Le gouvernement de Coalition est de plus en plus sous la pression des libéraux démocrates et des universités pour abandonner son plan de réduire l'immigration nette à quelques « dizaines de milliers », une des plate formes électorale des Conservateurs en 2010.
La ministre de l'Intérieur britannique, Theresa May fait face depuis quelques mois à une révolte croissante à propos de l'objectif controversé du gouvernement, au moment ou le monde de l'entreprise se plaint également de l'impact de la politique d'immigration sur la croissance économique.
La promesse de réduire l'immigration nette à quelques dizaines de milliers était un élément clé de la politique des conservateurs mais une alliance entre les partis, conduite par le ministre de l'Entreprise Vince Cable et le ministre de l'Enseignement supérieur David Willetts presse le gouvernement Cameron à adoucir les mesures en matière d'immigration.
Selon plusieurs quotidiens, David Cameron a tenu une réunion fin octobre pour discuter de la question et voir si l'objectif devrait être abandonné sur fond de tension entre les ministères de l'Intérieur et de l'Entreprise.
«Depuis que le gouvernement ne peut plus restreindre l'immigration en provenance de l'Union européenne, il a concentré son feu sur les étudiants étrangers, pour la plupart de façon spectaculaire », relèvent les analystes suggérant une séparation entre les travailleurs et les étudiants étrangers.
Récemment, 70 présidents d'université au Royaume-Uni, ont demandé au gouvernement de s'abstenir de compter les étudiants en tant qu'immigrés permanents.
Dans leur lettre, les présidents d'université ont suggéré au gouvernement de compter les étudiants comme résidents non-permanents sous peine de perdre en concurrence face à d'autres pays (Australie, Canada, Etats-Unis et Allemagne) qui adoptent cette approche.
La migration nette au Royaume-Uni a atteint 252.000 en un an, soit de septembre 2010 à septembre 2011, ont montré les chiffres publiés par l'Office national des statistiques (ONS).
L'ONS montre qu'il n'y a pas une grande différence avec l'année précédente (2009-2010) au cours de laquelle la migration nette avait culminé à 255 000. «C'est un coup dur pour le gouvernement dont l'objectif est de porter l'immigration à 100.000 d'ici à la prochaine élection générale de 2015, a commenté cet organisme.
11 nov. 2012
Source : APS
Human Rights Watch a dénoncé jeudi le sort réservé en Belgique aux femmes migrantes victimes de violences familiales, qui se voient souvent contraintes de rester avec leur partenaire de peur d'être expulsées en raison de "lacunes juridiques", selon l'ONG.
"Les femmes que nous avons interrogées sont confrontées à un choix terrible: soit subir de mauvais traitements infligés par leur partenaire, soit signaler la violence et risquer l'expulsion", a déclaré Liesl Gerntholtz, directrice Droits des femmes à Human Rights Watch, en présentant un rapport de 62 pages intitulé "La loi était contre moi".
"La Belgique doit faire en sorte que chaque femme qui est victime de violence intrafamiliale puisse obtenir l'aide dont elle a besoin, quel que soit son statut de migrante", a-t-elle ajouté.
L'organisation de défense des droits de l'homme constate que les "femmes qui migrent vers la Belgique pour rejoindre un mari ou un partenaire peuvent être menacées d'expulsion si elles dénoncent la violence pendant la période où leur statut est en cours d'évaluation" et que "les femmes migrantes sans-papiers font face à la même menace".
HRW estime aussi que ces femmes, en particulier celles en séjour illégal, "n'ont pas suffisamment accès à des refuges".
L'ONG relève que la Belgique a une large politique visant à prévenir et réprimer les violences intrafamiliales, mais qu'elle n'a "pas encore pleinement comblé les lacunes dans la protection des femmes migrantes".
Une femme sans papiers de 35 ans originaire du Cameroun, citée dans le rapport, explique avoir enduré sept années de violences de la part de son mari et ne s'être risquée à dénoncer les faits qu'après avoir obtenu un titre de séjour permanent grâce à ses enfants belges.
8 nov. 2012
Source : AFP
Styliste prisée à Londres, Ayan Hussein est revenue depuis deux ans en Somalie, où elle promeut une mode compatible avec les traditions musulmanes. Comme elle, des milliers d'exilés reviennent au pays, par nostalgie, solidarité ou sens des affaires, avec souvent un choc des cultures à la clé.
C'est le Somaliland qui a accueilli la plupart de ces candidats au retour ces dernières années. Ce territoire du nord de la Somalie de près de 4 millions d'habitants, qui a proclamé son indépendance dès 1991, est apparu comme un havre de paix comparé au centre et au sud du pays plongé dans la guerre civile.
Ayan Hussein avait une vingtaine d'années quand elle a quitté Mogadiscio en 1997. A l'approche de la quarantaine, elle a choisi de revenir au pays en 2010, mais à Hargeisa, la capitale du Somaliland, pour s'occuper de sa mère âgée.
Elle évoque "un choc culturel" à son arrivée, pour elle et ses enfants.
"Vraiment rien à voir avec Londres", lâche son fils Guled, 18 ans. "Il n'y a que de la poussière ici, impossible de faire du skate", ajoute dans un anglais impeccable ce longiligne jeune homme, qui ne parle pas somali.
Collaboratrice d'une marque réputée à Londres et acheteuse de vêtements pour des princesses du Golfe de passage, Ayan Hussein, mondaine et sophistiquée, a choisi de transporter sa passion de la mode à Hargeisa, moyennant quelques compromis.
Sa boutique de vêtements propose des robes longues, pour respecter le code musulman, mais aux couleurs éclatantes. "Il faut expliquer aux clientes qu'elles ne sont pas obligées de s'habiller tout en noir", explique celle qui cache ses cheveux dans un turban rouge flamboyant.
En face du magasin, dans la rue principale bruyante et poussiéreuse, Ayan vient d'ouvrir un salon de thé. Il est sitôt devenu le rendez-vous des élégantes de Hargeisa, le plus souvent issues de la diaspora, qui posent leur smartphone et leurs lunettes noires pour siroter leur cappuccino et échanger des potins en anglais.
Entre la société somalienne d'origine et la diaspora rapatriée, "c'est comme s'il y avait deux sociétés totalement différentes", lâche l'une d'elle, revenue de Grande-Bretagne pour travailler comme cadre à l'usine Coca-Cola qui vient d'ouvrir aux portes de Hargeisa.
"Parce que nous sommes Somali, ils (les locaux) s'attendent à ce que nous soyons comme eux", ajoute la jeune femme sous couvert d'anonymat, affirmant que cela "pose des difficultés et même plus".
Vingt médecins et membres du personnel de santé d'origine somali ont quitté la Finlande, leur pays d'exil, pour travailler pendant six mois ou un an à l'hôpital public d'Hargeisa et former leurs collègues, un programme mis en œuvre par l'Office international des migrations (OIM).
"C'était pour moi une façon de donner en retour à mon pays, et aussi de montrer ma reconnaissance à la Finlande", explique Ahmed Abukar, un infirmier.
Les premiers mois de cohabitation ont été orageux entre personnel local et rapatrié. "Il y a eu des ajustements à faire, car il fallait apprendre à nous connaître", lâche M. Abukar.
"apprécier une vie simple"
"Bien sûr il y a toujours des conflits, les gens d'ici craignent que les autres ne prennent leur place (...) Mais ils sont tous Somali, et au bout d'un moment tout cela disparaît", assure Ayan Rabi, chargée de ce programme à l'OIM.
Soucieux de ne pas apparaître en terrain conquis, les rapatriés soulignent avoir beaucoup appris en retour. "Vous apprenez ici à apprécier une vie simple", explique M. Abukar.
Le nouveau directeur général de la télévision nationale du Somaliland, Ali Hassan Khaeler, revenu récemment de Londres, a compris pour sa part l'importance du clan, fondement traditionnel de la société somalienne, "une forme d'assurance, car je sais que le clan viendra m'aider si je blesse quelqu'un ou si j'ai un accident de voiture".
Le statut de sanctuaire de stabilité du Somaliland est désormais concurrencé par la grande capitale Mogadiscio, qui connaît un relatif boom économique depuis que les insurgés islamistes en ont été chassés en août 2011.
Ibrahim Chama, 32 ans, a abandonné son emploi de fonctionnaire à Cardiff, au Pays de Galles, pour gérer une épicerie à Hargeisa, "avant qu'il y ait trop de monde et qu'on ne puisse plus faire des affaires", explique ce solide barbu en robe blanche traditionnelle, entre paquets de céréales et café instantané importés de Dubaï.
Celui qui avait quitté le pays en 1988 est revenu parce que "maintenant la Somalie va mieux". "Peut-être que nous allons essayer également de monter une affaire à Mogadiscio", sourit-il.
9 nov. 2012
Source : AFP
Le Sénat a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi l'instauration pour les sans-papiers d'une "retenue" pouvant aller jusqu'à 16 heures en remplacement de la garde à vue, une mesure mal accueillie par les écologistes qui ne l'ont pas votée.
Cette "retenue" est prévue dans un amendement du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, que les sénateurs ont adopté dans le cadre de l'examen du projet de loi relatif à la retenue pour vérification du droit au séjour. L'ajout de cette mesure au projet de loi fait suite à un arrêt de la Cour de cassation qui a interdit en juillet le recours à la garde à vue pour les sans-papiers au seul motif de l'irrégularité du séjour en France d'une personne de nationalité étrangère.
L'amendement a été voté par les sénateurs socialistes, radicaux de gauche, UMP et centristes. Les communistes ont voté contre tandis que les écologistes se sont abstenus.
"Ce qui a été décidé hier sans les écologistes n'est pas conforme aux engagements du président de la République, n'est pas conforme à l'idée que la gauche se fait du traitement de l'immigration", a réagi vendredi à l'Assemblée nationale le député écologiste Noël Mamère.
Selon lui, la création de cette "retenue" pour les sans-papiers apporte "encore une fois la démonstration que nous avons un ministre de l'Intérieur qui essaie de construire son image d'un ministre intraitable sur des sujets dont on sait qu'ils sont extrêmement sensibles". Evoquant le texte sur la lutte antiterroriste que M. Valls se prépare à faire voter, il a estimé que "cela frise dangereusement les méthodes de Sarkozy".
La Haute Assemblée a donné son feu vert à l'ensemble du projet de loi, qui vise à protéger les droits fondamentaux des personnes en situation irrégulière sur le sol français. A ce titre, il garantit le droit à l'assistance de l'avocat au cours de cette retenue, qualifiée de "mesure de vérification de situation des personnes étrangères".
Dépénalisation de l'aide aux sans-papiers
Le projet de loi voté au Sénat prévoit aussi l'extension de l'immunité pénale "à toute personne (...) apportant une aide désintéressée aux étrangers en situation irrégulière". Héberger ou nourrir un sans-papier, comme le faisaient de nombreux bénévoles autour du camp de Sangatte (Pas-de-Calais), par exemple, ne constituera donc plus un délit pénal, mais en revanche les passeurs resteront passibles de lourdes sanctions.
Cette mesure était réclamée de longue date par les associations. Mais pour Alain Delame, coordinateur d'Amnesty international dans le Nord, joint par Sipa, "il aurait fallu aller plus loin et faire une distinction plus nette entre le sort de migrants et le trafic des êtres humains". "Nous restons vigilants. Nous ne sommes pas à l'abri que certaines personnes qui aident des migrants par des actes désintéressés soient rattachés malgré eux à des réseaux de passeurs", s'est-il inquiété.
"Certes, c'est une bonne chose cette législation, mais en réalité les bénévoles qui aident les migrants se font rarement arrêter finalement pour l'aide au logement des migrants, mais plus pour outrage et rébellion envers les forces de l'ordre", a estimé pour sa part Philippe Wannesson, président de la Marmite aux idées, association qui oeuvre depuis trois ans dans le Calaisis.
Le texte "droit au séjour" a fait l'objet d'une procédure accélérée engagée par le gouvernement le 28 septembre dernier. Adopté par le Sénat, il devrait arriver en décembre à l'Assemblée.
A la question de savoir si ce régime d'exception n'était pas stigmatisant pour les sans-papiers, le ministre de l'Intérieur a répondu par la négative vendredi matin sur France Info. "Je crois qu'il faut que l'í‰tat se donne les moyens en respectant les personnes (...) d'avoir une politique d'immigration vis-à-vis de ceux qui sont en situation irrégulière, pour ne pas accepter d'avoir des milliers de personnes en situation irrégulière", a déclaré Manuel Valls. Il a ajouté que l'accès à un médecin, à un avocat et au consulat prévus par le texte au cours de cette période de retenue constituaient des "garanties" pour le respect des droits de ces personnes.
09/11/2012
Source : AP
Le ministère français de l'Intérieur a annoncé vendredi la couleur de sa politique d'immigration, soulignant la hausse des reconduites à la frontière qu'il entend mener au cours de l'année 2012.
Il y aura "un peu plus" de reconduites à la frontière en 2012 qu'en 2011, soit plus de 33.000, mais ce n'est pas le résultat "d'objectif chiffré", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
"En 2012, le nombre d'éloignements sera supérieur à celui de 2011", avait indiqué Manuel Valls jeudi soir devant des députés, sans fournir plus de précisions.
Selon lui, "il y a de la part de ce gouvernement, une volonté de mener une politique humaine, juste, mais très ferme sur les reconduites à la frontière".
Il s'était dit opposé à une "politique du chiffre qui pèse énormément sur les forces de l'ordre. Elle amène à des comportements, à des tensions qui ne conduisent pas à l'efficacité", a-t-il estimé.
Claude Guéant, alors ministre de l'Intérieur, avait indiqué en début d'année viser la barre des 40.000 reconduites à la frontière en 2012 en cas de réélection de Nicolas Sarkozy.
Le bilan 2012 sera finalement inférieur à cet objectif de la droite car "le nombre d'éloignements diminue progressivement depuis mars", a souligné le cabinet de Manuel Valls.
Cette baisse n'est pas la résultante de consignes, mais découle de l'impossibilité de recourir à la garde à vue pour les sans-papiers depuis des décisions de la justice européenne et de la Cour de cassation, selon cette source.
Un système de "retenue administrative" de 16 heures "pour vérification d'identité" est actuellement débattu au Parlement pour pallier ce vide juridique. Le Sénat a voté jeudi soir, dans le cadre de l'examen d'un projet de loi relatif à la retenue pour vérification du droit de séjour, un amendement du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui prévoit la création de cette mesure.
Le nombre des expulsions était de 9.000 en 2001 sous le gouvernement du socialiste Lionel Jospin. Il a été de 24.000 en 2007 sous l'impulsion de M. Sarkozy pour atteindre le record de 33.000 en 2011.
Une partie de la hausse s'explique par l'éloignement de Roms grâce au mécanisme de l'aide au retour humanitaire (une incitation financière de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant). Cette année, ils représenteront à nouveau une part importante des personnes éloignées du territoire.
Dans son intervention devant les députés, le ministre de l'Intérieur a justifié sa "politique de fermeté" par la nécessité d'endiguer les progrès de l'extrême droite. "Nous savons ce qu'il peut coûter à une société démocratique quand la crise économique se conjugue avec une crise identitaire ou sociale (...). Cela peut conduire à un rejet, à un mouvement de fond qui emporterait tous les républicains", selon lui.
Le nombre des clandestins, est estimé au maximum à 400.000 personnes en France. En 2009, 215.000 étrangers bénéficiaient, sous conditions de ressources, de l'aide médicale d'Etat (AME) réservée aux sans-papiers, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
9 nov. 2012
Source : APS
"Quatre siècles de l'expulsion des Mauresques : mémoire commune" est le thème d'une conférence internationale, dont les travaux ont démarré vendredi à Rabat, avec la participation d'universitaires, chercheurs et historiens marocains et étrangers.
Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre de deux jours, le président de l'Association "Mémoire des Andalous", Najib Loubaris a estimé que le travail de réhabilitation ne concerne pas seulement la mémoire des Andalous expulsés, mais également toute l'histoire commune entre le sud de l'Europe et le nord de l'Afrique, plaidant pour une lecture "nouvelle et objective" de ces neuf siècles faits de cohabitation, d'interaction et d'échange entre les différentes cultures, illustrés par d'importantes œuvres littéraires et architecturales.
La réhabilitation de la dimension islamique dans les tissus culturel, historique et civilisationnel de la péninsule ibérique implique également l'incitation des acteurs académiques, politiques et associatifs espagnols à reconnaitre que ce qui est arrivé à des centaines de milliers de musulmans espagnols après la chute de Grenade en 1492, surtout entre 1609 et 1614, comme étant "un crime contre les musulmans espagnols, voire contre l'Espagne toute entière et la civilisation humaine", a souligné M. Loubaris, ajoutant que ce crime est le résultat de l'"intolérance et la tyrannie".
Pour sa part, le président du conseil de la ville d'Hornachos, Francisco Buenavista Garcia est revenu sur l'histoire de cette ville du sud-ouest de l'Espagne, dont la majorité des habitants se sont convertis à l'Islam depuis le 8è siècle, qualifiant de "politique et religieuse" la décision de les expulser définitivement en 1609.
"Le drame des Mauresques a eu des répercussions économiques et culturelles sur la ville, qui s'est vidée d'une main d'œuvre expérimentée et vu son capital culturel jeté aux oubliettes", a souligné M. Buenavista, assurant que les autorités locales œuvrent à la mise en valeur du patrimoine mauresque, à travers la publication d'études et de recherches sur cette époque de l'histoire de Hornachos, liée, a-t-il rappelé, par une convention de jumelage avec la ville de Rabat.
De son côté, M. Abdelkrim Bennani, membre d'honneur de l'association "Mémoire des Andalous" a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que les Mauresques, qui ont vécu des moments pénibles avant leur expulsion, sont parvenus à s'intégrer dans les pays d'accueil, dont le Maroc, apportant leur contribution au patrimoine de ces pays.
Mettant en avant les liens de coopération avec l'Espagne, basés sur les valeurs de tolérance et de complémentarité, M. Bennani, également président de l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable, a appelé à jeter des bases solides pour atteindre le développement et la prospérité communs tant espérés.
Les principaux thèmes retenus pour les travaux de cette rencontre sont "Le drame mauresque dans la mémoire humaine", "L'arrivée des Mauresques aux terres d'immigration" et "Le rôle culturel, économique, social et politique des Mauresques en Espagne et dans les pays d'accueil".
L'association "Mémoire des Andalous" a vu le jour en mai 2012, sur une initiative d'une pléiade de chercheurs universitaires et historiens, concernés par l'histoire commune entre le Maroc, l'Espagne et le Portugal, ainsi que de personnes d'origine andalouse.
9 nov. 2012
Source : MAP
Le coordinateur d'une association d'aide aux migrants, Camara Laye, dont le placement en détention a été dénoncé par plusieurs dizaines d'ONG, a été remis en liberté provisoire vendredi à l'issue d'une audience de son procès à Rabat, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats.
"A la demande de ses avocats, le tribunal a décidé de lui accorder la liberté provisoire", a déclaré à l'AFP Me Naïma El Gallas. "Nous nous félicitons de cette décision", mais les poursuites demeurent, a-t-elle relevé.
Responsable du Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), M. Laye est poursuivi pour "commerce illicite d'alcool et de cigarettes".
Selon la police, citée par les médias marocains, il a été arrêté dans la nuit du 20 au 21 octobre à son domicile de Rabat, où ont été saisies trois bouteilles d'alcool et 20 cartouches de cigarettes.
Par la suite, son avocat s'est "vu refuser l'autorisation de le rencontrer" pendant la période de garde à vue, selon de nombreuses ONG, qui avaient réclamé sa "libération immédiate" lors d'une conférence de presse jeudi à Rabat.
"Il est évident que l'arrestation de Camara Laye participe d'une démarche d'intimidation et de répression à l'encontre des migrants à l'oeuvre au Maroc depuis plusieurs mois", avaient-elles clamé.
Ces ONG ont organisé vendredi après-midi un sit-in devant le tribunal où se déroulait l'audience du procès.
Le Maroc est en première ligne sur la question de l'immigration clandestine. Selon des associations de défense des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent dans le royaume.
Selon des sources de sécurité, quelque 10.000 clandestins ont été expulsés entre fin mai et fin octobre, un chiffre quasi-inégalé depuis 2005. Les autorités ont de leur côté fait valoir qu'elles avaient sauvé de la noyade "près de 6.500 migrants au cours des cinq dernières années".
9 nov. 2012
Source : AFP
"Les Chevaux de Dieu", le dernier long-métrage de Nabil Ayouch a été projeté en avant-première samedi soir à Orléans (centre de la France), en clôture de la Semaine culturelle du Maroc, initiée par l'association "Convergence à La Source", composée de Marocains établis dans la région.
Le réalisateur de ce film, inspiré du roman de Mahi Binebine "Les étoiles de Sidi Moumen", a pris part à un débat autour de son œuvre, une occasion pour aborder "la dynamique positive qui caractérise le développement du cinéma marocain, aussi bien sur le fond que sur le forme, durant la dernière période".
Organisée en partenariat avec le Consulat général du Maroc à Orléans, cette semaine (5-10 novembre) a été l'occasion pour les Marocains de la région et leurs amis français d'apprécier le nouveau répertoire musical marocain, notamment à travers des concerts animés par le groupe Fnaïr, avec la participation du groupe local MIMOZA, "expert en Daqqa Marrakchia et Aissaouia".
Une exposition d'art plastique donnant à voir les œuvres des artistes Mohamed Mostafa, Malika Lazar, Saida Echahbouni, Hamid Jarboui et Rabia El Quotbi, a été également au menu de la programmation artistique.
Cette semaine avait été inaugurée par une conférence sur la coopération décentralisée animée par le président de la Région Centre, François Bonneau, le Vice-président de la région Meknès-Tafilalet, Mohammed Tennouri, et la Consule générale du Maroc à Orléans, Chafika El Habti.
En passant en revue les axes de coopération définis par l'accord de partenariat liant les deux régions depuis 2009 et les moyens de les approfondir et de les optimiser, les intervenants ont exalté le rôle des compétences marocaines et de la jeunesse dans l'enrichissement de cette coopération et dans le choix et l'aboutissement de ses projets au regard de leur double appartenance.
Lors d'une conférence sur les droits des Marocains du monde dans la nouvelle Constitution, le président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME) et du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, a rappelé le cheminement marocain dans ce domaine depuis les premières mesures adoptées au début des années 1990 jusqu'à la réforme constitutionnelle de juillet 2011, en passant par la réforme de la Moudawana, la reconnaissance de la diversité et du pluralisme avec la création de l'Institut royal de la culture amazighe, l'Instance équité et réconciliation et le rapport du cinquantenaire.
Il a souligné que la nouvelle Constitution, véritable manifeste des libertés fondamentales, a couronné cette dynamique multiple, tout en précisant que le chantier ouvert, qui consacre la démocratie participative, (lois organiques, mise en place de nouvelles institutions) reste considérable et d'une importance capitale pour l'avenir du Maroc.
M. El Yazami s'est attardé sur les dispositions de la Constitution consacrés aux MRE et qui touchent à des thématiques centrales : participation politique (moyens de vote et candidature au Maroc), rôle dans le co-développement et dans le resserrement des liens avec les pays d accueil.
Animant une conférence sur "la régionalisation avancée au Maroc et les leçons à tirer de la décentralisation en France", Ali Bouabid, membre du bureau national de l'Union socialiste des Forces populaires (USFP) a présenté les axes principaux de ce projet et la vision stratégique du Maroc à doter les régions de nouvelles compétences, moyens et prérogatives pour les rendre de véritables acteurs du développement économique et social.
Rappelant que son parti est resté presque 40 ans dans l'opposition avant de s'impliquer dans le gouvernement d'alternance, a fermement souligné que le Maroc d'aujourd'hui est engagé dans une dynamique soutenue de démocratie et des droits de l'Homme, mettant en exergue les avancées majeures de la nouvelle Constitution notamment le principe de séparation des pouvoirs.
11 nov. 2012
Source : MAP
Une journée de communication sur le programme "Marocains résidant à l'étranger pour le développement du Maroc" (MEDMA2), a été organisée, jeudi à Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade de responsables locaux et d'acteurs économiques.
Dans une déclaration à la presse, le directeur du Centre régional d'investissement d'Al Hoceima, Abdelhamid El Mazid, a indiqué que ce projet vise à attirer les porteurs de projets de la diaspora en les informant sur les opportunités d'investissement dans les régions concernées, à savoir Tanger-Tétouan, Taza-Al Hoceima-Taounate et l'Oriental.
M. El Mazid a souligné également qu'un total de 15 projets sera sélectionné pour bénéficier d'un accompagnement permanent, aussi bien sur le plan financier et administratif, qu'au niveau de l'étude de marché ou de la commercialisation.
De son côté, M. Christos Christodoulides, représentant de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), partenaire du programme, a relevé que ce projet est à même de mettre à contribution les compétences de cette communauté qui réside dans les pays européen en faveur du développement local au Maroc.
Les 15 projets retenus seront accompagnés par les partenaires de ce programme, en l'occurrence le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE, les centre régionaux d'investissement et l'OIM, a-t-il souligné.
Il a signalé aussi que ce programme, qui ambitionne de promouvoir des projets novateurs et qui mettent en valeur les ressources locales, a été initié en août dernier pour une durée de 24 mois et avec une enveloppe budgétaire de 1,2 million d'euros.
Le directeur régional des Impôts Nador-Al Hoceima-Driouche, M. El Houssine Bariche, a pour sa part rappelé qu'une série d'avantages fiscaux sont octroyés aux porteurs de projets, notamment pour la création des très petites entreprises (TPE), entre autres le taux préférentiel de 15 pc de l'impôt sur les sociétés (IS) en vigueur depuis 2011, l'exonération des impôts et de la taxe urbaine durant les cinq premières années, ainsi que l'exonération de la TVA pour les acquisitions en équipements.
Il a relevé, en outre, que La loi de finances 2013 mettra l'accent sur tout ce qui est en mesure d'améliorer l'environnement de l'entreprise notamment la simplification de la législation fiscale pour laisser l'opérateur se focaliser sur le développement de son entreprise.
9 nov. 2012
Source : MAP
Une enveloppe budgétaire de plus de 3,5 millions de dhs a été allouée au programme de promotion des conditions des Marocains résident en Algérie depuis son lancement en 2009, dont 2,2 MDH, sous forme de bourses universitaires mobilisés par le ministère de l'enseignement supérieur au profit des fils de ressortissants marocains.
Ce programme, dont l'état d'avancement a été au centre d'une réunion tenue récemment à Oran (430 km d'Alger), renferme une série d'activités à caractère social, culturel, juridique, pédagogique et de formation dont la mise en Âœuvre a été confiée au ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger en collaboration avec d'autres départements et organes publics concernés.
Cette rencontre a réuni une délégation du ministère des affaires étrangères et de la coopération, du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, et des consuls du Maroc à Oran et Sidi Belabbes ainsi que des acteurs marocains établis dans cette ville algérienne.
Dans une déclaration vendredi à la MAP, le consul du Maroc à Oran, Abdelilah Oudades, a relevé que les participants à cette réunion ont été unanimes à réaffirmer l'attention particulière qu'accorde le gouvernement à cette communauté marocaine, soulignant qu'un appel a été lancé pour la création d'un centre culturel marocain à Oran, capitale de l'ouest algérien.
9 nov. 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a eu, cette semaine à Paris, d'intenses contacts avec plusieurs ministres et responsables français, axés sur les préoccupations sociales, culturelles, économiques et politiques des Marocains résidant en France.
La cause des retraités migrants a été au coeur des entretiens de M. Abdellatif Mâzouz avec Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées, devant laquelle il a plaidé pour l'amélioration des conditions d'hébergement dans les foyers des travailleurs migrants et la garantie de la portabilité de la couverture médicale des personnes âgées.
Les deux ministres ont convenu de la mise en place d'une équipe pour approfondir les propositions de dispositions permettant d'annuler la clause d'obligation de séjourner en France pour les retraités marocains bénéficiant de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).
Etant "non contributive", cette allocation est exclue du champ d'application des conventions de sécurité sociale conclues entre la France et les pays tiers, dont le Maroc. Ces conventions permettent l'exportabilité des seules prestations "contributives" aux retraités installés à l'étranger.
Le ministre a, par ailleurs, souligné, auprès de la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, Mme George Pau-Langevin, la nécessité de développer l'enseignement de la langue arabe dans le cursus éducatif des écoles françaises et proposé la mise en place d'un partenariat entre le Maroc et la France notamment pour la formation des formateurs.
Les deux responsables ont discuté des pistes possibles dans le cadre de la coopération multilatérale (fonds européens) pour la réalisation de projets liés à l'intégration et à la lutte contre l'échec scolaire, comme ils ont envisagé la mise en place de projets éducatifs au profit des MRE dans le cadre de l'Union Pour la Méditerranée.
M. Mâzouz a rappelé l'importance de renouer des liens des nouvelles générations issues de l'immigration avec leur pays d'origine, mettant en avant l'expérience des séjours culturels et linguistiques et des sessions de formation professionnelle au Maroc au profit de cette catégorie.
Au volet institutionnel, les expériences respectives en matière de gestion des communautés expatriées ont fait l'objet d'un échange avec la ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret, et avec le Secrétaire général à l'immigration et à l'intégration, Stéphane Frattacci.
Le ministre marocain a plaidé pour la facilitation des procédures d'entrée, de circulation et de séjour en France pour les Marocains.
Il a été convenu d'approfondir la coopération en matière des systèmes d'information et des services publics destinés aux populations expatriées des deux pays.
M. Mâzouz et Mme Conway se sont mis d'accord pour le lancement d'un réseau des ministères en charge des émigrés et de l'organisation d'une première rencontre ministérielle en 2013.
Au cours de ses entretiens avec les responsables français, M. Mâzouz a mis en exergue les réformes et les avancées réalisées par le Maroc, notamment la nouvelle Constitution, ainsi que la politique du gouvernement vis-à-vis des MRE. A cet égard, il a proposé à la partie française de mener une réflexion conjointe sur la question de la participation des Marocains aux élections locales conformément à l'esprit de réciprocité tel que stipulé par l'article 30 de la Constitution marocaine.
Sur un autre chapitre, le ministre a examiné avec des responsables du Département du sport et de la jeunesse la possibilité de faire bénéficier les associations de MRE en France des programmes de formation de bénévoles formateurs d'associations, d'intégration de réseaux d'associations et de levée de fonds.
Au volet culturel, le ministre s'est entretenu avec le président du Conseil d'administration de l'Institut du monde arabe (IMA) de Paris, Bruno Levallois, de la mise en place d'un partenariat entre cet institut et le ministère pour l'échange d'expériences et l'assistance technique en termes de gestion d'activités des centres culturels marocains à l'étranger (organisation des activités culturelles, enseignement de la langue arabe, etc).
L'organisation d'un stage au sein de l'IMA au profit des responsables des centres culturels de Montréal, Bruxelles et Séville et le développement de l'enseignement de la langue arabe au sein du système éducatif français ont été également au menu.
Enfin, le ministre s'est rendu à Mantes-la-Jolie, une ville située à une cinquantaine de km à l'ouest de Paris, où il a fait le point avec le maire, Michel Vialay sur les étapes et pré-requis nécessaires à la réalisation du projet de Centre culturel marocain que cette ville devra accueillir.
11 nov. 2012
Source : MAP
C’est un nombre record et révélateur de l’intégration politique de plus en plus grandissante de la première minorité des États-Unis (plus de 50 millions). Une minorité qui a « joué un rôle-clé » lors des élections du 6 novembre 2012 selon Arturo Vargas, président de la Naleo (National Association of Latino Elected and Appointed Officials).
Par rapport à l’ancienne législature, ils seront deux de plus à siéger sur les bancs de l’hémicycle, sur 48 candidats, dont 32 démocrates et 16 républicains. Au Sénat, ils seront trois à siéger. Deux d’entre eux ont renouvelé leur mandat : le républicain Marco Rubio de Floride et le démocrate Robert Menéndez du New Jersey. Le nouveau sénateur, Ted Cruz, représente quant à lui le Texas, il est proche du Tea Party (un mouvement populaire hétéroclite et aux idées extrêmement conservatrices, composé en majorité de républicains), et réfute l’étiquette latino.
Seule anomalie, quasi énigmatique : alors que 65 % des Hispaniques aux États-Unis se déclarent d’origine mexicaine, les trois sénateurs élus et une partie des élus Hispaniques au Congrès sont Cubano-Américains !
9/11/2012
Source : CCME
Les participants au forum des compétences marocaines en Allemagne, qui a eu lieu du 3 au 8 novembre à Essaouira, ont plaidé pour la consolidation des capacités des associations locales oeuvrant dans le domaine du développement durable.
Le forum, qui s'est tenu sous le thème "tous pour le soutien des efforts de développement dans la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz" a souligné la nécessité de développer l'énergie propre pour réaliser un développement prenant en compte la dimension environnementale et de soutenir la formation continue du tissu associatif local, notamment dans les zones rurales, pour l'habiliter à mettre en place des actions bénéficiant à la population locale.
La participation des compétences marocaines à l'étranger a de même été évoquée comme nécessaire au transfert du savoir-faire dans le domaine des projets de développement et de la promotion de l'économie sociale locale.
Ce forum a été organisé en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'Arganier et avec le soutien de l'agence allemande de développement et de coopération internationale, le centre international de la migration, le centre national de recherche scientifique et technique et avec la coopération du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, le conseil de la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz, la préfecture de la province d'Essaouira, la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz, la délégation régionale de l'agriculture, l'université Qadi Ayyad et le conseil municipal d'Essaouira.
La séance d'ouverture s'est tenue en présence du président de la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'Arganier, le conseiller de SM le Roi, M. André Azoulay, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz, et l'ambassadeur d'Allemagne au Maroc, Dr. Michael Witter.
08 nov.2012
Source : MAP
Un air enchantant de l’Andalousie parcourra, du 9 au 16 novembre, la Cité de la Musique de Paris, qui a choisi pour son festival 2012 des orchestres andalous du Maghreb, invités à participer à l'ancrage d'un genre peu connu dans l'espace musical français. Musée dédié à l'histoire des musiques du Monde, la Cité de la Musique de Paris a lancé, depuis une quinzaine d'années, une initiative culturelle destinée à promouvoir la musique andalouse…Suite
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A en croire le ministre de la Justice Mostafa Ramid, le fait d'ac corder la Kafala (l'a doption) d'enfants abandonnés à un étranger vivant en dehors du sol national pose plusieurs problèmes, notamment le suivi de la situation de l'enfant makfoul et le respect par le Kafil de ses obligations...Suite
Rarement un sujet abordé par la presse aura suscité autant de polémique sur la place médiatique. Plus particulièrement à travers internet…Suite
Ils voulaient sensibiliser les plus jeunes en commémorant le 37ème anniversaire de la marche qui a permis au Maroc de reprendre possession de son Sahara, pacifiquement. Ils se sont mobilisés. Et le succès de cette initiative est impressionnant. Jeunes et vieux, mais aussi Marocains et étrangers y ont adhéré…Suite
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Ce mois de novembre voit l'aboutissement d'un travail mené par Génériques depuis mai 2010 en collaboration avec plusieurs partenaires européens dans le cadre du projet HOPE : plus de deux milles affiches numérisées par Génériques avant 2010 sont désormais disponibles au sein de la Bibliothèque numérique européenne Europeana. Europeana offre un point d'accès unique à des millions de livres, archives, films et collections de musées numérisés par des institutions culturelles et scientifiques à travers l'Europe. Génériques donne ainsi une plus grande visibilité aux sources de l'histoire de l'immigration en France, au niveau européen et international, et positionne ce patrimoine comme élément constitutif du patrimoine européen…Suite
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