chaîne ", confie Javier Bardaji, directeur général d'Antena 3, dans des déclarations à la presse lors du festival de Télévision et Radio de Vitoria, début septembre.
Les premières séquences de cette production télévisuelle ont été d'ailleurs présentées lors de ce festival.
"J'imaginais dans ma tête comment devaient être les personnages de mon roman. Mais les voir reproduits dans cette série a été une expérience incroyable ", assure Maria Duenas à l'issue de la projection en avant-première. Paru en 2009 aux éditions " Temas de Hoy ", " El Tiempo entre costuras " s'est converti en une véritable " révolution littéraire " en Espagne, selon les critiques qui mettent en valeur le " magnifique talent littéraire " de son auteur qui a réussi à refaire vivre le Nord du Maroc du temps où il était sous protectorat Espagnol.
Pour l'auteur Maria Duenas, professeur de Philologie Anglaise à l'université de Murcie, reproduire ce Maroc était tout à fait naturel. "Ce Maroc-là était la terre d'accueil de ma famille. Ma mère est née à Tétouan et y a vécu pendant 18 ans. Mon grand père maternel a passé là-bas plus de trois décennies.
Pour moi, il était totalement incompréhensible que personne ne puisse se rappeler de cette vie de laquelle je me sentais si proche. Pour cela j'ai décidé de ressusciter ce temps dans mon roman". Sur la difficulté rencontrée pour recréer dans sa fiction la vie quotidienne menée par les gens dans le Maroc sous protectorat Espagnol, surtout que la présence Espagnole au Maroc est un moment de l'Histoire quasi méconnu de la majorité des Espagnols, l'auteur confiera avoir compté en grande partie sur les souvenirs de nombreux anciens résidants Espagnols dans le Nord du Maroc, parmi eux des membres de sa propre famille, sans oublier le recours à des documents historiques qui lui été d'une grande utilité. Traduit dans plus de 20 langues " El Tiempo entre costuras", le premier roman de Maria Duenas, est considéré comme un bestseller en Espagne après avoir réussi la gageure de vendre plus d'un million d'exemplaires.
12/1/2012
Source : MAP
La deuxième édition de la "Soirée du Rire Solidaire", manifestation caritative au profit des enfants en situation de rue au Maroc, se tiendra vendredi soir à Paris, avec la participation de plusieurs humoristes dont la star marocaine Hassan El Fad, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Parrain de cette édition, Hassan El Fad assurera la direction artistique d'un spectacle "unique" qui présentera un plateau de talents du rire français et maghrébin, à l'instar de Dounia Boutazout, Badiaa Senhaji, DJAL, Samia Orosemane, Ilias Tiiw Tiiw, Nadia Roz, Tarik, Nabil Doukali et de nombreuses autres "surprises".
L'intégralité des bénéfices de cette soirée de gala sera reversée à l'association française "KeepSmiling", initiatrice de la manifestation, pour le fonctionnement de son point d'accueil et de réinsertion scolaire et sociale qui a ouvert ses portes en octobre 2010 aux enfants et à leurs familles, dans l'ancienne Médina de Marrakech.
"A travers cette deuxième édition, nous renouvelons la tradition de la solidarité avec les enfants en situation de rue au Maroc", souligne le président de "KeepSmiling", Zakaria Belamri, qui souhaite, par cette soirée de gala, "associer toute personne sensible à cette cause" aux efforts de son association.
"Ce rendez-vous annuel représente une opportunité pour préserver le centre de réinsertion scolaire et sociale que nous avons mis en place à Marrakech et qui symbolise une lueur d'espoir aux centaines d'enfants avec qui nous travaillons au quotidien. Ceci n'aurait jamais été possible sans le soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", précise-t-il.
Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.
12/1/2012
Source : MAP